Avventura
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Message par Invité Jeu 3 Mar - 0:15

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    Maria avait prit la direction de la forêt après que son frère l’eut quitté. Elle avait prit le corps de l’homme, elle n’allait pas le laisser dans cette ruelle, ce n’était pas dans ses habitudes, bien que celles-ci allaient bientôt devoir changer.
    Lorsqu’elle atteignit la forêt, elle s’enfonça loin dedans, elle trouva un gros buisson et dépose le cadavre. Avec un peu de chance des charognards allait s’occuper de lui.
    Elle retourna a l’arbre ou elle avait laissé sa valise, évidement elle s’y trouvait toujours ? Maria l’ai saisie et retourna en ville.
    Elle se souvenait parfaitement de l’adresse, elle n’avait pas eut à ressortir le papier de sa poche.
    Le plus dur allait de trouver la rue dans cette ville inconnue. Ainsi, elle tourna pendant plus d’une heure dans Avventura avant de trouver la demeure de Nao.
    Elle avait eut le temps de se remémorer leur conversation.
    Cela s’était passer plus vite que sur le moment. Elle était passée d’une vie solitaire, faite de chasse et de voyage à (peut-être) une vie partagé avec un frère.
    Elle se demanda de quoi se nourrissait Nao, était-il un chasseur d’homme ou d’animaux ? Elle lui poserait la question.
    Elle arriva devant la maison, et elle fut surprise de la voir à coté d’autre plus moderne. La maison de Nao ressemblait plutôt à un petit manoir. Elle qui avait passé la quasi-totalité de sa vie dans une forêt, il ne s’agissait pas non plus d’une hutte, mais cela allait la changer.

    Elle prit la clé que Nao lui avait donné et la fit tourner doucement dans la serrure.
    Quand elle fut entré, la grandeur de la pièce la frappa mais aussi par la couleur… Rose. Elle se demanda rapidement si elle ne s’était pas trompé d’appart’ … Mais elle ne connaissait pas encore Nao, alors difficile à dire s’il aimait le rose…
    Elle fit le tour de la maison. Elle fouilla un petit peu dans la cuisine, elle regarda juste dans quelques placards. Elle fut de nouveau surprise quand elle vit les sucreries qu'ils contenaient. Seule les pièces principales avaient l’air occuper, les autres étaient plus laisser à l’abandon.
    Elle monta au 2e étage après, elle y découvrit quatre chambres, toutes identiques : odeur de vieux, poussière partout, couleur dépassées… Bref, rien à voir avec l’étage d’en dessous.
    Elle prit la première chambre sur la droite. Elle déposa sa valise à coté du lit et s’allongea dessus. Elle prit juste la peine de retirer le premier drap.
    Elle ferma les yeux et son esprit commença à vagabonder dans le passé, présent (qui était le passé si on est logique) et vers un future qui était incertain…

Message par Invité Jeu 3 Mar - 13:01

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Tout changera, rien ne sera plus jamais pareil. La vie sera un autre chemin inexploré. Un chemin inconnu dont on ne peut pas décrire l'arrivée. Sera telle bonne? Sera telle horrible? Ce n'est pas la seule question, car durant le ce chemin, que se passera t-il? Est-ce que le bonheur sera là tout le temps, où seulement quand on comprendra que ce sera trop tard? Le malheur fera t-il partit de ma vie? C'est question dont on ne peut pas avoir de réponse résonnaire en moi durant plusieurs heures alors que je restais sur les rives du lac. Je fixais son immensité sans vraiment savoir si je voulais rentrer pour la retrouver. Malheureusement le matin arriva petit à petit. J'allais devoir partir, chez moi surement, je n'avais pas vraiment le choix après tout. Je me levais donc du creux dans le sable qui avait servit de fauteuil pendant plusieurs longues heures. Je fixai le ciel qui s'éclaircissait petit à petit, le soleil était près à pointer le bout de son nez. Malheureusement ce jour-là n'allait pas être nuageux, j'allais sans doute devoir rester enfermé.

