Messages : 44 Date d'inscription : 13/04/2022 Feuille de personnageRang: Aristocrate du CerclePouvoirs: Astromancie et Magie des AstresStatut (membre actif ou inactif ?): Actif
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| par Robin Machholt Jeu 21 Avr - 20:43
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Machholt Robin Chacun fait ce qu'il peut, et Dieu ce qu'il veut Identité Nom : Machholt Prénom : Robin Âge / Année de naissance : 318 ans / 1782 Race : Darkness Profession : Prêteur sur gages | Consultant auprès du Protectorat | Service de renseignement Groupe : Aristocrate Cercle
Pouvoir : Astromancie & Magie des Astres
Grâce à son premier pouvoir Robin est capable de voir des visions fragmentées de l’avenir. Cette capacité fonctionne selon deux modalités.
Dans une situation calme (généralement chez lui au centre d'un cercle rituel) le Darkness entre dans un état de méditation intense pendant lequel il explore le futur et assemble ses visions afin de leur donner une cohérence.
En cas de combat et au prix de devoir se concentrer sur sa défense, il peut tenter de sonder les mouvements adversaires à venir, ce qui lui permettra de les esquiver sans peine voir de les contrer, pour ensuite attaquer. Cependant le fait de consulter des événements si proches n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît : le Temps est changeant et ses chemins sont infinis. Il est donc tout à fait possible que le Darkness s’y perde et se trompe dans ses prédictions.
Note : la tournure d’un combat et son issue peuvent-être discutées en avance, selon les besoins scénaristiques du joueur ; le caractère aléatoire des visions peut être généré par le jet de dés.
La Magie des Astres est quant à elle une magie ancienne et extrêmement puissante. Ses applications sont nombreuses mais le Darkness s’est penché sur ses secrets les plus sombres, étudiant pendant ces derniers siècles sur grimoires poussiéreux et almanachs immémoriaux. Les rumeurs affirment que le contenu hermétique d’un ouvrage en particulier – le Livre de l’Apocalypse – donnerait le pouvoir de contrôler les Astres, de recourir à la puissance d’une météorite ou d’invoquer le potentiel d’un trou noir, soumettant par la même occasion Temps et Espace. Il y a cependant 100 ans cet ouvrage fut dérobé au Darkness, ce qui l’empêche aujourd’hui de recourir à ses arcanes.
Note : Le Livre de l’Apocalypse est un objet magique canalisant et amplifiant le pouvoir du Darkness. Pour que sa magie opère il a besoin de « consommer » la souffrance des Hommes en quantité titanesque. Celle-ci – lorsqu’elle est suffisante – se transforme alors en magie et permet de maîtriser la puissance des Astres.
Ce pouvoir est prévu pour être utilisé en cas d'EVENT majeur, sous autorisation de la Fondatrice uniquement.
Qui es-tu ? Enfant il n’était pas très sûr de lui et manquait de courage. Timide, il se cachait souvent derrière ses proches quand le monde était de trop pour lui. Avec le temps, il allait devenir un jeune homme avec des nuages dans la tête et des étoiles au fond du regard. Intelligent, il était perçu comme le successeur naturel de son père. Lui qui avait l’amour des livres, il allait reprendre le commerce familial et le faire prospérer. Au sein de sa famille il aimait bien entendu père et mère mais admirait plus que tout sa sœur jumelle, qu’il voyait ironiquement comme une grande sœur.
Cet individu-là est mort.
À la suite des événements tragiques de son histoire il est devenu plus nuancé, dans ses émotions comme ses aspirations. Depuis son retour dans le monde des vivants, sous forme de Darkness, il s’est peu à peu changé en un autre que personne (ou presque) ne connaît : Abaddon, le Destructeur. Aux yeux du tout-venant il est calme car sa rage, il la déverse contre un sac de frappe. Ses voisins et connaissances disent de lui qu’il est « un peu réservé » ou que ses sourires sont souvent « doux mais rares ». Après tout il donne son argent aux plus pauvres donc il est altruiste, il finance les actions du Cercle donc il est pacifique, il a un code moral donc il est noble. Dans certains milieux cependant – car il reste discret – sa réputation le précède : on le connaît sans pitié et influent, le genre de personne qu’il ne faut pas contrarier. Impénétrable, il ne fait preuve d’aucune empathie lorsqu’il s’agit de faire des affaires dans le cadre de son métier. Dans l’absolu il reste naturellement silencieux et préfère la solitude à la présence des Hommes.
