Avventura
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Message par Invité Ven 18 Juin - 15:11

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La forêt est un endroit idéal pour manger. Peu de gens venaient ici ce qui permettait d'être à l'abri des regards indiscrets voire méprisants. Les arbres cachaient le soleil, permettant de cacher non seulement la ville mais le soleil qui l'éclairait aussi. Vaste et dense, la forêt permettait en plus d'éviter de croiser les rares perdus qui viendraient s'y perdre.

Æsmée leva les yeux vers le feuillage au-dessus de sa tête, ses oreilles se tendirent, le vent était bien contraire à elle, mais il semblait changeant. Le professeur continua son chemin, elle savait très bien où elle voulait aller, même si cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas décidé de pique-niquer ainsi. Il fallait qu'elle s'enfonce encore plus, toujours plus loin. Le sac qu'elle avait avec elle, la gênait, non pas qu'il était lourd, mais plutôt encombrant. Elle le posa à terre pour quelques instants de répit et en profita pour s'asseoir. Elle leva la tête cherchant à voir si le vent était toujours contre elle et c'était le cas. Elle inspira profondément, elle ne sentait rien, un léger grondement perça, elle commençait à avoir sacrément faim et ne trouvait toujours pas de gibier.

La louve reprit le sac dans sa gueule, et à pas de loups s'approcha de la petite source d'eau. Les animaux venaient s'y désaltérer, un cerf ou une biche finirait bien par y poindre. Elle allait devoir attendre. Elle gratta dans la terre humide et posa son sac dedans, elle le recouvrit partiellement de terre et partiellement de feuilles. Ce sac ne contenait pas de couverture ni de panier repas, il contenait son permis de conduire, les clefs de sa voiture et ses vêtements. Elle se tapit dans un buisson, et fixa son regard sur le ruisseau, elle ne bougeait plus.
Elle attendait.

Elle attendait.
Son attente fut récompensée, le craquement d'une brindille cassée par un sabot sembla retentir dans toute la clairière. Elle se redressa légèrement, tout en veillant à bien rester à terre et à couvert. Ses yeux parcouraient la végétation dans la direction du bruit qui avait résonné. Entre deux arbres apparu alors une créature noble et imposante, un cerf.
Sans bruit, elle se tapit à nouveau au sol, il était bien trop beau pour être un jeune mâle rejeté par le mâle dominant, c'était le mâle dominant. Le vent lui confirma ses soupçons, d'autres animaux portant cette odeur s'approchaient.

La saison de la châsse pour les hommes était fermée, pour Æsmée elle ne faisait que commencer. Loin de leurs lois, de leurs règles et règlementations elle faisait ce qu'elle voulait, ici, elle n'obéissait qu'à une loi, celle de la Nature, celle qui lui disait que pour vivre il fallait chasser.

Une femelle plus jeune fit son apparition. Trop nerveuse, elle regardait à droite et à gauche sans cesse. La viande serait nerveuse aussi, mais ça c'était uniquement si elle parvenait à l'attraper. Dans cet état le moindre envol d'oiseau ferait fuir cette biche. La louve fit un point sur chaque animal. Elle aurait aimé ce cerf, il était vraiment beau, mais jamais une louve seule ne saurait l'attraper, sa ramure était impressionnante qui plus est. Les loups chassaient en meute et ce n'était pas pour rien, et même en meute ils prenaient souvent les proies les plus faciles, les jeunes, vieux ou blessés. Des vieux il n'y en avait pas. Des blessés non plus. Les jeunes par contre il en restait deux. Un petit mâle ou cette femelle trop agitée.
Le mâle restait près de sa mère. Elle aurait sourit si elle était sous forme humaine, c'était presque mignon de voir la femelle qui se voulait intrépide et qui tremblait tout ce qu'elle voulait, et c'était drôle de voir ce petit aux airs belliqueux qui ne quittait pas sa mère.

Instinct de survie. Préservation de l'espèce... le petit mâle serait peut-être défendu par sa mère qui serait tout compte fait une viande meilleure. Son choix était fait, il fallait qu'elle fasse ça vite et bien, ils couraient aussi vite qu'elle mais pouvaient donner des coups de sabot. Elle devait viser la gorge, elle ne pourrait lui briser la nuque, alors il fallait le faire saigner et attendre.
Instinct de survie. Préserver sa proie... Le vent lui portait une autre odeur, une odeur qu'elle ne connaissait pas et qu'elle n'appréciait pas non plus. Le cerf leva la tête, c'était maintenant ou jamais.
Instinct de survie. Se préserver elle-même. L'odeur, elle ne la connaissait pas, mais ses poils se hérissaient malgré elle, c'était une odeur de prédateur, de carnassier. Elle se tapit dans son buisson et recula lentement, le bruit des sabots sur la terre lui confirma qu'un prédateur plus dangereux se trouvait dans le coin.

Message par Invité Dim 27 Juin - 16:21

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Encore entrainé part la fin, Fisherandrield avait pris sa moto ce matin pour se rendre en forêt. Cela faisait maintenant quelques jours qu'il ne trainait plus en ville pour manger, mais qu'il allait se ravitailler, et se nourrir du sang de sa chasse dans les bois. Il devait se faire discret après les morts qu'il avait fait. Ça commencé à s'ébruiter et il n'aimait pas particulièrement ça.

Il faisait gris ce matin là. Il y avait même un petit vent, ce qui n'était pas plus mal après tout, ça aller lui permettre de se camouflé un peu mieux, et de sentir plus facilement une proie. Regardant le ciel, tout ce qu'il espérait vraiment, c'est qu'il ne se mette pas à pleuvoir. Il avait horreur d'avoir le pelage mouillé. Mais bon ce n'était pas plus mal non plus, la pluie le calmé, ça lui rafraichissait particulièrement bien les idées. Et il en avait besoin, besoin de se calmer, de réfléchir plus posément.

Roulant à vive allure sur les routes de l'Avventura en direction de la nature, Fisher comptait se rendre à son lieu de chasse favori. Un petit lac dans une clairière, où se rendait régulièrement créature diverse pour s'abreuver. Il n'était pas rare d'y trouver des cerfs, chevreuil, sanglier ou autres créatures des bois. Ça rendait les cibles plus faciles et les choix plus varier.

Arrivant à la foret, Fisher prépara son sac à dos, il en avait besoin, après tout à chacune de ses transformation il avait le malheur de déchirer la plupart de ses vêtements, donc il en avait besoin de nouveau à chaque fois, ca commencer part ailleurs à lui couté un certain pris l'histoire. Enfin, pour le moment ce n'était pas son souci. Venant mettre son sac sur les épaules, il renifla l'air, le vent venant lui caresser le visage, portait de multiples odeurs plus alléchantes les unes que les autres. De vrais délices s'offraient à ses narines, il avait des mets de choix dans les environs.

Léger sourire sur le coin des lèvres, il s'enfonça entre les arbres, marchant en direction du lac où il avait l'habitude de chasser. Ce point d'eau était assez isolé, il n'y avait pratiquement jamais de monde, mais beaucoup d'animaux qui s'y rendaient. Il n'aurait certainement aucune difficulté à trouver son repas. Il fallait juste qu'il se mette d'accord sur la cible qu'il allait prendre aujourd'hui. Après tout avec sa force et sa carrure, il y avait peu d'animaux qui pouvait lui résisté. A dire vrai, toute les créatures qui vivaient dans cette foret ne pouvait lui résister. Il n'avait pas encore essayer les ours, mais il n'en voyait pas d'utilité non plus. Il avait un gros appétit mais quand même, il n'était pas encore complètement fou.

Venant enlever sa veste et sa chemise, il les glissa dans son sac. Gardant son pantalon court en espérant qu'il sois assez ample pour supporter la transformation, il avait de toute manière prévu un vêtement de rechange car la chasse n'était jamais vraiment très propre. Venant poser son sac dans des buissons au pied d'un arbre, il pris aussi sa forme lycantrope. C'était douloureux, très douloureux, sa chair entrain de se déformer, ses os entrain de craquer, sa pilosité entrain de pousser pour le couvrir d'une fourrure gris argentés. Ses ongles laissé place à des griffes longues et acérées, ses lèvres laissant place à une gueule aux crocs tout aussi tranchants. C'était une créature de chasse, un créature faite pour tuer, et en plus, il aimait ça.

Venant se grimper, et se tapir dans un arbre, il pouvait resté camouflé à travers les feuilles et les branchages tout en observant le lac. Son regard affutés cherché le moindre mouvements dans les environs, restant sous le couvert du vent pour ne pas faire porter son odeur non plus il était entrain d'attendre son gibier. La future nourriture qu'il allait consommer.

Et son attente ne fut pas veine. De beaux gibier venait d'arriver, un cerf, un beau mâle dominant à la ramure imposante était entrain de s'approcher du point d'eau. Mais aussi un jeune plus naïfs, qui semblait aussi plus craintif, ce serait probablement une proie difficile, mais non moins appétissante. Et enfin, une mère avec son faon. Cinq proies de choix, voilà ce qui attisent que plus son envie.

Il entendit du bruit, un autre bruit en bas, sous lui, ou du moins pas très loin. Mais il n'arrivait pas percevoir ce que c'était. Tournant son regard sous lui pour voir si il voyait quelque chose, mais ce n'était pas le cas. L'animal ou la créature devait être trop petite, ou trop bien camouflé pour la voir, mais il ne sentait pas de menace, ce n'était certainement pas un autre lycan. Peut être un petit animal craintif, ou un chien sauvage qui attendait une proie plus adapté. Ces créatures faibles étaient si pitoyable à son regard, peut être allait il être gentil, et lui facilité la tache. Après tout, il avait envie de sang, de tuer et de s'amuser, il ne mangerait certainement pas tout. Lui laisser une carcasse ou lui tuer une proie ne prendrait pas tellement de temps à l'oublié et cela augmenterais aussi certainement le challenge. Mais il devait faire vite, très vite, et tuer du premier coup si il voulait réussir à en avoir plusieurs en une fois.

Attendant dans l'arbre le moment propice, il sauta d'un coup sur le mâle craintif, une propulsion lourde et puissante pour ne pas lui laisser le temps de réagir. Frappant lourdement dans l'encolure de l'animal, le bruit sec et l'angle qu'avait pris la tête après ce cou, était évidente, il lui avait brisé la colonne d'un seul cou de patte, l'envoyant, d'un autre coup puissant dans le flanc cette fois, voler contre le mâle dominant, pour le bousculer et surtout le faire tomber au sol. Venant sauter sur les deux animaux, il vint fermer ses crocs sur la gorge de l'animal encore vivant, puis arracher un gros morceaux de chair, et l'égorger.

La femelle de peur, avait pris la fuite en oubliant son petit qui lui était resté tétanisé de peur sur place. Tournant son regard sur sa future victime, le lycan s'en approcha lentement, et vient lui sauter dessus avant qu'il ne prenne la fuite, venant lui donner un coup puissant au niveau de la tête. Venant le faire voler en tourbillonnant sur lui même et s'écraser contre un arbre. La carcasse tombant lourdement et surtout inerte, sur le sol, prés de la louve.

Message par Invité Mar 29 Juin - 20:46

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Rien ne bougeait, si ce n'était les cervidés et le peu qui les entourait. Les feuilles, immobiles laissaient passer des rayons de soleil, donnant à la scène une touche pastorale. L'eau ondulait légèrement là où de rares feuilles tombaient dedans, ou quand un des animaux se penchait et lapait cette source bienfaisante.
Pourtant, elle savait qu'il y avait quelque chose d'autre, même si elle ne pouvait ni le voir, ni l'entendre. Elle se détendit légèrement et concentra à nouveau ses forces et son attention vers les animaux. Ses yeux clairs jugeaient les créatures, bondissaient de l'un à l'autre, imaginant, prévoyant. Il fallait qu'elle se décide avant que le vent ne tourne ou que les animaux abreuvés et contentés s'en aillent.

Elle se redressa légèrement, prête à passer à l'action, la tentation était trop grande elle n'irait pas vers le cerf à la ramure imposante, mais au petit mâle qui restait un mets de choix. Elle posa une patte devant elle le plus silencieusement qu'elle puisse se le permettre, ils ne l'avaient pas vue donc la partie était quasi gagnée pour elle.

Alors que son corps émergea du buisson dans lequel elle s'était tapi quelques instants plus tôt, une ombre émergea. Tout se passe bien vite, mais elle parvint à suivre la forme lycanthrope des yeux. Peut-être était-ce parce qu'il s'était dirigé vers la proie qu'elle avait choisi. A peine avait-il atteint sa proie qu'elle décela ce craquement sinistre d'un cou que l'on brise. Un simple coup de patte aurait suffi?
Elle aurait sûrement dû retourner dans son buisson, il était occupé et ne l'avait pas encore remarqué, du moins c'était ce qu'elle se plaisait s'imaginer. Mais elle ne le fit pas car l'animal mort fut projeté dans les airs contre le mâle dominant qui n'avait pas encore compris ce qu'il se passait. A peine la carcasse atteignait le cerf que les crocs du lycan s'enfonçaient dans le cou du cerf. L'odeur du sang chaud, l'odeur de la vie qui s'échappait excitèrent la louve et la frustrèrent. Elle avait voulu pouvoir ressentir ses propres crocs se planter dans la chair chaude. Elle voulait sentir la tension dans le cou puissant, les pulsations du cœur de sa proie s'emballer.
La femelle était partie et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire et il fallut moins de temps encore pour que le cadavre sanglant et déformé de son petit se retrouve projeté à son tour, contre un arbre cette fois.

Une valse à trois temps. Voilà ce que ce spectacle sanglant avait été.

Une elle sortait. Deux l'ombre émergeait. Trois une nuque brisée.
Une le corps projeté contre le mâle dominant. Deux son cou ouvert et désarticulé par une mâchoire aussi puissante que la patte qui a brisé le cou du premier animal. Trois la femelle qui s'enfuit.
Une le faon est projeté contre l'arbre. Deux le corps tombe à ses pieds.

Trois.
Elle aurait dû bouger de suite, elle ne l'avait pas fait. Maintenant elle lui faisait face, des cadavres et du sang les séparaient.
Elle était encore prête à bondir sur une proie qui n'existait plus. Elle gardait la position, car son instinct lui disait de courir, mais sa logique lui disait qu'elle serait rattrapée aussi vite.

Trois?
L'odeur du sang lui rappelait qu'elle avait faim. Et du sang frais avait giclé sur elle quand le corps brisé avait tourbillonné dans les airs. Elle savait qu'elle ne faisait pas le poids devant un lycan, mais elle ne voulait pas battre en retraite elle fit alors la chose la plus stupide au monde: elle resta sur place et un grondement perça lentement. Il lui avait pris ce qu'elle voulait!

Trois!
Elle contourna le cadavre du faon.
Une, deux, trois. Une, deux trois. Malheureusement, pour danser, il faut être deux. Il avait mené la danse jusque là peut-être, mais elle ne comptait pas le laisser tout faire seul. A pas feutrés, elle vint se placer près de la première victime. Une. Son regard ne quittait pas la masse de muscles et de poils, il devait pertinemment savoir qu'elle n'était pas à sa hauteur, tout comme elle savait pertinemment que lorsqu'une créature tuait autant ce n'était pas pour manger mais par le plaisir de procurer la mort. Ses pattes fléchirent, elle s'allongeait devant la proie qu'elle déclarait sienne. Deux. Le vent fit frémir les feuilles, le silence qui avait suivi la tuerie se brisait donc. Les patchs de lumière qui se dessinaient entre les feuilles bougeaient, elle fut légèrement aveuglée un instant, mais son regard était toujours rivé vers les yeux face à elle. Elle enfreignait une règle de taille, ce gibier ne lui appartenait nullement vu qu'elle ne l'avait pas tué. Sa raison poussait à laisser de côté sa nature animale, choses qui était contradictoirement déraisonnable car elle était à la merci de la bête couverte de sang.

** Bon appétit. **


Elle croqua un morceau de chair, juste au niveau de la gorge. Elle pouvait sentir la peau se détacher facilement, la chair qui la suivait. C'était encore chaud. C'était jeune et tendre. Mais il n'y avait pas ces pulsations, il n'y avait pas les dernières secousses d'un animal qui se rend compte qu'il était en train de mourir. Il n'y avait pas la fierté d'avoir abattu sa proie et de l'avoir achevé.

Avventura était une ville où de nombreuses créatures vivaient dans une soit disant paix. La paix, elle ne la voyait pas du tout là et elle n'en avait sacrément rien à faire. Un coup d'œil amusé se glissa vers ce qui avait jadis été un pantalon. Elle ne pensait jamais garder de vêtements sur elle lorsqu'elle était louve, elle préférait autant se débarrasser de tout le superflu. Bien entendu, en cours elle avait toujours les joggings les plus souples qui subiraient le moins de dommages. Elle cracha le morceau de viande à terre. Trois.

Message par Invité Jeu 1 Juil - 19:16

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Son pelage couvert d'un sang rouge, d'un sang liquide à l'odeur tenace, mais des plus appétissante. L'herbe c'était teinte de rouge. Le sang avait coulé, le sang des animaux qu'il avait pris plaisir à tuer. En effet à ce stade là ce n'était plus du besoin ou de la faim. Mais de l'envie, il avait eu envie de les tuer, de tous les tuer. La femelle, la biche, s'était échappée et il s'en voulait. Il aurait voulut la tuer aussi, se faire se plaisir, entendre l'étranglement de la bête, la chair se déchirer ou les os se briser. C'était aussi le plaisir de la chasse. Mais il n'avait pas était assez rapide. Il s'était trompé quelque part, il n'aurait peut être pas dû commencer part le dominant, mais la femelle en bloquant la retraite du dernier gibier.

Mais ses songes fut troubler. Ce qu'il avait pris pour un chien sauvage plus tôt, se trouvait être un loup. Ou plutôt une louve. Il n'y avait pas de loups dans ces forets, ce n'était pas un animal, mais une hybride, ou une métamorphe, mais que venait elle faire part ici ? Ce n'était un lieu où se balader tranquillement, surtout quand un lycan était entrain de faire une partit de chasse. Que voulait elle ? Est-ce encore quelqu'un qui allait l'empêcher de manger tranquillement.

Elle était entrain de s'approcher, vu son gabarit elle n'avait certainement aucune envie de se battre. Alors que voulait elle ? Il l'a regardé entrain de s'approcher lentement, et se pencher sur l'un de ses gibier pour y mordre. Elle était entrain de lui piquer une de ses proies. Ça ne le dérangeait pas vraiment en sois, vue ce que c'est ce qu'il avait prévu. Mais ce n'était pas se gibier là qu'il souhaitait lui offrir. Après tout, il avait balancer le faon dans sa direction, ce n'était pas pour rien. Il comptait lui offrir le petit, pas qu'elle vienne se servir elle même sur l'un des mâles.

Son regard ambre posé sur la petite louve, il la regardait entrain de faire. Elle venait de mordre dans le cerf, arracher un gros morceau de viande au niveau de la gorge de l'animal, le sang était entrain de couler, la chair était encore chaude, le sang palpitant encore dans les veines, après tout, il ne lui avait que brisé la nuque ce n'était pas comme le mâle dominant, le jeune avait du souffrir, mourir lentement, sans avoir la possibilité de bouger pour autant. Il avait du voir la mort venir lentement pour enfin le faucher. Il devait avoir une chair et un sang délicieux, un sang emplit de peur, de souffrance. Si ça se trouve elle avait du sentir les derniers souffles de l'animal, mais ne s'en était pas vraiment rendu compte. Elle semblait préoccupée part la sa présence. La présence de l'autre Hybride, un Oublié, mais ça, elle ne pouvait pas le savoir d'un simple coup d'œil. En effet, il avait tout de l'apparence d'un Lycan, d'un Loup-garou comme ont les appels dans les contes pour enfants.

