Un chien, juste un chien. [ PV avec Laëllyra ][Terminé]

Une journée comme les autres, une rue comme les autres, une femme comme les autres. C'était ce qu'elle se plaisait de croire mais Laëllyra était une fée différente dans une ville bien étrange malgré le fait qu'elle essaye de se cacher la vérité. Pour célébrer cette journée banale, elle n'avait rien trouvé de mieux à faire que d'aller à un de ces fast-food où elle n'avait jamais mis les pieds avant de s'être retrouvée seule. Luxe, grands hôtels, restaurants quatre étoiles, sa petite rêve elle pouvait toujours la mener, ses parents lui avaient beaucoup léguer, mais aujourd'hui elle voulait être une fille banale, qui, n'ayant rien de mieux à faire, avait décidé d'aller se chercher un de ces burgers avec de la salade dedans et une grosse tranche de poulet. Elle s'était découverte une adoration pour ces menus au poulet et ne manquait pas la moindre occasion de s'en acheter lorsqu'elle en avait envie.
Mais aussi bon soit le poulet et ces menus avec frites et ice-tea elle ne pouvait s'empêcher de détester devoir faire la queue seule, de voir que c'était en bandes que les jeunes venaient, en couple ou en famille que venaient les autres. Non pas qu'elle veuille à tout prix une troupe de pintades qui gloussent à longueur de journée pour amies, pas plus qu'elle ne voulait un de ces jeunes au longs cheveux et habits noirs pour petit-ami de fortune, non, elle ne voulait rien de ça, c'était juste qu'elle avait l'impression qu'il lui manquait quelque chose, ou quelqu'un plutôt. Quelqu'un avec qui elle pourrait rire, sortir, parler de tout et de rien. Il fut une époque elle en avait deux ou trois des bonnes amies, mais elle les avait laissées derrière elle, avec cette vie dont elle ne voulait plus avoir affaire.

Elle leva la tête et feignit choisir un menu alors qu'elle savait très bien ce qu'elle allait commander. Elle fut servie de suite et se hâta vers la porte de sortie, ces genre d'endroit était souvent bondé et elle n'aimait pas tant que cela la foule. Ses talons claquaient sur le carrelage, son sac en cuir se balançait le long de son corps et ses cheveux semblaient presque flotter derrière elle. Elle jeta un coup d'œil au sac, la paille y était ainsi que la serviette en papier. Parfait, elle n'avait pas besoin de traîner plus longtemps.

Un jeune coupe rentrait alors qu'elle sortait, le garçon lui tint la porte et elle déboula dans la rue. Dehors du monde traversait aussi les rues, mais ce n'était pas le même genre de foule, les gens ne vous suivaient pas des yeux, ne vous jaugeaient pas du regard, ne cherchaient pas à vous identifier. Tout n'était que passage, futilité et elle préférait ça, des inconnus qui passent à côté les uns des autres sans jamais se parler, se reconnaître.
Elle tourna immédiatement à gauche, décidant de laisser ses pas la mener au gré du vent, elle voulait se trouver un petit coin sympathique où elle pourrait s'asseoir pour manger tranquillement et profiter du soleil qui venait de percer entre les nuages. Elle ne connaissait toujours pas bien la ville, surtout les quartiers populaires. Mademoiselle était trop habituée à ses grandes rues et boulevards, à ses magasins excentriques et autres. Poussée par son instinct elle prit encore à gauche, il y avait un parc non loin et elle s'imaginait déjà sur un banc, à profiter des rayons. Ses pas ralentirent, elle fronça légèrement les sourcils et se retint pour ne pas pincer le nez, ce n'avait rien à voir avec un parc, c'était une sorte de ruelle et tout ce qu'elle pouvait y voir étaient de grandes bennes, des sacs poubelles et...

- Un chien?

