Avventura
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Message par Invité Mar 23 Fév - 21:08

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Cette journée était des plus banales. Haru avait travaillé à la librairie jusqu’à seize heures. Avec le peu de clients qui étaient passés chercher quelques livres, le jeune homme en avait profité pour ranger les étagères. Il faut dire que les gens savent sortir les livres de leurs rangs mais pour ce qui est de les ranger, c’est une tout autre histoires. Il en profita pour nettoyer la poussière par ci par là. Après cette journée de dure labeur, il décida de fermer la boutique un peu plus tôt pour aller se reposer. Il s’affala dans son cher et tendre canapé pour ensuite allumer la télévision. Après s’être abruti deux bonnes heures devant une émission de télé-réalité, il décida d’aller prendre une douche avant de perdre tous ses neurones. Le jeune homme traîna un petit moment sous la douche. Une fois lassé de sentir les gouttes d’eaux s’écraser sur son dos, il sortit de la salle de bain pour retrouver sa chambre. Après s’être vigoureusement séché, il s’habilla. Maintenant qu’il était tout beau tout propre, il retourna encore une fois se poser sur son canapé. Il était dix-huit heures lorsque ses yeux se fermèrent. C’est aux alentours de vingt-deux heures trente qu’Haru se réveilla. Il observa la fenêtre et remarqua qu’il n’y avait aucun nuage dans le ciel. Voir ce ciel sombre bien dégagé lui donna une soudaine envie de gambader à travers les arbres et de chasser. L’hybride se leva d’un bond et prit son sac à dos ainsi que sa fidèle veste noire.

Il marcha jusqu’au cimetière pour se déshabiller afin d’éviter de déchirer ses vêtements inutilement. Et puis entre nous, qui se baladerait à côté d’un cimetière à vingt-trois heures ? Une fois nu, il mit ses habits dans son sac à dos qu’il suspendit à un arbre pour éviter qu’un renard emporte ses affaires. Place aux choses sérieuses ! Haru se métamorphosa pour laisser les devant à un magnifique loup noir. Il inspira profondément une fois avant de partir en courant. Sentir le vent caresser sa fourrure lui fit un bien fou. Il flaira plusieurs odeurs, notamment celle d’un lapin qui allait surement devenir son repas. Il s’arrêta et se mis en position de chasse. Le loup s’avança à petit pas jusqu’à apercevoir sa proie. Ses yeux bleus fixèrent le rongeur. Puis d’un coup, il sauta sur sa victime. Sa mâchoire se referma d’un coup sec sur le cou du lapin. Il allait enfin pouvoir manger. L’hybride affamé dévora le petit être en quelques minutes. Une fois son repas terminé, il frotta son museau dans l’herbe en espérant retirer une petit partie du sang sur son museau. Il reprit le chemin du cimetière en trottinant pour reprendre ses affaires. Une fois devant l’entrée de la petite nécropole de l’Avventura, Haru se figea. Il flaira une odeur des plus inquiétantes. Le parfum d’un lycan. Que pouvait-il bien faire près d’un cimetière à cette heure ? Le loup se mit en position de défense. Si le grand méchant loup qui se tenait dans l’ombre bougeait, Haru était prêt à en faire de même. Le seul problème était qu’il ne voyait pas lycan. La seule chose qu’il espérait était que ce charmant prédateur ne fasse que passer sa route.

Message par Invité Jeu 3 Mar - 2:06

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Sortir. Sortir. Sortir. Ce mot revenait sans cesse dans son esprit, comme un appel lancé à la sauvagerie qui grondait en lui, incessamment. Sulkan le savait pourtant, il ne pourrait pas le contrôler éternellement. Le point de rupture était proche, aussi il s’empressa de mettre les voiles. La soirée était bien avancée déjà et l’air frais. La pâle chaleur des rayons du soleil avaient laissé place à une fraîcheur toute nocturne, éclairée par l’astre lunaire. Pourtant, le garçon sortit en T-shirt. Les rares passants pas encore assez imbibés d’alcool lui adressèrent des regards surpris ou amusés, sans toutefois s’attarder sur son cas. Ils auraient été suicidaires de l’aborder alors qu’il se trouvait dans cet état. L’intérieur de sa tête était devenu un joyeux bordel, rempli d’incitations au meurtre. Sulkan s’efforça tant bien que de mal d’éviter les grandes rues, celles qui comportaient le plus de commerces et de bars, ouverts et lumineux pour attirer le plus de clients possibles à une heure tardive. Malheureusement pour lui, les ruelles glauques et sordides assaillirent son odorat surdéveloppé d’odeurs immondes, qui loin de décourager la bête en lui, ne firent qu’augmenter son besoin de chasse. Partout, il pouvait sentir l’odeur de perpétuelles proies, les humains et parfois même, quelques créatures. Avec le temps, il avait appris à faire la différence entre les races. Et même en rasant les murs de petites ruelles obscures, ses oreilles captaient l’éclat des rires ci et là, ou encore les exclamations incohérentes des ivrognes. Il allait devenir fou. Et il se désespérait de n’avoir pas encore atteint le parc. La forêt lui paraissait tellement lointaine à cet instant précis. Jamais il n’allait pouvoir tenir jusque-là. Et pourtant, il le fallait !

