| par Invité Dim 26 Fév - 20:41
| Quand il y eut un vacarme assourdissant tout près de l'endroit où j'étais. Sous le coup de l'adrénaline, je rangeai toutes mes affaires. Mais ce fut vite finit, et je retrouvais donc mon calme. Mais que c'était-il passé ? Je me redressais, mis mon sac sur le dos, dans le plus grand silence. Soudain, un hurlement de folie retentit dans le quartier. Cela me fis frissonner jusqu'aux pieds. Je respirais un coup. C'était forcément un humanoïde qui avait ainsi crier. Curieuse, peut-être à tord, je décidais d'aller voir ce qui se passait. Je trouvais vite un endroit où une bonne partie de ce qui était encore debout quand j'étais passée quelques minutes plus tôt, était tombé. Devant le tas de gravas, un homme était là. Il semblait à premier vue très spécial, tout son look laissait entrevoir cette particularité. Mais cela ne me dérangeait aucunement. Le visage plutôt dure, il était actuellement à genoux devant le tas, visiblement contrarié. Je m'avançais doucement et demandais :
"Excusez-moi. Quelque chose ne va pas ?"
Je le regardais de mes grands yeux verts. Une mèche dépassait de la queue de cheval lâche que je m'étais faite en début d'après-midi. Je souriais gentiment, comme à mon habitude. Ah ça, je n'étais pas quelqu'un de méchant, on peut le dire. Soudain, un couinement se fit entendre. Enfin, lui dût entendre un couinement de souris, car mon don me permettais d'entre bien autre chose :
"Aidez-moi !"
Je me précipitais sur la souris, coincée sous un gravas, à deux mètres de là. Je la sortis le plus délicatement que je pus, mais elle était mal en point. Sa queue était devenue un peu bleue et une patte me semblait cassée. Je remerciais d'avance internet qui me donnerais les informations qui me permettrais surement de soigner cette pauvre bête. Ne me souciant pas du tout de ma tenue, je m'assis dans les gravas et l'installais dans le creux de mes mains. Sans suivie une conversation inaudible entre elle et moi.
"Ne t'inquiète pas, dis-je. Je vais m'occuper de toi. Je suis une amie. - Je m'en doutais, peu d'humain parle le Nous. J'ai mal. - Je sais, je vais faire quelque chose."
En effet, j'avais toujours sur moi une boîte de paracétamol, contre les maux de tête trop violents qui survenaient parfois durant une séance photo. Je pris un comprimé, et à une main avec mes ongles, je mis un petit bout en poudre. Je lui demandais d'avaler cette poudre, quand je me rendis compte de ce que j'étais entrain de faire. L'homme devait trouver ça bien étrange, comme scène. M'adressant à lui, dans la langue des humains, je dis :
"Je suis désolé, je ne pouvais pas la laisser comme ça. Mais j'en oublis les politesses ! Nariwen, humaine et photographe. Enchantée !"
Je souris avec gentillesse puis me replongeais dans la contemplation de l'animal que je venais d'extraire... |
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