Une rencontre sous les étoies (suite) [PV Victoria Vankov] (CLOS)

Par une nuit chaude et étoilée, deux individus semblant venir de deux mondes totalement différents marchaient cote à cote comme deux âmes en peines que le sort avait réunies. John et Victoria étaient finalement arrivés à la demeure des Vankov. Histoire de ne pas se faire trop remarqué, les deux comparses ne s'étaient pas posté au niveau de la porte d'entrée, sachant pertinemment que cela aurait alerté tout les domestiques de la demeure.

Levant les yeux pour admirer de plus près la grande bâtisse qui servait de foyer à Victoria, John pu constater à quel point son petit appartement était minuscule à côté. Pas étonnant que tout le monde l'ai regardé de travers quand il avait débarqué dans ce quartier, si la plupart des gens du coin vivaient dans des résidences aussi chic et immenses, il est clair qu'ils n'étaient pas nécessiteux.

La résidence qui avait tout l'air d'un manoir, était si imposant que même l'agent de sécurité se sentit presque intimidé par l'ambiance pesante qui émanait de cet endroit. Certains foyers irradiaient par la présence chaleureuse de leurs habitants, par le rire d'une famille aimante et soudée, ce lieu semblait totalement dépourvu de tout cela.

On est arrivé...

Dit il à Victoria qui pendant tout le trajet l'avait suivi en traînant le pas comme si elle souhaitait retarder le plus possible son retour à la maison. Le Darkness avait bien observé la réaction de la jeune humaine quand il lui avait dit qu'il comptait la raccompagner. L'agent de sécurité avait vite deviné qu'il ne s'agissait pas la d'un simple caprice d'une petite bourgeoise en mal de rébellion. Il y avait bien quelque chose qui semblait la terrifier à l'intérieur des murs froids du manoir.

Tu m'avais parlé d'une fenêtre tout à l'heure, on peut y accéder facilement ?

Le plus judicieux dans cette situation était que Victoria rentre dans sa chambre ni vue ni connue, il ne restait plus qu'a espérer qu'ils puissent passer par une fenêtre qui était à hauteur raisonnable. Ce n'était pas avec le modeste mètre soixante quinze que mesurait John qu'il aurait la possibilité de porter la jeune fille très haut. Attendant patiemment la réponse de son interlocutrice, le Darkness analysait les lieux pour être sur que personne ne pouvait les voir. Si la petite avait des ennuis à cause de lui, la conscience de John risquait de le tourmenter un moment.

Pendant que les deux comparses s'enfonçaient progressivement dans la résidence, à pas de loup pour éviter de faire le moindre bruit pouvant alerter la vigilance des domestiques trainant potentiellement dans le coin,l'ancien vampire entreprit de questionner un peu la demoiselle.

Ta famille est si terrible que ça ? J'en reviens pas qu'on soit obligé de faire tout ça pour te ramener.

John avait pris un ton légèrement râleur en faisant cette remarque, même si intérieurement il était presque amusé par la situation dans laquelle il s'était retrouvé bien malgré lui. Depuis sa « renaissance » en tant que John Doe, sa vie lui paraissait bien morne la plupart du temps, une sorte de mélange de métro, boulot, dodo qui rythmait sa vie depuis plusieurs mois maintenant. Cette aventure, ou mésaventure suivant les points de vue, était la première chose excitante qui lui arrivait depuis bien longtemps et c'était presque agréable de sentir cette sensation de danger, ce petit frisson qui lui parcourait l'échine en ce moment même en était la preuve.

L’anniversaire à ma mère c’était éternisé, mon père aimait bien faire les choses en grand. Il adorait lorsque les gens parlaient de ces soirées au manoir Vankov. Comme à chaque fête, les gens important avaient quittés tôt et les amis de mon père venaient d’arriver afin de continuer les festivités. À cette heure avancé, les hommes étaient tous dans un salon privé, une sorte de club que mon père avait dans le manoir, un endroit où ils pouvaient boire du whiskey, fumé des cigares, jouer au billard et parler en mal des gens qu’ils m’éprise. Les femmes, pour leur part était le plus souvent dans le jardin proche de la piscine à discuter avec plusieurs bouteilles dans le nez. Pour ma mère ce n’était pas bien difficile d’avoir trop bu, elle buvait beaucoup et à tous les jours. Comme si son existence lui était si douloureuse, qu’elle devait s’engourdir pour sourire.

On est arrivé….

Oui, il avait raison, on voyait enfin les murs du sombre manoir, mon regard avait quitté le visage de l’homme pour regarder la demeure, malheureusement lors de mon départ il n’y avait pas eu de feu, pas d’explosion aucun tremblement de terre, rien qui aurait pu détruire ce cauchemar. Je ne dis rien, répondant par un simple mouvement de tête.

