| par Invité Ven 16 Sep - 21:01
| C'était son jour de repos. Ozuka flânais sur son matelas, ne sachant pas bien quoi faire de cette journée... Faut dire, chaque fois qu'il sort, ca finit toujours mal en ce moment. Il portait toujours quelques cicatrices sur le coté de son ventre, suite a la fuite qu'il avait entreprise dans les ruelles. Cependant, quelque chose le taraudais. Depuis cet espèce de cataclysme... Les "Jours sombres" qu'on a appelé ca... Ce jour la, il avait fuit la ville, et était partit se retrancher dans un coin très reculé de la foret. il ne sait pas vraiment ce qu'il c'est passé en ville. Bien entendu, il avait la version des gens qui étaient resté, eux! Un ange protecteur, un démon destructeur... Et mieux que tout, un quartier totalement dévasté. Ce dernier point était assez intriguant. Il avait l'habitude, chez un de ses amis, de jouer a un jeu avec lui, un jeu ou justement, le monde était dévasté. Certainement la cause de sa curiosité, mais bon, dans ce genre d'endroit, c'est pas vraiment la sécurité qui règne en maitre... Il se releva d'un bond, et se dirigea vers la porte de son apart'. Il s'arrêta, fit demi tour, et récupéra ses deux sabres. Pas qu'il comptait s'en servir, mais en cas de besoin, ca peut toujours en dissuader quelques uns... Pour les cacher, il les plaça dans son dos. Les sabres étant relativement courts, c'était assez simple a dissimuler. Il revêtit une grande veste pour rendre le tout indétectable, vérifia si il pouvait les attraper rapidement, puis il sortit de son petit appartement, dévala les escaliers, et respira enfin l'air pur. Il tenta de se rappeler quel quartier avait souffert des altercations, et se dirigea vers les zones dont on lui avait parlé. La route n'était pas bien longue, il arriva dans le quartier, les bâtiments tombaient en ruine, les gens semblaient assez démunis (logique...), il suffisait de tourner la tête pour voir quelques clochards assis contre un mur en train de discuter. Dans sa tête, c'était surréaliste. C'était un peu le même environnement que le jeu auquel il jouait avec son pote. Il commença a arpenter les rues. Pas très rassuré, évidement, mais cet environnement était véritablement intriguant pour lui. Il éprouvais de la peine pour tout ces gens qui vivent sans rien maintenant, mais que pouvait-il bien faire pour eux? Il passait dans une rue, et vit une femme, avec son mari visiblement, en train de construire un genre de cabane avec des morceaux de bâtiments détruits, et tout autre matériaux qu'ils trouvaient. De la tôle, des morceaux de bois, des planches cassées rafistolées... Les gens avaient envie de vivre, c'était clairement visible, leur espoir ne semblait pas être partit en fumée. Cependant, en empruntant une autre rue, il vit quelques types, la trentaine facile, plutôt bien bâtit discuter entre eux, en fumant une cigarette. A leur vue, Ozuka sentait un petit frisson remonter le long de son dos. Les cons sont reconnaissable a des kilomètres a la ronde... L'un de ces types mit un petit coup de coude a son pote, et pointa Ozuka du doigt. il commencèrent a rigoler, et a s'avancer vers lui. ozuka continuais d'avancer, comme si de rien n'étais.
-Hé mec... t'a une clope? -...Non, désolé, je fume pas.
Ils étaient 5. Ils commencèrent a rigoler.
-Et t'a pas de quoi en acheter? -Pas vraiment non. -Pas grave, on prend tout, carte, téléphone, fringues...
Ils commencèrent a encercler doucement le jeune hybride.
-Allez montre nous, t'a quoi? -Va t'faire voir pauvre con...
Ozuka avait dit ca sur un ton vraiment blasé. Il sentait ses mains trembler. Non pas de peur, mais d'excitation. L'homme qui lui adressait la parole sortit un canif de sa poche, et le pointa sur Ozuka, visiblement assez contrarié.
