Quand même le temps demande votre rage [PV Aeglos]

Il faisait chaud ce jour-là, chaud et lourd. Un temps que je n'aimais pas du tout. Il m'opprimais, me donnait l'impression d'étouffer. Bien sur, lorsque cela devenait trop insupportable, j'utilisais mon pouvoir. Cela me détendait grandement. Mais ce jour-là, c'était pire que tous, car il faisait si chaud que je ne parvenais pas à créer quelque chose de frais. Tous mes courant d'air étaient chauds et étouffants. Je ne pouvais créer de sources de froid, et cela m'exaspérait... La journée au lycée fut donc dure. Je luttais contre mon envie de déclencher un énorme tempête, m'efforçant de garder mon sourire et ma gentillesse habituelle. Ce fut tellement dur que je pense que quelqu'un a du le remarquer. Mais peu m'importait, je voulais juste sortir de cette salle où l'air stagnait, sortir de ce qui était pour moi l'enfer. Quand mon dernier cours sonna, je ne mit pas longtemps avant de sortir, et si je ne courus pas pour sortir du bâtiment et de l'enceinte du lycée, c'était juste parce qu'il y avait du monde. Je fis un rapide détour pour poser mes affaires et ressortit aussitôt.

J'arrivais dans la forêt, profitant de la relative fraicheur que l'ombre m'apporta d'abord. Mais je me rendis vite compte que tout cela n'était qu'illusion, et que l'air était encore plus dense là, dans les sous-bois. Je me dirigeais donc rapidement vers les montagnes. Une fois en haut, tout serais mieux beaucoup mieux. J'arrivais au pied de la première montagne lorsque quelqu'un se mit en travers de ma route. La tête basse, j'essayais de le contourner. Mais il me barrait belle et bien le passage. Je relevais la tête en inspirant. Un humain, et à ce que je voyais, c'était un des salauds qui essaie de jouer avec la moindre proie féminine qui passe à leur portée. Il me sourie sadiquement. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. Je n'étais pas du tout, mais pas du tout d'humeur à jouer. Je le soulevais d'une pensée, augmentant la pression autour de son cou à chaque seconde. Finalement, je l'assommais d'un coup sec contre une branche. Je le lâchais sans aucune précaution. Je continua mon chemin, plus furieuse qu'avant.

Regardant la montagne, j'avisais un point en hauteur, où je savais que les vents étaient forts. Je m'y amena par le Vent, comme si de rien était. Ma première pensée avait été de m'asseoir et de profiter des Vents frais qui m'entouraient maintenant. Mais je ne pouvais pas, j'étais trop en colère encore. Je me mis à faire les cents pas, essayant de penser à autres choses qu'aux éléments qui faisaient ma rage. Mais bon, le mieux était encore de laisser sortir mon énergie. Une fois fatiguée, je me calmerais. décidant cela, les vent redoublèrent d'intensité. Mes cheveux lâche volaient dans tous les sens. Soudain, un craquement retentit derrière moi. Armée de ma colère, de mon énergie et de la puissance de mon pouvoir en ces lieux, je dis avec force:

" Qui est là !?"

Comment faire pour respirer avec cette chaleur??? Aeglos était à la fenetre de son appartement se situant au dessus de son magasin. Pas de client depuis un petit moment. Après tout, il se demandait pourquoi il avait pris ce travail. Peut etre pour la tranquilité. Mais là, il avait chaud. L'air était lourd et si un orage n'éclaitait pas maintenant, c'est que le ciel était bien détraqué. Il avait pris une douche froide mais a peine était il sorti, qu'il n'avait qu'une envie: en reprendre une.
Il était donc à sa fenetre vétu d'un simple pantalon blanc, attendant la moindre brise de vent qui ne venait pas. Il soupira. Il aimait bien la chaleur mais pas quand elle était étouffante comme maintenant. C'est avec une idée de lieu bien précis en tété, qu'il pris un haut qui se trouvait sur son passage et qu'il sortit de l'appartement. Au détour d'un coin de rue, vérifiant que personne ne l'observe, qu'il se transforma en renard et partit vers les montagnes, là où les neiges étaient éternelles et où il pourrait se rouler dedans sand aucune retenue. Il arriva au pied des rochers et commenca a grimper sous sa forme animale. C'était vraiment pratique puisque cette forme permettait à Aeglos d'etre bien plus agile. Il continua à grimper et aperçu au loin, quelque chose qui brillait. Il vit alors le lac entre les troncs d'arbres, avec le reflet du soleil qui s'amusait à jouer de sa lumière sur la surface de l'eau. Le vent soufflait doucement sur le surface de la paroi et Aeglos inspira à fond l'air plus frais.
Il continua son ascention et le vent se faisait de plus en plus violent et les arbres de moins en moins présent. Non mais quelle idée stupide de monter si haut??? Aeglos chercha un chemin pour redescendre et en vit un sur la gauche. Il sauta pour l'atteindre mais se loupa. Il tomba de deux mètres avant de se rattraper grace à une branche..qui craqua sous son poids. Il tomba sur une petite plateforme, deux mètres encore plus bas. Il se secoua la tete, le vent, ayant repris encore de plus belle et s'amusant à jouer avec son pelage. J'entendis une voix féminie hurler:

