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Message par Invité Ven 8 Juin - 14:34

La jeune femme m'avait bel et bien suivit. Elle me fit comprendre qu'elle était déjà puissante sous cette apparence mais que si elle se changeait, cela serait encore pire. j'avais déjà pu bel et bien ressentir sa force lorsqu'elle m'avait posé la main sur la jambe et l'affronter de front n'était pas une bonne idée. Je n'étais pas un être d'un grande force physique mais j'utilisais plutôt mon don. Elle se mit ensuite en position de combat en posant une question plutôt amusante pour moi. Je savais que ce n'était pas vraiment une vraie question mais plutôt une manière de me montrer que je ne pouvais plus reculer. Je souriais intérieurement. Mourir dans une ruelle sombre, isolée du monde. C'était un lieu parfait pour moi. Je mourrais comme j'ai vécu mais je n'étais pas vraiment sur de vouloir mourir des mains de cette femme, du moins, je ne me laisserais pas tuer sagement. Elle représentait un danger et je comptais bien essayer d'y mettre un terme.

"Qui te dis que je compte mourir ? Du moins de ta main. Tu vas comprendre ce que je suis réellement"

La seule chance de victoire que je voyais, c'était de l'étouffer. Mon corps n'était pas vraiment solide alors je pourrais bloquer son nez et visage avec mon bras ou ma main. En force brute, je ne faisais pas le poids. Les quelques détritus présent étaient la seule chose qu'il me restait pour me défendre. Je n'avais qu'une chance et je devais la saisir. D'un geste rapide, j'envoyais plusieurs sac de détritus qui s'éventrèrent en plein vol. Pendant ce temps je me ruais sur la jeune femme et passa dans son dos. La surprise de cette attaque me permis de la saisir par le cou et de plaquer mon autre bras contre son visage. Tout en réalisant que je venais de réussir mon coup, je me concentrais de toute mes forces pour ne pas la lâcher. J'aurais pu la tuer. une attaque surprise parfaite, une seule attaque mortelle, ma seule chance. Seulement, j'étais toujours malade. Une quinte de toux me prit violemment et me força à lâcher ma victime. Du sang putréfié coulait de ma bouche et je me reculais comme je pouvais. Je respirais fortement et regardais la jeune femme qui retrouvais ses esprits. Cette fois, j'étais vraiment dans de gros ennuis. Plus de surprise, peu de chance de victoire.

Spoiler:

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Message par Invité Mer 20 Juin - 0:35

Kyarra eut un petit sourire quand il commença à la menacer. Du moins, c’est comme ça qu’elle aurait pu le prendre, malheureusement, elle ne ressentait pas la peur l’envahir face à lui. Il pouvait très bien cacher sa véritable forme, mais rien de bien méchant n’émanait de lui. Elle allait voir qui il était vraiment ? Mais elle n’attendait que ça ! Bien sûr, ce serait idiot qu’elle meurt dans cette ruelle parce qu’un excès de jalousie lui était monté à la tête. Mais tan pis, elle l’aurait cherché. Depuis sa transformation, elle laisse plus facilement ses émotions prendre le dessus, avec une certaine retenue quand même lorsqu’elle est toujours sous sa forme humaine.
Bref, elle le regardait jeter des regards à la ruelle. Il était certain qu’il était en train de préparer quelque chose, ça pouvait se lire dans ses yeux, mais également dans son corps qui s’était un peu crispé.

Et il se mit à agir, il envoya ces sac plastiques voler pour la distraire quelques instants. Assez longtemps pour le voir se diriger vers elle et venir se placer dans son dos. L’avait-elle vu bouger ? Ne dit-on pas que les lycanthropes peuvent être aussi rapides que les vampires ? Donc oui, elle s’était laissée attraper, elle voulait voir ce qu’il pouvait faire. Evidement, c’était un petit jeu dangereux, il pourrait facilement la tuer si jamais elle ne réagissait pas assez vite.
Il vint donc lui mettre son bras sur son visage. Drôle de tactique mais bon chacun fait selon ses possibilités. Elle le sentit commencer à forcer et elle comprit qu’il voulait ainsi l’étouffer. C’était bien trouver. Malheureusement, il s’était occupé de son cou et de son visage mais avait négligé ses bras. Avait-il pensé que ça suffirait à la métriser ? Ce n’était pas une humaine, elle n’avait que peu peur d’avoir un os de cassé vu sa régénération rapide.
Alors qu’elle était sur le point de répliquer, il l’a lâcha : pour une fois de plus cracher du sang mêlé à autre chose. Il tituba légèrement tout en reculant.

La louve vint se placer devant lui, sa taille n’était pas très imposante mais sa force palliait à ce petit détail. Elle vint donc le frapper dans le thorax avec un simple coup de poing, mais en ayant soigneusement mis beaucoup plus de force que nécessaire. Ce qui le fit reculer davantage, il allait peut-être se plier en deux. Ce qui ne serait pas étonnant. Mais elle n’attendit pas de voir sa réaction, elle le frappa une nouvelle fois, dans la rotule droite. De façon à le faire tomber, avant de lui donner une fois de plus un coup. Cette fois-ci dans la tempe, histoire de le sonner un peu.

