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Message par Invité Sam 8 Déc - 23:25

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Après une énième journée passé à dormir aux côtés de sa compagne Néro qui s'était laissé envahir par le train train quotidien se leva nonchalamment du lit conjugal pour observer les derniers rayons du soleil qui lentement mais surement disparaissaient. Catherine s'était levé très peu de temps après Néro et celui ci posa une main sur le ventre encore dénudé de la jeune femme en observant toujours le paysage. Il y avait des soirées comme celles la ou le vampire aspirait juste à de la tranquilité plutôt que des affrontements incessants comme il en avait déjà livré une quantité assez importante depuis son arrivée ici. Se demandant déjà ce que la soirée promettait aux deux amants l'homme vêtu de noir se couvrit justement de sa parure en prévision de ce qui allait s'annoncer, car Catherine ne comptait surement pas rester au manoir les bras croisés, c'était plus fort qu'elle il fallait toujours qu'elle bouge en allant quelque part, depuis le temps qu'il partageait sa vie Néro le savait mieux que personne.

Bien dormi chérie?


Articula un Néro que toute la journée passée dans un lit avait finit par le rendre peu énergique et avait encore besoin d'un peu de temps pour être totalement réveillé. Du temps où il vivait encore sans domicile fixe il n'avait pas le loisir d'avoir des siestes aussi royales et en aussi bonne compagnie, surtout que dans ce lit était souvent partagé bien plus que des simples siestes. Une fois que le vampire fut totalement habillé il posa un baiser furtif mais pas moins passionné sur les douces lèvres de sa conjointe et se posa près de la porte. Maintenant qu'ils étaient tout deux sortis des bras de Morphée ils devaient encore trouver quoi faire, mais quelque chose dans le regarde de Catherine laissait supposer qu'elle venait de trouver une idée, Néro laissa de côté sa capacité à écouter les pensées de sa fiancée pour que celle ci lui dise elle même ce qu'elle avait en tête.

Message par Invité Dim 9 Déc - 10:36

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Une journée de plus venait de s'écouler, et je l'avais bien entendue passée dans les bras forts mais doux de mon vampire préféré. Quand il s'était levé, j'avais un peu ronchonner, mais je savais aussi bien que lui que je ne resterai pas là éternellement. Il me connaissait trop bien, et savait pertinemment que je finirai par avoir un besoin incontrôlable de sortir. De mauvaise grâce, je finis par le rejoindre près de la fenêtre, toujours nue. Il semblait nostalgique, et ça se lisait dans ses pensées. Toujours endormi, il posa une main sur mon ventre. Je m'étonnai qu'il n'est toujours pas vu l'énorme écurie qui avait poussé dans le jardin. Je le laissais s'en rendre compte et j'alalis chercher mon peignoir, que j'enfilais habilement.

Bien que j'avais toujours eu l'habitude de dormir confortablement, mes nuits étaient d'autant plus agréable depuis que j'avais rencontré celui qui était maintenant mon fiancé. Ca question m'avait été posée sur un ton embrumé, mais je savais qu'il avait un peu de mal à se réveiller complètement, alors je le laissais émerger tandis que je m'étirais et lui répondis:

-Très bien, et toi mon amour ?

Je ne lisais pas la réponse dans ses pensées, je préférais entendre sa voix si familière et si chaleureuse, que j'étais à présent la seule à pouvoir entendre. Depuis la sortie à la foire, il était devenu froid et violent avec tout le monde, sauf moi. Alors que je rejoignais ses bras, il lisait dans mes yeux que j'avais déjà une idée derrière la tête concernant nos occupations de la soirée. Je me mordis la lèvre inférieure, le faisant marriner un peu. Je redoutais le coup du vieux couple disant " on prend les décisions à deux", quand j'allais lui parler d'apprendre à monter, puis d'aller se balader. Tant pis, il fallait que j'y aille:

-Tu n'as pas du être sans voir ce qui a poussé dans le jardin. ( je marquais une pause). Aujourd'hui, j'aimerai t'apprendre à monter à cheval.

Légèrement tendue, j'attendis sa réaction. Je craignais un peu cette dernière, car il était vraiment devenu incontrôlable et imprévisible. Toujours dans ses bras, il pouvait très bien décider de m'envoyer à l'autre bout de la pièce d'une gifle... En plus de son changement d'attitude, j'avai perdu mes pouvoirs, mais il ne le savait pas... S'il venait à l'apprendre... Je me rendis compte que je lui cachait de plus en plus de choses.... Ce n'était pas bon pour notre couple, j'en étais conciente, et je me refusais à avoir peur de celui que j'aimais. je muselai donc mes craintes au fond de moi, en pensant que si on arrivait à sortir d'ici, il faudrait que je lui parle de ma soeur. Je n'étais pas sûre qu'elle débarquerait ici, mais faute d'être sûre, il était important qu'il la connaisse. Sinon, il allait trouver bizarre de voir une inconnue débarquer à la maison et me demander...

Message par Invité Dim 9 Déc - 12:39

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La voix mélodieuse de Catherine se faisait alors entendre et l'ouïe fine de Néro n'en perdait pas une miette, elle semblait avoir dormi tout aussi bien que lui et ils semblaient fin prêt pour commencer le planning de leur soirée, tout aurait pu bien se passer si jamais il n'aurait pas fini par voir la grande écurie que Catherine avait installé ici sans qu'il ne se rende compte de rien.

"Elle aurait pu me prévenir quand même."

Pensa le vampire déjà contrarié, maintenant qu'elle lui avait fait cette cachoterie Néro ne pouvait plus résister et s'infiltra aussitôt dans les pensées de sa fiancée pour voir ce qu'elle pouvait bien lui cacher d'autre. Il tomba alors des nus en s'apercevant que non seulement elle lui avait cacher la perte de ses pouvoirs et l'existence d'une sœur dont elle ne lui avait jamais parlé. Néro troqua alors son air paisible contre un air nettement plus énervé, le rouge de ses yeux venait de prendre une teinte beaucoup plus brillante ce qui n'était jamais bon signe, Il prit alors la parole d'une voix très contrariée.

Que tu ai voulu faire une écurie sans mon accord passe encore, mais pourquoi m'avoir caché que tu avais perdu tes pouvoirs? Et c'est quoi cette histoire de sœur?

Néro avança alors vers sa compagne d'un air de plus en plus mauvais, on sentait au fond de lui qu'il se retenait d'exploser et était devenue comme une bête enragée se retenant de bondir sur sa proie. Il fixa alors Catherine droit dans les yeux pour lui dire d'une voix empreinte de sa colère:

Pourquoi? Bon sang tu ne me fais plus confiance ou quoi?

les yeux de Néro étaient devenus si bestiales qu'on pouvait apercevoir les veines proches de ses yeux qui commençait à devenir nettement plus visibles, de même ses crocs étaient sortit par instinct dans sa fureur et ses griffes ne demandaient également qu'a sortir même si pour l'instant il parvenait à les retenir. N'étant alors plus vraiment maitre de lui même il envoya sans prévenir une baffe monumentale à sa fiancée qui à coup sur aurait pu briser la nuque à un simple humain. L'instabilité que connaissait actuellement Néro le rendait fou à lié, il ne savait même plus ce qu'il faisait et même si plus tard il aurait surement des regrets quand au geste qu'il venait de faire il ne ressentait à présent que colère envers cette femme que malgré tout il aimait toujours.

