Recherche infructueuse (pv elisabeth)

Le jour suivant son transfert, Alban s'était levé beaucoup plus tôt que d'habitude afin de chercher un travail en ville. Il s'habilla simplement en mettant un pantalon blanc ainsi que son protège-épaule, puis toute suite après il sortie en mettant ses chaussures de ville. S'étant levé plus tôt que d'habitude, Alban se rendit en ville à pied en marchant tranquillement.

Lorsqu'il arriva en ville, il remarqua que les magasins commençaient à ouvrir. Il en profita alors pour commencer ce pourquoi il était venu. Dès sa première tentative, Alban se voyait refuser le poste rechercher par le chef du magasin. Cela ne le décourageait pas et il continua jusqu'à ce que le soleil atteigne le zénith, mais en vain. A chaque fois qu'il demandait s'il pouvait être pris pour le poste, les propriétaires des magasins lui refusaient le poste.

Alban se trouva alors dans les rues de la villes à vagabonder en laissant une nouvelle fois son esprit se déconnecter de la réalité.

* C'est raté pour aujourd'hui, je réessayerais demain... *

Il espérait néanmoins trouver un travail le soir afin de pouvoir ce payer un appartement en ville, mais ce ne sera pas aujourd'hui qu'il en trouvera un et il le savait bien. Il continua de laisser son esprit vagabonder pendant un bout de temps, mais il revenait dans la réalité lorsqu'il heurta quelqu'un en face de lui.

* Quel tête en l'air je fais... *

Alban se pencha alors et tendit la main afin d'aider cette personne à ce relever.

- Est ce que vous allez bien? demanda t-il en gardant son visage habituel.

Le jour... Quel triste mot. Le soleil et sa lumière, les sourires des humains et leur joie de pouvoir voir ce qui les entoure... Quel triste spectacle. Je n'aimais plus le jour, ni le soleil, ni tous ses sourires factices alors que je sentais leurs peines à des kilomètres à la ronde. Que de mensonges, de haine et de rancoeur. Je souris tout en marchant, m'intégrant à ce monde ennuyeux quand je croisai le regard d'un homme sentant le vice à plein nez... enfin pour moi bien sûr.
Mon sourire s'aggrandit et je fis une moue timide bien que je ne l'étais en aucun cas. Ce mec finirait en enfers, c'était sûr ! Je le regardais par intermittence comme si j'hésitais à l'approcher, jouant l'enfant intimidée en me délectant déjà de toutes ses peines que je lui causerais.

Finalement au bout d'un moment d'hésitation purement théâtrale, je m'approchai de lui jubilant intérieurement tout en fixant l'homme d'un regard qui se voulait doux quand

#Bam#

Je fus envoyé au sol violemment, me rétamant par la même occasion les fesses sur le sol face à l'abrutis qui venait de me faire perdre ma cible. Raaaaaah j'allais le tuer cet inconscient de première ! Il allait gouter à mon désir de jouer sauf qu'il ne s'en sortirait pas vivant !! Je levai mes prunelles de sang sur l'idiot, lui jettant un regard meurtrier, prête à lui cracher à sa figure ma colère mais je me retint et mon visage se métamorphosa en un millième de seconde donnant surement l'impression à ceux qui avaient vu mes traits crispés et mon regard qu'il ne s'agisait peut être que d'un tour de leur esprit.
J'espérais que le vicieux n'ait pas vu mon visage et je me tournai vers lui mais à peine vis-je sa mine apeurée que je m'en désintéressai. Il m'avait vu sous ma vrai forme, je ne pourrais donc rien en tirer... Mais qu'importe, désormais j'avais cet inconscient comme proie.

Il me tendis alors une main, me confirmant qu'il était assez bête pour ne pas s'enfuir. Magnifique ! Je le regardai donc à nouveau, m'imprégnant des effluves de son corps et des émotions qu'il dégageait. Hormi une légère déception et une douleur psycologique liée au passé, je ne sentais rien de très valable... Je détaillai alors ses traits et m'aperçut assez vite que cette homme n'était en aucun cas humain... Un elfe à première vue... Ses pupilles rouge et la couleur de sa peau semblait indiquer des origines ténébreuses mais j'avais appris au fil des ans à me méfier de toutes créatures vivantes et celui-ci en ferait partie.

Je lui pris cependant la main, acceptant son aide et reprenant même mon rôle de jeune étudiante timide. Il faut dire que j'avais la panoplie idéale : une jupe d'écolière à carreau, un chemisier [un exemple : ici]. Je me redressai donc avec son aide et lui fis un sourire pas très sûre en me massant les fesses tout en le regardant, le rouge aux joue.

- Est ce que vous allez bien? demanda t-il en gardant son visage habituel.

"Vous" mais ma foi, un tel distrait serait poli ? Mon dieu en voilà une créature respectueuse ! Malgré ma surprise je ne démontrai aucun signe extérieur et lui répondis, hésitante.

-Euh oui ça devrait aller.

J'allais faire un pas quand je perdis l'équilibre et tombai sur l'étranger, me récrochant à ses vêtements et surtout à son bras en poussant un léger cri de douleur.

-Ma cheville !

Je levai mes yeux larmoyant de douleur vers lui. Il faut dire que je suis doué pour la comédie mais encore plus quand c'est moi qui profite de cet homme pour me blesser volontairement... Bah quoi, il faut bien que je trouve une raison pour m'incruster non ?