« Si c’est tout ce que tu peux faire, ta petite menace n’était pas nécessaire. Ca te rend encore plus pitoyable. »

Peut-être qu’en bonne santé la situation se serait passée autrement, mais elle était ce qu’elle était. Et elle n’allait pas le laisser tranquille maintenant. Bien sur, se battre contre un adversaire déjà amoché par la maladie n’était pas très glorieux, mais elle ne l’avait pas su quand elle avait décidé de le prendre pour proie.

Spoiler:

Invité

Message par Invité Jeu 21 Juin - 21:23

La jeune femme était beaucoup plus forte que moi. Je me demandais à ce moment si c'était elle ou la maladie qui m'aurait en premier. En même temps, je ne voyais plus vraiment de solution pour m'en sortir. Peut être n'oserait elle pas tuer en public. J'étais cette fois proche de la rue mais aussi de cette bouche d'égout. Je me reculais alors et prit de la distance. je me retrouvais de nouveau dans la rue, sans arme certes mais avec un faible espoir. Je voyais cette plaque d'égout se rapprocher de moi mais je fus de nouveau stoppé. Une violente douleur me lança dans le torse. Elle me stoppa net et une nouvelle nausée, très violente. Je me retrouvait a genoux a quelques mètres de mon moyen de fuir. Si je l'atteignais, j'étais sauvé mais je ne savais pas où elle était. Les gens me regardaient avec peur, dégoût et mépris. C'était donc la la vraie face des hommes ? Ils avaient peur ou me voyaient comme une créature mauvaise. Finalement, cette race à laquelle je voulais ressembler n'était au final pas vraiment un modèle. Les humains étaient comme les autres races, avec leur qualités et défauts. Je me redressais doucement mais la douleur était toujours la. La maladie semblait progresser plus rapidement que chez les humains. C'était peut être a cause de ma nature d'élémentaire ou alors du fait que mon corps n'ai jamais eu à combattre la maladie avant. Je me tenais maintenant debout mais ne pouvait plus bouger. Du sang coulait de ce qui me servait de bouche. je pensais a ce que j'allais laisser derrière moi, quelque connaissances mais surtout une personne, une élémentaire comme moi qui allait bientôt se sentir seule. Nous nous cachions depuis bien trop longtemps des autres races et nous devions être enfin reconnus.

"Peuple d'Avventura. Je m'appele Locus Mudman et je suis un élémentaire ! Je fais partie d'une race qui se cache parmi vous depuis bien trop longtemps. Parlez en autour de vous. Les élémentaires sont la et ils veulent le même statut que les autres races !"

Je terminais ma phrase et sentais que c'était bientôt la fin. L'intérieur de mon corps se déstabilisais. Seule l’extérieur était encore d'une vague forme humaine. La lycanne, je m'en moquais maintenant et souhaitais juste que mon message aurait de l'effet. je me retournais alors, ignorant les égouts qui étaient ma sortie car il n'y en avait plus. La mort arrivait vite, très vite. Lycanne ou maladie, j'allais bientôt le savoir.

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Message par Invité Dim 24 Juin - 17:45

Malgré le coup de la louve, il n’était pas tombé à terre. Il restait debout tant bien que mal, en vacillant. Alors qu’il marchait doucement, il fini par sortir de la ruelle où ils étaient restés quelques minutes. Les habitants pouvaient de nouveau de voir, et les même expressions sur leur visage se lisaient : dégout & peur. Kyarra eut un instant de piété quand elle pensa à la vie qu’il avait pu avoir avec cette forme. Mais ce sentiment ne lui était pas très commun, il ne dura donc que peu de temps.
Comme précédemment, elle le suivit en marchant, en même temps il n’allait pas bien vite non plus. Elle passant regardait la scène qui se passait devant leur yeux sans rien dire. Comme plutôt, il devait prendre cet homme pour le « mauvais » dans l’histoire, sans se douter qu’ils se trompaient. Mais c’était aussi bien pour elle. Elle pourrait même prétendre être un membre du Cercle et que cette créature était un Rebelle. Au vue de leurs apparences respectives, il y aurait peu de contestation. Les humains ont du mal à assimilé la laideur avec le bien et inversement. Ce qui peut être pratique, comme ici.

Elle était presque arrivée à sa hauteur lorsqu’il prit la parole. Il s’adressa à tout le monde mais à personne en particulier. Malheureusement, les gens n’avaient pas l’air d’écouter ce qu’il avait à dire. Les derniers mots d’un mourant snober, c’était bien triste. Peut-être que son discours ne tomberait pas dans l’oreille d’un sourd, mais ce n’était pas chose sûre.