Il la regardait entrain de manger...manger, apparemment non, elle venait de faire tomber la viande au sol. Ça en était trop pour le lycan, elle se prenait pour une louve Alpha, elle en avait toutes les mimiques, elle était entrain de manger avant lui, et en plus semblait être entrain de chipoter la viande. Elle se servait mais ne manger pas. Elle était entrain de le chercher, de lui titiller les nerfs, voir même trop. S'approchant de la louve assez rapidement, il leva une patte pour l'abattre dans les cotes de la canidé, venant l'envoyer voler dans l'étant à côté d'eux. Elle avait aisément pu sentir la douleur dans ses cotes, ses os pratiquement se rompre sous la patte même si ce n'était pas le cas. Il n'avait pas voulut la blesser ou la tuer. Juste la punir d'un tel affront.

La regardant entrain de couler dans l'eau le temps qu'elle reprenne ses esprit. Il reprit sa forme humaine. Torse nu. Ses muscles puissant, et semblant pourtant si souple, couvert de sang. Il avait encore son pantalon en lambeaux mais qui couvrait le principal. Se dirigeant lentement vers le faon pour le prendre et vient mordre à sa gorge afin de boire le sang, se tournant en regardant la louve qui sortait péniblement de l'eau.


-Reprenez donc ....Votre apparence humaine pour m'expliquer un tel affront, si vous tenez un semblant sois peu...A votre vie.-

Il portait le faon sans vraiment de difficulté, et était entrain de le vider de son sang. La louve pouvait le voir entrain de boire. Le sang étant entrain de lui couler sur le bord des lèvres, et le long de son cou. Et de sa gorge. Et surtout, il était entrain de lui demander de reprendre sa forme humaine. A elle, qui était trempée, et surtout à qui il manquait toute forme de vêtements. Mais sa menace devait elle être pris au sérieux. Vue l'état des cerfs qui trônaient encore au sol, et cette douleur qui devait lui lancer dans les côtes. Peut être devait elle se douter...que oui, elle devait le prendre au sérieux.

Message par Invité Ven 2 Juil - 18:19

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Elle pouvait sentir le regard du lycanthrope, pénétrant. Il n'avait encore rien fait, il ne devait pas être habitué que quelqu'un se pointe comme ça pour aller lui chiper un bout de son festin. Leurs regards se croisèrent. Il était confiant et la laissait faire pour le moment, pas besoin de le regarder pour le deviner, ce qui l'amusait c'était cette lueur d'incertitude. Elle même, songeuse, se disait bien tout en mastiquant la viande du cerf que la lueur partirait et qu'une décision serait prise. Et alors, elle aurait affaire à la bête qu'était le lycan.

Laissant la viande tomber à terre, non satisfaite de son goût pour le bel animal que c'était, elle s'appliqua à lécher le sang qui était sur elle, du moins c'était ce qu'elle comptait faire, mais du coin de l'œil elle vit le mouvement qu'elle ne put esquiver. Avant qu'elle ne puisse réellement s'y préparer elle sentit un choc dans ses côtes qui l'empêcha de faire sa toilette, puis un autre choc la surprit, celle de la chute. Sa décision avait été prise apparemment, il la laissait donc en vie? Subtil, il avait été rapide et puissant, cependant il s'était gardé d'être trop violent, juste ce qu'il fallait pour lui rappeler la menace qu'il était.
La puissance du lycan l'envoya non seulement loin, mais profond. Elle n'était pas plus habituée à combattre qu'elle ne l'était à chasser. Ainsi elle ne put se redresser dans les airs, ni faire un magnifique bond digne d'un tigre dompté. Elle tomba lourdement dans l'eau, légèrement sonnée. Son esprit calculait tout ce qui se passait, même si tout était rapide, mais son corps ne pouvait suivre et son cerveau n'envoyait aucune information pour lui dire comment réagir. Elle eut tout juste le temps de fermer sa gueule et d'inspirer de l'air.

Elle n'avait pas été envoyée au beau milieu du lac, l'eau n'était donc pas trop profonde, même si elle l'était assez pour qu'elle n'ait pas pied. Pataugeant dans l'eau comme elle le put dès qu'elle en trouva la force, elle regagna la surface et inspira une bouffée de cet air qui était vital.
Elle allait sentir le chien mouillé. Elle avait horreur de ça, mais elle pouvait s'estimer de n'avoir accusé qu'un unique coup de l'être qui la surveillait. S'ennuyait-il donc à ce point? Ou peut-être ne faisait-il que commencer à s'amuser. Elle se dirigea vers le rivage et dès qu'elle eut pied, elle s'ébroua et posa son arrière train dans l'eau, s'asseyant. Bêtement, auraient précisés certains. Simplement, pensait-elle. Elle n'était pas de taille et ils le savaient tous deux. Si elle s'était mise à grogner, les poils dressés, cela aurait bête, elle le provoquait ouvertement et là c'était là porte ouverte à plus que quelques côtes fêlées et du poil mouillé.

L'eau avait amorti la chute et heureusement pour elle, son flanc gauche la faisait déjà assez souffrir, elle n'aurait pas spécialement apprécié d'être aussi blessée du côté droit. Les yeux de la louve ne l'avait pas quitté, à vrai dire elle avait mal, elle avait eu peur, mais elle s'amusait. Elle n'avait encore jamais croisé de lycanthrope et son côté intellectuel prenait le dessus, estimant taille, stature, poids. Bien entendu on ne pouvait baser des études sur un cas précis, mais elle en profitait.
Lorsqu'il amorça la transformation elle ne cilla même plus des yeux. La transformation, même si naturelle était douloureuse pour elle, les os qui se tordaient, les muscles qui s'étiraient. Plus on venait à se transformer, plus on en venait à maîtriser ce qu'elle considérait l'art de la transformation. On allait non seulement plus vite, mais on apprenait à ne plus considérer la douleur.

Elle ne put s'empêcher de penser qu'elle avait affaire à un beau spécimen quand il avait fini la transformation. Il semblait assez grand de nature, alors peut-être que tous les lycans n'étaient pas aussi grands?
Elle tourna son regard machinalement à ses pattes. Elle voyait encore une trace de sang et eu une réaction plutôt humaine et frotta le sang de sa patte mouillée. Elle inspira lentement, comme elle le pensait respirer était moins aisé, se redressant, elle regagna le rivage, sortant définitivement de l'eau cette fois-ci.


-Reprenez donc ....Votre apparence humaine pour m'expliquer un tel affront, si vous tenez un semblant sois peu...A votre vie.-


Ses yeux vinrent se poser de nouveau sur les yeux ambre qui lui faisaient face. Elle était tentée de donner deux réponses, l'une d'elle étant qu'il devrait aller chercher le sac qu'elle avait posé dans la forêt,mais elle sentait qu'il n'était pas vraiment du genre patient, ni du genre à prendre ce genre de réflexions sarcastiques avec humour. Il fit alors quelque chose qui eut le donc de la surprendre, il était non pas en train de se restaurer, mais en train de s'abreuver. Les lycans se nourrissaient-ils de sang? Non, elle en était persuadée... ou du moins elle pensait l'être. Enfin, qui lui en voudrait de ne pas savoir le régime alimentaire de tout être qui peuplait la planète?

Soit.

Les poils perdirent leur éclat et rétrécirent rapidement, alors que le corps de la louve s'allongeait. Les pattes arrières s'allongeaient bien plus vite que celles de devant, créant un déséquilibre qui la fit basculer sur ses deux pattes arrières qui devinrent des jambes. Les poils avaient disparu, si ce n'était pour ceux de sa tête qui avaient poussé, laissant apparaître une chevelure moyennement longue et banale. Elle frissonna, il ne faisait pas grand soleil et la baignade n'était pas sur l'agenda qu'elle avait prévu. Ses bras étaient couverts de chaire de poule, d'un mouvement de tête elle écarta ses cheveux mouillés, les ramenant par-dessus son épaule gauche, elle ne supportait pas d'avoir ses cheveux collés dans le dos quand ils étaient mouillés. Le mouvement lui arracha une grimace, elle ne s'occupait pas du lycan qui était sûrement en train de festoyer sur le cervidé. Elle baissa le regard sur ses côtés, elle pouvait déjà voir un hématome se former et soupira, il faudrait qu'elle pense à se soigner un minimum ça lui éviterait des couleurs trop moches.

Elle passa sa main oisivement dans ses cheveux, ils lui arrivaient au niveau de la poitrine, elle ne les avait pas entretenus et quelques cheveux restèrent dans entre ses longs doigts fins. Elle prit une note mentale: aller chez le coiffeur.
Elle releva la tête, ne sachant pas quoi dire, elle avait horreur de s'excuser. Le seul souci, c'était qu'elle allait peut-être devoir mettre un peu de côté sa fierté si elle ne voulait pas contempler autre chose qu'un futur hématome. Elle croisa les bras, elle allait attraper froid sous forme humaine sans poils pour lui tenir chaud. Méticuleuse, elle veillait à ne pas en avoir du tout sous cette forme. Elle fit une moue indécise tout en le regardant, elle était embarrassée car elle ne savait quoi dire. Sa nudité, elle n'y prêtait pas cas, bien sur elle n'était pas du genre à se balader nue dans les rue ou du genre nudiste non plus, mais la nudité était une source de gêne qu'elle ne comprenait pas. Elle n'avait pas le plus beau des corps, mais il n'était pas si mal, les courbes étaient placées où il le fallait. Elle n'avait pas vingt ans non plus, mais elle n'avait pas une ride et offrait plus de maturité ce qui en charmait plus d'un.


- On ne voit affront que là où on veut le voir. Je chassais là et j'ai été surprise que tu sortes de nul part.


Elle pencha légèrement la tête sur le côté. Elle avait la sale manie de tutoyer les gens car elle maternait beaucoup, elle n'était pas prof pour rien. Elle haussa les épaules. Bêtement, certains aurait précisés, le provoquant sûrement plus qu'il ne fallait. Simplement, pensait-elle, car elle n'avait rien à rajouter et ne voyait pas pourquoi il piquerait une crise pour un cerf. Elle savait qu'un prédateur n'aimait pas se faire prendre sa proie, mais c'était après tout ce qu'il venait de lui faire.
Elle avança de quelques pas, surveillant tout de même l'homme qu'elle avait maintenant face à elle, il conservait sans nul doute plus de force qu'un homme ordinaire et donc il était encore dangereux. Elle fit un mouvement de tête vers la forêt.


- J'ai froid sous cette forme, je vais aller chercher mes affaires, ne te déplaise.

Elle n'attendit pas qu'il lui donne son consentement, elle ne lui devait rien du tout, reprenant instantanément sa forme de louve qui, elle, était adaptée à une course dans les bois elle s'en alla. La suivrait-elle? Peut-être? Elle venait une fois de plus de l'affronter et cela n'avait pas l'habitude de plaire, surtout aux mâles qui vivaient seuls et n'étaient sans nul doute jamais contrariés
.

Message par Invité Ven 2 Juil - 23:59

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Fisherandrield avait fait voler la louve dans le lac après son coup de patte. En effet, il avait trouvé que ce soit un affront de se servir sur l'une de ses proies pour en dénigrer la chair part la suite. En effet même si elle avait vue les proies, peut être, la première, c'était pourtant bel et bien lui qui les avait mis à mort. Donc les animaux étaient à lui et il avait le droit d'en faire ce qui lui plaisait. Et non sans dire que ça ne lui plaisait pas qu'elle en mange une partit. Il trouvait ça plutôt vexant qu'elle y mordre sans en apprécier la chair.

Alors qu'il était entrain de déguster le sang du jeune faon. Il fixait la canidé qui était entrain de sortir péniblement de l'eau, en effet, le coup, en plus de le faire souffrir, devait particulièrement lui remuer les méninges, en effet elle venait de se mettre dans une position délicate. Elle avait eu une démonstration de la puissance de l'Oublié, et celui-ci venait en plus de lui montrer, que d'un simple coup si il le désirait, il pourrait la mettre à mal.

Alors qu'elle était assise dans l'eau, l'hybride lui avait demandé de reprendre sa forme humaine à fin d'explication. Mais celui-ci douté vraiment qu'elle s'y exécute. Après les loups avaient leurs propres moyens de communication, jappement, aboiement, couinement ou grognement, il y avait bien des manières de montrer au lycan les raisons de son actes. Mais Fisher fut agréablement surpris de constater que ce ne fut pas le cas. Qu'elle n'avait pas choisis de communiquer sous sa forme louve et de reprendre une forme humaine.

La transformation de la louve, en femme était un spectacle plaisant à regarder, à admirer même. Voir les poils se raccourcir pour laisser place à une peau rose, la forme du corps, de l'anatomie même de la personne entrain d'apparaître sans aucun artifice mis à part une légère pellicule d'eau et une chair de poule qui semblait couvrir le corps de la femme. Avoir froid n'était pas étonnant lorsque l'on perdait ainsi un pelage réchauffant tout en sortant de l'eau.

Æsmée ne semblait pas gênée, d'être nue devant un inconnu. Impudique, sans gêne, ou tout simplement n'ayant guère le choix, elle s'offrait cependant sans limite au regard de l'homme qui n'en semblait pas indifférent pour autant. Des formes harmonieuses, placées là où il faut, un teint de peau ni trop clair, ni trop mate non plus, le femme pourtant plus âgée que lui était tout ce qui il y a d'attrayante et de charmante.


- On ne voit affront que là où on veut le voir. Je chassais là et j'ai été surprise que tu sortes de nul part.

Le mi bête, plissa légèrement les yeux. Ce n'était pas la réponse qu'il attendait, cela n'expliquais pas pourquoi elle avait mordu dans l'une de ses proies et pourquoi elle en avait recraché la chair. Ce n'était donc guère satisfaisant comme réponse. Et elle ne devrait pas s'en arrêter là. Il avait bien l'intention d'en savoir plus, du pourquoi un tel geste alors qu'elle avait de la nourriture facile sous la patte.

- J'ai froid sous cette forme, je vais aller chercher mes affaires, ne te déplaise.

En plus de ne pas avoir eu sa réponse, maintenant la louve était entrain de s'éclipser, pour aller se vêtir. Elle était entrain de fuir le conversation, ou du moins c'est comme ça que l'Oublié était entrain de le prendre. Allait se vêtir. Il était vrai qu'elle était nue et humide, mais ce n'était guère une raison pour écourter ainsi la communication. Ou du moins de ne pas lui donner une des réponses qu'il attendait.

Curieusement, la transformation de la femme en louve, semblait bien plus rapide que celle de louve en femme. Mais ce n'était qu'un détail. Sa transformation quand à lui étant douloureuse, très douloureuse, elle avait le don de le mettre de mauvais poil. Surtout en ce moment. Venant reprendre sa forme lycanne pour suivre la lupus, ses pas étaient moins discret que précédemment. En effet, il n'avait pas le devoir de se cacher cette fois, ou du moins pas le besoins, il n'était pas en chasse, et pouvait donc galoper aisément, dans la foret à la poursuite de la louve.

Elle venait encore une fois de l'affronter, et Fisher en comptait pas que cela se termine comme ça. Il ne comptait pas lui laisser la possibilité de se déplacer librement. Il exigeait une réponse, et comptait bien l'avoir.

Poursuivant la louve, il pris de la vitesse, pour se retrouver à ses cotés, et vint d'un coup d'épaule, la faire tomber au sol. Venant la retourner sur le dos comme on retournerais une crêpe dans une poêle. Il vint mettre la louve sur le dos les quatre pattes en l'air et replier sur elles même, entre les siennes qui étaient posés de part et d'autre de sa tête pour les antérieurs, et de son corps mais bien plus loin pour les postérieur. Car en effet, vu d'aussi prés, le lycan était bien plus grand que la louve.

Ses crocs encore sanglantes de sa transformation, quelques gouttes, tombées sur la demoiselle ainsi mise en faiblesse. Cependant ce ne fut pas de longue durée, l'homme reprenant place à la bête, venant la plaquer au sol de ses deux mains sur les épaules, il vint reprendre d'une voix froide et posé, tout aussi semblable au caractère de la personne.


-Vous aurez tout le plaisir de vous changer, quand vous aurez répondu à ma question. Qu'est ce que cet affront. Pourquoi avoir mordu dans l'une de mes proies pour en délaisser la chair. Je peux encore accepter vous avez voler votre gibier, quoi que c'est moi qui l'ai tué. Mais pourquoi en délaisser ainsi la chair, après y avoir mordu sans vous y faire inviter ? ....J'exige une réponse plus clair de votre part.-

Le visage de l'homme était très prés de celui de la femme, elle pouvait en voir chacun des traits, aussi bien de son visage fin où aucun traits ne sont vraiment marqué, a sa chevelure noir, avec quelques reflet argenté, comme le pelage qu'il avait en étant loup. Ses yeux ambroisies étaient entrain de la percer, de la dévisager pour chercher une quelconque réponse dans ce regard de loup. Avait elle l'intention de reprendre sa forme humaine encore une fois, ou cette fois, de se contenter de communiquer d'une manière plus animal, ou voir même d'essayer de se dégager de l'emprise de l'homme.







Message par Invité Sam 3 Juil - 12:28

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La fierté est un trait de caractère qui ne vous mène qu'une chose: les ennuis. Mais quand on est fier on ne se rend pas réellement compte, c'est pour cela que quand elle était nue et exposée, elle était plus flattée que gênée en voyant le regard de l'homme. C'était aussi la fierté qui faisait qu'elle n'avait pas répondu à la question du tout au sens propre du terme. Elle ne s'était nullement expliquée car pour elle il n'y avait aucune raison qu'elle ait à se justifier.
La fierté est un trait de caractère qui oublie de prendre en compte les autres. Ainsi, là où elle pensait la discussion close, le lycanthrope, lui n'y voyait encore qu'un affront de plus. Au fond d'elle, elle devait sûrement s'en douter un minimum, mais elle ne le voyait pas, volontaire ou involontairement.

Elle l'entendait, elle le sentait et elle le devinait derrière elle. Ses oreilles se dressèrent déterminant la vitesse de sa course. Elle galopait tranquillement car il avait déjà fait le choix de la laisser en vie et elle ne tenait pas à donner l'impression de ces petites bêtes de courses qui courent pour leur vie. Il se rapprochait, il courait plus vite aussi. Il l'aurait rattrapée tout de même en galopant, ses foulées étant plus longues.

Son coup elle ne l'avait pas vu venir cette fois-ci, il n'en fut que plus douloureux car sa fierté prenait un coup de plus. Elle roula plutôt pathétiquement sur le sol, au travers quelques ronces et vint s'écraser contre un tronc qui stoppa net cette chute. Elle secoua la tête pour qu'elle cesse de tourner et elle se rendit compte que le tronc qui l'avait stoppée net était en réalité une créature, celle la même qui l'avait fait choir. Il était au-dessus d'elle. Elle avait amplement préféré la baignade forcée tout compte fait, il s'était contenté de la regarder, impuissante. Là, il la surplombait et il criait non seulement force, pouvoir, mais domination.