-Tu sais pas a qui t'a affaire petit! -Je répète, va t'faire voir pauvre con. J'ai rien pour les déchets dans ton genre.
ozuka avait esquissé un petit sourire en prononçant cette phrase, ce qui avait visiblement mis le chef en colère. Sa queue fouettais l'air, ses oreilles se repliaient doucement en arrière, et quand il entendit, un bruit derrière lui, comme quelque chose qui frottais du tissus, il ne réfléchit pas, lança son pied en arrière, tout en dégainant ses lames. Son pied avait fait mouche, dans le bas-ventre d'un des gaillards. un bruit de métal retentit. L'homme avait un couteau, et semblait vouloir s'en servir. les choses étant engagées, il ne laissa pas le temps a ces types de répondre. il exécutais des mouvements, semblables a une danse, fit une belle entaille au ventre du type en face de lui, dessina une magnifique estafilade sur le visage d'un autre type dans la même foulée, puis sauta en dehors du cercle, renversant le chef. L'homme souffrait. une belle entaille sur le ventre comme ca, c'est pas mal de temps de convalescence avant que ca ne fasse pas souffrir. Il fit face au groupe. Certains étaient totalement abasourdis par la rapidité de la chose, d'autres avaient un peu peur, quand au reste, ils souffrent. Leurs chef se mit en retrait.
-je sortirais plus jamais sans... Si vous voulez vous enfuir, c'est maintenant!
Visiblement, pour eux c'était pas fini... Ils commencèrent a s'approcher, mais s'arrêtèrent quand ils virent 5 hommes débarqué en courant, pales comme des morts, hurlant des trucs totalement farfelus comme "C'est un démon! Elle va nous tuer!" Avant de disparaitre au coin d'une rue. Ozuka resta interrogatif quelques secondes, avant de se retourner vers le groupe d'imbéciles. Ils étaient lancé. Les 3 courageux lui sautèrent dessus. Ozuka fit un petit pas en arrière, avant d'envoyer un coup d'estoc au hasard dans le tas. il avait transpercé un bras. Avec l'autre lame, il trancha assez profondément la jambe d'un deuxième kamikaze, puis fit un bon sur le coté pour éviter le coup de couteau rageur du troisième. Ozuka s'approcha du dernier type tranquillement. L'homme semblait apeuré sur le coup. dans un élan de désespoir, il courra vers Ozuka en hurlant. Ozuka se mit de profil pour le faire passer a coté de lui, et frappa de toute ses forces avec le pommeau d'une de ses lames dans le visage de l'homme. La force d'ozuka combiné a la vitesse de course de l'homme a entrainé un K.O. sans précédent. Tandis que tous étaient en train de chouiner pour leurs blessures, Ozuka s'approcha du chef, relevé. Le chef tenta de lui assener un coup au visage tout en se tenant le ventre, qui saignait plutôt bien, mais il se baissa pour esquiver, et lui balaya les jambes d'un coup de pied. L'homme déjà affaiblit, il ne faut pas beaucoup de force pour le faire tomber comme une quille. il s'approcha de lui, posa son pied sur son torse, et posa la pointe de sa lame sur la gorge.
-T'a une dernière faveur? -Non, attend, allez, pitiez, sois sympa, on voulait pas te faire de mal!
ozuka se mit a rire, puis il brandit son sabre en l'air, avant de l'envoyer se planter juste a coté de la tête du type, apeuré, qui hurla comme jamais il n'avait entendu cela au part avant.
-Ramasse tes copains si t'en a la force, et tire toi d'ici.
Il reprit son sabre, et repris sa route. C'était drôle ca, l'homme n'avait même pas répondu. il était blanc comme un nuage. De plus, ozuka se félicitais, c'est la première fois qu'il tombe dans un guet-apens et qu'il s'en sort indemne. il rangea ses sabres dans leurs fourreaux, puis, il se dirigea vers cette ruelle d'où sortaient les 5 types apeurés, pour voir ce qui a bien pu provoquer cette frayeur. |
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