En première vue, le calme semblait être établi à l’extérieur du manoir, comme si les murs gardaient le secret enfermés. J’avais bien peur de revenir dans ce lieu dépourvue d’âme. Je marchais du pas lent, regardant les maisons sur notre passage, sentant l’air sur mon visage de cette nuit sans nuage. J’allais bientôt entrée dans ma cage et fermer la porte. Cette simple penser me fit soupirer et poser mon regard sur l’homme qui m’escortait jusqu’à la maison.

Nous avions pris la direction d’un petit passage que je connaissais depuis peu, afin de passer la clôture qui ornait le territoire Vankov, j’avais fait une petite brèche dans la clôture bien caché dans un bosquet. Une fois pénétré sur le domaine, je pouvais sentir mon cœur battre, il n’y avait pas autant de garde qu’à mon départ, disons que nous avons sans doute un temps mort avant la prochaine patrouille et les caméras ne semblaient pas pointer dans notre direction.

Tu m’avais parlé d’une fenêtre tout à l’heure, on peut y accéder facilement?

Afin de lui montrer le chemin, j’observais les alentours question de ne pas me faire prendre. Certes, j’étais triste de revenir dans ce lieu, mais je devais avant tout garder ma sortie nocturne silencieuse. On approchait donc d’un des murs par ou j’avais pris la fuite, la fenêtre était facilement accessible, elle semblait au premier regard fermée. Glissant alors un couteau que j’avais caché dans un buisson, je réussi à faire sortir le loquet de son engrenage. Je fis glisser la fenêtre doucement afin de l’ouvrir.

Ta famille est si terrible que ça? J’en reviens pas qu’on soit obligé de faire tout ça pour te ramener.

La fenêtre ouverte, je me tournai dans sa direction, c’est vrai que vue de l’extérieur, c’était plutôt intense comme situation. Mon regard chercha alors signe de vie autour de nous, mais il n’y avait à mon grand soulagement toujours aucun signe de vigile ou de domestique.

‘’ Et bien… C’est vrai que ça semble plutôt étrange, mais c’est la première fois que je sors de chez moi. Je n’ai pas le droit de quitter le domaine et si mon père apprenait que je suis sortie… Disons juste qu’il tient plus à sa réputation…’’

Je marquai une pause prenant un grand respire pour graver l’air frais dans mes poumons et éviter les larmes de revenir à mes yeux. Le vent doucement c’était lever pour jouer dans mes cheveux, caressant ma peau légèrement froide.

‘’Merci de m’avoir raccompagné, j’image que je devrais arrêter de chercher à quitter cette endroit… Mais je suis bien heureuse d’avoir eu la chance de voir un peu l’extérieur et surtout d’avoir pu parler à quelqu’un’’

C’était un adieu? Pourquoi je ressentais cette pression dans mon cœur, ce sentiment de déchirure, je ne connais rien de lui, mais j’avais quand même passé un bon moment, ça devait probablement ressembler à cela, une nuit à trainer dans la rue avec une personne, revenir à la maison en douce, ce dire bonne soirée sur le coin de la fenêtre. Au moment où j’allais lui faire un câlin pour le remercie, une voix ce fit entendre dans l’écho de la nuit.

‘’Est-ce qu’on a été voir de ce coter? ‘’

Des gens arrivaient vers nous et s’il trouvait John dans le jardin, j’ignore ce que mon père serait capable de faire! La panique s’épris de moi, je pris sans réfléchir le bras de John et l’attira en direction de la fenêtre chuchotant ‘’Mince ! Faut entré se cacher dans le couloir’’

Je mis le pied sur l’une des pierres qui ornaient le mur, cette dernière était à la bonne hauteur pour escalader rapidement et entrée à l’intérieur. Une fois dans le couloir, ce dernier était vide, je fis volte-face afin de tendre la main en direction de John pour l’aider à monter par la fenêtre. Les voix sa rapprochait terriblement de notre place! Il n’avait pas le choix de me suivre c’était la seul sortie possible!

Heureusement ma chambre n’était pas bien loin, resté proche de la fenêtre allait être très risqué, il ne fallait surtout pas oublier de fermé cette dernière et de remettre le verrou.

D'un pas prudent et silencieux, les deux comparses avançaient au cœur du jardin tout en longeant les murs du grand manoir. Tout en observant le jardin et cette battisse immense, le Darkness se disait avec ironie que même en plusieurs vies il n'aurait sûrement jamais l'argent pour se payer tout ça. Sans compter tout les domestiques au services de cette famille.

John écoutait d'une oreille attentive les propos de Victoria en haussant un sourcil interrogateur quand celle ci lui confia que c'était la première fois qu'elle sortait de chez elle. A son âge c'était plutôt surprenant qu'elle n'ait pas le droit à d'avantage d'indépendance. Le plus surprenant était toutefois la justification qu'elle apportait quant à son père et sa réputation qu'il ne voulait voir entachée sous aucun prétexte.

Drôle de père...

Pensa il à voix haute sans se mêler d'avantage de ce sujet, ce n'était pas ses affaires après tout et qui était il pour s'immiscer dans les affaires d'une famille qui semblait si puissante et influente ?