Son but, il ne le partage avec personne car personne ne comprendrait. Pourtant il suffirait de prendre un peu de recul pour comprendre que les actions des Hommes ne servent à rien. Ils prônent la paix, mais les guerres continuent. Ils admonestent leurs compères, mais n’assument jamais leurs responsabilités. Les inégalités se multiplient, les catastrophes naturelles s’enchaînent, les maladies se répandent dans le monde et tous attendent béats que la situation s’arrange d’elle-même. Son but, il ne le partage avec personne et peu importe. Après tout rien ne saurait se dresser en travers de son chemin et l’empêcher d’accomplir son destin : celui de détruire le monde afin qu’il renaisse de ses cendres.
Le Temps de l'Apocalypse est venu.
Comment es-tu Du haut de son mètre soixante-quinze, le Darkness ne se sent pas petit. La taille n’est qu’une donnée et être grand ne veut pas dire être fort. Sa musculature est fine et harmonieuse tout en restant discrète : on imagine en effet difficilement que le « jeune » homme se défoule quotidiennement contre un sac de frappe. Ne comptez pas voir ses yeux Hazel car ceux-ci se cachent souvent derrière des mèches rebelles (les seules choses rebelles que Robin semble tolérer) qui adoptent avec sa chevelure les couleurs de la neige. Sa garde-robe est, elle, assez sobre.
Abaddon, qui est le nom de sa forme démoniaque, est quant à lui un poil plus impressionnant. Sous cette apparence, les yeux du Darkness adoptent une teinte rougeoyante semblable à celle de nombreuses créatures de la nuit. Cette pigmentation revient également lorsque celui-ci utilise ses pouvoirs avec sa forme humaine. Alors qu’une tenue noire et violette – semblant tissée grâce au pouvoir des étoiles elles-mêmes – cerne son corps, une couronne de cornes se matérialise au-dessus de sa tête, comme pour signifier son statut de Destructeur. Pour parachever sa transformation en créature pandémoniaque, ses mains se recouvrent d’une paire de gants crochus lui conférant ainsi une allure encore plus menaçante.
Pourquoi es-tu ainsi ?Commencement : la lignée des völurEn des temps anciens, les ancêtres des germains nommaient völva les prêtresses et prophétesses. Les völur pratiquaient diverses disciplines comme le seydr (l’enchantement), le spá (prophétie) et le galdr (magie runique et chamanisme). Ces arts étaient employés par une majorité de femmes qui, selon la mythologie, détenaient des pouvoirs si puissants qu’Odin lui-même faisait appel à leurs services. Au cœur du tumulte des batailles interminables qui rythmaient cette époque, les devineresses du Clan Machholt étaient les plus demandées dans le domaine de la divination. Tissant la paix comme la guerre, elles livraient des présages dont l’exactitude était sans failles. Les rumeurs les plus folles affirmaient que leurs visions chevauchaient les siècles et que toutes étaient consignées dans un ouvrage, dissimulé afin qu’aucun membre de la famille ne risque son esprit en découvrant d’indicibles secrets. Ces croyances et ces murmures tombèrent dans l’oubli avec la venue du christianisme, puis sa prise de pouvoir sur les terres danoises. Lentement le temps fit ensuite son œuvre. Il effaça des mythes pour écrire une Histoire et nous mena en l’an de grâce 1782, où des völur il ne restait que des contes et où des Machholt, il ne restait qu’une jeune femme compagne d’un influent commerçant, attendant la venue de deux petits enfants. Années 1700 : la naissance des astres jumeauxLes étoiles racontent que cette histoire commence en 1782, à Copenhague au Danemark. La lune est haute dans le ciel, le vent est frais et les rues sont calmes. Dans une maison de taille modeste, une jeune femme est sur le point de donner naissance à deux petites lumières vouées à se ressembler : l’une est un petit garçon et l’autre une petite fille. Mariée à un riche et influent commerçant - proche du pouvoir grâce à sa guilde – on ne sait pas grand-chose d’elle, si ce n’est qu’elle est discrète et intelligente, curieuse et ouverte sur le monde. Les heures passent et le travail est laborieux mais arrive le moment où deux petites flammes s’allument dans un monde de ténèbres. Années 1800 : le maelstrom des mondesLe temps s’écoule et lorsque le 17ème siècle s’installe, la guerre fait rage en Europe et menace de s’étaler encore plus. Dans une guerre qui embrase les cœurs et les cités, la France s’oppose à la Grande-Bretagne. Ailleurs la Russie fonde la Ligue du Nord avec la Suède, le Danemark-Norvège (alors unifiés) et la Prusse. Son but est de contrer par sa puissance les Britanniques, qui cherchent à empêcher le commerce avec les Français. Alors que les Danois acclament la décision et que la guilde des commerçants se frotte les mains, une famille s’oppose aux décisions du pouvoir. Un homme puissant, sous l’influence des conseils avisés de sa femme, clame haut et fort qu’emprunter ce chemin précipitera la chute du pays. Le silence est cependant la seule réponse qui lui est offerte. 