Message par Invité Dim 9 Déc - 12:55

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Ce que je redoutais mais que j'enfuissais au plu profond de moi se produisit, inévitable. Dans ses pensées, une phrase à la tournure déjà assassine voltigea, me blessant déjà rien que par son contenu. Mais je m'y étais préparée, et j'encaissai. Je le senti alors entrer dans mes pensées comme un taureau, et le contenu de mes réflections passées possédaient maintenant un trou béant. Ma respiration se fit haletante et irrégulière. Je ne l'avais jamais senti aussi brutal. Ca y est, l'animal était réveillé. Maintenant, il allait être difficile de le retenir. Ce Néro là ne se contrôlait pas, détruisait tout sur son passage, et je m'y trouvais, mais je refusais toujours d'avoir peur. J'étais un vampire, je savais moi aussi être monstrueuse, mais je refusais d'entrer dans son jeu. Pas par faiblesse, mais si on craquaittous les deux, la situation ne s'arrangerait pas. Ses paroles étaient meurtières et contrariées, sa voix était froide. Sur le même ton, je lui répondis:

-Encore heureux que ça passe encore, puisque j'ai payé le tout ! Je pensais te faire plaisir en te faisant découvrir quelque chose que tu ne connaissais pas, en te faisant partager une de mes passions ! Je t'ai caché que j'avais perdu mes pouvoirs parce que j'étais sûre que tu allais t'inquièter et que tu n'oserais plus me laisser sortir sans un cortège de gardes armés jusqu'aux dents. Je tiens à rester libre, même si je me suis affaiblie sans savoir trop pourquoi. Je ne t'ai pas dit que j'avais une soeur, pour la simple et bonne raison que j'étais persuadée qu'elle ne me retrouverait jamais, qu'elle ne viendrait pas ici. Je le pense toujours, mais je refuse de te faire d'autres cachoteries dans le genre. Je refuse de mettre nos couple en péril à cause de ça.

Ca fureur était devenue sans bornes. Ses yeux, déjà rouges, devinrent brillant, ce qui était encore plus mauvais signe. Ces crocs avaient jaillis de sa mâchoire sans son consentement, et je sentis presque dans mes propres mains cette sensation qui préparait la sortie de ses griffes. Ca allait mal tourner, mais je ferai face, car tout ça était ma faute. Je l'avais poussé à mordre Miku, à devenir ce Néro là, celui qui ne retient pas ses pulsions, celui qui n'est pas humain. C'était à moi de le calmer, mais cette fois-ci, la tâche s'annonçait hardue.

-Bien sûr que je te fais toujours confiance, mais regarde toi ! Tu ne te contrôles plus, tu n'es plus maître de toi ! Tu peux changer d'attitude n'importe quand. Mais tout ça est ma faute. Je n'aurais jamais du te faire devenir se monstre. A moins que tu me laisse t'aider à te maîtriser.

Ce geste auquel je m'attendais me paru bien amer. Cette gifle aurait brisé nette la nuque de n'importe qu'elle humain, et même si la douleur était fulgurante, je refusais de pleurer, je refusais d'avoir la trouille, je refusais de trembler. J'avais un peu reculé sous le choc, mais je m'avançais, droite et solide sur mes pieds, fixais mes yeux bleus dans la mare de sang de ceux de Néro et lui dis calmement:

-Je ne me battrai pas avec toi. Pas plus que je ne me permettrai d'avoir peur de celui que tu es. N'oublies pas qui tu es. Tu n'es pas ce monstre, Néro. Mais tu as raison. Je l'avais mérité. Je t'ai caché des choses, je n'aurais pas du. J'ai eu ce que j'ai cherché.

Alors que n'importe quelle personne sensée serait partie en courant, je me rapprochais encore d'avantage, jusqu'à appuyer ma tete sur son torse, encerclant son buste de mes bras. J'attendais nettement battre son coeur, ainsi que son sang dans ses veines. Il fulminai, il était brulant. Qu'importe. Je ne m'éloignerai pas, même s'il devait me brûler. je ne le craindrai pas. C'était hors de question. S'il se calmait, tant mieux, si je devais mourir sous les coups, tant pis. Mais je n'aurai jamais peur de celui que j'aimais. Jamais !

Message par Invité Dim 9 Déc - 14:20

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Le sang battait toujours dans les veines du vampire à une vitesse fulgurante, il avait énormément de mal à se contenir, mais quand Catherine le serra contre elle il commença à prendre conscience de la folie qui venait de l'envahir, quelques minutes après ce geste les crocs du vampire se rétractèrent et ses yeux reprirent leur allure normale.

Je suis désolé, je...

Néro ne trouvait plus les mots pour décrire à quel point il s'en voulait, il venait de frapper la femme qu'il aimait, certes c'était une gifle et non un vrai coups mais il avait malgré tout était très violent dans son geste et jamais auparavant il ne se serait cru capable d'un tel geste envers elle, lui qui s'était pourtant promis de ne plus jamais lever la main sur sa fiancée... Néro ne pu qu'enlacer Catherine dans ses bras et n'avait même plus le courage de la regarder dans les yeux, ce monstre qui avait ressurgi en lui était sa part de ténèbres qu'il préférait ne pas montrer à sa compagne, tout simplement par peur de sa réaction de monstre sanguinaire envers elle, il l'avait seulement giflé mais si Catherine ne l'avait pas pris dans ses bras la situation aurai pu dégénérer encore plus, heureusement que la vampire savait bien comment s'y prendre avec son amant. Sa crise de colère était à présent passée mais il fallait encore qu'il surveille son comportement à l'avenir pour s'assurer de ne plus recommencer. Il trouva alors le courage de regarder de nouveau sa compagne dans les yeux pour lui dire.

Excuse moi je ne sais pas ce qui m'a pris, tu m'a caché des choses c'est vrai mais ce n'était pas une raison pour t'agresser comme je l'ai fait, c'est dans ce genre de moment que je me demande si je mérite réellement d'avoir une personne aussi formidable que toi à mes côtés.

Le vampire embrassa alors Catherine avant de s'écarter, toujours aussi honteux de ce qu'il venait de faire, il lui en faudrait vraiment beaucoup pour un jour se pardonner de ce qu'il venait de faire, surement qu'il n'arrivait jamais à se le pardonner entièrement d'ailleurs. Être une créature sanguinaire était vraiment loin d'être de tout repos quand on arrivait plus à contrôler ses pulsions...

Message par Invité Dim 9 Déc - 20:10

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Visiblement, le fait que je le serre contre moi l'avait plus calmé que n'importe quoi d'autre. Que je n'ai pas peur de lui, il n'en avait pas tenu compte, mais le contact physique avait toujours le don de l'apaisé, et je le savais. Cela dit, il fallait que je fasse bien attention à peser mes mots, il pouvait trèsbien repartir au quart de tour. Il ne savait pas quoi dire, les conséquences de son geste commençaient déjà à le ratrapper, mais je ne puvais pas me permettre de le laisser culpabiliser comme ça. Je lui avais moi-même fait des trucs horribles, à commencer par goûter au sang d'une de ses amies et ex. Je posais un doigt sur ses lèvres, joignant le geste à l'éternel "chuuut...."

Je me blotissais d'avantage contre lui, histoire de le rassure encore un peu. Il tremblait, mais ses yeux avaient retrouvé leur couleur originelle et ses crocs s'étaient rétractés, preuve qu'il avait repris un peu le controle sur son corps. C'était une bonne chose, mais combien de temps tout cela allait-il durer ? personne ne pouvait le prédire. Alors que sa mauvaise conscience le ratrappait, la mienne refaisait surface. Je me rapellais soudain ce que j'avais fait avant de le forcer à coucher avec moi, et en plus à en tirer du plaisir. Je l'avais blessé, et je savais qu'il en gardait les cicatrices. Nos marques respectives n'étaient même pas seulement physiques...

Il fuyait mon regard, n'osant pas fixer ses prunelles sur les miennes. Il se contenta de me prendre dans ses bras. Il s'évertuait à me cacher cette nature de tueur et de monstre sanguinaire. Il avait peur de ma réaction, pourtant j'étais bel et bien à l'origine de ce monstre. Je ne risquais donc pas d'en avoir peur. Je regrettais, juste ça... Je prenais son visage entre mes paumes, le forçant à me regarder en face. Ma voix était chevrotante, j'étais hésitante, mais il devait savoir que j'étais moi aussi coupable:

-Quelqu'un de formidable ? Tu parles ! Je n'ai moi non plus rien d'humain. Je t'ai forcé à te balancer dans l'eau. Tu as refusé et tu t'es entaillé les jambes. Je t'ai revu, je t'ai forcé à coucher avec moi, en plus d'en tirer du plaisir. Pour achever le tout, j'ai détruit ton humanité en t'obligeant à choisir entre me perdre et saigner une de tes ex, qui était resté ton amie. Qui est le plus monstrueux de nous deux, ici ? Tu m'as donné ce que je méritais. Total, tu te retrouves ici, avec moi. Mais si je n'avais pas été aussi égoïste, tu n'en serais peut-être pas là non plus. Je t'aiderai, Néro. Je t'aiderai à contenir ses nouvelles pulsions, à te contrôler. Mais je ne veux pas que tu te sentes coupable de mes propres actes.

