Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Aller en bas

Message par Invité Jeu 25 Juil - 9:26

Revenir en haut Aller en bas
Silencieux, nous nous tournons autour l’un de l’autre. Chacun étant prêt à parer ou à porter un coup fatal à son adversaire. Je sens la rage naître dans chacun des membres du lycan qui se trouve devant moi. Cela ne fait que quelques minutes que nous combattons et j’ai déjà réussi à lui créer une entaille sur le museau. Il sait maintenant que s’il ne me tue pas je serai à même de le reconnaitre dans la rue et de mettre fin à ses jours. En ce qui me concerne ce combat m’amuse plus qu’autre chose. Mon adversaire pas si mauvais que ça n’aurait pas tenu aussi longtemps si j’utilisai mes armes. Seulement j’aime tellement le combat à mains nues. Bien que nue ne soit pas vraiment le terme qui convient car sur mes gants il y a des fragments d’argent et de bois. Mais depuis ma défaite contre Kyarra je m’entraine intensément chaque jour. Je l’ai d’ailleurs déjà croisé plusieurs fois au repère, en sortant de la salle d’entrainement. Donc je m’entraine aussi bien à main nu qu’au maniement de mon Kodachi toujours attachés à la boucle de ma ceinture, ainsi qu’au tire avec mes deux revolvers automatiques, l’un chargé de balle en bois et l’autre de balle en argent.

En pensant à Kyarra et à toutes ses créatures surnaturelles elles ont quand même malgré tout quelque chose que je leurs envies. Moi si je ne m’entraine pas tous les jours, mes réflexes s’amoindrissent, ma force physique diminue, tout comme ma vitesse mon endurance etc. Eux n’ont rien à faire à ce propos, même s’ils ne font rien pendant des mois ils conservent une forme comme au premier jour. C’est d’ailleurs pour ça que je croise rarement des gens dans la salle d’entrainement du quartier général. Ils n’en ont pas besoin. Mais bon c’est vraiment la seule chose que je leur envie, et puis l’exercice c’est bon pour la santé. Ma condition d’humain est la seule condition qui devrait être valable sur cette terre. Même si j’ai réussi à faire plus ou moins abstraction de la condition de ma cheftaine afin de pouvoir la servir dans la lutte contre le cercle, je n’en oubli pas pour autant ma haine de toutes ces créatures qui sont contre nature.

Je reporte à nouveau mon attention sur mon adversaire, il est temps de mettre fin à ce combat, je dégaine alors avec délicatesse mon Kodachi, et de mon regard toujours aussi inexpressif qu’impénétrable je m’élance vers mon adversaire, c’est alors que je vois le loup se diriger dans une direction qui ne correspond pas à la bonne trajectoire, ce qui me force donc à regarder ce qu’il vise et c’est alors que je la vois, sortir d’un buisson, une jeune femme ravissante qui n’aura pas le temps de comprendre ce qui lui arrive avant de se faire déchiqueter mes les crocs acéré du lycanthrope. Il ne me reste donc qu’une opportunité, c’est pourquoi moi aussi je modifie ma trajectoire initiale afin de me placer entre la cible du loup et le lycan lui-même. Bien que j’évite tous les coups qui pourrait m’être fatal je me prends quand même un gros coup de museau dans le plexus ce qui me coupe la respiration momentanément et je sens alors quelques unes de mes côtes se briser. Rien que le médecin du repère ne saura réparer. J’étais dans un bien pire état quand la louve m’avait testé, le jour de mon intégration. Encore faut-il cependant que je parvienne à rejoindre le quartier général, et dans mon état c’est loin d’être gagné.

J’accorde alors mon attention à la jeune femme devant qui je me trouveà un genou à terre et mon Kodachi enfoncé dans la poitrine du lycan qui semble tétaniser. Je retire alors ma lame et le monstre tombe à la renverse en reprenant forme humaine. Je sors un chiffon de ma toge afin d’essuyer mon sabre avant de le rengaine. Je lance ensuite mon chiffon ayant servi à essuyer le sang de ma victime sur cette dernière. C’est un peu comme une signature. Je me retourne vers la jeune femme, et m’effondre alors sur le sol. En effet je sors tout juste de l’infirmerie et voilà que je me recasse les membres juste pour sauver quelqu’un, forcément mon corps commence à me faire sentir sa faiblesse. Il faudra que je fasse un peu plus attention quelques temps, mon corps contrairement à celui des lycans ou des vampires n’est pas invulnérable.

Tandis que je reprends petit à petit connaissance je vois le visage de la jeune femme penché sur moi.

Message par Invité Jeu 25 Juil - 21:59

Revenir en haut Aller en bas


Les anciennes blessures.

♕ Mickaël Shawn & Ellspeth Bröhl. ♕




Je n'aime pas la forêt. C'est humide. Mais au moins, je suis à l'ombre. C'est le seul endroit où je peux me promener en journée. Je lève la tête. Il n'y a pas trop de soleil, mais cela ne change rien. Je ne peux pas m'exposer au soleil. Mon côté vampire. Et ma peur, aussi.

« - Ellie, tu peux aller au soleil. Il ne te mangera pas. Je te le promets.. Un tout petit peu de soleil sur ta peau ne te fera rien. »

Jace me le répétait. Et jamais je ne lui ai fait confiance sur ce point. En même temps, j'ai toujours vécu dans le noir, avant. Dans cette cave. Pas de lumière. C'est mon passé. Il est là, toujours. Et je suis en train d'y penser, encore. Alors que je me balade.
Il fait frais, tout de même. C'est agréable. Surtout que le vent vient de derrière moi, et que je porte un dos nu. Il n'était ni trop faible ni trop fort, parfait. Il ne défaisait pas ma coiffure il n'était qu'une simple queue de cheval sur le côté. Mon ami adorait quand je me coiffais comme ça, alors je continue. Il pourrait m'observer, alors il sourirait, pensant que je songe à lui. Ce qui est vrai, je songe beaucoup à lui. Depuis qu'il n'est plus là, il y a un vide. Dans le manoir, et dans mon coeur. Il a été mon seul ami, mon parent, mon frère, mon confident. Tout. Mon tout. J'étais en admiration devant lui. Il réussissait tout ce qu'il entreprenait, comme me rendre heureuse. Il l'a réussi avec brio. Mais maintenant il n'est plus là, parti, envolé. Disparu. L'a-t-on enlevé ? Enfermé dans une cave sombre, comme moi ? Non. Il est trop malin et trop fort. Et comment pourrait-on le détester ? Ha, si. On pourrait le jalouser, il a tout pour lui. La beauté, la richesse, la réussite, l'intelligence, toutes les femmes qu'il voulait..

Je secouai la tête. Ne pas penser à cela. Je suis venue ici pour me rafraîchir les idées et prendre l'air. Toussa.