1801 : Bombardement de Copenhague. La Grande-Bretagne décide de punir les décisions du Danemark en attaquant sans déclaration de guerre préalable. Si certains souhaitent prendre leur revanche ou même continuer de s’enrichir, des négociations de paix sont cependant poussées puis lancées par un certain couple et transforment un cessez-le-feu en armistice. Cette “trahison” sera suivie de sombres complots, ourdis dans les hautes sphères. 1807 : Bataille de Copenhague. Chez les Danois les intrigues se multiplient pour que les hostilités reprennent, car la fortune est à portée de main quand on offre ses services en pleine guerre. La Grande-Bretagne veille cependant au grain grâce à ses espions. Craignant que le Danemark n’offre sa puissante flotte aux forces de Napoléon Ier, elle attaque une seconde fois. Profitant du chaos des bombes tombant sur la ville et la déchirant, un petit groupe d’hommes s’attaque à une vieille demeure familiale en proie aux flammes, habitée par un jeune couple et leur progéniture. ... - Une étoile s'éteint, une autre s'allume:
Søren et Lyv étaient à table, discutant de tout et de rien pour tenter de se changer les idées. Depuis deux semaines la situation était tendue, autant à la maison que dans la ville. La Grande-Bretagne avait commencé son assaut le 16 août de cette année 1807 et cernait depuis peu la capitale. Les habitants retenaient leur souffle, car aucune violence n’avait encore été commise. Les rumeurs faisaient cependant état d’un ultimatum lancé par les ennemis et que le Danemark avait refusé : on s’attendait donc au pire en cette journée du 2 septembre.
Leurs parents étaient dans une autre pièce, cherchant probablement une solution à toute cette folie. Le père était commerçant, fils de commerçant. D’un naturel sérieux qu’il revendiquait – d’où le nom de son fils – il avait bon cœur et était le père de famille que beaucoup rêvaient d’avoir. Si son travail était prenant, il parvenait toujours à trouver du temps à accorder aux siens. La mère avait une histoire plus ombreuse et même les plus commères de Copenhague ne savaient rien de son passé. Couturière de métier, elle avait abandonné sa petite affaire dès lors que ses enfants étaient venus au monde. Elle dédiait quatre-vingts pour cent de son temps à sa famille et le restant au commerce de son mari. Elle était pour ainsi-dire devenue sa conseillère.
Bien qu’elle fût du genre à s’occuper équitablement de sa progéniture – c’est-à-dire qu’elle ne faisait pas de différences entre les deux en termes d’attention – elle avait des comportements très différents, selon la lumière qui se trouvait devant elle. Poussant Søren à prendre en assurance et à devenir une meilleure version de lui-même en travaillant avec son père, elle allait parfois jusqu’à s’absenter pendant des heures avec sa fille dans une pièce dédiée. Personne ne savait ce que ces deux-là faisaient ensemble et les connaissances de la famille en étaient arrivées à un constat simple : le fils était proche du père et la fille de la mère. Il n’y avait pas à chercher plus loin.
Soudain, un ange passa dans la cuisine. Le silence ne fut rompu qu’au bout d’une minute par la voix de Lyv, qui jouait nerveusement avec une mèche de sa longue chevelure.
- Je ne sais pas Søren, souffla-t-elle en regardant soudain autour d’elle. À vrai dire d’après mère, les chances que les Britanniques attaquent sont fortes. Aucun moyen de prendre contact avec eux pour apaiser la situation comme la dernière fois.
- Je sais bien répondit son frère, non sans noter son air inquiet, mais il doit bien y avoir un moyen pour que…
- ATTENTION !
Lyv poussa la table et se rua sur son frère pour le prendre dans ses bras. En une seconde, une forme noire quitta le plancher pour venir les englober, les plongeant dans l’obscurité.