Elle rapprocha alors sa gueule de la sienne, ignorant les gouttes de sang et elle l'attrapa entre ses mâchoires. Sa gueule était bien plus petite, mais elle pouvait tout de même attraper la gueule. Elle le fit vite, mais doucement, comme elle l'aurait fait à un petit d'une meute qui aurait fait une bêtise. Un réflexe bien ridicule, réflexe d'une louve qui n'était jamais en position de faiblesse et qui ne savait pas comment se défaire de cette position.
Une idée quelque peu saugrenue germa dans son esprit, parce qu'il était un peu plus grand, elle allait sans nul doute pouvoir filer.

** Il faut juste que... **


Elle relâcha son emprise, libérant le museau du lycan, et posa ses quatre pattes sous lui, de manière à prendre appui ce qui lui permettrait de filer. Il pouvait sans nul doute la rattraper, mais elle l'aura devancer et elle pourrait sans doute passer sous des ronces là où il les … esquiverai et ignorerai les griffures qu'il sentirait à peine. Sa peau était bien plus épaisse que la sienne, elle le sentait avec ses pattes de louve.
Alors qu'elle passait son précieux à temps à se poser des questions futiles l'homme prit la place du canidé et ses mains vinrent se placer de manière à la clouer au sol. Cette fois-ci, elle gronda légèrement, était-il donc si fort, si spécial pour qu'il garde forme humaine?


-Vous aurez tout le plaisir de vous changer, quand vous aurez répondu à ma question. Qu'est ce que cet affront. Pourquoi avoir mordu dans l'une de mes proies pour en délaisser la chair. Je peux encore accepter vous avez voler votre gibier, quoi que c'est moi qui l'ai tué. Mais pourquoi en délaisser ainsi la chair, après y avoir mordu sans vous y faire inviter ? ....J'exige une réponse plus clair de votre part.-

Le grondement faible se fit plus fort, il l'agaçait. Que voulait-il? Elle n'allait pas parler goût et couleurs avec un type qui la menaçait - une fois de plus - sous forme humaine. Elle pouvait parler sous cette forme animale comme pas mal d'hybrides, mais contrairement à pas mal de ces gentils touts et chats câlins, elle ne voulait pas jouer au jeu des humaines. Elle était louve, elle n'était pas humaine. Le grognement s'éteint, les babines qui étaient légèrement retroussées retombèrent. Ses pattes n'avaient pas encore bougé car elle en était resté sur l'idée de prendre la poudre d'escampette.

Æsmée n'avait toujours pas répondu, mais n'en avait pas plus envie que cela, alors avait déjà « omis » le fait qu'une réponse était sûrement encore attendue. Mais il était dur d'ignorer un homme à moitié nu qui vous plaquait au sol. La louve soupira, soufflant lentement et douloureusement, expulsant l'air de ses poumons comprimés. Tout cela n'aboutirait à rien de bon. Alors qu'elle détournait le regard et la tête, pour regarder ailleurs que dans les yeux ambrés qui la captivaient quelques instants plus tôt, la métamorphose eu lieu. Alors qu'elle était restée maîtresse d'elle lors de la première transformation, elle ne put le faire une deuxième fois. Elle serrait la mâchoire, elle n'était pas habituée à la douleur et elle était persuadée qu'elle souffrait plus que d'une simple contusion.

Les cheveux épars sur le sol, déjà quelques bouts de feuilles et de brindilles venaient s'y loger. La gorge serrée, elle déglutit comme elle le put avant de prendre la parole:


- La viande ne m'a pas plue. C'est aussi bête que cela.


Certains aurait dit simple. Elle avait dit bête. Oui, tout ceci était bête.
Il était bête, il l'avait blessée et physiquement et mentalement.
Elle était bête de s'agacer pour si peu, et de l'avoir provoquer.
Remarque, il est souvent dur de faire quelque chose de bête seul.

Elle tourna de nouveau le visage, mais cette fois c'était pour lui faire face. Un sourcil arqué, et sur un ton des plus ironiques elle réitéra sa demande.


- Je sais que je suis sèche et j'ai moins froid, mais je suis toujours indisposée à rester dans cet état. Je puis, il me semble avoir rempli ta seule exigence??

Elle plaqua ses deux mots sur les épaules de l'homme qui se trouvait toujours au-dessus et exerça une pression non moindre, elle n'était peut-être pas pudique mais la femme qu'elle était se rendait tout de même compte de la position dans laquelle elle était et de par se fait sa nudité n'étais plus très adaptée.

Message par Invité Lun 5 Juil - 17:59

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- La viande ne m'a pas plu. C'est aussi bête que cela.

L'Oublié avait fait tomber au sol l'hybride afin de passer sur elle et qu'elle ne puisse plus bouger. Il avait parfaitement conscience et confiance en sa force, même si il n'était que sous la simple apparence d'un humain, ou plutôt d'un vampire. Il était parfaitement conscient qu'il avait beaucoup plus de force que ces simples créatures mortelle qu'il prenait comme déjeuner. Mais il ne connaissait pas la force des hybrides en général ou du moins ne s'en doutait pas, pour lui ce n'était que des simples créatures capables de prendre des formes humaines, et vice versa. Il se doutait bien que les gorilles ou autres créatures des plus costaud et dangereux serait bien plus fort, mais l'a force d'un loup en général n'était pas si grande que ça, du moins il le pensait.

Cette fois encore il était entrain de surplomber la louve. Elle était encore allongée sur le dos sous lui, les quatre pattes en l'air alors qu'il était entrain de la plaquer au sol en la tenant part les épaules. Il n'avait pas l'intention de la laisser fuir tant qu'il n'avait pas eu de réponse. Mais il ne s'attendait guère à une tel réponse. La viande ne lui avait pas plu. Comment une viande fraiche, tout fraichement tué et mangé sur le lieux même ne pouvait pas plaire. Et surtout, pourquoi elle s'était servit si la viande ne lui plaisait pas.

Elle était entrain de plus en plus de l'énerver, elle l'agacer s'en était certain, d'une elle ne lui donnait pas les réponses sans qu'il ne doive pratiquement lui arracher de la gorge...Arracher de la gorge, voilà une belle et bonne idée, des plus alléchante d'ailleurs.

La femme ayant repris sa forme humaine sous lui, elle avait tourner la tête pour ne pas le regarder. Mais lui avait tout le plaisir de voir sa carotide et sa gorge parfaitement offerte, il pouvait y mordre comme il le souhaitait, et pour dire vrai, en effet il le souhaitait, il souhaitait ce sang encore chaud qui couler dans ses veines. En effet maintenant il avait envie de la mordre, de gouter un autre sang que celui de l'animal, ce sang humains, qu'il apprécié tellement.


- Je sais que je suis sèche et j'ai moins froid, mais je suis toujours indisposée à rester dans cet état. Je puis, il me semble avoir rempli ta seule exigence??

Sortant de ses songes, il posa son regard ambre sur le femme sous lui. Elle était encore nue, les mains posées sur les épaules de l'homme, il semblait qu'elle voulait le pousser à son tour. Mais ce il n'avait curieusement pas l'intention de bouger tout de suite. Mais il n'avait plus de raison de rester sur elle, mis à part cette envie de la mordre, mais le faire de face serait trop dangereux.

Venant lentement se relever, il s'agenouilla à coté de l'hybride et la regarda encore une fois nue au sol, elle était entrain de se redresser. Elle n'allait certainement pas tarder à reprendre sa forme louve pour partir s'habiller. Mais ce n'était pas un loup qu'il avait l'intention de mordre. Il voulait son sang, la gorge de était entrain de lui noué, de s'assécher. Il sentait son cœur battre dans sa tempe, et ses crocs pousser plus longuement et lui taquiner la langue. De plus ce sang qui lui avait couler dans la bouche lui donner que encore plus envie. Comme l'odeur qui émanait encore d'elle, du sang qu'il y avait eu sur son pelage, dans sa bouche, les gouttes qui lui avait coulé sur le visage. Il la voulait, il voulait la mordre, c'était maintenant la seul pensée qui lui traverser l'esprit, la seul envie qui émanait de son corps.

Fermant les yeux pour se calmer, il se recroquevilla sur lui même, venant ramener ses genoux contre son torse entre ses bras, il commença lentement à se griffer le bras à sang pour se calmer. Laissant la louve se lever afin qu'elle puisse s'épousseter la peau afin d'y retirer l'herbe et les feuilles qui avait pu s'y coller. Et se préparer à reprendre sa forme louve.

Fisher attendit, attendit qu'elle se trouve de dos, qu'elle se tourne pour prendre sa forme animal pour repartir. Patientant, il savait qu'elle le ferait, qu'elle n'allait pas partir comme ça, même si maintenant il connaissait son corps dans les moindres détails. Allant des formes formes de son corps à la manière dont sa poitrine gonfle quand elle respire et à la vitesse où se forme l'hématome sur ses côtes. Mais il devait se calmer, il ne devait pas l'alerter, non pas l'alerter, si il commençait à devenir trop dangereux, trop imprudent, elle s'enfuirait, elle prendrait surement des distances, se méfierais.

Mais peut être aurait elle peur, oui la peur, ce délice qui dilate les veines et fait couler le sang que plus vite et plus fort dans un corps. Ce cœur qui bat plus vite et fait accélérer la respiration. Fisher avait les idées embrouiller, il ne pensait plus que à l'envie de sang, d'un sang frais, du sang de cette victime qu'il avait choisis. Mais elle était là, debout en face de lui. Probablement à hésiter à partir nue, ou reprendre cette forme louve et souffrir de nouveau de la transformation. Il la voyait dos à lui, il voyait son corps, ses fesses, ses cuisses, elle semblait fine, prendre soins d'elle, et assez musclé de part le fait qu'elle sois une louve.

Venant se lever lentement, il vint saisir un poignet de la femme, venant l'emmener dans son dos et tirant dessus pour lui faire bomber la poitrine et courber le dos, il se pencha sur elle en venant la tenir de l'autre bras, et pencha ses lèvres dans le cou de la professeur. Passant sa langue sur la chair, elle n'eut aucune difficulté à sentir les crocs de l'homme caresser sa peau, et son cou. Avant de ressentir la vive douleur de la morsure, très vite remplacer part un bien être.

Le tenant contre lui son torse contre son dos, son bassin contre ses fesses. Lui tenant un bras dans le dos pour l'empêcher de s'enfuir. Le vampire qui était en lui était entrain de s'abreuver, Æsmée commençant à ressentir tout le plaisir de la succion dans le cou, mais surtout et avant tout, tout se plaisir qui lui remontait dans le corps. Ce plaisir intense comme un ébat, comme des préliminaires donnée avec soin sur les zones les plus sensibles de son anatomie. Et d'ailleurs son corps réagissait comme tel, sa poitrine gonflant, ses tétons durcissant, ses abdos se contractant comme ses cuisses, son bassin commençant à lui chauffer, et son intimité à s'humidifier.

Il était entrain de se nourrir, de s'abreuver. Les yeux fermé, elle buvait le sang encore chaud de la louve, il sentait ce nectar entrain de lui couler dans la gorge, le long de son palet. Un vrai délice, un vin de grand cru doux et gouteux. Il continuait de boire la source de vie de la femme, tout en continuant à lui procurer un plaisir proche de l'orgasme, du paroxysme. Encore quelques secondes et elle devrait jouir...encore quelques secondes et elle devrait aussi mourir car il ne s'arrêterait plus. Il le savait, que si il continuait comme ça, il allait la tuer. Qu'il devrait se débarrasser du corps.

Secouant vivement la tête de droite à gauche, il retira ses crocs. La plaie continuant de couler légèrement sur le cou de la femme, il se recula rapidement en la laissant choir vers le sol. Venant la regarder allongée au sol, il la voyait, le corps excité, allongée sur le côtés au sol, il pouvait voir son corps comme elle se trouvait, sa poitrine gonflée de plaisir, comme son intimité humide et serrer entre ses deux cuisses replier vers elle prés de la position fœtal.

L'oublié ayant encore du sang qui lui coulait aux coins des lèvres il la regardait allongé au sol semblant lentement se rendre compte de ce qu'il venait de venait de faire, et n'osais pas s'approcher de peur d'avoir fait encore une victime de plus. La regardant en attendant de voir si elle était encore vivante, si elle allait bouger ou dire quelque chose.

Message par Invité Mar 6 Juil - 16:01

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Elle ne cherchait pas à l'agacer, c'était lui qui l'agaçait profondément. Cependant, au fond d'elle, elle voulait lui rendre la pareille et rien que de par son attitude elle le provoquait sûrement un peu plus. Un regard, un ton de voix, une mimique. Tout pour lui montrer qu'elle se moquait éperdument de ce qu'il prenait à cœur: sa foutue carcasse -qu'il lui avait piquée - et sa viande. Après tout, s'il ne comprenait pas qu'elle n'avait pas aimé le goût de la viande parce qu'elle n'avait su lui infliger qu'un coup de grâce, cela le regardait. Elle voulait cette proie, c'était tout. Il ne disait rien, mais cela se sentait aisément quand quelqu'un était sujet à des sentiments forts. La colère, la jalousie, l'envie, l'amour, la haine, etc. Dans le cas présent il était sujet à l'un de ces sentiments et elle optait pour la colère plus qu'autre chose.
Elle le défiait plus ou moins, non pas sur un niveau physique, car il aurait amplement le dessus et la question aurait été vite réglée. Mais plutôt à un niveau mental, voire psychologique. Il était le plus fort certes, mais elle se jouait tout de même de lui, elle jouait avec lui.

Elle pouvait sentir son regard et bien que flatteur, cela commençait à l'agacer légèrement. Le jeu était à double sens dans tous les cas, il n'allait pas se laisser faire. Étonnée de voir qu'il la laissait partir, elle se redressa lentement, tout en veillant de prendre appui sur la jambe droite afin de ne pas avoir à rester de marbre quand elle sentirait la douleur dans ses côtes. La transformation serait sûrement douloureuse. Enfin, plus douloureuse que d'ordinaire.
Malgré ses années d'expérience dans le domaine de la métamorphose, elle n'avait nullement accru sa force physique de manière à pouvoir défier une autre créature que les êtres humaines. Elle avait gagné en force, en souplesse, en rapidité et elle avait aussi réussi à apprendre à gérer sa douleur. Mais elle faisait face à quelque chose d'inconnu et elle ne savait combien de temps elle allait pouvoir continuer à jouer. Chaque transformation lui coûtait un peu plus d'énergie et elle était déjà fatiguée à force de jouer au chat et à la souris.

Ses coups d'œil lancés en coin, ou même le regard rivé sur lui ne lui apprenait rien de plus sur l'homme. Il fermait les yeux à présent. Un sourire malin se dessina sur ses lèvres, ses yeux devinrent rieur. De son point de vue, elle avait un homme qui l'avait contemplée nue, qui l'avait coincée, surplombée même. Il n'était donc pas du genre à détourner le regard, gêné ou humble, non non, sinon il l'aurait fait depuis longtemps. Cela signifiait donc que cette pause qu'il prenait était pour se maîtriser. Il ne semblait pas être en train de maîtriser sa colère, mais de maîtriser plutôt son envie. Le compliment était touchant et lui allait droit au cœur. Il était quand même plus jeune qu'elle de toute apparence.
Jusque là, elle avait plus ou moins compris, ce qu'elle ne pouvait comprendre, voir ou interpréter était l'origine même de cette envie. Cette envie certes physique qu'il contrôlait n'était que celle de sa soif de sang. Mais comment l'aurait-elle deviné? Il n'était pour elle qu'un lycanthrope et un homme. Elle ne connaissait rien de lui, ni de ses origine.

Profitant alors de ce compliment, qu'elle pensait, qu'il lui faisait, elle se détourna lentement. Elle allait le narguer un peu plus avant de redevenir louve. Après tout il s'était levé et la laissait partir, donc elle n'avait aucun besoin pressant de partir tant qu'elle sentait ce regard ou qu'elle se savait désirée. Elle préférait le voir comme cela plutôt que d'admettre qu'elle avait affreusement mal et qu'elle était sûrement une petite chochotte qui s'était habituée à la ville qu'elle détestait tant et à ce mode de vie humain qu'elle cherchait à fuir en venait dans la forêt.

Elle réprima un frisson. Était-ce le vent sur sa peau? Était-ce le regard ambré qui balayait son corps? Ou était-ce son imagination?

Avant qu'elle n'eut le temps de faire le choix quelque chose, ou plutôt quelqu'un lui empoigna le poignet, le tordant de manière à lui bloquer le bras et l'empêcher de fuir. Son cœur fit un bond dans la poitrine quand elle comprit qu'il n'y avait qu'une seule chose pour décider de l'empêcher de partir. Elle inspira, cherchant à emplir l'air dans ses poumons, par réflexe, mais sa respiration se bloqua. Tout cela ne faisait que la précipiter vers une chute inévitable: sombrer dans une peur qu'elle ne pouvait contrôler. Mais elle s'y refusait, sa logique, revenait sans cesse à la charge pour dominer l'instinct animal quand il flanchait. L'homme ne pouvait faire qu'une chose pour vouloir la garder à ses côtés. Il gardait très certainement des atouts physiques de sa race même sous forme humaine, mais elle ne se laisserait pas faire.
C'était ce qu'elle se disait, mais elle ne pouvait empêcher son cœur de battre plus vite qu'à la normal. Dans ces cas là, on avait toujours l'impression de ne sentir que son cœur, de n'entendre que ses battements. Elle sa cambrait, par réflexe aussi, pour essayer de se défaire de cette poigne, pour éviter la douleur qu'il pouvait lui causer.

Le contact de son deuxième bras qui vint renforcer sa position dominante, le torse nu, vint à la rencontre de son dos nu. Tout lui faisait l'effet d'un geste passionné, son cerveau identifiait cela à une expérience déjà vécue, une rencontre tout à faire voulue et partagée. Elle ne bougeait plus, essayant de balayer de son esprit la moindre pensée, essayant de se concentrer pour regagner sa forme lupin. Mais un autre contact au niveau de son cou la désarma une fois de plus, la chaleur qu'elle pouvait sentir contre son dos, la déstabilisait déjà assez, pour ne pas avoir à souffrir il fallait qu'elle accepte ce contact et qu'elle se méfie de ne pas s'y appuyer.
Tout son corps avait beau vouloir répondre malgré elle à cette appel, elle était alarmée, la suite des évènements était assez prévisible si elle se laissait ainsi faire. Il fallait non seulement qu'elle se calme, mais qu'elle retrouve ses esprits. Elle ferma les yeux, essayant d'ignorer la chaleur d'un corps nu contre le sien, essayant d'oublier la caresse sensuelle et des sensations qui s'en suivaient d'une langue contre cette peau à des endroits sensibles comme le cou.

Elle amorça alors la métamorphose, elle pouvait déjà sentir ses muscles se tendre, elle cambre encore plus le dos, ses ongles se durcissaient … ne se durcissaient pas? Pourtant la douleur... dans le cou? Elle ouvrit les yeux soudainement, perdue et troublée. Elle venait de localiser la douleur mais ne comprenait pas encore. Et puis pourquoi comprendre après tout? Elle ne cherchait plus tellement à esquiver la douleur dans son bras, trouvant qu'il était très agréable de se laisser bercer dans des bras puissants, d'être soutenue contre un torse fort et musclé.
Elle ne sentait à présent rien d'autre que les dents, longues, dures, pénétrer sa chaire. Elle y songeait d'ailleurs à cette pénétration, elle sentait le sang s'échapper de cette endroit où les dents étaient plantées, les battements de son cœur étaient plus rapides, tout comme sa respiration se fit plus lourde. Elle se laissait totalement aller, elle se mordit la lèvre inférieure, la retenant pour retenir elle-même, pour réfréner son envie.
Elle ne comprenait toujours pas ce qu'il lui faisait, mais c'était bon. Non, c'était divin. Divin … un mot qu'elle n'employait jamais et qui était bien contradictoire étant donné ce qu'il faisait et ce qu'il était... Mais qui était-il? Ou qu'était-il?