Je me mis en route, fuyant le jour, pourtant j'aurais préféré fuir ma famille, ma soeur. Non non, ce n'est pas que je ne voulais plus d'elle, c'est que j'avais simplement peur de l'avenir. J'avais peur de ce qui se passerais maintenant. Après tout j'aimais ma routine, j'aimais tous les jours faire les même choses. Maintenant ce ne sera plus jamais pareil, c'est sûr. Bien sûr vint le moment décisif, celui où je n'allais plus pouvoir faire demi tour. J'étais devant chez moi, à quelques mètres de la porte. Si je rentrais je ne pouvais plus faire demi tour, je n'allais pas ressortir. Et bien si c'était le cas, je ne ressortirais pas, il était maintenant trop tard. J'avais déjà tiré la poignet, la porte était déjà ouverte avant que je ne me dise ça. Et quand je compris qu'il aurait peut-être fallut que je fasse demi-tour j'étais déjà à l'intérieur, la porte close derrière moi. C'était tellement calme, j'en avais presque des frissons. Comme si elle n'était même pas venue. Pourtant elle était bien là, où? Je ne savais pas, mais je n'avais pas envie de la chercher, elle me trouvera bien elle même lorsqu'elle le voudra. Je retirai ma veste et mon foulard, je me retrouvais dans une simple chemise blanche. J'enlevais mes chaussure et mes chaussettes, le contacte des pieds avec le sol est si agréable parfois. Je me mis dans mon canapé puis j'allumai la télévision sans vraiment me préoccuper de la chaine. Je ne savais pas vraiment si j'avais envie qu'elle me rejoigne ou non, c'était compliqué. Pourtant comme si j'avais choisi je montai le son petit à petit, comme pour lui dire: "Si tu ne viens pas je montrais le son à fond, alors viens."

Message par Invité Jeu 3 Mar - 13:51

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    Le passé de Maria avait défilé devant ses yeux pendant plusieurs heures. Elle s’était souvenue de ce creux au fond d’elle lorsqu’elle pensait être la seule Ishika, qu’elle ne verrait ni ne connaitrait sa famille. Et pourtant, depuis quelques heures maintenant elle avait retrouvé, non trouvé un frère. Son frère. L’avenir qu’elle avait imaginé : voyager un peu partout, sans réel but allait être modifié. Bien sur, elle ne savait pas si elle allait rester dans cette ville toute sa vie, mais pour le moment –le temps de connaitre Nao du moins- elle y séjournerait. Elle avait déjà un toit sur la tête, et vu l’étendu de sa maison, si elle restait ici cela ne devrait pas le déranger. Mais elle lui poserait la question, elle n’avait pas vraiment l’habitude de s’imposer, et dans cette situation cela était doublement plus vrai.

    Elle était passée à son présent. Ici, dans cette chambre –miteuse comparée aux autres pièces d’en bas- à pensé à ce qu’elle allait faire. Elle était venue dans cette maison naturellement, mais maintenant qu’elle y était, elle commençait à se dire que ce n’était peut être pas une bonne idée.
    Elle voulait le connaitre, cela ne faisait aucun doute, mais en même temps cela lui faisait peur.
    Elle était partagée entre deux peurs. Celle dû à un rejet, et s’ils ne s’entendaient pas ? Et si après ces retrouvailles –si on peut dire ça comme ça- ils allaient tout compte fait ne plus se revoir ?
    Et celle dû, à un attachement. Comment réagir lorsqu’on s’attache à quelqu’un ? Surtout s’ils ne s’entendent pas ?

    Bref, elle était complètement perdue dans ses pensées, lorsque du bruit se fit entendre dans la maison. Elle n’avait pas entendu la porte s’ouvrir, en même temps elle ne connaissait pas son bruit. Il n’y avait pas eu beaucoup de mouvement, c’était plus du bruit divers.
    Elle se leva donc, elle laissa ses affaires comme ils étaient. Elle avait mit son manteau au pied du lit, pourquoi l’aurait-elle gardé de tout manière ?
    Elle sortie de la chambre prudemment, elle n’avait pas réellement peur, mais la prudence est mère de sureté.
    Quand elle fut arrivée en bas de l’escalier, le son était devenu beaucoup plus fort que dans sa chambre. Et ce n’était pas seulement dû à la distance, le son avait été augmenté.

