Avventura
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Message par Invité Dim 7 Juin - 17:47

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Extérieur

Située près de l'hôpital, la maison se retrouve dans un quartier assez adulé par personnes au budget légèrement au-dessus la moyenne, les maisons ne sont pas minuscules, il y a un peu de terrain et surtout les commodités sont toutes à portée que ce soit à pied, à vélo, à voiture, ou encore via les transports en commun. Le quartier est tranquille, donc le seuls soucis à laquelle les maisons peuvent être confrontées sont la pollution et le temps qui les détérioraient. Lors de la perquisition de sa maison, Nina ne cherchait pas un palace. De une elle vivait seule et allait sûrement le rester, de deux son travail et ses activités lui prenaient la plupart de son temps, lorsqu'elle avait finalement un peu de temps à elle, elle sortait. Une petite maison plus haute que large attira donc ses faveurs.

Délaissée car trop petite pour des jeunes couples ou familles, elle était aussi peu pratique pour les personnes âgées qui recherchaient souvent un habitat de plein-pied et non pas une maison avec deux étages. Et il fallait admettre que l'extérieur ne payait pas de mine, ce qu'il restait de crépi était clairement à rafraîchir, c'est d'ailleurs une des choses qu'elle fit faire à peine la maison achetée, car elle avait économisé des années durant lorsqu'elle étudiait et habitait encore chez ses parents, puis il y avait eu l'héritage après leur mort, la vente de sa maison d'enfance qui lui permettait de prendre ses aises, de se donner de nouveaux repères.

La maison donnait directement sur la rue, la porte d'entrée et les fenêtres au double-vitrage avaient été changées avec la vente. Le PVC blanc était encore neuf. Bien qu'il y avait de bons volets en bois, elle ne les fermait que rarement, elle avait des rideaux, de très fins, translucides pour laisser passer la lumière le jour, puis de gros rideau plus épais et de couleur sombre une fois la nuit tombée. C'était un bon moyen pour isoler la maison et pour éviter le regard des passants curieux. Parfois elle tirait en pleine journée, mais le temps d'un film, ce qui était chose rare, ou encore le temps d'ausculter un visiteur en vitesse. Même si elle avait emménagé relativement récemment - le temps que l'héritage se fasse après les jours sombres et Dieu sait qu'ils en avaient eu du travail les notaires après cette période qu'avait connue Avventura - il semblait que les patients les plus improbables s'étaient passés le mot. Elle se retrouvait parfois avec quelqu'un qui pensait qu'elle était une généraliste qui travaillait gratuitement car ils avaient un mal de gorge, ou elle se retrouvait avec un jeune lycan trop fougueux qui pensait qu'il était encore au temps des croisades contre les vampires et cela ne lui réussit guère.
C'était peut-être d'ailleurs une des raisons pour laquelle elle était peu pressée de rentrer chez elle. Elle ne la vivait pas mal sa solitude, comme tant de personnes exerçant en médecine qui n'avaient guère de temps à consacrer aux premiers et deuxièmes rendez-vous ratés. Et puis il y avait aussi le Cercle... Mais rentrer chez elle à pas d'heure pour se retrouver harcelée par une voisine inconnue ce n'était pas l'idée qu'elle se faisait de passer une soirée agréable.

C'est pour cette même raison qu'elle avait fait retirer la sonnette à sa porte. Lorsqu'elle attendait un livreur, elle le savait et se tenait non loin de la porte, pour le recevoir. Le reste du temps, elle pouvait aller se réfugier aux étages où elle pouvait feindre ne pas attendre les coups donnés sur sa porte.
C'était également la raison d'aucun souci de décoration quelconque. Pas de fleurs en pots sur le rebords de la fenêtre. Les rideaux fins étaient blancs, les épais un bleu nuit passe-partout. Peu importe la saison elle ne décorait pas les fenêtres d'oeufs, de Pères-Noël et flocons, pas plus qu'elle n'avait placé de tapis essuie-pieds avec leur "Bienvenue" typique à l'extérieur. Non, pour cela il fallait être invité à rentrer chez elle.

