| par Invité Dim 27 Jan - 15:58
| Miku avait mal réagit à la nouvelle. Il faut dire qu'apprendre la mort de sa mère ne pouvait pas lui faire de bien. Visiblement, elle avait beaucoup souffert ces derniers temps et cela ne faisait qu'empirer. Elle se leva et s'apprêta à partir lorsque la messagère la stoppa. Miku ne l'entendait pas ainsi et la repoussa avant de s'éloigner. Je me levais derrière elle et lui ouvrit la porte doucement. Je ne savais pas quoi dire. Je ne ressentais pas les même choses et je ne pouvais rien faire. je m'interdisais aussitôt de tenter de la ramener à la vie. Si cela se passait comme la dernière fois, ce ne serait qu'une grosse déception. Je penchais la tête et dis simplement
"Miku, je suis désolé."
Elle fini par s'éloigner de la maison tandis que je refermais la porte. Toute cette histoire me chamboulait. Miku qui semblait épuisée, Ma mère disparue et cette messagère que je semblais connaitre. Je retournais dans le salon et me rassied. Je regardais la messagère un moment et elle semblait comme inquiète. Elle frottait ses mains l'une contre l'autre et évitait de croiser mon regard. Je lui demandais ensuite son nom mais sa réponse ne fut qu'un prénom, Lucrécia. Elle me semblait de plus en plus suspecte car je connaissais ce nom mais toujours perdu dans ma mémoire. Rien ne me revenait. C'était comme un souvenir en partie effacé. Elle reprit ensuite la parole et me demanda une chose bien étrange.
"Excusez moi mais ... j'aurais besoin de vos services ... nécromants."
Elle savait à propos de la nécromancie ? D'un coup tout changeait. Elle devenait une personne dangereuse pour mon secret et si elle le savait, qui d'autre ? Elle reprit la parole comme si elle avait pu lire la peur dans mon regard. Elle me rassura et me dit qu'à part elle, seul mon père est au courant. Elle me donna alors un surnom que je reconnu, jeune maître. Tout s'éclaira dans ma tête. La voix, la présence, c'était ma nourrice vampire. Mais pourquoi cette odeur ? Elle retira alors son manteau doucement ainsi que son masque. Une partie de son corps était abîmé, en décomposition. Elle m'expliqua que depuis la mort de ma mère, elle n'avait pas bu de sang et qu'au vu de son âge et de sa retenue lorsque ma mère la nourrissait, Son corps faiblissait. Maintenant il lui fallait un autre mode de vie, plus humain ni vampire. Elle avait entendu parler d'un rituel qui consistait à lier une âme et un corps à un lieu précis. Ce rituel était complexe mais c'était sa dernière solution. Elle refusait de boire du sang humain, même animal. Je ne pouvais la laisser comme ça. Je me plongeais donc dans la bibliothèque et chercha tout ce qui pourrait m'aider. Après quelques heures, je trouvais tout ce qu'il me fallait. Le rituel était expliqué en détail et iol ne fallait pas grand chose. Un lieu assez grand, une gravure qui fera office de sceau pour le lien et le corps. D’après ce qu'il était écrit, un corps même très abîmé pouvait être utilisé et se régénéré. Cependant, la personne ayant subi le rituel sera lié au lieu jusqu'à ce que le sceau soit détruit. A ce moment, la personne mourra. J'expliquait tout en détail et le rituel commença. Je plantais un morceau de métal dans son coeur afin de l'achever, que l'âme soit séparée. Juste après, je lançais les paroles de lien pendant plusieurs minutes. Le rituel fonctionnait. Peu à peu, je sentais sa présence revenir et mon énergie s'épuiser. Après une longue période, je la vit se lever doucement, son corps avait reprit une apparence normale. Elle ressemblait à une femme, la trentaine, de long cheveux noir. Je souris et me releva doucement. j'allais devoir aménager la cave pour faire de ce lieu, sa chambre. Il fallait que le corps soit sur le sceau pendant au moins deux heure pour que le rituel continue. La nuit serait l'idéal et non suspect. Elle m'expliqua qu'elle resterait maintenant comme servante à la maison. Visiblement elle semblait bien humaine mais au fond, je savais que ce n'était la q'une enveloppe pour une âme. Je remontais dans le salon tandis qu'elle commença à ranger la maison. Je l'entendais peu contente du fait que je n'aies pas vraiment pris soin de la maison ces derniers temps. Je regardais le feu de la cheminée et une larme coula sur ma joue. je réalisais seulement que ma mère était morte. |
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