    Elle trouva Nao sur son canapé. Il s’était mis à l’aise et avait allumé la télé. Voila d’où provenait le bruit. Avait-il fait exprès de la mettre si fort ? Probablement. Etait-ce pour lui dire de venir ? De lui dire qu’il était rentré ? Surement.
    Elle s’avança près de lui, d’un pas hésitant. Quand elle fut arrivée à sa hauteur, part sa gauche, elle demanda :

    « As-tu changé d’avis, après avoir réfléchi à la situation ? »


    Ce n’était peut être pas la meilleure entrée en matière, mais elle voulait savoir s’il fallait mieux partir tout de suite, avant de commencer à partager leur passé…

Message par Invité Jeu 3 Mar - 16:11

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Je ne regardais même pas vraiment la télévision en réalité. Je ne savais même pas pourquoi je l'avais allumé, j'avais plus envie de manger du sucre qu'autre chose en arrivant, mais non. Ils parlaient des enfants des pays pauvres, pour ma part je n'ai jamais vraiment été intéressé par ce genre de chose. Je n'ai pas beaucoup voyagé dans ma vie, d'ailleurs ce serait une bonne idée de le faire. Car je ne connaissais que l'Europe et encore, juste trois quatre pays, pourtant j'aurais pus en faire des tours du monde. Enfin bon, pour ce qui es tdu présent, j'avais déjà quelque chose d'autre à faire de plus important. M'intéresser à elle. Compliqué pour ma part, je ne m'étais jamais vraiment intéressé à quelqu'un d'autre que ma personne. Mais d'une façon elle était une Ishika, alors où était la différence? D'ailleurs elle était là, elle venait jsute de descendre, elle avait du déjà prendre une chambre du grenier. La pauvre elle n'avait pas peur de tomber malade on dirait, j'espère qu'elle y fera le ménage, enfin c'est pour elle après tout. Dès qu'elle fut descendu j'éteignis la télévision en la fixant avec un long sourire.

"-Oh Maria Xerxes! Tu es là! Je pensais que tu étais sortie prendre l'air. Excuses moi si je t'ai dérangé en mettant le son trop fort, je ne sentais pas ta présence."

Heureusement qu'elle ne savait pas qu'au pays du mensonge et de l'ironie j'étais le roi. Car de toute façon, même si elle ne le sait pas elle va peut-être comprendre que j'étais d'une grande ironie. Je me poussai un peu sur le côté du canapé comme pour lui proposer de venir s'asseoir. Je me mis dans le l'angle en passant mes bras derrière le canapé et en croisant mes chevilles.

"-Voyons Maria, jamais je ne te dirais que je ne veux pas de toi, surtout que je ne te connais même pas encore. Tu peux rester là tant que tu le veux, après tout tu es chez toi plus ou moins. Tant que tu ne fais rien de mal, je ne vois aucun soucis. Par exemple ne pas toucher à mes affaires dans les placard de la cuisine, ne pas ramener d'amis sans me l'avoir demandé. Jamais! Oh non jamais me ramener une victime, je ne veux pas de sang ici, sa tâche et c'est toujours agaçant à enlever. En plus pour faire sortir le corps, enfin bon, je ne voudrais pas d'ennui avec ça. Je te laisse les clefs au faite, je n'en ai pas vraiment besoin en faite."

Je me levais en m'appuyant sur mes jambes et en me dirigeant vers la cuisine. Je me demandais toute foi avant de rentrer si elle pouvait avaler des choses autre que le sang, car après tout il ne doit pas y avoir beaucoup de vampire qui se nourrisse de quelque chose d'autre que de ça. Je me retournais donc avant d'arriver à la prote de la cuisine en lui souriant.

"-Tu... Tu voudrais quelque chose? Ou tu ne manges jamais rien. Sinon je peux te servir quelque chose à boire, mais je ne sais pas si tu ne te nourris que de sang?

D'un côté, si elle ne buvait que le sang c'était mieux, au moins elle ne toucherais pas à mes sucreries.

