Avventura
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Message par Invité Sam 12 Nov - 11:39

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Il y a des matin comme ça, vous vous réveillez, une musique entraînante dans la tête, et tout vous parait plus beau dans votre vie. A vos yeux tous va bien, c'est une nouveau jour magnifique qui s’annonce, et vous n'avez qu'une envie, en profitez. Ce jour-là quand j'ouvris mes yeux dans mon lit, ce fut comme ça. Je souris joyeusement, et me levai comme un ressort, m'étirant ensuite comme un chat. Je me sentais particulièrement bien, et j'avais mis de côté tous les événements perturbant qui m'était arrivés la semaine passée. J'ouvris la fenêtre, et je découvris que le temps était avec moi : un beau soleil brillait dans un ciel bleu, et une brise agréable vint me chatouiller les joues. Je prévoyais déjà une sortie en forêt, puis peut-être une baignade, qui sait. Non, il ne faisait pas assez chaud. J'optais donc plus pour une bonne douche bien chaude. Je pris la direction de la salle de bain et en passant, vis l'heure qu'il était : 11h45. Ce qui n'était pas étonnant quand on voyait l'heure à laquelle j'avais arrêté de batailler avec ces fichus envoie de photos aux magazines. Mais bon, ceci n'était plus d'actualité. Je me déshabillait donc et pris ma douche. J'avais acheté la veille un gel douche nommé "Fraicheur des elfes". Il n'y avait vraiment qu'ici que l'on pouvait trouver ça. Mais lorsque j'avais sentie l'odeur de ce gel, j’étais tombée d'admiration : une odeur fraiche de forêt, douce et naturelle. Exactement ce qui me fallait. Et là encore, en me frottant le corps avec, j'étais conquise par cette odeur...

Un quart d'heure après, je sortais de la douche, fredonnant une chanson, et m'essuya le corps pour ensuite enrouler la serviette autour de mes cheveux. Je finis de me préparer, enfilant une tenue simple mais jolie, rappelant un peu le style des elfes. Puis je me dirigeais vers ma cuisine, histoire de manger avant de partir pour une longue après-midi de photos en forêt. Entre deux plats, j'en profitais pour recharger les batterie de mon appareil, et donc à la fin de mon repas, je dus attendre un peu. J'en profitais pour écouter un peu de musique, assise sur une chaise devant la fenêtre. J'étais bien là, mais j'avais tout de même plus envie de sortir. Une petite lumière sur ma gauche passa du rouge a vert, et c'était pour moi le feu vert du début de journée. Prévoyante, je mis la nouvelle cape que je venais de m'acheter, légère et imperméable. Mon ancienne veste avait été tachée de sang lors de ma fameuse rencontre avec le vampire sans nom. Et vu les souvenirs qu'elle me faisait remonter à chaque fois que je la voyais, ou pire, que je la mettais, et bien j'avais préféré la jeter. Je sortis donc vêtue de la sorte, et me dirigeais directement vers la forêt. Je n'avais aucune envie de voir des humanoïdes, les animaux seraient ma seule compagnie et j'aimais ça.Je passais donc une très agréable après-midi, flânant entre les arbres, prenant cent photos de chaque animal que je croisais. Dans le lot, il devait y en avoir des magnifiques, voire sublime, qualité de l'appareil, du modèle et du cadre aidant. Je passai même un moment avec Nocturne, petit chat qui décidément m'étais bien sympathique. On parlait un peu, et dormit aussi. Puis on se quittait et je continuais seule mes photos.

Vers la fin de soirée, alors qu j'étais entrain de mitrailler un joli oiseau sur des branches de différents arbres, je m'arrêtais brusquement. Je regardais de nouveau la photo que je venais de prendre et me rendis compote que le fond avait changer par rapport aux autres. Je contournais l'arbre devant lequel je me tenais pour découvrir une splendide maison. Avec un air de petit manoir déjà bien grand, cela me rappelait mon ancienne maison, la "familiale", si je puis dire. Alors, je m'amusais à faire mentalement la liste des différences entre cette maison et l'autre. C'était assez long et donc je restais un moment appuyée à l'arbre, observant cette grande maison. Quand j'eus fini mon petit jeu, les souvenirs partirent tous seuls. Mon enfance, ma soi-disant famille, donc mon père, et puis sa mort. En réfléchissant bien, j'en arrivais à une conclusion que, involontairement, j’énonçais à voix haute.

"Et ben tiens, je ne regrettes pas sa mort à celui là. Qui sait combien de temps ce faux-père m'aurait poursuivies pour ce fichu mariage. Même si sa mort était assez... Spéciale dirais-je."

Je souris, puis dans un recul, me dit que j'étais vraiment cruelle. Oh, peu importe à près tout, personne n'est parfait. Je regardais une dernière fois la maison et me dit qu'il fallait que je me remette en route. Mais alors que je me redressais, une voix s'éleva, une voix que je ne pouvais que trop bien reconnaitre. Je perdis mon sourire...

Message par Invité Sam 12 Nov - 12:35

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Un peu de calme, il était temps. J'avais passé plusieurs jours intense, à chaque fois que j'avais voulu me reposer il se passait toujours quelques chose. J'avais enfin pus avoir quelques jours à ne pas faire grand chose. Ceci était vite dis car en fait j'avais tout de même travailler. J'étais en train de préparer quelque chose de spécial dans ma cave. Ce n'était pas très facile vu l'état dans lequel elle était, mais j'avais fais appelle à plusieurs entreprises pour me remettre ça à neuf. Que pouvais-je faire dans une cave? Bien simple, un laboratoire de recherche. J'avais déjà pensé à ça nombre de fois, mais avec les jours sombres qui étaient passé je mettais mis en tête de réaliser ce projet plus vite. Ce n'était pas bien compliqué, après avoir aménagé la cave en laboratoire je n'avais qu'à engager des chercheur travaillant au Cercle en leur offrant plus que ce qu'ils ne gagnaient actuellement. Ceci allait me permettre de faire des recherches pour mes plans futur.

Aujourd'hui j'avais enfin fini de préparer les lieux, il manquait encore le matériel, mais j'avais encore le temps pour ça. J'étais partis à la chasse, aujourd'hui: balade en forêt. Il ne faut pas croire mais c'est vraiment simple de trouver une proie naïve dans ce lieu, ensuite l'isoler était un jeux d'enfant. J'avais même eu le luxe d'avoir deux proies aujourd'hui. Deux individus mauvais pour la ville en plus.