Cependant, en dépit de ses efforts répétés pour résister face aux appels de son loup, ce dernier fut plus fort. Avisant un coin sombre semblable à une forêt miniature avec sa multitude de pierres tombales, le lycan s’y dirigeait à l’aveuglette, ou presque, compte tenu de son odorat. A ce stade, seul celui-ci lui permettait de mettre un pied devant l’autre. Et lorsqu’il atteignit enfin le cimetière, un hurlement de douleur jaillit de ses lèvres. Ou de désespoir qui sait ? Il n’y avait pas de témoins pour relater l’incident. La transformation ne tarda pas à suivre. De bipède, il devint quadrupède. Le loup blanc déchira une nouvelle fois l’air par un long hurlement. L’appel de la chasse, lequel ferait frissonner ceux qui pourraient l’entendre. Aussitôt, il entreprit d’inspecter son territoire autoproclamé. Bien maigre en réalité. Le cimetière comportait déjà son lot de macchabés et ce qu’il convoitait, était un corps bien vivant et chaud à déchiqueter entre ses crocs. Au contraire, la relative puanteur qui régnait ici ne lui convenait pas. L’animal grogna avant de commencer à s’éloigner, indifférent aux restes de vêtements qu’il laissait derrière lui. Pourtant, une odeur se distingua des autres. Le loup huma l’air, soudain intrigué et l’odeur se confirma quelque part au-dessus de sa tête. Quelque chose se balançait en effet en hauteur. Il ne lui en fallut pas plus pour bondir et arracher le sac à dos de sa cachette. L’instant d’après, le contenu de celui-ci se déversait sur l’herbe humide du cimetière, rapidement rejoint par les lambeaux de ce qui avait été un sac à dos auparavant. Ces objets avaient une vague odeur de congénère mais quelque chose n’allait pas. L’animal gronda de plus belle, plus que jamais enclin à chasser.

Un son étouffé fit bouger l’une de ses oreilles. Le loup blanc ne bougea plus, attendant un nouveau signe de la part des ténèbres. Comme plus aucun bruit ne lui parvenait alors, il se mit à humer l’air, conscient qu’il n’était plus seul dans les environs. Il perçut alors une odeur familière, puisqu’il l’avait sentie quelques secondes auparavant, émanant du sac à dos et des affaires qu’il contenait. La bête se mit alors en position de chasse. Lentement et le plus silencieux possible, elle contourna les pierres tombales, effectuant par-là, un large détour sans le savoir. Elle n’avait pas encore identifié l’origine de l’odeur et celles du cimetière la gênaient en partie. Même en procédant de la sorte pour ne pas être vu avant de passer à l’attaque, le loup était presque aussi haut que certaines des pierres tombales, lesquelles le dissimulaient à peine. Sans compter que sa fourrure d’un blanc immaculé ne passait pas non plus inaperçue dans la nuit noire. Aussi, l’animal se mit à courir. Il venait d’identifier l’origine de l’odeur et il déboula au coin d’une allée, tordant et ravageant les pierres tombales qui se trouvaient sur son chemin. A quelques mètres de là, se trouvait sa proie. A présent, elle était dans son champ de vision. Un autre loup ? Non, l’odeur était clairement celle d’autre chose… Quoiqu’il en soit, la bête ne ralentit pas l’allure. L’autre devait l’avoir vu à présent mais elle arrivait si vite sur lui que l’effet de surprise pourrait jouer en faveur du lycan. Ce dernier ne tarda pas à bondir en direction de sa proie : son arrière-train se ramassa sur lui-même, souple et son corps se détendit d’un seul coup, à commencer par le devant tandis qu’il prenait son élan pour tomber sur sa proie, la gueule ouverte.

