Une arrivée dans la Soirée. [terminé]

La journée aurait été longue pour la plupart des personnes mais pas pour moi. Ma colocataire devait arriver dans la matinée mais je n'avais vu personne. Sachant qu'elle arriverais d'une seconde à l'autre, je m'étais installé dans la bibliothèque et parcourais quelques ouvrages classiques de la littérature. Le temps passait assez vite pour moi, un très grand fan de l'auteur Tolkien ou King. Qui pourrait croire à notre époque que leur récits pourraient ne pas être si loin de la réalité dans cette ville qu'est Avventura. Je terminais mon cinquième ouvrage lorsqu'une personne frappa à la porte. Je me doutais que c'était ma colocataire. Nous avions conclu un arrangement mais je ne l'avais pas encore vue. Je me levais donc et marchais vers la porte. J'étais en tenue normale et me sentais serein malgré une petite excitation intérieure de ne plus vivre seul. je m'approchais de la porte et l'ouvrit. Une jeune fille se tenais devant celle ci. Elle était chaudement vêtue et avait des cheveux aux couleurs remarquables. Je n'en avait jamais vu de tels. La première idée qui me vint à l'esprit fut de lui demander si le procédé était magique mais je devais d'abord me montrer poli. Je m'inclinais lentement puis me redressa pour la saluer.

Bonjour Mademoiselle. Je suppose que vous venez pour la colocation. Entrez. Le climat commence à être frais.

je m'écartais du passage pour la laisser rentrer. J'essayais de me montrer le plus amical possible. Démarrer sur une mésentente serait mauvais pour la cohabitation. Je ne souriais cependant pas vraiment, à peine un petit peu en coin. J'attendis qu'elle entre , me tenant à coté de la porte.

Cette jeune femme était assez maladroite a première vue et cela ne me fit penser qu'à une chose, moi plus jeune. J'avais toujours agit de manière rapide et perdait vite confiance en moi. le stress me poussait à ce genre de maladresse. Une enfant si jeune devait commencer a se lancer dans la vie et cela devait probablement être sa première colocation. Ma seule réaction fut des plus étonnante pour qui me connaissait assez bien. Je me mis à éclater de rire, toujours par terre. Elle ne devait pas imaginer que j'étais comme elle. Après une longue minutes de rire, je me relevais sans son aide mai saisi sa main après en la lui serrant.

Nathaniel kathûnn. Propriétaire de ce lieu et votre colocataire à venir. Puis je savoir votre prénom.

Sans même m'en rendre compte, je lui fit un baise main, comme me l'avait apprit mes parents lorsque l'on rencontrait une demoiselle. Étant petit je détestait ça mais c'était devenu comme un rituel, identique à celui de classer ses vêtements ou de dire bon appétit. Le fait d'être trempé ne me gênait absolument pas, sachant que certains de mes sorts étaient d'eau, j'en avais l'habitude. Le fait aussi que l'entrée soit recouverte d'une grande flaque d'eau ne me souciait absolument pas. je pourrait la récupérer rapidement et sans trop me fatiguer. Je tendis ensuite ma main en souriant, fait presque unique, pour prendre son manteau.

Donnez moi votre manteau.

Alice semblait encore intimidée par ma présence et le fait que je l'ai saluée de cette manière pourtant courante lorsque j'étais avec ma famille. Je posais son manteau sur une attache prévue à cet effet près de la porte. Elle se présenta ensuite et me vouvoyais. Cela me faisait sourire intérieurement. Elle me remercia aussi de l'accepter comme colocataire. En fait chaque tentative précédente c'était soldée par un échec. L'apparence extérieure de la maison faisait paniquer les gens. Peu après, elle me demanda une serpillère pour éponger l'eau. je lui répondis calmement pendant qu'elle attachais ses cheveux.

Pour ce qui est de l'eau, ce n'est pas un soucis. Tu verra que vivre avec moi n'est pas une vie courante. Enfin tu comprendras assez vite pourquoi. De plus nous allons passer du temps ensemble alors il serait peut être plus pratique que l'on se tutoie.

je la regardais un peu amusé se préparer pour parcourir la maison. Je me sentais un petit peu gêné qu'elle prenne tant soin que ça de ne pas salir. je n'étais pas une fée du logis et je pensais qu'elle faisait bien trop attention. En se relevant un peu vite, elle bascula et se rattrapa à moi, enfin plutôt à ma veste. Le pauvre vêtement ne tenu pas le coup et fut déchiré. La seule réaction qui me vint fut un sourire. Elle me ressemblait vraiment. j'avais fait une action presque similaire par le passé au concours de magie. La directrice m'avait collé pendant deux semaines. Je la rattrapais par le bras et l'empêchais de toucher terre.