La nuit tombait enfin, j'allais pouvoir sortir de l'ombre de la forêt, pourquoi pas faire un tour en ville? Je me dirigeai vers chez moi, je passerais pas derrière. Mais ce fut sans compter sur le hasard qu'alors que j'arrivais vers ma maison que j'entendis quelqu'un parler. Cette voix, je la connaissait. Je m'approchais alors doucement, en marchant quand je pus enfin reconnaitre la femme qui venait de parler.

"-Vous arrive t-il souvent de parler seul ma belle?"

Je m'avançais vers elle en souriant.


"-Ce n'est pas que ce soit désagréable de vous entendre, mais étant donné que vous n'avez toujours pas effectué votre part du contrat vous devriez vous faire toute petite. Qui sait combien de temps je pourrais vous laisser? Je suis cruel en fait, car vous n'arriverez jamais à me donner une preuve, ce n'est en fait qu'un sursis que je vous accorde, je suis donc d'une façon d'une grande bonté n'est-ce pas? Au fait, il me semble ne pas vous avoir demandé votre nom encore. Mais je ne vais pas faire mon malpoli, s'est sans doute à moi de me présenter avant."

Je m'approchais d'elle, lui pris la main et la lui baisai.


"Naome Xerxes Ishika. Représentant Vampirique en sein du Cercle et propriétaire de cette demeure juste là. Je dois avouer que je suis ravis d'enfin vous recroiser, peut-être pouvoir vous demander des nouvelles sur votre "quête"."

Message par Invité Sam 12 Nov - 19:31

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L'homme qui se tenait devant moi me fit non seulement perde mon sourire, mais aussi fit monter une inquiétude énorme dans mon corps. Vous connaissez le mutisme soudain ? Et bien voilà que j'en étais affectée. Je savais que je ne pouvais rien dire, même si je l'avais voulu, car j'étais paralysée de surprise et d'une peur croissante. Pourquoi ? Pourquoi il avait fallu que je tombe en cette magnifique journée sur le seul homme qu'il ne fallait plus que je croise ? Je me reculais un peu, le dévisageant avec une expression de surprise totale. Je venais de comprendre mon erreur. Bon, leçon n°1, ne plus jamais parler à voix haute... Le nom qu'il m’attribua ne me détendit en rien. Il s'avança vers moi, et je n'arrivais même plus à bouger pour conserver un minimum de distance de sécurité. Que devais-je faire ? Car comme toujours, je savais qu'il m'était impossible de fuir, car cela aurait été une action dès plus inutile. Je me résonnais, me disant qu'il n'avait pas l'air agressif, du moins pas comme la dernière fois. Même si c'était plus que sur que jamais je ne me sentirais en sécurité tant que je savais qu'il serait dans les parages.

Le vampire repris la paroles, me rappelant notre "contrat" comme il disait, et m'avouant quand même que je n'étais VRAIMENT pas en sécurité. A la bonne heure... Je respirais difficilement, puis, me trouvant quand même ridicule, je me décidais à vraiment me détendre. Je me redressais légèrement et forçai mon visage à se détendre. Il fallait que je réussisse à garde mon calme, c'était ma seule arme avec lui. Lui continua sur le fait qu'il était à la fois cruel et méchant, et qu'il était totalement persuadé que je n'allais jamais réussir à trouver quelque chose de bon dans les humains. Mais pourtant, si je n'avais pas encore la réponse, je sentais qu'elle existait, et j'y croyais de tout mon cœur d'humaine folle. Cela me donna un coup d'espoir et je réussis enfin à me détendre normalement et entièrement. e regardais maintenant l'homme avec un petit sourire, juste gentil. Il se présenta en me baisant la main, ce qui me mit quelque peu mal à l'aise, me rappelant des souvenirs. Mais j'écartais tout cela d'un clignement d'yeux et répondis d'une voix claire et fluide. De toute façon, il venait de dire qu'il ne me tuerait pas cette fois-ci.


"Enchantée, Monsieur Ishika. Pour ma part, je me nomme Nariwen, simple humaine, et sans nom de famille. Je vais devoir vous décevoir, mais je n'ai fait aucune vraie rencontre d'humain. Je ne pourrais donc en rien remplir ma part de... "contrat". Il semblerait que ma partie solitaire féline me destine qu'à rencontrer des gens à demi-animaux, ou bien dangereux pour ma survie. Que voulez vous, ma fin doit surement être proche, je n'ai pas la chance d'être immortelle."

Je ne pensais strictement pas mes derniers mots : pour moi être immortelle aurait été une malédiction. Je ne voulais pas vivre longtemps, je voulais juste vivre libre et bien dans ma peau, totalement moi-même. Je regardais maintenant le vampire droit dans les yeux, sans expression particulière, juste un calme apparent. J’attendais sa réaction, ni plus, ni moins.

Message par Invité Sam 12 Nov - 20:29

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Je regardais la jeune demoiselle avec un doux sourire aux lèvres. J'étais heureux de la revoir, elle était intéressante, un jouet parfait pour moi. Ce contrat que j'avais passé avec elle était si idiot, elle ne pourrait jamais "sauver" les humains, car la seule chose à laquelle ils sont utiles est d'être des proies, même si dans quelques rares occasions ils font des jouets parfait, mais pour le reste ils ne sont que nocif. A l’écoute de son nom je baissai petit à petit les yeux et eu un frisson. Nariwen, ce nom me disait tant de chose. S'était un nom assez rare et je ne connus qu'une personne l'ayant eu. Que pouvait-elle bien être devenue? Je ne savais même pas si elle avait survécu durant les jours sombres. Une elfe charmante, sa mort serait regrettable, elle était une femme si intéressante et pleine de charme, un peu comme elle, bien que elle, elle n'est qu'une simple humaine.

"Nariwen... Je vois..."

J'eus un petit moment de silence avant de relever les yeux vers elle, un peu nostalgique.


"-Qu'êtes vous venue faire à l'Avventura? Que cherchez-vous? La seule chose ici que vous trouverez ne sera que la mort, vous êtes stupide! Vous ne pourrez rien faire, la seule chose bien que vous ayez réussi fut de me rencontrer. Certe cette rencontre entrainera votre mort, mais cette rencontre sera aussi ce qui vous fera ouvrir les yeux. Vous êtes inutile au monde, votre existence est dérisoire, vous ne pouvez pas vivre en tant qu'Humaine."

