Poésie d'un autre temps

Voici une série de poème écrit il y a bien longtemps quant mon âme était aussi sombre que mon regard.


Pour un ange sanglant

un ciel aussi noir
que son regard
est plus profond
qu'un trou sans fond

une peau plus claire
que la neige la plus pure
qui tombe en hiver
par de là tout les murs

plus imposant
que n'importe quel être vivant
fier et calme
droit comme sa lame
il effraie
mais il fascine
il peut tuer
tout en étant sublime

il a gouté au sang
dont il se nourrit abondamment
pour sa survie
comme il le dit

des fois il pleure
dans ces moments-là je me rappelle qu'il a un cœur
puis se sentant observer
tremblant comme un enfant pris en faute
il va se lever
le regard indifférent, la tête haute

voilà comment je te vois
dans mon cœur
tu es moi
comme je suis ta sœur
nous avons un lien
que quelqu'un tien
sans être amant
nous éprouvons les mêmes sentiments
qui sont l'incompréhension
de ces guerres
et cet amour de la Terre

aimes-moi
et je t'aimerais
ou envoles toi
pour au moins être sauvé
mon amour
du premier... au dernier jour



Poème court


Si la larme est le cri du coeur
Alors cela fait des années que mon coeur hurle sa douleur
Car je n'ai jamais pu tarir mes pleurs
sauf devant votre bonheur.


____

La vie


La vie sourit
Et moi aussi
Car elle est là pour tout ceux que j'aime.
Soudain elle prend peur des hommes et de leur haine.
Elle les fuit loin des cris, loin des pleurs.
Et puis nous, sans elle qui nous émerveille
On meurt

____

L'abandon

Mon corps se contracte sous ses coups puissants
Qui me font pousser des hurlements.
Je pars en arrière et heurte violemment le sol.
Quand ma tête rebondit pour la deuxième fois mon esprit s'envole.
Mes yeux se referment sur une vision d'horreur
Qui est cet homme vidant sur moi toute sa rancœur.

Je sens mon corps flotter dans le courant de mes pensées
Comme si plus rien autour de moi n'existait.
Les ténèbres m'enlacent et je m'enivre de leurs profondeurs.
Comme des parents qui enlacent leur petite fille pour calmer ses pleurs.

Une étrange sensation de bien-être m'envahit
et j'ai l'impression d'être au paradis.
Je ne sens plus la douleur qui m'accompagne depuis mon enfance.
J'ai l'impression de pouvoir enfin me libérer de cette sentence.

Mais je sens les ténèbres s'estomper et la peur de revenir à moi m'envahit.
Je lutte pour rester dans cet état de transe mais je retrouve le désespoir de ma vie
J'ouvre mes yeux et je m'aperçois que je suis allongée la tête sur mes mains.
Je me lève en titubant et me dirige d'un pas chancelant vers la salle de bain.

J'ai décidé de changer de vie malgré la peur qui est dans mon cœur.
Je me suis rendu compte que ma vie n'était qu'un océan de pleur.
Je ne voulais plus souffrir et pour moi, la seule issue ne me mènerais à aucun avenir
que celui d'un monde de silence où l'on ne peut souffrir.

C'est pour cela que j'ai choisi la mort à la vie
malgré ce remord de t'abandonner qui m'envahit.
Pardonne-moi mon tendre chéri,
De te laisser ainsi.




Voilà quelques petits morceaux de ce que j'écris. Je sais c'est sombre et très.... dérangeant voir perturbant mais je ne sais que dire... c'est un peu moi... Enfin ce que je ressentais en moi il y a quelques années. N'hésitait pas à poster des commentaires. Et je vous en met un dernier pour la route qui est, lui positif =D

Plaisir interdit

je me promenais dans une vallée par un chaud après midi d'été.
Quand je le vis dans un champs.
Il s'abandonnait au soleil sur une branche bercé par le vent.
Je décidai de m'approcher de lui et de ce fait, quittai mon sentier.
Une fois que je fus à sa portée,
je ne pus que l'admirer.
Sa peau était lisse comme de la soie
et, malgré sa maturité je désirais l'effleurer de mes doigts.
Ne pouvant résister à l'envie je le touchai.
Ne voyant aucune réaction je continuai.
après quelques minutes de cette étrange situation,
je posa ma joue contre sa peau avec attention.
Il émanait de lui une odeur sucré rappelant certaines douceurs.
Mais une délicate note fruité fit chavirer mon coeur.
N'y tenant plus, je le prit délicatement entre mes mains tremblantes
et c'est avec plaisir que je croquai dans sa chair juteuse et sanguinolente.
Je vous avoue qu'il était bon,
ce délicieux et tendre brugnon

Poème chanson sur Miku... oui oui je me suis inspiré de ce que pourrait ressentir mon personnage pour sa soeur... en surement un peu plus poussé... quoique... X)