Cela laissait sa petite maison d'une banalité à toute épreuve. Pourtant elle aimait la décoration et pour les rares chanceux qui avaient été volontairement invités ils avaient pu le constater lorsqu'elle le faisait allait dans le bout de terrain qu'elle avait à l'arrière de la maison. La porte-vitrée de sa cuisine donnait directement sur sa terrasse, une dalle de ciment qui n'était pas bien grande, mais elle suffisait amplement pour la petite table métallique carrée et les deux chaises pliantes assorties. Les fois où elle n'était pas du matin et que le temps le lui permettait, elle prenait son petit-déjeuner ou son déjeuner - voire les deux - au soleil, à apprécier la brise et le soleil.

N'ayant malheureusement pas le temps de jardiner elle avait acheté quelques belles plantes qui résisteraient sans entretien particulier. Un rosier magnifique embaumait son jardin, ses fleurs étaient orangées et jaune, sa fragrance sans nul pareil. Il y avait un lilas blanc également, des lys et des iris.
Mais ce qui faisait vraiment sa fierté, c'était le petit bassin qui occupait le fond du "jardin". Elle avait un petit plan d'eau avec des poissons rouge, une grenouille s'était mystérieusement invitée récemment, elle avait fait construire en petit muret de briques blanches pour délimiter et contenir l'arrière du bassin. Sur ce muret et sur les côtés gauche et droits elle avait fait planter quelques unes des iris. Elle avait même mis un pot avec des géranium sur le bout du muret. C'était en quelque sorte son jardin zen pour les fois où elle se sentait d'humeur oisive. Récemment elle avait fait rajouter des gravillons et des galets sur le côté droit. Et ce bassin mettait en valeur ce petit bout de terrain qu'elle avait, lui permettait de ne pas avoir à faire entretenir trop régulièrement l'herbe.
Spoiler:

Message par Invité Lun 8 Juin - 9:02

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Rez-de-chaussée

Une fois la porte d'entrée passée la maison vous rappellera sûrement l'expression "Il ne faut pas juger un livre à sa couverture". D'une banalité sans pareille, la façade bien que récente et en bon état ne laisse pas deviner que la jeune femme a eu recours à des professionnels pour refaire l'intérieur. La maison qui est plus haute que large est faite d'un rez-de-chaussée et de deux étages, avant la porte donnait sur un couloir où se trouvait un vieil escalier en bois. Maintenant vous arrivez dans une unique pièce. Les murs qui n'étaient pas porteurs ont été rasés, l'escalier a giclé, le plafond a été refait ainsi que le sol.

Le vieux papier-peint qui n'était pas du tout du goût de l'Hybride ont été retiré et les murs ont été peints en blancs, agrandissant l'espace et laissant la lumière de la grande porte-vitrée coulissante à l'arrière, côté cuisine, se déverser dans ce séjour-salon-cuisine. Attention, les murs sont peut-être blancs, mais la jeune femme aime l'art et en a profité pour accrocher sur divers endroits des tableaux aux couleurs pastels. Sur un pan de mur elle a accroché de nombreux cadres où elle a exposé des photographies dont le thème récurrent est la Nature. Elle souhaiterait secrètement être l'auteur de telles merveilles, que ce soit les peintures ou les photographies, mais elle n'a guère le temps, ni le matériel pour s'adonner à ces loisirs. Donc elle en a profité pour acheter ses trouvailles à des artistes locaux.