Et bien. Il va falloir commencer par marcher si tu veux visiter la maison. Tu penses y arriver ? Allez suis moi. Je vais te faire faire le tour.

Nous commencions par la première pièce de la maison qui se voulait être bizarrement la bibliothèque. Cette pièce se situais la car c'était la plus grande pièce de la maison. Ma famille avait pendant des années regroupés des livres de par le monde entier et les avait soigneusement rangés dans ce lieu. J'ouvris lentement la porte et invita Alice à entrer. je lui dit avant de voir sa réaction.

Voici la bibliothèque. Tu es libre d'y passer autant de temps que tu veux. Ces livres m'appartiennent. Je te demande juste d'y faire assez attention. Certains sont plutôt anciens.

Alice était un peu gênée mais je ne savais pas du tout pourquoi. Je n'avais pas du tout réalisé que ma tenue pouvait la gêner. Arrivés à la bibliothèque elle fut comme très surprise et heureuse. Je pu voir un sourire sur son visage ce qui n'était pas désagréable. Elle était allée regarder quelques livres puis revint. Nous allions continuer la visite par le salon et la cuisine qui se trouvait un peu plus loin. Nous passions donc par la porte presque en face et entrions dans le salon. Je me dirigeais instinctivement vers le fond de la pièce ou se tenait une autre porte. Je lui dit tout en marchant.

Voici le salon. C'est le lieu ou j'ai prit l'habitude de manger et ou je pense nous prendrons nos repas ... du moins si tu ne préfère pas rester seule. C'est un lieu que j'apprécie pour son calme. La cheminée fonctionne parfaitement. Il m'arrive même de m'endormir ici parfois, au coin du feu.

Je lui racontais ça comme si j'avais affaire a une journaliste qui venait faire ma biographie. Je ne le réalisais pas sur le moment et continua en ouvrant la porte au fond et celle de l'autre coté du couloir. Elle donnait sur la cuisine. Cette salle était d'une propreté surprenante. Aucune trace d'eau ou de calcaire, aucun objet ne trainant, tout étant rangé. la seule chose qui différenciait d'une cuisine d'exposition de magasin était le sol usé par les nombreux nettoyages. je me retournais vers elle.

Voici la cuisine. J'essaie de la garder propre au maximum. J'aime l'hygiène aussi bien dans le repas que dans mon travail. tu es libre de cuisiner ce qui te fait plaisir et le petit calepin accroché sur le frigo sert de bloc note pour les courses. Libre a toi de noter ce dont tu as envie.

je me retournais vers elle m'apprêtant à sortir mais je ne l'avais pas vue si près. je fit un pas et me retrouva le tore contre son visage. Je me reculais un peu et m'inclina pour me faire pardonner puis attendis qu'elle eu le temps de bien regarder.

Excuse moi. je ne te croyais pas si près. prends ton temps.

Alice me paraissait très gênée par quelque chose mais je ne savais absolument pas quoi. Je continuais donc la visite calmement. Nous continuions dans ce couloir et passa devant la porte de la cave sans m'arrêter. Je voulais d'abord lui montrer le garage avant de lui préciser les restrictions de l'accès au sous sol. J'ouvris donc la porte du garage . Celui ci était plutôt grand et une voiture pouvait aisément tenir dedans. Au fond de celui ci se trouvaient un tas de choses entassées et dont l'organisation était semblable a celle du chaos.

Voici le garage. tu peux t'en servir sans soucis. Je n'ai pas de véhicule à part un vélo quelque part derrière.

Le vélo en question faisait partie du tas et n'avait pas servi depuis très longtemps. Une fois qu'elle avait fini d'observer le lieu, je refermais la porte et retourna dans le couloir. je m'arrêtais devant la porte de la cave et devins soudain très sérieux. C'était le seul lieu que je lui interdirais dans la maison et je devais clairement lui faire comprendre. Je me devais aussi de lui expliquer pourquoi mais certainement pas les vraies raisons. Après quelques secondes de réflexion, je lui dit d'une voix plutôt calme mais stricte.

Ceci est la cave. C'est la seule pièce de la maison où tu ne pourras pas aller. Je l'ai aménagée et j'y mène mes travaux. Ceux ci doivent rester totalement secrets. Tu ne devras donc jamais y aller. Si tu as besoin de me parler lorsque je travaillerais à l'intérieur, entrouvre la porte et appelle moi. Ne descends jamais.

