| par Invité Sam 12 Nov - 11:39
| Il y a des matin comme ça, vous vous réveillez, une musique entraînante dans la tête, et tout vous parait plus beau dans votre vie. A vos yeux tous va bien, c'est une nouveau jour magnifique qui s’annonce, et vous n'avez qu'une envie, en profitez. Ce jour-là quand j'ouvris mes yeux dans mon lit, ce fut comme ça. Je souris joyeusement, et me levai comme un ressort, m'étirant ensuite comme un chat. Je me sentais particulièrement bien, et j'avais mis de côté tous les événements perturbant qui m'était arrivés la semaine passée. J'ouvris la fenêtre, et je découvris que le temps était avec moi : un beau soleil brillait dans un ciel bleu, et une brise agréable vint me chatouiller les joues. Je prévoyais déjà une sortie en forêt, puis peut-être une baignade, qui sait. Non, il ne faisait pas assez chaud. J'optais donc plus pour une bonne douche bien chaude. Je pris la direction de la salle de bain et en passant, vis l'heure qu'il était : 11h45. Ce qui n'était pas étonnant quand on voyait l'heure à laquelle j'avais arrêté de batailler avec ces fichus envoie de photos aux magazines. Mais bon, ceci n'était plus d'actualité. Je me déshabillait donc et pris ma douche. J'avais acheté la veille un gel douche nommé "Fraicheur des elfes". Il n'y avait vraiment qu'ici que l'on pouvait trouver ça. Mais lorsque j'avais sentie l'odeur de ce gel, j’étais tombée d'admiration : une odeur fraiche de forêt, douce et naturelle. Exactement ce qui me fallait. Et là encore, en me frottant le corps avec, j'étais conquise par cette odeur...
Un quart d'heure après, je sortais de la douche, fredonnant une chanson, et m'essuya le corps pour ensuite enrouler la serviette autour de mes cheveux. Je finis de me préparer, enfilant une tenue simple mais jolie, rappelant un peu le style des elfes. Puis je me dirigeais vers ma cuisine, histoire de manger avant de partir pour une longue après-midi de photos en forêt. Entre deux plats, j'en profitais pour recharger les batterie de mon appareil, et donc à la fin de mon repas, je dus attendre un peu. J'en profitais pour écouter un peu de musique, assise sur une chaise devant la fenêtre. J'étais bien là, mais j'avais tout de même plus envie de sortir. Une petite lumière sur ma gauche passa du rouge a vert, et c'était pour moi le feu vert du début de journée. Prévoyante, je mis la nouvelle cape que je venais de m'acheter, légère et imperméable. Mon ancienne veste avait été tachée de sang lors de ma fameuse rencontre avec le vampire sans nom. Et vu les souvenirs qu'elle me faisait remonter à chaque fois que je la voyais, ou pire, que je la mettais, et bien j'avais préféré la jeter. Je sortis donc vêtue de la sorte, et me dirigeais directement vers la forêt. Je n'avais aucune envie de voir des humanoïdes, les animaux seraient ma seule compagnie et j'aimais ça.Je passais donc une très agréable après-midi, flânant entre les arbres, prenant cent photos de chaque animal que je croisais. Dans le lot, il devait y en avoir des magnifiques, voire sublime, qualité de l'appareil, du modèle et du cadre aidant. Je passai même un moment avec Nocturne, petit chat qui décidément m'étais bien sympathique. On parlait un peu, et dormit aussi. Puis on se quittait et je continuais seule mes photos.
Vers la fin de soirée, alors qu j'étais entrain de mitrailler un joli oiseau sur des branches de différents arbres, je m'arrêtais brusquement. Je regardais de nouveau la photo que je venais de prendre et me rendis compote que le fond avait changer par rapport aux autres. Je contournais l'arbre devant lequel je me tenais pour découvrir une splendide maison. Avec un air de petit manoir déjà bien grand, cela me rappelait mon ancienne maison, la "familiale", si je puis dire. Alors, je m'amusais à faire mentalement la liste des différences entre cette maison et l'autre. C'était assez long et donc je restais un moment appuyée à l'arbre, observant cette grande maison. Quand j'eus fini mon petit jeu, les souvenirs partirent tous seuls. Mon enfance, ma soi-disant famille, donc mon père, et puis sa mort. En réfléchissant bien, j'en arrivais à une conclusion que, involontairement, j’énonçais à voix haute.
"Et ben tiens, je ne regrettes pas sa mort à celui là. Qui sait combien de temps ce faux-père m'aurait poursuivies pour ce fichu mariage. Même si sa mort était assez... Spéciale dirais-je."
Je souris, puis dans un recul, me dit que j'étais vraiment cruelle. Oh, peu importe à près tout, personne n'est parfait. Je regardais une dernière fois la maison et me dit qu'il fallait que je me remette en route. Mais alors que je me redressais, une voix s'éleva, une voix que je ne pouvais que trop bien reconnaitre. Je perdis mon sourire...
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