Je tournai le regard, mes mots étaient un peu flou et moi même je ne comprenais pas tout ce que je disais, j'étais juste un peu perturbé par son nom sans doute.

"-Vous êtes idiote."

Je serrais les dents me mordant la lèvre. Je me sentais faible face à elle, il fallait dire qu'à présent j'avais l'impression de sentir la présence de Nariwen. Je l'avais souvent vu comme une femme forte, s'était très déstabilisant, trop pour moi.

Message par Invité Sam 12 Nov - 21:38

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Le vampire, Naome, me regardait avec un sourire qui ne me plaisait pas beaucoup, comme une sorte d'impression qu'il n'était pas bon pour moi, ce sourire. Cependant, lorsque j'énonçais mon prénom, il y eut un changement en lui. Lui qui paraissait si sur de lui-même depuis que je l'avais rencontré venait de baisser les yeux, de frissonner. Pendant un moment je me demandais si je n'avais pas tout simplement halluciner, mais la suite me fit comprendre que non, que je n'avais rien inventer. Il redis mon nom, et ça voix laissait transparaître un sentiment que j'avais beaucoup entendu, surtout dans la voix de ma nourrice. La nostalgie de quelque chose que l'on aimait, du moins un peu. Le vampire semblait touché par mon prénom, mais je ne comprennais pas vraiment pourquoi. Pourtant... Le discours de Naome qui suivit, sur l'inutilité des humains, leur stupidité, avait perdu toute son ampleur et son impact d'avant. Peut-être parce que je le connaissais. Mais il y avait aussi un manque de ténacité dans tout cela. Et ses questions lui enlevaient un peu d'aplomb. Je le regardais maintenant interloquée...

Qu'avait-il tout un coup ? Voilà maintenant qu'il tournait même le regard. Cela n'était pas vraiment normal, et je me demandais vraiment ce qui se passait. Sa dernière phrase ne semblait même plus venir du même "Lui" que j'avais rencontré la première fois. Lui aussi devait le savoir d’ailleurs, car il se mordait la lèvre. Je le regardais, penchant un peu la tête, et eux une réaction tout à fait étrange. Rappelons nous que cet homme était mon futur tueur, que c'était de sa faute si j'étais en sursis dans ce monde...

"Monsieur ? Vous êtes sur que tout va bien ? Vous semblez différent... Est-ce... Est-ce ma faute ?"

Je tournais vivement la tête dans l'autre sens que la sienne et fronçais les sourcils, un peu en colère contre moi-même, contre ma nature profonde que je n'arrivais pas à renier. Je n'avais pas à m’inquiéter pour lui, ce n'était qu'un prédateur qui voulait ma mort plus que mon bonheur ! Je n'avais en aucun cas à culpabiliser pour quoique se soit, surtout pas pour mon prénom, que j'adorais. Sous l'effet de la colère, mon cœur avait pris quelque battement. Je serrais mes poings, puis les desserrait, et pris une inspiration. Je devais rester calme, et surtout arrêter de faire preuve de faiblesse devant cet homme qui ne méritait pas ma sensibilité. Je tournais de nouveau la tête, relevant légèrement le menton. Mais à peine l'avais-je de nouveau regarder que la pointe de haine dans mes yeux s'était évanouie. Je n'étais pas faite pour détester les gens, apparemment...

Message par Invité Mer 28 Déc - 12:44

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Mon regard n'arrivait plus à se stabiliser, la folie ces derniers temps me faisait m'emporter de plus en plus au point de me faire mettre hors de moi, et cela presque au sens propre. Je continuais de me mordiller les lèvres, ça ne m'aidait pas beaucoup mais me permettait au moins de me canaliser un minimum. Puis vint le moment où j'allai jusqu'à m'arracher la chair de ma lèvre en fixant enfin l'humaine d'un regard sanglant.

"-Vous êtes idiote je vous dis."

Je marchais vers elle, sans la quitter du regard, quelques gouttes de sang s’échappant de ma "gueule".


"-De votre faute? Mais tout es de votre faute! Vous les humains ne valaient rien! Vous êtes les fardeaux de ce monde!"


Puis j'arrivai en face d'elle, je me baissai pour planter mes yeux au plus profond des siens en souriant, en ricanant même. Ma voix devint tout autre, passant du voix monotone et puissante à une voix calme mais irrégulière.

"Cruel, sauvage, vous nous qualifié de tel? Mais ces adjectifs ne vous désignerais pas mieux? Les bêtes de l'histoire... Ne sont-ils pas plus humains que vous ne croyez? Des êtres qui se disent "civilisé". Madame! Entendez vous bien cela? Les humains sont civilisé? Ah, ah, ah. Faits moi rire encore avec vos blagues stupides."

Je posai mes mains glaciales de part en part de son visage, lui appuyant légèrement sur les joues, puis je collai mon front contre le sien avec mon sourire faisant apparaitre presque toutes mes dents.

"-Vous ne pourrez vivre encore longtemps mes beaux, votre heure est déjà comptée! Et toi, comme les autres, vous ne serez bientôt qu'une vieille légende. On parlera de vous à nos enfants dans les contes et légendes. Je vous désormais adieu."

Mon sourire redevint doux, mon regard emplit de calme, mes mains lâchèrent légèrement son visage.

"-Ma belle, vous n'avez pas eu de chance de naitre de ce côté."


J'allai ensuite poser mes lèvres sur les siennes avant de me reculer en ricanant et faisait des "pirouette" tel un clown.

"Excellent excellent excellent!! Tout est parfait..."

Message par Invité Mer 28 Déc - 13:50

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Visiblement brusquement agité, l'homme répéta sa dernière phrase. Je fronçais les sourcils, avec une soudaine mauvaise impression. Il marcha vers moi, bien déterminé. J'eus à peine le temps de faire deux pas en arrière qu'il m'avait rejointe. Et il continua de parler du mal que faisais les humains. Cela me piqua encore au cœur, à croire que toutes les créatures de cette ville avaient décidés de me faire porter le fardeaux des défauts de toute mon espèce. Le vampire se planta devant moi, son regard dans le mien, qui montrait surtout de l’inquiétude. Mon esprit se demandait ce qui allait se passer sans même écouter ce qu'il disait, ce qu'il radotait à propos des humains. Par contre, je notais son changement de voix.

*Il est moralement instable, ce type !* pensais-je.