C'était un problème assez conséquent. Je lui interdisais l'accès de cette pièce et je ne savait vraiment pas ce que je ferais si elle découvrait tous mes secrets. Cela dépendrait surement de sa réaction. Ce que je craignait surtout était qu'elle découvre que je pratique la magie des morts, chose souvent considérée comme maléfique.

Le fait qu'Alice ne me pose pas plus de question me paru un peu suspect. La curiosité de l'être humain était bien plus grande que tout le reste, j'en étais un exemple. Je devais cependant lui faire confiance. et nous continuâmes la visite. Nous arrivions dans l'autre partie du couloir ou se tenaient les chambres et la salle de bain. J'ouvris la première porte qui donnait sur ma chambre. La pièce était plutôt rangée à part quelques livres dont les titres étaient très variant. "La cuisine de A à Z" accolé à "la chasse aux rats" pouvait promettre des choses plutôt étranges. Il n'y avait cependant aucun lien entre les deux. Le lit était bien fait et les étagère plutôt rangées.

Voila ma chambre. Si tu désire y venir il n'y a aucun problème. Je te demanderai juste de ne pas trop déranger les choses.

Je me reculais alors doucement pour ne pas de nouveau la percuter. La première fois avait eu l'air de l'avoir effrayée. Dans un sens je trouvais cela un peu amusant mais je savais très bien ce qu'elle ressentais pour l'avoir vécu moi aussi. Je lui fit un petit sourire et lui demanda doucement

Ça va ? Depuis tout à l'heure tu parais un peu stressée. Si quelque chose te gêne tu as juste a me le dire. Nous allons passer pas mal de temps ensemble alors autant se dire les choses. Ça facilitera notre entente.

Je lui dit cela avec un sourire. Je ne voulais surtout pas l'inquiéter. C'était une des premières personnes à venir pour la collocation et elle semblait plutôt sympathique. C'était une occasion en or pour moi.

Je continuais de sourire ce qui ne me ressemblait pas du tout. Je ne savais même pas pourquoi je souriais. Je voyais cette personne comme moi mais en plus jeune. C'était plutôt étrange. Je ne savais trop comment réagir à part avec un sourire chaleureux. Elle se demandait ensuite si elle allait être acceptée dans ma demeure. Pour moi la réponse était parfaitement claire. En allant à la porte suivante, je dis d'un ton calme et naturel.

Quelqu'un d'exemplaire est ennuyeux je trouve. Une petite bêtise de temps en temps détends l'atmosphère. Pour ce qui est de te loger, considère que j'avais déjà accepté depuis ton entrée. je pense que nous nous entendrons bien. ne dit on pas qui se ressemble s'assemble ?

Arrivé à la porte suivante, je l'ouvris et resta à l'extérieur pour qu'Alice puisse voir. La salle de bain était tout aussi propre que la cuisine. La baignoire ne semblait que très peu servir et la douche comportait un détail des plus étranges. Le pommeau semblait parfaitement neuf tandis que le sol était encore un peu humide. On y trouvait aussi de très nombreuses étagère avec des produit d'entretien ainsi que des produits de toilette, bien évidemment, aucun produit féminin. Je me tournais vers elle.

Voici maintenant la salle de bain. Je suis désolé mais je ne m'attendait pas vraiment à ce qu'une demoiselle vienne habiter ici. .Lorsque nous aurons un peu de temps, nous irons t'acheter des produits qui te conviendrons et je payerai. C'est la moindre des choses.

Puis vint le tour de la chambre d'Alice. J'ouvris la porte pour la laisser apercevoir une pièce claire et propre. J'avais prit grand soin de préparer la pièce quand à la nouvelle de l'arrivée du futur colocataire. Le lit était fait et les armoires vidées. C'était une pièce qu'on pourrait dire parfaitement neutre. Il y avait une grande fenêtre éclairant bien le lieu ainsi que des rideaux clairs.

Voici ta chambre. Tu es libre de l'adapter comme bon te semble. Actuellement c'est un peu sans vie mais je suis sur que tu saura mettre ta touche personnelle.

Alice semblait ravie de la maison et cela me plaisait assez. Je n'aimerais pas abandonner une jeune demoiselle dehors dans cette ville. Elle ma parla alors de ce qui était des papiers et de tout les procédés fiscaux la concernant ainsi que la colocation. J'y avais déjà pensé et avais tout préparé. Pour ce qui était du loyer, j'avais gagné suffisamment d'argent au début de ma carrière pour vivre aisément et donc cela ne poserait pas de problème. Je lui posais doucement la main sur l'épaule, un geste rassurant et lui dit amicalement.