De loin, sa conscience vint lui rappeler qu'elle avait mal, qu'elle était dans une forêt, qu'elle n'avait rien à faire là. Elle ouvrit la bouche pour lui dire qu'elle devait partir pour aller chercher ses vêtements, mais elle n'en avait ni la force, ni l'envie. Elle ne voulait pas que cela s'arrête. Et à peine qu'elle avait formulé cette pensée qu'il se détacha d'elle, la laissant choir, seule, à terre. Elle était encore en plein délirium, son corps et son esprit n'étaient tournés que vers une chose, le désir. Un feu alors insoupçonné brûlait à l'intérieur d'elle, elle voulait, avait besoin qu'il lui apporte sa chaleur. Elle voulait sentir à nouveau quelque chose de chaud contre elle, en elle. Elle voulait sentir à nouveau cette pénétration.
Elle se tourna, se ramenant sur elle-même, pour garder ce qu'elle venait de vivre pour elle, rien que pour elle. Elle ferma à nouveau ses yeux, elle avait grand besoin de dormir, de se reposer. A son réveil peut-être qu'elle se serait calmée et qu'elle pourrait partir? Elle serra ses cuisses, comme si cela allait l'aider à réprimer cette envie surnaturelle.

Plus rien ne bougeait dans la forêt si ce n'était les arbres qui dansaient avec le vent, les feuilles qui virevoltaient de ça et de là et peut-être une mèche de ses cheveux de temps à autre. Comme dans un rêve déluré, le temps et l'espace n'avait aucune importance. Elle se moquait de tout et de rien. Tout lui semblait trouble, la tête lui tournait, les ombres et la lumière formait un jeu de couleur des plus intriguant, lui donnant l'impression de vivre dans un tableau de Monet ou de tout autre impressionniste. Elle laissa sa tête tomber au sol, tendant le cou dans la direction inverse de son corps, rompant la position fœtale pour laquelle elle avait opté, quelque chose de grand, droit et de sombre était juste là. Ah oui c'était l'arbre de tout à l'heure! Il avait arrêté sa course si elle se rappelait bien.
En plein délire, elle tendit le bras vers l'arbre, le pensant assez proche pour prendre appui dessus, mais elle ne le frôla même pas. Elle sentit le sang couler le long de son cou, depuis la plaie encore ouverte, elle décida alors de replier son bras vers son cou et elle essuya d'un revers de main le sang qu'elle contempla un instant.


- C'est toi qui m'a fait ça, avoue...


Elle rit doucement, puis toussa légèrement, peinant à prendre son souffle. Elle parlait à l'arbre et riait toute seule, se demandant à quel moment son cou avait pu s'accrocher à une branche basse, car elle ne s'en rappelait pas le moins du monde.

Un flash.
La chaleur. L'envie. Un homme.
Sa tête lui tournait encore, mais elle se redressa. Elle ne parvenait pas à faire ce qu'elle voulait de son corps, voulant toujours retrouver l'aspect de la louve qu'elle était vraiment, mais n'y arrivant pas. Pourquoi avait-elle mal? Ah non c'était qu'elle ne le voulait plus, elle se sentait trop bien.
Elle referma les yeux, essayant de s'enivrer à nouveau de ce plaisir. Elle ouvrit les yeux, frustrée, elle n'arrivait pas à se rappeler, elle n'arrivait pas à retrouver cette sensation. Ses yeux lui jouaient encore des tours, les tâches de couleurs, d'ombre et de lumière changeaient, lui rendant sa vision par moment. Ce n'était pas un arbre c'était un homme qui la fixait. Que faisait-il là la regarde? N'y avait-il rien qu'il ne puisse faire pour l'aider?

Demeurant assise, elle secoua sa tête pour retrouver ses esprits. Elle ne s'était jamais droguée et n'avait jamais prit une cuite même si elle était souvent sortie et appréciait les fêtes avec ses amis. Qu'est-ce qu'il lui avait fait? Et cette morsure au cou?

Un flash.
Les animaux éparpillés. Un massacre ensanglanté.
Il s'abreuvait au cou d'un de ces cervidés en la contemplant auprès de l'eau... Il s'abreuvait …
Ces loups-garous n'avaient nul besoin de sang pour vivre. Les vampires si. Serait-ce donc une créature bâtarde?
Elle cligna des yeux, le soleil venait de poindre entre quelques feuilles, le rayon l'aveugla momentanément et lui accru son mal de crâne. Elle plissa des yeux, le scrutant. Elle se rendit compte qu'elle avait reposé sa main sur cou, le sang coulait toujours, mais plus lentement et en quantité minime.


- Avoue!

Elle mit un peu plus de force dans ce dernier mot. Elle le fixait, plus agacée que jamais, pourquoi lui avait-il fait ça? Pourquoi s'était-il arrêté là? Cela faisait partie de son plan ultime pour gagner leur jeu.
Mais après tout ... y jouait-il vraiment à ce jeu, n'était-ce après tout pas uniquement des fabulations qu'elle avait imaginé? Elle était douée pour imaginer. Elle était douée pour avoir des impressions, ressentir des choses... Elle était une femme.Elle voulait redevenir louve, mais ne pouvait fournir l'effort nécessaire. Elle voulait s'éloigner de cet hybride et ce le plus vite possible. Elle voulait oublier qu'elle venait de s'abandonner à un plaisir qu'il venait de lui procurer...

Elle posa son regard sur sa main, son bras lui semblait un peu plus blanc, cela venait sans doute du sang qu'il lui manquait. Elle leva à nouveau sa main, son bras tremblait légèrement de l'effort fourni, elle tendit sa main en l'air, et écarta les doigts, perdue dans la contemplation de son sang. Il avait séché sur sa main et lorsqu'elle l'étirait ainsi elle pouvait le sentir craqueler sur sa peau, la tirant légèrement. Sa vue, centrée sur sa main, passe en arrière-plan. Il était toujours là. Elle pencha la tête, la reprochant de son épaule droite, elle abaissa la main qu'elle maintenait encore dans les airs.

Retournant à ce jeu dont les règles évoluaient au fur et à mesure, au gré de son humeur et de ses envies. Elle approcha sa main de son visage et lécha le sang sec qu'elle avait sur sa main. Pour une humaine c'était ridicule, mais la louve savait qu'elle était blessée et voulait panser la blessure. Elle ne le quittait plus des yeux, désireuse maintenant de voir ce qu'il ferait.

Le regard noisette se durcit soudain. Elle ne le jugeait pas, mais elle se demandait si c'était encore juste un de ces hommes, de ces êtres pathétiques qui tiraient ce qu'ils voulaient d'une femme et qui les laissaient seules, démunies, meurtries, là où elles étaient. Il n'était pas un homme ordinaire, mais au final valait-il mieux? Elle laissa sa main retomber sur une de ses cuisses, elle rompit alors le regard avec lui, suivant sa main du regard. Son regard prolongea la courbe que formait la cuisse, et s'arrêta sur la touffe de poils, il se figea et se durcit. Elle n'était pas une femme non plus. Elle ne s'attendait donc à rien de sa part, à vrai dire, elle n'avait jamais rien attendu de personne. D'un geste désinvolte elle lui indiqua qu'il pouvait poursuivre sa route, à présent elle ne voulait plus rien. Son entrain et son engouement de tantôt avaient disparus.

Message par Invité Mar 6 Juil - 19:15

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- C'est toi qui m'a fait ça, avoue...

Ouvrant les yeux il venait d'entendre l'hybride, elle semblait encore vivante, il ne l'avait donc pas tuer. D'une certaine manière, cela le rassuré, il avait réussi à se maitriser et à se stopper avant de la tuer. Ce qui était un grand plus pour lui qui avait pratiquement toujours tué ses victimes. Mais elle semblait complétement perdu, elle était entrain d'accuser l'arbre de l'avoir mordu et mis dans l'état où elle se trouvait en ce moment. Encore la blesser au cou, il pouvait comprendre, mais pour le reste, il ne connaissait pas encore d'arbre violeur, mais bon, si elle voulait le croire, lui, ça ne le dérangeait pas plus que ça. Après tout si elle n'était pas entrain de l'accuser, il n'aurait pas à lui fournir d'explication.

Elle était encore nue, il la voyait sans aucune limite comme avant, et il ne semblait outre gêné de la situation, après tout maintenant c'était trop tard pour y changer quelque chose. Venant l'observer au sol entrain d'essayer de se redresser, elle s'était remise sur ses fesses dont dépasser sa queue de louve où se retrouvé accrocher quelques feuilles et branchage. Il se doutait que ca lui prendrait du temps pour se la nettoyer, mais cela faisait aussi un petit charme à l'hybride qui semblait encore perdu dans ses pensées, dans la situations, elle ne semblait pas vraiment se rendre compte de se qui se passer.


- Avoue!

Cette fois ce n'était plus l'arbre qu'elle était entrain d'accuser, mais bel et bien lui, l'homme qui se trouvait debout en face d'elle, et qui avait ses yeux ambres posé sur sa personne. Elle était entrain de l'accuser...mais de quoi exactement, était-ce de l'avoir fait saigner sans lui demander son avis, ou plutôt de s'être arrêté avant d'avoir terminé ?

Il fit une petite grimace, il ne savait pas trop que dire ou que faire, l'observant elle c'était assise en face de lui, venant lever le bras pour essayer de se tenir à quelque chose probablement pour se relever, ou simplement pour regarder le sang qu'elle avait sur la main. Le sang qui venait de la plaie qu'elle avait encore au cou, et qui lui avait couvert l'épaule et le haut de la poitrine de sang. C'est vrai qu'il n'avait pas pris le temps vraiment de refermer la plaie, ayant l'habitude de faire mourir ses victimes il n'y avait pas pensé plus ça non plus. Et maintenant elle était entrain de regarder liquide rouge qui lui avait couler entre les doigts.

Il ne pouvait pas dire que ce n'était pas lui qui l'avait mis dans un tel état, c'était faux, et il n'avait pas vraiment l'habitude de mentir. L'observant il voulait surtout voir si elle lui en voulait. Mais curieusement elle ne semblait pas lui en vouloir de l'avoir mordu...elle semblait lui en vouloir plutôt pour autre chose. Mais de quoi pouvait elle lui en vouloir ?

Venant la voir lécher le sang sur sa main, il avala difficilement sa salive, il avait bien envie de le faire aussi, mais il n'osait s'approcher pour le moment et continuer de l'observer en silence regardant chacun de ses gestes. Essayant de deviner ce qu'elle était entrain de faire, mais aussi ce qu'elle attendait de lui maintenant. Après avoir nettoyée sa main, elle l'avait descendu sur sa cuisse. Venant suivre le trajet de la main du regard, il la vie la descendre sur son pubis pour s'en caresser les poils, et légèrement plus bas aussi. Elle semblait encore avoir chaud au bas ventre, ce qui n'était pas étonnant non plus. Après une morsure rare était celle qui arrivait à en rester là. Mais elle semblait déçu. Déçu que ce soit certainement elle même qui doive se terminer.


- En effet je l'avoue...C'est moi qui vous ai mis dans cet état.-


Pourquoi lui avait il dis ça ? Elle le savait très bien que c'était de sa faute, de toute manière de qui d'autre ca pouvait l'être ? Il était le seul être présent avec elle en ce moment. Il n'y avait donc personne d'autre qui aurait pu lui faire ça. Il n'allait donc pas lui dire que ce n'était pas le cas. Il devait l'assumer, venant la regarder entrain de s'attoucher légèrement en face de lui. Elle semblait ne plus attendre grand chose de lui. Ou au contraire, elle semblait être entrain de voir si il allait terminer ce qu'il avait commencer, ou voir si il aller la laisser là, après l'avoir utiliser, et l'abandonner comme si de rien était.

Mais Fisher n'était pas comme ça, il n'abandonnait pas ses proies ou ses victimes comme si ce n'était qu'une simple veille paire de chaussette. S'approchant lentement d'elle, il vint lentement se pencher pour venir la saisir lentement dans ses bras. Venant la soulever lentement contre lui, il vint lentement lui lécher le cou et l'épaule, du bout de la langue il était entrain de la nettoyer comme il se devait de le faire. Et comme il avait envie de le faire, le goût et l'envie du sang lui étant passé, il arrivé à se retenir de le dévorer. Continuant de nettoyer la plaie, il passa aussi la langue dessus pour la refermer, la faire cicatriser complétement afin qu'elle n'en souffre et n'en saigne plus du tout.

Mais il se devait de faire plus, il savait qu'elle en attendait plus aussi. Et à dire vrai, il avait aussi envie de lui offrir se plaisir. La serrant dans ses bras pour lécher le sang, l'une de ses mains vint se perdre à lui caresser les fesses. A lui caresser sa queue de louve dans toute sa longueur, avant de redescendre sur ses fesses douces et ferme. Venant la regarder ensuite, il la voyait entrain de rougir, mais elle semblait aussi soulagée. Glissant sa main sur ses fesses, il glissera les doigts vers l'intérieur de ses cuisses aussi, et lui frotta doucement l'intimité.

Il voulait voir si elle allait se laisser faire, et si elle allait se laisser aller au plaisir que pouvait lui offrir les doigts de l'hybride qui la tenait dans ses bras. Venant doucement lui caresser et lui masser les lèvres intimes et les fesses. Il se laissa aller à glisser une phalange, puis un doigt en son sexe brulant et humide, venant le faire lentement tourner, et aller et venir pour la faire monter plus rapidement, et facilement jusqu'à la jouissance qu'elle semblait entrain de rechercher.

Venant doucement la rallonger dans l'herbe, mais s'allongeant aussi prés d'elle pour lécher se seins qui était rouge de sang, et continuant de faire aller et venir son doigt en elle. Il était entrain de la faire venir à la jouissance comme son corps était entrain de le réclamer. Venant glisser un second doigt en son fort intérieur afin de l'aider à monter que encore mieux à se plaisir qu'elle méritait.




Message par Invité Mer 7 Juil - 15:34

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Quelque chose était étrange, déplacé. Elle ferma las yeux un bref instant, savourant la fraicheur du vent sur sa peau nue. Plus tôt il l'avait faite frissonner, lui donnait froid, là, il lui permettait de faire abstraction de cette bouffée de chaleur, de la tension que lui donnait cette déception qui lui avaient donné cette envie brûlante et enivrante. Elle l'avait voulue, elle l'avait presque touchée et atteint, mais tout s'était arrêté brusquement. Elle avait été laissée seule, dans le vague, au sol.
Elle entrouvrit les yeux, voyant ce qu'elle trouvait étrange. La promiscuité qu'elle pouvait avoir avec un parfait étranger. Cela ne lui ressemblait guère. Elle fronça légèrement les sourcils, se demandant comment elle était arrivée là et pourquoi …


- Arrête de me vouvoyer!

C'était sorti plus comme un ordre que comme cette invitation amicale que se réservent de bons amis. Mais elle n'en avait rien à faire, cette notion l'agaçait, elle se sentait non seulement vieille, mais en plus elle ne voulait pas avoir un inconnu face à elle, même si c'était le cas.

Ses deux mains se levèrent et elle attrapa sa chevelure, la ramenant une fois de plus au-dessus de son épaule, comme elle l'avait fait près de l'étendue d'eau. Ses cheveux avaient séché, mais à être allongée dans à même le sol elle était parvenue à les salir et les emmêler. La session de coiffure allait promettre, rien que d'y penser elle tressaillit, le pire serait sa queue, elle caressa sa queue brièvement, et en extirpa quelques brindilles et des bouts de feuilles mortes. Même si elle s'adonnait entièrement à cette tâche nouvelle, elle perçut sans mal le bruit des pas qui avançaient vers elle. Ses oreilles, comme ceux des loups, bougèrent, examinant l'origine et la direction du bruit qu'elles décelaient.
Deux mains vinrent à l'entourer et à la soulever. La poigne était certes volontaire et ferme, mais elle remarquait à peine que les mains étaient douces. Elle se laissait faire, s'abandonnant au final décidant qu'une fois n'était pas coutume. Ils ne se connaissaient pas et ne se reverraient sans nul doute jamais. Elle goûtait à un quelque chose de surnaturel, cette expérience elle la garderait avec elle, faisant de tout ceci ni un bon, ni un mauvais souvenir, mais un souvenir unique, celui du jour où la souris a pu profiter du chat.

Elle ne profitait pas de lui à proprement parler, mais il était revenu vers elle et elle fondait sous ces coups de langue. Elle ne savait pas pourquoi il était revenu, il avait sûrement encore soif, pour lui lécher ainsi la gorge. La soif de sang semblait s'être calmée par contre, car chaque coup de langue était pour elle une caresse sensuelle de plus. Une de ses mains commença à glisser le long de son dos, lorsqu'elle le sentit la caresser les fesses un mince sourire vint orner ses lèvres. Un sourire de victoire, il lui donnait ce qu'elle voulait. Elle ne peut s'empêcher de se demander si cela signifiait qu'elle gagnait.
Elle ne se retenait plus du tout, il la portait comme il voulait et où il le voulait. Ce jeu n'était pas un jeu auquel on jouait seul. Personne n'avait gagné, personne n'avait perdu. Elle ouvrit sa bouche, laissant apercevoir deux canines supérieurs plus longues que la moyenne, elle la referma, se saisissant une fois de plus de sa lèvre inférieure.

Elle ne parvenait plus à penser, ni à identifier. Tout son esprit se laissait aller, tout comme son corps. Elle ne voyait et ne sentait qu'une chose: le plaisir. Ce mot résonnait en elle, et elle sourit rien qu'à y penser. Elle ne réfléchissait pas, laissant son corps répondre comme il le voulait. La chaleur, l'humidité, le désir. Partout et nul part.
Elle sentit à nouveau le sol dans son dos, il était si frais qu'elle s'y sentait bien. Elle eut envie de s'étirer et le fit, levant se bras au-dessus de sa tête, à ras le sol, arquant son dos, offrant son cours aux désirs de cette créature qui ne l'avait pas achevée. Sa tête lui tournait encore plus et elle ne redoutait qu'une chose, le moment où elle aurait à se réveiller de ce beau rêve, de cette pause qu'elle s'était permise de prendre. Avventura et son lycée étaient loin. Sa vie mondaine l'était aussi. Mais malheureusement elle avait oublié d'y laisser son cœur et son cerveau. Elle gardait les yeux fermés, essayant de ne pas retenir un visage qu'elle connaissait déjà par cœur, elle respirait par la bouche, pensant qu'elle ne garderait pas en mémoire l'odeur qui ferait qu'elle l'identifierait même dans une de ces rues bondées.