Mais son discours ne me touchait plus, car je savais pertinemment qu'il avait quelque part raison, mais que surtout, je n'avais personnellement jamais abonder dans ce sens que les humains énonçaient à tout va. Il prit ensuite mon visage entre ces deux mains. Pétrifiée ne sachant pas quoi faire, mes yeux s'ouvrit encore plus de peur. Son front sur le mien, était froid, très froid. Bon point : cela me remit un peu les idées en place et je respirais mieux. Je cherchais une solution, quoi faire, comment réagir, alors que quelques secondes avant j'étais immobile, sans pensées. Tandis que je cherchais, ne trouvant rien, lui continuait son discours sur notre fin imminente et tout le reste. C'est fou comme je commençais à le connaître, son discours. Ce n'était pourtant que la deuxième fois que je l'entendais.

*Plus toute les fois où j'en ai rêvé.*

Cette pensée tourna dans ma tête. Oui, c'était pour cette raison que son discours m'était si familier maintenant. Ça et là fameuse question : pourquoi avais-je dus rencontrer ce fichus vampire ? Ce n'était vraiment pas juste ! J'aurais préféré l'ignorer jusqu'à que ma mort advienne, cela m'aurait beaucoup mieux convenu. Je reviens brusquement à l'instant présent. La situation semblait s'être détendue de son côté, et il lâcha mon visage. Je me détendis d'un cran, respirant un peu. Il n'avait exercé aucune force, mais je l'avais quand même sentie, cette puissance qui faisait qu'il pourrait briser mon crâne en une simple pression. C'était assez... Effrayant d'ailleurs. Mais mon répit fut de courte durée. Alors qu'il blâmait ma malchance, il posa ses lèvres sur les miennes, coupant court à toutes mes pensées, mais aussi à mon souffle et aux battements de mon cœur. Mes yeux se figèrent, ainsi que tout mon corps. Puis lui se recula et commença à enchaîner les pirouettes, clamant que tout "était parfait". Je ne sais pas exactement pourquoi, a vrai dire je n'avais pas du tout réfléchit avant d'agir, mais je pris un énorme inspiration et explosais. Cela faisait une éternité que je n'avais pas été aussi franche, énervée, et que je n'avais pas parlé aussi fort. Du moins devant quelqu'un d'autres que mon père...

"Vous êtes complétement taré ! Votre discours est tellement irrégulier qu'on ne peut même pas vous donnez raison ! Et arrêtez de m'appelez ainsi alors que vous ne voyez en moi qu'une chose horrible ! Et puis j'en ai marre qu'on me colle sur le dos toutes les conn***** qu'on fait mes congénères ! Je n'y suis pour rien ! Moi je vis ma vie, j'accepte les autres créatures comme elles sont et je veux juste qu'on me laisse en paix. C'est pas si compliqué ! Mais vous... vous... Vous êtes complétement cinglés !"
Pendant de longues secondes, je me contentais de regarder le vampire avec des yeux de feu, soufflant fortement avec cette tirade. Puis je me rendis compte de ce que je venais de dire, surtout à qui je venais de dire.

*Bonjour je suis suicidaire ! Bon et maintenant, je fais quoi.*

Mes poings se déssérèrent, et je passais ma main sur mon front. Qu'est-ce que je n'aurais pas donné pour revenir en arrière et éviter cette rencontre. J’étais dans un beau pétrin maintenant. Je soufflais un coup, les yeux clos, essayant de réfléchir un peu mieux que je ne l'avait fait jusque là... Comme quoi, un simple baiser sans signification peut vous changer une femme...

Message par Invité Jeu 29 Déc - 14:16

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Je rigolais à quelques mètres d'elle en basculant tel un homme ivre me rattrapant toujours au dernier moment en en avançant ou en reculant mon pied. Un véritable état de transe, une folie pure. Je ne rigolais pas vraiment d'elle, ni de moi, enfin pas à ce que je sache. Je rigolais tout simplement, un rire intérieur qui ne demandais qu'à se faire entendre. A la fin de son discours, pendant lequel je n'avais fais que rire, je me mis à la regardais, d'un air vexé. Me parler sur ce ton, ce n'était pas très poli, je plongeais mon regard devenu noir dans ses yeux.

"Tu..."

Puis un fou rire me prit à nouveau, j'en pleurais presque. J'étais d'ailleurs plié en deux, me tenant le ventre et m'approchant d'elle.

"-Tu es hilarante! Mais qui donc le cinglé ici?"

Je prit ses deux mains dans les miennes que je joint en la fixant dans les yeux un sourire clownesque aux lèvres.

"Cinglé, fou, taré, dingue, sonné ou timbré, zinzin maboul voir frappé, qui sait, peut-être même atteint ou dérangé. Mais est-ce vraiment moi qui le suit? Si c'est simplement parce que j'ai des idées différentes des tiennes alors je le suis, mais les plus fous ne sont pas toujours ceux qui le crois. Un tueur en série sera dis de fou, mais un enfant dans son berceau peut-il être fou? Songez à cela ma chère!"

Chacune de mes paroles n'avait plus aucun sens, encore parfois je pouvais dire des choses plus ou moins compliqué et imagé, mais il y avait toujours un sens, alors que là on ne pouvait rien en tirer.

"-Ce bébé dans son berceau, il chante. Ce bébé dans son berceau, il apprendra. Et le lion dans la savane, il mangera, l'ours dans la foret, hibernera. Et moi je tue, je me nourris du sang de tes congénère, bientôt ce sera à toi de passer l'arme à gauche. Ce jour là tu verras un ours, un lion et un bébé. Le bébé dans la foret mangera, le lion dans son berceau hibernera et l'ours dans sa savane apprendra."


Je me rapprochai d'elle passant mon visage à côté du sien, puis je vint embrasser son cou avant de lâcher ses mains et de lui tourner le dos.

"-Un jour, ta mort viendra, Un jour tu nous quitteras. Sur ta tombe, fleurie, je serais. Conter ta belle vie éphémère."


Je ne dis ensuite rien pendant un moment, ce fut un lourd silence, puis je me remis à rire de plus belle, je sortis mon épée et la planta au brutalement au sol en effondrant à genoux gardant mes mains sur mon arme pleurant toujours de rire.

"C'est merveilleux!!"