J'entendis un bruit. Un grognement. Et un souffle irrégulier. Je sens l'odeur du sang, également. Je m'approche. Un buisson me sépare du bruit. Je le traverse.
Il y a un homme. Il est grand et a des cheveux noirs et longs. Il est beau. Il tient une arme, il se bagarre. Il combat un lycan. En face de lui. Le lycan me regarde. Un regard meurtrier. Je recule, il avance. Il veut me tuer. Je ferme les yeux, et quand je les rouvre l'homme est entre la bête et moi. Je les referme. Je ne veux pas voir ça, j'entends des os craquer. Une lame fend l'air, j'entends des gémissements. Je rouvre les yeux. L'humain est à genoux par terre, le lycan agonise, le kodachi enfoncé dans la poitrine. Retiré et nettoyé par la suite par son propriétaire. J'observe, je le remercie intérieurement, il venait de me sauver. Je ne savais pas me battre. Je risquais ma vie chaque jour en ne voulant pas apprendre..

Une masse s'écroula. Il venait de perdre connaissance. Je m'accroupis, puis avançai à quatre pattes vers lui. Méfiante. J'agitai une main devant ses yeux fermés. Quelle idiote. Il est inconscient. Que dois-je faire ? Le traîner en ville ? Lui faire du bouche à bouche ? Je ne sais pas faire.
Je me penchai un peu plus, et j'écoutai son coeur. Il battait. Au moins, il était en vie, mais pour combien de temps ?
Combien de temps je restai ainsi ? Quelques minutes. Je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais même pas appeler quelqu'un. Quelle ironie.
Il ouvrit les yeux. Il avait les yeux gris, je le fixai. Penchée sur lui. J'ouvris la bouche pour parler, aucun son ne sortit. Je la refermai. Je penchai la tête sur le côté. Mon élastique craqua, mes cheveux retombèrent en cascade sur mon sauveur. Oups. Je me relevai vite et lui tendis une main. Autant l'aider. Surmonter ses peurs. Tous les gens ne sont pas méchants, et je lui dois quelque chose. Non ? Jace disait que ça faisait toujours plaisir, un remerciement.


© FICHE CRÉÉE PAR AMYLITH SUR LIBRE GRAPH MODIFIÉE PAR ANGEDUB.

Message par Invité Ven 26 Juil - 11:05

Revenir en haut Aller en bas
Je m’interpose entre le lycanthrope et la jeune femme. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Bon je ne peux pas la laisser comme ça. C’est pourquoi je m’interpose sacrifiant une victoire certaine pour sauver une simple idiote qui vient de provoquer de par sa naïveté des blessures qui vont me faire souffrir. J’encaisse alors à la place de la gamine les coups qu’elle aurait du prendre. Heureusement ma condition physique me rend plus résistant et je n’ai que quelques côtes qui se brisent. Et dire que j’aurai pu éviter tous ces désagréments si elle n’était jamais apparue ici. Je me demande d’ailleurs pourquoi je l’ai sauvé. Je ne fais pas de sentiment d’habitude. D’abord ce sourire sincère que j’offre à ma cheftaine, ensuite je commence à me sociabiliser et voilà que maintenant je sauve quelqu’un au péril de ma propre santé.

Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Les émotions et les sentiments m’ont toujours été inconnus alors pourquoi je commence à ressentir des choses ? Ce n’est pas normal, bien que toujours impassible je ne reste pas indifférent à ce qui se passe autour de moi, enfin je le suis de moins en moins. Non ce n’est pas ça. Je suis toujours aussi peu affecté au début par ce qui se passe, pourtant mon comportement change et j’agis différemment. Oui c’est plus cela. Peut-être est-ce comme cela que l’on devient quand on côtoie trop le monde extérieur à la guilde des ombres. Bon cela n’enlève rien à mon talent ni même à mon expérience. Par contre on ne me reprendra plus à sauver quelqu’un si il ne s’agit pas d’un ordre direct de Kyarra.

Le loup pousse un rugissement et je m’adresse alors à lui avant qu’il ne tente de bouger :

« Tu l’as entendu aussi non ? Le bruit du vent. »

Il réalise alors que mon Kodachi est planté directement à côté de son cœur. Je tourne alors juste mon poignet et mon sabre vient alors de percer son cœur. Je le repousse alors du pied et je retire mon arme de son cœur. Je nettoie cette dernière. Mon Kodachi en argent est un cadeau de feu mon Maître, je tiens à lui plus qu’a n’importe quelle autre possession terrestre. Je me relève alors et je suis pris d’une douleur terrible au niveau des côtes, je m’effondre alors inconscient. Il est vrai que ça ne fait que quelques jours que je suis sorti de l’infirmerie et je commence déjà à me recasser les côtes, après je m’étonne de ne pas parvenir à rester conscient. Bon le guérisseur des rebelles me rafistolera ça rapidement après m’avoir engueulé parce que je ne prends pas le temps de guérir avant de me battre à nouveau. Est-ce de ma faute si les monstres se propagent avant que je n’ai le temps de guérir. Je n’ai pas une espérance de vie illimitée. Je dois éradiquer les plus de ses vils créatures avant de ne plus être en état de le faire.

Je me souviens avoir déjà eu cette discussion avec un membre de la guilde des ombres, qui me demandait si je n’envisageai pas de devenir un vampire ou un lycan pour gagner force, vitesse, et surtout l’éternité. Je lui concède qu’avec mes capacités actuelle je serai sans doutes l’un des prédateurs les plus dangereux de ce monde, mais je me détesterai, il n’est pas envisageable pour moi de rejoindre ces vils créatures. C’est tout à fait contre nature et devenir une créature contre qui je me bats depuis que je suis en âge de marcher, me répugne plus que tout.

Je reprends doucement conscience et je sens les cheveux de la jeune femme tombé en cascade sur mon visage, alors que son élastique vient d’exploser. Elle me regarde bizarrement et je la vois ouvrir la bouche comme pour me parler, mais aucun son n’en sort. Serait-elle encore sous le choc. Elle est à califourchon sur moi et elle s’en rend compte quand elle se retire rapidement. Au vu de sa position elle devait essayer de trouver un moyen de me réanimer. Elle me tend la main pour m’aider à me relever. Je la saisi et j’ai alors un flash au moment où je touche sa peau. A la fois froide en surface et chaude dès qu’on sert un peu. Voilà un genre de créature que je ne connais pas. Je me place alors à grande vitesse derrière la jeune femme, mon kodachi pointé sur sa trachée et je m’exprime alors du même ton froid et monocorde qui est le miens :

« Qui es-tu ? Ou plutôt qu’est-ce que tu es ? »

Message par Invité Ven 26 Juil - 15:55

Revenir en haut Aller en bas


Les anciennes blessures.