Bouleversée, je m'assis sur le lit, le laissant devant la fenêtre. Je retenais mes larmes. Je ne regrettait pas l'idée d'être dans cette chambre avec lui, mais la façon dont je l'y avais attiré n'avait rien d'honnête, j'en étais consciente. Peut-être qu'à cette époque, j'avais seulement besoin de compagnie. J'avais alors ôté sa liberté à un être qui méritait tout sauf ça, puis je l'avais privé de son humanité. Il était largement temps de régler le problème, histoire de repartir sur des bases saines. Ou de ne pas repartir du tout... Cette pensée m'effraya au point où je me refusais même carrément de l'aborder. Je l'aimais, c'était certain, mais pouvais-je me permettre d'être autant fixée sur mon nombril ? La question était sans réponse...

J'attendis la réaction de Néro, prostrée sur le lit, le dos contre le fer forgé froid du lit. J'avais la terrible impression que mon sang avait brusquemment arrêté de circuler dans mes veines, et que ma peau était encore plus glacée que d'habitude. Avec la diminution de mes pouvoirs, j'étais revenue à la température corporelle classique des vampires, mais j'avais toujours l'impression d'être gelée, à tel point que je grelottais sans même m'en rendre compte sous le peignoir en soie que j'avais sur le dos.

Message par Invité Dim 9 Déc - 21:41

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Néro devant la réponse de Catherine ne pu que réagir en disant avec un demi sourire:

Tu n'es peut être pas une ange mais crois tu sincèrement que je suis un enfant de chœur? J'ai vécu bien avant toi, j'ai massacré encore beaucoup plus de personnes que toi, crois moi bien avant de te connaitre j'étais déjà un monstre, même si je m'étais calmé pendant un temps.


Néro laissa alors place au silence car il ne savait plus quoi rajouter, il savait que ce genre de mots, bien que vrais, ne suffiraient pas à rassurer Catherine qui s'en voulait tout autant que lui, Néro se refusait à perdre Catherine à cause de ce qui venait de se passer, elle lui était bien trop précieuse pour se résoudre à se séparer d'elle. Voyant qu'elle s'était mise à l'écart sur le lit, Néro vint la rejoindre en posant son index sur les joues de sa compagne pour effleurer son visage et le caresser tendrement, il embrassa alors Catherine puis lui répondit.

Je ne veux pas te perdre tu sais, il est vrai que ces temps ci je perd souvent mes moyens mais crois bien que l'amour que j'ai pour toi n'en est en rien altéré car jamais je ne pourrais me passer de toi.

Il recula alors à nouveau son visage d'elle pour mieux l'admirer, quand elle avait une mine triste elle était encore plus ravissante que d'habitude, mais Néro préférait taire cette remarque même si Catherine aurait peut être le loisir de l'écouter via leur lien mental. Le vampire préférait plutôt se concentrer sur elle et la regarder avec ses yeux habituels, remplis d'amour envers elle pour tenter de lui faire oublier le regard meurtrier qu'il avait abordé précédemment. Il reposa ses lèvres sur celles de sa fiancée avec toute la tendresse dont il disposait pour essayer de se faire pardonner, un bien maigre moyen de conciliation mais il espérait que le message qu'il voulait lui faire passer via ce baiser lui serais transmis sans faute. Décidant de changer de sujet il déclara alors:

Bon... si tu es toujours d'accord pour ton idée de monter à cheval, ça me va.

Il adressa alors à Catherine le doux sourire qui quelques minutes auparavant s'était effacé de son visage mais qui désormais était de retour.

Message par Invité Lun 10 Déc - 9:55

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Je perçus sur son visage un léger sourire à ma remarque, ce qui m'étonna. J'avais un peu allegé l'atmosphère en mêlant sarcasme et vérité, mais la gêne était encore présente, ça se sentait vraiment. Je pensais qu'il commencerait par réduire la distance plus vite que ça, mais il devait se sentir suffisement mal pour ne pas oser se rapprocher. Je lui répondis, après un petit rire un peu ironique:

-Ok, maintenant qu'on a très clairement certifié que nous étions tous les deux des monstres sans espoir de rachat, qu'est-ce qu'on fait ? On saigne un innocent, histoire de sceller le pact ?

Le silence s'installa entre nous, alors que ni l'un ni l'autre ne savait quoi ajouter. Nous étions partagés, aussi bien lui que moi, entre enterrer la hache de guerre comme nous savions le faire et laisser planer cette ambiance de merde que nous n'aimions pas du tout. Il essayait de me rassurer, mais ça ne m'empêchait pas de continuer à me sentir coupable. J'avais commis des crimes, mais le pire de tous avait été d'ôter son humanité à un vampire décidé à calmer et à mettre ses pulsions sous contrôle. Je n'avais jamais compris ceux qui s'essayaient à ça, parce que je ne l'avais moi-même jamais tenté, mais aujourd'hui j'étais un peu plus ouvert à l'idée. Malgré tout, je ne me voyais toujours pas prendre mon repas dans un verre, à côté d'une bande d'ivrognes.

Il finit par s'appercevoir que je m'étais éloignée, et me rejoignit sur le lit, posant ses doigts sur mes joues, effleurant mon visage. Je ne pus m'empêcher de fermer les yeux sous le contact soyeux de sa peau. Il était chaud, et sa proximité me rechauffait. Sa main sur mon visage répendit dans mon corps une onde de chaleur, digne de l'Enfer pour un simple humains, mais pour moi, c'était le Paradis. Je frissonnais déjà moins, mais je me sentais vide, depuis que j'avais perdu de ma puissance. Ses lèvres délicates sur les miennes m'emportèrent dans un autre monde, le temps que dura le baiser. Trop court à mon goût. Son soudain éloignement m'était amer, et je ne pus me retenir d'aller me blottir dans ses bras, une mine boudeuse ultra-sexy sur le visage.

J'avais déjà oublié ce qu'il venait de se passer, et j'avais hâte de sortir avec lui. Quoique... Etre de nouveau dans ses bras me découragea un peu. Un sourire en coin sur les lèvres, je lui répondis, d'une voix douce et aimable:

-Tu crois que j'ai envie de te perdre, moi, peut-être ? Plutôt mourir que d'être loin de toi. Et puis, souviens toi, il m'est aussi arrivé de perdre la boule. J'ai été malade, mais j'ai fini par guérrir. On fera pareil pour toi, tu verras, ça ira mieux. Si ça peut te rassurer, j'ai déjà oublié ce qu'il vient de se passer.

La remarque qu'il passa sous silence ne m'échappa pas pour autant. Ce lien mental était vraiment trop cool. Un sourire franc illumina mon visage, et je m'imaginais bien des paillettes investir mes yeux. Il s'était éloigné un peu, contemplant mes traits. Je fis de même, et je fus encore une fois subjuguée par la magnificience de cet être. Alors qu'il essayait, en vain, de me faire oublier les traits monstrueux et démoniaques qui avaient pris possession de ces traits quelques instants plus tôt, je me dis une fois de plus que ça ne me choquait et ne me dérangeait pas plus que ça. j'étais moi aussi capable de prendre une apaprence tout aussi abominable.

Ce n'était qu'une question d'habitude. On s'y faisait vite, finalement. Ses prunelles s'étaient gorgées d'amour et de tendresse, comme à leur habitude, et j'appréciais tout autant. Alors qu'il tentait une nouvelle fois de se faire pardonner, il posa ses lèvres une nouvelle fois sur les miennes. cette fois-ci, je ne pus me résoudre à le laisser partir. Je m'allongeais sur le matelas, entraînant mon fiancé avec moi, si bien qu'il se retrouva allongé au-dessus de moi. Le dernier truc auquel je m'attendais, ce fut qu'il casse l'ambiance en me rapellant la proposition que je lui avais faîte avant que tout parte à volo. Je soupirais ostensiblement, marquant mon agacement, mais il s'envola bien vite:

-Bon, d'accord. Je m'habille et on y va.