Elle serra ses paupières, essayant de faire fuir ces quelques pensées, s'insultant mentalement, car elle était en train de gâcher le plaisir qu'il lui donnait. Elle fit abstraction de tout et se contenta de frémir au contact de la langue qui nettoyait le sang qui restait encore sur elle. Elle ne retint plus les gémissements qu'elle réprimait depuis un moment quand elle sentit encore une fois son intimité pénétrée.
Cependant elle ne pouvait abstraction de toutes ces pensées qui gâchait ce moment de bien-être, un moment qu'elle s'interdisait bien souvent. Elle voulut se redresser sur un coude afin de pouvoir le regarder, mais elle n'y parvint pas, ses côtes lui faisaient bien mal, seule sa tête s'était levée. Alors elle laissa retomber sa tête sur le sol. Elle soupira lentement, et comme tant de femmes le faisaient, elle gâcha ce moment de plaisir par des paroles


- Fils de vampire et de lycaon? Une telle union serait-elle possible?

Ce n'était pas qu'elle ne jouissait pas, mais son esprit était troublé et elle était déconcertée. Pourquoi était-il là? Pourquoi lui faisait-elle ça? Pourquoi? Pourquoi! Pourquoi... Cette fameuse question qui faisait fuir, cette fameuse question qui était son seul rempart, qui était d'ailleurs le rempart qu'elle avait mis entre le monde et elle pour ne pas avoir à en souffrir.

Message par Invité Mer 7 Juil - 23:05

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- Fils de vampire et de lycaon? Une telle union serait-elle possible?

Les doigts du lycan continuant d'aller et venir dans le fort intérieur de l'hybride toujours allongée au sol. Il sentait la chaleur et l'envie de celle-ci dans le creux de sa main. Et elle semblait fort apprécier ce qu'il entrain entrain de lui faire, vue les gémissement léger et étouffés qu'elle était entrain de retenir de pousser. Même si personne n'était la pour les voir et les entendre, elle semblait avoir l'appréhension d'être vu part quelqu'un ou quelque chose alors qu'elle s'offrait à ce pratiquement parfait inconnu. Mais elle semblait vouloir parler, pourquoi poser cette question à ce moment là ? Voulait elle mieux connaitre cet homme qui était entrain de lui procurer le plaisir qu'elle semblait tant attendre depuis la morsure ?

Tout en continuant de faire aller ses deux doigts entre les lèvres amoureuses et gonflées de la femme, venant les faire s'arrêter au plus profond pour les faire tourner en elle et masser ses parois. Il vint la regarder en se redressant lentement à côté d'elle pour s'allonger sur le côté sur l'un de ses coudes en murmurant au même rythme que les gémissements de la professeur.


-L'impossible existe t-il vraiment ? Pensais tu en venant ici aujourd'hui, te retrouver ici en ce moment précis et en cette situation ? Tout peut être rare ou improbable, mais rien n'est impossible jusqu'à preuve du contraire. Comme moi je suis preuve du possible.-


L'intention de lui faire atteindre l'orgasme était toujours présente dans l'esprit de l'oublié, mais cette question l'avait troublé aussi. Regardant la femme allongée à ses cotés les jambes offerte au plaisir que lui offrait les doigts entrain de bouger en elle, elle était entrain de se mordiller la lèvre, peut être entrain de penser à la réponse qu'il venait de lui donner. Ou peut être entrain de penser à autre chose, comme à une évolution de la situation actuelle.

Ou était-ce lui qui était entrain d'y penser, penser à une évolution de la situation, mais une telle situation, il ne pouvait pas prendre les choix seul. Même si l'envie était présente en lui, même si les conséquences de cette envie, commencé à se représenter sur son corps d'humain. Il ne pouvait choisir d'aller plus loin tout seul. Ils étaient dans une situation où ils se devaient de choisir à deux l'évolution des choses. Et lui en ce moment, ne pouvait que faire évoluer au mieux le plaisir qu'il lui offrait, venant descendre ses lèvres sur le corps de la femme.

Ses doigts continuant leurs aller et venu en l'intérieur de la louve. Les lèvres du lycan descendirent sur le ventre de la femme pour l'embrasser, et se diriger lentement vers son pubis pour l'embrasser doucement dans une direction final bien ciblé. Un bouton d'or comme certain l'appeler innocemment. Et pourtant ce n'était que de la chair, de la chair des plus sensibles, il n'y avait rien d'or dedans ou dessus, mais on le nommé ainsi. Et le lycan vint y perdre la langue, les lèvres, son souffle, il vint la taquiner, la lécher, la sucer pour faire monter le plaisir et l'envie que plus. Venant caler ses coups de langue, à ses mouvements de doigts.

En levant à peine le regard, elle pouvait le voir. Elle pouvait voir le dernier vêtement que portait l'homme à coté de lui, un vêtement déchiré qui ne caché plus rien ou presque dans cette position, sa peau étant largement visible part le regard de la louve. Et la bosse que formé la virilité dans le tissu, parfaitement devinable et appréciable en quelques secondes. Et plutôt facilement accessible d'une main si envie d'évolution tout comme pouvait le souhaiter le lycan-vampire qui s'activer à procurer le plaisir que le corps de son amante réclamée.


-Et le fait que je puisse être cette créature peut imaginable, serait il entrain de t'effrayer ?-

Message par Invité Jeu 8 Juil - 6:41

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Belle preuve de contradiction, à peine eut-elle posé sa question qu'elle s'oublia totalement et ne chercha pas, tout d'abord, ni à écouter, ni même à entendre une réponse éventuelle. Chaque aller-retour faisait monter de plus en plus son désir, et elle ne parvenait plus à contrôler son souffle que l'on pouvait aisément entendre. Son bassin était légèrement haussé afin de facilité l'accès à ses caresses intimes, mais surtout parce qu'il suivait le rythme, parce qu'elle voulait plus. Bien qu'il lui procure le plus bien grand au monde, elle en voulait toujours plus, femme qu'elle était.

Alors, de loin dans ce monde où non seulement sa tête lui tournait, mais où le monde entier tournait, elle entendit sa voix. Elle se concentra pour ne pas perdre un mot de sa réponse, pour se faire, elle accrocha son regard dans le sien, étant donné qu'il venait de s'allonger auprès d'elle.


-L'impossible existe t-il vraiment ? Pensais-tu en venant ici aujourd'hui, te retrouver ici en ce moment précis et en cette situation ? Tout peut être rare ou improbable, mais rien n'est impossible jusqu'à preuve du contraire. Comme moi je suis preuve du possible.-


Les questions étaient belles et bien rhétoriques, ainsi elle n'était pas obligée de prendre la peine de répondre, mais elle y songea quand même. Bien sur qu'elle ne pensait ni se retrouver ainsi prostrée, ni dans cette situation précise, mais rien n'était prévisible, pas même les tons différents que prenait déjà le bleu qu'elle avait sur les côtes qui rendait sa respiration parfois douloureuse ou qui lui coupait parfois en plein milieu de ce bienfait qu'il lui faisait.
Malgré tout, sa réponse lui convenait et surtout, elle n'avait pas la tête à essayer de répondre. Ses pieds, enfoncés dans la terre bougeaient néanmoins, elle levait parfois un orteil ou les contractait tous, comme si elle cherchait à attraper ou serrer quelque chose.

Soudain, elle inspira vivement, sentant que cette drôle mais fascinante de créature approchait de son but si son but était de lui faire atteindre l'orgasme. Elle était loin d'être insensible aux baiser et coups de langue délicats dans cette région. Mais elle ne voulait pas que cela s'arrête là, ni comme cela, non seulement elle en voulait plus, mais elle ne voulait pas être seule à souffrir de tant de bien. Elle le laissait faire, y prenant grand plaisir, frissonnant, tremblant même.
Ses mains, oisives cherchaient à devenir actives, cherchaient à infliger ce bien insupportable qu'était l'envie et le plaisir. Elle n'eut pas besoin de chercher loin, car il lui offrait son membre durci, gonflé de plaisir et d'envie. La main leste de la femme-louve ne se fit pas prier, caressant d'abord cette entité inconnue, apprenant à la connaître, glissant de ça et de là.


-Et le fait que je puisse être cette créature peut inimaginable, serait-il en train de t'effrayer ?-

Son bassin qu'elle levait et descendait, l'accompagnant dans ses mouvements, depuis un moment, les cuisses bien écartées afin de lui permettre le plus simple et le plus rapide des accès, il la prit au dépourvu. Elle arrêta toute action pendant un moment, gardant sa main sur sa virilité, sans rien faire pour autant. Comment pouvait-elle traduire ses sentiments ou ses impressions alors que son esprit était dans un monde où les mots étaient un luxe qu'il fallait allait chercher avec l'effort de toute sa volonté? Et pourtant elle en fit l'effort, son sourire traduisait cette satisfaction qu'il lui procurait, tout comme il annonçait en quelques sortes sa réponse qui ne tarda pas à s'en suivre, alors qu'elle cherchait ses derniers mots.

Mais avant de répondre, elle empoigna alors pour la première fois le membre, à pleine main, le serrant délicatement, épousant ses formes au creux de sa main. Elle leva les yeux vers le ciel avant de prendre parole pour lui répondre entre deux respirations lourdes, vraisemblablement il ne s'était pas arrêté pour lui permettre de parler et il fallait qu'elle maîtrise sa voix du mieux qu'elle le puisse:


- Vu les circonstances actuelles... non. Cela m'intriguerait plutôt je dirai... En d'autres circonstances ...

Quoi?
En d'autres circonstances...
Elle prenait son temps pour parler, ne voulant pas gémir en même temps. Elle s'était aussi accordée des pauses car elle pensait encore à ses réponses, mais cela ne suffisait pas. Elle n'avait pas pu prévoir le présent, comment pouvait-elle envisager une situation future? Elle pouvait se baser sur son expérience, chose que ferait tout être logique qu'il soit philosophe, scientifique ou professeur. Mais elle n'avait pas envie de commencer à réfléchir à des probabilités.
Son sourire s'allongea, devenant légèrement malin. Elle s'était retrouvée dans cette situation parce qu'elle ne lui avait pas répondu d'emblée. Elle doutait qu'il aurait la même réaction, mais peut-être en aurait-il une tout de même?

Elle haussa finalement les épaules, ne trouvant pas de réponse à fournir et ne sachant que répondre dans tous les cas. Elle baisse ses yeux, quittant le refuge du ciel et de la cime des arbres, pour le diriger vers lui. Sa main se baissa aussi, le lâchant quelques instants.


- J'ai sûrement plus à craindre de moi que je n'en ai à craindre de toi en fin de compte.


Elle avait dit cette dernière phrase à haute voix, c'était plus une réflexion, un constat qu'elle faisait pour elle, mais elle l'avait parlée à haute voix sans vraiment réfléchir. Elle porta alors sa main à sa bouche et la lécha à nouveau, mais cette fois-ci dans le but de l'humidifier et non de la nettoyer. Une fois son but atteint, la main reprit position auprès du membre tendu, qu'elle caressa dans un premier temps, qu'elle empoigna dans un second temps, qu'elle prit soin à astiquer dans un troisième temps. Elle reprenait cette valse à trois temps, se laissant à nouveau tomber dans l'oubli et le bien-être.

Cependant que la douleur lui faisait parfois revenir dans le monde réel et coupe ces longs moments de plaisir, ses pensées commençaient à rendre ce jeu moins drôle et elle essayait de s'efforcer à ne plus penser. Juste le temps du jeu, elle devait faire pause, elle devait s'oublier, elle voulait profiter. Elle doutait qu'elle puisse réellement considérer ceci comme un jeu plus tard, et qu'elle s'en voudrait toujours quelque part... mais là, elle voulait profiter du présent, oublier les notions de passé, présent et futur. Elle voulait juste qu'il continue. Non, qu'ils continuent.

Message par Invité Jeu 8 Juil - 10:08

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Alors qu'il était entrain de s'occuper du plaisir de la femme, après avoir répondu à sa question, il était entrain de lui lécher le bas du ventre tout en continuant de faire aller et venir lentement ses doigts dans l'humidité bouillante de la louve complétement offerte à ce désir. Il n'attendait pas vraiment de réponse à la question qu'il lui avait posé, pour ainsi dire, vue comme elle s'offrait actuellement à lui, et vue comme elle l'avait promener et mener en bateau durant tout le reste de la rencontre, il se doutait qu'il ne l'effrayait pas plus que ça de part sa nature, que part sa force. Et pourtant malgré les coups qu'il lui avait donné, il semblait être entrain de lui montrer qu'il pouvait être des plus doux en continuant de faire aller et venir ses doigts dans l'intimité offerte de la professeur.

- Vu les circonstances actuelles... non. Cela m'intriguerait plutôt je dirai... En d'autres circonstances ...

Elle lui avait donc répondu ? Alors qu'elle avait glissé sa main dans les déchirures de son pantalon afin de pouvoir participer aussi à ce plaisir et l'offrir à l'Oublié de la seul manière qu'elle le pouvait pour le moment. Elle s'était stoppé dans ses caresses, afin de prendre temps à la concentration pour lui répondre entre deux soupires de plaisir.

Donc en effet, il ne lui faisait pas, ou plus peur maintenant, elle souhaitait simplement savoir si une créature comme il lui, était possible d'exister. Et pourtant, il était là entrain de s'appliquer à lui donner tout le plaisir qu'elle méritait maintenant, malgré leurs folle partit de chat et souris. Le chat était entrain de profiter de la souris qui semblait tout autant apprécier la tournure du jeu.

Il n'avait pas arrêté ses attouchements afin de lui permettre une réponse plus facile, à dire vrai, il ne voulait pas laisser le plaisir retomber encore une fois simplement pour la laisser parler sans difficulté, mais il voyait aussi qu'elle semblait souffrir du précédent coup qu'il lui avait donné, simplement pour la remettre à sa place, et en quelque sorte il s'en voulait. Il devrait donc réparer son erreur, pour qu'elle en souffre moins et qu'elle puisse pleinement profiter de l'amplitude du plaisir qu'il était entrain de lui procurer.


- J'ai sûrement plus à craindre de moi que je n'en ai à craindre de toi en fin de compte.

Plus à craindre, d'elle...que de lui ? Il ne s'attendait pas vraiment à une telle réponse. C'était bien la première femme, et personne à lui dire, qu'elle ne le craignait pas, ou du moins pas plus qu'elle se craignait elle même. Mais de quoi pouvait elle avoir peur ? D'une envie de revoir l'hybride, cet homme qui est entrain de lui procurer du plaisir dans une foret, lors de leurs première rencontre ? Ou de craindre les conséquences de ce plaisir qu'il était entrain de lui procurer. Et qu'elle commencer seulement à partager avec son amant d'un soir.

Sentant la main douce de la femme qui venait d'empoigner son membre de nouveau afin de le caresser et le masturber pour lui procurer aussi du plaisir. L'abomination leva lentement la tête pour la regarder, en poussant un petit soupire de plaisir, et de satisfaction aussi venant la regarder faire tout en continuant d'exécuter ses aller et venu des doigts, calé sur le mouvement de va et vient qu'avais pris la main de l'institutrice le long de son membre gonflé de désir.

Venant se défaire du dernier vêtement qui couvrait sa peaux, afin de permettre à sa compagne plus de facilité dans ses mouvements. Il était maintenant aussi nu que l'hybride, laissant son membre au plaisir des mains de celle-ci, il se pencha de nouveau sur elle afin de revenir lécher et caresser de la langue son clitoris gonflé tout en continuant de faire aller et venir ses doigts dans cette humidité des plus abondantes. Il la sentait entrain de se tendre, entrain de se contracter, entrain de frémir de plaisir, certainement proche d'un première orgasme, comme étant entrain de souffrir de cette blessure infligé tantôt.

Se redressant pour la regarder et lui caresser les cheveux de son autre main, il vint l'observer dans les yeux tout en murmurant.


-Et pourtant, crois moi, il y a certainement plus à craindre de moi...dans d'autre circonstance...ta blessure te fais toujours autant souffrir ? Laisse moi t'aider à faire passer ça.-

Il aurait très bien pu la mordre de nouveau pour que le plaisir surpasse la douleur, mais il la tuerait certainement si il le faisait. Non, il allait employé un système particulier employé quelques fois dans la médecine. En effet l'hypnotisme était parfois utiliser dans la médecine afin "d'anesthésier" des zones sans justement avoir besoin d'anesthésiant pour des opérations. Faire passer la douleur part l'hypnose, c'était une idée, la première fois qu'il l'avait eu, mais ça rester une solution possible afin de l'aider à surmonter la douleur sans avoir à bouger d'un pas et l'empêcher de pouvoir apprécier pleinement ce qu'il était entrain de lui faire.

Venant prendre la main de la femme pour la faire stopper le temps de la manœuvre, il la regarda dans les yeux en calmant aussi ses doigts en murmurant. Il n'en avait pas vraiment besoin, car il travaillé directement à la source, mais il voulait lui parler de même pour qu'elle se calme et que ça facilite le travaille.


-Chut, maintenant tu vas souffler lentement, te détendre, tu vas oublier la douleur, oublier la souffrance, oublier toutes ces sensations désagréable pour ne garder que le plaisir. Quand nous recommencerons, ta douleur se sera effacé, et tu ne la ressentira plus jusqu'à que tu te soigne, ou que tu passes une bonne nuit de sommeil.-

L'hypnotisme permettait d'endormir les douleurs et calmer les muscles en endormant les parties du cerveau concerné. Mais l'hypnose de Fisher était encore plus particulière, venant directement travailler à la source, il n'endormait que la partie ciblé et concerné du cerveau. Si bien que la douleur dans les côtes c'était envolé en quelques sortes, mais que ce petit gravillon qui lui torturé la plante du pied quand elle se tendait de plaisir, était toujours présent jusqu'à qu'elle ne se décide enfin à déplacer le pied d'un demi centimètre sur le côté.

Ayant fini son hypnose, l'homme revint embrasser la poitrine de la femme, venant la taquiner de la langue afin de refaire durcir ses tétons et entama une lente descente vers le centre de son plaisir où avait repris le mouvement de ses doigts afin de refaire monter le plaisir que encore plus accrus part cette douleur qui avait disparut. Venant accélérer ses mouvements de doigts, et l'observer silencieusement voir si elle allait empoigner de nouveau ce sexe maintenant offert à la femme aussi bien part le touché que la vue maintenant. Et voir si elle allait simplement le caresser ou lui demander et l'inviter à aller encore plus loin dans leur ébat.

Message par Invité Ven 24 Sep - 11:26

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Un tout.
Deux mots contraires et pourtant complémentaires. Une expression contradictoire et pourtant logique, complexe de par sa simplicité. Et c'était tout ce que l'hybride avait en tête, un tout. Elle et lui, eux et l'environnement, l'environnement les englobant, lui sur elle.
Elle souriait se délectant du plaisir qu'il lui procurait et de la nature de ses pensées à elle. Elle gigotait, essayant de calmer le désir montant, l'orgasme approchant. Parler, penser, tous ces mécanismes étaient une sorte d'auto-défense, une manière de faire durer le moment.

Alors que le plaisir grandissait, sa véritable nature prenait le dessus, ses ongles se durcissaient, ses yeux prenaient une teinte différente. Elle ferma les yeux, repoussant son côté animal. Croyez-le ou non, mais elle craignait plus son côté animal, les loups étaient soit des animaux solitaires, soit des animaux fidèles qui vouaient leurs vies à leur compagnon. Elle gloussa, faire appel à son côté humain qui au final était plus bestial et sans scrupules, quelle ironie du sort pour ces pauvres hommes qui s'étaient toujours crus plus généreux et bon de nature.