- Mais que…
Un craquement assourdissant résonna et le sol de la demeure des Machholt trembla. Dans la pièce voisine, un hurlement retentit. L’ombre autour d’eux se dissipa enfin. Søren regarda sa sœur sans comprendre : ses yeux venaient de virer au rouge.
- Lyv ? Mais que se passe-t-il ? Pourquoi tu…
- Tais-toi ! Viens avec moi !
Dans la plus grande incompréhension il accepta de prendre sa main. Tout autour d’eux semblait fou : un boulet de canon venait de détruire la cuisine dans laquelle ils se trouvaient et une fumée épaisse prenait place dans leur maison.
- Père et mère ? Où sont-ils ? demanda-t-il à sa sœur en paniquant. PÈRE ?! MÈRE ?!!
- Søren fais-moi confiance. Tais-toi et suis-moi. Il faut aller par-là.
- Par-là ?! Mais la fumée vient de là ! Et puis c’est l’entrepôt ! Père et mère sont dans l’entrée !
- Il est déjà trop tard pour eux, viens avec moi, c’est là-bas que nous devons être !
- Mais ?!
Lyv tira son frère dans la pièce. Les flammes dévoraient la plupart des caisses et les lourdes portes qui menaient vers l’extérieur était fermées. Dans le chaos, des formes humaines avec des torches se détachèrent du fond pour avancer vers eux. Ils étaient vêtus lourdement et portaient des masques pour se protéger de la fumée. À leurs ceintures pendaient des armes à feu.
- Tiens, lança l’un d’eux. Ils nous facilitent le travail !
- Occupons-nous d’eux, répondit un autre.
Søren recula. Lyv l’en empêcha. Ses yeux rouges lui donnaient un air de démone.
- Mais Lyv ?!
- Reste ! C’est ici que tu vas accomplir ton destin et que tu vas nous sauver !
- Mon destin ? Mais tu es folle à lier !
Alors qu’il tentait de se débattre, le jeune homme remarqua un homme mettre sa sœur en joue. Il appuya sur la gâchette.
- NON !!!
Søren fit pivoter sa sœur et encaissa plusieurs balles dans le dos avant de s’effondrer. Lyv hurla.
- SØREN ! NON !
Les dernières images qu’il vit, avant de sombrer dans l’obscurité, furent celles de sa sœur en pleurs penchée sur son corps. Les pas des hommes se rapprochèrent. Lyv leva les yeux dans l’incompréhension la plus totale. Alors que le jeune homme perdait conscience, un coup de feu retentit.
... Tous perdent la vie. À l’issue de cet événement un jeune homme, Søren, se retrouve suspendu dans un vide froid et silencieux. Les heures, ou bien les siècles, passent. Une lumière apparaît au loin et se dégage un chemin dans les ténèbres, elle parvient à venir se tenir à ses côtés : c’est Lyv, sa sœur jumelle. Elle lui présente ses excuses. « Ça ne devait pas passer se passer comme ça » lui dit-elle, puis elle lui explique. Elle lui explique que sa mère et elle sont des völur et qu’elles possèdent des pouvoirs anciens. Elle lui explique que sa lignée protège la paix depuis des générations grâce – entre autres choses – à son don de divination. Elle lui révèle que pour acquérir les pouvoirs de son clan séculaire, les femmes doivent mourir puis renaître en tant que créatures venues des ténèbres. Enfin elle lui mentionne une prophétie consignée dans un ancien ouvrage rédigé par leurs ancêtres : le Livre du Ragnarök, renommé Livre de l’Apocalypse à la suite de sa réécriture par des femmes chrétiennes du clan. Celle-ci raconte qu’un jour une créature venue de l’abîme, où ils se trouvent, détruira le monde. On la connaît sous le nom de Surtur le jötunn du feu dévastateur, Muriel figure angélique de domination au service de Dieu, Apollyon ou Abaddon le Destructeur. Un silence suit ces explications. Puis Lyv regarde Søren. Elle pleure. Elle l’enlace et l’embrasse sur le front en lui demandant pardon. En questionnant les étoiles elle avait vu son frère sortir victorieux des flammes et œuvrer pour le clan, afin d’empêcher la venue de la créature pour préserver la paix. Elle s’était trompée et c’était maintenant à lui, qui perdait la vie pour la première fois, de prendre en charge ce devoir. Elle, ne pouvait plus revenir. Avec un sourire triste, elle enlace une dernière fois son frère, puis le vide laisse la place à la sensation de retourner vers son corps, le froid est balayé par une chaleur étouffante et le rire obscène d’un groupe d’hommes remplace le silence. Søren se réveille et il le sent, il est différent. Ses paupières se soulèvent. À ses côtés le corps ensanglanté de sa sœur, ses yeux larmoyants ouverts. Il se lève