Message par Invité Jeu 3 Mar - 16:55

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    Elle venait de l’atteindre et à voir sa réaction il n’avait pas pensé qu’elle serait là. N’avaient-ils pas convenu de se retrouver ici ? Pensait-il qu’elle ne serait pas venue, qu’elle se serait enfuit ? Ou avait-il simplement espéré que ce soit le cas ? Il avait éteint la télé dès qu’il s’était aperçu de sa présence. Le programme ne devait pas vraiment l’intéresser. Il avait dû faire exprès de mettre si fort, juste pour voir si elle se trouvait dans la maison, peut-être ?

    « Tu ne m’as pas déranger… Tu es ici chez toi après tout… »

    Il se mit sur le coté du canapé. Lui proposait-il de prendre place à coté de lui ? Elle mit quelques secondes avant de s’avancer. Elle finit par venir s’assoir, elle mit ses jambes contre sa poitrine et les enveloppa de ses bras.
    Elle écouta ce qu’il disait, ainsi il n’avait –pour le moment- pas l’intention de la mettre dehors. Cela changerait peut-être lorsqu’ils se connaitront mieux.
    Elle eut un sourire aux coins des lèvres quand il parla des placards de la cuisine. Pourquoi aurait-elle voulu prendre des sucreries ?
    Elle sourit d’avantage lorsqu’il fit allusion de ramener quelqu’un chez lui. Elle qui ne connaissait personne, qui n’avait jamais voulu avoir d’ami, ce n’était pas maintenant que cela allait commencer. Quand aux victimes, pourquoi les ramener ici ? Elle n’aurait jamais pensé ramener sa nourriture chez elle, si elle avait eu un ‘chez soi’.


    « Ne t’inquiète pas pour tout ça… Je me nourris toujours sur place… »

    Il se leva, direction la cuisine. Il s’arrêta juste avant d’y pénétrer pour lui proposer quelque à boire.

    « Le sang me suffis… J’irai chasser quand la nuit sera tombée… »

    Elle le regarda aller dans la cuisine et attendit son retour…

Message par Invité Jeu 3 Mar - 23:36

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Je rentrais maintenant dans la cuisine. D'un côté j'étais soulagé de savoir qu'elle ne mangerais jamais mais sucreries, mais d'un autre triste tout de même. C'était bien embêtant d'être un des rares vampires qui ose se nourrir de quelque chose d'autre que du sang. Mais bon, moi le sucre j'adore, alors personne ne me fera arrêter cela. Après tout, pourquoi ne pas profiter de quelque chose d'aussi délicieux. La "vie" est faite pour ça non? Je me préparai donc un café, cela faisait bien longtemps, oui nous aussi les vampires nous buvons du café, enfin moi en tout cas. Je pris d'ailleurs une grande tasse, puis je sortis un éclair au chocolat du réfrigérateur que j'avais laissé de la vieille. Même si nous ne mangeons pas pour nous rassasiez nous mangeons pas mal, enfin je. Après avoir tout préparé je pris le tout dans un plateau que je fis flotter dans les airs jusqu'à la table pendant que je refermais les placards en prenant la sucrière que j'avais oublié. Je sortis donc de la cuisine en voyant le plateau qui était bien arrivé sur la table sans problème. J'allais m'asseoir sur la canapé à la même place que tout à l'heure en posant la sucrière et en l'ouvrant. Je pris d'abords un sucre que je mis dans ma bouche avant de mettre un, puis deux, puis trois, puis quatre sucres dans mon café avant de prendre une poignet entière et de la jeté dans ma boisson chaude en regardant avec le sourire Maria. Je pris ensuite l'éclair en y arrachant un bouchée. Je bu une gorgée de mon café.

"-Excellent..."

Je reposai ma boisson en fixant Maria.

"-Tu es sûr de ne rien vouloir petite soeur? Je peux t'appeler comme ça bien sûr? Dis le moi si ça te dérange hein. Oh au faite! Tu as de quoi te changer? Enfin je ne sais pas, tu n'as plus d'habits? Car sinon demain je veux bien t'amener faire les boutiques pour t'acheter deux trois robes hein. Après tout j'ai 600 anniversaires à rattraper."


Je lui souris après cette petite réflexion, j'espérais qu'elle ne portait pas toujours des pantalons, j'ai vraiment horreur lorsque les femmes porte ce genre d'habits. Je repris une gorgée de café en lui souriant.

