Avventura
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Message par Invité Mar 13 Sep - 8:14

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[HRP : Je ne savais où le poster, si un lieu est plus approprié, je changerai mon RP de place ! =/]

La nuit était fraîche et les étoiles étaient de sortie. Leur présence illuminait le ciel. Douce surveillance lorsqu’on se promenait seul dans les étroites ruelles de l’Avventura.

Je terminai mon service au bar par une grosse heure à chauffer la salle avec des chansons rythmées. La guitare électrique et la batterie faisait vibrer les amplis, qui crachait la musique sans parole sur laquelle je chantais. Un peu de rock, puis du folk pour ceux qui à l’étage faisaient tinter les coupes de champagne. Tous les bourgeois de la ville, des humains pour la plupart, posait sur moi un œil suffisant, satisfait. Moi je leur renvoyais leur orgueil par de petites mimiques provocante, des clins d’œil aux miss tout en diamant, et des sourires carnassiers aux hommes décorés d’or et de chevalières. Le ridicule que dégageaient ces gens au petit doigt levé pour boire et aux gloussements dignes des plus stupides oiseaux de basse-cours en était presque hilarant.
Je terminais sur un air d’Apocalyptica pour pourrir copieusement la soirée de l’étage huppé et quittait le Bar pour rentrer chez moi.

Etrangement, je me sentais léger. J’avais envie d’aller courir sur les toits, sentir l’air frais sur ma peau, ce semblant de liberté transporter mon cœur vers le ciel et toutes les étoiles qui regardaient nos modestes vies défiler. Une légère brise traversa le tissu de ma chemise et chatouilla ma peau. Heureusement, ma température interne me protégeait contre les petits frissons !

Je fis un bout de chemin avec Brad, mon meilleur ami, qui était resté m’écouter et me regarder me dandiner sur scène. Il me félicita pour les pourboires que j’avais obtenus et me donna l’espoir qu’un jour je ferais cracher quelques billets aux riches du premier étages.

- Il faudrait les caresser dans le sens du poil, et tu sais très bien que j’ai horreur de faire le beau pour ces gens-là… avais-je rétorqué.

Nous rîmes un long moment sur le chemin du retour, se tapant amicalement sur l’épaule comme deux vieux frères d’armes.

Puis vint le moment des séparations en attendant le lendemain et le retour au travail. Nous nous quittâmes à l’angle d’une rue, un peu à regret puisque les plaisanteries sur les humains et les riches allaient bon train, mais j’étais tout de même content de pouvoir profiter du silence des rues pendant un instant, avant de retourner dans ma tanière de vingt-cinq mètres carrés.

Après quelques minutes de marche silencieuse, je tournai dans une ruelle que j’avais l’habitude d’emprunter pour rentrer, lorsque j’aboutis au carrefour suivant, je vis une scène qui me surprit.
Devant une bouche d’égout ouverte, une jeune femme était agenouillée et pleurait bruyamment. Ses oreilles de chats étaient plaquées en arrière et sa queue fine posée autour d’elle.

- Que se passe-t-il ? demandai-je.
- Oh, comme je suis maladroite ! commença-t-elle, entre deux sanglots. J’ai…fait tomber mon alliance dans les égouts. Je dois me marier demain et je ne peux pas en acheter d’autre ! Oh mon Dieu qu’est-ce que je vais faire ?!

J’hésitais… Descendre là-dedans était vraiment une idée débile mais… pouvais-je réellement laisser cette Nekko ainsi ? Bizarrement je ne le voulus pas.

- Je vais aller vous la chercher… Mais d’abord… avec qui allez-vous vous marier ? Un humain ?

Elle me regarda bizarrement.

- Euh…Ou…Oui.

Je soupirai. Maintenant que je savais la vérité, l’idée d’aller ramper là-dessous ne me plaisait plus. Mais j’avais dis que je le ferais, je n’allais pas changer d’avis !

Je commençai à descendre les marches, lorsque le haut de mon torse et ma tête furent les seuls à dépasser du trou, je glissai à la jeune femme.

- Je le fais bien parce que c’est vous… Et méfiez-vous du mariage entre race, généralement ça termine mal…

Et je disparus sans aucune autre réponse que son air étonné.

Arrivé en bas de l’échelle, je posai directement les pieds dans une eau stagnante et pleine de…Je-ne-voulais-pas-savoir-quoi.