Elle chuchota les mots, surprise qu'un animal qui aurait pu être magnifique soit ainsi abandonné, obligé de fouiner pour survivre. Un husky, une des rares races qu'elle pouvait reconnaître. On lui avait dit qu'ils avaient un œil bleu et l'autre vert, mais elle était trop loin pour s'en rendre compte. Tout ce qu'elle pouvait voir c'était les os saillants, ces côtes ... mais on ne pouvait les voir chez les husky, on ne devait pas les voir!
Elle avait beau avoir mal pour ce chien famélique, elle n'osait pas non plus s'approcher plus pour lui tendre un des nuggets qu'elle avait pris en supplément. Les chiens errants attaquaient parfois et les chiens de cette race avaient des origines sauvages après tout.

Laëllyra envisageait d'être gentille, solidaire, au contre-cœur elle lança un coup d'œil dans le sac en papier, l'odeur des nuggets l'interpelait. Elle referma le sac, après tout elle pourrait simplement appeler la SPA ou un organisme du genre pour dire qu'un beau chien errant pouvait être trouvé ... où était-elle déjà? Elle tourna la tête légèrement cherchant un panneau, une indication, un nom de rue, mais ne trouva rien. Mais alors quelque chose la convainquit de ne pas appeler à l'aide pour ce ... non-chien. Elle dut se retenir pour ne pas garder la bouche bée, elle cligna des yeux et ne lâchait pas des yeux d'un bleu différent mais tout aussi profond ce ... pas-chien...

* Un Inu me semble-t-il... *

Elle aurait aimé reculé, mais lui avait déjà reculé en la voyant arriver, alors elle resta juste là, droite, stupéfaite, ébahie. Elle déglutit lentement et reposa son bras contre son flanc. Sa dernière phrase par contre la fit sourire.

- Mais personnellement je n’ai jamais rencontré quelqu’un d’autre comme moi. Mais bon dans cette galère nous sommes tous pareil.

Elle en vint même à hocher la tête avec un nouveau sourire, elle se rapprocha d'un pas, puis s'arrêta, fixant toujours l'être devant elle, ses traits étaient plus tendus que d'habitude car elle ne savait pas tellement à quoi s'attendre, mais une fois de plus sa curiosité la poussait de l'avant. Elle avança d'un second pas, puis s'arrêta. Elle leva alors sa main droite qui tenait encore fermement le repas chaud qui la faisait saliver elle. Elle ouvrit la boîte qui contenait ces petits bouts de poulets et en tendit un vers ce chien pas si chien que ça. Il avait l'air d'une animal qui accepterait la première chose comestible qu'on lui présenterait alors elle tentait sa chance.
Peur de le voir partir, peur de le voir trop s'approcher, elle lança le bout de poulet, essayant de ne pas le jeter trop loin, trop haut ou au contraire trop doucement, elle aurait aimé qu'il rattrape ce petit bout de viande blanche avant qu'elle ne touche le sol, un peu comme si ils jouaient à la balle, mais il n'avait aucune raison de vouloir accepter ce qu'elle lui offrait.

- Je suis Laëllyra, des choses différentes j'en ai vu, mais là je dois dire ... Chapeau.

Elle ouvrit l'autre boîte où se trouvait son burger, chercha autour d'elle une petite marche, un muret quelque part où elle pourrait s'asseoir, et son œil trouva ce qu'elle cherchait: le rebord d'une fenêtre condamnée. Elle se hissa dessus, posa son sac et se mit à manger, elle n'avait rien avalé depuis le matin et l'appétit se faisait sentir. Elle fouilla dans son sac et posa la boîte avec les nuggets à côté d'elle attendant de voir s'il allait en vouloir un peu plus.