Le parquet-flottant qui s'accordait à la perfection avec l'ancienne tapisserie n'était guère de son goût non plus. Elle l'avait donc arraché avec plaisir et l'a fait remplacé par un carrelage, sans joints aussi blanc que ses murs. D'accord le blanc est une couleur salissante et impersonnelle, mais il lui convenait tout à fait, la représentait même car derrière ses airs de "couleur" passe-partout, c'était en fait une couleur qui lui permettait de miser sur la décoration. Grâce à ce blanc, elle pouvait personnaliser non seulement les cadres aux murs, mais son mobilier également. Pour délimiter la partie salon, elle avait acheté un grand tapis d'un rouge vibrant, profond. Rouge que l'on retrouvait dans une des photos de macro de fleur exotique et sur une autre photo d'un groupe d'oiseaux aussi exotiques que la dite fleur.
Le "coin salon" comme Nina aimait l'appeler était directement sur la gauche en rentrant dans la maison. Un canapé en L banc et bleu-gris foncé délimitait cet espace. Face au canapé et donc contre le mur qui s'avérait être celui de la façade de la maison, trônait le meuble télé. La télévision était peut-être un peu vieillot, ne la regardant que peu elle ne voyait pas l'intérêt d'avoir une télé immense, HD et 3D. Ou peut-être qu'elle faisait la HD ? En vérité elle savait juste qu'elle avait une télé. Le meuble recelait de vieux films, de classiques, de films récents. En réalité c'était la collection de son père qu'elle avait gardé par raison sentimentale. Elle n'avait pas encore réussi à en regarder un seul depuis sa mort. Sa manière de souffrir en silence, d'exprimer la douleur de cette perte.

Du côté droit depuis la porte d'entrée, qui donnait bizarrement en plus milieu de sa grande et vaste pièce au premier abord impersonnel, on trouvait son "coin séjour". Un fauteuil datant d'une dizaine d'années, qui avait été à la mode dix ans plus tôt, une acquisition dont sa mère avait été très fière et qui avait fait grincer des dents son père. Il était du même rouge profond que son tapis, il était la raison pour laquelle avait ce tapis et ces deux photographies. Après la collection du père, le fauteuil de la mère. Devant le fauteuil, sur une petite table basse noire très moderne trônait un cactus. Et contre les murs se trouvaient plusieurs étagères, une petite bibliothèque. L'Hybride adorait la lecture et le temps d'une pause, quand elle appréciait son petit-déjeuner dehors, elle amenait souvent un livre avec elle.

Derrière ce coin séjour on retrouvait l'escalier, qui avait été changé dans la foulée. Il longeait le mur de droite, puis tournait sur lui-même à mi-hauteur pour longer le mur en face de la porte d'entrée, ce qui faisait gagner de l'espace. Un buffet était posé sous l'escalier et on trouvait quelques bibelots sur ce buffet et un véritable puzzle géant fait à partir de dessins d'enfants. Cet endroit était un vrai trésor, c'était là où elle gardait les cadeaux que lui offraient ses patients. D'ailleurs un magnifique bouquet d'un ancien patient était dans un vase en cristal. Il lui envoyait très régulièrement des fleurs, avec des cartes de remerciements. Parent unique, sa femme avait disparu le jour où il leur était apparu que leur fille était gravement malade : elle avait une leucémie. Nina s'était occupée des années de cette petite, exerçant sa capacité à soigner elle, s'entraînant pour essayer de parfaire ses compétences. Elle avait beaucoup progressé grâce à la petite, elle s'était aussi beaucoup fatiguée, mais guérir une leucémie était de l'ordre de l'impossible. Elle disait au père, comme elle le disait à beaucoup de ses patients atteints de formes de maladies graves ou de blessures graves qu'elle avait toujours été attirée par toutes formes de médecines, mêmes les moins connues. Elle parlait du pouvoir de la prière, des mots réconfortants et en profitait pour soigner les personnes comme cela. Une collègue et amie la taquinait souvent en disant que le bouquet n'était qu'une excuse, car après tout c'était un homme célibataire qui envoyait des fleurs à une femme célibataire qui en plus connaissait sa fille et était adorée par elle. Bien que Nina renie à voix haute, intérieurement cela lui plaisait l'idée d'avoir un admirateur. Elle lui répondait souvent, elle était sortie à l'occasion boire un verre avec lui, mais son emploi-du-temps était compliqué.