Je pestai, regrettant déjà ma décision. Heureusement, je n’étais pas aveugle, mes yeux réussissaient à percer les ténèbres nauséabondes et, de toute façon, plus loin se trouvaient des lampes laissées allumées par les employés. Je relevais la tête vers le ciel.

- De quelle couleur est la boîte ? criai-je à la femme.
- Bleue, avec un nœud doré dessus ! me répondit-elle.

Je commençais à marcher dans les alentours de l’échelle. L’eau ne bougeait pas, l’alliance ne pouvait pas être loin… Après quelques minutes de recherches, je trouvais enfin la boîte.

Telle une petite gueule ouverte d’animal mort, elle gisait sur le côté, tout près de l’échelle. Et sur sa langue de soie blanche, aucun anneau, rien.

J’imaginais très vite la scène, et aussi les ennuis qui m’attendaient : la femme qui échappe la boîte, laquelle tombe dans les égouts et s’ouvre en rebondissant sur la pierre, éjectant l’alliance des mètres plus loin.

Ce que t’es con d’avoir accepté de rendre ce service, Filgide ! me maudis-je.

- Comment est votre alliance ? demandai-je à nouveau.
- Argentée, répondit-elle, avec une petite pierre bleue incrustée. Pourquoi ? [/color]
- Je reviens, dis-je simplement.

Je fermai la boîte et la glissai dans ma poche. Je me sentais déjà très sale, l’odeur des égouts avait déjà du imbiber mes vêtements. Mes bottes devaient être fichues, mon pantalon également. J’espérais que cette alliance valait le coup, le mariage également !

Je décidai de marcher quelques mètres pour chercher la bague. Mais sans lampe torche pour éclairer le coin, et faire briller le métal, les chances de la retrouver étaient infiniment mince…

Purée…

Je fis demi-tour et vint chercher une des lampes des ouvriers. Marchant à l’huile, j’avais encore un petit bout de temps avant de me retrouver dans le noir… Je revins donc dans la direction dans laquelle, je supposais, était partie la bague, et commençai mon exploration…

Message par Invité Mar 13 Sep - 12:29

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C'était une journée comme les autres pour moi. Je marchais dans les égouts en attendant la nuit pour vérifier qu'aucune de ces créatures hybrides d'homme et de rat ne s'avance trop près de chez moi. Dans ces cas la, un combat avait souvent lieu, la créature plus guidée par son instinct que par sa réflexion. Aujourd'hui tout se passait bien et la nuit était tombée. J'allais sortir lorsque j'entendis l'écho de quelque chose qui perturbait l'eau ainsi que des voix. C'était éloigné mais bien la. De plus je savais qu'il ne s'agissait pas d'égoutiers à cette heure. Quelqu'un qui n'avait pas l'autorisation de venir ici avait pénétré mon habitat. Je me laissais tomber à plat ventre dans l'eau et nagea rapidement dans la direction des voix. Celles ci s'arrêtèrent. Après quelques secondes, je vis une lumière bouger au milieu des égouts. Je me cachais dans le liquide et observa depuis un recoin sombre. Un humain s'avançait, la tête regardant le sol attentivement. Il devait rechercher quelque chose d'après son allure. Il ne semblait cependant pas très heureux de ce qu'il faisait. Rien de bien étonnant lorsqu'on sait qu'il pataugeait dans les égouts. Je ne pouvais cependant le laisser continuer ses recherches sans quoi il trouverait peut être l'entrée de mon abri. Je fermais les yeux pour me rendre quasiment invisible dans le liquide et me laissa glisser dans l'eau. Je sentais que le léger courant me trainais derrière lui. Je le frôlais mais il ne devait rien sentir. Mon corps était à peine plus dense que le liquide qui l'entourait. Un fois passé derrière lui, je nageais très lentement et sans bruit pour le suivre. Quelques minutes passèrent et l'humain s'approchait dangereusement de mon antre. Je ne pouvais pas le laisser continuer. Je me redressais sans bruit dans son dos et ouvrit mes deux yeux rouges.

"Que fais tu ici humain ? Les égouts sont très dangereux pour ceux de ton espèce. Vas t'en !"