Laëllyra appréciait ce repas, mais faisait très attention la sauce avait tendance à couler partout et elle ne voulait surtout pas tâcher son nouveau haut, un petit débardeur en soie qui lui avait coûté plus cher que sa nuit dans son hôtel quatre étoiles. Elle hocha la tête lorsque Seiji se présenta, avala ce qu'elle avait dans la bouche pour lui lancé un "enchanté" léger et joyeux. Elle n'avait jamais eu affaire à un de ces fameux monstres et savait que la ville était réputée de les abriter, non seulement sa curiosité était satisfaite, mais en plus elle voulait voir ce dont les hommes avaient peur, elle voulait comprendre en quoi elle pouvait effrayer ces gens à qui elle voulait tant ressembler.

- J'ai entendu parler de ces animaux qui peuvent prendre forme humaine mais n'en ai jamais vu.

Par contre elle n'avait strictement jamais rien entendu à propos de corbeaux qui pouvaient parler. Elle se demanda si les animaux étaient capables de comprendre les autres animaux, ou était-ce parce qu'il pouvait parler qu'il pouvait comprendre et hommes et animaux ... Ou alors il se jouait simplement d'elle. Dans tous les cas sa curiosité était toujours éveillée. Elle tendit sa main vers le sac pour en sortir un petit mouchoir en papier, ces serviettes de fortune ne nettoyaient pas tellement, elles étalaient la saleté, mais elle allait faire avec pour le moment.
Elle vit du coin de l'œil que son interlocuteur se rapprochait lentement. Elle tendit dès lors sa main vers la petite boîte qu'elle avait gardé à côté d'elle, les fins bracelets d'argent qu'elle avait au poignet s'entrechoquèrent, elle saisit un autre morceau de poulet et le lança à Seiji.

Il reprit la parole etla regardait, elle était toujours gênée quand on la fixait alors qu'elle mangeait et se félicita intérieurement d'avoir fini son burger. Elle le fixa à son tour, non pas d'un regard pénétrant, ou inquiet, juste d'un regard poli et attentif.

- On dirait que tu n’avais jamais vu de chien errant avant ? Je me trompe ?

Elle sourit malgré elle, elle n'était pas bien difficile à cerner et sa curiosité la dénonçait souvent, mais ce n'était pas plus mal, les gens savaient généralement à quoi s'en tenir avec elle. Elle passa sa langue sur ses lèvres qu'elle trouvait bien sèches et prit note de racheter un bon baume avant qu'elle n'ait à gérer des craquelures déplaisantes.

- A vrai dire j'entends parler de beaucoup de choses, mais je n'ai jamais pu constater la véracité de ces choses par mes yeux. Donc j'ai beau avoir entendu parler de vampires, je n'en connais aucun. Je peux avoir lu de salles de classes bondées d'écoliers, je n'en ai jamais vues. Et onc je sais que des chiens errants on peut en trouver dans les villes, je n'en ai tout simplement jamais vus.

Curieuse et bavarde.
Ce sera toujours la même chanson avec elle et elle, s'en rendait à peine compte. Elle sauta à terre, saisit un nugget et le glissa rapidement dans sa bouche, elle posa ensuite la boîte avec tous les autres nuggets devant Seiji. Bizarrement, elle n'avait jamais été très foule. Étrangement elle n'aimait pas se lier aux gens. Il semblerait bien que la règle ne s'appliquât pas pour ce chien à quatre pattes. Oui il n'était pas humain, mais elle ne l'était pas non plus, même si personne ne pouvait le deviner car elle gardait toujours forme humaine.

Elle leva la tête vers le ciel, un nuage tout en formes et couleurs l'intriguait, elle savoura la petite brise qui vint lui caresser la nuque. Lorsqu'elle était seule, elle tendait ses mains vers le haut, pour pouvoir sentir le vent se faufiler entre ses doigts, elle aimait danser, tourner sur elle-même et sentir ainsi le vent. Mais elle gardait ce genre de comportement compromettant pour sa réputation pour elle, les gens la prendraient plus pour une folle qu'autre chose, ils ne pouvaient deviner que la fée qu'elle était aimait le vent et maîtrisait cet élément.
Elle se contenta donc de lever le menton et de suivre des yeux ce gros nuage qui changeait déjà de forme, tout en écoutant Seiji. Elle frissonna, elle pouvait sentir la colère qu'il avait contre la race des vampires. Elle se retourna vers Seiji pour lui faire face, son sourire avait disparu.