♕ Mickaël Shawn & Ellspeth Bröhl. ♕



Je crois que je rougis. Mes joues dégagent une petite chaleur. Je n'avais jamais rougi. Mais c'est aussi la première fois que je me retrouve aussi proche d'un homme à part Jace. Alors quand l'homme prit ma main, cela me fit bizarre. Son contact était chaud. Un humain. En effet, pour avoir des côtes qui se brisent comme ça après un coup de museau d'un lycan, il faut être humain. Il n'est donc pas une créature surnaturelle. Mais je ne suis pas sûre que le sentiment de soulagement soit réciproque, car dès qu'il prit ma main et se releva il me prit de surprise en se plaçant derrière moi et en positionnant son sabre sur ma trachée. Sa voix résonna, froide. Psalmodique. Je frissonne.

« Qui es-tu ? Ou plutôt qu’est-ce que tu es ? »

Je suis une oubliée. Je suis née d'un papa lycan, et d'une maman vampire. Heureusement que j'ai hérité plus de maman. Je ne m'imagine pas avec des poils partout, ou des griffes ou encore des moustaches. Enfin, remarque j'hésite de crocs et une soif de sang. Mais bon, on ne choisit pas ce que l'on est. Enfin, du moins pas quand on naît. Ou alors toussa est-ce le destin ? Non. Je ne crois pas au destin.. Sinon je n'aurais pas rencontré Jace, c'est impossible. Je ne le méritais pas, je ne suis rien.

« - Ellie, ma chérie, tu te dévalorises trop. Tu mérites amplement la vie que je t'offre. Tu mérites d'être heureuse, et ton passé n'aurait pas dû être. »

Sa voix. Dans ma tête. Elle est proche. Je veux bouger, je veux regarder s'il est là. Non, c'est inconcevable. Il a disparu. Pourtant.. Il reviendra. Je le sais, il reviendra. Il ne peut pas m'abandonner. Pas lui. Pas après tout ce qu'il s'est passé. Non. Je reporte mon attention sur l'arme pointée sur moi. Un mouvement, et je suis morte. Je veux parler. Je veux lui répondre. Je ne peux pas. Comment lui faire comprendre ? Je ne suis pas douée pour cela. La communication, ce n'est pas mon fort. Je ne bouge pas. Je tourne légèrement la tête pour le regarder. J'ouvre la bouche, je relève la lèvre supérieure. Mes crocs sont visibles.

Boum. Boum. Boum. J'entends son coeur qui bat, je sens son pouls. Le sang qui circule dans ses veines. J'ai faim. Je veux. Je veux boire. Son sang, du sang. J'ai soif.

Non, ne pas y penser. Je ravale ma salive. Je referme la bouche. Si j'essaie de prendre mon carnet il pensera que j'essaie de prendre une arme et me tranchera la gorge. Je le fixai. Que faire ? J'aurais dû partir avant qu'il se réveille. Après tout, ce n'est pas comme si j'allais le recroiser tout le temps, si ? Non.
Comment lui faire comprendre ? Comment. Pourquoi je me creuse la tête pour trouver ? Je ne lui dois rien. Je croise doucement les bras sur ma poitrine. Et je le fixe. Encore. Je penche la tête sur le côté.

« Non Ellspeth. On appelle ce que tu es une oubliée, mais ce n'est pas pour autant que tu l'es. Oubliée. Tu es une hybride. Tu es la plus belle des hybrides, et la plus douce. N'aie pas honte de ce que tu es. »

Je ferme les yeux. Je me concentre. Le Kodachi vole plus loin. Mon poignet me fait mal; il saigne. Comme à chaque fois que j'utilise mon don. La télékinésie. Une entaille apparaît et elle se referme quelques secondes, minutes plus tard. D'ailleurs elle vient de se refermer. J'en profite pour me déplacer, je me retourne et je pousse mon ennemi du moment contre un arbre, pas trop fort pour ne pas empirer ses blessures, je suis gentille hein. L'envie de le mordre revient.
Je sors mon carnet. Je note.

« Oubliée. Je suis une oubliée. Et je ne te veux aucun mal. »


© FICHE CRÉÉE PAR AMYLITH SUR LIBRE GRAPH MODIFIÉE PAR ANGEDUB.

Message par Invité Lun 29 Juil - 10:41

Revenir en haut Aller en bas
Lorsque ma main entre en contact avec la sienne je réalise immédiatement que je n’ai pas à faire à un humain. Comment ai-je pu me méprendre à ce point là ? C’est bien la première fois que je me fais avoir à ce point là. J’ai encaissé des blessures pour sauver quelqu’un qui n’aurait nullement souffert de l’attaque du Lycan. Mieux, peut-être même qu’ils se seraient entretués ce qui m’aurait facilité la tâche. J’ai été trompé par son regard apeuré quand le loup à foncé sur elle. Bon le mal est fait maintenant je dois simplement éliminer une personne supplémentaire. Heureusement pour moi mes blessures sont moindres par rapport à ce que je suis habitué à endurer. Pourtant je ne parviens pas à reconnaitre le type de créature sont il s’agit, en effet, sa peau est froide et dure comme celle des vampires, pourtant je sens le sang qui circule dans ses veines, et sa peau bien que pale ne l’est pas autant que celle des vampires.

Je dois réagir à peine je peux reprendre appuie je m’aide de sa main pour gagner en vitesse et me retrouver derrière elle en une demi seconde. Il est évident que la jeune femme n’est pas habituée à combattre. Sinon elle aurait pu éviter que je me place dans une position aussi avantageuse. Mon Kodachi pointé sur sa gorge. Le moindre mouvement me permettra de lui trancher cette dernière. S’il s’agit effectivement d’un vampire, il lui faudra quelques secondes pour se ressaisir, quelques secondes de trop me permettant de lui planter un pieu dans le cœur. La jeune femme tourne son regard vers moi, et je ne peux m’empêcher de le soutenir. Il y a tellement d’émotion dans ce dernier. Certaines dont j’ai entendu parler, d’autres que je ne connais pas, et l’une que j’ai ressenti. J’avais oublié cette émotion avec le temps. Mais quand je n’étais encore qu’un enfant j’éprouvai de l’affection pour mon père et maître, celui qui m’a enseigné tout ce que je sais.