Je l'envoyais au pied du lit en le poussant par les épaules. Il se retrouva allongé sur le dos, face à moi. Il était évident qu'il n'allait pas rater une seconde de mon habillement, et ça ne manqua pas. Appuyé sur un coude, il m'observa alors que le peignoir tombait sur le sol de la chambre. J'enfilais des sous vêtements noirs, un jean foncé et un t-shirt, sur lequel je passais une veste à fourrure. Je ne pouvais plus me reposer sur mes pouvoirs pour me réchauffer par ce froid temps d'hiver. Je passais mes bottes, attrappais la main de Néro et l'aidais à se relever. Je prenais ma cravache en sortant, et guidait Néro jusqu'aux écuries.

Message par Invité Lun 10 Déc - 19:24

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Néro n'avait pas vraiment pris conscience au départ qu'il venait un peu de casser l'ambiance qui s'était installé, mais le léger bruit plaintif de sa compagne lui en fit prendre conscience, notre vampire un peu confus ne pu que placer une main derrière sa tête d'un air désolé. Il oublia cependant lui même bien vite ce petit incident quand ils se levèrent tout deux pour aller vers les écuries, c'était d'ailleurs la première fois que Néro allait visiter ce genre de lieux depuis des siècles. Il ne fut d'ailleurs pas déçu en découvrant l'endroit, le lieu était envahi de chevaux en tout genre, quoi de plus normal pour une écurie me direz vous? Sauf que le vampire découvrait cet endroit pour la première fois comme indiqué précédemment. Il visita le lieu main dans la main avec sa compagne qui quand à elle n'avait peut être pas les yeux aussi émerveillés que son compagnon qui se rendait compte que même en 500 ans d'existence il y avait encore certaines choses qui parvenaient à le surprendre même s'il avaient déjà eu affaire à des chevaux par le passé, il n'en avait pas vu en aussi grand nombre depuis fort longtemps. Mais passé cette surprise il se concentra d'avantage sur la grandeur de cette fameuse écurie, il en venait même à se demander comment Catherine faisait pour vivre aussi richement, à croire qu'il n'y avait rien au monde sur cette terre qu'elle ne puisse se procurer par l'argent.

Ce lieu est vraiment immense, quand est ce que tu a trouvé le temps d'y faire construire?

Demanda alors le vampire plus perplexe que jamais, il est vrai qu'elle avait surement du engager une quantité phénoménal de personnel pour arriver à construire ce bâtiment à une telle vitesse, décidément cette femme le surprendrais toujours. Se concentrant de nouveau sur les chevaux il en vint à se demander lequel choisir pour sa première lecon? Ils paraissaient tous en forme et en excellente santé mais ça ne simplifiait pas tellement son choix, de plus il n'y connaissait rien dans ce domaine, ne pas savoir monté à cheval après 500 ans d'existence était assez honteux à avouer pour le pauvre vampire qui espérait bien rattraper son retard. Restant aux côtés de sa compagne il la laisserait diriger les opérations pour le conseiller le mieux possible, s'il n'en faisait qu'a sa tête et montait le premier cheval venu ça risquait de mal se terminer si le cheval en question était du genre nerveux, autant en prendre un calme pour une première fois.

Alors, quel cheval dois je prendre?

Demanda il ayant déjà hâte d'apprendre.

Message par Invité Lun 10 Déc - 21:06

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Alors que Néro ne semblait pas avoir mis les pieds dans uen écurie une fois au moins dans sa longue vie, il ne fut pas déçu du voyage. J'avais tapé dans le bâtiment de luxe, et les allées entre les boxes étaient immenses. Les emplacements eux-même étaient énormes. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on pourrait héberger deux animaux dans un seul box, ça serait un peu hyperbolique quand même, mais bon... Mon fiancé avait des yeux d'enfant émerveillé devant la splendeur des lieux et le nombre de chevaux qui y dormaient. J'avais toujours eu l'habitude de ce genre d'endroits, car mes parents avaient un jour possédé des chevaux, et j'avais pris des cours. J'étais donc un peu moins enthousiaste, mais ce n'était pas du désintérêt.

En passant, de ma main mibre (l'autre étant au creuxde la paume de Néro, mes doigts mêlés aux siens), je carressais le museau d'un des animaux, un étalon noir à l'élégance indiscutable: Flamme, celui que je m'étais déstinée à monter le plus. Il avait un caractère bien trempé, digne des purs sangs anglais. Cette monture était très capricieuse, et il fallait la prendre avec des pincettes, car ses humeurs étaient subtiles. Comprendre pareil animal demandait du temps et de l'expérience, ce n'était donc pas une monture pour débutants. Alors que je faisais visiter les lieux à mon fiancé, nous passâmes devant le box d'une jument à la robe baie tâchée de blanc. Je m'arrêtais devant la porte. Il était temps que je réponde aux question de Néro:

-J'ai fait appel à quelques hommes, qui ont bosser jour et nuit. Je te rassure, ils ont été bien payés. Ils m'ont monté ça en deux jours et demis ! Un vrai reccords ! Les pauvres types sont presque passés pour des esclaves... Ils s'en remettront.

Il était perplexe quant à la quantité de boulot et au notre d'ouvriers que j'avais du engager pour que cette gigantesque bâtisse pousse aussi vite dans le paysage. Visiblement, ma capacité à m'offrir tout ce que je voulais le dépasser. C'est vrai qu'à première vue, je ne pouvais rien me refuser, il suffisait que je claque un peu de poignon. Mais des fois, ce n'était pas si simple. L'amour, je ne l'avais pas acheté, même si je l'avais eu par d'autres moyens pas beaucoup plus honnêtes... Je me reconcentrais sur le vampire, alors que nous étions toujours arrêtés devant le même box. Je pris la main de Néro et la guida sur le long museau de la jument. Le geste était maladroit, et l'animal tressaillit. un sourire en coin apparut sur mon visage.

Elle avait senti qu'il était nerveux, et elle avait automatiquement réagi. Le jeune homme s'était lui aussi un peu reculé, surpris par la réaction de l'animal.

-C'est ce cheval là que tu vas monter. Elle est à toi. Je l'ai choisie uniquement pur que tu la montes. C'est une jeune jument andalouse. Elle est calme, mais très sensible. Il faut que tu sois sûr de toi, si tu ne veux pas finir en bas à peine les fesses sur la selle. Les femelles sont moins brutales que les mâles, donc plus adaptées à l'apprentissage. malgré tout, elle ressentent les émotions de leurs cavaliers. Si tu es nerveux, elle le saura et risque de t'éjecter. Prends la bride qui se trouve sur la porte, entre dans le box et tâche de ne pas avoir peur. Tu refermes la porte sur toi, et tu mets le bout de la bride dans l'anneau de son harnais. Une fois qu'elle est attachée, tu sors dans la travée avec elle. Tu marches soit devant, soit à côté d'elle calmement. Vas-y.

Message par Invité Lun 10 Déc - 22:58

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Le petit cours d'équitation que Catherine donnait à Néro était pour le moins étonnant pour ce dernier, il n'aurait jamais cru pouvoir un jour monter sur le dos d'un animal comme celui la, il aurait intérêt à s'en méfier, il avait beau être plus costaud qu'un humain, il suffirait qu'il se reçoive un coup de sabot mal placé pour ne pas se relever avant un bon petit moment, une crainte mêlée de respect traversa le vampire quand il caressa la jument qui aussitôt réagit en écartant vivement la tête de la main de Néro, effectivement pour être sensible elle l'était. Néro regarda alors sa compagne un peu confus devant la réaction de l'animal mais les mots de Catherine l'aidèrent à y voir plus claire, il devait absolument montrer à cet animal qu'il n'avait pas peur de lui et n'était pas stressé, plus facile à dire qu'a faire, Néro n'était pas du genre a avoir facilement peur mais face à un animal aussi majestueux et puissant il préférait malgré tout garder de la méfiance, il faut dire que les vieilles habitudes avaient la vie dure pour lui qui avait passé les 3/4 de sa vie dans l'exil et dans la crainte de son prochain.

Alors comme ça c'est ma jument personnelle? D'accord j'espère qu'elle et moi allons bien nous entendre dans ce cas.

Réagit Néro avec un léger rire nerveux comme pour essayer d'oublier sa nervosité, il entama alors d'attacher le harnais de l'animal à sa bride et sous les instructions mentales de Catherine entama aussi d'enfiler sa selle sous le regard de sa fiancée pour savoir s'il si prenait comme il le fallait. Après avoir un peu galéré pour placer le mord de l'animal à l'endroit où la mâchoire de celui ci était dépourvue de dents , il attacha ensuite les rennes de la jument à son harnais et marcha à ses côtés.