Alors que la demoiselle semblait retenir ses larmes, le Darkness remarqua qu'elle avait réussi à venir à bout de l'engrenage de la fenêtre qui les empêchaient de rentrer discrètement dans la demeure. L'agent de sécurité avait du mal à rester insensible en voyant sa comparse dans un tel état mais il ne savait pas trop quoi dire ou quoi faire pour lui remonter le moral. De mémoire, il avait toujours été plus doué pour casser des figures plutôt que pour réparer des cœurs brisés.

Tandis que le vent apportait une note de fraîcheur dans cette soirée étoilée, le Darkness écoutait les remerciements de sa jeune protégée qui semblait d'un coup encore plus triste que tout à l'heure.

C'est vrai que j'ai pas mal râlé ce soir mais je dois dire que je me suis aussi pas mal amusé... On se reverra sûrement.

Répliqua John avec un léger sourire aux lèvres.

Les aurevoirs des deux comparses furent de courte durée en entendant un son inopportun jaillir à quelques mètres d'eux. Visiblement, certains domestiques s'étaient doutés qu'il y avait de l'activité dans le jardin et avaient commencé à chercher. Agile comme une panthère, Victoria s'était empressée de grimper à la fenêtre et agrippa avec une force surprenante pour son petit gabarit, le bras de John pour l'attirer à l'intérieur.

Ta chambre est dans le coin ?

Dit l'agent de sécurité en chuchotant pour ne pas se faire repérer. Si jamais quelqu'un découvrait sa présence il pourrait avoir de gros ennuis et François, son patron, risquait de se poser des questions s'il n'était pas à la première heure pour prendre son poste demain matin.

Dans la précipitation les deux fuyards firent du bruit en pénétrant dans la chambre de la jeune femme ce qui ne manqua pas d'alerter les domestiques alentours. Conscient que l'un deux finirait fatalement par entrer dans la pièce, John repris la parole d'un air pressé.

Je dois me cacher, essaie de trouver un prétexte pour dire que tu es revenue dans ta chambre. Si quelqu'un me trouve je risque d'avoir de gros ennuis.

Sans plus tarder, l'ancien vampire s'engouffra dans le premier meuble qu'il trouva, meuble qui en l’occurrence était une armoire pleines de robes plus diverses et variées que dans ses rêves les plus fous. Refermant la porte derrière lui, John mit une sacrée pagaille dans les affaires de la jeune demoiselle, faisant tomber plusieurs vêtements au passage.

Retenant son souffle comme il le pouvait, l'agent de sécurité commençait à entendre le bruit de la conversation entre Victoria et l'individu qui venait d'entrer dans la pièce.

Mon cœur battait si fort que je trouvais cela presque amusant. Déjouer les caméras, les domestiques et les autres membres du personnel était déjà très divertissent, mais de faire cela en compagnie d’un ami, mon cœur en était gonfler de joie. Malgré que ce dernier battait à ton rompt dans ma poitrine.

Nous avons eu la chance d’entrée rapidement dans le couloir et que la fenêtre une fois refermé n’est pas fait de bruit. Notre présence en ces lieux était toujours inconnue de tous et je cherchais déjà la suite du plan. Est-ce que nous devions simplement attendre que les gens quittent la cours afin que John puis ressortir par la fenêtre, cette option était trop risquer. Au moment où j’allais ouvrir la bouche afin d’exprimer mon inquiétude, ce dernier pris la parole. Certes, il avait raison, nous devions faire preuve de prudence et ce n’était pas à rester dans le couloir que nous allons élaborer un plan. De plus, la porte de ma chambre était visible de mon point de vue.

Je lui fis signe de me suivre, marchant à pas de loup dans le couloir, suivant presque les murs comme je l’avais souvent vue dans les films je m’approchais de la porte. Toutefois ma maladresse eu le dessus et je mis les pieds sur ce qui ressemblait être un plateau repas qui attendait devant ma porte. Le plateau termina sa course dans le mur, les ustensiles en métal tombèrent les uns après les autres sur le sol dans un tel bruit que mon cœur se tue.

Sans plus attendre j’ouvris la porte afin qu’on puisse s’engouffrer dans ma prison, la panique au cœur j’observais les possibles cachettes des yeux, sautillant sur place tel une enfant qui avait une envie pressante. Mon regard se posa sur John qui me dit de trouver un prétexte, secouant affirmativement la tête, je le laissai prendre place dans mon armoire de vêtements.

Tournant alors sur moi-même, je pris rapidement ma robe de chambre qui était posé sur un crochet, au moment même ou je terminai de l’attacher afin de cacher mes vêtements de ville, la porte de ma chambre s’ouvrit laissant alors une personne entré en vitesse. Le mouvement brusque de la porte qui alla terminer sa course dans le mur me fit sursauter.

‘’Non mais on frappe avan…’’ Me tournant pour affronter le regarde du domestique qui venait d’entrée je figeai voyant qu’il s’agissait en fait de mon maitre d’école. Un frisson d’horreur me transperça et je détournai les yeux.