Message par Invité Jeu 29 Déc - 14:49

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Pendant quelques secondes, après mon discours, l'homme me regarda, de ses grands yeux, d'un air vexé qui ne lui allait pas du tout pour tout vous dire. Je notais au passage que son regard avec viré au noir, je ne savais pas pourquoi ni ce que cela signifiait. Il commença une phrase, puis repartit dans un fou rire des plus... Spectaculaire. J'en restais scotchée. Oui, il n'était pas vraiment net, ce gars là et encore, c'était peu dire. Il parlait, mais cela n'avait aucun sens au fond. Je suis sûre qu'il pouvait pourtant être doué pour discourir. Mais là... Sans queue ni tête ! Et puis, il n'avait surement même pas compris le sens de mes mots et de ma réaction. Et moi qui croyait que les vampires faisait parti des êtres supérieurs ET intelligents... Bah je m'étais un peu planté, du moins avec celui là.

Il revint vers moi, et toujours en débitant un texte étrange sans fond ni forme, du moins pas à ce que je comprennais, me prit les mains, les joigna. Tiens, il annonçait encore ma mort, décidément c'était quelque chose qu'il avait l'air de désirer. Dans un moment où son rire ne résonnait plus, il déposa un baiser dans mon cou, froid et délicat même dans ce moment. Je m'empourprais violemment, et frissonnais de tout mon corps. Mais il était déjà reparti de plus belle dans un fou rire. Je ne sais même pas s'il avait fait gaffe à ma réaction, où s'il délirait comme il aurait délirer tout seul. Soudain, un silence lourd et pesant envahit l'endroit. Je ne sais pas ce qui était le plus désagréable, son rire ou ce silence ? Je me tendis légèrement, me demandant ce qu'il allait faire après ce fou rire vertigineux, s'il allait redescendre sur terre ou pas du tout. Il sortit son épée, et j'eus d'autant plus peur. Mais j'avais tord, car ce n'était que pour mieux la planter et rire de nouveau. Moi, mes pensées filaient à toute allure, je n'arrivais pas à me décider.


*Bon réfléchis, calmement, mais vite. Il est taré ce vampire, et en plus, il veut ta mort parce que tu es une humaine. Ce n'est pas le genre à t'épargner indéfiniment, ni le genre à faire ta connaissance. Ces baisers n'ont aucun sens, et seul le fait qu'il soit vampire, charmant et puissant ont un effet sur les humaines. C'est un vampire, c'est normal. Maintenant, je crois que je n'ai plus rien a faire ici...*

Lentement, faisant le moins de bruits possible, je reculais, puis passais derrière l'arbre. Les rires de Naome résonnaient toujours, tandis que je prenais une dernière respiration, me détendant enfin. Décidément, j'étais sûre de ne pas repasser par cet endroit avant très longtemps.... Mais alors que j'entamais mon premier pas...

Message par Invité Jeu 29 Déc - 18:07

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"-Merveilleux, fantastique, merveilleux."

A chaque mot je me frappais le front contre le pommeau de mon arme, un tourbillon de tout ce qui m'anime se crée en moi, la folie, l'angoisse, les rêves, l'amour, l'espoir, la peur, la puissance, le désespoir, l'envie. Tous ces sentiments était en pleine transformation, petit à petit ils se rejoignaient pour ne faire qu'un et un seul et même sentiment. Le sentiment sans nom, bon comme mauvais, petit comme grand.

"-Époustouflant... Et"


Mon crane vint une dernière faut heurter le manche de mon arme, je restai même une petite seconde le front appuyé dessus.

"-Puissant"


Je me relevais ensuite, sortant ma lame de terre, levant la tête vers le ciel et me mettant à crier.

"-Mais pourquoi fuis tu jeune enfant! Dans ma comptine ni le bébé, ni l'ours et ni même le lion ne fuit! Serais-tu un nouveau personnage! Attends, deux... Minutes... Je... Cherche... Je sais! Tu seras le furet! Car tu es passé par-ici, mais tu repasseras par là ma Belle. Tu reviendras... Dans mes bras!!"


Mes trois derniers mots firent sortir toute la rage qui sommeillait en moi, je balançais au même moment mon épée dans l'arbre derrière lequel je sentais sa présence.Aussi-tôt j’accourus, passant devant elle. La lame n'était pas assez longue pour transpercer l'arbre bien trop épais, même avec toute la force que j'avais mis. Elle était planté perpendiculairement au sol, un lancé presque parfait. J'agrippais Nariwen au cou et la bloquai violemment contre l'arbre, le cou à quelques centimètres du tranchant de ma lame toujours plantée.

"Où crois-tu aller!! Tu ne me fuiras pas petit agneau, je ne suis pas le grand méchant Loup, moi je suis le berger vois-tu. Je ne ferais que te garder et te guider. Suis moi, n’aies pas peur, prends confiance en moi... Et ne fuis plus!!"

Mes yeux de chasseur se plongèrent dans ses yeux, au fond de moi j'arrivais à me contrôler, presque plus que d'habitude même, c'était comme si j'étais véritablement moi même. Mais alors que j'étais incontestablement en position de force, un souffle de peur s'échappa de ma "gueule" et alla caresser le visage du "Furet". Puis je me mis à chanter, la voix pleine de sanglot tout en posant mon index sur le côté gauche puis droit de son cou.


"-Ses crocs sont passé par ici... Ils repasseront par-là."

C'est ainsi que je la fis tomber contre l'arbre pour lui prendre seulement deux gorgées de son sang après avoir tendrement transpercé sa chair. Puis, après ces quelques instants je me relevai, sortis a lame de l'arbre, c'est d'ailleurs à ce moment que je m’aperçus de la force que j'avais mis dans ce lancé.

"-Mais ils repasseront plus tard."

Message par Invité Jeu 29 Déc - 19:37

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Un pas, et la voix puissante du vampire qui s'était mis à crier me souffla que je venais de faire une énorme erreur. Il m'appela le Furet, me disant que je finirais pas revenir. Mais Dieu sait que je ne serais pas revenu si j'avais eu le choix. Mais on a pas souvent le choix, finalement. Une rage énorme était sortit de lui et un bruit sec et puissant me figea : il venait de l'arbre derrière lequel je m'étais en quelques sortes abritée. Je me retournais vivement, les yeux écarquillés de peur. Lui était déjà là, me prit le cou et m'approcha dangereusement de la lame. Mon souffle n'était plus, mon cœur battait à cent à l'heure, et je n'arrivais même plus à penser : la seule chose que je voyais c'était lui, cette puissance phénoménale qui allait surement me tuer. Sûre, si je m'en sortais vivante, je ne ferais plus l'erreur de fuir devant un vampire, même devant n’importe quelle créature plus puissante que moi. Lui continua de parler, m'assurant qu'il allait me protéger et me guider. Autant dire que je ne le croyais pas : pour moi il était pire que le méchant loup, il était ma mort en personne. Et ça, il faudrait beaucoup, beaucoup de bonnes raisons avant que je ne revienne dessus.