"-Sinon, pour la salle de bain, elle se trouvant juste à côté de ma chambre."


Je lui fis un signe de la tête pour lui montrer la porte.

Message par Invité Ven 4 Mar - 0:38

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    Nao mis quelques minutes avant de revenir dans le salon. Enfin, un plateau le précéda. Elle le regarda vola de l’autre salle jusqu’à se poser sur la table. Il utilisait donc la télékinésie, elle s’en était un peu doutée vu la façon dont il l’avait envoyé se cogner contre le mur de la ruelle.
    Il ramena donc un café et un éclair… C’était la première fois qu’elle voyait un vampire se nourrir ainsi. Etait-ce meilleur que le sang ? Non, peu de chance que ce soit le cas.
    Il mit beaucoup de sucre dans son café… Etait-il plus accroc au sucre plutôt qu’au sang ?
    "Petite sœur" ? Cela lui faisait bizarre d’entendre ces paroles.

    « Je… Oui tu peux, il va juste me falloir un peu de temps pour m’habituer à entendre ça. »


    Il lui parla ensuite de ses vêtements. Oui, elle en avait mais que très peu. Elle n’allait pas s’encombrer pendant ses voyages avec des affaires en trop.
    Elle fut surprise lorsqu’il lui proposa d’aller acheter des… Robes ? Avait-elle la tête à porter ce genre de vêtement ? Elle en avait porté pendant l’époque de l’Ancien Régime, mais ce n’était pas du tout pratique. Et puis, depuis plus de 600ans elle s’était habituée à ses pantalons noirs.
    Deuxième chose qui la surpris, ce fut le mobil. Pour ses anniversaires ? Rewyn avait prit soin d’elle s’était sur, mais coté cadeau ce n’était pas vraiment ça.

    « Hum… Je ne suis pas spécialement branchée robe. Après si vraiment il y en a qui sont plaisante à porter pourquoi pas. Sinon, je garderai mes pantalons…. Quant à la salle de bain… Je l’avais déjà remarqué. Je me suis permis de faire le tour de la maison à mon arrivée. »


    Elle marqua une pause de plusieurs minutes, Nao était en train de manger son éclair (hrp : oui oui tu l’as pas encore fini XD), et elle songeait qu’ils ne s’étaient pas encore dévoiler grand-chose sur leur vie. Elle reprit donc la parole :

    « Je peux te demander ce que tu fais dans cette ville ? Pourquoi être ici et pas dans une autre ? »


    Elle avait gardé ses jambes contre elle depuis le début de leur conversation. Heureusement que son sang ne circulait pas vraiment, sinon elle aurait surement eu des fourmis monstre.

Message par Invité Ven 4 Mar - 14:48

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Je continuais de la fixer avec calme tout en finissant enfin mon café. Je fis aussi une dernière bouchée de mon éclair. J'avais oublié que j'étais resté presque toute la fin de la nuit dehors alors qu'elle devait déjà être rentrée, elle avait largement eut le temps de faire le tour de l a maison. Même si elle est relativement grande elle devait déjà connaitre toute les pièces. Puis de toute façon il faut toujours connaitre sa maison, car elle était aussi à elle maintenant. Mais d'une façon c'était plus chez moi que chez elle. Donc je devais tout de même me faire respecter d'une façon, elle n'empiétera donc pas sur mon territoire, la cuisine. En tout cas, mon objectif actuel était maintenant de lui faire porter des robes, après tout pourquoi ne pas aimer en porter? Je lui trouverais donc les plus belles robes qu'elle aimera, par la force s'il le faut. Enfin, je n'allais pas être violent non plus après tout.

Je rouvris la sucrière en y prenant deux trois sucres que j'englobai. Je pris ensuite un air plus sérieux.

"- Ce que je fais ici? Et bien. Tout d'abord je dois te dire que cette ville est magnifique. Sans doute est-ce une petite ville, mais c'est l'une des seules villes où les races sont si liées. Pourtant certain ne sont pas pour cette paix interraciale. Moi je fais partie d'une sorte d'organisation, elle à pour but de préserver cette paix. Pourtant beaucoup pense que nous sommes inutiles. Et pourtant nous nous devons de les protéger, même au prix de notre vie. Enfin... Je suis aussi professeur, bien que nous avons de moins en moins d'élèves. Les temps changent... Les gens ne sont plus comme avant. Ils ne nous croient plus, nous, membre du Cercle."