" Qui est là !?"

Cette voix! Nariwen? Aeglos regarda la jeune femme qui se tenait devant lui, le visage transformé par une rage qui apparement, elle avait du mal à contenir. Aeglos, sentant l'orage éclaté d'une minute à l'autre, recula, grognant. Il l'aimait bien. Mais il ne voualit aps etre l'exutoir de sa colère dont il ignorait l'origine. Il attendit une réaction de la jeune femme, lui meme sur ses gardes et pas près de se transformer de si tot...

A peine m'eus-je retourner qu'un petit renard blanc atterrit à quelques mètres de moi. Je me détendit légèrement, avant d'apercevoir un signe distinctif sur le front de l'animal. Ma mémoire ne mit qu'une seconde à l'analyser. Aeglos ! La tendresse que j'avais envers les animaux s'évapora un peu, car je savais maintenant que ce n'était qu'une transformation. Je fus aussi un peu déçue. Les vraie animaux, je les appréciais tellement que cela devenait facilement réciproque. Le renard Aeglos, m'apercevant, s'était reculé et avait grogné. Il avait perçu ma colère, pire qu'une tempête d'été. Cela m'irrita d'autant plus. Me grogner dessus n'était vraiment pas la bonne solution. Mais sa forme animale me faisait plus tendre à son égard, et aussi ne répliquais-je pas comme je l'aurais fais à un Humanoïde.

"Oh, sa va. Ce temps m'énerve au plus haut point, je n'ai pas besoin de couche supplémentaire. "

Comment aurais-je réagis avec un humain ? Et bien je l'aurais suspendus au dessus du vide en débitant tout le venin de paroles qui tournait dans ma tête. J'aurais fini pas balancer la personne dans un coin pour m'en aller. Mais j'étais surement incapable de faire du mal à un animal. Je dis surement, car aucun ne m'avais jamais poussé à bout non plus, je ne savais donc pas précisément comment je serais en temps et en heure. Je regarda encore le renard, puis me remit à faire les cent pas. Ce temps m'exaspérait, cette vie trop calme m'exaspérait. Pourquoi étais-je venue enseigner ici, pourquoi étais-je devenue professeur ? Oui, en ces heures folles j'oubliais souvent ces raisons d'être qui m'aidaient d'habitude à avancer. Je continuais à tourner...

Aeglos écouta les paroles de Nariwen, après qu'elle se soit aperçu de sa présence:

"Oh, sa va. Ce temps m'énerve au plus haut point, je n'ai pas besoin de couche supplémentaire. "

Aeglos se calma. C'est bien la première fois qu'il l'entendait parler ainsi. Peut etre que c'est ce temps qui la rend ainsi. Aeglos s'assit regardant Nariwen qui faisait les cents pas et se demndait comment la calmer... Qu'est ce qu'elle lui avait dit la dernière fois qu'il s'était vu? Il pleuvait..Mais oui! La pluie! Aeglos regarda le ciel et fit appel à son pouvoir. Il créa d'énorme nuage qui déversèrent sur eux des trombes d'eau qui rafraichissait l'atmosphère. Il ferma les yeux de contentements, lui même heureux de la baisse de température. Apparement, cela avait marqué Nariwen qui avait arreté de faire les cents pas. Encore heureux. Il ne manquait plus qu'il la mette encore plus en colère. D'ailleurs, il avait sentit que grogner n'était pas une bonne idée... Que faire? Il l'ignorait et cela l'énervait lui aussi. Il ignorait pourquoi il voulait l'aider. Peut etre était ce parce qu'elle lui avait ouvert les yeux? Non... Alors peut etre la tension dans l'air? Surement. Il se remit debout et fit lui aussi les cents pas, cherchant une issue. Bon maintenant qu'il pleuvait vraiment, il était trempé et il n'aimait pas la pluie. Et aucun abri dans les environs.
Mais cette colère, le temps en était ce vraiment la seule raison? Il l'ignorait là aussi et il ne voulait pas le savoir. Il attendit une autre remarque de Nariwen qui allait surement ne pas tarder...