Ne t'en fait pas tout est prêt. Tu n'auras qu'à signer les papiers. Ils sont dans le salon mais cela n'est pas pressant. Il y a un mois de battement. Passe un peu de temps pour voir si tu t'y habitue. Je t'offre le premier mois de loyer.

Je retirais ensuite ma main doucement et me retourna en direction de ma chambre. Je fis quelques pas et lui dit.

N'oublie pas de me tutoyer à moi que tu me trouves si vieux ?

Je marchais jusqu'à ma chambre en riant doucement et ouvris la porte. il était quand même temps de me remettre une veste. Je tendis le bras vers mon armoire en me tenant au montant de la porte pour ne pas tomber. Je me tenais en équilibre sur un pied ce qui devait donner une posture assez comique. La suite fut assez évidente. Je perdis l'équilibre et fini à plat ventre dans la chambre. je lançais un rapide juron pour évacuer le plus gros de la douleur puis me releva sur le seuil. Je regardais Alice calmement.

On est pas si différent tu vois.

Les paroles d'Alice m'amusèrent un peu jusqu'à sa dernière phrase. Elle me perturba un peu. A ses yeux j'étais bien fait. Je ne m'étais jamais posé la question a vrai dire. Mon physique n'était pas ma priorité loin de la. Je souriais à Alice mais mon esprit était ailleurs. Je cherchais quoi dire et ne trouva qu'une idée. C'était une chose que je n'avais jamais faite et à ce que l'on m'avait dit c'était plutôt difficile. Je ne voyais cependant pas en quoi. Je me retournais donc vers l'entrée ou la flaque était encore présente en disant d'un ton parfaitement naturel.

Tu n'est pas mal non plus. Tu es même très jolie.

A ce moment , je fis quelques signe rapides de la main que pouvais voir Alice. Dans mon autre main qu'elle ne pouvais voir, une verre d'eau apparu. L'eau de l'entrée s'était déplacée instantanément de l'entrée dans ma main, laissant quelques bribes de poussière, les impuretés qu'elle contenait. Je me retournais le verre désormais à la main et le bu avant de lui dire.

Vu que tu n'as pas encore tes affaires, tu peux prendre les miennes. Ne te gêne pas. De plus si tu as besoin de quoi que ce soit n'hésite pas à me demander.

Je repris ensuite mon chemin dans le couloir sans trop faire attention à ce que je venais de faire. Alice venait peut être de voir que j'étais magicien et cela ne me dérangerais pas. Ce serait des choses en moins à expliquer. Je mis la veste que j'avais prise sur mon dos sans l'attacher puis me dirigea vers la cuisine. J'allais préparer notre premier repas ensemble pendant qu'elle s'installerait.

Alice était entrée dans la cuisine alors que je venais de commencer à cuisiner. Je versais une grande quantité d'eau dans l'évier et pour l'invoquer quand j'en avais besoin. Elle voulait aller prendre un bain mais n'avait pas d'affaires. Elle me demanda un peu timidement si je n'aurais rien pour elle. je lui sourit et l'accompagna jusqu'à ma chambre. J'ouvris mon armoire ou se tenait mes vêtements habituels.En fait il n'y avait que peu de vêtements différents mais beaucoup d'identiques. En fait il y avait ma veste verte, mon pantalon brun en une dizaine d'exemplaires. On y trouvait aussi deux robes de chambres violettes identiques. En dessous, on voyait quelques T shirt de couleur différentes ainsi que divers pantalon de textiles et couleurs différentes. Je me penchais et ouvrit un petit tiroir tout au bas. J'en sorti une robe de soirée noire et la tendis à Alice.

Elle sera peut être un peu grande mais cela devrait faire l'affaire le temps que tu renouvelle ta garde robe. Pour les vêtement que tu porte, pose les dans un coin de la salle de bain. Je me chargerai de les nettoyer pour demain.

Je ressorti de la pièce en repensant à cette robe. C'était une robe de ma mère dans sa jeunesse. Elle ne l'avait porté qu'une fois, pour mon départ à l'école de magie. Je ne voulais pas le dire à Alice car elle se serait surement sentie gênée et autant que cette robe serve. J'étais sur qu'Alice serait très jolie dedans. je retournait donc à la cuisine et continua le repas. Ma manière de cuisiner était assez spéciale. je mélangeait cuisine et magie. Lorsque j'avais besoin d'eau, je l'invoquait près de moi dans un verre et lorsque je devais cuire quelque chose, je le mettais dans une boite et le chauffait rapidement par le même procédé. Je pris deux morceaux de viande et le mit dans une poêle pour faire griller le tour. Peu après, je le retirais et le mit dans un plat en verre que je refermais . Je chauffais la viande par magie avant d'invoquer de l'eau que je mit dans une casserole. j'y ajoutais des pâtes. Certes ce n'était pas un repas de grand luxe mais je n'avais pas grand chose sous la main. Je me demandais si Alice avait habitude de boire un verre de vin à table. Je me dirigeais donc vers la salle de bain et ouvrit la porte avant d'entrer. je n'avais pas pensé au fait qu'elle se baignait et don de ce fait qu'elle était nue. L'habitude de faire attention et de frapper a la porte n'était pas encore la. Je dit calmement et naturellement.