Je me levai en prenant mon plateau, puis je me dirigeai directement dans la cuisine. Je commençai ensuite à tout ranger et nettoyer. Puis je me mis à parler assez fortement pour qu'elle puisse m'entendre.

"-Sinon toi? A part voyager? Que fais-tu? Tu as bien une vie autre que de vivre pour survivre? Je n'aime pourtant pas ce genre de vampire."

Message par Invité Ven 4 Mar - 15:46

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    Maria dû attendre qu’il finisse ce qu’il avait apporté pour qu’elle puisse avoir sa réponse.
    Elle le regarda s’enfiler tous ces sucres. Il était vraiment bizarre… Mais elle s’y ferrait surement…
    Il lui dit que cette ville était magnifique, bon, elle irait probablement faire un tour pour s’en rendre compte. Cette nuit elle n’avait pas réellement eu le temps de se promener.
    Les races cohabitent ici ? C’est donc la ville dont elle avait entendu parler… Celle qui abrite des personnes qui pensent qu’un monde sans violence peut exister ? Apparemment.
    Et son frère en faisait donc parti… Il pourrait mourir pour cette ville, cette idéologie ?
    Elle ne comprenait pas vraiment que l’on puisse agir ainsi. S’il s’agissait d’une personne qui nous est proche, pourquoi pas. Mais une ville… Et puis, comment vouloir une véritable paix entre les races lorsque l’on voit les humains s’entre-tuer depuis toujours. D’accord ils sont surement aidés par les autres races, mais cela ne change rien au résultat.

    « Je suis désolée… Mais je ne te comprends pas… Pourquoi protéger une paix qui ne peut être voué à durer ? Il y a toujours eu et il y aura toujours des conflits entre races pour diverses raisons… »


    Pour sa part, elle n’avait jamais rien n’eu contre personne en particulier. Mais combien de fois avait-elle vu un village détruit par des lycans, vampires… Ce genre de comportement ne pourrait pas disparaitre.
    Il était également prof. Elle se rendit compte qu’il occupait sa vie. Il ne se contentait pas simplement de survivre…
    Il retourna dans la cuisine, elle ne le voyait pas mais il devait surement remettre à leur place les ustensiles qu’il avait sorti.
    Elle eut un sourire presque triste quand elle entendit la fin de sa phrase. Elle n’allait en fin de compte pas rester plus longtemps dans cette ville que dans les autres…

    « Désolée de te décevoir, mais je fais partie de ces vampires. Je n’ai jamais eu de réellement but, alors je survie plus que je ne vie… »


    Elle marqua une pause avant de rependre plus bas :

    « Peut être que ça va changer maintenant que je connais ton existence… »

Message par Invité Ven 4 Mar - 22:59

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Je sortais enfin de la cuisine, je gardais le sourire même si certaine de ses remarque ne m'avait pas vraiment plu. Mais quoi qu'il arrive je le gardais mon sourire. Je revenais tout juste de la cuisine alors qu'elle fini par une phrase légèrement audible. Je m'approchai d'elle avant de m'asseoir non pas à la place que j'avais occupé, mais juste à côté d'elle en posant mes pieds nu sur le canapé pour me mettre moi aussi en boule. Mais moi je gardais ce continuel sourire. Je la fixai avec ce sourire presque effrayant comme certain avait pu me dire dans le passé. Un sourire que peu de personne on pu voir totalement disparaitre, un sourire que toute personne que j'ai croisé à vu au moins une foi. Je restais donc assis en la fixant pendant presque une minute, presque collé contre elle. Au bout d'un moment je pris tout de même la parole, je n'aurais pas voulu qu'elle parte, gênée.

"-Maria, tu ne comprends pas, peut-être est-ce moi qui suis têtu pourtant. Mais sache que si je protège cette ville contre la guerre c'est que je sais qu'un jour la paix y sera totale. Puis comme tu dis même si les lycans où les vampires détruisent les vil..."