La jeune femme retrousse alors sa lèvre supérieure et laisse apparaitre ses crocs. Là encore je suis surpris, on reconnait bien des dents de vampire, pourtant ces derniers n’ont que les incisives qui sont proéminentes, mais cette jeune femme en plus des dents de vampire possède aussi des caractéristiques des loups garous, dans la mâchoire tout du moins. Si je me souviens bien elle a rougi tout à l’heure. Alors elle serait un lycan et non une sangsue ? Mais comment expliquer sa peau froide, son manque de vie ? Je ne comprends vraiment. Quelle est encore cette abomination ? Notre monde commence véritablement à sombrer dans la déchéance. Elle cesse de montrer ses crocs et croise alors les bras, comme si elle n’était plus du tout intimider par ma position de force. Elle semble changer totalement d’attitude, je suis plus sur mes gardes que jamais. Ce n’est pas parce qu’elle est ravissante ou qu’elle parait fébrile qu’elle est moins dangereuse que tous ceux de son espèce. Mais quelle est donc son espèce.

Elle n’esquisse pas le moindre mouvement, pourtant mon Kodachi est alors propulsé hors de ma main. Comment a-t-elle accompli cela ? C’est impossible, même si elle avait bougé à grande vitesse je l’aurai remarqué. Comment a-t-elle fait ça ? Avant que je n’aie le temps de réagir elle se retourne alors et me pousse avec force contre un arbre non loin. Elle en reste tout de même moins violente que ne l’avait été Kyarra. Et la situation est drôlement similaire. Tout comme lors de mon entretien avec Kyarra j’ai régi rapidement et mon arme est pointe sur la jeune femme. Mon pistolet automatique chargé de balle en bois pointé droit vers le cœur de la jeune femme, masqué par ma cape de voyage. Je sais pourtant qu’elle ressent mon arme. Elle esquisse alors un mouvement de recule.

Elle était en position de force à l’instant, pourquoi donc recule-t-elle ? Du coin de l’œil je remarque que ma cape un peu déplacé laisse apparaitre la blessure que m’ laissé la louve lors de notre entrainement, ou plutôt lorsqu’elle m’a testé, quand elle m’a montré qui commandait en m’envoyant pour un séjour prolongé à l’infirmerie. Une marque je garderai toute ma vie, une blessure de morsure. Heureusement pour moi elle ne m’a pas transformé, je pense que je ne m’en serai jamais remis. Elle bouge alors avec lenteur, elle m’a plaqué à grande vitesse contre l’arbre et maintenant elle cherche son arme avec lenteur. Pourquoi une créature surnaturelle aurait besoin d’une arme d’ailleurs ? Je me tiens prêt à tirer quand je la vois sortir un bloc note. Elle écrit alors et mon montre ce qu’elle vient d’écrire :

« Oubliée. Je suis une oubliée. Et je ne te veux aucun mal. »

Une oubliée ? Qu’est-ce donc encore que cela ? Elle ne me veut aucun mal, il est vrai que malgré le fait qu’elle m’est plaqué elle n’a pas usé de sa force pour me blesser d’avantage. Pourtant elle a clairement vu que certaines de mes côtes sont brisées. Je ne peux cependant pas lui faire confiance c’est pourquoi je ne rengaine pas mon revolver pour le moment. Mon regard toujours inexpressif et vide d’émotion, je lui demande avec l’indifférence qui me caractérise :

« Une oubliée ? Qu’est-ce encore comme abomination, j’ai remarqué que vous partagez des caractéristiques des deux espèces les plus opposées, vampire et lycanthrope. Et comment avec vous fait pour me désarmer tantôt ? »

C’est ainsi que je lui rends la parole, ni plus ni moins, juste ce qu’il faut, et bien que je ne semble nullement intéressé par la jeune femme, elle capte toute mon attention.

Message par Invité Lun 29 Juil - 15:48

Revenir en haut Aller en bas


Les anciennes blessures.

♕ Mickaël Shawn & Ellspeth Bröhl. ♕



Je n'avais encore jamais fait ça. Faire voler l'arme de quelqu'un puis le plaquer au mur. Doucement, certes, mais je l'ai fait. Je suis fière de moi. Lui aussi, j'espère, serait fier de moi. Observe moi. Regarde moi. Vois comme j'apprends. Comme une enfant entrant au CP. Je découvre, je m'investis, je pratique. J'observai une fois de plus l'homme que je venais de pousser contre un tronc, le contraire de Jace. C'est amusant. Une fois j'étais tombée sur un homme blond qui lui ressemblait. Mais il n'avait pas les yeux dorés de Jace. Ses yeux d'or. Dans lesquels je me perdais souvent. J'aimais que ce soit la dernière chose que je vois avant de m'endormir. Quand il venait me raconter des histoires. J'adorais ça. Des histoires de princesse. En fait je suis encore une gamine, dans ma tête. Le prince et la grenouille. Peut-être un jour je trouverai un crapaud, je l'embrasserai et il deviendra un prince. Il m'aimera comme je suis et nous vivrons heureux jusqu'à la fin des temps... Haha.

Je le fixe. Il lit. D'ailleurs, est-ce que j'ai une belle écriture ? Et si les gens parfois n'arrivaient pas à lire ? Je ne m'étais jamais posé la question.

« - Une oubliée ? Qu’est-ce encore comme abomination, j’ai remarqué que vous partagez des caractéristiques des deux espèces les plus opposées, vampire et lycanthrope. Et comment avec vous fait pour me désarmer tantôt ? »

Je n'entendis pas la fin. Une abomination ? Je serre la mâchoire. Il n'est pas le premier, mais cela fait toujours aussi mal. Pourquoi n'acceptent-ils pas ma nature ? Je n'ai pas choisi. Si je l'avais pu, j'aurais choisi de ne pas naître.
Je baisse les yeux vers le sol. Des voix. Dans ma tête. Plein de voix. Des rires. Ils se moquent de moi. Je me cache. Je pleure. Une larme coule. Je serre les poings. Le vent fait voler mes cheveux d'ébène.

« - Beurk. Elle n'est ni un vampire ni un lycan. C'est une bâtarde.
- Haha ! Elle n'est rien !
- Tu crois qu'elle va chercher le bâton si on lui lance ? »

C'est le passé. Le passé. Je ne dois pas y penser. J'y songe depuis que je suis entrée dans cette forêt. Finalement, il serait peut-être préférable que je reste au manoir; là-bas je m'y occupe en lisant, en peignant, en jouant du violoncelle... C'est ce que je préfère dans ce grand manoir. Il n'y a personne pour m'empêcher de jouer du violoncelle.
Jace me l'a offert pour mes 18 ans, j'avais déjà commencé à apprendre sur un vieux exposé dans le grenier. J'étais douée, et je me suis améliorée. Maintenant je joue bien. Mais jamais devant des gens. Il était grand, en bois luisant..  Rien que d'y penser cela m'apaise, et du coup je me calme. Je relève la tête vers l'homme.
J'écris.