Je me tenais à quelques mètres derrière lui , debout au milieu du flux de liquide nauséabond. Je le fixais de mes yeux rouges mais sans avoir une attitude agressive. je ne voulais pas combattre, juste qu'il parte. De plus dans ce lieu, j'étais presque immortel. J'avais la autant de matière nécessaire pour combattre et il me suffirait de le noyer pour qu'il disparaisse de cette ville sans laisser de trace. Je n'attendais plus que sa réponse pour savoir comment réagir, combattre ou le laisser partir.

Message par Invité Jeu 15 Sep - 21:32

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Un léger remous se fit sentir tout près de moi, dans l’eau ou je trempai jusqu’à mi-mollet. Je tressaillis.

- Du calme mon grand, ca doit juste être…euh… Pas grand-chose. Un rat mort, quoi…

J’avais supposé que le rat était mort sinon il m’aurait probablement mordu. Je continuai mon exploration la petite lampe à huile. Je ne voyais toujours pas de bague, et étrangement je m’apercevais de toute cette eau qui m’environnait et semblait d’un seul coup tilter qu’au-dessus de moi, il y avait un plafond. Si l’eau montait brusquement, j’allais piquer ma crise.

Quelques minutes plus tard, alors que le silence était total, un bruit résonna dans les tunnels :

- Que fais-tu ici humain ? Les égouts sont très dangereux pour ceux de ton espèce. Va-t-en !

Une montée des eaux ! Une vague ! Quelque chose de désagréable et mouillée ! Je ne réalisais pas que quelqu’un venait de me parler. Pour moi cela n’avait été qu’un bruit confus tant j’étais plongé dans mes pensée. J’avais pris ça pour le son d’une montée des eaux.
Je me retournai et lâchai un cri de surpris devant une immense chose mouillée tout près de moi

Une vague !

Tout ce ci ne dura qu’une fraction de seconde. Jusqu’à ce que je recule pour éviter cette grosse vague. Ma botte détrempée glissa sur quelque chose au fond du canal et je tombai en arrière.

A l’exception des bras et de la tête que j’avais pu garder hors de l’eau, le reste de mon corps était immergé dans l’eau. Je paniquai encore plus et m’empressais de me remettre en l’eau, mon organisme menaçant de se transformer. Des râles animaux sortaient régulièrement de ma bouche aux dents serrées. Lorsque je fus enfin debout hors de portée de la pire chose qui existe, Je pus enfin respirer et je terminai par de me reconcentrer sur la vague qui, ma foi, n’avait pas bougé – et devait bien se marrer -. Je n’avais donc pas halluciné ce qui était derrière moi, même pas les yeux rouge. Ma tête prit un air entre étonné et légèrement apeuré.

- Euh… comblai-je le vide en tentant encore de reprendre ma respiration.

Je déglutis difficilement puis repris, haletant.

- Un femme a fait tomber son…son alliance dans l’eau. Je suis venue la retrouver…

Je poussais un long soupir, la température dans mon corps était encore élevé et mon cœur battait la chamade, encore un coup comme ça et je faisais effondrer toute une partie des égouts !
Je n’arrivais pas à me calmer, et ça nourrissait ma nervosité. Stupide cercle vicieux. Accoudé au mur, mon poing s’abattit sur la pierre en signe de révolte. Etrangement, cela me calma un peu ! Je me tournai vers…Euh… la créature qui m’avait adressé la parole. Je me rappelai d’un seul coup qu’il m’avait appelé humain.

Qu’il m’avait traité d’humain.

- Par contre, l’ami, évite de me traiter d’humain ! Je déteste cette confusion, et je déteste encore plus les humains !

Je m’étonnais du ton posé, maitrisé que j’avais, ce sujet était donc si sensible chez moi ?

