Avventura
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Message par Invité Dim 17 Jan - 17:26

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Il n’y avait pas d’autre moment dans la journée où elle ne se sentait aussi bien. Les breloques et autre sequins cliquetaient à ses hanches seulement recouvertes d’un fluide voile écarlate. Ses pieds nus et tatoués au henné effleuraient à peine le sol, comme si elle volait. C’était d’ailleurs l’impression qu’elle en avait. Son ventre et ses mains accomplissaient leur tâche et se plaçaient comme il fallait sans qu’elle n’ait à y réfléchir. Son corps se mouvait et ondulait au rythme de la musique. Assise avec ses parents, une fillette trouvait qu’elle ressemblait à une princesse. Une de ses princesses des contes des Mille et Une nuits. La danseuse évoluait en jouant de ses charmes, un léger sourire aux lèvres. Tout venait naturellement, comme si elle été dans son élément. Et c’était le cas.

Latifa venait de terminer son spectacle, et ayant ôté tout son attirail de danseuse orientale, piochait des loukoums dans le buffet réservé aux clients. Tant que la patronne ne regardait pas, elle pouvait se le permettre. Après tout, elle ne faisait rien de mal.

Le restaurant se vidait peu à peu. Une fois sa représentation terminée, Latifa restait souvent dans ce restaurant à regarder les gens et à discuter avec les serveuses. Tout le personnel ici parlait arabe, et cela lui faisait du bien de bavarder dans sa langue maternelle. Elle s’était fait des amis depuis qu’elle vivait ici. Bizarrement, elle s’épanouissait mieux qu’elle ne l’aurait cru. Elle adorait danser le soir. Elle adorait enseigner sa passion à des jeunes filles qui la considérait comme un modèle. Elle adorait tout simplement sa vie ici. Si on ne tenait pas compte bien sûr des affrontements survenus il y a peu de temps. Mais la jeune femme avait appris à évoluer dans un pays en guerre et trouvait son bonheur dans les petites choses de l’existence. Puisqu’elle ne pouvait pas avoir plus.

Désormais, le commerce était complètement désert à l’exception de Nadia, une jolie Marocaine, qui terminait de nettoyer les tables et n’allait pas tarder à s’en aller elle aussi.

Les deux jeunes femmes se dirent chaleureusement au revoir et Latifa prit la direction de son chez-elle. Un orage éclata et une violente averse s’abattit sur la ville. Latifa serra son sac contre elle, remonta son écharpe sur son nez et accéléra le pas. Il faisait vraiment sombre tout d’un coup et la pluie qui lui ruisselait dans le cou la faisait frissonner. Elle était encore loin de son appartement qui lui promettait un certain confort. Et la nuit n’avait rien de rassurant. La jeune femme pataugeait dans les flaques d’eau et manquait de glisser sur les dalles détrempées. Plus vite elle marcherait, plus vite elle arriverait chez elle. Elle renonça à téléphoner à son frère pour qu’il vienne la chercher. Il devait dormir et se levait tôt le lendemain. Elle l’entendait déjà ronchonner et maugréer qu’elle devait arrêter ses sorties nocturnes. Ils avaient déjà bien assez d’argent pour eux deux pour qu’en plus, elle ne sorte la nuit avec tous ses gens louches qui traînent et blablabla…  Mais le déluge continua et la jeune femme courut se mettre à l’abri dans un café encore ouvert. Tant pis si elle rentrait plus tard, elle n’allait pas risquer d’attraper une pneumonie.

Le café en question était pratiquement bondé, à croire que la moitié de la ville s’était donné rendez-vous ici. Frissonnante, Latifa se dirigea vers une banquette vide. La seule qui restait. Mais en chemin, elle se heurta de plein fouet à un homme qui sortait. Elle parvint à garder son équilibre tandis que son sac non fermé se renversa à terre. Une multitude de foulards et de voiles colorés s’étalèrent au sol. De peur que quelqu’un ne marchât dessus et ne déchirât la précieuse étoffe, la jeune femme s’empressa de les ramasser tout en se confondant en excuses.