Bon je ne suis pas encore sur son dos mais au moins pour l'instant tout se passe bien.

Déclara il toujours un peu nerveux mais déjà moins que tout à l'heure, il préférait éviter de fixer la jument tant qu'il aurait encore un peu d'anxiété en lui pour ne pas que celle ci prenne peur et lui joue un mauvais tour, si l'animal décidait de partir au triple galop en embarquant Néro qui comme un idiot serait resté attaché à la selle de l'animal la situation pourrait en devenir comique mais pas moins dangereuse, chassant cette idée de sa tête il préféra se concentrer droit devant lui, avec la jument toujours à ses côtés allant pour l'instant à l'allure des pas du vampire.

Moi qui pensait que les chevaux étaient des animaux réservés aux humains, je suis surpris qu'ils puissent se sentir aussi à l'aise avec eux qu'avec des vampires tels que nous.

Dit il à Catherine sans cacher sa stupeur.

Message par Invité Mar 11 Déc - 21:59

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Alors que quelques minutes plus tôt, il semblait carrément mal à l'aise et ultra nerveux, il s'en sortait déjà pas mal. La jument, à l'instar de son cavalier, était déjà plus calme, et se tenait patiemment debout à côté du jeune homme. Elle avait cessé de piaffer et de s'agiter, c'était bon signe, et j'étais certaine qu'elle s'entendrait très bien avec Néro. J'avais toujours eu facile de choisir chaque cheval pour chaque cavalier, et inversement, et le caractère doux mais subtile de cette jument correspondrait bien à mon fiancé, j'en étais certaine.

Néro s'était déjà méfié de l'animal, avant de ressentir un certain resspect envers sa monture, et rien que ça, c'était super important. Un cavalier ne pouvait pas se permettre de mépriser son binôme, et le couple ne pouvait être menacé que par l'homme. D'autant que la très jeune jument évoluerait avec son partenaire au fil du temps, et plus le sliens étaient tissés tôt, plus ils étaient solides. C'est une des raisons qui faisaient que je choisissais toujours de très jeunes animaux, au risque qu'ils soient un peu trop fougueux. Mais contrôler ça restait un des primordiaux devoir du cavalier. je répondis alors à Néro:

-Ne t'en fais pas pour ça, elle ets faite pour toi, j'en suis certaine. Regarde, elle est déjà plus calme. Son humeur ne dépendra jamais que de toi, mais c'est quand même un facteur majeur. Si tu es calme, détendu et confiant, ta monture le sera aussi. Elle t'appréciera si tu es doux et attentionné envers elle, et si tu la respectes. Je précise une chose: ne perd jamais ton sang froid, et ne crie jamais à côté d'un cheval. C'est là qu'il panique.

Son rire était nerveux, mais ça passerait. Le temps jouerait soit en sa faveur, soit en sa défaveur, je le savais. Mais ça ne dépendrait que de l'investissement de Néro, et de la volonté qu'il mettait à s'unir avec son cheval. S'il était méfiant, ils n'avanceraient jamais. les premiers moments étaient cruciaux, et ce pour tout couple. Alors que je le guidais par notre lien mental, il enfila la bride dans le harnais, et s'attaqua ensuite au tapis, puis à la selle de manière un peu fébrile. Je fus étonnée qu'il arrive aussi vite et aussi aisément à arnacher sa monture. C'était complexe, et l'avantage d'un vampire était bien sa facilité à apprendre. Alors qu'il commençait à s'imaginer des scénarios catastrophes, un sourire fendit mon visage.

Je me souvenais avoir été comme ça à mes débuts. On ne pouvait pas s'empêcher de voir le pire, en sachant qu'un jour ou l'autre, il faudrait bien tomber pour mieux se relever, mais quand il s'agissait de chevaux, ce n'était pas toujours si simple. Même en étant vampire, les chutes et les coups pouvaient être dangeureux. Jamais, à ma connaissance, un cheval avait tué un vampire. Mais le sonner, c'était possible, et s'était déjà arrivé. Ca ne servait à rien de paniquer, mais jouer à l'autruche en se disant qu'on ne craignait rien était encore plus inutile et stupide. Loin de moi l'idée de l'encourager à se torturer les méninges, mais y réfléchir à deux fois n'était pas idiot.

-A première vue, oui, on pourrait croire que ces animaux ne peuvent pas s'entendre avec des prédateurs comme nous. Pourtant, la preuve en est: nous pouvons cohabiter. Les chevaux, bien que très intelligeants, restes des animaux. Un peu comme nous... Et puis, si nous ne sommes pas titillés par le sang, nous restons des Hommes, en plus forts et plus rapides. Si nous avons des sentiments, les chevaux le sentent, pour eux, c'est suffisent. Bien que tu te soies débranché de tes émotions avec les autres, tu n'as pas perdu tous tes sentiments. Tu ressens de l'amour, de la colère, de la peur, de la frustration, du respect, quand tu es avec moi. Dans un sens, tu es toujours un peu humain, même si c'est vraiment avec un cercle très restreint. C'est tout ce que tu as à prouver avec un cheval. Les Hommes se compliquent bien la vie, quand on y réfléchit.

Tandis qu'il marchait à côté de sa jument, nous repassâmes devant le box de Flamme. je répétais la manoeuvre, harnachant l'étalon, mais avec plus de souplesse et d'habitude, liée au temps.L'entraînement faisait tout, surtout en équitation. Une fois que mon cheval fut prêt, je quittais l'emplacement, marchant à côté de l'animal. celui si était calme, mais je sentais qu'il commençait à avoir envie de courir. Je quittais alors l'écurie, Néro et sa jument sur mes talons. J'attachais alors ma bride à une barre, ainsi que celle de l'autre animal sous les yeux de Néro. Il était temps de lui apprendre à grimper sur ces bestioles là.

-Pour commencer, il faut que tu saches de quel côté tu vas te isser sur la selle, car le pied que tu mettras en premier dans l'étrier ne sera pas le même. Moi, je monte toujours à droite. Donc je place le pied droit dans l'étrier. Je pousse ensuite sur ma jambe et je m'asseoit sur la selle. Une fois que c'est fait, je place le pied gauche dans l'autre étrier. Ensuite, tu choppes les renes , un dans chaque main, même si avec l'habitude on prend les deux dans la même main. Tu veux une démo ou ça ira ?

Message par Invité Mer 12 Déc - 23:03

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Néro avisa avec inquiétude la suite des évènements en pensant au moment fatidique où il devrait monter sur la jument pour apprendre à chevaucher, ça n'allait surement pas être une partie de plaisir tant ces animaux semblaient puissants et nerveux, Néro avait d'ailleurs du mal à rester toujours aussi confiant vis à vis de sa monture, il avait mémorisé l'instruction de Catherine lui conseillant fortement de ne jamais manquer de respect à sa monture en lui criant dessus car cela pourrait compromettre ses liens avec elle, Néro était du genre patient en général donc il pensait pouvoir suivre l'instruction malgré son caractère instable ces derniers temps. Il appréciait que Catherine lui fasse partager une autre de ses passions, il était d'ailleurs forcé d'admettre que n'ayant lui même aucune vraies passions il n'avait rien pu partager de tel avec sa compagne, un peu avec regret d'ailleurs, il aurait aimé lui faire découvrir autant de choses qu'elle lui faisait découvrir. Ce n'était pas une sinécure que d'apprendre à garder son sang froid, même pour lui, devant autant de choses nouvelles, et maintenant qu'il venait à peine de se remettre de ses émotions il était confronté à un nouveau problème, monter sur le dos de sa jument. Le vampire était tenté de dire qu'il ne se sentait pas encore assez prêt pour tenter le coup mais l'assurance de sa fiancée le mettait en confiance, il savait que du moment qu'elle était la pour le surveiller il ne risquait pas grand chose. Contrairement à sa compagne, le vampire préféra monter du côté gauche de l'animal en saisissant ensuite les rennes qui valdinguait dans toutes les directions, ce qui prit donc au vampire quelques minutes avant de les récupérer et de les garder fermement dans le creux de ses mains.

Bon j'imagine qu'on peut commencer.