Le reste de la pièce du bas était dédié au "coin cuisine". Un bar américain faisait office de séparation mais aussi de table. Elle avait trois tabourets hauts, un faisait face à la porte-fenêtre les autres étaient côté cuisine, car il lui prenait des fois l'envie d'avoir en plus du bruit de fond de la télé, quelque chose qu'elle puisse regarder, en ayant l'esprit ailleurs. Car elle restait après tout quelqu'un qui avait besoin de décompresser et de se vider le crâne des fois.
Les gadgets et engins dans sa cuisine était tous ultra-récents et très souvent gris, à part sa cafetière Dolce Gusto rouge. Même si elle mangeait souvent sur le pouce, elle savait et aimait cuisiner.

A y regarder de loin, l'intérieur était vaste, spacieux, propre et presque impersonnel. Mais à y regarder de plus près, des petits détails sauteraient aux yeux. Tout est propre, aseptisé. Tout est blanc, sans tâche pour mieux y voir. Le grand canapé en L peut recevoir un homme de deux mètres allongé, au porte-manteau il y a une blouse, sur le buffet ce n'est pas une boîte de mouchoirs mais de gants chirurgicaux. Même si les cadres et photos sont des choix personnels, il n'y a pas de personnes, rien de trop personnel non plus. Elle est à son aise, elle met en confiance, mais elle établit encore un périmètre de sécurité autour de sa personne, ne laissant transparaître que quelques rares choix réellement personnels.

Message par Invité Lun 8 Juin - 9:48

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Premier étage

Les escaliers en verre sont ultra-moderne, comme l'est le rez-de chaussée. Le premier étage, lui, ne l'est pas autant. Après avoir emprunté l'escalier vous débouchez sur un palier dont le sol est un vieux parquet en très bon état. Le propriétaire précédent devait l'avoir entretenu, ciré avec soin et amour, voire acharnement. C'était un des détails qui avaient retenu l'attention de Mademoiselle Cygne lorsqu'elle avait fait sa première visite.
Sur le palier un énorme aloe vera vous accueille, il siège près de la seule fenêtre qui donne sur le jardin. D'ailleurs, même si le palier permet d'avoir un espace ouvert, il fait relativement sombre et les jours sombres on ne fait pas sans lumière artificielle. La jeune propriétaire a fait installé une petite barre où se retrouvent alignés trois petits spots à LED. On peut incliner les spots à différents degrés, ce qui se révèle bien pratique car cela permet d'éclairer divers points de la pièce.
On retrouve également sur le palier une horloge sur pieds - un trésor de famille - trône majestueusement et il marche très bien, le système de balance est révisé régulièrement et on peut entendre son rythme régulier emplir le palier quand il n'y a pas un bruit.

Quant aux pièces, vous trouverez face à vous, lorsque vous arrivez depuis l'escalier, une porte. Elle donne sur les toilettes. Une pièce pas si grande, mais elle a l'avantage de ne pas être exiguë non plus donc un petit meuble de rangement contient les rouleaux de papier-toilettes et autres produits d'entretien pour les pièces de ce palier.
La deuxième porte, sur le même pan de mur donne sur une salle-de bain très bizarrement constituée. Encore des anormalités qui ont rendu la vente de la maison compliquée, mais qui a plu à la jeune docteur de par cette excentricité. La salle est en L en fait, à cause de ce palier.
Lorsqu'on rentre dans la salle de bain un trouve lavabo et miroir, sous ce lavabo un petit meuble de rangement. Directement à droite et contre le mur se trouve une douche à l'italienne relativement spacieuse et récente. Il faut continuer sur la gauche pour pénétrer plus avant dans la salle-de-bain, après le lavabo se trouve un meuble de rangement plus complet, ce meuble est d'ailleurs un meuble d'angle. Lorsque vous tournez sur votre gauche pour la partie en L, vous ignorez la machine-à-laver et le panier contenant le linge salle de votre hôtesse, car vous n'avez d'yeux que pour le grand bain de taille carrée. Légèrement haut de gamme, avec un système de pompes qui permet d'insuffler de l'air et créer un petit effet jacuzzi. Il n'y a rien de tel qu'un long bain bien chaud, avec un bouquin et un apéritif ou un chocolat chaud dépendant de l'heure de la journée.
Le sol de la salle-de-bain est bleu pastel et le carrelage est aussi anti-dérapant. Le tapis au pied de la baignoire est bleu turquoise. Les murs sont aussi bleu pastel, mais c'est là que s'arrêtera l'harmonie des couleurs. Chaque flacon, bouteille, ou accessoire semble être d'une couleur différente. De part et d'autre de la machine à laver se trouvent deux fenêtres donnant sur la rue, inutile de dire que les rideaux restent constamment en place dans cette pièce.