[H.J: Bon désolé c'est court, mais vu qu'un renard ca ne parle pas, dans ce post, je ne sais pas trop quoi dire. Bref, au prochain il se transforme et pourra répondre ^^]

Alors que je marchais toujours en long et en large, un nuage vint se pointer, seul. ce n'était pas naturel, mais je ne me posa pas tout de suite la question de là où cela venait. Il fut très vite rejoint par beaucoup d'autre. Quelques gouttes tombèrent sur mon visage, puis des trombes, cela me détendirent. Je m'arrêtais immédiatement de marcher et mis un peu la tête en arrière pour profiter pleinement de cette fraîcheur. Mes sens elfes étaient en extase devant ce nouvel état. J'entendais toutes les gouttes tomber, sur les différentes surfaces. Une vraie mélodie. L'odeur de la montagne, c'est-à-dire de la mousse, de la pierre, s'élevaient et s'entremêlaient. Je sentis dans ma poitrine mon rythme cardiaque descendre, jusqu'à atteindre un seuil bas et agréable. J'entrouvris les lèvres et une goutte tomba sur ma langue. C'était délicieux. Je me sentais tellement mieux maintenant que je ne savais plus quoi faire. Je murmurais juste :

"Merci"

Puis je m'assis, m'allongeais. J'étais trempée, mais j'aimais ça. La résistance des elfes faisait que je tremblais pas, bien heureusement. Et dans cette paix dans laquelle je venais de m'installer, je trouvais que tout était plus beau. Je pardonnais à l'idiot de m'avoir aborder, à Mère Nature d'avoir fait cette chaleur, à moi-même d'être ce que j'étais. C'était comme si tout était beau maintenant, comme si plus rien n'était négatif... J'avais maintenant une dette envers l'elfe qui était toujours à côté de moi.

Je sentais nettement la tension retomber. Je soufflais, relachant mes muscles, tendu sous ce sentiment d'oppression. J'entendis un merci et je fermais les yeux. Peut tre pour lui faire comprendre que j'avais compris ou tout simplement de contentement. Je la vis s'allonger sur le sol mouillé. Elle regardais le nuages que j'avais formé un peu plus tot.
Je me mis à coté d'elle et me retransforma en humain. C'etait bien plus partique pour parler. Je m'assis à la hauteur de son visage et lui répondit:

De rien.

Quoi dire de plus? Rien. Je regardais à mon tour le nuages et ferma les yeux, aprpéciant moi aussi la baisse de température et la légerté de l'air. Puis je regardais l'horizon. on pouvait un bout de la foret de l'avventura ainsi que son lac et plus loin, la ville. Le vent s'était calmé et Aeglos ne se demandais pas si c'était Nariwen qui l'avait créé juste pour se défouler. A vrai dire, il faisait de même quand il était enervé.
Il ignorait quoi dire à présent. Il resta assis à observer l'horizon, laissant place à un havre de paix. Peut etre pourra-t-elle le pardonner de son propres entetement de la dernière fois? Il ne put s'empecher d'ajouter:

-Et je m'excuse pour la dernière fois. C'est vous qui aviez raison.

Aeglos repensait encore au moment où il s'allongeait dans la foret près d'un arbre et repensait au paroles de Nariwen bien plus sage que les siennes. Il attendit une réponse de la jeune femme qui était toujours à ses cotés.

J'étais si tranquille, si paisible maintenant que j'aurais accepté beaucoup plus de chose qu'à l'accoutumé. Heureusement, car Aeglos vint s'asseoir tout près de moi, et cette proximité en temps normal, je ne l'aurais pas permise. Mais là, je ne bougea pas, restant dans cet état de paix intérieur. Puis Aeglos reprit la parole.

-Et je m'excuse pour la dernière fois. C'est vous qui aviez raison.