Elle avait une main bel et bien occupée, mais elle avait une main oiseuse et baladeuse. Elle caressait l'autre hybride sur les épaules, enfonçant parfois ses ongles dans sa chair, ou glissant tendrement et presque amoureusement autour de son cou. Lorsqu'il se redressa sur elle, elle se permit de se noyer quelques instants dans les yeux ambre, une couleur unique et magnifique. Elle tendit la tête sous la caresse, elle aimait sentir sa main caresser ses cheveux. Elle se redressa légèrement, juste assez pour avoir accès au cou musclé, elle y donna un coup de langue, titilla la lobe de son oreille, la mordilla. Puis elle se laissa retomber pour pouvoir le regarder alors qu'il lui répondait:


-Et pourtant, crois moi, il y a certainement plus à craindre de moi...dans d'autre circonstance...ta blessure te fais toujours autant souffrir ? Laisse moi t'aider à faire passer ça.


Une fois de plus un sourire fendit le visage de la femme, oui dans d'autres circonstances... mais ils n'y étaient pas, ils en étaient aussi loin que rien était proche de tout et là ils étaient à tout. Elle passa sa main sur sa blessure et appuya légèrement ce qui lui arracha une grimace digne d'une enfant de cinq ans. Son attitude puérile la fit rire, ce qui lui fit mal également.
Voyant qu'il prenait les choses en main, ou plutôt qu'il prenait d'autres choses en main, elle se laissa totalement faire, s'abandonnant une fois de plus à cette personne dont elle ne connaissait toujours rien. Son sourire ne pouvait pas s'étirer d'avantage, mais chaque geste, chaque parole rallongeait sa durée de vie, quand il se saisit de sa main pour lui intimer l'ordre d'arrêter de le toucher,la durée de vie de son sourire se rallongea encore de quelques instants. Elle porta la main à sa bouche et l'embrassa brièvement. Elle savait qu'il voulait se concentrer et voulait qu'elle se concentre, alors elle posa la main au creux de sa poitrine. Elle se laissa sagement faire, laissant retomber l'envie qui s'était emparé d'elle.


-Chut, maintenant tu vas souffler lentement, te détendre, tu vas oublier la douleur, oublier la souffrance, oublier toutes ces sensations désagréable pour ne garder que le plaisir. Quand nous recommencerons, ta douleur se sera effacé, et tu ne la ressentira plus jusqu'à que tu te soigne, ou que tu passes une bonne nuit de sommeil.-

Elle suivit les instructions qu'il lui donnait, ralentissant le rythme de sa respiration, elle inspira et expira plus lentement, faisant entrer l'air dans ses poumons et l'en expulsant savamment, un exercice qu'elle ferait souvent faire à ses élèves. Déjà ses muscles se détendaient, la pression dans ses épaules diminua, tout comme l'envie et le plaisir s'envolèrent lentement. Elle parvenait à faire abstraction de la douleur, mais seulement en partie; cependant quand il lui dit de le faire, elle était tellement concentrée sur sa respiration, sur cette main chaude qu'elle tenait contre elle que la douleur sembla s'envoler aussi.
Elle cligna des yeux, lentement, son regard rivé dans le sien, elle n'avait jamais été sujette à de l'hypnotisme auparavant et trouvait ce procédé bien sympathique. Elle fronça néanmoins les sourcils, ne comprenant pas ce qui la gênait depuis tantôt. Quand ses muscles furent entièrement relâchés, que sa douleur fut oubliée, elle remarqua que c'était son pied qui l'embêtait, elle le déplaça légèrement, ne voulant pas rompre la magie de l'instant. Mais il avait déjà bougé, la rapidité à laquelle il retourna à leurs ébats la surprit, et elle fut surprise de constater que son envie et son plaisir revinrent, comme s'ils n'étaient que cachés au tréfonds de son corps, ils n'étaient jamais réellement partis. Elle ne put retenir un gémissement de plaisir quand les doigts s'enfoncèrent dans son vagin, elle pouvait contrôler ses cris mais surtout lorsqu'elle anticipait ce qui allait être fait.

N'en pouvant plus, elle laissa sa respiration s'accélérer tout comme elle laissa libre cours à son désir, elle lâcha les vannes, laissant toute l'envie qu'elle retenait depuis tout à l'heure déborder, envahissant son corps. Elle se redressa, de manières à se trouver assise, et face à lui. Ses yeux ne lâchaient plus les siens. Sa main gauche s'enroula autour de son cou, elle se rapprocha de lui juste assez pour que ses tétons effleurent son torse, sa main s'enroula autour du membre durci et ses lèvres se refermèrent sur les siennes. Elle s'abandonnait purement à son corps, ne réfléchissant pas, n'anticipant plus, sa main allait et venait, gardant son membre durci, faisant monter l'excitation encore plus, son autre main caressait ses trapèzes et son cou, s'enfonçaient dans sa peau, le caressant, le massant et le griffant légèrement. Puis, la main dans le dos s'arrêta, elle la gardait posée à plat, elle ralentit le rythme de la masturbation, elle décolla ses lèvres des siennes, un regard malin brillait dans ses yeux, elle déposa un baiser sur le coin de sa bouche, puis en déposa un autre sur le coin de sa mâchoire, suivant la trajectoire, elle baisa son cou, puis son épaule. Elle posa son menton sur l'épaule, et changea de position. Elle glissa ses jambes sous elle, et de la position assise, elle se retrouva sur les genoux, leurs corps s'étaient encore étroitement rapprochés. Elle le masturbait toujours, le rythme s'était fait plus lent pour une raison, vu qu'elle était plus proche, son propre corps la gênait dans ses mouvements, elle écarta encore les jambes, usant de sa souplesse pour pouvoir continuer à maintenir le seuil de son plaisir. Elle tourna sa tête légèrement, pour que sa joue repose sur son épaule, du bout de la langue elle suivit le courbe de son cou:


- Dans d'autres circonstances je me serai présentée ou es-tu toujours aussi rapide en besogne?


Il avait la carrure et le caractère d'une personne qui faisait ce qu'elle voulait, comme elle lui plaisait et quand elle le voulait. Il y avait eu des meurtres à Aventuraa que la police n'avait pu taire et elle venait à se demander s'il était le coupable d'une de ces affaires.
Elle frissonna, dans cette position il ne la protégeait plus du vent qui soufflait. Ses bras s'enroulèrent tous deux autour de son torse et elle se lova contre lui, sa tête, elle aussi était appuyée contre sa poitrine. Elle rit doucement, qu'il soit le meurtrier ou non, elle s'en moquait éperdument, qu'elle se blottisse contre un potentiel assassin pour qu'il la protège dénotait d'une cruelle ironie qui lui plaisait énormément.
Ses jambes s'enroulèrent également autour de son torse, elle était désormais collée contre lui, assise sur lui.


- Æsmée, mi-femme, mi-louve, professeur de métamorphose au lycée. Enchantée.

Elle savait très bien que cette partie n'était pas dans les règles du jeu. Les amants d'un soir s'en tenaient toujours à une rencontre fortuite dans un endroit insolite et se séparaient sans se dire adieu. Leur seul souvenir seraient l'odeur de la peau, la couleur des yeux, le reflet de la lumière sur les cheveux et ces rares souvenirs faisaient de ce bref moment un moment inoubliable, que l'on venait presque à chérir. Mais qu'elle parle ne l'engageait pas plus, qu'elle se décrive rapidement ne signifiait pas qu'il allait le faire.
Regagnant sa dignité de femme, elle se redressa, un bras repassant autour de son cou, elle se laissa complètement glisser sur lui, une main tenant fermement le membre durci, le guidant vers son intimité mouillée qui suppliait d'être visitée, caressée, pénétrée. Ses seins durcis, son ventre étaitn appuyés contre lui pour de bon. Elle commença à bouger lentement, savourant la chaleur du pénis dressé en elle.
Là, ils formaient véritablement un tout.

Message par Invité Jeu 30 Sep - 14:34

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Après avoir calmé ses douleurs avec l'hypnotisme, l'hybride avait recommencé ses soins. Pourquoi l'avait il repris aussi vite ? Simplement car il voulait lui faire atteindre le plaisir, ne pas la laisser frustrée une fois de plus. Et surtout, car le plaisir ne devait être que plus intense une fois encore. Et ce fut en effet le cas. L'entendant enfin gémir, voyant son corps se tendre, frémir, bouger au rythme de ses lèvres et de ses doigts, elle semblait enfin prendre vraiment du plaisir sans se retenir. Entendre sa voix feutrée, entre ses lèvres frémissante de plaisir, donné certain frisson au Lycan-vampire. Et que plus lorsque la main de celle-ci revint empoigner son membre.

Elle se redressa pour s'assoir, se rapprocher de l'hybride. Celui-ci vint doucement lui caresser les fesses, le clitoris, avant de simplement l'enlacer dans ses bras. Elle était si proche qu'il lui était difficile de pouvoir la caresser, alors se contenter de lui caresser le dos et les fesses en frissonnant des soins qu'elle était entrain de s'appliquer à lui procurer malgré cette proximité.


- Dans d'autres circonstances je me serai présentée ou es-tu toujours aussi rapide en besogne?

Arrêtant ses caresses pour venir se blottir entre les bras de l'homme, elle le regardait, puis s'occupa de son cou, de son oreille, avec sa langue agile. Faisant lâcher un frisson de bien être à l'homme, celui-ci se tendit encore un peu plus en venant lui caresser le dos et les fesses. Elle semblait que mieux placée entre ses bras, et elle souriait. Il ne savait pas ce qui pouvait lui passé part la tête en ce moment mais elle semblait chercher sécurité entre ses bras. Sécurité, lui en offrir à quelqu'un ? Alors que ca devait certainement être l'une des premières femmes qu'il laisse en vie malgré le fait qu'il l'ai mordu. En effet elle pouvait s'exprimer chanceuse d'être l'une de ses premières victimes encore en vie.

La regardant il ne savait pas vraiment comment réagir, est-ce qu'il devait lui dire ce qu'il était, n'aurait pas telle peur. Bien que après tout elle doive se douter de sa nature, de part le commencement de leurs rencontre, et la suite des événements. Mais n'allait elle pas fuir si il lui disait que c'était un assassin multi-récidiviste , et qu'il allait certainement continuer à tuer. Ou encore si il lui disait qu'il fait partit des membres du cercle, même si il comptait monter un groupe de rébellion envers les lois dictée dans ce pays. La gardant entre ses bras il semblait un peu perdu part cette demande, avant de reposer son regard dans le siens.


- Æsmée, mi-femme, mi-louve, professeur de métamorphose au lycée. Enchantée.

Æsmée, c'était donc comme ça qu'elle se nommée. Elle s'était présentée la première, mi-femme, mi-louve. Étonnant, il aurait plutôt pensé qu'elle se désignerait en louve avant tout, mais ça n'avait pas était le cas. Après tout c'était vrai que en ce moment même, elle était plus femme que louve. Et bien heureusement part ailleurs. Il se serait mal vue en lycan entrain de forniquer avec une louve. Cette pensée le fit sourire tout comme sa présentation.

Mais alors qu'il allait lui répondre, une sensation douce de chaleur et de plaisir l'envahit. La bouche entre ouverte alors qu'il allait parler, elle se referma sur sa lèvre pour réprimer un gémissement, venant mordre et déchirer sa propre chair, laissant échapper un filer de sang le long de sa lèvre et son menton, il la regardait rougissant légèrement à cette nouvelle union.

Elle s'était redressée pour approcher son intimité au dessus de celui de son amant, pour redescendre dessus et la faire pénétrer en elle. Cette nouvelle chaleur ne fit frissonner que plus l'Oublié, et d'autant plus qu'elle imprima un lent mouvement d'ondulation. Venant la serrer que plus à lui, il vint se pencher pour embrasser son cou. Il voulait y planter de nouveau les crocs mais s'en retint, entamant à son tour d'un mouvement de bassin tendre et intense. Mouvement qui enfoncé plus profond encore sa virilité en elle, et la retirer que légèrement. Ce n'était pas l'un de ces intenses mouvements de va et vient que l'on pouvait faire pour emmener sa compagne à l'orgasme, non c'était l'un de ses mouvements léger que l'on faisait au début d'un accouplement, pour habituer le sexe de sa partenaire à ce nouveau membre en elle, mais aussi à l'aider à s'humidifier que plus avant de passer à plus rapide et intense.

Profitant de ce cours laps de temps pour enfin ouvrir la bouche dans un soupire de plaisir.


-Fisherandrield....Homme mi-lycan, mi-vampire....chasseur d'homme, rebelle dans l'âme....et maintenant kidnappeur et tortionnaire de professeur de métamorphose.-


Comme pour appuyer ses mains, une de ses mains vint lentement griffer l'une des fesses de l'hybride. Laissant de légère trace rouge sur celle-ci avant qu'il ne l'empoigne à pleine main. Sa lèvre inférieur légèrement gonflée après la morsure, il l'approcha quand même des lèvres de la louve pour l'embrasser. Venant jouer de la langue avec celle-ci en l'embrassant, il pris les deux fesses de la femme les écartant quelques peu, et venant l'aider, il commença à la faire monter et descendre le long de son membre durcit et maintenant humide. Venant l'aider à faire des va et vient sur lui, intense, profond, tantôt sec, tantôt long, mais toujours au plus profond. La faisant quelques fois s'arrêter pour onduler du bassin avec le pénis au fond d'elle, leurs deux bassin coller comme si elle chercher à se caresser le clitoris contre le pubis de son amant. La gardant pour le moment dans cette position, mais ayant bien l'intention de changer avant de lui faire atteindre la jouissance.

Message par Invité Ven 1 Oct - 9:00

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Elle y allait fort pour une première rencontre, cette pensée ne fit qu'élargir ce sourire qu'elle arborait déjà. Le plaisir qu'elle ressentait était une chose, mais la situation dans son ensemble était une autre et rehaussait le plaisir qu'elle pouvait ressentir. Le frisson de plaisir dû à ce facteur de l'inconnu était une chose, une autre partie du frisson était due au danger car leur rencontre, après tout, n'avait pas été des plus douces. Son instinct de survie prenait parfois le dessus et lui lançait un bref appel pour la mettre en garde, pour la protéger de lui, de ses sentiments, de tout:

* Et après? *

Encore une fois son sourire s'étendit, le plaisir prenant le dessus de ses pensées qui semblaient d'un coup futile, les doutes et la pensée s'effaçant sous les caresses de son amant. Les frissons étant de nouveau dus au contact de sa peau contre la sienne.
Le rythme lent de leur union lui allait bien, elle ferma brièvement les yeux, profitant pleinement de cette pénétration. Un moment de silence s'instaura entre eux, chacun découvrant le corps de l'autre entièrement pour la première fois. Ce bref moment de silence fut interrompu par le son de la voix de son partenaire qui lui répondit:


-Fisherandrield....Homme mi-lycan, mi-vampire....chasseur d'homme, rebelle dans l'âme....et maintenant kidnappeur et tortionnaire de professeur de métamorphose.-


Ce nom sonnait aux premier abords d'origine germanique, mais alors qu'elle se le répéta silencieusement, elle eut l'impression que deux noms étaient mis côte à côte grâce au « and » anglais qui signifiait « et ». Trop occupée, cependant, à prendre plaisir à ce qu'il lui faisait et à ce qu'elle ressentait, elle balaya cette pensée remettant à plus tard une discussion plausible quant à l'origine d'un tel prénom. Son esprit retenait néanmoins le chasseur d'hommes. Elle le croyait sans problème vu les circonstances de leur rencontre. Elle pencha légèrement la tête, un sourire amusé aux lèvres en entendant la fin de la présentation qui lui convenait.
Peut-être aurait-elle dû se rendre compte d'avantage du danger que pouvait représenter la situation dans laquelle elle était maintenant qu'il avait dit quelle était son occupation et métier, mais elle ne s'abandonna que plus à l'homme face à elle. Répondant au baiser avec toute la passion que lui dictait son corps. Ses yeux brillaient d'excitation, le rythme des va et vient s'étant accru, augmentant son plaisir et son envie d'atteindre un summum de plaisir. Ses mains s'enroulèrent autour de la nuque de l'oublié, se collant contre lui et s'appuyant entièrement contre lui, ses doigts s'étaient glissés depuis sa nuque, le long de son corps et elle avait maintenant les mains à plat, par terre, ses ongles enfoncés dans le sol.

Encore une fois son instinct de survie lui envoya un flash, lui rappelant qu'il était sûrement encore en train de jouer au chat et à la souris, mais elle écarta cette pensée qui la détournait de son but. Le Plaisir. Elle se redressa, lâchant sa prise au sol et posa ses mains sur le torse devant elle, le poussant au sol. Un sourire amusé et provocateur sur les lèvres. Ce n'était pas dit qu'il se laisse faire, car il avait bien l'air d'une de ces personnes qui décidaient toujours de comment et quand elles jouaient le jeu.
Elle s'étira voluptueusement, et remit ses cheveux maintenant secs et sales au-dessus de son épaule gauche tout en le regardant. Il représentait tout et rien pour elle. Inconnu et Mort. Mort et Vie. Bien qu'il soit tueur, elle n'était pas mieux protégée par lui-même et en cet instant il était Vie. Son regard le caressait, elle fit alors une chose qu'il était mal venu de faire: elle gloussa. La situation l'amusait et la dépassait. Elle ne savait plus que faire, mais ne voulait pas que tout s'arrête non plus. Elle enroula de nouveau ses doigts autour des épaules de l'hybride devant elle et souffla:


- Qu'y aurait-il pour plaire au rebelle?


Quelques moments d'égarement pouvaient tout faire rater, se laisser aller à penser, réfléchir ne pouvait que la détourner de ce but qu'était le Plaisir et avant de ruiner cet instant et cette rencontre elle se ressaisit.

Message par Invité Sam 2 Oct - 19:55

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Il sentait l'intimité de la professeur autour de son membre, toujours plus humide, toujours plus contracter, tantôt profondément enfoncer, tantôt juste légèrement. Elle prenait plaisir, mais lui en offrait tout autant au retour. L'embrassant, lui caressant le dos, les fesses, les reins, restant doux, parfois un peu moins en laissant jouer ses griffes sur la chair, non pas pour la blesser, mais pour sentir ce frisson qui la parcourait à chaque fois. Cependant elle semblait perdu entre deux réalité, celle qui parcourait son corps, cette union avec un homme pratiquement inconnue, mais pour lequel elle semblait prendre énormément de plaisir. Et cette réalité psychique, sa raison qui semblait lui dire que ce n'était pas forcément la meilleur chose à faire, et que cependant elle ignorait de son mieux. En effet, il semblait que ce qu'elle souhaitait en ce moment même, c'est atteindre cet orgasme qu'elle recherchait déjà depuis plusieurs minutes après la morsure.

Il était entrain de la regarder en faisant de lent mouvement durant leurs ébats, mais il la voyait elle semblait à la fois là et ailleurs comme si quelque chose la troublée. Cependant elle accéléra le mouvement, le fit plus profond en elle, comme si ça la permettait de chasser des pensées, comme ci cela lui permettait de mieux accepter le moment présent. Venant caresser le torse de Fisher, elle le poussa lentement vers le sol pour qu'il se retrouve allongé sur le dos, la regardant sur lui entrain d'onduler du bassin. La vision était plaisante, mais il aimait
aussi dominer sa partenaire. Peut être son coté lycanthrope qui ressortait un peu plus.

- Qu'y aurait-il pour plaire au rebelle?