Message par Invité Ven 16 Sep - 16:25

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Le jeune homme eu une réaction assez rapide enfin plutôt un réflexe. A peine avais je parlé qu'il se retrouvais à terre dans le courant odorant. Cependant quelque chose n'était pas naturel. Il semblait presque sauvage à ce moment. Je cru même entendre des grognement venant de sa gorge. C'était peu courant chez les humains. Seuls ceux qui avaient gardé un coté animal fort grognaient parfois mais la, c'était plutôt différent. Les grognements s'était produits a plusieurs reprises et assez nets. Dès cet instant je me doutais que quelque chose n'était pas normal chez lui. Il m'expliqua la raison de sa présence en ces lieux. Une alliance. Sur le moment je ne le croyais pas mais j'avais entendu une discussion plus tôt, surement avec la personne qui l'avait perdue. Je me rapprochais un peu de lui mais m'arrêta net lorsqu'il reprit la parole. Sa dernière phrase me paru calme mais ses propos assez menaçant. Cela ne me plu guère. Il ne se doutait pas qu'il était vraiment en danger en ma présence et qu'au moindre geste de sa part, je le noierais. En revanche cela confirma mon hypothèse comme quoi il n'était pas humain. Qu'étais il donc alors ? Le plus simple était de lui demander.

"Si tu n'est pas un humain alors qu'es tu ? Pour moi tu as la même apparence qu'eux à part ce petit coté animal. En revanche tu devrais faire attention aux menaces. Ici tu es dans mon domaine. Si tu me pousse au combat tu mourras. Ceci n'est pas une menace, juste une affirmation. Tout dépends de toi maintenant."


Je me rapprochais de lui et fit un rapide mouvement de la main. Les détritus accumulés sur lui tombèrent dans le courant. Il était de nouveau dans le même état qu'avant de tomber. Je le regardais dans les yeux et lui dit calmement.

"Je vais t'aider à chercher cette alliance mais quand nous l'aurons trouvée, tu devras quitter ce lieu. Je n'aime pas que des intrus viennent chez moi sans invitation. Au fait je m'appelle Locus Mudman. "


Je passais à coté de lui et observa les alentours. Si il n'avait pas trouvé l'alliance, elle était surement tombée dans le courant. Même s'il était faible, elle avait pu être entrainée sur une grande distance. J'avais espoir qu'elle n'était pas arrivée sur le territoire des hommes rats comme je les appelais. Si c'était le cas, nous devrions surement les affronter. Pour ma part cela ne me dérangeais pas mais lui, je ne savais pas s'il en serait capable.

Message par Invité Sam 17 Sep - 16:54

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- Si tu n'es pas un humain alors qu'es-tu ? Pour moi tu as la même apparence qu'eux à part ce petit coté animal. En revanche tu devrais faire attention aux menaces. Ici tu es dans mon domaine. Si tu me pousses au combat tu mourras. Ceci n'est pas une menace, juste une affirmation. Tout dépend de toi maintenant.

Son domaine, rien que ça ! Néanmoins je flairais bien que ce que disait ce gars n’était pas à prendre à la légère. Après tout, s’il était apparu dans mon dos, comme ça, peut être qu’il se mêlait à l’eau des égouts pour se déplacer et attaquer. Dans ce cas, j’avais intérêt à faire attention : l’élément dans lequel il s’immergeait était mon pire ennemi, et en plus l’eau était nauséabonde ! Raison de plus pour me tenir à carreau avec ce colosse…

- Je ne suis pas un humain, dis-je calmement. Et tu as parfaitement raison en repérant ce petit côté animal ! En fait je suis un Lycan, un loup-garou, quoi !

Il exécuta un mouvement de la main assez rapide et, miraculeusement, mes vêtements couverts de boues, trempés d’eau sale et de je-ne-sais-quoi-d’autre retrouvèrent leur éclats que je pensais perdu à jamais. Les détritus et l'eau semblèrent sécher et se détacher des fibres comme si le temps était accéléré. Ceci terminé, je le regardai étonné :

- Euh…M…Merci !

- Je vais t’aider à chercher cette alliance mais quand nous l’aurons trouvée, tu devras quitter ce lieu. Je n’aime pas que des intrus viennent chez moi sans invitation. Au fait, je m’appelle Locus Mudman.
- Tant mieux car je ne compte pas m’éterniser ici, ne t’en fais pas ! le rassurai-je. Je me disais bien que si tu n’étais pas venu me faire une aussi grosse peur pas pour parler gentiment en buvant un thé…

Dommage c’aurait été chouette, me dis-je.

Je repris juste après ça :

- moi c’est Filgide Béolior. Mais Tu peux m’appeler Filgide ! Et si je sors des égouts vivant, je pense que tu pourras m’appeler Fil’ ! souris-je.