- Les gens du Cercle font tout pour que nous cohabitions en paix, mais la vraie nature des vampires et des lycaons n'a rien à voir avec celle de bureaucrates qui signent des traités et des papiers toute la journée. S'ils sortaient un peu, s'ils regardaient autour d'eux ils verraient...

Elle serra la mâchoire, elle avait l'impression que les gens du Cercle, aussi sages qu'ils pouvaient l'être, étaient bêtes. Ils voulaient le bien de tous, et chacun des représentants des races faisaient en sorte que leur propre race soit reconnue, ait des droits comme boire ce dont ils avaient besoin dans les bars... Mais ils lui faisaient penser à ses parents qui étaient du genre à enseigner à leur fille ce qu'était le monde en la gardant cloîtrée dans leur domaine familial.

Elle secoua la tête pour se changer les idées, elle ne voulait penser à ça pour le moment, Heureusement qu'il enchaîna avec une autre question. Elle petit sourire espiègle se dessina sur ses lèvres.

- Dis, tu ne saurais pas où se trouve le parc, je voulais aller manger tranquillement là-bas et je me suis... égarée malheureusement?

Elle avança de quelques pas, s'approchant de la rue bondée où des gens allaient et venaient pour faire on-ne-sait-quoi. Elle se retourna de nouveau vers Seiji, espérant qu'il accepterait de la guider en personne jusqu'à ce lieu moins déprimant et plus ensoleillé.

- Que je sois perdue répond peut-être à ta question de pourquoi je suis ici. Mais si tu veux en savoir un peu plus, je suis dans cette ville, parce que je voulais pouvoir vivre dans un endroit où il y avait du monde, des choses à voir, des êtres à rencontrer. Mes parents morts, j'ai pris la liberté d'aller où je voulais. Et toi? s-tu natif de la ville ou comme moi es-tu arrivé ici?

Elle avança encore d'un pas ou deux, ses talons résonnant sur le sol, elle s'arrêta délibérément dans un rayon de soleil, elle cligna des yeux mais savoura cette chaleur, la seule chaleur à laquelle elle aimait goûter, la chaleur humaine elle la rejetait. Elle huma une fois de plus en sentant la brise contre son visage, elle caressait le vent dans son esprit et jouait avec, la brise restait avec elle, soufflant dans ses cheveux, s'entortillant autour de ses bras.

Elle avait mille question à lui poser, elle ne savait pas d'où il venait, et son air gringalet semblait dénoncer le fait qu'il vivait dans la rue. Elle s'était toujours demandée ce qu'une petite fille pouvait ressentir en ayant son chien, elle avait même envisagé pendant un moment en prendre un, mais elle doutait avoir la patience, la douceur requise. Elle se demandait maintenant comment cela pouvait-être de vivre avec un chien qui parlait.

* Mais d'après ce que j'avais compris, les inus ne sont pas des chiens qui parlent, mais des hommes ou femmes ayant la capacité de se transformer... Existe-t-il une race de plus ou peut-il se transformer? *

Tant de questions à poser, tant de questions qu'elle n'oserait aborder car elle-même n'avait encore jamais divulgué qui elle était, ou plutôt ce qu'elle était.

Laëllyra, nota le recul, et les oreilles qui pointèrent vers l'arrière et elle s'en voulut. Elle faillit rire en pensant à l'expression « Je ne suis qu'humaine », elle ne lui convenait pas tellement, mais était adaptée à la situation. Enfin, ils poursuivirent la conversation dans tous les cas et elle arrivait à contrôler ses pulsions grâce aux caresses du vent.