« Pardonnez-moi, je ne vous avais pas vu. »

Tandis qu’elle récupérait ses affaires, une autre personne s’était mise en quête de la banquette vide.  

Message par Invité Jeu 21 Jan - 7:56

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Un nouveau jour, une nouvelle journée, de nouvelles aventures. Pensais-je à mon réveil, ayant bien conscience de la redondance des mes pensées. Qu’allais-je bien pouvoir faire aujourd’hui ? Comme d’habitude pardi !

C’est ainsi que la journée défila sans que je m’en rende compte. Du lever au coucher du soleil, j’avais travaillé dans mon atelier. Si seulement les jours étaient plus longs … Il fallait néanmoins que je mange si je voulais continuer mes activités longtemps encore. Peu motivé à l’idée de préparer un repas, je me préparais pour sortir. Fraichement parfum, habillé de ma mythique tenue bleue, je partais en quête d’un restaurant. Je voulais des pâtes !

Ainsi, je me retrouvais dans la principale rue commerçante. Tant de souvenirs … Pensais-je en sentant une douleur fictive dans mon dos. Après une grande respiration, je continuai mes recherches. Je voulais de l’exotique, à quoi bon ce cantonner dans une routine quand il y avait tant de pâtes différentes à goûter au travers du monde ?!

Mes yeux se posèrent sur un chic restaurant arabe. Exotique, n’est-ce pas ? Je franchis le seuil de la porte et fut rapidement accueilli. Ce fait m’aurait presque indisposé : j’avais à peine eu le temps de jeter un œil au décor. On me trouva une place puis me proposa un menu. Après une rapide lecture, je confirmai le côté exotique de ces mets. Je n’avais pas la moindre idée de quoi choisir et fut finalement sauvé par un serveur qui vint passer commande.

« Hum, avez-vous un plat composé à base de spaghettis ? » Demandais-je en souriant face à la probable incompréhension de l’employé. « Sinon, servez-moi la spécialité du chef. » M’empressais-je d’ajouter. Il me retourna mon sourire et s’absenta.

J’eus enfin le temps d’admirer le dît restaurant. Il me semblait plus chaleureux que ceux auxquels j’étais habitué. Était-ce par rapport aux couleurs plus chatoyantes ou un détail plus subtil comme l’espacement des tables ? Cela pourrait aussi être les serveurs moins formels, sans pour autant tomber dans la familiarité.

Je fermais les yeux et reniflai doucement l’air. Bien des odeurs que je ne connaissais pas. C’était dans ce genre de moments où je me rendais compte de ma flagrante ignorance. C’était … épicé ? L’air était plus sec aussi.

Finalement, ce fut au tour de mes oreilles de s’exprimer. Le restaurant était habité par une musique. Les pianos ou autres violons avaient été troqués par des instruments originaux. Le son était moins cristallin, si on excluait quelques sons que je n’arrivais pas à nommer. Des entrechoquements ? Je saluais le subtil effort fait par l’architecte pour avoir une salle bien desservie au niveau sonore sans pour autant avoir des échos.

J’ouvrai les yeux et remarquai que la plupart des clients regardaient dans la même direction, je les imitai. Une jeune femme dansait au rythme de la musique. C’était la première fois où j’avais l’occasion de voir ces mouvements. Si je devais les comparer, je dirais qu’ils étaient plus fluides et moins rigides que dans nos danses occidentales. La tenue aussi n’avait rien à voir avec nos costumes formels. Enfin, dernier point qui me sautait aux yeux : la danseuse, ici, exerçait aussi sur le plan sonore. C’était à elle qu’on devait donc attribuer ses sons si particuliers. Cela me rappelait les claquettes : une danse où les oreilles et les yeux sont sollicités. Néanmoins, la ressemblance s’arrêtait là.