Récapitulatif : De retour sur le palier, en sortant de la salle-de-bain vous avez devant vous le palier. Devant et à gauche les toilettes, devant et à droite l'escalier qui mène au rez-de-chaussée. Il ne vous reste plus qu'à vous diriger vers la droite, le mur de la salle-de-bain ne longe pas tout le mur. On retrouve donc une sorte de "vide" dont l'Hybride a profité pour faire aménager un escalier du même genre que celui pour mener au premier étage à une différence, il n'est pas en verre mais en bois de la même couleur que celui du parquet. Il longe donc le mur, puis bifurque à quatre-vingt-dix degrés pour longer l'autre mur et mener vers l'étage supérieur.

Sur le palier on retrouve encore quelques photographies et peintures, mais celles-ci sont l'oeuvre de Nina ou de sa famille. Les sujets y sont, comme au rez-de-chaussée, pas trop personnels. On voit des paysages de lieux de vacances, d'une visite à un zoo, mais on n'y voit personne car une fois de plus elle ne sait pas qui verrait cet endroit supposé être privé. Luttant contre tous ces aspects peu personnels, elle n'a tout de même pas su résister à l'envie de poser un grand coffre sous l'escalier, ce coffre elle l'a acheté lors d'une brocante, le côté vintage lui plaisant. Elle laisse le coffre ouvert pour la simple et bonne raison qu'il lui est impossible de le fermer car en tapis de sol enroulé en dépassé.
Le tapis de sol représente une ville avec ses rues, feux rouge, passages piétons. Et le coffre est rempli à ras-bord de jouets en tous genres. Voitures de course, figurines, poupées avec des sets d'habits, blocs de construction, set de vaisselle et même quelques fruits et aliments en plastique traînent tout au fond. Car même si cela se fait rarement, elle reçoit parfois de la visite d'enfants et elle aime bien les recevoir. N'ayant pas d'enfants, mais les aimant tout de même, cela lui fait toujours plaisir de les savoir heureux, de les entendre s'amuser, voire même de ranger derrière eux s'ils ne l'ont pas fait une fois qu'ils sont partis.

Message par Invité Lun 8 Juin - 9:51

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Deuxième étage

Une fois de plus des travaux de taille avait été faits sur cet étage. Comme pour le rez-de-chaussée elle s'était débarrassée de tout ce qu'il s'y trouvait, exception faite du plancher. La grande pièce qui est une chambre à coucher est dédiée uniquement à la jeune femme et à ses lubies. Pour commencer, les fenêtres des côtés façades et jardin amènent une bonne dose de lumière dans la pièce. Les murs sont blancs, mais ils sont aussi recouverts par de véritables patchworks de cartes postales à un endroit, de photo d'enfance et d'adolescence dans un autre. Il y a même quelques petits cadres avec des estampes chinoises, un point de croix représentant un paysage chinois et plus impressionnant encore,il y a une peinture à même le mur, on y voit la représentation d'un cygne, l'animal de la famille Pavois. Les murs à eux seuls sont une mine d'infirmation et la plus belle preuve que très rares sont les personnes qui doivent parvenir jusque là.