« - Je suis une hybride. Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, et ne suis pas une abomination. »

Que m'a-t-il demandé par la suite déjà ? Comment ai-je propulsé son sabre ? Grâce à mon don, pardi. Je jette un coup d'oeil à mon poignet droit. Les bandages sont sales et déchirés. Quelques cicatrices sont visibles. Il faut que je les change, mais je ne sais pas faire. C'était Jace qui me le faisait. Avec douceur et patience. Je soupire. Je regarde sur le côté et pointe ma cible du doigt, un arbre feuillu. Je me concentre, l'arbre vibre et les feuilles tombent en cascade.
Je grimace. La coupure apparaît. ça fait moins mal que d'habitude, je commence à m'y habituer. Une goutte de sang coule et se dépose sur le sol. L'odeur réveille des sens en moi. Je n'ai pas bu depuis hier. Je dois me nourrir.
Ne pas le regarder.


© FICHE CRÉÉE PAR AMYLITH SUR LIBRE GRAPH MODIFIÉE PAR ANGEDUB.

Message par Invité Mar 30 Juil - 9:37

Revenir en haut Aller en bas
Je suis toujours contre le mur, mon colt sous ma cape de voyage, pointé vers l’oubliée. Voilà encore une race dont je n’avais connaissance. Les deux espèces opposées par nature sont donc capable de se reproduire ensemble ? J’avais toujours pensé que seul les lycans pouvaient donner la vie à un enfant. Bien que je sois contre le fait de procréer quand on est une aberration de la nature, ce droit devrait être réservé aux humains, je suis surpris non seulement que des vampires puissent donner la vie alors qu’eux même sont mort. Mais qu’ils puissent donner la vie avec un membre de l’espèce opposé parait improbable. Pourtant elle est là devant moi. Il faudra que je demande à Kyarra des explications, si je m’en sors vivant. Mais avant de retourner devant Kyarra je dois mener à bien ma mission, si je ne veux pas finir estropié à vie. Elle n’hésitera pas à me pulvériser si je me rends devant elle sans avoir accompli ma mission. La jeune femme devant moi me dit qu’elle ne me veut aucun mal, pourtant je ne peux me fier aux apparences, elle me l’a prouvé il y a quelques instants. Je lui demande des explications quant à ses origines peut-être un peu trop froidement. Et bien que mon visage reste inexpressif, à l’image de mon fort intérieur je vois des larmes couler sur les joues de la jeune femme.

Voilà autre chose, un hybride qui pleure. C’est la première fois que je vois une créature surnaturelle pleurer. La seule autre personne que j’ai vue pleureur était la mère d’un vampire que j’avais tué. Elle avait ensuite tenté de le venger avant de le rejoindre. On ne tente pas de me tuer sans en payer le prix. Humain ou non, même si je me répugne à tuer les miens, après tout s’il encourage la prolifération de toutes ces abominations de la nature il ne mérite pas mieux que la mort. Je ne sais pas pourquoi mais voir l’hybride pleurer devant moi me perturbe. Je ne sais pas ce qui se passe, mais j’ai comme un pincement au cœur. Serai-ce une attaque de sa part ? Comment pourrait-elle faire une chose pareille ? Non je ne comprends pas ce qui m’arrive mais une chose est sûr je ne veux plus la voir pleurer.

Elle serre alors le poing, et ses jointures blanchissent sous le coup de la pression. Elle semble perdue dans ses pensées, un souvenir particulièrement éprouvant. Mais quel est donc cette sensation ? Pourquoi est-ce que j’ai envie de la prendre dans mes bras pour la réconforter ? C’est un monstre, je devrai me contenter de lui mettre une balle en plein cœur. Qu’est-ce qui m’arrive. Elle tourne à nouveau son regard vers moi, et fait face alors à mon visage inexpressif, qui parait totalement extérieur à ce qui se déroule. Elle écrit :

« - Je suis une hybride. Je n'ai pas choisi d'être ce que je suis, et ne suis pas une abomination. »

Je ne trouve rien à répondre, je reste impassible, bien que touché par ses propos. Je ne comprends vraiment pas pourquoi cela m’arrive, je ne suis pas censé pouvoir être atteint par autrui, d’autant plus s’il s’agit d’un monstre. Non je n’ai pas le droit de l’appeler monstre, elle ne mérite pas ça. Son mouvement de tête m’incite à l’observer plus attentivement, elle lève soudain la main et d’abord des coupures apparaissant sur son poignet tandis que l’arbre qu’elle pointe du doigt se met à vibrer avec force.

Voilà qui est impressionnant. Ses blessures se referment alors. Son bandage est cependant tâché de sang. Cela me rappelle le moment où j’étais allongé et qu’elle a essayé de m’aider. Voilà c’est ça, c’est le fait d’être redevable à un hybride qui provoque toutes ses perturbations au sein de mon esprit. Il me suffit de lui rendre la pareil et tout ira mieux. Pourtant je lui ai sauvé la vie, nous devrions être quittes. Je me souviens alors de feu mon Maître qui me disait que si un jour je ne savais plus quoi faire, je devais écouter mon instinct et éteindre mon cerveau. Je prends un grande bouffé d’oxygène et m’exécute. Comme par automatisme ma main attrape son poignet et défait le bandage ensanglanté, puis avec précaution essuie le sang qui est sur le poignet de la jeune femme. Je sors ensuite un bandage et de l’onguent. J’applique avec soin de l’onguent à l’endroit exact où était la blessure à présent refermé avant de remettre un bandage neuf et propre à la jeune femme. Pourquoi mon instinct me pousse-t-il à agir ainsi ? Maître je vous fais confiance, pourvu que vous ayez raison.

Message par Invité Mar 30 Juil - 15:53

Revenir en haut Aller en bas


Les anciennes blessures.

♕ Mickaël Shawn & Ellspeth Bröhl. ♕


Je me mords la lèvre inférieure. Mon ventre gargouille. Pourtant hier je me suis bien nourrie. J'avais tué ma victime, mais cela n'a point d'importance, je ne la connaissais pas et ce n'est pas comme si j'allais rencontrer sa famille pour m'excuser. En plus, son sang était très bon. Chaud. Délicieux. Je laisse retomber ma main, mais le mortel à mes côté l'attrapa au vol. Surprise, je suis le mouvement. Délicatement, il détacha le bandage, toutes mes cicatrices à vue. Mon poignet était tout rouge de sang séché; c'est dégoûtant. Il essuya le sang, ça frotte. Et il appliqua de l'onguent sur la plus récente coupure. D'où sort-il ça ? ça fait du bien. Tout de même. Et pour finir, il me refit un bandage. Comme Jace. Je le regardais.
J'articule un merci. Mais pourquoi a-t-il fait ça alors que quelques minutes auparavant il voulait me tuer ? J'avoue que je suis perdue et cela me perturbe. Tout comme lui. J'ai très envie du liquide rougeâtre qui coule dans ses veines et pourtant, je n'ai pas envie de lui faire mal. Peut-être car il m'a sauvé la vie et que j'ai donc de la reconnaissance pour lui ?