La jeune étudiante lui répondit avec un soupçon d'hésitation.

-Euh oui ça devrait aller.

Bien qu'elle lui disait cela, lorsqu'elle fit un pas vers lui, elle perdit l'équilibre et tomba sur lui. Alban la rattrapa et en entendant son petit gémissement de douleur, il se douta qu'elle n'allait pas aussi bien qu'elle ne veut le faire croire.

-Ma cheville !

S'était donc à sa cheville, qu'elle avait mal, pas étonnant qu'elle a perdu l'équilibre. Alban était assez réticent pour l'aider, mais lorsqu'il l'a vit les yeux en larmes, Alban ne put s'empêcher de l'aider. Alban se pencha et s'en demander son autorisation, il l'a porta dans ses bras telle une princesse. Peu importe ce que pense les gens aux alentours, tout ce qu'il voulait maintenant est que cette jeune étudiante ne se fasse encore plus mal à sa cheville.
Alban commença alors à marcher en continuant d'aller tout droit, puis il reporta son attention sur la jeune étudiante.

- Où souhaitez-vous aller jeune demoiselle?

Alban lui demanda cela en gardant son visage calme et serein.

La réponse de la jeune vampire le fit sourire, ce qui lui était rare. Néanmoins la jeune vampire avait raison, c'est lui qui avait prit l'initiative de la prendre dans ses bras, il devait donc l'emmener quelque part. Il garda son calme tout en réfléchissant, il réfléchissait tout en marchant. Soudain une idée d'un endroit lui vient à l'esprit, il s'empressa de la mettre en action. Alban fit demi-tour tout en continuant à porter la jeune vampire et marcha d'un pas assurer, il regarda la vampire tout en marchant et lui parla.

- je vous emmène au restaurant de la ville, j'espère que cela vous plaira.

Alban regarda ensuite où il allait afin de ne pas rentrer dans les gens dans la rue. Plusieurs fois il a faillit rentrer dans des gens, mais ils les évitaient en effectuant des pirouettes. Il espère seulement quand faisant les pirouettes, il n'avait pas donner le tournis à la jeune vampire. Il la regarda un instant pour voir comment elle se portait, puis regarda de nouveau où il allait.
Il continua comme cela tout du long jusqu'au restaurant de la ville en portant la vampire dans ses bras

Déprimant, cette créature n'a donc aucun complexe dans lequel je pourrais m'immiscer pour lui sucer la vie ?! Il m'avais souri d'un air calme et serein comme si ce n'était rien qu'un contre temps. Pour un peu je lui aurait sauté au cou pour le sortir de sa bulle zen. Cependant, je me devais de me contrôler car sinon ma forme semi démone risquait de reprendre l'avantage ce qui pouvait faire tout bizarre au jeune homme.

Soudain je fus brutalement sortie de mes pensée par un retournement assez vif de mon porteur. Je m'accrochai à son cou, poussant un "ha !" de surprise. Je le regardai en me demandant s'il ne l'avait pas fait exprès pour me faire revenir à la réalité et je m'en voulut de ce moment d'inattention. Après tout, j'étais un prédateur et non pas une de ses gamines pathétiques qui sillonaient les rues en pensant que notre monde était celui des bisounours. Moi je le connaissais notre Terre. Cette patrie noir où l'hypocrisie est de rigueur. Je les haïssais tous et même ce jeune morveux si serein. Pourquoi était-il heureux ? Pourquoi semblait-il nullement atteinte par toutes ses plaintes qui, moi, me vrillaient la tête.
Je les détestais, tous ces gens heureux mais ma seule compensation était que ma patience serait récompensée car je savais qu'un jour toutes ces créatures subiraient une perte ou une désillusion et ce jour-là, je serais à leur côtés pour me repaitre de leur peine comme la misère sur le monde.

J'eus un sourire mauvais à cette pensée et l'étranger me déclara alors qu'il m'enmener à un restaurant en ville. Je le regardai, fâchée qu'il me sorte de ses jubilations machiavéliques mais je lui fit un sourire, cachant ma rage contenue. Cependant le jeune homme semblait prendre plaisir à me maltraiter car s'en suivi une foule de manoeuvre d'esquive de passant qui aurait pu donnerla nausée à une âme plus sensible que moi. Cependant ayant vécu en enfer, je pouvais bien tenir le cou à ce petit manège. Pourtant par pure envie d'énervé mon porteur, j'activa ma technique, vomissement et c'est avec grand plaisir -ou presque car il n'est jamais agréable de rendre de la bile - que je vomis en me penchant à l'opposé du jeune homme.
Cependant je visais fort mal et je touchai ses chaussures. Je me dis que j'y étais peu être allé un peu fort mais bon ma technique est discrète et je doutais fortement qu'il m'ait vu l'exécuter. De plus un peu de bile sans autre composant alimentaire ne devrais pas faire trop de mal à mon sauveur non ?
Je relevai la tête en fouillant la poche de ma veste pour sortir un mouchoir avec le quel je m'essuyai les lèvres en libérant un "désolée" peu compréhensible à cause du goût immonde de ma bile dans la gorge qui m'empêchais de m'exprimer correctement.

prochain post restaurant de la ville d'avventura