Je profitais donc pleinement du spectacle qui m’était offert tout au long de mon repas, que j’appréciai tout autant. Je dois néanmoins avouer que je négligeai un peu les saveurs au profit de notre jeune danseuse. Après tout, j’avais toujours eu un faible pour les belles femmes et celle-ci aurait put faire chavirer mon cœur s’il n’était pas déjà prit. Elle possédait des traits trahissant ses origines mais lui donnant un charme certain.

C’est ainsi que je m’éternisais à ce repas pour finalement partir le plus tard possible, n’oubliant pas de déposer un pourboire avec l’addition. Après tout, j’avais passé une excellente soirée. Une fois sorti, je décidais de profiter encore un peu de la soirée en quête d’une quelconque boîte de nuit, bien que s’agiter sur la piste après avoir ainsi mangé semblait être une mauvaise idée.

Je fus finalement surpris par la pluie et me refugiai dans un bar. Cette fois, j’évite les gamines. Pensais-je en rigolant légèrement. De plus, elle s’était enfuie comme une voleuse ! À vrai dire, c’était probablement le dénouement le plus logique, je devrais plutôt remercier ma bonne étoile.

J’allai un peu discuté avec le barman, commandant un café. Malgré sa compassion, je ne pouvais m’empêcher de penser que cette soudaine pluie était une aubaine pour lui. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, n’est-ce pas ? On ne pouvait lui reprocher. Une fois mon café servit, je me dirigeais vers la seule table restante quand un homme, probablement éméché pour vouloir sortir avec cette pluie dehors, percuta un arrivant.

Tout en m’asseyant et d’un regard discret, je regardai les quelques effets personnels qui étaient tombés du sac de l’arrivante. Quand elle se releva, je pus enfin voir son visage et la reconnut presque instantanément. Ces traits ne trompaient pas : elle était la jeune danseuse du restaurant. Quelle coïncidence. Pensais-je. Était-elle une habituée ou avait-elle aussi été surprise par l’averse ?

Elle s’était arrêtée à l’entrée, cherchant visiblement une place dans ce bar qui ne désemplissait pas. Je levais le bras tout en claquant des doigts et la regardant dans les yeux pour lui faire signe de venir s’installer à ma table. Elle comprit l’interpellation et vint s’asseoir. De la même façon, j’appelais le barman.

« Veuillez servir ce qu’elle désire à cette dame. » demandais-je.

Je bus de mon café. Après tout, il n’allait pas se vider tout seul ! Puis j’amorçais la conversation avec la jeune danseuse en lui tendant ma main pour la saluer.

« Tomhas Paliakov, vous dansiez parfaitement ce soir. Une intermittente ? » Questionnais-je avec un léger sourire accueillant.

Message par Invité Dim 7 Fév - 14:50

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Alors que Latifa fourrait ses affaires à la va-vite dans son sac, le type qui l’avait bousculé continua son chemin et sorti du café sans même lui accorder un regard de plus. C’était bien la peine de s’excuser, tient. Une fois tous ses effets récupérés, la jeune femme se redressa, les cheveux dans les yeux.

Quelqu’un qu’elle ne connaissait pas lui fit signe de s’approcher. Peut-être sa mémoire lui jouait-elle des tours et cet homme n’était pas un inconnu. Mais la jeune femme eût beau chercher dans les tréfonds de sa mémoire, elle était persuadée de ne pas savoir de qui il s’agissait.

Jouant des coudes pour se frayer un passage, Latifa se dirigea vers l’inconnu en question et se laissa choir sur la banquette. Bizarrement, elle était épuisée. Danser et courir sous la pluie l’avaient littéralement lessivée et en fin de compte, elle était plutôt heureuse de pouvoir enfin s’assoir. Même si c’était dans un endroit perdu et bondé de monde.

Elle lui servit son plus beau sourire, ses cheveux mouillés collés au visage tout en le remerciant :

« Chokran jazilan -merci beaucoup »

Et la jeune femme ajouta, à l’intention du serveur :

« Un café aussi s’il vous plaît. »

Latifa n’était pas quelqu’un de très farouche, bien que son frère ne fasse que lui répéter à longueur de journée de se méfier des gens qu’elle pourrait croiser. Depuis toujours, elle le considérait comme un rabat-joie, même si elle l’adorait. Il trouvait toujours quelque chose à redire sur tout, et parfois Latifa appréciait de sortir sans lui. Souvent même.

Latifa serra la main qui lui était tendue avec, en prime, un joli sourire aimable.

« Tacharrafnè -enchantée. Moi, c’est Latifa. »

Donc c’était pour cela qu’il l’avait hélé. Parce qu’il l’avait vu danser. Il devait manger dans le restaurant de Nadia ce soir, alors. La jeune femme, quant à elle, ne se souvenait pas de l’avoir aperçu. Ou peut-être l’avait-elle vu mais l’avait complètement oublié. Elle voyait tellement de monde lorsqu’elle dansait…

« Ah oui ? Je danse parfois dans ce restaurant, le personnel est plutôt sympa. Vous allez souvent manger là-bas ? »

A ce moment-là, le serveur revint avec le café commandé, qu’il posa devant la jeune femme. Celle-ci le gratifia d’un énième sourire enjôleur qui le déstabilisa un court instant et lui fit faire demi-tour précipitamment.

En poussant un soupir épuisé, Latifa s’adossa à la banquette craquelée. Elle ne s’arrêtait jamais dans les cafés d’ordinaire. Lorsque le soir commençait à tomber, elle se fixait toujours comme objectif de rentrer le plus vite possible à la maison. Et pour une fois, les avertissements prévoyants de Tarek n’y étaient pour rien. La jeune femme détestait juste se retrouver seule dehors, tard dans la nuit.

Message par Invité Mer 10 Fév - 14:38

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« Ta-ka-ra-phné » Tentai-je de répéter en articulant, amusé. Je savais très bien que j’avais écorché ce mot. J’espérais juste ne pas avoir insulté mon interlocutrice. Je souris légèrement pour exprimer ma gêne. On ne peut pas y arriver du premier coup. Me consolais-je.

« Un habitué ? Non, pas vraiment. À vrai dire c’était même une première pour moi. J’avais envie de découvrir une autre cuisine. » Reprenais-je. Je donnais peut-être l’impression de ne pas m’intéresser à cette culture, ce qui était de toutes évidences le cas. Un comble pour quelqu’un se vantant de voyager. Finalement, je n’avais voyagé que dans des pays occidentaux. Autant faire Paris-Brest si ce n’est que pour voir les mêmes choses. Me blâmais-je.

« Un sale temps, pas vrai ? » Demandais-je désespérément en quête d’un quelconque sujet de conversation. Il paraît que quand on en arrive là, c’est mauvais signe… M’inquiétais-je.

« J’ai été pris au dépourvu, je dois l’avouer. » Continuais-je en passant ma main droite derrière ma nuque tout en souriant légèrement.

Je pris un instant pour pouvoir mieux observer cette danseuse que je pouvais enfin voir de très près. Tout d’abord, elle ne portait plus sa précédente tenue, enivrante. C’était parfaitement logique mais je ne pus m’empêcher d’en être déçu. Ah les hommes … Me sermonnais-je. Je scrutai soigneusement chaque recoin de son visage. Parfaitement lisse et sans imperfections apparentes. Cela en était presque décevant. En tant qu’artiste, il était de mon rôle de faire ressortir le moindre détail et de l’embellir pour le rendre indispensable aux yeux du spectateur ; je devais rendre la Beauté encore plus belle. En tant qu’homme, je pouvais naturellement penser qu’elle abusait de fond de teint et, selon des préjugés dont je n’avais jamais vérifié les sources, qu’elle abîmait ainsi sa peau qui ne le méritait, à priori, pas. Un petit sourire en coin se dessina quand je remarquai que cette femme avait une odeur épicée. Après tout, elle avait passé un long moment dans ce restaurant, ce n’était pas étonnant. C’était juste un parfum assez original pour que j’en prenne mentalement note. Il allait à merveille avec l’idée qu’on pouvait se faire de cette femme. Ne l’avais-je pas remarqué plus tôt à cause des perles de pluies qui la recouvraient ?

« Cela fait-il un long moment que vous habitez ici ? » Demandai-je, laissant volontairement planer le doute quant à la portée de ma question. Cela aurait été inconvenant d’ouvertement lui demander si elle était immigrée. Après tout, il était peu apprécié de juger les gens sur leurs apparences. Je pourrais toujours prétendre que ce n’était qu’une question sur l’Avventura si elle se révélait offusqué. Oui c’était peut-être fourbe. Avenant, tout simplement.

Message par Invité Ven 12 Fév - 22:12

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Latifa se contenta d’en rire, d’un rire franc et joyeux. Elle avait tendance à glisser quelques mots d’arabe dans ses phrases, et voir les gens essayer de lui répondre en bafouillant l’amusait toujours beaucoup. Ce n’était pour ainsi dire pas vraiment une langue compliquée, seulement les personnes d’ici n’avaient pas forcément l’habitude de l’entendre. Elle n’irait pas jusqu’à dire que cela était plus simple que le français, mais tout de même…

La jeune femme retira son écharpe qu’elle posa sur ses genoux, et après s’être mise plus à son aise, elle posa ses mains contre sa tasse de café fumant comme pour les réchauffer.

« Vous devriez manger oriental plus souvent. Il n’a rien de meilleur ! » lui répondit-elle, avec un léger sourire.

Elle rejeta son épaisse chevelure bouclée en arrière et ajouta avec un clin d’œil :

« Après, je ne vous garantis pas que vous parviendrez à garder la ligne, cela dit. »

La jeune femme était joviale et relativement de bonne humeur aujourd’hui. Elle profitait en réalité des quelques heures dans la journée où elle pouvait se détendre et se vider un peu la tête. A force de compter et recompter son argent, Latifa semblait sur le point de craquer. Elle avait l’impression que l’argent qu’elle faisait entrer sur leur compte avec tant de peine, s’envolait comme par magie. Elle surveillait de près chaque dépense, et avait toujours peur de manquer de quelque chose. Ce qui énervait considérablement son grand frère qui ne cessait de lui répéter qu’elle n’avait pas à s’inquiéter. Mais c’est parfois difficile de lutter contre ses vieux démons. Ainsi, quand Latifa dansait, elle avait l’agréable impression d’oublier tous ses soucis. Et, bien souvent, elle tâchait de conserver cette espèce d’euphorie encore quelques heures avant de retrouver son chez-elle.

Son interlocuteur la dévisageait de ce genre de regards qui déplaisaient à Tarek. Ce dernier ne manquait jamais d’héler le bonhomme en question et de lui asséner quelques répliques qui gênaient toujours atrocement Latifa et la forçaient à accélérer le pas. Mais pour une fois, il n’était pas là et elle pouvait parfaitement se sentir flatter d’attirer le regard de quelqu’un.

Elle lui rendit son sourire, dévoilant une rangée de dents blanches et creusant ses mignonnes petites fossettes. Même avec les cheveux collés par le mélange pluie et laque (dont elle s’était aspergée pendant un bon moment la chevelure afin que la coiffure résiste à la danse) et les yeux cernés d’un maquillage légèrement baveux, Latifa parvenait tout de même à être charmante. Elle ne se rendait jamais bien compte à quel point elle pouvait être adorable.

La jeune Libanaise avala une gorgée de ce café brûlant, se demandant comment allait-elle pouvoir dormir ensuite.

Elle leva ses yeux sombres vers Tomhas, arquant un sourcil.

« Quelques années tout au plus, je suis pour ainsi dire encore nouvelle ici. » affirma-t-elle, toujours sans se départir de son sourire.

Elle reposa sa tasse en veillant bien à ne pas renverser une goutte de café à côté.

« Et vous alors ? Vous connaissez bien la ville ? »

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