Difficile de savoir s’il souriait ou pas. Est-ce qu’il sortait des égouts parfois ? Si oui comment faisait-il pour se balader dehors sans provoquer de panique ? Il me passa devant et commença à chercher, en suivant le courant.
Derrière lui, je vérifiais qu’il n’avait pas manqué le bijou en éclairant les alentours avec la lampe. Quelques minutes de marche plus tard, le bruit de l’eau étant trop présent à mon goût et pas le reste, je lâchai, curieux :

- Dis, il y a d’autre personnes qui vivent ici, à part toi ?

Je posais la question sans trop avoir l'air de m'y intéresser, mais, officieusement, l'idée de trouver d'autres créatures comme lui, ou pire que lui, surtout si elles étaient toutes moins compréhensives et plus brutales et a fortiori si elles étaient tout aussi attachée à l'eau ne me plaisait vraiment, mais vraiment, pas. Heureusement que le niveau de l'eau était bas.
Quelques minutes après qu'il ait répondu, je tentai une nouvelle question, en me disant qu'il préférait peut être le silence et que je devais le gaver...

- Tu sors souvent des égouts ? Comment tu fais dehors ?

Message par Invité Dim 18 Sep - 3:25

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C'était donc la un jeune Lycan sous forme humaine et son histoire était bien vraie. Il ne semblait pas vraiment rassuré de se trouver ici. En revanche il semblait me prendre pour un créature de pas très bonne compagnie. A vrai dire je ne lui avait pas non plus montré un coté très amical avec mon accueil. Je ne pouvais lui tenir rigueur de sa méfiance. Il reprit la parole et me dis son nom. Filgide Béolior. Je connaissais ce nom. C'était un chanteur mais je ne l'avais encore jamais rencontré. Je l'avais déjà entendu en revanche, de loin. Il se mit alors a me demander si je vivais seul dans les égouts. Peut être avait il peur que je le tue pour le dévorer ou le donner à manger à mes semblables. Il cherchais surement à se rassurer dans ce milieu inconnu et en compagnie d'un monstre comme guide. C'était plutôt normal.

"je ne suis pas seul ici. Il y a de nombreux animaux avec lesquels je vis. Il y a aussi plusieurs créatures qui y trouvent refuge en temps de crise. Tu n'as pas grand chose à craindre si ce n'est une race particulière. Dans les égouts vivent une race hybride d'homme et de rat. Ceux ci sont pour la plupart menés par leur instinct et ont tendance à attaquer à vue. Leur domaine n'est pas très loin d'ailleurs. j'espère que l'alliance n'est pas partie la bas."


Le silence se fit pendant quelques secondes puis une nouvelles question surgit. C'était à propos de mes expédition en surface. Il semblait cependant moins confiant en la posant, comme ayant peur de me fâcher. Je continuais d'avancer en gardant le silence quelques secondes. il m'avait semblé entendre un cri d'hybride. Étant donné que le silence se fit juste après, j'en déduis que ce n'était pas dangereux et que nous pouvions reprendre la conversation.

"En fait je sors assez souvent le soir. Bien sur je ne le fait pas sous cette forme. J'ai apprit à me changer en humain pour pouvoir me fondre avec eux et pouvoir voir ce qu'il y a en haut. peut être que nous nous recroiserons en surface Filgide. Au fait dis moi, tu es bien chanteur non ? j'ai déjà entendu parler de toi. Il parait que tu n'aimes guère les humains qui se pavanent avec leur richesse ... les bourgeois comme vous les appelez. Quelle en est la raisons ?"

Ma curiosité avait reprit le dessus. J'aimais apprendre des choses sur le monde d'en haut. Cela m'avait toujours fasciné même si cela s'agissait de choses plutôt néfastes. Chaque créature avait des point d'intérêt et j'en connaissais encore si peu. Ce monde m'attirait vraiment.

Message par Invité Lun 19 Sep - 16:47

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- Je ne suis pas seul ici. Il y a de nombreux animaux avec lesquels je vis. Il y a aussi plusieurs créatures qui y trouvent refuge en temps de crise. Tu n’as pas grand-chose à craindre si ce n’est une race particulière. Dans les égouts vivent une race hybride d’homme et de rat. Ceux-ci sont pour la plupart menés par leur instinct et ont tendance à attaquer à vue. Leur domaine n’est pas très loin d’ailleurs. J’espère que l’alliance n’est pas partie par là-bas.