Pour toi je ferais la guerre
Afin d'être seule gardienne de tes bras
Ainsi j'y noierais mon chagrin
et tuerais la plaie de mon coeur

Pour toi je ferais la paix
Afin d'être seule veilleuse de ton rire
Ainsi je l'adulerais
et étranglerais ma propre douleur

Tu es mon trésor, mon avenir
Plaisir suprême, bonheur divin
Tu es mon trésor, mon souvenir
Souffrance extrême, chagrin ultime

Pour toi je détruirais tout
Afin de te préserver des autres
Ainsi je te garderais
et j'oublierais ce que je suis

Pour toi je me perdrais
Afin que tu sois libre de vivre
Ainsi je mourais toute seule
et tu vivras enfin ta vie

Tu es mon trésor, mon souvenir
Bonheur divin...
Chagrin ultime ...

Où est ton sourire ?
Admirable bouche aux lèvres carmin.
Je ne le vois plus... je l'oublie...

Tu es mon trésor, mon avenir
Souffrance extrême
Plaisir suprême

Où est ton regard tourné vers moi ?
Opale scintillante si triste, si douce
Je ne les vois plus... je l'oublie

Pourtant tu subsistes en moi, tu me hantes
Déesse de mon amour, reine de mon âme
Je me prosterne devant ce souvenir de toi
Devant ce coeur qui bat au creux de ton sein.

Bats encore... Laisse moi sentir ce chant magique
Laisse moi l'écouter puis mourir...
Mourir avant qu'il ne chante pour un autre...
Un autre voleur de ton amour innocent...

Tu es mon trésor, mon envie
Joie intense, Peine éternelle
Tu es mon or, mon infini
mon Errance, mon dilemme...

Je n'ai qu'un mot à dire... magnifique... et j'aime. ^^

Parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un tel élan d'écriture...


Dans l'ombre de ton esprit et les tourments que tu subies
N'oublies jamais au grand jamais ceux qui seront là pour te porter.
Certes ils ne laveront pas tes peines et tes chagrins
Oui ils n'effaceront jamais toutes les blessures sur ton chemin
Ils se seront jamais un baume que tu pourras appliquer
Pour chasser toutes les ombres passées.
Et pourtant ....
Ils se lèveront pour te prendre dans leurs bras.
En silence car c'est tout c'est comme ça.
Ils pleureront surement eux aussi.
Car que tu le veuilles ou non ce sont tes amis.
Ils voudront faire tout pour toi, pour ton bonheur
Car ils savent au fond ta vrai valeur.
Et si toi tu es prise dans le piège du chagrin
Eux voudront toujours te rappeler qu'il y a d'autres chemins.
Le passé jamais ne meurent
Il sera toujours dans ton esprit et dans ton coeur.
Mais il y a aussi le présent et l'avenir
Et celui-ci c'est à toi de l'écrire.
Avec ceux que tu aimes, tes rires et tes peines.
Mais toujours en se disant que la vie n'est pas vaine.

Tendrement et pour toi
Je te dédie ses vers.
Tu as mes mots et ma voix
Pour flammes qui t'éclairent.

Derniers désirs

Au delà du monde réel dans lequel je vis
Mon esprit erre dans l'espace infini.
Il n'a plus d'attaches en ce monde
Il virevolte en une multitude de rondes

Il n'a pas le courage de revenir
Au milieu de ses gens qui l'ont fait souffrir.
Hô Âme fragile qui est mienne !
Trouveras-tu la paix qui t'égraine ?

Je crains hélas que non...
Mon coeur qui, peu à peu fond
Au creux de mon corps
Il devient poussière dans ce décor.

Désormais vide de toutes substances
Il n'est plus que voué à l'errance.
Mais cesse tes pleurs mon coeur,
Bientôt tu seras libéré de tes peurs.


Cette nuit je retournerais en ce lieu
Où tout à commencer pour nous deux.
Je verserais une larme amère
En guise de noble prière.

Puis avec l'amour qu'il me reste j'attendrai
En regardant l'horizon qui deviendra doré.
Le feu du ciel s'éteindra lentement
Emportant ma vie en même temps.

Alors quand la nuit naîtra.
Mon amour si faible, mourra.
Dans le silence infini et merveilleux
Je fermerais alors mes yeux.

Hô Morphée, gardien des rêves, Emporte-moi !
Plus jamais je ne veux revoir l'unique roi
Qui règne dans mon esprit comme le démon.
Apaise mes cauchemars qui me tue tout du long.

Enlace moi de tes bras glacés vers la mort
Fait taire les souvenirs qui enserre mon corps !
Détruis tout de moi, je ne veux rien garder !
Plus rien n'a de valeur désormais....

Emporte moi je t'en conjure
La mort ne sera jamais pire torture
que la vie qu'on m'a offerte
comme une plaie ouverte.