« J’ai promis de ne pas vous gêner. Nous reprendrons cette conversation sur mes paroles énigmatiques quand sera le bon moment. » Il détourna son regard du loup pour le poser sur le darkness près de lui. « Je vais devoir vous posez une question dans très peu de temps. Rien de grave, mais pas nécessaire d’en dire plus pour le moment. »
Lorsque Stan avait fait mention d’un agent du cercle et qu’il ferait le guet à l’entré. Alastor regardait en direction d’où ils étaient arrivés et tentait d’énumérer la plupart des scènes qu’il pensait plausible. L’être de ténèbres marchait en direction de l’entré secrète et d’une extrême lenteur, vint poser délicatement ses doigts sur la parois rocheuse. Il restait là à contempler sa main, mais des personnes vigilantes seraient en mesure de comprendre qu’il tentait vraiment quelque chose. Pas plus d’une minute par la suite, il avait retiré sa main de la pierre froide pour revenir vers eux, haussant simplement les épaules sans toutefois laissé paraître la moindre émotion sur le visage.
« J’ai voulu aider, mais je crois que le temps seul me donnera les réponses que j’ai besoin pour y arriver. Continuons tout en ayant la garde haute pour si vos poursuivants devait arriver. »
Avant que le possédé, dont Altlas n’en savait strictement rien, avait décidé de changer d’avis, le prophète venait de se faire bousculer par un sentiment qu’il connaissait bien. Sombre, mais encore contenu. Une bête aux poils hérissés, les babines retroussées, prête à bondir au moindre faux pas de sa proie. Aussi étrange que cela puisse lui sembler, ce sentiment lui prodiguait comme un second souffle. Une nouvelle source d’énergie, capable de l’alimenter et de le rendre plus fort. Mais cet impression disparu aussitôt qu’elle s’était manifesté. Une porte qui s’est partiellement ouverte, pour se refermer sous un coup de vent. Il n’était pas encore prêt à l’ouvrir de nouveau. Il se retourna vers ce qui fut temporairement la source de ce mystérieux pouvoir et lui sourit.
« Je sais qu’il était prêt bien avant les évènements à l’université. Surpris que sa nature puisse avoir autant changé. Déçu qu’il ne soit pas celui que j’espérai. Mécontent, que vous ne soyez pas davantage en colère contre lui. »
Il suivis leurs pas sans dire un mot de plus durant le trajet, jusqu’au moment où le dénommé Bran avait trouvé une bonne quantité d’hémoglobines au sol. Il gardait ses distances, les mains hors de portés de tout ce qui pourrait servir à les déranger. Les âmes des défunts dansaient sur un champ de bataille éternel autour d’eux, mais il les ignorait. Leur rôle dans ce monde était terminé et ils allaient devoir partirent tôt ou tard. Quand le loup leur avait fait mention de Natsume avec Leann, Atlas était rester de marbre. Malgré les informations qu’ils venait de recevoir, même s’il connaissait la plupart des individus que Bran avaient énuméré, seul un soupir avait franchis ses lèvres.
« Si votre ami peut vous aidez sur le sujet, tant mieux. En ce qui me concerne, trop d’hypothèses pourrait s’avérer plausible à la raison pour laquelle, ils auraient tous étés là au même instant. Un peu de patience et de chances pour que je puisse y répondre un jour, si besoin est je suppose. »
Le voir partir ensuite vers un bureau en cendre, ou du moins vraiment ce qui ressemblait autrefois à un bureau, en toute hâte lui signifiait bien que quelque chose d’important s’y trouvait peut-être encore. Il contemplait de loin la pièce dans laquelle le loup avait débarquer et tentait de restructurer certains éléments du décors, même si cela ne restait que des théories. En effet, quelque chose que peut-être même Stan n’était pas au courant, mais par dessous tout :
« Votre odorat à de quoi faire honneur à tout ceux de votre race et j’en suis sincère. Mais si ces informations était sur du papier et qu’il a brûlé ; Comment déterminé ce qui a été marqué sur cette feuille à partir de votre capacité olfactive ? Car l’odeur qui émane d’un morceau de papier en feu, d’un autre qui présente des cas similaires ne peuvent être distingués aussi simplement. Quelqu’un pourrait avoir pris les infos, brûler avec aisance un élément similaire et partir sans s’inquiéter. Si vous savez à qui appartient le bureau, qu’il n’est pas mort ou introuvable, il serait plus judicieux de lui poser la question. Je ne dis pas avoir raison, mais sans preuve tangible, il m’est impossible d’y croire sans douter j’en ai peur. Je ne cherche pas à inquiéter, cependant j’aimerai éviter les surprises. »
Il ne bougeait pas de sa position, car Bran pourrait le rattraper sans difficulté et de plus il ne pourrait pas se défendre. Atlas donnait son opinion, mais restait en retrait par la suite, sachant qu’il n’était guère plus qu’un homme à l’essai, qui pouvait se faire tuer s’il agissait trop autrement. Malgré tout, le plus frustrant dans l’histoire était que son regard restait neutre, dépourvu de la moindre émotion dans ses yeux. Les mêmes yeux qui se tournaient dorénavant vers Stan, après que Bran leur ait demandé ce que chacun pouvait faire pour aidé dans cet affaire.
« Monsieur. Je ne veux plus vous appeler monsieur, ami de l’autre ou bien vous simplement. J’aimerai votre nom, pour ne plus vous considérez comme un simple étranger ou bien une chose. Vous avez de meilleurs chances que moi de réussir à aider Bran, car je suis impuissant face à la situation. Même si je peux trouver, je ne sais pas quoi chercher et voilà ma question de départ. »
Le darkness n’avait pas remarquer si Bran avait laissé paraître un changement dans son comportement, au moment où celui-ci avait sentit quelque chose. Il pencha légèrement la tête, son regard sans émotion dans celui de son semblable, au sujet de la race seulement.
« Ceux qui vous pourchassent, est-ce que l’un d’eux à un nom en particulier ? Vingt gardes pourraient débarquer ici d’un moment à l’autre, le loup pourrait tous les dévorer sans peine. Mais si l’un d’eux possède un nom que je connais, alors il serait préférable de fuir maintenant. Il peut déjà être trop tard pour cela. Comme je vous l'avais dis : Rien de grave. »