Message par Invité Jeu 3 Mar - 2:06

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Le membre 'Sulkan Zaslavski' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Attaque' :
Touché, c'est toi le loup... [Pv Sulkan] 8wls

Message par Invité Dim 20 Mar - 11:27

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Haru compris que ce charmant prédateur n’allait pas faire que passer lorsqu’il lui sauta dessus. L’hybride eut le réflexe de se pousser de justesse. Une seconde plus tard et lui aurait fini en casse-croûte nocturne. Il put observer le lycan qui était lui aussi sous forme animal à quelques mètres de lui. La créature que se trouvait en face de lui était bien plus grande que notre loup noir. Sa fourrure était d’un joli blanc bien éclairé par la lune. L’hybride était toujours en position de défense et grognait sur l’autre loup. Bon maintenant il fallait réfléchir et vite. Que faire lorsqu’un loup dupé à la lycanthropie essaie de vous tuer ? L’attaquer de front c’était la mort assurée surtout qu’il n’avait pas l’aire très content, donc il ne lui restait plus qu’à courir pour sa vie. Sans se poser plus de question Haru détala à toute vitesse à l’intérieur du cimetière. Avec un peu de chance les pierres tombales pourraient le ralentir un peu. En tout cas il devait à tout prix éviter les endroits avec rien au tour. Tout le monde sait qu’essayer de fuir un lycan est totalement impossible à la course. Ils sont beaucoup trop rapides. Mais bon ce cimetière  n’allait pas l’aider très longtemps et qui sait cela pourrait se retourner contre lui. En courant, il aperçut des bouts de tissus éparpillé entre les tombes. Haru mit quelques seconde à réaliser que ces bouts de tissus devait être ce qu’il avait connu autre fois sous le nom de sac à dos. Il grogna de plus belle. En plus de se faire attaquer par un molosse en furie, lui avait bouffé son sac avec toutes ses affaires dedans. Ce qui veut dire qu’il allait devoir rentrer nu... ? Comment passée de la bonne soirée à la pire soirée de sa vie en l’espace de trente secondes ? C’est très simple, habité une ville surpeuplée d’êtres surnaturelles ! Un bruit ramena Haru à la réalité.

*Bon aller maintenant ça suffit, c’est pas le moment de déconner !* se gronda-t-il intérieurement.

Donc la situation en était que maintenant l’hybride se trouvait au fond du cimetière, bloqué par un mur de pierre. Il se retourna pour observer l’endroit où se tenait le loup blanc pour la dernière fois. Sauf qu’il n’était plus là. Le grognement que lâcha Haru ressemblait plus à un juron qu’autre chose. Il fallait qu’il se concentre. Les yeux bleu du loup fixait la pénombre, regardant d’abord à gauche et ensuite à droite. Les oreilles dressées sur sa tête, guettant le moindre bruit, humant l’aire froid afin de repérer le loup blanc. Une chose dont Haru était  sûre, c’est que le loup était encore là. Il arrivait à sentir son odeur mais pas à le localiser. Cette situation commençait à être pesante. La seule chose qu’il arrivait à entendre était le petit vent frai qui caressait ses oreilles. C’était un silence… de mort. Mais comme le dit un certain proverbe très connu, le calme avant la tempête. Haru ne devait surtout pas relâcher son attention sur les alentours. De ce côté du cimetière, il avait l’avantage de la lune et des ombres. Et maintenant il fallait réfléchir à un plan B. L’hybride ne pourra pas passer tout son temps à le fuir. Il ne ferait que s’épuiser en vain. Voilà maintenant une minute passée et toujours rien. Peut-être que le prédateur était parti voir ailleurs, enfin c’est ce qu’espérait le loup noir. Deux solutions ce présentait à Haru. Soit il reste là et se fera manger tôt ou tard. Soit il tente de partir avec un gros risque de croiser son agresseur. Ne savant pas pourquoi, il décida de choisir la deuxième option et se dirigea en direction de la sortie du cimetière en zigzagant entre les tombes. L’odeur du lycan était proche mais encore invisible à l’œil. Il s’arrêta net lorsqu’il vit une chose blanche bouger un peu. Cela ressemblait à la queux du loup blanc. Il se situait entre la première rangée de tombe et le deuxième. L’occasion rêvée pour tenter de se débarrasser du problème. L’hybride ce mit en position d’attaque. Il inspira une dernière fois avant de se jette sur l’ennemi. Mais à sa grande surprise ce n’était pas le loup blanc mais un bout de vêtement  déchiré, accroché à une brindille au sol. Haru se trouve en très mauvaise posture. Il est là, au milieu du cimetière, totalement à découvert. De plus que l’odeur de son agresseur se rapproche. Il l’avait peut-être raté la première fois mais sûrement pas la prochaine. Le prédateur devait surement être dans les parages entrain de l'observer et attendre le bon moment pour frapper.