Souriant lentement en coin en la regardant, il monta les mains sur la poitrine de l'hybride venant lui masser, lui caresser en même temps qu'elle était entrain d'onduler du bassin sur lui. Restant pour le moment couché à la laisser contrôler il réfléchissait en même temps que la contempler. Le corps de la femme perlé doucement de la sueur que provoquait leur ébat, son corps se contractait dans des spasmes de plaisir que provoquait son membre à certain frottement contre ses parois. Il souriait en la regardant, continuant de lui masser les seins au fil de ses ondulation, la voyant se tendre à chaque fois avant qu'il ne murmure de sa voix cependant froide d'habitude, même durant des ébats aussi chaud.

-Hummmm ne sommes nous pas des loups tout les deux ?-


Souriant doucement en la regardant, il se doutait bien qu'elle n'avait pas compris où il voulait en venir. Mais elle ne tarderais pas à comprendre. Venant doucement se redresser en continuant de masser les seins de la professeur, il vint lentement la faire se retirer de son membre encore dur, tendu, et maintenant luisant de l'humidité chaude de la femme. La regardant il souriait lentement, doucement, il la voyait déconcerté comme si elle pensait avoir fait quelque chose de mal.

Mais il ne tarda pas à lui faire comprendre, caressant ses reins, ses hanches, ses fesses, il vient doucement la faire passer à genoux, puis à quatre pattes en la faisant se pencher doucement en avant. Il la vis sourire alors qu'elle comprenait enfin où il voulait en venir. La voyant s'installer, reposer ses coudes d'en l'herbe pour offrir un peu plus ses fesses, son sexe humide. L'Oublié passant dans le dos de son amante, il lui caressa les fesses, les reins, avant guider de nouveau son gland contre ses lèvres, lui caressant, lui écartant, et s'enfonçant profondément en son antre chaude de nouveau. La sentant frissonner, en l'entendant gémir, Fisher commença de lent va et vient en elle, venant caresser ses fesses, mais aussi l'un de ses seins en la regardant. Plongeant son regard ambre sur le visage rougie de son amante qui semblait prendre encore plus de plaisir dans cette position plus animal encore.

Message par Invité Lun 4 Oct - 10:14

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Elle était certes absorbée par ses pensées, mais c'était bien l'envie primaire qui prenait le dessus et qui dictait à son corps que faire, comment bouger et qui lui permettait des petites pauses où son esprit s'évadait. Mais plus le membre durci pénétrait en elle, plus ses pensées anodines s'envolaient, laissant place à une seule sorte de pensées. Les caresses ne s'arrêtaient pas, de part et d'autre, leurs ébats restaient rythmés, mais cela n'empêcha pas la femme de proposer à son compagnon du moment de réclamer ce qu'il lui plairait.

- Hummmm ne sommes nous pas des loups tout les deux ?-

Elle ne releva d'abord pas cette phrase qui n'aurait pas être plus explicite et facilement interprété, mais son esprit qui ne songeait qu'au Plaisir procuré par cet homme, cette bête, cet amant, ne releva pas de suite ce qui avait été dit. C'est seulement en sentant le pénis quitter l'antre de son corps qu'elle se répéta la phrase qu'elle avait entendue et non écoutée. Un sourire que l'on pouvait aisément de coquin perla au coin des lèvres de la louve, tout comme son regard brillait d'impatience. Chaque aller retour la faisait monter de plus en plus vers ce fameux septième ciel et Dieu savait à quel point elle avait horreur que l'on se retire d'elle en plein acte, mais les caresses sensuelles et l'assurance qu'avait cet hybride ne rendait pas les choses si difficiles à vivre.
Elle suivit alors sa guidance, et posa ses coudes dans le sol, remontant son bassin, s'offrant entièrement à l'animal derrière elle.

L'humidité de sa cloison intérieure facilitait la pénétration, mais cette position état sûrement plus propice pour les coups de reins plus soutenus. Sa respiration qui s'était faite lourde par avant, se bloquait dans sa gorge à chaque pénétration, lui permettant d'étrangler ces petits cris de plaisir qui lui procurait son partenaire. Sentant que chaque coup la rapprochait de l'orgasme, elle frémissait encore plus, sentant que le moment qu'elle attendait avec impatience arrivait, elle se redressa, préférant poser les mains à plat à même la terre pour plus de maintien. Il la caressait peut-être, il la chatouillait ou la mordait peut-être, mais elle ne faisait plus attention à rien d'autre que la chaleur qui montait en elle à une vitesse effroyable.
Elle posa la main sur son bas ventre car elle aimait sentir le sexe pénétrer dedans, depuis l'extérieur, une fois, deux fois, trois fois. Ne pouvant garder l'équilibre elle reposa sa main à terre, réprimant les cris de plaisir une fois sur trois, car son attention était vouée au plaisir qui explosait dans son être.

Elle savait qu'elle finirait, plus tôt que tard, à atteindre les summums du plaisir, mais comme pour rendre la chose plus compliquée, elle ne trouvait jamais réussi une union ou l'un des partenaires atteignait l'orgasme avant l'autre. Elle avait de plus en plus de mal à se contenir, son corps frissonnant et tremblant de plaisir, désireuse qu'elle était de sentir autre chose que la pénétration, espérant sentir ce liquide vital se répandre en elle.
Plus rien ne pouvait l'empêcher d'avoir pris son pied, comme le disait cette expression des plus saugrenues, car elle faisait abstraction de tout ce qui pouvait les entourer dans cet forêt, du temps qui pouvait changer ou du vent qui pourrait se lever. Mais elle ne voulait pas que cela finisse comme une des ces bêtes histoires de jeunes lycéens qui s'en vont tirer un coup dans la forêt juste pour le fun. Non, elle voulait pouvoir s'en rappeler, et cela ne tenait qu'à lui, vraiment.

Message par Invité Lun 4 Oct - 20:19

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Elle s'était prise au jeu, le laissant faire à chaque coup de reins, il l'entendait prendre beaucoup de plaisir. Gémissant de plaisir à quelques coups de reins qu'il faisait toujours plus profond et plus intense, elle avait planté ses doigts dans l'herbe son corps pris de petits mouvements de va et vient aussi. Elle pouvait le sentir, comme elle pouvait sentir le plaisir monter en elle.

La voyant bouger le bassin, onduler, s'ouvrir un peu plus pour prendre plus de plaisir, et se contracter pour le diminuer et le ralentir un peu, il savait parfaitement qu'elle était proche de l'orgasme, et d'ailleurs lui aussi en était très proche, le plaisir lui montant dans le corps, et dans le bas ventre, son membre grossissait, durcissait encore au fur et à mesure que ses mouvements de reins se faisait plus fort, plus profond ou encore plus sec pour lui faire prendre le plus de plaisir, la faire exploser quand elle atteindrais cette jouissance qu'elle recherchée depuis un moment déjà.

Il la voyait, il entend le bruit de succion que faisait le sexe de l'hybride à chacune des pénétration de l'Oublié. Elle était brulante, elle était inondée et elle semblait prendre un grand plaisir à cette union qui allait bientôt atteindre le but fixé, la jouissance, l'orgasme des deux protagoniste. Venant faire des coups de reins plus rapide, plus profond, posant ses mains sur les hanches de la professeur. Son bassin tapé à chacune des pénétration contre les fesses de son amante, son sexe gonflé de plus en plus, commencé à lui faire légèrement mal. Il voulait jouir, mais il voulait la faire jouir en même temps, sentir les spasmes du sexe d' Æsmée contre le siens comme pour attirer la semence en elle, et l'inciter à remonter dans ses trompes pour la fertiliser. Cependant il se savait stérile, même si elle même l'ignorée, il continuait ses mouvements de bassin sans aucun remord ou autre souci en tête que leurs procurer le plus de plaisir possible à cette union.

Et finalement le plaisir suprême fut enfin atteint, alors qu'il la sentait jouir, la sentait encore plus brulante, encore plus humide. Alors qu'il sentait les contraction du sexe de la femme comme si elle était entrain de traire le siens pour accéder à sa semence, il jouira aussi. Il relâcha toute la pression qu'il avait accumulé durant ses derniers coup de reins pour jouir en elle sans aucune retenue.

La louve s'allongeant dans l'herbe après cette orgasme forte en émotion, Fisher vint contre elle, s'allongeant près d'elle, contre son dos, contre ses fesses. Il ne retirait pas son membre d'elle, il restait en son antre brûlante, la serrant en reprenant sa respiration. Essoufflé ? Elle devait l'être aussi, après tout même si il était vampire, il avait un cœur qui battait, et donc il pouvait se fatiguer, moins vite qu'un humain ou lycan normal, mais il le pouvait quand même. Restant donc en elle, il la serrait dans ses bras en restant contre son dos et ses fesses, et lui caresser le ventre et le pubis la laissant apprécier cette sensation d'un sexe remplie d'une semence chaude. Avant de murmurer.


-Ne..T'inquiète pas des conséquence ...l'être que je suis..est stérile donc tu ne risque rien.-


Elle n'avait donc rien à craindre de leurs unions et donc pas à prendre de caché après leurs ébat ou s'en vouloir de ne pas avoir prévu de protection. Mais maintenant qu'elle savait qu'elle ne risquée rien, elle pouvait aussi probablement plus se détendre à une discussion et apprécier les instants qu'ils étaient maintenant entrain de partager.


-Ca ..ne te dérange pas d'être là...unie à un homme qui n'a que peu à faire des lois de sa ville, et qui n'hésiterais pas en d'autre circonstance...à se servir de toi comme d'un potentiel repas ?-

Il ne savait pas trop comment aborder le sujet. Il se dit après qu'il aurait peut être pas dû le faire, mais maintenant c'était trop tard. La regardant, il voulait voir comment elle allait réagir à cette question. Alors qu'il ne serais pas étonné qu'elle se retire et s'éloigne vivement après de tel propos.

Message par Invité Mar 5 Oct - 8:10

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Guidée du début à la fin, elle n'avait qu'une chose à faire: subir. Et c'était avec plaisir qu'elle le faisait, elle était tellement excitée que le simple contact des mains sur ses hanches suffisaient pour l'émoustiller encore plus car elle pouvait sentir la légère pression qu'elles exerçaient sur elle quand il allait revenir à la charge avec un autre coup de rein. Toujours plus loin, toujours plus fort, encore plus vite, encore plus dur et tendu, ils atteignaient tous deux des limites et ensemble ils atteignirent la jouissance et furent victimes d'orgasmes. Le plaisir était intense, ses cuisses et son bas-ventre tremblaient légèrement même après l'acte.
Afin de se calmer et profiter de ce moment tant attendu, la louve étira ses bras, arrondi son dos, puis se laissa glisser doucement à même le sol. Elle ferma les yeux sereinement et se redressa légèrement de manière à sentir ses épaules contre le corps de l'Oublié quand elle le sentit s'allonger sur d'elle, contre son dos. Elle ne disait encore rien, encore émue par ce qui s'était passé, un voile de fatigue semblait être tombé et si elle avait été dans un lit elle aurait sûrement dû lutter contre la fatigue, mais la fraîcheur de l'air et l'environnement la gardaient bien éveillée.

Elle se serrait contre lui, sentant les bras l'entourer, appréciant d'autant plus ce moment de tendresse après leurs ébats. Elle soupira sans retenue, essayant et de calmer le rythme de son cœur, et de rendre sa respiration plus régulière. Cette partie était aussi importante pour elle que l'était la savoir-faire de son partenaire durant l'acte et elle lui en était reconnaissant pour cela. Elle se redressa légèrement sur un coude, se dévissa la tête comme elle le put et ses lèvres se posèrent sur les siennes, les effleurant à peine, presque comme le premier baiser d'une vierge effarouchée.


- Ne...T'inquiètes pas des conséquence... l'être que je suis... est stérile donc tu ne risques rien. -

Elle sourit distraitement, une légère pointe de déception fit son apparition car une partie du danger s'envolait, mais une plus grande part de soulagement prit le dessus, car elle se voyait mal aller dans chaque recoin de la ville à la recherche d'un père pour un enfant aux origines plus que douteuses de par le mélange de races. Elle prenait bien plus de plaisir à sentir la semence de l'homme s'enfouir en elle, que d'avoir à supporter quelques instants d'attente pour une protection. Le meilleur moyen de contraception étant l'abstinence pour elle, elle ne voyait pas pourquoi elle gâcherait son plaisir les fois où elle se laissait aller, par un quelconque bout de plastique. Heureusement que les pilules du lendemain existaient.
N'ayant toujours pas récupéré son souffle et pas encore désireuse de parler, elle fixa les yeux ambrés, le sourire aux lèvres et l'embrassa une fois de plus du bout des lèvres, ses dents attrapèrent doucement la lèvre inférieure de son compagnon un court moment avant de la lâcher.


- Ça... ne te dérange pas d'être là... unie à un homme qui n'a que peu à faire des lois de sa ville, et qui n'hésiterait pas en d'autre circonstances... à se servir de toi comme d'un potentiel repas? -

Elle aurait pu sourire une fois de plus, car la question en soi n'était pas une de celles qu'on vous poserait tous les jours, mais elle savait très bien qu'il était sérieux et elle réfléchit le temps de rassembler ses pensées, de les formuler et de récupérer son souffle. Un long soupir déchira les airs, toujours dans la but de lui faciliter la tâche et de lui permettre de respirer normalement. Puis elle prit la parole tant bien que mal, un sourire s'affichait sur son visage, maintenant qu'elle répondait, c'est vrai qu'elle était dans une situation assez ironique, mais elle n'allait pas le regretter, ni être dérangée pour autant:

- Me déranger? Non. Ces lois... j'en ai rien à faire. Que je sois ton repas... après ça? Tu briserai mon cœur, Riri.

Elle répondait lentement, préférant répondre par des phrases brèves, ce qui lui permettait de reprendre son souffle plus facilement, elle l'avait presque déjà entièrement regagné, mais elle le perdrait vie à vouloir parler trop longtemps. Elle gloussa quand elle eut fini de parler, ce qui gâcha peut-être le sérieux du début de sa réponse. C'était vrai qu'elle n'était pas du tout dérangée par leur union qu'elle avait aimé, elle appréciait même ce moment passé dans ses bras. C'était aussi vrai qu'elle n'avait strictement rien à cirer des lois de cette ville, elle n'allait pas arrêter de vivre pour des humains qui, eux, ne s'empêchaient pas d'exiger qu'elle arrête de vivre. Mais elle n'avait aucune raison à lui donner quant au fait qu'être un repas la dérangerait ou non, elle avait donc décidé de répondre avec une touche d'humour. Son ton maternisant, le surnom gamin et une excuse dont il n'aurait que peu à faire, elle n'aurait pas pu trouver mieux... ou pire, tout dépendait bien entendu du point de vue.

Elle retrouva un peu de sérieux et le regardait toujours, puis souffla, le fixait toujours, les yeux légèrement plissés:


- Je ne compte pas finir en repas... mais je ne vois pas comment je t'empêcherai de faire ce que tu veux. Je ne m'arrête pas de vivre pour... les humaine. Je ne m'arrêterai pas de vivre... pour toi.

Elle avait pu constater dans la soirée qu'il était bien trop rapide et bien trop fort pour elle. Pris d'une lubie meurtrière un homme ne pouvait être arrêté pour rien au monde. Les femmes qui avaient pu goûter aux douces caresses et aux tendres baisers de ces hommes finissaient, pour la plupart, par goûter au poing dur ou aux manières dévastatrices de ceux-ci. Elle haussa les épaules légèrement et son sourire était réapparu, léger, mais sincère. Si on vivait constamment dans la peur ou l'angoisse, on ne pouvait pas vraiment vivre.
[justify]

Message par Invité Mar 5 Oct - 9:32

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- Me déranger? Non. Ces lois... j'en ai rien à faire. Que je sois ton repas... après ça? Tu briserai mon cœur, Riri.

Riri ? Il arqua un sourcil au surnom qu'elle venait de lui donner, mais le sourire était revenu sur ses lèvres après l'inquiétude. En effet il fut presque soulagé voir même étonné part ce qu'elle venait de dire. Elle se fichait des lois de l'Avventura ? La regardant alors qu'elle était entrain de se tordre le cou pour l'embrasser de temps à autre, il l'observait toujours en prolongeant du mieux qu'il pouvait ces quelques baiser, tout en continuant de la serrer dans ses bras et la laissant parler pour savoir ce qu'elle pensait.

- Je ne compte pas finir en repas... mais je ne vois pas comment je t'empêcherai de faire ce que tu veux. Je ne m'arrête pas de vivre pour... les humaine. Je ne m'arrêterai pas de vivre... pour toi.

Il sourit en coin, légèrement, lentement, il n'avait pour une fois aucune envie de manger, de se servir d'elle comme repas. Bien au contraire, il n'en aurait certainement jamais envie. Pas avec elle, pas pour le moment, pas sans une bonne raison. La voyant continuer de se tordre le cou. Il se retira lentement d'elle, non pas qu'il ne s'y sente pas bien, simplement pour pouvoir passer en face d'elle, revenant se loger entre ses bras. Venant tout aussi lentement, guider son membre de nouveau dans les profondeur humides et brulante de la louve pour ne reformer qu'un avec elle, mais un un encore plus unie et lover l'un contre l'autre. Lui laissant la possibilité de pouvoir glisser sa jambe le long de la hanche de l'homme qui venait de lui faire pousser un nouveau soupire et gémissement de plaisir. Les mains posés dans le dos, et sur les fesses de la jeune femme, il la regardait maintenant dans les yeux coller à elle, sa poitrine comprimé contre son torse, et cette fois ce fut lui qui vint lier ses lèvres à ceux de la jeune femme pour l'embrasser en la serrant que plus dans un tendre baiser.

Lui de même apprécier particulièrement ses moments que l'on pouvait avoir avant, ou après un ébat amoureux. Et pour eux particulièrement aussi, même si leur rencontre n'avait pas été des plus douces et des plus tendres, il appréciait maintenant ce moment qu'ils étaient entrain de passer l'un contre lui, toujours unis pour ne former qu'un, tout deux à chercher des tendresses et à en savoir peut être un peu plus, mais pas trop de l'autre personne.


-Les lois pour un monde de paix....qu'elle belle utopie....comment être en paix dans un monde où l'on t'empêche d'être simplement toi ?-

Des mots qu'il avait dit simplement, la regardant dans les yeux en comme si il cherchait confirmation de ce qu'il venait de dire. Mais ce n'était peut être pas non plus ce qu'elle désirait entendre dans l'heure. Après tout, il y a quelques minutes il lui avait dis qu'elle pourrais peut être servir de repas. Alors peut être attendait elle confirmation que ce ne serait pas le cas, et qu'elle pourrait garder toute sa chair et son sang pour elle, à moins qu'elle ne le lui offre à un moment donnée.

-Et ...en effet...je n'ai aucune envie de me servir de toi comme potentiel repas...à part si un jour tu m'offre ton sang....de ton plein gré-


Au moins maintenant elle était prévenue. Il ne la dévorerait pas, mis à part si c'était elle qui lui proposé. Et il se doutait qu'elle ne le ferais pas de sitôt, car cela restait quand même éprouvant de prendre une grande quantité de sang, mais surtout ce plaisir que l'on pouvait ressentir durant la morsure. Bien qu'il s'efforcerait, maintenant, et à chaque fois, de lui faire atteindre l'orgasme à chaque morsure qu'elle pourrait lui laisser faire. Mais maintenant il avait autre chose en tête, une chose qu'il voulait essayé de partager avec elle. Mais comment réussir à mettre le sujet dans la conversation, comment savoir si elle était prête à l'aider dans sa démarche ou si s'était simplement une de ses personnes qui n'appréciait pas les lois, mais qui ne ferait rien pour en venir à bout. Mais il avait beau, tourné et retourner la question dans ses pensées, il ne trouvait pas comment il pourrait en venir là dessus. Alors il espérait simplement que la réponse à sa première phrase puisse l'aider à s'étendre sur le sujet.