Déclara Néro qui essayait d'être enthousiaste malgré son inquiétude grandissante, que sa monture ainsi que sa compagne pouvaient bien évidemment sentir, si Néro voulait garder le contrôle sur sa monture il aurait d'ailleurs intérêt de se calmer et vite, il ne pouvait pas se permettre de chevaucher dans un tel état d'anxiété. Néro prit alors une grande inspiration et expira pour évacuer son stress, une méthode classique certes mais efficace, il se sentait déjà un peu mieux même si pas totalement apaisé, il préférait concerter Catherine avant de faire quoi que ce sois d'autre, il suffisait d'un seul geste de travers de sa part pour que la jument décide de partir au trot voir même au galop et emporter le vampire avec elle sans que celui ci sache comment faire pour stopper la course folle de l'animal. Ayant soudain un élan de curiosité il demanda à sa compagne:

Au fait tu n'a pas dit le nom de la jument que je monte il me semble, comment s'appelle elle?


Quitte à passer son temps libre à apprendre à dompter un animal, autant qu'il sache le nom de celui ci, ça n'en serait que plus pratique pour pouvoir nouer des liens avec elle le plus rapidement possible, même si Néro était conscient que ce genre de lien était surement très long à construire et qu'il fallait laisser le temps qu'un sentiment de complicité naisse entre lui et la jument qui possédait tout de même une sacrée fougue due à son jeune âge, mais Catherine semblait effectivement avoir un certain don pour deviner quel genre de cheval va le mieux avec tel ou tel personne et Néro se reposait sans inquiétude sur le jugement de sa fiancée.

Message par Invité Jeu 13 Déc - 19:30

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Ca y était, il était de nouveau anxieux. Il se demandait déjà comment il allait devoir s'y prendre pour monter sur sa jument, et il redoutait les erreurs, ce qui n'était pas spécialement bon. Une erreur n'était pas mauvaise à première vue, à partir du moment où on en tirait un enseignement. Mais il avait vraiment peur qu'une bêtise lui coûte très cher, alors qu'il n'y avait rien de vraiment dangereux alors que nous faisions tout dans les règles. S'il ne me faisait pas plus confiance que ça alors que nous étions en couple depuis longtemps, il allait avoir du mal à être confiant avec son cheval. Il s'en voulait aussi de ne pas avoir de vraies passions qu'il pourrait à son tour me faire partager. Je n'y voyais rien de dramatique, nous n'avions pas eu les mêmes vie, avant et après transformation, et tout le monde n'aimait pas les arts et le sport.

Eh puis, ça me faisait plaisir de partager tout ça avec lui, de lui apprendre des choses, je me fichais que ça ne soit qu'à sens unique. Je ne dis pas que je n'aurais pas aimé partager ses propres passions avec lui, au contraire, mais ça ne servait à rien d'en imaginer juste pour dire. Mais il était toujours trop nerveux, et il allait finir parterre s'il continuait comme ça. Il fallait que je trouve un moyen de le détendre. Je ne lui avais pas laissé le temps de m'avouer qu'il ne se sentait pas prêt, qu'il était déjà emporté par mon entousiasme. Il monta dans le sens inverse à moi, mais peut importe, il finit par y arriver, et un sourire satisfait s'inscrit sur mon visage.

-Nan, pas encore tout à fait. Tu ne risques pas d'aller bien loin, si tu es toujours attaché.

D'un pas décidé et sautillant, j'allais détâché la bride du harnais de la jument, histoire que tout soit parfait et qu'on puisse en effet y aller. Je faisais de même avec Flamme, qui commençait à s'agiter. En effet, je n'étais jamais aussi longue quand on ne sortait que tous les deux, mais là, il devrait patienter un peu. Une fois détâché, je montais sur on dos d'un geste souple et fluide, pour venir me placer à coté de la jument. Sauf qu'il allait falloir qu'il la mette dans le bon sens, sinon on n'allait pas y arriver:

-Alors, tu va mettre ta jument dans le même sens que Flamme, en tirant sur un seul renne, fermement mais pas trop. Une fois que ça sera fait, tu vas lui demander de partir au pas, en pressant avec tes talons dans ses flancs. vas-y doucement, ça suffira. Pour la freiner, tu répètes la manoeuvre, mais tu tires les rennes vers toi, cette fois-ci. Vas-y, essaye.

Il était crispé et raide sur sa selle. Il fallait absolument qu'il soit plus détendu et plus souple. S'il ne se relâchait pas un peu plus, sa jument refuserait d'avancer, et j'eus envie de rire quand l'animal, même sous les solitations de son cavalier, refusa de bouger d'un yota. A croire qu'elle lisait dans mes pensées ! Je sentis néro frustré de ne pas avoir bougé, alors qu'il était certain d'avoir tout fait correctement. Mais il vallait mieux rester sur place tant qu'il n'était pas correctement installé.

-Regarde-moi, Néro. je suis souple et détendu. Tu es raide et contracté de tous les côtés. Tu la retiens sans le vouloir, mais ce qui est sûr, c'est que si tu ne te détends pas un peu, tu ne bougeras pas d'ici, et notre balade ne sserait pas très romantique si tu restes ici, tu ne crois pas ?

Je n'avais pas non plus oublié que la bête n'avait pas de nom, et je lui réservais la surprise, mais alors qu'il se demandait déjà comment il allait faire pour dompter la jument, il se posa le question qu'il aurait un jour fallu qu'il pose. Je souris alors, carressant tendrement l'encolure de ma propre monture. Je regardais ensuite la jument, tandis que Flamme piaffait:

-Elle n'a pas de nom, pour l'instant. C'est ton cheval, c'esst à toi de lui en donner un.

Pendant ce temps, j'essayais de retenir l'étalon, qui se faisait de plus en plus pressant. J'attendis que mon fiancé se décontracte un peu, et une fois que ce fut fait, qu'il répète la manoeuvre, histoire que son cheval nous permette enfin d'aller nous balader. J'espèrais qu'il gagnerait en confiance, de manière à ce qu'on puisse passer à autre chose que le pas, mais je ne pouvais pas le presser, au risque qu'il tombe et se blesse. Ce n'était pas envisageable, c'était certain. Je m'y refusais, et m'y refuserai toujours.

Message par Invité Sam 15 Déc - 20:21

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Le vampire se retrouvait de toute évidence face à un animal têtu, il avait beau faire comme Catherine le lui disait et solliciter la jument en tapant ses flancs à l'aide de ses pieds rien n'y faisait, elle refusait ostensiblement de lui obéir, sans doute à cause du manque de confiance du vampire que l'animal pouvait ressentir. Néro se sentait d'ailleurs encore plus bête que l'animal en question, il n'était apparemment pas tache aisée que de s'imposer face à de telles créatures, ce qui renforça d'ailleurs le respect que Néro portait à sa monture. Il savait que pour avoir une chance de faire avancer la jument il devrait mettre de côtés ses appréhensions et ses doutes omniprésents, tache difficile certes mais il n'avait pas d'autre choix. Après avoir pris de nouveau une grande inspiration le vampire donna quelques coups de pieds supplémentaires dans les flancs de la jument qui réagit enfin à la demande en avançant d'un mètre, un petit pas pour la jument mais un grand pas pour le vampire qui déjà se sentait un peu plus sur de lui. Pour remercier la jument pour sa coopération, l'homme vêtu de noir caressa alors l'encolure de l'animal avec tendresse, geste qui fut d'ailleurs accueilli avec plaisir par la jument qui émit un léger hennissement pour témoigner de son contentement. Le vampire et la jument n'étaient peut être pas encore très proches pour l'instant, mais nul doute que si ils continuaient à bien s'entendre ainsi leur relation finirait par devenir fusionnel, même si Néro savait déjà que rien au monde n'occuperait jamais d'avantage de place dans son cœur que sa fiancée.

Bon, j'ai réussi à la faire obéir même si elle m'a donné du fil à retordre et encore je ne sais même pas si j'arriverais à la maitriser au trot et encore moins au galop.