Les rideaux fins sont de ce même blanc pâle, mais les rideaux épais sont d'un pourpre sombre. Une coiffeuse, dont les spots éclairent la personne assise devant sont entourées de photos également. Les produits de beauté sont éparpillés sans l'ordre caractérisé que l'on retrouve partout dans la maison. Rares sont les jours où elle se pomponne, car cela lui est interdit sur son lieu de travail et elle respect les mêmes normes d'hygiène lorsqu'elle travaille au sein du Cercle.

Dans le coin gauche de la chambre son dressing en ferait baver plus d'une, lorsque vous ouvrez les portes coulissantes les étagères ne dévoilent pas que des habits soigneusement pliés et triés par couleurs et saison, mais également une collection impressionnante de chaussures, sac-à-mains et accessoires tels les bijoux et foulards. La penderie est dotée d'une porte coulissante aussi, mais la porte est surmontée d'un immense miroir, car quelle femme ne veut pas vérifier à quoi elle ressemble, même si ce qu'elle porte ne lui sert que pour faire l'aller-retour au travail ?

Le tête de lit de taille king-size est surmonté d'un pont de lit, ce qui lui permet de ranger encore plus d'affaires, de garder à portée de main les livres du moments, une bouteille d'eau et pleins de petites babioles qui s'avèrent être une collection de petits flacons de parfums. Une collection commencée toute jeune et qu'elle continue de poursuivre. Plus de trois-quarts des parfums n'ont même pas été ouverts, elle ne les a achetés que pour leur beauté.
Au pied du lit, soigneusement fait, se trouve un plaid, cadeau de sa grand-mère au mariage de son enfant. Sa grand-mère qu'elle aimait chèrement, avait offert à Nina cette broche que la fille arborait depuis ce moment avec fierté et amour. Sur le plaid sont brodés les contours d'un couple de cygnes sur de l'eau. La Grand-mère aimait offrir des cadeaux en rapport avec le secret familial. Elle aimait dire que le sang de cygne courait depuis toujours dans les veines de la famille et qu'il y a bien longtemps le cygne étaient les armoiries de la famille. Personne ne se doutait que c'était car ils étaient Hybrides cygnes, une de ces races où ils n'avaient pas besoin de fuir l'Humain car seule leur duvet était ce qui les distinguait des Humains et ce duvet n'était décelable qu'au toucher.

Le seul élément perturbateur dans cette chambre aux milliers de détails est l'échelle "cachée" derrière la porte. C'est là que Nina la garde, ne sachant où la ranger dans sa chambre. Car sa chambre n'est pas le dernier étage de la maison, enfin, pas vraiment. Il se trouve qu'il y a aussi des combles, mais qu'il n'y a qu'une trappe pour y accéder, rendant l'échelle obligatoire. La trappe en question se trouve contre un des murs, au grand bonheur de la jeune femme, car elle n'aurait jamais pu s'y rendre autrement, comment pourrait-elle se rendre dans un endroit s'il lui fallait tenir l'échelle ?

Combles

Au sol, la pièce non utilisée est de la même surface que la chambre couchée située juste au-dessous. Mais la pente raide du toit et les poutres d'apparat ôtent un bon tiers de l'espace. On n'y trouve strictement aucune fenêtre, seule une petite ampoule économique éclaire la pièce. L'interrupteur est sûrement aussi vieux que la maison et son plancher. Le plancher dans les combles n'ont pas été entretenus, gondolent, craquent on perdu cet éclat naturel qu'a le bois. Mais ce n'est pas un souci car si l'Hybride s'y rend ce n'est que dans de très rares circonstances : quand elle a cumulé trop de boîtes vides qu'elle garde "au cas où" et qu'il lui faut ranger sa chambre qui malgré son espace se retrouve blindé de choses en tout genre.

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