doucement. La confusion laisse la place à la rage. Dans la maison familiale des Machholt, des hurlements de terreur déchirent la nuit tandis que Søren fauche ses premières vies. 1807 – 1814 : Guerre des Canonnières. Le Danemark se tourne vers la France de Napoléon Ier pour une alliance. Celle-ci lui impose une participation au blocus continental contre les Britanniques. Le pays sort de sa neutralité et rentre en guerre directe. De son côté, Søren enquête et découvre que le complot visant à tuer sa famille émane des hautes autorités du pays et de la guilde commerçante, qui finance l’effort de guerre. Il jure alors de précipiter la chute de ses ennemis en rejoignant le Royaume de Grande-Bretagne et en usant de toutes ses connaissances. Au cours de ces sept années de conflit, la guilde commerçante voit ses membres les plus influents disparaître un par un. Le traité de Kiel met fin à la guerre le 15 janvier 1814. Le Royaume du Danemark-Norvège se voit obligé de céder une petite île stratégiquement placée aux Britanniques, ainsi que l’ensemble de la Norvège au Roi de Suède. Son économie est ruinée par la disparition de sa guilde et par l’impact du blocus britannique sur son commerce : la dette du pays passe de 18 à 41 millions de rixdales. En 1814 le Danemark entre en banqueroute. Søren était vengé. 1814 – 1815 : Magie & Désastre. Pendant son année « sabbatique » le fils et frère maintenant orphelin décide de partir en quête des secrets de sa famille maternelle. Il découvre dans une cache improbable le Livre de l’Apocalypse, qui lui révèle l’existence de la Magie Interdite des Astres ainsi que l’ampleur que ses propres pouvoirs peuvent prendre. Il développe son Astromancie et plonge dans la lecture du temps futur, de plus en plus souvent, de plus en plus loin. Il y découvre horreurs, trahisons et violences. Il y constate désolation, pollution et perdition. Lisant et relisant la prophétie dont parlait Lyv, comparant ses visions avec les prédictions consignées, Søren réalise que la paix ne peut être maintenue ou cultivée. La fin du monde approche et l’Homme en est la cause : sa mort en est la preuve. Non sans amertume il devine alors que sa sœur ne s’était pas trompée : il devait bien sortir victorieux des flammes, mais de celles d’un monde qui touchait à sa fin pour renaître pur. En fin de compte il ne devait pas stopper le Destructeur : il devait le devenir. 1815 : Départ de Copenhague. Une vague d’immigration quitte le pays pour migrer vers les États-Unis. Le jeune Machholt en profite pour plier bagage et quitter sa terre natale. Bien que la nature de ses services à la Couronne de Grande-Bretagne reste un mystère il est récompensé par de l’argent et des terres dans la ville de Cardiff. Il y fait la rencontre de John Crichton-Stuart, second marquis de Bute, qui tente de fructifier son héritage. Il propose de l’aider à valoriser ses biens contre monnaie sonnante et trébuchante. Pour mieux se fondre dans la masse il décide de se créer une nouvelle identité et de se faire appeler « Robin ». 1822 – 1848 : Les docks de Cardiff. Après une longue période d’acclimatation, Robin propose au marquis de Bute de miser sur la création de docks dans sa nouvelle ville. Beaucoup d’obstacles et d’imprévus se dressent sur leur route. À travers manipulation et jeux d’influence, le duo pose cependant les bases de ce qui deviendra au début du 20ème siècle le premier port de charbon au monde. Pendant ses années de labeur le jeune homme voyage dans le monde. Grâce à ses visions, il commence à alimenter le Livre de l’Apocalypse en se rendant là où la souffrance des Hommes est amenée à naître. En 1835 le Grand Incendie de New-York offre ses premières âmes au projet du jeune homme. Années 1900 : le siècle des catastrophesParcourant le globe pour accumuler la puissance nécessaire à la réalisation de son plan, Robin Machholt passe la fin du 19ème siècle et la totalité du 20ème à voguer de catastrophe en catastrophe. Ainsi les conséquences de l’éruption du Krakatoa en 1883, du tremblement de terre à San Francisco en 1906, du tsunami qui balaya des vies en partant du Chili pour arriver au Japon en 1960, du réchauffement des eaux nommé El Niño en 1998 vinrent nourrir ses ambitions. Années 2000 : Ragnarök - Notes du 21 juin 2100:
Je m’en souviens comme d’hier.