Je soupire. Est-il convaincu que je ne lui ferais pas de mal ? Ou alors attend-il la moindre occasion de me trancher la gorge. Je l'observais. Jace disait. Tout se rapporte à lui. Tous mes souvenirs, mon passé. Tout s'est passé avec lui, et seulement lui. Il disait que ce n'était pas bien de fixer les gens ainsi, et de les observer comme cela. Mais je n'ai jamais pu m'en empêcher. Souvent dans la rue, dans les parcs, les endroits où on allait je me mettais à dévisager les gens. Ils m'intriguaient. J'étais curieuse de savoir comment s'est passé leur enfance, s'ils avaient des enfants, si le cas est s'ils sont heureux... Je me posais beaucoup de questions. Et puis, parfois j'aurais aimé pouvoir leur parler. Et me faire d'autres amis, pour partager plus de choses. Vivre. Au lieu de rester enfermée au manoir à m'occuper comme je peux. Je pourrais, ce n'est pas si compliqué que ça de se faire des amis, si ? Si. Je suis trop timide, et j'ai peur. J'ai peur de leur réaction. Elles pourraient être à mauvais escient. Comme là. Quand l'humain m'a pointée de son Kobachi ce n'était pas pour m'offrir des fleurs.

Je ne connais pas son nom.

« - Quel est ton nom ? »

Et moi ? Quel est le mien ? Celui que m'ont donné mes parents ? Est-ce qu'il m'en avaient donné un ? Je ne sais pas, je ne crois pas. Non. A chaque fois que l'on m'appelait c'était « toi ! viens là. ». Du coup, je suppose qu'ils ne m'en ont pas donné. En fait, c'est Jace mes parents. Ils m'avaient dit: « Des parents ce sont des personnes qui s'occupent de toi, et qui ne veulent que ton bonheur. » Ce n'était pas le cas de ceux qui m'ont mise au monde. Mais c'était celui de Jace. Il me logeait, me nourrissait et faisait tout pour me rendre heureuse. Même pratiquement l'impossible.
Une fois j'avais voulu manger des pâtes qu'en forme de E, pour Ellspeth. Il avait donc passé plusieurs heures à trier des paquets entiers de nouilles en forme de lettres. Cela m'avait amusé mais fait culpabiliser aussi un peu. Il était fatigué et avait de grosses cernes. Par conséquent il avait dormi durant 24h par la suite. Haha.

Enfin bref. J'étais perdue dans mes pensées et j'en avais oublié ma faim. Mais chassez le naturel il revient au galop ! Mon ventre gargouilla assez fort. Je mis ma main sur mon ventre.

« - Il faut que j'y aille.. » pensai-je.


© FICHE CRÉÉE PAR AMYLITH SUR LIBRE GRAPH MODIFIÉE PAR ANGEDUB.

Message par Invité Jeu 1 Aoû - 11:45

Revenir en haut Aller en bas
Après sa petite démonstration, je suis sous le choc. Alors comme ça elle peut influer sur les objets, sans les toucher ? Voilà un pouvoir qui est intéressant. Toutefois il a un gros inconvénient. A chaque fois qu’elle l’utilise il semblerait qu’une cicatrice s’ouvre sur son poignet. Pour une personne aussi pointilleuse sur l’apparence que moi cela serait assez embêtant. Je suis pointilleux sur mon apparence non pas pour plaire, c’est vraiment le dernier de mes soucis mais je suis méthodique expérimenté et rigoureux. Et le fait de porter un robe sans un défaut met justement en avant ces qualités et inquiètent bien souvent mes ennemis. Elle laisse retomber son bras et je ne sais pas pourquoi par instinct je l’attrape au vol, je retire le bandage sale, je nettoie le sang séché et j’étale de l’onguent de ma conception, avant de lui refaire un bandage. Heureusement que j’ai toujours de quoi me soigner sur moi, c’est cela d’être humain, il faut prévoir.

Elle est surprise de me voir prendre soin d’elle, mais pas autant que moi, pourquoi donc mon instinct me pousse à protéger et soigné une créature surnaturelle ? Généralement je les tues, alors pourquoi est-ce que mes intentions sont différentes à son égard ? Elle dit ne pas vouloir me faire de mal mais je remarque que son regard est rivé sur ma trachée depuis un petit moment. Elle doit essayer de se retenir de me mordre, oui c’est sûrement ça, sinon pourquoi me regarderait elle avec insistance comme cela ? Je viens de finir son bandage, et je lis sur ses lèvres qu’elle me dit merci. Il n’est pas courant de rencontrer un monstre surnaturel qui ne soit pas en mesure de s’exprimer. En y repensant je sais que la transformation en vampire ou en loup soigne toutes les cécités, alors pourquoi est-elle muette ? Peut-être que la progéniture de ces créatures ne bénéficie pas des mêmes avantages qu’une personne contaminé de son vivant. Car en y repensant elle est née morte, tout du moins pour ce qui est de son côté vampire.

Elle jette un vague regard sur ma trachée, encore une fois avant de se ressaisir de son carnet pour me demander mon nom. Dois-je le lui révéler ? Après tout je ne l’ai jamais caché, je n’ai pas peur du cercle ou de qui que ce soit. Tout comme je ne cache pas que mes intentions sont de mettre un terme à l’existence de toutes les créatures surnaturelles. Toutes sauf celle à qui j’ai juré allégeance évidemment. Celle dont la marque des crocs se trouvent encore sur mon épaule et ma gorge. Celle qui m’a vaincu en combat singulier au corps à corps. En même temps je ne suis qu’un humain, il n’est donc pas dans mon intérêt de me battre à main nue. C’est juste que généralement mes coups sont censés être mortelles, avec une arme je risquais de mettre un terme à la vie de ma nouvelle cheftaine.

« Mickael »

Voilà tout ce qui sort de ma bouche, toujours avec un ton associé à mon expression, indifférente et inexpressive. D’un signe de tête je lui fais comprendre que je veux également connaitre le siens, elle est en train d’écrire quelque chose, son nom peut-être, pourtant je remarque sa gêne. Il s’agit de soif, voilà que je reviens à la réalité, d’abord subjugué et intrigué par cette femme, la soif qui se lit sur son visage me dégoutte. Je n’en montre rien comme à mon habitude impassible j’attends de voir ce qu’elle m’écrit avant de faire plusieurs choix cruciaux pour la suite des évènements.

Message par Invité Ven 2 Aoû - 16:53

Revenir en haut Aller en bas


Les anciennes blessures.