Et sortant de ses pensées il la regarda dans ses yeux venant la serrer un peu plus entre ses bras venant poser un délicat et doux baiser sur ses lèvres l'observant et regardant les traits de son visage un peu plus en détails. Comme pour se souvenir de ce moment, doutant maintenant qu'il ne la revoit un jour, mais à part si il se rend à son établissement scolaire.

Message par Invité Mar 5 Oct - 11:09

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Elle ne pouvait pas le fixer dans cette position, mais elle gardait sa tête tournée vers lui, non seulement car ils venaient de partager un moment intime, mais parce qu'elle était bien ainsi blottie contre lui, mais aussi parce qu'elle voulait avoir un aperçu de sa réaction lorsqu'elle lui balancerait le surnom qu'elle lui attribuait d'office. Il ne relevait pas, donc il acceptait. Enfin, c'était son interprétation personnelle de la chose et elle lui allait très bien, son interprétation. Qu'il lui rende à moitié ses baiser lui allait aussi très bien, dans cette position ils étaient juste bons à rater de peu les lèvres de l'autre, à embrasser plus la joue ou le coin des lèvres, mais encore une fois, cela faisait partie de ce moment intime qu'ils partageaient l'un avec l'autre.

Lorsqu'il se retira, elle sentit plusieurs choses: le vide qu'il laissait derrière lui, le liquide vital - qui n'était pas si vital que cela en fin de compte - s'écouler depuis son vagin pour couler sur ses cuisses, le froid car son dos sentait de nouveau le contact de l'air. Mais aussi vite qu'il était parti, il était revenue, et cette fois-ci pour se retrouver face à elle, toujours contre elle. Elle gémit lentement et ferma les yeux en sentant le membre chaud reprendre sa place en elle. Non seulement ils pouvaient ainsi continuer à profiter de leur étreinte après avoir fait l'amour, gardant à l'esprit cette union qui avait fait d'eux une partie à part entière, unique et indistinguable.
En plus de cela ils pouvaient se répondre plus facilement, oubliant qu'elle avait face à elle un prédateur de taille, elle caressa distraitement sa joue lisse, blanche et si parfaite.


- Les lois pour un monde de paix... quelle belle utopie... comment être en paix dans un monde où l'on t'empêche d'être simplement toi? -

Et justement quand il prit la parole, ses yeux ambrés ne quittaient pas les siens, prouvant qu'il disait vrai et cherchant à lire dans ses yeux à elle, ce qu'elle pensait, si elle le croyait ou peut-être si elle détournerait les yeux, comme le feraient les gens qui partageaient les pensées, mais qui ne faisaient jamais rien pour passer à l'action. Les yeux de la louve n'avaient pas quitté les siens, elle souriait en coin et hocha brièvement la tête, elle ne pouvait pas être plus d'accord.

- Empêcher les gens d'être qui ils sont ne correspond à l'idéal d'une utopie, d'autant plus si c'est pour valoriser et sécuriser certains rares élus. Ce qu'ils veulent empêcher c'est notre nature même, empêcher ce qu'on est, qui on est... autant ne pas nous accepter du tout que de nous forcer à être de braves chiens-chiens.

Elle s'arrêta là, s'empêchant de partir dans un discours enflammé, digne d'un professeur qui parlait de son sujet préféré. Elle n'avait pas besoin de lui dire que l'origine même du mot utopie prouvait que le terme était contradictoire et donc qu'une utopie ne pouvait donc jamais être appliquée et était forcément vouée à l'échec. Son sourire en coin avait disparu, ses yeux brillaient, la passion était palpable dans sa voix. Ne voulant pas non plus faire preuve de trop de fanatisme ou de donner l'impression qu'elle était folle, elle avait préféré s'arrêter. Elle reprit son souffle, et continua alors, profitant d'une simple phrase.!

Elle le regardait, les yeux légèrement plissés, et toujours fixés dans les siens, désireuse de voir ce qu'il pensait ou ce qu'il savait. Elle était encore nouvelle et n'avait pas pris se repères. Elle savait que ce groupe existait, elle comptait même les rejoindre sans tarder, mais elle se demandait ce qu'il pouvait en penser. Elle avait l'impression que ce qu'il disait allait dans ce sens. Peut-être qu'il ne s'agissait que de pure spéculation de sa part, peut-être interprétait-elle à tort ce qu'il avait dit, toujours était-il qu'elle se permit de continuer sur cette voie car tous deux semblaient penser la même chose. Et ils ne parlaient pas de beau temps ou d'un livre qu'ils avaient tous deux aimé, cette conversation allait soit ne pas aboutir, soit prendre un sens précis et si elle ne répondait pas directement, il se pouvait que la conversation n'aille jamais dans ce sens et peut-être qu'elle passerait à côté de quelque chose.

Elle était tellement absorbée par le sens dans lequel allait ces pensées qu'elle avait oublié, une fois de plus qu'elle avait face à elle un meurtrier. Elle ne s'attendit pas du tout à ce qu'il revienne en arrière, pour la rassurer.


- Et... en effet... je n'ai aucune envie de me servir de toi comme potentiel repas... à part si un jour tu m'offres ton sang... de ton plein gré. -

Touchée, comme seule une femme pouvait l'être, elle sourit, elle rapprocha son visage du sien, et l'embrassa longuement. Elle ne savait pas quand, mais elle avait enroulé sa jambe autour de lui et son corps devenait à nouveau conscient du corps étranger. Se lovant contre se torse, elle se dit que ce n'était ni un corps étranger maintenant qu'il l'avait explorée au plus profond d'elle-même, ni le corps d'un étranger, vu le moment qu'ils avaient partagé même après leurs ébats. Elle ne répondit pas à cette phrase-là, mais la garda au chaud, dans un coin de la tête.


Message par Invité Ven 8 Oct - 1:40

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- Empêcher les gens d'être qui ils sont ne correspond à l'idéal d'une utopie, d'autant plus si c'est pour valoriser et sécuriser certains rares élus. Ce qu'ils veulent empêcher c'est notre nature même, empêcher ce qu'on est, qui on est... autant ne pas nous accepter du tout que de nous forcer à être de braves chiens-chiens.


Il avait écouté parfaitement la femme, il voulait connaître son point de vue. Savoir comment elle pensée de ce qu'il venait de dire, et il ne fut pas déçu de la réponse bien au contraire. La regardant dans les yeux il était repassé sur elle maintenant. Elle avait croisée ses jambes dans son dos pour la maintenir au fond de son être et maintenant il avait encore moins envi de bouger. Revenant sceller ses lèvres à ceux de l'hybride. Restant sur elle, contre elle et en elle il était entrain de penser, de savoir, de remarquer. Il remarquer que maintenant elle serait là, avec lui, non mais là pour l'aider, elle était la solution à des problèmes dont il n'avait pas encore trouver la solution. Mais elle était là, il l'espérait, il voulait le croire, croire qu'il venait de trouver la solutions à beaucoup de ses problèmes et qu'elle soit là pour l'aider, pour l'accompagner. Il n'avait pas l'intention de la tuer, et en aurait le cœur brisé si elle le trahissait mais savait, qu'elle ne le ferait pas. Alors il devait lui en parler, la mettre au courant.

Perdu dans ses pensées, il était entrain de lui caresser les cheveux, restant sur elle il la regardé. Il l'observait, cherchait des réponses dans ses yeux, sur son visage, sur ses traits, savoir si il devait lui faire confiance, ou continuer tout seul alors qu'il savait parfaitement qu'il ne pourrait jamais le faire. Ondulant lentement de nouveau du bassin il devait se calmer, se changer les esprits, revenir à ce plaisir qui l'avait relâcher, ressentir les frissons de l'hybride, ressentir ses ongles se planter dans son dos dans une enivrante griffure. Ce gémissement léger et se souffle court quelle poussa à son oreille le calma, le remis sur pied, dans la réalité. Lui permis de revenir et de voir clairement ce qu'il devait faire. Mouvement court, ondulation du corps, ce n'était plus un ébat intense en but de jouissance, non c'était une prolongation de plaisir, et surtout le moyen de retomber de se calmer, de la regarder avant de murmurer en réponse à son discours.


-Cela m'étonnerait que ça ai déjà aboutit à vos oreilles en ville. Mais as tu déjà entendu d'un groupe de rebelles ? Un groupe qui se monte pour se lever contre les lois de l'Avventura et faire revenir les choses à leur forme d'origine ?-

Il devait y allait lentement. Rien brusquer, être sûr de ce qu'il allait faire, et si il allait vraiment le faire avec elle, continuant d'onduler en elle, sans pour autant forcer, sans se presser, sans la brusquer, il voulait qu'elle soit capable de comprendre ce qu'il disait, bien l'assimiler, mais aussi pouvoir lui répondre sans trop de mal que cette vague de sensation qui l'envahissait de temps en temps. Avant qu'il ne reprenne en calmant cependant les mouvements.

-Et toi si tu le pouvais ? Qu'aimerais tu pouvoir changer de la ville où nous nous trouvons actuellement ? Crois tu vraiment que les vampires devrais pouvoir se nourrir d'un sang d'une chasse à l'homme ? Ou encore que des lycans puissent les dévorer...que tout le monde revienne à leur vrai nature ? ...Que tu puisse toi même chasser l'homme sous ta forme louve si tu le désirait ?-



La chasse à l'homme, mais que lui prenait il de parler de ça, pourquoi abordait il le sujet de la manière ? Comment une hybride, une inu, comment pourrait elle avoir envie de manger de la chair humaine, il n'y avait rien de logique à ça. Quel avantage trouverait elle à faire régresser les choses. Les forets lui étaient toujours ouverte à la chasse, alors pourquoi prendrait elle le risque de perdre la sécurité qu'elle pouvait trouver dans les rues à savoir qu'elle ne risquerait jamais de tomber sur un vampire qui veut la vider de son sang ou d'un lycan qui à l'intention de la dévorer.


-Non excuse moi c'est idiot d'avoir poser ça comme question.-

Éclatant d'un faux rire, il la regardait. Elle devait maintenant se douter, voir même être sûr que c'était un tueur. Voir même ce tueur dont les journaux parler régulièrement dans leurs premières pages. Cependant elle ne l'avait pas fuie. Au contraire elle était que encore plus accrochée à lui maintenant qu'elle savait que à tout moment il pourrait la tuer. Essayait elle de se protéger de ce potentiel tueur en lui offrant son corps ? En essayant de l'amadouer avec ses courbes, avec sa chair, avec ses baiser ? Si c'était le cas, elle l'avait parfaitement réussi. Mais Fisher savait parfaitement que si la discussion n'aboutissait pas comme il le devait. Elle serait une potentiel menace et devrait sois la garder sous contrôle, sois tout simplement l'empêcher de dire ce qu'elle sait.

Il vint enfouir ses yeux dans le cou de son amante d'un soir. Il essaya de chasser ses pensées. La serrant contre lui que plus, sans chercher à lui faire mal, il la serrait mais ne lui écrasé pas les côtes afin qu'elle ne se remémore pas qu'il l'avait blessé, et qu'ils puissent tout simplement profiter encore un peu du moment. Reprenant de lent mouvement d'ondulation dans son antre encore brulante et humide, il n'en sortait pratiquement pas, mais prenait soin à ce que son membre en caresse les parois et taquine l'entrée.

Message par Invité Ven 8 Oct - 9:57

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Æsmée n'avait rien contre les étreinte qui duraient, au contraire, plus le temps passait, plus elle se sentait bien. Elle n'avait pas oublié l'endroit, dans la forêt où son sac l'attendait, mais s'habiller était le moindre de ses soucis, d'autant plus quand elle le sentit à nouveau bouger. L'un comme l'autre semblaient bien, et leurs regards ne se lâchaient pas, non pas dans un esprit de duel comme cela avait été le cas lors de leur rencontre, ils cherchaient juste à connaître et comprendre l'autre. Du moins, c'était comme cela qu'elle le voyait. Elle se lova dans son cou sentant sa main caresser ses cheveux, décidant que, oui, il devait être bien s'il était encore là.
Levant la tête elle le fixa un moment, un sourire amusé fit son apparition aux commissures de ses lèvres. Libérant un de ses bras, elle tendit la main vers le visage de l'Oublié et posa son index à la base du front, entre les sourcils. Il réfléchissait et cela se voyait, elle ne savait pas à quoi il pouvait penser, ça n'avait pas l'air de lui peser, mais plutôt d'occuper son esprit à part entière.

Lentement, les mouvements revinrent, étirant ce sourire amusé en un sourire de plaisir. Le doigt qui pointait sur son visage, descendit, suivant les traits du visage sereinement. Elle soupira doucement, profitant des ondulations et de ce câlin crapuleux. L'entendant prendre sa respiration, elle arrête de jouer avec son visage et le regarde, attendant sa réponse:

-Cela m'étonnerait que ça ai déjà aboutit à vos oreilles en ville. Mais as tu déjà entendu d'un groupe de rebelles ? Un groupe qui se monte pour se lever contre les lois de l'Avventura et faire revenir les choses à leur forme d'origine ?-

Intriguée, elle haussa les sourcils et tourna la tête légèrement afin de mieux cerner le visage et son expression. Un groupe de rebelles qui s'élèverait contre les lois et ces hypocrites qui siégeaient dans ce Cercle décidant des lois comme des petits rois, ignorant le bien de tous et agissant pour leur poire? Elle se redressa légèrement, s'appuyant sur son bras et son coude, il l'avait captivée et son attention était entière. Elle hocha la tête de droite à gauche, pour lui indiquer que non, elle n'avait pas entendu parler de ce groupe.
Ondulant légèrement le bassin suivant ses mouvements, elle le regardait, attendant de voir s'il en avait plus à révéler sur ce groupe. Il prit alors de nouveau parole et elle retint sa respiration, la curiosité prenant le dessus:


-Et toi si tu le pouvais ? Qu'aimerais tu pouvoir changer de la ville où nous nous trouvons actuellement ? Crois tu vraiment que les vampires devrais pouvoir se nourrir d'un sang d'une chasse à l'homme ? Ou encore que des lycans puissent les dévorer...que tout le monde revienne à leur vrai nature ? ...Que tu puisse toi même chasser l'homme sous ta forme louve si tu le désirait ?-


Elle l'écouta jusqu'au bout, ne l'interrompit pas et retint un frisson quand le rire sans joie suivit ses propos. Elle ne lui avait toujours pas répondu car elle entendait qu'il en eût fini et ce faux rire semblait bien plus signifier la fin. Il ne fronçait plus les sourcils, il avait donc dit ce qui occupait cet esprit de tueur, cet esprit dont elle ne prenait vraiment conscience que maintenant qu'elle l'avait entendu et qu'elle le voyait la regarder de manière calculatrice.

Les pensées se bousculaient dans sa tête et ne sachant par où commencer, d'autant plus qu'il la déconcentrait avec ses mouvements et qu'il la rendait folle à ne reste qu'en extérieur, comme pour la taquiner et lui montrer que le tueur né pouvait être un amant habile et doux. Sans le vouloir elle laisse échapper un petit gloussement telle une gamine qui s'amuse comme une folle. Ses mains entourèrent les poignets de l'homme, et elle le poussa, s'appuyant sur lui afin de se retrouver assise sur lui qui reste dos à terre. Un peu plus maîtresse de la situation, empalée sur le membre qui l'émoustillait tant, assise sur cet homme qui était son amant du soir et un meurtrier au sang froid, elle commença à énumérer les choses qui lui passaient par la tête:


- De une, mon petit Riri, trop froncer les sourcils va rider ton visage d'hybride intriguant que tu es. De deux, la chaire humaine...

Elle esquissa une grimace, elle avait faite l'erreur une fois dans sa vie. Un soir, avec une bande de jeunes hybrides stupides et saouls avec laquelle elle était, n'ayant rien de mieux à faire que de lancer des défis de plus en plus ridicules au fur et à mesure que la soirée passait. Un homme fit l'erreur de passer là et de faire une grimace en les voyant. Le prochain défi avait été lancé: le rattraper et lui faire payer cette grimace. Il avait eu le temps de se retourner et d'avancer de quelques pas, la moitié de la bande était sur son dos. La plupart des hybrides ayant gardé leur forme humaine, elle avait opté pour sa forme animale.
Elle frissonna, se rappelant du bruit que fit la gorge lorsqu'elle resserra sa mâchoire dessus. Depuis sa plus tendre enfance elle avait pris l'habitude d'achever les proies, ce qui en agaçaient plus d'un ou plus d'une. Louve solitaire, elle préférait faire à sa guise que de suivre la meute.
Elle se ressaisit, ses yeux se concentrèrent de nouveau sur le visage de son amant, alors qu'elle s'apprêtait à poursuivre ce qu'elle avait commencé. Sa voix résonnait clairement dans les bois, elle parlait d'une voix calme et lente, son ton était assez plat, le moment de folie puérile étant passé. Elle avait déjà réfléchi à tout cela, elle savait ce qu'elle en pansait, il fallait maintenant qu'elle le formule à voix haute de manière explicite, d'autant plus que le regard aimant par moment, froid par d'autres exigeait une réponse. Elle lui donne sa réponse à elle, ce n'était peut-être pas tout à fait ce qu'il voulait entendre, mais elle n'allait pas prétendre pour lui faire plaisir, elle n'allait pas inventer pour se donner un style.


- Où en étais-je? Ah oui, à moins d'être en train de mourir de faim, je n'y goûterai pour rien au monde. Petite joueuse que sont les hybrides, ils s'en tiennent à l'alimentation de l'animal qu'ils sont, le cerf me va très bien! Et... ce que je ferai? Eh bien, je laisserai à ce Cercle ridicule l'occasion de prouver que ce n'est qu'une bande de joyeux hypocrites, je le forcerai à sortir de derrière ses retranchements en faisant ce qu'ils interdisent: être moi-même. Autant les loups ne sont pas meurtriers dans l'âme et ne se nourrissent pas de chaire humaine, mais ils défendent leur meute et leur territoire. Donne moi un territoire et une meute et ces zouaves n'en auront pas fini avec des choses à ramasser et à cacher des yeux de tous.


Elle avait énuméré le plus gros de ses pensées, un doigt s'enfonçant dans le torse alors qu'elle le faisait. Elle se tut et son regard se perdit dans l'horizon des arbres. Le souci avec elle étant qu'elle n'avait jamais été très meute ou tout simplement qu'elle n'était pas de la trempe de ceux qui suivaient. Mais ce n'était qu'un détail assez futile, son regard se posa de nouveau sur l'hybride couché sous elle, elle se pencha afin de venir se poser contre lui, elle posa sa joue sur ses mains qui étaient sur le torse, regardant le vide.

- Et ce groupe... comment en as-tu entendu parler? Tu sais quand est-ce qu'il compte passer à l'action?

Des questions, elle en avait plus, mais il valait mieux y aller doucement, comme ces mouvements qu'ils continuaient de fournir l'un et l'autre depuis tout à l'heure. Elle obtiendrait sûrement plus de réponses en lui laissant le temps de parler, ou alors ils les apporterait de lui-même, elle tourna alors la tête, calant son menton sur ses mains, cherchant à nouveau à pénétrer ce regard, à scruter ce visage, à la recherche de plus de réponses.

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