Dis avec embarras le cavalier novice qui déjà s'attendait au pire quand sonnerai l'heure du galop, heureusement que pour l'instant ils n'en étaient qu'aux bases, rien de bien risqué en somme même si les chevaux étaient le genre d'animaux totalement imprévisibles qui pouvaient très bien par simple caprice partir au triple galop sans prévenir s'ils sentaient que leur cavalier n'en menait pas large. Désireux de changer de sujet histoire de décompresser un peu Néro demanda à sa compagne:

Au faite, depuis combien de temps fais tu de l'équitation? Tu semble vraiment expérimentée la dedans.

Sa phrase n'était pas seulement destinée à complimenter les connaissances de Catherine dans le milieu mais aussi par simple curiosité, Néro s'était rendu compte depuis leur dispute que Catherine avait vécu énormément de choses que le vampire ignorait encore et même si tout d'abord il en ressenti de la colère envers elle, avec le recule il finit par se faire à l'idée que sa fiancée avait parfaitement le droit de garder certaines choses pour elles et que Néro ne pouvait pas se permettre de lui forcer à lui dire, il l'aimait beaucoup trop pour la forcer à quoi que ce sois. Le vampire essayait d'abord de ne pas trop y penser de crainte de basculer à nouveau dans le remord de l'avoir violentée, ce geste aurait pu ruiner leur relation et si Néro aurait perdu Catherine à cause de ce geste il n'aurait jamais pu se le pardonner.

Message par Invité Sam 15 Déc - 22:22

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La réaction de Néro face à l'animal me fit sourrire. Il pensait la jument têtue, et c'était légitime, quand on voyait que la jeune femelle refusait de plier les jarrets devant un maître trop faible. En effet, s'il n'était pas confiant, détendu et totalement respectueux, l'animal ne déhotait pas d'un yota, ce qui était plutôt comique. Sauf pour l'intéressé, évidemment... Le tout, c'était qu'il ne s'énerve pas. Sinon, il n'aggraverait que les choses, et risquait d'être désarçonné par sa monture. Un cas de figure envisageable, mais difficilement tolérable.

Alors qu'il suivait parfaitement mes conseils, il était trop figé et trop raide et la jument ne dégnait pas avancer. Après avoir respiré un grand coup, il répéta la manoeuvre, mais pas en vain cette fois. Je manquais d'éclater de rire quand, de manière significative, l'animal s'arrêta net au bout d'un seul et unique pas. Les penses de Néro à ce moment là, par contre, étaient tellement drôles que je ne pus m'empêcher d'éclater franchement de rire. Les chevaux ne trésaillirent pas, curieusement, si ce n'est que Flamme ne tenait plus en place et qu'il avait vraiment envie de partir. Un petit pas pour le cheval, un grand pas pour le cavalier. C'était le moins qu'on puisse dire.

Je le voyai alors flatter l'encolure de son cheval, se dernier laissant échapper un élégant hennisement de plaisir. S'il continuait comme ça, Néro en viendrait à former un vrai couple avec son cheval, et c'était exactement ce que j'attendais de lui. Ridicule aurait été celle qui aurait pensé se faire prendre sa place par un cheval, mais Néro ne manqua pas de le signifier involontairement par pensées, que j'interceptais bien sûr, mais je me passais de commentaires.

-Ne te pose pas tant de questions. Tu verras, le trop et le galop, c'est simple quand on a les bases, mais ces étapes viendront en temps voulu. Tu ne te rendras pas compte du changement d'allure. Tâche déjà d'être détendu et de ne pas être aussi nerveux. Ce n'est pas l'animal qui est une bourrique, c'est le cavalier qui n'est pas dans le bon état d'esprit. Mais ça peut se comprendre. En attendant, ta monture te le fait remarquer. Et ça sera toujours comme ça. Mais tu as réussi à la faire avancer, c'est déjà ça.

Le fait qu'il s'inquiète autant pour quelque chose de si lointain était encourageant: c'était signe de son investissement, et il n'y avait qu'en étant parfaitement appliqué qu'on parvenait à progresser. Par contre, ce qui allait poser problème, c'était le fait qu'il n'était jamais certain de l'attitude de son partenaire. Il était toujours convaincu que l'animal pouvait partir au galop sans prévenir. Alors que ce n'était pas le cas, si le cavalier était ferme sur ses rennes, et s'il restait vigilent et concentré. Je le détrompais alors mentalement, le maurigénant un peu au passage. Rien de bien méchant, mais si je ne le gardai pas dans la bonne voie, il n'aurait qu'une envie: arrêter l'équitation. Autant dire que ce n'étaait pas du tout, mais alors pas du tout, le but de la manoeuvre.

Mal à l'aise d'être au centre de l'attention, il changea de sujet en reportant la conversation sur moi, et sur mon éternel passé. J'allais, aujourd'hui, lui dévoiler une nouvelle page de mon histoire, mais je m'y attendais. Parler de ce que j'avais vécu ne me dérangeait pas, je n'avais pas honte de mon passé, malgré les nombreux écarts que j'avais pu faire au court de ma vie.

-A mon époque, l'équitation était un sport réservé aux nobles, aux riches citoyens. Tout héritier de famille royale ou princière se devait de savoir monter à cheval, et c'était le père qui était chargé de l'apprentissage équestre de ses enfants. Les hommes passaient en concours, tandis que les femmes frimaient en ville. C'était un outil de séduction que d'être cavalière. J'ai donc appris dès mes dix ans à monter. Je mettais toujours sentie aussi bien dans une écurie, auprès des chevaux, que sur une scène, devant des pairs d'yeux inquisitrices de clients bourrés ou obsédés sexuels. Les deux ont toujours fait partie intégrante de ma vie. Depuis que j'ai su monté jusqu'à maintenant, je n'ai jamais cessé de pratiquer, directement ou indirectement, ce sport qui me passionne.

Je notais le compliment dans sa phrase ( je n'auraais pas manqué de rougir si j'en étais capable), mais aussi l'insatiable curiosité qu'il avait à me connapitre dans mes moindres détails, ce qui était très flatteur. D'ailleurs, j'appréciais qu'il mette autant d'énergie, mais sans me forcer la main, à connaître ma déjà très longue histoire dans son intégralité. Et encore, il ne savait rien de ma période lesbienne, mais le jour où il me demanderait de raconter ma vie sentimentale, j'avais hâte de voir la tête qu'il allait faire. L'amour qu'il me portait le forçait à respecter mes choix, de me taire ou de partager avec lui mon histoire. Il n'y avait pourtant pas de passages que je cherchaient particulièrement à cacher, par honte ou paar pudeur, mais il y avait certains souvenirs, chers à mes yeux, que j'avais du mal à partager. Il respectait ça, et c'est ce que j'aimais. Il l'apprendrait un jour où l'autre de toute manière, mais quand je l'aurai décidé, et pas avant.

Je voulais à tout pris l'empêcher de retomber dans ce remord despotique du au fait qu'il m'avait levé la main dessus un peu plus tôt. Je faisais alors progresser la leçon, avant qu'il ne se mette à trop culpabiliser et que ça ne devienne ingérable.:

-Tu te sens prêt à partir du manoir pour aller dans la plaine ? Pour l'instant, on y va au pas. Si ça peut te rassurer, il y a de grandes chances pour que ta jument suive Flamme, dans l'allure et la direction, ce qui devrait te faciliter la tâche. Mais reste toujours vigilent: à ton cheval, mais aussi à ce qui t'entoure. Il suffit de peu pour que ton cheval soit distrait, effrayé ou je ne sais quoid 'autre? C'est au cavalier de retenir sa monture s'il y a un problème. Si le cavalier et négligent, le couple complet peut le payer cher.

Message par Invité Mar 18 Déc - 7:20

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Néro avait à cœur de s'appliquer pour ne pas que les leçons de Catherine soient dites en vain, même si il n'avait vraiment pas l'habitude de chevaucher des chevaux, il s’efforçait de porter toute son attention à Catherine sans se soucier des sensations qu'il éprouvait à être sur le dos d'un tel animal, il est vrai que même si la jument n'était pas si grande que ça par rapport à Flamme il n'en restait pas moins que sur son dos Néro avait l'impression d'être à plusieurs mètres du sol, sans doute du au fait que le vampire n'avait pas l'habitude car il n'était pourtant jamais sujet au vertige d'habitude. La compagne de Néro entreprit alors de faire avancer sa monture pour que l'exercice puisse passer à l'étape suivante, comme prévu la jument de Néro marcha elle aussi derrière Flamme sans même que Néro le lui demande, Néro se sentit alors un peu rassuré car il se rendait compte que l'animal malgré des débuts difficiles, semblait enfaite plus calme que ce que Néro avait pensé, il espérait juste que cela allait durer. Chevauchant à une allure qui n'était guère plus rapide que le pas, Néro n'aurait pas eu l'idée de s'en plaindre car il était encore trop peu sur de lui pour vouloir aller plus vite que ça, même s'il comptait sur sa compagne pour bien gérer les différentes étapes de la leçon. Pendant que la jument suivait toujours Flamme et sa cavalière Néro regardait de plus près les environs en se laissant porter par le paysage comme à son habitude pour se changer un peu les idées et décompresser également.