Kyarra arriva à ses cotés lorsqu’il eut fini sa phrase. Il était maintenant à genou, et son sang avait prit une couleur peu commune. Elle s’agenouilla à son tour et passa un bras gauche dans le dos de l’homme. Les passants pourraient donc croire qu’elle le maintenant pour ne pas qu’il tombe, mais en vérité, elle allait l’achever.

« Au revoir élémentaire. »

Sur ces mots, elle plongea sa main gauche sous les côtes de l’homme et lui saisit le cœur en exerçant une pression pour l’empêcher de pomper du sang. Elle aurait pu lui arracher pour abréger ses souffrances, mais elle voulait qu’il voit ces regards tournés vers eux : aucun ne compatissait à ce qui était en train de se passer.
Une fois son dernier souffle expiré, elle le traina sur le côté et l’allongea sur le sol. De façon à ce qu’on ne voit pas le trou qu’elle lui avait fait dans le dos.
Elle se releva ensuite, et s’en alla, comme si rien ne s’était passé. Sans se préoccuper des regards qui la suivaient.

Invité

Message par Invité Lun 25 Juin - 23:26

"Locus... Locus... Tiens bon... Je viens t'aider..."

Voilà donc les seuls mots qui me permettaient encore de tenir sur mes jambes. Je me sentais faible, à bout de force mais il fallait que je le retrouve. J'avais un mauvais pré-sentiment. Je titubais toujours le long de mon pauvre mur de brique. C'est ironique mais heureusement que je l'avais ce mur rouge. Il m'était d'un grand secours actuellement. Moi qui avait de la peine à marcher, il était un bon appui. Les gens changeaient de trottoir plus loin comme si quelque chose se passait. Mon ami devait surement être là bas avec elle.

Sa forme naturelle n'était certes pas très ragoutante et c'était probablement cela qui les fessait fuir. Je le levais la tête, cherchant du regard des formes connus... Mais rien, pas même cette bonne femme qui n'inspirait aucune confiance. Ma vue était légèrement trouble et ne m'aidait en rien. Si j'avais à me battre, je ne ferai qu'un piètre adversaire... Et pourtant, ma volonté d'aider était là et me permettait d'avancer.

Bientôt j'arrivais sur cette ruelle effrayante pour les nombreux passants. Soudain, une violente douleur m’asséna le bas ventre. Inconsciemment, mes bras se placèrent sur mon ventre comme pour calmer la douleur. Je n'avais alors plus d'appui et je bascula contre la brique dur. Mon épaule me faisait mal mais pas autant que mon ventre. Que m'arrivait-il donc enfin?! C'est insupportable... La douleur était comme si des lames de rasoir descendaient le long de mes intestins. Puis, elle parti d'un coup, comme elle était venu.

Je marquais un pause, le regard inquiet. Vais-je mourir? Ou vais-je souffrir encore longtemps? Y'a-t-il un moyen de me guérir?... Tout se brouille autour de moi et dans ma tête... Nan... Locus... Il faut que j'aille l'aider...

Je me relevais gauchement et haletante. Mes jambes tremblaient sous mon poids mais elles devraient tenir. Un pas après l'autre j'avançais avec peine. L'angle de la ruelle, enfin!
A croire que c'était pire qu'un parcourt du combattant pour mon corps. Je n'avais pas vu le pavé déchausser et me pris le bout de la chaussure dedans. Et me voilà au sol à nouveau. J'avais voulu amortir ma chute de mes bras mais... sans force on ne va pas loin... Me voilà donc en prime de cette maladie, égratigné d'un peu partout. Sale journée je dirai.

Je pivotais alors sur le côté et je le vis. Mon regard se figea et mon corps se stoppa pendant un instant. Un moment qui me paru duré des heures... Il était là allonger bien sagement sur le sol, mon ami.

"..Lo...Locus..."

Ma main tremblante s'avança vers son corps informe et tacheté de sang. Je sentais les larmes affluer aux coins de mes yeux. L'horreur et en même temps la tristesse pouvait se lire sur mon regard.

"..Non...Non...Pas toi...NON!"

Un cauchemar! C'était un cauchemar! Je venais à peine de le rencontrer! Il était... il était ma famille... Oui... Était car son corps était aussi froid que le fond de l'océan. Je ne saurai donc jamais qui il était... Et je suis de nouveau seule...

Mes larmes coulaient sur mes joues et je criais ma douleur. Et celle-ci était certainement pire que la mort de la famille Lorka. Il était comme moi... Et je n'ai rien pu faire... RIEN! Je ne sers à rien... Je n'ai personne... Et personne ne voudra de moi...

Serrant les dents, je faisais peu à peu mes adieux à Locus. La seule chose que je pouvais faire pour lui était peut-être lui offrir une mort plus descente que celle-ci. Je posais alors ma main sur son torse et laisse une flamme prendre peu à peu son être. Son enveloppe allait être détruite et plus personne ne pourrait le regarder de travers. Mes yeux remplient de larmes seront les derniers à le fixer sans dégoût.

"Adieux cher ami... Puisses-tu m'attendre un jour... De l'autre côté..."

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