Message par Invité Dim 27 Mar - 14:38

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Le mouvement de sa proie ne lui échappa pas et un grondement sourd jaillit de sa gueule ouverte alors même qu’il était en plein mouvement. Malheureusement pour lui, le prédateur savait ne pas pouvoir dévier sa trajectoire, pas en étant lancé à pleine vitesse sur sa cible comme c’était le cas actuellement. Sans doute la contrainte d’être une créature aussi puissante : l’élan qu’il avait pris et la puissance qu’il avait mis dans la pulsion exercée par ses pattes arrières jouaient à présent contre lui. Et ses autres sens ne pouvaient que lui faire constater que sa cible s’écartait de lui, sans qu’il ne puisse rien faire pour éviter à ses crocs de claquer dans le vide. Chose qu’ils ne tardèrent pas à faire puisque le loup noir s’était en effet écarté de justesse. La bête tourna la tête en direction de sa proie, plus furieuse que jamais. Mais elle ne fut pas étonnée de voir l’autre détaler à toute vitesse. Le contraire aurait été étonnant plutôt. Affronter un lycan était presque synonyme de suicide, à moins d’avoir un atout considérable dans sa poche, comme une force physique équivalente, une meilleure vitesse, un don particulière ou tout simplement, être en possession d’un objet en argent, la seule chose que la créature craignait véritablement à ce stade. Or, elle pouvait sentir la peur émaner de sa proie avant que cette dernière ne disparaisse complètement de son champ de vision. De toutes évidences, aucune des hypothèses citées ci-dessus ne s’appliquait au loup noir. Aussi le blanc se remit en chasse. Le cimetière n’était pas si grand que cela. Il tarderait tôt ou tard par lui tomber dessus de nouveau. Ses sens étaient en alerte, sa truffe et ses oreilles à l’affut du moindre signe de la présence de sa cible. La bête réprima un grognement et entreprit de contourner une pierre tombale, ne se lançant étonnamment pas à la suite de sa proie. En faisant cela, elle entrerait dans le jeu de cette dernière, qui aurait ainsi la possibilité de la contourner pour atteindre la sortie. Le lycan progressait en gardant en tête de toujours se trouver entre l’unique portail du cimetière et sa victime du moment. Celle-ci finirait bien par tenter une sortie tôt ou tard. Et à ce moment, le loup blanc lui tomberait dessus pour lui broyer la nuque. Son seul désavantage consistait à être plus haut que les pierres tombales, lesquelles ne pouvaient que masquer en partie sa silhouette. Le bruit de deux paires de coussinets froissant l’herbe humide lui parvint alors, l’immobilisant net. La bête s’aplatit sur le sol, masquant ainsi complètement sa présence à sa proie. Ses oreilles bougeaient dans tous les sens, preuve qu’elle suivait avec attention les déplacements de cette dernière. Un éclair noir poilu passa soudain devant elle et la créature se releva lentement. Ce sot ne l’avait pas vue. Elle assista à son erreur fatale avant de se glisser dans son dos. Lentement, elle s’approcha de lui, sans faire le moindre bruit puis émit un grognement rauque. Elle voulait inspirer la peur, s’en délecter, avant de planter ses crocs dans cette chair tendre, goûtant et s’abreuvant de son sang. L’envie de tuer. Elle vit très clairement sa proie faire volte-face, dans une tentative vaine pour courageusement affronter sa mort. Derrière, il n’y avait qu’un pan de mur, celui-là même qui encerclait le cimetière tout entier, malheureusement trop haut pour que le loup noir espère sauter par-dessus. Alors quoi ? Qu’allait-il choisir ? Des rangées de tombes s’étiraient jusque dans les ténèbres sur sa gauche et sa droite. Laquelle d’entre elles le conduirait jusqu’à la sortie tant espérée ? Un mauvais choix et la course poursuite se terminerait devant un énième mur, tâché de sang. L’impatience le rongeait et le lycan fit mine de bondir en avant. L’effet escompté ne tarda se voir : sa cible détala dans l’une des directions qui s’offrait à elle mais cette fois, le loup blanc le prit en chasse. Quand bien même sa proie trouvait le chemin jusqu’à la sortie – même si la peur et l’urgence d’une telle situation ne devaient pas aider là-dessus – le prédateur ne cesserait pas la traque pour autant. Et s’ils se retrouvaient dans les rues, en présence de quelques bipèdes ? Le lycan se lécha les babines à cette idée. Le sang coulerait à flots, ce ne seraient pas quelques humains, vampires, hybrides qui allaient l’arrêter dans sa soif de répandre la mort autour de lui ! Comme il l’avait espéré, la poursuite ne tarda pas à s’achever au pied d’un nouveau mur. Malheureusement pour sa proie, son choix n’avait pas été le bon. Sûr de sa victoire, la bête ralentit l’allure pour se rapprocher de sa cible, aussi sournoise et cruelle qu’elle l’était. Elle savourait ces dernières secondes, le bruit du cœur palpitant de sa proie qui s’emballait un peu plus que ce que l’effort de cette course poursuite avait déjà provoqué. Une voix l’arrêta alors. Quelqu’un approchait. Non. Ils étaient plusieurs. Des cris se mêlèrent à des éclats de rire. Instinctivement, le loup blanc huma l’air. L’odeur des cadavres, de la terre, de l’herbe humide se mêlèrent à autre chose. Celles de bipèdes ? Dans cette partie de la ville ? Il était tenté de leur donner la chasse aussi mais ce serait faire une croix sur le loup noir…