Il avait un ton étrangement posé, comme s’il s’amusait tous les jours à en tuer un ou deux qui débordait sur son territoire. En même temps s’il utilisait l’eau et la boue des égouts pour attaquer et se défendre, il n’avait pas grand-chose à craindre. Personnellement j’étais moins rassuré : d’abord parce qu’il y avait de l’eau et que donc je pouvais finir la tête dedans, encore une fois – la dernière fois – et en plus parce que ces hybrides devaient bien connaître et se déplacer dans les égouts, ce qui me plaçait dans une situation inconfortable.
Ma lampe à huile éclairait timidement les alentours, faisait trembler les ombres sans les faire complètement fuir. Notre fouille continua et Locus répondit à ma seconde question :

- En fait je sors assez souvent le soir. Bien sûr je ne le fais pas sous cette forme. J’ai appris à me changer en humains pour pouvoir me fondre avec eux et pouvoir voir ce qu’il y a en haut. Peut être que nous recroiserons en surface Filgide. Au fait, dis-moi, tu es chanteur, non ? J’ai déjà entendu parler de toi. Il paraît que tu n’aimes guère les humains qui se pavanent avec leur richesse… Les bourgeois comme vous les appelez. Quelle en est la raison ?

Moi qui commençais à être méfiant maintenant que j’avais entendu parler des hommes-rats, la deuxième réplique de Locus me fit baisser la garde.

- Effectivement je suis bien chanteur ! Enfin juste le soir, au bar Bouken…Pour tout te dire Locus, ce ne sont pas vraiment les bourgeois que je déteste, mais l’espèce humaine entière. Pourquoi ? Parce qu’on est prisonnier d’eux même si on ne s’en rend pas compte. Certain l’accepte, d’autres non. Toute mon existence est une suite d’exemple de leur orgueil et de leur volonté d’être les dominants. Ces sous-êtres ne veulent pas voir leur existence effacées par des races plus puissantes qu’eux, des Lycans comme moi, des Hybrides, et que sais-je encore ! Nous sommes largement capables de les dominer. Le problème c’est qu’ils nous tiennent en laisse avec des lois et des supplications. Le Cercle établit des lois qui leur donne une domination totale. Les représentants du Cercle sont comme toi, moi et les autres, et ils se musèlent eux-mêmes ! Ils se privent de liberté…

Je laissais passer quelques secondes, sentant que je m’énervais.

- Trouves-tu ça normal que nous autres ayons à nous priver de nos existences pour eux ? Pour ceux qui nous haissent aux point parfois de massacrer leur descendant ou ceux qui furent des leurs autrefois ?

Et me voila à parler presque violement et à serrer le poing tandis qu’une langue de feu léchait mon dos. Néanmoins, le calme revint assez rapidement en moi. Je desserrai mes doigts.

- Désolé… Je m’emporte rapidement quand on parle de ça, dis-je. Mais je dois avouer que plus que les humains normaux, ce sont bien les riches et les hommes de pouvoir que je déteste ! souris-je. Au fait, avant que je sorte, il faudra que je voie ta forme humaine, que je puisse te reconnaître si on se croise dans la rue !

Alors que nous avancions lentement, je vis au fond le couloir bifurquer à droit. Mais dans le mur, un trou béant dans la pierre offrait une issue, issue par laquelle l’alliance aurait pu passer si elle avait rebondi ou si elle avait été emportée par le courant. Je me stoppai et levai la lampe vers le trou :

- Elle aurait pu aller là dedans ? demandai-je.

Une étrange odeur émanait du trou, de la puanteur, évidement, mais pas comme l’eau des égouts, en fait ça sentait plutôt le poil mouillé et sale et la chair pourrissante. Je me rappelais d’un coup des hybrides rats dont avait parlé Locus. J'étais un lycan, je pouvais leur faire face, mais s'ils utilisaient les recoins des égouts et l'obscurité pour attaquer discrètement, toute la force que je mettrai pour me débattre ne suffirait pas. Et je n'avais pas du tout envie de mourir la tête enfoncé dans la merde de ces égouts ou vidé de mon sang et à pourrir dans un coin de ces tunnels.

