|  par Invité Mer 17 Déc - 19:00
| Description actuelle du Chat noir devenu la propriété de Haru Astine.
Voilà quelques mois que je l'attends... Le chat noir. Ma demeure, mon refuge. Je l'aime, je ne veux plus m'en défaire. Il est tout ce qu'il me reste. Je vois sa façade : un chat noir peint au dessus de la porte. Il fait le dos rond, sauvage, ses pupilles vides qui vous fixent et vous glacent semblent vous provoquer à rentrer. Une enseigne en fer forgé à l'ancienne où est gravé un livre ouvert se trouve à côté de la porte, juste assez haut pour ne pas se cogner dedans. Oui la façade de la librairie ne semble pas faite pour ce genre de magasin. Tout semble vieux et décrépis mais une odeur de moyen âge et d'un autre temps en dégage et invite au rêve. J'entre par cette porte étroite en bois de cette bâtisse en pierre à la vitrine petite où sont exposés des livres anciens. La première chose qui vous frappe et cette fraîcheur typique des bâtiments en pierre. Ensuite c'est la lumière et les sons qui y entrent de manière feutrés comme s'ils étaient hésitant à pénétrer ce lieu sain. Puis on remarque après la taille restreinte de la pièce où a été placé la caisse, une série de bibliothèques sur les murs et un escalier dans le fond en bois avec un tapis rouge. Deux tables sont placées au centre de la pièce et sont couvertes de livres, laissant juste une allée pour accéder à l'étage. Le comptoir en bois brute se trouve sur la droite en entrant. On y trouve un lampe ancienne le plus souvent allumée, dégageant une lumière d'ambiance rouge chaleureuse cachée le plus souvent par plusieurs piles de livres. De grandes bibliothèques recouvrent les murs mais on distingue la pierre en haut bien que là encore se trouvent des livres amassés quand ce ne sont pas les vasistas qui diffusent une lumière douce compensée par des lampes d'ambiance suspendues aux teintes chaudes et tamisées. Une échelle coulissante est posée sur des rails permettent d'accéder au différents étages des bibliothèques. Je caresse le comptoirs/caisse puis m'avance sur le parquet, m'enivrant de mon refuge et de son odeur de papier et de secrets. Je monte l'étage sous les craquements légers du bois et regarde ce lieu de détente. Là encore, des bibliothèques recouvrent la plus grande partie des murs sauf un coin où ont été aménagé de grandes fenêtres déversant une lumière claire cachée un peu par de fins rideaux. Des fauteuils ont été placé en cercle autour d'une petite table couverte de deux-trois livres. Quelques coussins recouvrent la moquette rouge comme une invitation au repos. Un bac est là encore placée avec plusieurs livres rangées par ordre alphabétique ou par style. Je fais demi tour et reprends l'escalier avant de continuer mon ascension. Là une porte de bois bloque mon avancée. Je me penche et sort une clé de ma poche que j'entreprends de faire pénétrer dans la serrure ancienne. Je la tourne et provoque un léger déclic au creux de la serrure. La porte grince et me dévoile mon appartement se situant au second étages de ce qui vas devenir mon magasin. Ce petit appartement accueillent fait de pierre et de bois. La porte donne sur un petit couloir, puis de l'autre côté de ce dernier la première pièce, un petit salon chaleureux. Tout à gauche de ce couloir de pierre, une petite chambre munie de meubles en bois. Au fond du couloir à droite ce trouve la salle de bain. Entre cette dernière salle et le salon se trouve une charmante cuisine ancienne. Le chat noir est un bâtiment ancien que ceux en quête de solitude et de calme peuvent apprécier en toute sérénité. Il y a peu de clients en moyenne et ce, quelque soit le temps. Malgré tout, la boutique est souvent ouverte selon le gré de son propriétaire que ses voisins trouvent charmant.
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