Alors que je n'avais pas fini ma phrase je tournai les yeux vers le bas comme pour réfléchir. Elle n'avait pourtant pas parlé des vampires et des lycans qui détruisaient les villages. Enfin il y avait peu de toute possible, ce n'était pas du hasard, je me souvenais bien l'avoir entendu penser à ça. Mon pouvoir me revenait donc. J'étais plutôt triste je dois l'avouer, ne pas savoir ce que les gens pensent est très agréable en faite et même si je peux affaiblir mon pouvoir pour ne pas attendre les pensées, je les entend toujours, un peu, mais toujours.

"-Enfin... Ce que je veux dire c'est que si plus de gens pensent comme moi la paix serait possible. Enfin bon... J'espère que tu feras partit des gens comme moi. Qui te dis que ce n'est pas car la guerre a fait rage que nos parents de nous ont pas séparé? Crois-tu que les humains n'en voulaient pas après notre demeure? Peut-être que nos parents voulaient te protéger car tu étais trop jeune encore. Tu n'en sais rien. Moi non plus, mais la paix n'est elle pas meilleur que la violence? Je t'avoue boire du sang humain ou autres parfois, il n'y a pas si longtemps... Enfin... Je pense que je parle trop parfois..."


Je me remis dans l'autre coin du canapé comme déçu. J'étais déçu car j'aurais voulu avoir une soeur comme moi, pour une ville qui aurait été paisible, mais s'il faut je la ferait devenir ce que j'aurais voulu ce qu'elle soit.

Message par Invité Sam 5 Mar - 0:45

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    Nao prit place près d’elle après être revenu de la cuisine. Cette proximité était vraiment étrange. Elle était à la fois apaisante mais aussi troublante. Elle se souvenait de la ruelle, et de ce contact rapide qu’ils avaient eu avec leur main.

    Une paix totale ? C’était vraiment difficile à croire. Depuis 600 ans, elle avait vu ou même entendu parler de guerres. Que ce soit entre différentes races et même entre membres d’une même race.
    Elle ne fit pas vraiment attention qu’il répondit plus à ce qui lui avait effleuré l’esprit plutôt qu’à ses paroles.
    Il évoqua ensuite leurs parents et la guerre dans une même phrase. Il dit qu’on que lui avait toujours répéter étant enfant. "Ma petite Maria, tes parents ne sont plus près de toi à cause de cette guerre qui fait rage." Bien sur et on lui avait aussi raconté qu’elle n’avait plus de frère, et pourtant il était assis tout près d’elle !

    Bizarrement et sans vraiment savoir pourquoi la colère commençait à monter. Peut être ne supportait-elle plus l’évocation de ses géniteurs. Oui, ça devait surement être cela. Pendant les quelques heures passées à réfléchir dans cette chambre, elle en était venue à la conclusion qu’ils l’avaient tout simplement abandonnée. Elle n’avait pas vraiment trouvé, ni même chercher, d’explications et après tout le résultat était le même.
    Elle ne dit rien de cette pensée à Nao, il avait vécu avec eux, il devait avoir sa vision de père et mère Ishika bien à lui.
    Elle regarda son frère s’écarter d’elle. *Comme dans cette ruelle.* Et prit la parole :

    « Si tu me montre que cette paix peut avoir lieu, après tout ça ne coute rien d’y participer, ou de l’entretenir… Bien que j’en doute. Mais bon, tu as probablement vu plus de chose que moi pour avoir un meilleur avis la dessus. »

    Et s’il parvenait à le lui montrer, il serait possible qu’elle reste ici pour maintenir cette paix. Mais il faudrait d’abord qu’elle la voit de ses propres yeux…
    Elle réfléchit quelques instants en se disant qu'elle pourrait se rendre compte par elle même du lieux, de ca capacité être un endroit de paix, elle reprit donc :

    "Je ne veux pas te gêner si tu as quelques choses à faire aujourd'hui... Je vais donc aller faire un tour en ville... Voir si elle mérite bien ton acharnement à la protéger..."


    Sur ces mots, Maria se leva, monta dans la chambre qu'elle avait choisie, récupéra son manteau et prit la direction de la porte d'entrée.

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