Soudain, alors que je regardai vers l'issue creusée, l'obscurité sembla happer mon esprit. j'eus comme un étourdissement, un malaise. Pourquoi ? De l'eau, il y avait de l'eau jusqu'à mi-mollet ici, largement assez pour se noyer si on était aidé... Le décor sembla tourner autour de moi alors que mon regard ne pouvait se détacher du trou béant, noir, trop noir, affreusement noir. Il pouvait tout cacher, de l'eau par exemple. L'image présente se superposa au seul souvenir, terrifiant, et très vague, que je conservai de mon voyage dans les égouts après ma pseudo-mort.
Un trou béant, comme une gueule affamée qui aspirait indifféremment branche, canettes de soda, cartons... Et moi. Trainé par l'eau, engouffré de force dans cette bouche noire dont je savais que je ne ressortirais pas... L'eau, par torrent, trop forte, trop fluide et vicieuse pour qu'on en échappe. Ici, elle dormait.

D'un seul œil.

J'arrachai mon regard de force à cette horreur. Je me plaquai contre le mur, serrant la lampe dans mon poing. Mon souffle coupé revint par petite dose.

Je veux sortir d'ici...

Il fallait le plus con des Lycans pour accepter d'aller dans des égouts quand on avait peur de l'eau.

- C’est leur repère ? demandai-je tout bas, encore sous le choc du retour à la réalité.

Je restai agrippé à la lampe à la flamme vacillante. la seul chose qui m'avait réellement manqué lors ce mon cauchemar : une lueur d'espoir.

Message par Invité Jeu 22 Sep - 15:03

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Filgide avait une grande rancœur envers les humains. Cela se sentais très nettement lorsqu'il en parlait. Son ton était sec et ses gestes très clairs. Cela le mettait en colère. Il se sentais prisonnier de la race humaine. Dans un sens il avait peut être raison. Les humains avaient mit beaucoup de règles concernant les autres races qu'eux mais d'un autre point de vue, si ces règles n'étaient pas en vigueur, il y aurait surement beaucoup plus de conflit entre races et probablement que cela serait un peu comme les trois jours de chaos qui ont eu lieu. Dans un sens , cela ne me dérangeais pas vraiment si ce n'était le fait que mes égouts seraient encore envahis par des être de toute sorte. Je lui aurait bien donné mon point de vue la dessus mais il semblait suffisamment énervé après cette race humaine. Cela ne servirait à rien de plus, nous approchions de plus en plus du domaine de ces hybrides. Il repéra un trou dans un mur donnant droit sur leur nid. Il y jeta un œil puis se plaqua contre le mur, comme s'il avait vu quelque chose d'effrayant. Peut être étaient ils en plein repas. Ce spectacle n'était pas vraiment agréable.

"En effet c'est ici. D'ailleurs nous devrions commencer à nous méfier. Ils sont peut être stupides mais sont assez nombreux. Le plus dangereux sont leurs griffes et crocs. Ils sont trop stupides pour utiliser des armes."


Plusieurs petits cris aigus se firent entendre, des cris que je connaissais bien. Ils nous avait repéré. Il fallait que nous nous éloignions de cet endroit. Ils allaient surement air comme à leur habitude, envoyer un petit groupe de cinq ou six hybride en éclaireur et si nous restons la, ils en alerterons d'autres. Ce que je n'avait pas vu en revanche était un de ces hybride à l'autre bout du tunnel dans lequel nous étions. C'était lui qui nous avait repéré. Je regardais Filgide et lui dit d'un ton sec en lui indiquant l'endroit d'où nous étions venus.

"On oublie la bague. Ils nous ont vu. Il y en a un la bas ! Cours par la je te rejoins. "

A peine avais je fini de parler que je me retournais et regardais l'hybride qui se ruait sur nous au milieu du liquide visqueux. Je ne savais pas si Filgide s'était décidé à partir mais c'était trop tard pour fuir celui la. En quelques secondes, il se retrouva à quelques mètres de moi. Il sauta en ma direction mais fut arrêté par une grande main de boue putride. Elle le saisi et le projeta dans l'eau. Un grand choc se fit sentir et le cadavre de l'animal remonta flotter à la surface. Il avait le crane fortement abimé. Je plongeait dans l'eau et commença à nager à ma manière. je rejoignis rapidement Filgide.