Il plongea ses yeux dans les miens, et je m’immobilisai totalement. Je n'aurais pus rien faire, je le savais pertinemment et ce n'était pas pour me redonner confiance. Puis son regard changea, et il chantonna encore un air. Un air annonciateur, trop annonciateur. Je me raidis un peu plus avant qu'il ne m'envoie contre l'arbre avec une force incroyable. C'était encore un miracle que je n'ai pas l'épaule en miette ! Puis il planta ses crocs, avec une tendresse qui me fit trembler de la tête aux pieds. Il but un peu de mon sang, et je pensais déjà que c'était fini, mais il lâcha très vite. Je tombais au sol, a genoux, les yeux bloqués dans leur peur, le cœur totalement affolés. Une main sur l'épaule en dessous de sa morsure, je tentais bien en vain de réprimer mes tremblement. Pendant ce temps, Naome Xerxes Ishika enleva sa lame de l'arbre. La force qu'il avait mis dans son lancé était énorme, mais je n'y prêtais même plus attention. Tout cela me dépassait totalement. Mes pensées coulaient seules, sans barrières, accompagnant à merveilles mes tremblement.

*La vérité universelle sur les humains, c'est que nous sommes faibles... Nous sommes les plus faibles. Et parmi les plus faible je le suis plus encore... Je n'arrive même plus à bouger. Cela ne vient pas du sang, Néro m'en avait pris dix fois plus et j'ai marcher pendant dix minutes après. Je suis totalement incapable de faire quoique se soit contre ce vampire, même s'il veut ma mort. Je ne sais, ni ne peux me défendre... C'est horrible cette sensation de faiblesse et j'ai l'impression qu'elle ne pourra plus jamais me lâcher. Et maintenant ? Que dois-je faire ? Je ne sais même pas si j'aurais la force de me relever. Rester là ? Ne pas bouger ? Et Lui, que pense t-il ? Que va t-il faire ? Je suis faible, et inutile...*

Une larme, salée et piquante, se détacha d'un de mes yeux. Mon souffle était saccadé, mon cœur n'avait pas l'air de vouloir ralentir. J'avais envie de tout abandonner. C'est dans les pires moments, que l'on voit ses vrais amis. Un oiseau à ce moment vint se poser sur un branche de l'arbre qui était blessé. Il siffla, mais ce qui n'était qu'un sifflement à l'oreille des autres était une parole aux miennes :

"Relève toi ! Nous on t'aime, on ne veut pas te voir disparaître. Relève toi, et regarde le. Sois forte. Pour moi, pour Nocturne, pour nous..."

Et il s'envola en un coup d'aile. Alors, lentement mais surement, je me relevai. Je sortis un mouchoir de ma poche et l'appliquais sur ma plaies. Il ne tarda pas à y tenir seul, collant au sang. Je me redressais, respirais et regarda, ou plutôt plongea mon regard dans celui du prédateur. Et d'une vois assurée, à peine froide, mais toujours aussi mélodieuse, je lui dis :

"Et maintenant ?"

Message par Invité Jeu 29 Déc - 20:11

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Je rangeais ma lame délicatement, aujourd'hui elle était étrangement calme. Oui avec le temps je commençait à être persuadé qu’elle était vivante, je ne l'avais que trop sentis. Mais que préparait-elle pour être si calme, là question n'était pas là, en fait il n'y avait aucune question, l'heure était aux loisirs. Je repassais devant Nariwen lui tournant toujours le dos. J'espère qu'elle avait apprécier le repas, pour ma part j'étais des plus heureux, je n'en avais pourtant pas pris beaucoup, mais c'était pourtant un pur délice.

J'entendis un oiseau chanter, que venait-il faire ici? Enfin bon, il est libre de voler et se poser où il le souhaite. Je mis, à l’écoute de son sifflement, à chantonner doucement, avant de me mettre à chanter gaiement.

"A la claire fontaine, m'en allant m'abreuver, j'ai gouté de ton sang. Oh, je l'ai adoré. Il y a longtemps que je t'aime, jamais ça n'changera. Sous les feuilles d'un chêne, tu te vidas d'ton sang, sur la plus haute branche, y a un piaf qui chantait. Il y a longtemps que je t'aime, jamais ça n'changera. Chante, rossignol chante, toi qui bientôt crèvera, tu as le cœur à rire moi je l'ai à tuer. Il y a longtemps que je t'aime, jamais ça n'changera. T'as perdu ton amie, c'est moi qui l'ai tuée, pour une gorgée de sang, qu'elle me refusa. Il y a longtemps que je t'aime, jamais ça n'changera. Je voudrais que ton sang, soit encore dans tes veines, et que je puisse le boire, rien qu'une dernière fois."

Je gardais quelques secondes silence avant de rigoler idiotement en faisant la révérence, toujours dos à Nariwen.

"Merci! Merci! Ce n'est rien voyons, puis ce n'est qu'une histoire, elle n'est pas encore morte voyons!"

Je me retournai ensuite vers Nariwen, tout souriant, je m'approchai doucement d'elle.

"-Maintenant..."

Je ressortis ma lame, après tout je n'avais pas répondu à sa question encore. Je lui plaça juste sous le menton en la fixant froidement.

"-Tu meurs..."

Puis je l'enlevai, la rangeant encore une fois.

"-Ou alors..."

Je fis un pas en avant, lui pris sa main chaude dans la mienne gelée.


"-Tu restes sous mon aile, sous ma protection. Après tu as le choix, tu meurs en ayant vécu une vie calme, douce, sans problème. Mais tu peux aussi vivre, dans la peur, peut-être le plaisir, la joie, ou la souffrance, la cruauté, l'effroi. Le choix t'appartient."

Je la bloquai entre l'arbre et mon corps en souriant, elle avait vraiment le choix après tout, même si la fin sera la même, elle pouvait au moins tenter sa chance et vivre plus longtemps.