Message par Invité Mar 5 Avr - 14:37

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Haru n’ut ni le temps de réagir ni le temps de remarquer le lycan qui avait déjà enfoncé ses dents dans l’épaule son épaule. La douleur était bien présente et le loup glapit. On peut dire qu’il ne l’avait pas loupé cette fois. L’hybride se retourna pour faire face au loup blanc. Il ne comptait pas trembler devant lui. Haru grondait de colère fouettant l’air de sa queux. Il fallait absolument qu’il sorte de ce cimetière. Le seul problème était qu’avec un lycan qui lui collait aux fesses ça risquerait d’être pas mal tendu.  Le loup blanc fit mine de sauter sur Haru, qui partit en courant par la gauche. Le bruit de la cours puissante du lycan suffisait pour que le loup noir comprenne qu’il le suivait à la trace. Manque de chance, il se retrouva prit au piège, bloqué pas un autre mur. Il grimaça  à cause de la douleur qui sa blessure avant de se retourner. Toujours en position d’attaque, Il grondait en regardant le loup blanc s’approcher. Il était là, avec ce sentiment de puissance, sa démarche assurée et ses crocs désormais bien visible. Haru Attendait qu’il bouge jusqu’au moment où il entendit des voix. Il huma rapidement l’aire. Sûrement des humains qui finissent leur soirée. Son agresseur les avait remarqués. Il avait fait l’erreur de relâcher un peu son attention. L’hybride en profita pour détaler à toute vitesse jusqu’au bruit des voix. Plus il se rapprochait plus il pouvait confirmer que quatre humain se trouvait en face du cimetière. Il réussit à sortir en se repérant de leurs odeurs. Une fois à l’extérieur, Haru bondit tous crocs dehors sur l’un des hommes. Ses canines acérées s’enfoncèrent dans la chaire de sa victime. Il ne l’avait pas tué, juste blesser au bras. Il l’avait fait, c’était dans le seul but de se débarrasser de se lycan. Il venait de faire couler le sang et le loup blanc l’avait sans doute déjà sentie. Haru décrivait des cercles autour des bipèdes. Il ne fallait pas qu’il s’enfuît avant l’arrivée du prédateur. Le jeune loup venait de lui servir sur un plateau, quatre délicieux amuse-gueule. Il fallait juste espérer que cela fonctionne. Il devait lui-même se retenir de ne pas sauter à la gorge de l’un d’eux. Il détestait ces créatures, mais leur sang n’était de loin pas mauvais. Passant sa langue sur ses crocs, le regard fixer sur leur regard apeuré et leur cœur battant à la chamade était un joli spectacle. Le loup noir sentit l’odeur du prédateur qui se rapprochait et au même moment un grésillement strident crépita dans les oreilles du loup. Un téléphone en était la cause. Contrarie, Haru se jeta sur le malheureux qui avait eu la merveilleuse idée d’appeler de l’aide. Il attrapa l’appareille avec ses dents, manquant d’arracher un doigt à l’humain en même temps. Le numéro n’avait pas encore été composé. D’un coup de dent puissant, il détruit le téléphone. Il huma l’aire, l’odeur du loup blanc était très proche. L’hybride regarda en direction du cimetière avant de reculer un peu en grognant. Laissant la voie libre au lycan. Il resta tout de même sur ses gardes ne savant pas ce qu’allait choisir le grand méchant loup.