Je ne savais pas très bien pourquoi il avait ramené le sujet sur ce désaccord que l'on avait eu. Ce désaccord m'avait certes marqué, mais j'avais finit par relativiser : son passé l'avait marqué, c'était tout a fait normal après tout. Mais j'étais tout de même contente qu'il ait accepté ce que j'avais dit.

- Pourquoi s'excuser ? Vous m'avez montré votre point de vue, je vous ai dit le mien. Vous n'avez rien a vous faire pardonner.

Glissant légèrement sur le côté, je m'éloignait un peu de lui pour pouvoir m'asseoir. En tailleur, j'étais toujours un peu trop prêt de lui à mon goût, mais je le supportait plutôt bien. Je le regardais, l'observant encore...

Je continuais à regarder devant moi quand j'entendis les paroles de la jeune femme:

- Pourquoi s'excuser ? Vous m'avez montré votre point de vue, je vous ai dit le mien. Vous n'avez rien a vous faire pardonner.

Rien à me faire pardonner? En est elle vraiment sure? Je souris doucement. Elle s'était mis en tailleur et s'éloignant ainsi un peu de moi. Je la regardait et lui répondit simplement:

Je m'excuse d'avoir eu tord et donc d'avoir remis vos paroles en cause.

Aeglos regarda à nouveau l'horizon. La chaleur se faisait ressentir une fois de plus mais sans augmentation brusque. Il était toujours assis en tailleur et la seule présence de Nariwen à ses cotés lui procurait un sentiment de bien etre....

[POwa... C'est court... --"]

Aeglos me regarda et sourit doucement. Il insista pour s'excuser, et je laissa donc faire en lui rendant un petit sourire. La température de l'air commença à remonter doucement. Mais c'était encore tout à fait supportable. Je ne savais pas trop quoi faire, je lança un regard en coin à Aeglos. Je pris une grand inspiration et me rallongea. Puis, je me rappela d'un incident très récent et je souris encore plus. les yeux clos, j'expliquai à Aeglos ce qui s'était passé. Ma voix était rieuse :

"Tout à l'heure, un humain m'a abordé. C'est un de ceux que vous pouvez détester. Un salaud, comme qui dirait. A l'heure qui l'est, il doit encore être assommé là où je l'ai laissé, et trempé, de surcroit. "

Je riais doucement, puis m'étira. J'aurais pu m'amuser à torturer cet homme, pour lui donner une vraie leçon. Mais j'étais vraiment trop énervée sur le coup pour réfléchir. Je regardais l'homme elfe à côté de moi, attendant sa réaction. J'espérais qu'elle ne soit pas mauvaise...

Je vis Nariwen se rallonger à coté de moi. J'entendis un petit rire et me tournait vers la jeune femme. J'entendis laors sa voix:

"Tout à l'heure, un humain m'a abordé. C'est un de ceux que vous pouvez détester. Un salaud, comme qui dirait. A l'heure qui l'est, il doit encore être assommé là où je l'ai laissé, et trempé, de surcroit. "

Aeglos était étonné. Mais il sourit et répondit au ton rieur de la jeune femme:

-Je pense qu'il mérite son sort?

Aeglos leva son visage vers le ciel où le ciel bleu pouvait se faire voir à présent. Il regarda à nouveau devant lui, un sourire aux lèvres. Il ésperait juste que cet homme ait passé un mauvais quart d'heure... Mais vu l'état de la jeune femme à son arrivée, il se doutait bien que cela n'aurait pas du etre très agréable. Il attendit une réponse de Nariwen à ses cotés.

-Je pense qu'il mérite son sort?

Aeglos avait gardé un petit sourire, c'était bon signe. J'étais heureuse qu'il n'ai pas eut une autre réaction. Du coup, je me détendis encore plus et lui répondit tout doucement.

- Surement... En tout cas, il avait la tête à le mérité.

Aeglos regardait devant lui, souriant. Je ne pouvais pas savoir ce qu'il pensait, mais au moins, il ne paraissait pas énervé. D'un petit coup de Vent, j'enlevais une mèche de mes cheveux qui me chatouillait. Puis je me relevais à demi, m'installant sur mes coudes. Avec le ciel bleu et la température relativement clémente maintenant, la vue était superbe et j'aurais pu rester la un bon moment. Je regardais encore Aeglos d'un coin d'œil. J'avais eu une très mauvaise impression de départ, qui avait été à peine radoucie par son apparence secondaire de renard. Et maintenant, j'avais une dette envers lui, car il avait réussit à me calmer, à enlever cette rage insoutenable que je gardais en moi... Du coup, je ne savais pas trop comment me comporter avec lui et maintenant que mon Zen était passé, que je n'étais maintenant que calme, je ne savais pas quoi dire, quoi faire...