♕ Mickaël Shawn & Ellspeth Bröhl. ♕


La faim me tiraille. Mon estomac me brûle, ma gorge est en feu et je commence à voir flou. Les feuilles qui tombent toujours ne sont que des taches informe, je ne vois plus leurs nervures si nettes il y a quelques secondes, des taches unies. Cela m'arrivait souvent avant, comme je ne mangeais pas beaucoup. Mais tout le monde s'en fichait. J'étais perdue. Lost. Lost. Les échos dans ma tête me disaient ça. Perdue. Seule. Toujours. Ce ne fut pas le cas, je n'ai pas toujours été seule. Je crois.. Je ne sais plus.

Je porte ma main à mon front, il est chaud. Je dois boire. Pourquoi je ne me jette pas sur cet humain ? Il n'est rien. Il m'a seulement aimée à deux reprises, mais c'est tout. Je ne devrais rien ressentir quant à sa potentielle mort. Pourtant... Quelque chose, quelqu'un, une force, m'empêche de lui faire du mal. Au contraire, je veux son bien. Son bonheur, qu'il soit content. Je veux le voir sourire.. Pourquoi ai-je envie de tout ça ? C'est une sensation bizarre. Je crois que Jace avait ressenti ça, quand il m'a trouvée. Il m'avait dit ça un jour, qu'il ne savait pas pourquoi mais que quand il a senti ma présence il avait tout de suite su qu'il devait m'aider. Alors il le fit. Et après, il n'a voulu que me faire sourire, me rendre heureuse. Je l'étais, heureuse, je crois. Mais je n'ai jamais souri. Je n'y arrivais pas.
Enfin, une fois j'y suis parvenue. Il pleuvait dehors, et je jouais. Je faisais vibrer les cordes de mon violoncelle si facilement.. La douce mélopée de mon instrument avait apaisé mon ami assis dans le fauteuil en face. Il dormait, paisiblement. Son souffle régulier indiquait sa bonne santé. Il avait aussi les pommettes toute roses. C'était adorable. Le bruit de la pluie et mon violoncelle. A la fin du morceau, Jace s'est éveillé, il ne dormait qu'à moitié, et il a regardé la fenêtre. J'ai suivi son regard, et le soleil était de retour. Alors j'ai souri. Avec lui.

ça ne change rien. J'ai toujours soif.

« Mickael. »

Mickael ? Ha. Je lui avais demandé son prénom. Est-ce qu'il trouverait le bien joli aussi ? Mais il ne me l'a pas demandé, il s'en fiche sûrement. Certainement, il m'a déjà sauvé la vie puis soignée. Je commençais à l'écrire, puis je me ravisai.
Je le regarde, j'ai trop faim. En une fraction de secondes mes crocs se retrouvent à un millimètre de sa gorge. Un coup de crocs, et son précieux nectar rouge coulera dans ma gorge. Je m'arrête, bouche ouverte, crocs sortis. Mords ! Mords ! Et tu pourras boire ! me disait la voix dans ma tête. J'ai juste à plonger mes canines dans une de ses veines.. Je le tiens par le col. Je ne peux plus bouger. J'hésite. J'ai faim, drôlement faim.

Je serre son col. Je ferme les yeux.

© FICHE CRÉÉE PAR AMYLITH SUR LIBRE GRAPH MODIFIÉE PAR ANGEDUB.

Message par Invité Lun 5 Aoû - 10:59

Revenir en haut Aller en bas
Elle porte la main à son front, elle perle. Je me suis toujours demandé comment faisait les vampires pour suer. L’effort qu’il soit physique ou mental ne les fatigues pas, alors comment est-ce que le manque de sang peux les affecter ? Est-ce qu’en les privant de sang il redevienne plus humains ? Je me rappelle de notre spécimen, pendant un laps de temps sans sang il était redevenu plus humain, mais il a fini par mourir, donc ce n’est pas en privant ces sangsues de sang que nous pourrons les soigner. Après tout je ne vois pas l’intérêt de les soigner, pour moi il n’y a que la mort qui les sèvrera. Je suis surpris qu’elle ne se jette pas sur moi, mais j’ai ma main placé sur mon colt armé de balle en bois, à la moindre tentative de morsure elle partira rejoindre le lycan que j’ai tué tantôt. Bien que bizarrement je n’ai aucune envie de la tuer, je ne sais pourquoi.  M’inspire-t-elle de la sympathie ? Peu probable, je n’ai jamais ressenti sympathie ou amitié pour quiconque. La seule chose que j’ai toujours suivi c’est loyauté. Servilité en ce qui concerne les rebelles, mais ce n’est que pour un temps.

Elle semble perdue dans le flot de ses souvenirs. Elle doit en posséder pour plusieurs vies. Le cerveau humain n’a pourtant pas une capacité infinie. Mais est-elle encore de composition humaine ? Moitié lycanthrope, moitié vampire, comment peut-elle encore ressembler à la seule espèce légitime de cette planète ? Et pourquoi je n’arrive pas à presser sur cette fichue gâchette ? Il me suffit d’une pression et j’élimine définitivement l’un de ces hybrides parmi les hybrides. Pourtant la pression m’est impossible. Je ne comprends pas ce qui ce passe, pourquoi je ne parviens pas à la tuer. POURQUOI ? Si ce n’est pas de la sympathie serai-ce de la pitié ? Oui je le pense, mais sans certitude.

Après un jauge ment de la jeune femme je lui réponds enfin et lui confie sur sa demande mon prénom. Après tout si je ne révèle pas ma dénomination complète elle ne risque pas de me révéler au commun des mortels. Et puis comme elle est je ne pense pas que quiconque la prendrai au sérieux. Je lui fais un mouvement de la tête pour qu’elle me donne également son nom mais elle ne semble pas comprendre. Je sais qu’elle à faim je le lis dans l’étonnement de ses yeux. Elle ne parvient pas à se concentrer mais ce qui me choque c’est qu’elle ne m’a pas encore sauté au coup. Si elle à faim comme je le ressens cela ne va pas tarder c’est pourquoi il faut que je reste sur mes gardes. Maintenant il ne faut surtout pas la sous estimer. Ce sera ma pire erreur.