‘’Que fais-tu debout à cet heure?’’ Sa voix était brusque, sans aucune délicatesse ou gentillesses. ‘’Est-ce que tu sais l’heure qu’il est? Je pensais avoir été claire sur le fait d’être debout à cet heure.. Ensuite tu dors dans mes cours au lieu de prendre les choses au sérieux! Comment veux-tu que ton père te respecte si tu craches constamment sur sa volonté’’  

Je senties une rage voir le jour mais je devais me contenir, je devais le faire partir, il y avait John dans l’armoire, tout prêt et je ne voulais pas lui attirer des ennuis.

‘’J’avais … Oublié de manger et je suis sortie pour aller piquer des trucs à la cuisine, mais Laurence avait prévu le coup… Elle a mis le plateau devant ma porte, mais j’ai mis les pieds dedans et j’ai eu peur… ‘’

Il soupira, venant mettre une main sur son visage pour cacher sa rage, mais elle était palpable. Je fis un mouvement de recul et il écarta les doigts qui cachaient ses yeux afin de me regarder, ce qui me fit arrêter de bouger, soutenant alors son regard attendant sa réaction.

‘’Tu avais faim… On va dire que je te crois… Mais tu vas connaitre la vrai faim ma chérie, ça va t’apprendre à désobéir’’ Sur ces paroles pleine de haine, il tourna talon refermant la porte de la chambre, un son se fit entendre, il venait de la fermer à clé.
Je fixais la porte, abasourdit par le son que je venais entendre, avant de murmurer pour moi-même ‘’Bien non… Il n’a pas fait ça… Sérieusement?’’  

Oubliant presque la présence de John devant la scène qui venait de ce passé je laissai ma rage prendre le dessus me tournant en direction de mon lit pour prendre un oreiller et me cacher le visage dedans. Je laissai un hurlement sortir, ce dernier étouffer par les plumes. Le visage toujours caché à l’intérieur ‘’ JE TE DÉTESTE BRULE EN ENFER!’’ Une fois calmé, je laissai tomber l’oreiller au sol. ‘’Maudit Troll’’

John avait beau rester le plus calme possible, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour la jeune fille qu'il avait laissé aux prises avec un individu à a voix rauque et peu sympathique. L'échange était houleux et le Darkness se sentait bien idiot à être obligé de se cacher entre des robes et des froufrous.

En dépit de la verve de l'homme qui semblait, d'après ses dires, un genre de tuteur de Victoria, cette dernière gardait son sang froid pour lui faire face. Malgré les apparences, ce petit bout de femme était du genre à ne pas se laisser intimider facilement, cela aurait presque fait sourire l'agent de sécurité si la situation n'était pas aussi burlesque de base. La situation semblait se calmer, quant John entendit distinctement la voix de l'homme disant à la jeune fille qu'elle allait connaître la véritable faim.

« Oh non, me dites pas qu'il va... »

Eh si... A peine ces mots prononcés, que le son froid et sec du verrou de la porte s'activait pour bloquer les deux comparses dans cette grande chambre. A peine la porte fut elle scellée que l'adolescente se mit à hurler de rage, semblant oublier jusqu'à la présence de l'homme caché dans le placard. Se doutant que l'homme de tout à l'heure était reparti, John pris l'initiative de sortir du meuble et posa une main réconfortante sur l'épaule de la jeune fille qui était toujours allongée sur son lit à broyer du noir.

Çà va aller...

John avait prononcé ces mots instinctivement, sans vraiment y réfléchir. Il n'avait jamais été doué pour réconforter les gens, étant plus doué pour la castagne que pour tout ce qui touche aux sentiments. Attendant que la fille se remette de ses émotions, John se contentait de regarder les recoins de la chambre dans l'espoir de trouver un objet ou un mécanisme leur permettant de sortir d'ici.

Doit forcément y avoir un moyen de sortir... Si François me voit pas au boulot demain, il va se poser des questions.

Pendant un instant, l'idée de forcer la porte germa dans l'esprit de l'agent de sécurité mais s'il faisait ça, ça alerterait aussitôt le personnel et quand bien même il réussirait à s'échapper, c'est Victoria qui ferait les frais de son manque de discrétion. Hors de question que ça arrive. Finalement, le Darkness résigné, décidait de s'asseoir sur le lit, juste à côté de sa « codétenue ». Au moins quitte à passer un mauvais moment, il ne serait pas tout seul dans cette galère, même s'il se trouvait actuellement dans un lieu où il n'avait, de base, rien à y faire.

C'était qui ?

Demanda il à Victoria au sujet de l'individu colérique de tout à l'heure.

Les pas lourd de l’homme s’éloignant dans le couloir ne fut bientôt plus qu’un souvenir, nous laissant seul au crépuscule qui allait dans quelques heures pointés son nez dans le ciel encore obscures. Je sentais mon corps devenir plus lourd du à la montée d’adrénaline que j’avais eu lorsque j’avais tenu tête à mon tuteur. De plus, j’avais eu terriblement peur que ce dernier décide d’en venir aux mains. Heureusement pour moi il devait être dans une bonne soirée.

C’était presque humiliant de me retrouver dans cette situation. J’ai entrainé John dans ce chaos par mon caprice de vouloir voir le monde. J’avais désobéi à mon père et il en payait le prix. Le visage enfoui dans mon coussin, je sentais la chaleur d’une main réconfortante sur mon épaule. Cela me surprise un peu, redressant alors le regard j’observais un moment le visage de l’Homme qui venait de sortir de sa cachette de fortune avant de venir se poser près de moi.

J’ignore ce qui avait été mis sur mon horaire pour cette journée en éveil, mais je savais que personne n’allait venir aujourd’hui ouvrir ma porte, à moins que je dois-je sortir pour un évènement quelconque. Me retournant sur le coter afin d’observer John qui venait de s’assoir de l’autre coter du lit, je pouvais clairement voir sur son visage la complexité du moment. Mon regard alla alors sur chaque détail de ma chambre. Comment le faire sortir d’ici en un morceau, je comprenais qu’il avait des responsabilités et qu’il ne pouvait rester dans ma prison, même si intérieurement j’aurais bien aimé avoir de la compagnie dans ce manoir. Mais je ne pouvais pas me montrer égoïste. Un plan commençait à voir le jour dans mon esprit, je me redressais pour m’assoir sur le lit, un peu plus proche de John lorsque ce dernier me posa une question qui me fit froid dans le dos.

L’observant un moment, je quittai le lit, afin d’attraper un vêtement plus confortable qui trainait et d’aller dans la salle de bain me changer, la porte légèrement ouverte afin de pouvoir continuer la conversation. ‘’Et bien…’’ Retirant ma robe de soirée qui glissa sur le sol je mis le pantalon rapidement. ‘’ C’est un peu comme celui qui s’occupe de mon éducation… ‘’ Je dénouai mes cheveux avant de passer rapidement un t-shirt qui trainait, puis je reviens m’assoir sur le lit en face de John. ‘’Mon père la engagée lorsque j’étais plus jeune pour me briser car selon lui j’étais une cause perdu’’ Je haussai les épaules fuyant le regard de John pour regarder autour, toujours pensive à un plan. J’avais l’esprit embrumé par la situation, la fatigue me gagnait, mon regard s’arrêta sur mon ordinateur ‘’’Tu veux prévenir ton patron d’un possible retard? Je peux contourner le pare-feu pour accéder à internet’’ Un bâillement vue le jour sur mes lèvres et sans y penser je déposai ma tête sur l’épaule de John. ‘’Je suis terriblement désoler… Je ne pensais pas que la soirée allait se terminer de la sorte… Ma vie est un chaos et je ne pensais pas qu’elle allait vous engloutir aussi’’ Je fermai un peu les yeux, soupirant. ‘’J’ai l’habitude… De tout ce bruit et ces coups, mais je trouve cela dure de la montrer aux autres, on doit tout faire pour être la famille parfaite que machinalement je garde le sourire quand le chaos entre ici’’ Malgré moi, je sens mon corps s’assoupir un peu, la présence de John me rassure et me détend étrangement. Est-ce que j’ai le droit d’être égoïste le temps d’un petit moment, est-ce que j’ai le droits de profiter d’une présence dans ma prison. Murmurant légèrement endormi ‘’ La domestique vient toujours faire un tour vers 6hrs du matin…. Je pourrais la distraire… pendant que tu sors par la porte…. Sinon je peux aller changer l'horraire sur l’ordinateur et faire comme si tu étais un invité donc si une personne te croise dans le couloir sa serait moins étrange…’’
 
Juste un petit moment, quelques minutes de repos et ensuite je recommence à chercher.

John laissait Victoria se remettre de ses émotions tout en faisant le point sur la situation. Si on lui avait dit qu'il finirait bloqué dans la chambre d'une adolescente, il ne l'aurait jamais cru. Il ne savait pas si la jeune fille aurait le courage de répondre à sa question qui avait été posée sans vraiment de tact.

Respectant l'intimité de Victoria, John la laissait se rendre dans sa salle de bain pour se changer tout en étant plongé dans ses pensées. La demoiselle se lançait alors dans la réponse à la question de l'agent de sécurité. John avait donc eu une bonne déduction en estimant qu'il s'agissait là d'une sorte d'éducateur. John adoptait une mine songeuse tandis que Victoria revenait face à lui, sur le lit.

En entendant parler, son interlocutrice, le terme « briser » fit lever un sourcil interrogateur chez le Darkness.

Quel genre de père voudrait briser son enfant ?

Se demanda il à haute voix tout en laissant l'humaine continuer ses explications. Sans que John s'en rende vraiment compte au début, Victoria était passé du vouvoiement au tutoiement en s'adressant à lui. Cela ne dérangeait pas spécialement l'agent étant donné qu'il 'était rare qu'il noue des liens aussi vite avec quelqu'un.

Pas la peine, je le contacterai quand je pourrais et puis j'y connais rien dans tout ces trucs internet.

Répondit simplement John à la proposition de l'humaine pour lui permettre de contacter son employeur. Qu’aurait il pu dire de toute manière ? S'il disait la vérité, à savoir, qu'il était bloqué dans la chambre d'une adolescente, ça risquait d'affoler François plus qu'autre chose, ainsi que les centaines de questions qui en découleraient.

Sans prévenir, Victoria venait de poser sa tête sur l'épaule du Darkness, arborant un air exténué par autant d'émotions et d'aventures. Cette proximité soudaine mit d'abord John légèrement mal à l'aise, mais curieusement il n'avait pas envie de repousser la jeune fille et la laissait donc envahir son espace personnel. Depuis qu'il s'était réveillé dans cette fameuse grotte, c'était la première fois que quelqu'un se permettait ce genre de geste envers lui. Sans vraiment savoir pourquoi, ce simple geste d'affection eu l'effet de lui réchauffer le cœur même si il faisait au mieux pour cacher ses émotions.

Tu ne devrais pas autant t'attacher à moi petite, j'aimerai pouvoir t'aider mais...

John ne put finir sa phrase avant d'émettre un grognement de douleur. Sa tête le faisait à nouveau souffrir, comme si ses souvenirs voulaient de nouveau ressurgir. Son esprit avait subitement quitté la chambre de Victoria pour se rendre dans une pièce froide et lugubre ressemblant curieusement à une salle de torture datant de plusieurs siècles.

Réveilles toi mon gars, on a encore des choses à se dire toi et moi.

L'homme qui venait de parler était un homme grand à la musculature impressionnante et tenait fermement un fouet dans sa main droite. John, quant à lui, se rendait compte qu'il avait les deux bras attachés à des chaînes reliées aux murs. Ses cheveux étaient beaucoup plus longs que tout à l'heure et touchaient ses épaules. Son corps, quant à lui, était  à moitié nu et parsemé de nombreuses blessures.

Je parle pas aux déchets dans ton genre !

Cette voix appartenait à celle de John mais ce n'était pas lui qui les avaient prononcé. Le Darkness se rendit alors compte qu'il s'était retrouvé dans le corps d'une version plus jeune de lui. Il ne reconnaissait absolument pas les lieux, mais il se doutait que cet endroit devait avoir un rapport avec son passé oublié.

C'est toi qui me parle de déchet !? On aurait du te laisser nourrir les asticots au lieu de t’accueillir chez nous. Alors Néro, ça fait quoi de se sentir impuissant ?

Avant que l'inconnu n'ai eu le temps d'utiliser son fouet avec rage sur le John du passé, celui du présent avait de nouveau émergé dans la chambre où Victoria semblait le regarder avec inquiétude.

Désolé... Encore une vision du passé. J'arrive pas à contrôler les moments où ça se produit.

L'agent écoutait alors les idées de Victoria pour s'échapper d'ici. L'idée de la domestique lui paraissait la plus plausible mais il faudrait qu'il la joue fine pour ne se faire repérer par personne après avoir quitter la chambre.

Autant attendre que ta servante arrive, pour le reste je me débrouillerai.

Ne souhaitant pas vraiment parler de ce qui venait de se passer, John cherchait un moyen de détourner la conversation et plongea sa main dans sa poche pour en sortir un téléphone portable plutôt ancien mais fonctionnel.

Tu peux me montrer comment on se sert de ça ? Le vendeur a essayé de m'expliquer mais il a eu du mal... Tu es jeune donc tu dois forcément savoir ça mieux que moi.

Ma tête sur son épaule, les yeux légèrement fermés, je laissais mon esprit vagabonder un peu. La nuit avait été si épuisante que je n’avais pas pris le temps de penser. J’étais partie sur un coup de tête sans plan, sans destination et j’avais réalisé que trop tard que ce mirage de liberté était provisoire. Si je n’avais pas croisé John, j’aurais peut-être eu plus de problème. Heureusement qu’il m’avait raccompagné jusqu’à chez moi. Toutefois, ma présence dans sa vie lui avait attiré des ennuis, et je m’en voulais terriblement. J’aimerais bien, rester comme cela, la tête sur ton épaule encore un moment, profitant de son odeur et de sa présence, car une fois qu’il partira, il serait mieux de rester loin de moi et des Vankov. Et moi pour ma part, je devrais peut-être rester ici, dans cette chambre. Mon tuteur à peut-être raison au finale, si je suivais les directives peut-être que mon père m’accorderait une fraction de liberté.

J’oubliai un moment que ma porte était fermé, que une fois le jour levé, j’allais devoir sourire de nouveau, j’allais avoir une longue journée sans manger, sans boire. Mon tuteur allait en profiter pour me faire travailler, pour m’épuisé, et chercher encore à me briser. C’est pour cela que je gravais ce moment dans mon esprit, j’allais repenser à cet instant lorsque je sentirais mon corps trembler de faim et d’épuisement. J’avais compris, il me prévenait de ne pas m’attacher à lui, mais je pense que c’était trop tard. Il sera douloureux pour moi de le voir partir, mais qui serais-je de le garder ici, outre qu’une imitation de mon père. Ma prison était la mienne et je ne pouvais y faire entrer des gens.

Me tirant brusquement de mon calme, John semblait s’agiter étrangement, comme si ce dernier souffrait de nouveau. Ce comportement, je l’avais déjà vue plutôt dans la soirée au parc. Redressent alors la tête pour venir me placer devant lui, à quatre pas sur le lit je l’observais inquiète. J’ignore tout de cet homme, mais il semble avoir quelque chose en lui, quelque chose qui souhaite faire surface.
Je sentais mon cœur battre plus rapidement lorsqu’il parlait d’une vision du passé, mais avant que j’ouvre la bouche afin de lui en parler, ce dernier dévia le sujet, sortant un téléphone de sa poche.  Mon regard quitta alors le visage de John, qui affichait toujours les vestiges de son malaise, en direction du téléphone en question. Mes doigts glissèrent alors sur ce dernier pour venir le prendre au creux de sa main. D’un mouvement rapide, je pris appuie sur mes jambes pour m’assoir à genoux devant lui sur le lit. Observant le téléphone qui semblait être un vieux model.

‘’Et bien cela dépendant toujours ce que tu souhaites faire avec ton téléphone, si tu souhaites l’utiliser pour les texto et appel, ou photo et vidéo… Sinon y a beaucoup de possibilité’’ Je me glissais délicatement proche de John, sans même prendre conscience de la proximité, j’ouvris l’appareil afin de lui montrer les différentes applications, que cela soit pour la musique, les achats, les téléphones ou le GPS. Lorsque je lui expliquait comment prendre une photo, je me colla à lui, montant l'appareil en hauteur pour prendre un selfie de nous, affichant un beau sourire je dis ''cheeeeeeeese''Avant d'imortalisé l'instant.

Je lui expliquais par la suite, doucement les autres applications, oubliant de nouveau l’épée de Damoclès qui flottait sur ma tête.  Après quelques minutes d’explication, je lui redonnai son téléphone pour qu’il puisse parcourir les applications et autres. ‘’Je suis désolé… J’imagine que tu avais mieux a faire que d’être emprisonné dans ma chambre, faut croire que j’attire vraiment les ennuis’’ J’eu un petit rire devant cette image, ‘’Pour ma prochaine évasion je vais prendre plus de temps à la planification je pense’’ De nouveau un rire vue le jour sur mes lèvres, mes mains entourant désormais mes genoux que j’avais approché de ma poitrine prennent appuis.

A tête couché dans le creux de mes genoux, le visage tournée en direction de John, mes yeux ne pouvaient se détaché des siens.
‘’J’aimerais avoir la chance de te revoir… Mais j’ignore si c’est une bonne idée…Je ne veux pas t’emporter plus d’ennuis’’ malgré mon envie de pleurer, je gardais la tête froide retenant l’envie de laisser l’eau coulé. Il devait rester 30 minutes avant l’arrivée de la domestique, nous avions passez la nuit debout. Quittant alors le regard de John, je sortie du lit afin d’aller à mon bureau prendre un papier et un crayon. Dessinant le plan de l’établissement de mémoire, les fenêtres, les portes, l’endroit où il avait plus de chance de croiser des gens, là où il avait moins de chance d’en croisé. Avec quelque petites notes importante sur les portes a évités.

Je reviens alors vers le lit, contournant ce dernier pour aller du coter de John, restant debout en face de lui je le regardais lui donnant le plan ‘’Je sais pas si cela peut être utile. Mais voici un plan de l’étage ou nous sommes. Je serais porté à dire qu’une fois dehors il faudrait.. le bruler, disons que si mon père apprend qu’un plan aussi détaillé sur son manoir circule, il serait capable de détruire le manoir et de le faire reconstruire complètement différent. ‘’J’eu un petit rire ou on pouvait sentir un brin de tristesse. ‘’La domestique va bientôt ce pointé… ‘’ sur ces mots je sentis un gros sanglot venir m’étrangler la gorgé et je détourna mon regard en direction de la fenêtre. La lumière doucement commençait à pointer le bout de son nez, la nuit était terminée laissant place aux petites heures du matin.

John n'avait pas vraiment idée de pourquoi Victoria se comportait de manière aussi affectueuse envers lui, mais sans vraiment comprendre pourquoi, cela lui faisait chaud au cœur de savoir que quelqu'un se souciait de lui. Il n'avait aucune idée de comment utiliser la technologie moderne et se retrouvait donc bien embarrassé quand l'adolescente lui expliquait comment s'en servir correctement . Sans lui demander son avis, l'adolescente entreprit de prendre une photo d'eux. Un peu pris de court, le Darkness fit un sourire forcé et mal à l'aise qui détonnait complètement avec le sourire radieux de la jeune fille.