Message par Invité Jeu 29 Déc - 21:13

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Dans mon grand état de dépréssion intérieure, je n'avais même pas fait attention à la chanson de Naome. Ce qui n'était pas un mauvais point, car elle ne m'aurait en rien fait du bien. Il se retourna vers moi, dégaina de nouveau l'épée qu'il avait rangé et m'annonça ma mort. Étrangement, cela me paraissait être une solution apaisante, par rapport à tout ce que je m'attendais. Je me calmais, mon cœur s'apaisait, mon regard se fit plus soutenue. Mais mon soulagement fut de courte durée : déjà il rentrait sa lame et proposait une autre solution. Et je m'attendais déjà au pire. Il prit ma main, et sa froideur eut encore l'effet revigorant qu'elle avait eut avant. Je me redressais un peu, la méfiance se lisait pleinement dans mes yeux. Je ne voulais plus cacher mes sentiments à ce vampire, cela n'aurait servir à rien. Pour le peu de temps qu'il me restait à vivre, je préférais qu'il me voit telle que j'étais vraiment. Il m'énonça sa proposition, qui m'interloqua beaucoup, je dois dire. Je ne comprennais pas très bien où il venait en venir. Je ne le comprenais pas de toute façon, dans son entière façon d'être. Il me bloqua entre lui et l'arbre. Encore une fois prise au piège, je me demandais si j'avais vraiment le choix.

J'aurais pu, dans beaucoup de moments, surtout dans ceux passés avec ce vampire, regretter amèrement d'avoir décidé de m'établir à Avventura. Et pourtant, je vous jure que l'idée ne m'a jamais effleurée. Pourquoi ? Je ne sais pas très bien. Peut-être que la suite de mes aventures le dirons... Bref, je pris mon courage à deux mains, et surtout de tout mon cœur. Droite, collée au maximum à l'arbre pour n'avoir aucun contact physique avec lui, chose qui me mettait de plus en plus mal à l'aise, je relevais le menton. Ma voix s'éleva, bien plus assurée que je n'aurais imaginé :


"Est-ce une protection que vous m'offrez, ou bien autre chose ? De plus, vous détestez les humains, je ne serais qu'un fardeau, ou au mieux, qu'un jouet pour vous. Quel intérêt ? Est-ce vraiment un choix que vous me donnez, ou bien au fond, resterez-vous toujours maître de tout, et surtout de la fin de ma vie ? Vous ne me connaissez en rien, je suis surement une personne détestable, énervante, inutile, flemmarde, hautaine. Rien de plaisant croyez moi ! Alors pourquoi jouez-vous à ce petit jeu ? Et pourquoi... Pourquoi moi ?"

Je le regardais avec toute la puissance que mon état actuel me le permettait. Je voulais essayer que mes question atteignent le fin fond de son esprit, pour qu'il y réfléchisse vraiment. Et aussi pour me donner le temps de réfléchir pleinement. Mais précipitamment, avant qu'il n'eut le temps d'ajouter quoi que se soit, je rajoutais :

"Je sais, je pose beaucoup de question. Mais n'est-ce pas un choix important qu'il faut réfléchir ? C'est ce que je pense."

Ma précédente description ne me correspondait pas du tout, c'était pire que du mensonge. Mais je m'en fichais pas mal. A vrai dire, mon cœur avait recommencé à courir, et je me tendais derechef à l'approche de sa réponse, qui, j'en étais persuadée, serait encore d'une étrangeté sans pareille. J'avais peur, je ne pourrais jamais le nier. Pourtant mon regard était toujours fort, car dans mes oreilles retentissait les sifflement de mon ami à plume... Merci à lui...

Message par Invité Ven 30 Déc - 11:49

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Je restai collai à elle, enfin tout du moins très proche d'elle. La voir se débattre de si près, voir le Furet être bloqué et n'être que l'Agneau, se défendant, alors qu'il sait pertinemment que même s(il a raison le Loup en fera ce qu'il voudra. Mais voir la Belle Nariwen se défendre ainsi était, je l'admet, très excitant.

"-Ma pauvre Nariwen, vous ne connaissez que trop peu l'Avventura, j'aurais dû attendre encore un peu à mon avis, mais bon, c'est bien trop tard à présent."


Je fis deux pas en arrière en la fixant, avant de me retourner et commencer à faire des allé-retour en marchant.

"Tu sais, tu peux me prendre pour un fou, un sadique, un psychopathe même si l'envie te prend. Je peux à tes yeux être un tueur... Mais c'est faux! Je le répète, je suis Naome Xerxes Ishika, grand représentant de la race vampirique au sein du Cercle. Je prône la paix, je suis là pour le bien de ma Belle Avventura."


Je la refixai à nouveau, restant à deux pas d'elle, l'air froid et sérieux.

"-Comme je te le dis, tu peux refuser ma protection, ce qui viendrais à refuser la protection du Cercle, tu serais donc une ennemie du Cercle, donc! Tu seras une menace pour le Cercle, alors un danger pour l'Avventura. Voilà qui explique pourquoi je devrais te tuer si tu n'acceptes pas ma protection, cela te suffit-il ou tu es trop idiote pour comprendre?"

Je vins ensuite m'adosser à côté d'elle contre l'arbre en regardant le feuillage.

"Et bien oui, on ne fais pas ce qu'on veut dans la vie, surtout lorsqu'on est qu'une simple humaine. Mais les plus faibles se doivent de suivre les plus forts s'ils ne veulent pas que ceux-ci les dévorent. Mais nous les plus forts avons besoin que les plus faibles, en échange de leur protection nous offrent leurs services, tu comprends? Alors humaine ou pas, ça ne change rien, mis à part que ta mort sera comparable à la mort d'un oiseau: sans tristesse."


Je tournai ensuite mon visage vers elle en souriant, non pas un sourire sadique mais un sourire joyeux, incomparable à mon état qui précédait tout cela et surtout chaud par rapport à mes paroles froides.

Message par Invité Ven 30 Déc - 12:13

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J'étais collée à l'arbre, tandis que le vampire me répondit, râlant contre le fait que je connaissais peu la ville. Je venais d'arriver, je n'étais là que depuis trois semaines, et encore, en sachant que je passait la majorité de mon temps en dehors de la ville à prendre des photos, et l'autre dans mon appartement à envoyer ces photos. Bon d'accord, j'étais passé à la bibliothèque me renseigner sur les races et le fonctionnement de la ville, mais je n'avais que très peu vécu avec cela. Naome se retourna après m'avoir fixé, puis commença des explications. Oui bon, je le prenais pour un tueur... Mais ce n'était pas comme s'il avait épargné mon paternel la dernière fois, non ? C'est alors qu'il me mit un détail de sa personne en avant, détail que j'avais bel et bien "zappé" comme on dit. Il était du Cercle... J'avais vraiment du mal à le croire... Mais je n'étais pas assez folle pour remettre sa parole en doute. Je continuais de l'écouter, fixant le sol et réfléchissant à tout allure. Il ne me proposait pas SA protection, mais la protection du cercle. En clair, je devais, en ce lieu, en ce jour, savoir si j'étais du côté du Cercle ou de celui des fameux Rebelle. Ce n'était pas très dur jusque là.