J'entendis la voix de Nariwen atteindre mes oreilles:

- Surement... En tout cas, il avait la tête à le mérité.

Je souris de plus belle. Je l'entendis bouger et la regarda. Elle s'était à demi relevé, posant ses avant bras au sol pour s'ne faire des cales. Elle avait ainsi le ahut de son corp relevé. Je sentis son pouvoir se réveiller et puis plus rien. Je me retournais vers elle et vit une mèche qui n'était plus devant ses yeux. Je lui souriait doucement, fermant les yeux comme le ferait un chat. Puis les rouvrit pour l'observer. Un blanc s'était installé entre eux et ni l'un ni l'autre ne semblait vouloir prendre la parole... Néanmoins, il lui demanda doucement pour ne pas énerver une nouvelle fois la jeune femme devant lui:

-Pourquoi m'avoir raconté cela?

C'était une question qui lui trottait dans la tete. Il ignorait ce que Nariwen voulait. Il attendit la réponse, tout son etre l'incitant au calme.

Aeglos me regarda en souriant, fermant les yeux en remarquant que j'avais utiliser mon pouvoir. Puis il prit une voix très douce et me dit :

-Pourquoi m'avoir raconté cela?

Il avait pris cette voix surement pour ne pas que je m'énerve. Il me connaissait encore si peu. Remarquez, la première rencontre l'avait bien incité à cette méfiance sur mon caractère. Je me redressa encore, mon visage arrivant à la hauteur du sien. Je le regardais droit dans les yeux. Mais mon regard était doux, montrant que je n'avais aucunement l'intention de m'énerver :

-Peut être pour montrer que vous n'avez pas tout à fait tord, même si vous exagérez en mettant tout le monde dans le même sac. Et ne vous inquiétez pas, je ne m'énerverais pas contre vous. De plus, j'ai maintenant une dette...

Cela me coûtait un peu de lui dire franchement, mais il fallait que je sois honnête avec lui après tout. Je le regardais encore dans les yeux. Les siens étaient d'un gris argentée magnifique....

Je vis Nariwen se lever et mettre son visage à hauteur du mien. Avec toute la maitrise d'elfe qui m'a été donné, je ne bougeais pas d'un milimètre et écouta attentivement la jeune femme:

-Peut être pour montrer que vous n'avez pas tout à fait tord, même si vous exagérez en mettant tout le monde dans le même sac. Et ne vous inquiétez pas, je ne m'énerverais pas contre vous. De plus, j'ai maintenant une dette...

Une dette? Je n'en vois aucunement! Je lui dit, en la regardant dans le syeux comme elle vient de le faire:

-Ne vous voyez pas avoir une dette envers moi. Disons que c'es tmoi qui me suis racheté. C'est ainsi que je le vois.

En fait, il ignorait ce que la jeune femme plaidait comme dette envers lui... Le fait qu'il ait pu controler sa colère? Surement... Il continua de fixer les yeux bleu saphir se son interlocutrice en essayant de faire passer tout son calme et le bien etre qu'il ressentait maintenant en sa présence.

-Ne vous voyez pas avoir une dette envers moi. Disons que c'est moi qui me suis racheté. C'est ainsi que je le vois.

J'émis un petit rire, qui n'avait pas de signification très précise. Nous n'étions pas si différents que cela finalement. Vu que chacun de nous deux tenais à se faire pardonner. Je souris gentiment à Aeglos, lorsque je me rendis compte de notre proximité. Remettant les pieds sur terre, et en même temps dans ma nature profonde, je m'écartais un peu. Après tout, en dehors de ma qualité de professeurs, j'étais une grande solitaire timide, qui s'éloignait beaucoup des autres, il était très rare que j'accorde ma confiance. Pour camoufler l'instant de timidité que je venais d'avoir, je me relevais, et m'approchait du bord de la montagne. C'était assez haut. Beaucoup de personnes auraient eu un mouvement de recul en remarquant cela, mais je ne fis qu'avancer davantage. L'air après tout était mon allié. J'allais me lancer dans le vide, mais je décidais finalement de m'asseoir au bord de la montagne. J'étais donc maintenant dos à Aeglos. J'étais arrivé au stade où je ne savais vraiment plus quoi faire...