T'en fais pas pour ça, c'est pas de ta faute.

Répondit il simplement quand Victoria lui fit part de ses excuses pour l'avoir embarqué dans cette situation. On ne choisissait pas sa famille après tout et John ne connaissait même pas sa propre famille. A la phrase de Victoria évoquant sa prochaine évasion, l'agent de sécurité ne pu s'empêcher de laisser aussi échapper un léger rire.

Oui. La prochaine fois je saurais mieux à quoi m'en tenir, moi aussi.

John avait bien senti que son interlocutrice avait envie de pleurer mais se retenait pour ne pas rendre la séparation plus difficile. Le Darkness n'aurait jamais cru autant s'attacher à une jeune humaine, bien qu'il n'avait sûrement pas encore réalisé ce que cet attachement pourrait provoquer à l'avenir et les conséquences que cela engendrerait.

On peut échanger nos numéros si tu veux. Si tu as des ennuies n'hésite pas !

Après être passé des paroles à l'acte, John sentit que l'heure des aurevoirs était arrivée. Victoria lui avait gentiment dessiné un plan pour sortir de la demeure de la manière la plus rapide, sans se faire repérer. Fort heureusement, le Darkness était plutôt discret de nature et cela allait lui servir.

Merci. Et t'en fais pas petite, la ville est pas si grande que ça, on se recroisera sûrement.

John passait alors une main affectueuse sur le haut de la tête de Victoria et ébouriffa quelque peu sa tignasse au passage. Quand la servante fut arrivée dans la pièce, John profita de la diversion de la jeune humaine pour s'enfuir discrètement par la porte et trouva bien vite une fenêtre pour s'échapper. Le choc de la chute le blessa légèrement mais il réussit à s'enfuir sans éveiller les soupçons.


Une fois à l'extérieur, l'ancien vampire regardait une dernière fois le manoir des Vankov en ayant le pressentiment qu'il serait tôt ou tard amener à retourner en ces lieux. Entre cette énorme demeure et le petit appartement de John, on aurait vraiment cru qu'il s'agissait de deux mondes biens distincts l'un de l'autre. Beaucoup d'inégalités régnaient dans cette ville, John en avait maintenant la certitude, mais cette petite humaine n'y était pour rien et semblait tout autant subir son destin que les habitants du quartier Marok. John voulait l'aider mais en serait il seulement capable ?

Le manoir semblait être endormi, mais à l’intérieur de ses murs depuis un moment les fourmis courraient dans tous les sens pour préparer la journée qui nous attendait. J’étais debout dans ma chambre entre le lit et la porte. Je savais qu’un moment à l’autre, cette dernière allait s’ouvrir et il allait partir. Je devais me reprendre, je n’arrivais pas à comprendre pourquoi je m’étais si rapidement attaché à lui, à cet homme que je ne connais rien, absolument rien, en fait, j’en connais un peu plus qu’au début de la nuit. Je savais que je pouvais lui faire confiance et cette confiance j’allais la garder en lui, moi qui avait beaucoup de mal à en avoir pour les gens de mon entourage.

J’allais donc garder confiance que nous allions nous revoir, que ce n’était pas un simple adieux, mais un au revoir. Écoutant ses paroles, je pris son portable afin d’y inscrire mon numéro, celui du téléphone que mon père ignorait son existence, car l’autre était étroitement contrôlé.

Puis fermant le portable et lui redonnant, je fis signe à John de se caché, cela étant fait, je pris place sur le pied de mon lit, l’air songeuse. Il ne fallut que deux minutes avant que la porte s’ouvre brusquement, laissant entrée une vieille dame habiller au couleur des domestiques «Oh vous êtes déjà debout, ne me dite pas que vous avez passé la nuit encore sur votre ordinateur!» Je lui accordai un sourire forcé avant de me redressé et m’approcher de la domestique pour venir lui prendre l’avant-bras et l’attirer vers moi «Oh! Hugette vous n’avez même pas idée ! J’ai passé la nuit à tourner en rond dans ma chambre à chercher le meilleur présent à offrir à mon paternel pour son anniversaire» Elle me fixait sans voir John qui passait par la porte rester ouverte, un dernier regard, mes yeux croisaient les siens. «Mais… Son anniversaire n’ai que dans trois mois madame» Je laissai un silence planer regardant la silhouette de John s’estomper dans le corridor. «Oh mince alors je suis trop tôt… J’ai passé la nuit debout pour rien» Elle eut un soupire avant de me pousser en direction de la salle de bain. La routine débutait brusquement et je sentis mon estomac vide hurlé de faim… Après tous ses sentiments je me serais bien goinfré de pâtisseries.

Laissant mon linge glissé sur le sol, j’entrai dans la douche laissant l’eau chaude coulé sur ma peau. La tête appuyée sur la paroi froide. Un petit sourire vue le jour sur mes lèvres et je redressai la tête. Personne ne peut m’enfermer ici, je vais réussir à sortir, j’en fais la promesse, je sortirais d’ici et j’irais manger des gâteaux !