Du moment qu'on reste à cette allure la ça ne me pose pas de soucis.

Dis alors Néro avec un petit sourire, loin de lui l'idée de faire le rabat joie mais il ne se voyait vraiment pas pour l'instant aller au trot et encore moins au galop, il aurait besoin de plus de temps pour dompter sa monture qui même si elle s'avérait calme pour l'instant pouvait très bien vouloir jouer les rebelles à un moment ou à un autre, les animaux étaient par nature imprévisibles et le vampire en avait pleinement conscience. Après encore quelques mètres de pas, Catherine finit par s'arrêter et Néro à quelques mètres d'elle fit de même une fois arrivé à son niveau, bien entendu il n'aurait pas eu le réflexe de tirer sur les rennes pour stopper sa monture et ce fut la jument qui d'instinct s'arrêta en voyant que son congénère équin avait fait de même.

Bon, que faisons nous maintenant?


(désolé pour la petite taille du post mais j'ai été à la bourre >.<)

Message par Invité Mer 19 Déc - 17:09

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Alors qu'il n'avait pas du tout l'habitude de monter, il ne semblait pas encore trop déboussolé ou effrayé, même s'il était ratrappé par l'éternel vertige des débutants. Je me souvenais encore très bien de la première fois où j'avais grimpé sur ces animaux, qui me semblaient faire plusieurs mètres de haut. Alors qu'ils n'en faisait qu'un, deux grand maximum. Pourtant, mon fiancé était concentré, et il essayait de faire en sorte que mes leçons ne servent pas à rien. C'était sympa de sa part, mais aussi un signe qu'il s'intéressait à ce qu'on faisait. Alors que je faisais évoluer l'exercice en faisant avancer mon étalon. La jument de néro ( qui n'avait toujours pas de nom), avança bien docilement, sans que son cavalier n'ait à bouger le petit doigt ( ce qui n'était pas toujours une bonne chose, car il faudrait bien qu'il arrive à diriger son cheval tout seul un jour ou l'autre.)

néro semblait rassuré, car même si le cheval s'était montré un peu récalcitrant au début avait finalement bon caractère, comme je l'avais prévu, et avait gentiment suivi le mouvement. J'avais l'intention d'en profiter, histoire de faire comprendre au vieux vampire qu'il ne pourrait pas être éternellement passif. Le cavalier n'était pas suffisement sûr de lui pour passer à une allure plus rapide que l'actuelle, mais s'il avait l'impression de ne plus avoir le contrôle, il réagirait peut-être. C'est la raison pour laquelle je remis mon cheval au pas, puis je le fis tourner en petits cercles. La jument se mit bien sagement à faire de même, secouant un peu trop son cavalier. J'espèrai qu'il ne paniquerait pas, mais c'ets un risque que je devais courir pour le faire progresser.

-Désolée, Néro, mais si tu te contentes de regarder bien sagement ta monture te guider, tu ne feras pas le poids face à ton cheval. Il faut que ta monture comprenne qui dirige, et qui obéis. Tu n'es pas l'esclave de l'animal, et il n'est pas ton chef. Alors resaisis-toi, et arrêtes ton cheval !

Alors qu'il souriait un peu plus tôt au paravant, il était un peu plus angoissé maintenant. Son visage c'était un peu figé, et il commençait à paniquer. J'avais engendré la situation, mais des fois, il fallait jouer avec le feu, se brûler pour avancer. S'il ne gérait pas maintenant, il ne le ferait jamais. Et je ne pouvais pas quitter le manoir au risque qu'il y aie un blessé. Surtout qu'on ne prenait pas en compte tous les facteurs extérieurs qui pourraient le blesser... Des loups traînaient dans les forêts qui bordaient la plaine, quelques panthères pouvaient s'y trouver aussi... Autant éviter qu'il ne tombe tout bêtement de son destrier ! Je tournais toujours sur mon cheval, et Néro sur le sien. J'attendais qu'il l'arrête, pour m'arrêter à mon tour. S'il arrivait à ça, nous pourrions y aller, mais seulement à cette condition.

-Tant que tu n'arrêtes pas cette jument sans nom, nous ne ferons rien que tourner en rond dans le jardin. Alors concentres-toi, souviens-toi de ce que je t'ai dis et stoppe cet animal !

Spoiler:

Message par Invité Sam 22 Déc - 23:50

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Néro essayait tant bien que mal de garder son emprise sur l'animal qui n'en faisait décidément qu'a sa tête, difficile d'imaginer que Néro pouvait se faire obéir en voyant l'impétuosité apparente de la jument qui même si elle n'était qu'au pas, semblait peu encline à écouter Néro, il n'était peut être pas le vampire qui murmurait à l'oreille des chevaux, mais il ne comptait pas pour autant s'avouer vaincu face à l'entêtement de sa jument, pour se faire obéir il aurait besoin de s'imposer tout en respectant l'animal, un peu le même principe que celui d'une main de fer dans un gant de velours en somme. Sauf que le vampire ne savait pas du tout comment s'y prendre pour appliquer. Catherine venait d'entamer une sorte de boucle avec son cheval en marchant en rond avec celui ci, bien entendu la monture de Néro suivait son semblable sans se préoccuper de l'avis de son cavalier, c'était l'occasion rêvé pour Néro de montrer son autorité à la monture qui semblait le prendre un peu trop à la légère. Etant un peu perdu au début par l'allure des chevaux, Néro finit par se ressaisir et agrippa fermement les rennes de sa monture pour les tirer vers lui afin de forcer l'animal à se stopper, la jument émit alors un hennissement plaintif mais finit par se soumettre au tirage de rennes de son cavalier qui se voulait ferme même si Néro faisait en sorte d'y aller mollo pour ne pas que l'animal sois trop surpris par la force de Néro supérieure à celle d'un humain.

Enfin tu écoute ce que je dis.


Pensa Néro à voix haute en direction de sa monture qui semblait frustrée de ne pas pouvoir continuer à suivre la marche du cheval de Catherine qui lui n'avait pas stopper sa marche, c'était amusant de constater à quel point les chevaux possédaient un fort esprit de groupe, si les humains savaient se montrer aussi solidaires Néro n'aurait certainement pas connu autant d'atrocités dans sa longue vie. Mais ce genre de pensée était un peu hors sujet sur le cours actuel des évènements, peu de temps après que Néro ai enfin pu stopper sa monture Catherine fit de même avec une facilité déconcertante, elle n'avait même pas eu à tirer comme un bœuf sur les rennes tout comme Néro venait de le faire.

Décidément tu m'étonneras toujours, la où j'ai un mal de chien à me faire entendre toi tu y arrive en claquant des doigts.

Dis Néro avec un léger rire évoquant son amusement tout comme sa frustration de ne pas être capable d'en faire autant, mais bon, il était la pour apprendre après tout, même s'il ne savait pas d'avance combien de temps cela prendrait, en règle général le vampire apprenait vite mais ça dépendais dans quels domaines on essayait de lui inculquer des choses et sa capacité à apprendre dépendait aussi en majeure partie de sa motivation, autant vous dire que dans sa jeunesse quand Néro n'en faisait qu'a sa tête les vieux mages décrépis qui lui servaient d'enseignants s'arrachaient les cheveux à essayer de lui apprendre quoi que ce sois, ah oui ça.... il s'était surement pris plus de coup de cravaches que tout les chevaux de cet endroit réunis.

Si on essayait d'aller ailleurs maintenant?

Proposa il pour essayer de chasser ces images de son esprit et se concentrer pleinement sur la leçon, il avait vraiment besoin de voir d'autres horizons lui rappelant de meilleurs souvenirs.

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