Nous étions au début du 21ème siècle. Le Livre de l’Apocalypse était pratiquement au faîte de sa puissance. Mes visions menaient toutes dans une petite ville de France : l’Avventura. Une représentante de ma propre race allait signer le début d’une série d’actions qui allaient mener au Grand Désastre, épisode pendant lequel j’allais pouvoir déchaîner les foudres de la Magie des Astres, poussée à son paroxysme. Les étoiles confirmaient que c’était le bon moment, aucun de mes présages n’allait plus loin. J’allais provoquer la fin du monde en le plongeant dans le chaos, pour le faire ensuite renaître de ses cendres et le mener vers de nouveaux horizons.
Je n’oublierai jamais.
Le jour J. Je tenais le Livre dans mes mains. Les bombes françaises tonnaient dans le ciel avant de venir fracturer les fondations de la ville. J’étais au sommet d’un bâtiment. Le pouvoir affluait vers moi et mes incantations arrivaient presque à leur terme. Puis cet homme trouva le moyen de me surprendre en se glissant derrière-moi. Je n’avais jamais rencontré un membre de sa race. Ses yeux aux couleurs de la cendre avaient quelques teintes vertes et ses cheveux gris mi-longs cachaient à peine un air résolu. Le Cercle et lui m’avaient visiblement surveillé – moi qui n’avait jamais été remarqué – et savaient que je mijotais quelque chose. Notre combat fut déséquilibré : il n’avait aucune chance, bien que ses racines et ses plantes furent une vraie épine dans le pied tant les liens qu’elles formaient étaient solides.
Je ne comprends toujours pas.
Non je ne saisis pas pourquoi quand cette bombe est tombée et que le sol s’est écroulé sous moi, il a tendu sa main pour m’empêcher de plonger dans le vide. Comme si la chute avait pu me tuer d’ailleurs. Je me demande toujours pourquoi il y avait tant de gentillesse chez cet élémentaire. Quoiqu’il en soit, c’était le moment d’inattention (ou de naïveté) de trop pour lui. J’ai encore en mémoire son air triste, au moment où je retournais la situation en le saisissant et en le suspendant dans le vide, avant de le lâcher et de l’observer se faire recouvrir par les décombres. Cependant je n’avais pas prévu ce qui allait suivre : le Livre avait disparu pendant notre affrontement.
Pratiquement cent années se sont écoulées depuis et je le cherche toujours. J’ai utilisé ma richesse afin de me tailler une place de choix au sein du Cercle et financé allègrement recherches sur le Sérum et installation d’équipements de surveillance. Tout ceci m’a rapporté un petit lot de contacts utiles dans la nouvelle Avventura. Mon statut auprès du Protectorat me permet par exemple de garder mes pouvoirs, ce qui n'est pas négligeable. Encore aujourd’hui je cherche qui est cet individu : j’ai sans doute sous-estimé son importance au sein du Cercle car malgré mes accès, impossible de trouver une quelconque information sur lui. Je soupçonne qu’il ne soit pas mort ce jour-là, mais impossible de corroborer cette hypothèse pour l’instant.
Qu’il soit responsable ou non de la disparition du Livre ne change rien cependant. Je mettrai tout en œuvre pour le retrouver et lorsque ce jour viendra…
« Une nouvelle aube se lèvera pour l’humanité » susurra Søren en couchant sa plume. Il considéra d’un œil grave le morceau de papier sur lequel ses quelques pensées venaient de se coucher. Au bout de quelques minutes pensives, jugeant que l’idée était mauvaise de garder la note, il alla chercher de quoi enflammer ces lignes compromettantes. Il était bientôt 5h00 du matin et sa journée commençait dans quatre heures. Et le Joueur dans tout ça ?Prénom/Pseudo ? Vegeo Natus, Calions Comment as-tu trouvé le forum ? Once Upon a Time in 2009 Un petit (ou gros) avis à donner ? Il y a quelques fautes par-ci par-là, que je me ferai un plaisir de corriger dès que possible Autre chose à nous dire ? Je suis impatient de vivre de nouvelles aventures à vos côtés ♫ Personnage Prédéfinis ? Non |
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