"Ce n'est pas encore fini. Un groupe d'éclaireur nous pourchasse mais si on les tue ici, les autres ne viendront pas. "

Message par Invité Dim 13 Nov - 20:37

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- En effet c’est ici. D’ailleurs nous devrions commencer à nous méfier, Ils sont peut être stupides mais son assez nombreux. Le plus dangereux sont leurs griffes et crocs. Ils sont trop stupides pour utiliser des armes.

Bonne nouvelle ou pas ? Je n’en savais rien. Le seul truc dont j’étais sûr était que je n’étais pas dans mon élément, en fait j’étais même dans l’endroit le plus flippant du monde. Mon cœur se serra et je déglutis difficilement lorsque plusieurs petits cris caractéristiques des rongeurs. Leur écho nous parvenaient du tunnel mais également depuis l’endroit d’où nous venions. La situation dérapait, je voulais juste récupérer cette foutue bague et sortir, moi ! Mais bon, le destin en avait décidé autrement. Et il allait falloir s’y plier !

- Qu’est-ce qu…
- On oublia la bague, me coupa Locus. Ils nous ont vus. Il y en a un là-bas ! Cours par-là je te rejoins.


Il se retourna et observa l’hybride rat se ruer vers nous. Je n’allais pas me faire prier. Je lui tournai le dos sans demander mon reste et pris le couloir qui tournait à droite. Je courais de toutes mes forces de lycan. Le couloir ne semblait pourtant pas vouloir se terminer, je remerciais le ciel de me faire voir dans l’obscurité. Je sautai par-dessus un tas de gravats de détritus et continuai ma course dans le couloir plongé dans le noir. Derrière moi, d’autres cris résonnaient et des clapotis par dizaine m’indiquaient que j’étais suivi. Et mon poursuivant n’était pas seul, ils devaient être deux…

…ou trois ? Je jurai en serrant les dents et continuai à courir. Je remarquai soudain une bosse sur l’eau puis les yeux rouges de Locus brillèrent. Je poussai presque un soupir de soulagement.

- Ce n’est pas encore fini. Un groupe d’éclaireurs nous pourchasse mais si on les tue ici, les autres ne viendront pas.
- Super mon grand ! ironisai-je. ‘Y a plus qu’à !

Mais tandis que nous arrivions dans une salle ou l’eau descendait à mi-mollet, quelque chose me fit glisser. Je ressentis un vilain coup dans les jambes avant de tomber de tout mon long dans l’eau sale. Un cri strident résonna à nouveau puis je sentis quelque chose me sauter dessus.

Le stress, la peur, la terreur de finir mon existence dans l’eau me força à la transformation, la semi-transformation.
Une brûlure plus qu’intense lécha mon dos, mes épaules, avant que mon organisme entier ne modifie sa structure. Mes muscles s’épaissirent, mon pelage poussa. Et je devins le Lycan qui je terrais d’habitude au fond de moi. La transformation garda mon agresseur à l’écart et ralentit quelque peu les poursuivants.

Soudain, tout devint clair, tout m’était perceptible, je me sentais de taille face à ses trois hybrides. J’arrachai d’instinct la peau morte de mon enveloppe humaine et je me relevai brusquement. L’anxiété liée à l’eau ne me quittait pas néanmoins, et je sentais l’adrénaline parcourir mes veines. J’expirai bruyamment par les narines en toisant le l’homme-rat que je dépassais à présent.

Une seconde d’hésitation.

Puis la ruade. Les trois hybrides se jetèrent sur moi d’un seul homme. Je grognai. Le premier sur ma gauche, qui m’avait piégé fut accueilli par un coup de griffe qui lui saigna tout le ventre, les deux autres me grimpèrent dessus. Mais alors qu’ils cherchaient à me griffer, ma gueule aux crocs acérés se ferma brusquement sur le bras d’un des deux et d’un mouvement de tête je l’envoyai contre le mur.

Le seul problème restait le dernier qui s’était perché dans mon dos et me labourait les épaules de ses griffes. Et lorsque ses petits crocs vicieux se plantèrent dans ma chair, je lâchai un hurlement digne des plus grands monstres du cinéma.


[Après je pensais en faire arriver un autre qui tenterait de te sauter dessus par derrière ! ^^]

Message par Invité Dim 19 Fév - 18:38

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Bonjour les garçons !

Où en est ce rp, s'il vous plait ?

Message par Invité Dim 19 Fév - 22:26

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Filou a arrêté il me semble non ?

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