Dis moi Alice, quelles boisson a tu l'habitude de boire a table ?

Alice s'était comme paralysée lorsque j'étais rentré. j'avais pu voir a quoi elle ressemblait vraiment mais je ne m'attardais pas vraiment dessus. j'étais venu pour une chose précise et donc la tenue d'Alice ne me perturba pas vraiment. Elle se laissa glisser dans l'eau et semblait très gênée. Elle me répondis sans me regarder qu'elle prendrais juste de l'eau. J'étais un peu étonné de sa gêne et je reculais en refermant la porte. Juste avant de la fermer, je lui dit doucement.

Si c'est ton apparence qui te gênait, ne t'en fit pas, tu n'as aucune honte à avoir. Au contraire même.

Je quittait ensuite la pièce en fermant délicatement la porte et je retournais à la cuisine. Je mit ensuite le plat de viande sur la table ainsi que de l'eau. En fait il n'y avait que des verres. J'allais lui expliquer un peu ce en quoi concernait mon métier et donc mes talents. Après tout , si on vivait ensemble, elle le saurait assez vite. Je mis donc la table . La nappe était rouge et propre. Deux assiettes claires se faisaient face entourées de couvert rutilants. Le plat de viande se tenait au milieu, accompagné par les pâtes. Le tout était dans des récipient fermés au cas ou il y aurait besoin de les réchauffer. Il restait encore quelques instants avant qu'Alice n'arrive et donc je voulais réviser un peu certains sujets magiques auquel j'allais probablement travailler un de ces jours. Je parti donc à la cave et en remonta un livre nommé : Jouer avec le feu. Je m'assied ensuite a table après avoir bien vérifié que la cave était refermée et commença ma lecture. Je n'attendais plus qu'elle cependant, une petite chose me gênait mais je ne savais pas encore quoi.

Je m'étais enfin décidé de lui parler de mes dons de naissance. Après tout, nous allions passer de longs moment ensemble et donc elle saurait inexorablement ce qui se passait. Je refermais lentement le livre et le posais à coté de moi. Je lui fit un petit sourire et chercha un moyen de lui expliquer sans qu'elle ne panique. Après tout, la magie dans le monde des humains était plutôt rare. Il fallait lui amener cela en douceur. Trouver un terme qui convienne ainsi qu'une comparaison simple, ce serait un moyen plutôt correct. Je prit donc la parole d'un ton calme et serein, comme si j'allais expliquer quelque chose à un tout jeune enfant.

Ce livre est particulier. ALice, je vais t'expliquer quelque chose sur moi. En fait je ne suis pas vraiment un homme ordinaire. As tu déjà vu les prestidigitateurs ? Ces magiciens qui utilisent des astuce pour donner l'illusion de magie ? Et bien en fait je suis en quelque sorte l'un d'entre eux, sauf que je n'ai pas d'astuces. En fait je suis un vrai mage.

Voyant sur le moment une réaction de sa part que je ne su vraiment comprendre, je voulais lui faire une démonstration. Bien sur , tout acte de nécromancie était a proscrire à cet instant. Déjà qu'elle devait accuser le coup qui faisait de moi un mage, je n'allais pas en plus lui dire que je pouvais agir sur les morts. je réfléchis donc a un sorts simple, efficace et qui n'aurait aucune astuce possible pour être réalisé. je tendis donc mes mains et me mit a parler dans une langue qu'elle ne pouvais comprendre. A moins d'être un mage , personne ne comprenait un mot de mes paroles. Quelques secondes après, je repris le silence et une forme liquide apparu entre mes mains. Elle apparaissait comme si elle coulait de l'intérieur de mes mains et remplissais un genre de bocal de verre qui apparaissait en même temps. Une fois la petite sphère remplie de liquide finie, une forme plus dense apparu et fini par former un petit poisson qui remuait dans l'eau. Je tenais le bocal et regardait Alice avant de dire un peu inquiet.

Alice ? As tu une chose a me dire ou que je t'explique ? Tu n'as pas a avoir peur. Ce n'est que de la magie.