Message par Invité Mer 6 Avr - 6:23

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Son hésitation permit à sa cible du moment de prendre la fuite. La bête ne chercha pas à réprimer le grondement qui monta du fond de sa gorge, mi agacé, mi amusé par la futile tentative, ce doux espoir que sa proie ressentait à l’idée de lui échapper. N’avait-il pas encore compris que ce serait vain ? Que le loup blanc lui donnerait la chasse jusqu’aux premières lueurs de l’aube ? Après tout, ce n’étaient pas tous les jours qu’il avait l’occasion de tomber sur une proie qui l’amusait un peu. D’ordinaire, cet idiot d’humain l’emmenait suffisamment loin dans les bois afin qu’il se défoule sur le gibier sauvage. Oui, aujourd’hui, c’était différent. Et ça lui plaisait énormément ! La bête se lança à la poursuite de sa cible mais une odeur faillit la faire piler net. Le sang. Ses crocs s’entrechoquèrent avec envie. Elle s’imaginait déjà goûté à ce doux nectar rougeâtre. La sensation de la chair qui se tend, déchire et cède enfin sous ses crocs. L’agonie de la victime impuissante. Rien qu’à en percevoir l’odeur, le loup blanc sentit un violent frisson lui parcourir l’échine. Elle l’électrisait, le galvanisait un peu plus, au point de lui faire perdre la tête. Lorsque les humains aperçurent la silhouette blanche, presque fantomatique, il était déjà trop tard pour eux. La petite partie de cache-cache à travers les tombes du cimetière avait titillé son besoin de chasse sans jamais l’assouvir. La bête oublia complètement la présence du loup noir. L’odeur du sang surpassait celle de son congénère.

Tout croc dehors, le lycan se jeta sur le premier bipède qui croisait son chemin. La nuit, silencieuse jusqu’à présent, résonna des hurlements d’horreur et d’agonie de la malheureuse victime, dépecée vivante. Le pelage auparavant immaculé, se teinta de la même couleur sanglante que celle qui se répandait sur le sol, inondant celui-ci à mesure que les victimes tombaient sous les assauts de la bête. Un carnage. S’il se faisait prendre ? Il n’en avait cure ! Tuer avait toujours été sa raison d’être. Et les humains, des proies plus intéressantes que les animaux de la forêt… Au bout de plusieurs dizaines de minutes, le silence revint, lourd et chargé de mort. Ironie du sort, ceux qui découvriraient les cadavres n’auraient pas à parcourir une grande distance pour les conduire dans leur lieu de repos éternel, à savoir, le cimetière, juste à côté. Seule la bête demeurait encore debout, haletante et dégoulinante de sang frais. Elle reprenait ses esprits peu à peu, le corps encore parfois agité de frissons de plaisir sous l’effet qu’avait provoqué le massacre. Le temps parut suspendre son envol, comme pour lui permettre de savourer les dernières secondes de ce plaisir sans nom. Dommage qu’il ne tarderait pas à reprendre forme humaine… Quelle tête ferait cet idiot en découvrant ces meurtres ? La gueule de la bête s’étira en ce qui ressemblait être un sourire cruel. Il allait se détester, se haïr à coups sûrs… Peut-être était-il temps pour lui d’accepter sa véritable nature… Il était devenu un monstre et le resterait jusqu’à sa propre mort…

[HRP : Je ne sais pas ce que Haru a fait pendant ce temps, s’il est parti ou non. S’il est parti pour échapper aux crocs de Sulkan, alors je pense qu’on peut clore le rp ici. ^^]

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