Je laissais passer sans réagir la petite pic qu'il m'envoya. Non je n'étais pas "idiote", mais je n'avais aucune envie de le lui signifier. Il pouvait bien penser ce qu'il voulait de moi. Puis il enchaîna, après s'être installé à côté de moi, sur un discours sur les faibles et les forts, que je ne percevais que d'une oreille. Il parla ensuite de ma mort... Sans tristesse. C'est là qu'un sourire doux, rassuré et totalement zen s'installa sur mes lèvres. Mes yeux brillèrent un instant d'un sentiment d'amour profond. Je repensais à l'oiseau, à Nocturne, à tous ses animaux que j'avais rencontré. Mon don de leur parler, d'être si bien avec eux, m'avait offert le plus beau des cadeaux : des amis, de vrais amis, sur qui je pouvais compter. Alors même si j'étais rejeter des humanoïdes, je ne pourrais jamais seule. Je poussais un long soupir de détente. J'avais complétement oubliés le danger précédent, j'étais de nouveau des plus calme. Et ma voix n'en était que plus lisse.

"Vous savez Monsieur, avec mon plus grand respect, je fais partit de ces faibles à qui il ne faut pas parler à demi-mot. La protection du Cercle, je l'ai déjà accepté. Je suis déjà dans l'optique de faire tout pour la paix. C'est pour cela que j'apprécie pleinement les autres races, que je n'ai jamais fuit devant aucune d'entre elles. Sauf aujourd'hui. Mais vous êtes... Naome Xerxes Ishika."

Je le regardais, effaçant mon petit sourire, plongeant de nouveau dans son regard. Son expression contrastait avec ses propos, mais je n'étais plus à ça près avec lui. Je me demandais s'il avait déjà tenu à ses collègues se discours sur l'éradication totale des humains... Surement pas... Ou peut-être que si... Il était tellement... Étrange, cet homme... Ce vampire... Cette entité...

Message par Invité Ven 30 Déc - 12:57

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Je restais contre l'arbre, je mettais même petit à petit assis contre lui à force de glisser. Je ne dis rien, je restais calme, enfin d'extérieur. A vrai dire je pensais à tout mon plan, chaque détail était important, chaque pion, chaque événement, il ne fallait de toute façon pas que je sois submergé. Je soupirai ensuite et d'un ton calme je m'adressai à elle.

"-Vous n'êtes pas une mauvaise personne, et vous n'êtes pas si faible."

Voilà que je me remettais à la vouvoyer, il ne fallait pas chercher à comprendre, comme on dit: après la pluie le beau temps, et pour moi, quand c'est le beau temps qui pointe le bout de son nez alors je suis bien plus poli.

"Je pourrais même dire que vous êtes forte, mais vous ne restez qu'une humaine après tout. Votre âme serait presque pure si vous n'apparteniez pas à cette race, vous devriez en être fière, non pas d'être humaine bien sûr. Enfin bon, on n'y peut rien, ou presque, car vous pouvez encore choisir de lutter contre vos origines, ne plus être une humaine. Vous devriez y songer plus en détail..."

Je me relevais ensuite, doucement, puis je fis quelques pas avant de m'adresser à nouveau à elle le dos tourné.

"-Nariwen, j'ai connu une femme du même nom dans le passé, elle était si douce et forte de caractère, tout comme vous, plus ou moins. Mais ça n'a pas d'importance, n'oubliez pas que nous avons passé un contrat ma Belle."

Je repris ensuite ma marche, direction mon chez moi, en fait elle n'avait fais que me déranger, mais j’avoue que l'avoir revu m'avait mis de très très bonne humeur, j'avais déjà hâte de voir ce qu'elle allait donner cette petite humaine.

"-Et n'oubliez pas! Ma maison vous est ouverte quand vous désirez!"

Je murmurai ensuite, de façon inaudible pour la distance.


"-Si le courage vous en dis et que ma sœur ne vous dévore pas lorsque vous rentrerez..."

Message par Invité Ven 30 Déc - 13:12

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Calme, poli, pensif... Voilà comment avait tourné la façon d'être du vampire. Si je n'avais pas commencé à assimiler sa façon d'être, cela m'aurait encore surprise. Mais je ne réagis même pas, ce qui démontrais que je m'y habituerais. Il le fallait bien de toute façon, car avec ma chance habituelle, j'allais surement tomber sur lui encore une ou deux fois avant qu'il ne me tue. Il commença à sen aller, quand il me dit qu'il avait connu une autre Nariwen. C'était donc cela tout à l'heure, qu'il l'avait peut-être perturbé. Et dire qu'il m'avait dit "non-faible"... Peut-être était-ce dans mon intérêt que de prouver qu'il avait au moins raison lorsqu'il avait mis cela en avant. Cette idée se grava dans ma tête, comme une pensée furtive et qui pourtant est tout le temps présente. Par la suite en s'en allant, il me rappela de ne pas oublier notre accord, tout en m'invitant à venir chez lui au cas où. Bien sur, je m'étais déjà convenue de ne plus revenir ici sans une très très bonne raison. Imprudente, mais pas tout à fait suicidaire encore. Dans un souffle qu'il entendit peut-être grâce à son ouïe vampirique, je dit :

"Ne vous en inquiétez pas..."

Je n'avez pas entendu la dernière phrase, mais cela était pour l'instant sans importance. Tandis qu'il partait, je reprenais le chemin de la ville. J'avais hâte d'être de nouveau chez moi, hors de tout ce monde trop dangereux pour une humaine. Hâte aussi de devenir plus forte, je ne savais pas encore par quel miracle. Je respirais un bon coup et me mis à trottiner dans la forêt. Cette sensation de liberté ne sera jamais aussi merveilleuse qu'après un de ces moments où votre vis passe si près de la mort.


RP TERMINE

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