Elle m’attrape pas le col et approche ses canines de mon cou. C’est alors que j’active ma seule chance de m’en sortir, une technique infaillible et qui me permet même enchainer de m’en sortir. IL s’agit d’un pouvoir né de magie ancienne. La duplication des ombres, technique secrète et ancestrale de la ligue des ombres. Ce n’est plus moi qu’elle tient, ou plutôt qu’elle croit tenir car mon ombre est immatériel. Mais sans s’en rendre compte je suis derrière elle, armé de mon Kodachi que grâce à ma technique j’ai pu récupérer, mon colt tendu droit sur son crâne. Maintenant que les rôles retrouvent leur place elle n’a plus aucune chance. Si elle fait dévier mon coup c’est de mon sabre que je lui trancherai la tête, et si elle évite mon coup de sabre je lui mettrai une balle en plein cœur. Avoir recourt à de telle méthode sur elle me répugne sans que je sache pourquoi. Mais c’est ainsi. Mais avant de passer à l’action je me dois d’honorer le souvenir de feu mon Maître et réciter mon texte, celui qui insinue le frisson et la peur dans chacune de mes victimes :

« Tu l’as entendu aussi non ? Le bruit du vent »

C’est alors que mon ombre s’évanouit et elle se retourne alors vers moi. Et voit mes bras croisé l’un tenant mon mini sabre, l’autre tenant mon revolver droit vers son crâne. Que je tire dans le cœur ou dans le crâne je gagnerai la partie. Maintenant elle me doit une explication et bien que mon regard soit inexpressif, voir totalement indifférent il n’en ressort pas mois une aura meurtrière de mon corps. Mais l’aura les monstres, comme elle, ne peuvent plus les ressentir, ils se fient trop à leurs sens surdéveloppé.  

Message par Invité Lun 5 Aoû - 16:51

Revenir en haut Aller en bas


Les anciennes blessures.

♕ Mickaël Shawn & Ellspeth Bröhl. ♕


« - Ellie ! Non ! Arrête, il ne faut pas. Tu ne peux pas. »

Quelqu'un me court après. Il me crie dessus. Mais je ne veux pas m'arrêter, je ne veux pas l'écouter. Il fait nuit, ma vision a changé. C'est comme si un filtre photo rouge s'était placé devant mes yeux. Pourtant je voyais bien. J'évitais tout obstacle, poubelles, réverbères, les bouches à incendies.. Je vais vite, également. Je ne suis ni essoufflée, ni je transpire. C'est étrange, c'est tout nouveau pour moi. Je n'avais jamais couru comme ça. Je n'avais jamais couru tout court. Cela faisait une semaine que j'étais chez Jace et jusque là j'étais restée enfermée dans le manoir, non seulement parce qu'il me le demandait pour ma propre sécurité, et deuxièmement car j'avais peur. Peur de l'extérieur, des gens. Les seuls que j'avais connus étaient méchants. Peut-être que les autres étaient pareils...

Jace n'était pas méchant.

« - Ellie, non. Tu t'approches trop près ! »

Il tousse. Il est malade ? Il est fatigué ? Peut-être qu'il se fatigue, lui. Je devrais ralentir, pour qu'il me rejoigne. Mais s'il me rattrape il me ramènera dans ma chambre. Et ça, je n'en ai pas envie. Je veux sortir, je veux m'amuser, je veux découvrir ce que j'ai raté pendant les dix sept premières années de ma vie. Je cours. Je cours jusqu'au bout. Je rencontre des personnes, qui marchent. Elles rentrent chez elles après une dure journée de travail. Elles se douchent, elles mangent avec leur conjoint et leurs enfants, puis elles regardent un feuilleton débile à la télé. Et enfin elles se couchent. Pour recommencer le lendemain. Un éternel recommencement. Je ne veux pas faire ça.
Une ruelle. J'y entre. J'ai perdu Jace. Il n'est plus derrière moi. Tant pis.
Je m'approche. Il y a quelqu'un. Un petit garçon, sept ans, je dirais. Il pleure. Qu'as tu petit ? Je ne peux pas parler. Aucun son. Rien. Je le regarde, il lève la tête vers moi. Il a l'air apeuré. Est ce que je lui fais peur ? Sans doute. Ma gorge est en feu. Je me baisse. Je le regarde, je penche la tête sur le côté. Je le prends dans les bras, je le mords. Je déchire sa trachée. Je bois, je me nourris. Le nectar remplit mon corps, je sens mes forces décupler, je sens la vie en moi. Comme si j'étais en transe.

Ce n'était pas bien de faire ça. J'ai tué un enfant. J'ai voulu lâcher ma proie. Mais je ne tenais déjà plus rien, une ombre. Comment a t il fait ça ? Il n'est plus devant moi. Je me retourne. Il est là, et j'eus juste le temps de voir ses bras se croiser, ses deux armes, son kodachi et son colt pointés vers moi. Ma fin est là. Enfin ? Pourquoi ne tire t il pas ou me plante t il pas son sabre dans le coeur ? Je le fixe.
Mon expression est impartiale. Cela m'est égale de mourir... Je crois. Non. Non ! Je veux vivre, je veux retrouver Jace, je veux qu'il me montre le monde. Je range mes crocs. Si seulement je pouvais parler. Je me colle contre le tronc. Les rôles ont changé. Il a le pouvoir, il a l'avantage.

« Tu l’as entendu aussi non ? Le bruit du vent »

Est ce que j'ai le temps de prendre mon carnet et de m'excuser ? Pourquoi m'excuser ? Parce que je ne voulais pas; je ne voulais pas lui sauter dessus.
Je prends le risque. Je sors mon carnet.

« - Je ne voulais pas. »

Que va-t-il faire ? Me tuer. Je vais mourir.
Je ferme les yeux. Et je prie. Pour ne pas mourir, ou pour mourir vite et que ma mort me soit bénéfique.


© FICHE CRÉÉE PAR AMYLITH SUR LIBRE GRAPH MODIFIÉE PAR ANGEDUB.

Message par Invité Mer 7 Aoû - 10:42

Revenir en haut Aller en bas
Je suis là devant elle, mon Kodachi dans la main, je le tiens comme on tiendrait un poignard. Mes bras croisé mon autre main elle tient mon revolver chargé de balle en bois de ma confection. Pourquoi gâcher des balles en argent contre un monstre qui souffrira tout autant de balle en bois qu’en métal. Je regarde la jeune femme, qui même si elle vient de me montrer un aspect de sa cruauté et de son côté maléfique me parait toujours aussi prude et inoffensive. Mais je ne lis pas de peur dans son regard, mais du regret, c’est seulement quand elle réalise ce qui se passe qu’elle commence à ressentir la peur.

Elle semble hésitée, puis elle se décide enfin, elle sort son carnet pour noter qu’elle ne voulait pas. Elle ne sait pas quoi faire, elle est totalement à ma merci. Il est vrai que je pourrais mettre un terme à son existence dès maintenant, mais à quoi bon ? Préserver la seule race légitime de cette planète ? Oui ce serait une raison suffisante, cependant, même pour le plus grand bien je ne suis pas en mesure d’en finir avec cette femelle.

Pourquoi donc ? Je ne saurai dire, mais c’est ainsi. Je la regarde, et je m’élance vers elle comme pour la tuer. Mon ombre disparait alors. Cela fait un moment que je me suis dissimulé, en laissant mon ombre agir. Quand cette dernière disparait j’en fais autant, je ne laisse ainsi aucune trace de mon passage. Je n’oublierai pas cette rencontre, mais je suis persuadé qu’elle non plus.

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum