Promenade [ Anima ]

Les rayons du soleil filtraient déjà à travers les stores des fenêtres pour atterrir sur le doux visage de Clémentine. L’agréable chaleur qu’ils produisaient réchauffaient la peau de la jeune fille et la força à émerger de son sommeil. Les yeux légèrement entrouverts, Clémentine regarda l’heure affichée sur son réveil : 10h23. Elle glissa doucement hors de sa couette et posa ses pieds dans deux petits chaussons jaunes au bas de son lit en se frottant les yeux. Clémentine se leva, chancelante de droite à gauche et marcha en direction de la cuisine. Habillée d’une simple chemise de nuit blanche en soie et de ses chaussons, la jeune neko descendit les marches du grand escalier et ouvrit la porte de la large cuisine où une jeune femme s’affairait à faire à manger.

« Bonjour Cerise. »

La cuisinière s’arrêta net et se retourna vers la petite demoiselle le sourire aux lèvres. Cerise était une jeune femme d’une vingtaine d’année assez fine et toujours dynamique. Elle portait son tablier blanc immaculé et ses cheveux rouges étaient liés par une petite barrette en forme de papillon.

« Bonjour Clémentine, tu es matinale pour un Dimanche. » dit elle d’une voix enjouée.
« J’ai assez dormi. Et j’ai très faim. » Dit la fillette dans un sourire.

Sans laisser le temps à Cerise de répondre, Clémentine sortit de la cuisine et partit dans la salle à manger. La pièce était grande et décorée de nombreux tableaux de toute époque. Au centre ce trouvait une grande table en bois massif. La neko s’assis au bout de celle-ci et attendit patiemment son petit déjeuné. Celui-ci ne tarda pas. Cerise fit son entrée et déposa un énorme plateau devant Clémentine.

« Bonne appétit mademoiselle »
« Merci. »

Cerise fit un large sourire à Clémentine puis sortit sans un bruit. Sur le plateau se tenaient une pomme, un jus d’orange et un chocolat chaud aux céréales. Après avoir dévoré son repas goulument elle quitta la salle à manger et partit se laver.
Apres une bonne douche chaude, Clémentine se vêtit d’une petite chemise bleue claire et d’un short en lin noir. Elle descendit dans le hall, prit un veston sur le porte-manteau et cria :

« BARNEY !! »

Un Saint-bernard apparut alors en courant dans le hall. Ses longs poils propres et soignés flottaient légèrement et sa grosse langue pendait sur la gauche. Clémentine le caressa et lui mit une laisse noir et bleue. Après avoir traversé le jardin, la neko et son chien partirent pour le parc qui se trouvait à quelques rues.
Le parc était grand et les deux fontaines qui s’y trouvaient étaient superbes. Clémentine marcha cinq minutes et s’assis sur le bord de la fontaine centrale. Barney courait gentiment dans l’herbe proche et se roulait dedans. L’eau de la fontaine était froide mais agréable sous la chaleur ambiante. Clémentine s’allongea sur le bord de la fontaine, la main dans l’eau et ferma les yeux, attendant que Barney est finit et profitant du soleil.


[ J'écrirai surement pas toujours autant ^^' ]

Perdue dans ses songes, Clémentine ne faisait plus attention à ce qui l'entourait et ne distinguait plus la réalité de ses rêves. Il arrivait souvent à la jeune fille de repenser à ses parents, à ce qu'elle avait vécu et surtout à ce qu'elle aurais put vivre avec eux si elle n'avait pas été une neko. Son pire souvenir était le jour où sa mère, revenant d'un long voyage d'affaire, avait vu ses oreilles de chat. Elle les avaient touchées d'un doigt et avait exprimé un fort sentiment de dégoût. En y repensant Clémentine avait vraiment l'impression que sa mère lui touchait encore les oreilles d'un doigt peu rassuré. Ce jour là, la fillette aurait préféré entendre quelque chose du genre …

« C'est tout doux »

Surprise d'entendre ses propres pensées prononcée à haute voix derrière elle, Clémentine bondit du rebord de la fontaine et atterrit sur les 4 pattes à coté de celle-ci. Ses oreilles étaient rabattues en arrière et tout ses poils de chatte étaient hérissés. Sa queue droite comme un bâton avait triplée de volume à cause des poils et la fillette désormais chatte regardait des ses petits yeux menaçant la personne en face d'elle.
Une petite femme, d'apparence humaine et une silhouette mince malgré de belles formes. Ses longs cheveux blancs tombe bas, presque sur les fesses et ses yeux sont rouges. Clémentine trouvait que la demoiselle ressemblait à une vampire, mais aujourd'hui le soleil tapait fort et la fontaine éloignée des arbres du parc et aucune ombre ne l'atteignait. Oubliant toutes formes de politesse, Clémentine demanda d'une voix légèrement agressive :

« Qui es-tu ? »

Clémentine se demandait vraiment pourquoi la femme en face d'elle lui caressait les oreilles comme une vulgaire chatte de gouttière. Paranoïaque, la fillette regarda autour d'elle pour s'assurer que Barney, son Saint-Bernard était toujours là. Elle le vit rapidement dans un tas de feuille morte sous un grand chêne. Rassurée, elle se tourna une nouvelle fois vers son interlocutrice au manière bizarres.

Toujours méfiante et surtout envers les inconnues, Clémentine s'éloigna des caresse envoûtantes de la jeune femme en face d'elle. Elle se plaça devant la fontaine, tendit tout ses muscles et bondit sur le rebord de la fontaine. Son coté chat prenait beaucoup le dessus lorsqu'elle adoptait sa véritable apparence, celle d'une chatte. Une fois correctement installée, elle entrepris de lécher son pelage roux. Anima, se prénom faisait penser à Clémentine aux animaux.

*Quel drôle de nom pour une humaine.*

Clémentine se doutait bien qu’Anima ne lui voulait aucun mal, surtout que celle-ci la complimentait de "mignon". La jeune chatte regardait la demoiselle assise au près d'elle. Pour une fois que quelqu'un lui parlait, Clémentine ne voulais pas gâcher une chance d'avoir une nouvelle amie. Après tout, elle venait d'arrivé dans cette ville et sa grand-mère lui répétait tout le temps qu'elle devait sortir pour se faire des amis. Anima était une humaine...non...Anima était la première humaine à lui adresser la parole hors de chez elle. La chatte se mit debout sur ses quatre pattes, sur le rebord en pierre de la fontaine, et regarda Anima des ses grand yeux de chat.

-Tu as l'air gentille, ça te dit de manger un glace ?

En arrivant, Clémentine avait repéré un petit stand de glaces sur roue derrière lequel se trouvait un homme plutôt maigre, les cheveux grisonnant et de petit yeux bleus. Une paire de longues oreilles et une queue en ponpon au bas du dos de celui-ci avait attiré l'attention de Clémentine. Elle s'était dit qu'elle irait manger une glace en rentrant, mais puisque l'occasion d'y allé plus tôt se présentait, autant en profiter. Clémentine sauta au sol et marcha vers Barney qui se roulait encore dans un tas de feuille, sous les yeux navrés d'un jardinier du parc. Un fois à sa hauteur, la jeune neko bondit sur le dos du chien maintenant tranquille.

-Allons y Barney.

A dos de chien, Clémentine passa devant Anima et continua a marcher vers le vendeur de glaces. Barney s’arrêta en marche, sous les ordres de sa maitresse, et clémentine se tourna vers la demoiselle aux cheveux blancs.

-Alors, tu viens ?

C'était vraiment désagréable que la jeune fille ne fasse que de partir lorsque je l'approchais, mais ce n'était pas grave, elle n'avait au moins pas l'air méchante. Vu qu'elle était partie de mes caresses je remis mon gant avant de me relever. Je me sentais comme dans mes illusions, c'était invraisemblable ce que je vivais en ce moment, hors de cette ville il n'existe aucune créature telle qu'elle, ou du moins elles restent cachées là où personne ne peut les voir. Elle n'avait pas l'air méchante, je pouvais bien le redire vu qu'elle me proposa de manger une glace, je venais dans manger une, mais je ne pouvais pas refuser de toute manière. Mais la question était la suivante: quel parfum prendre? Une question des plus importantes d'ailleurs. Alors que je réfléchissais à cela je voyais la jeune fille, où plutôt la jeune chatte qui était en train de se diriger vers un gros chien ( de plus je déteste les chiens), une fois à ses côtés elle lui bondit dessus et tel un cavalier sur son cheval elle lui donna l'ordre de partir, une scène plutôt comique. Je n'avais pas vraiment fait attention que je n'avais pas répondu à la jeune fille qui me rappela pour venir, je lui fis qu'un signe de la tête avant de la suivre. Nous étions donc partis vers la roulotte du marchand de glace, nous ne parlions pas, seul les bruits de pas du gros chien et les claquements des fourreaux de mes sabres l'un contre l'autre se faisait entendre. Mais il fallait tout de même que j'ouvre la conversation, je me rappelai donc qu'elle connaissait mon nom, mais moi je n'avais pas demandé le sien, je lui demandai donc tout naturellement.
« Hum... Excuse moi, mais tu ne m'as pas dis comment tu t'appelais... »
Je n'aimais pas le demander, c'était mieux lorsque la personne me le disait avant, mais ce n'était pas si grave, de toute façon nous étions arrivées devant le marchand de glace au moment où je lui demandé.(Enfin une glace!)