Elle attendit sa réponse et fut étonnée du début, elle espérait qu'il ne lui en voulait pas. La question était personnelle, indiscrète, voire même déplacée. Elle se retourna vers lui, elle n'aimait pas la pitié et l'hypocrisie encore moins, elle fit alors quelque chose qu'on ne l'avait jamais vu faire auparavant: elle se mit à son niveau. Elle était accroupie et le fixait dans les yeux, elle tendit sa main gauche vers la tête de ce qui aurait pu être un magnifique chien de race, elle lui attrapa doucement son oreille droite et le gratta à cet endroit généralement hors de portée des pattes et où le pelage était généralement plus soyeux. De sa main droite elle caressa l'encolure.

- Sache une chose, je méprise la pitié et j'exècre l'hypocrisie, donc je ne vais pas t'embêter avec ça.

Elle était sérieuse, mais n'avait pas cet air de colère qu'elle avait eu quelques instants auparavant. Elle donna une petite tape amicale sur la tête de Seiji et se releva, écoutant la suite de l'histoire. Une histoire qui commençait mal, comme celles de tant d'autres, mais une histoire plus dure que les histoires habituelles. Elle ne lui coupa pas la parole une fois, respectant Seiji et appréciant ce partage qui n'était pas obligé.
La fin de l'histoire la fit sourire, elle lui souhaitait de retrouver cette petite Nina, et elle lui souhaitait de pouvoir avoir une belle fin, quitte à avoir un début plus triste et dur qu'il ne l'aurait mérité.

* ça doit être motivant de savoir que quelqu'un nous attend. *

Plus d'une fois elle se l'était dit, à le voir, elle en était maintenant sûre. Elle se plaisait de sa solitude, au moins rien de trop douloureux ne pourrait lui arriver, mais des fois elle se disait qu'elle passait à côté de quelque chose et aurait aimé savoir ce que cela pouvait faire. Mais des choses, elle s'en disait, elle s'en demandait et elle n'allait pas s'arrêter à cela, pas aujourd'hui du moins. Elle ne cherchait rien, ni personne, elle était libre de faire ce qu'elle voulait et cela lui allait aussi bien. Le moment venu, peut-être qu'elle changerait d'idée, mais elle le verrait à ce moment là uniquement.

- C'est avec plaisir que je te suivrais au parc! On m'a dit que là-bas il y a des marchands de glace ou ces hommes avec des machines à pop-corn.

Elle remit son sac à main sur son épaule, il avait glissé lorsqu'elle s'était accroupie, elle chercha des yeux un papier qu'elle aurait laissé traîner, ne voyant rien elle courut vers une poubelle et y posa le sac en papier vide. Elle ouvrit son sac, en tira un petit flacon et se mit un peu de cette lotion désinfectante sur les mains, après le repas gras mieux valait prendre des précautions, elle ne voulait pas tâcher son nouveau haut par inadvertance.
Elle rejoint Seiji, leva de nouveau les yeux vers le ciel.

* La journée promet d'être belle. *

Elle arriva à l'embouchure de la rue, tourna la tête à gauche, puis à droite, comme si elle allait traverser, mais elle cherchait tout simplement la direction à emprunter. Elle haussa les épaules, inspira et se dit que de toutes manières elle ne pourrait esquiver cette foule.
A y repenser, la journée promettait d'être non seulement belle, mais pleine de surprises. Elle regarda une fois de plus Seiji du coin de l'œil il lui en avait beaucoup dit, et cela faisait un moment ce que cela pouvait faire de raconter son histoire aux autres. Il n'avait pas l'air vraiment troublé et son opinion de lui n'avait aucunement changée. Mais... elle ne savait pas tellement si elle voulait le faire, parler de ça gâcherait la chaleur du soleil, gâcherait la beauté de la journée, gâcherait la tranquillité dans l'air.


[FINI]
[Suite au Parc]