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Les vivants parmis les morts (PV Naturio)

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Message par Invité Lun 7 Oct - 19:12

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Elle s’avança d’un pas sur devant l’hôpital, c’était un endroit où elle n’avait jamais mis les pieds et pensait pas y mettre les pieds un jour, vivante du moins. Séréna vêtu en médecin avec une blouse blanche et une tenue professionnelle en-dessous blanc aussi qui flattait ses courbes féminines et des lunettes avec une épaisse monture noir sur le nez. Une carte d’identité fidèle à ceux d’un vrai médecin de l’hôpital, fait sur mesure par ses propres soins qui devrait tromper l’œil de tous.

La jeune femme entra par une porte de service pour le personnelle, passant par les couloirs peut fréquenter par les patients pour foncer doit devant pour entrer dans l’ascenseur. Sa venue était planifiée et bien précise, elle ne venait pas en éclaireur, la jeune femme au sourire amusée et au regard plein de malice derrière ses lunettes étaient venu pour une bonne raison et comptait mener à bien sa mission qu’elle s’était elle-même fixée.

Elle avait passé devant les gardiens sans problème, le personnel tournant les yeux pour voir qui elle était sans même se douter qu’elle n’avait pas sa place. L’ascenseur descendit jusqu’à la morgue et elle y entra. Son regard se plongea sur la pièce… cependant, il n’y avait personne pour le moment. Les lumières étaient allumés, mais il n’y avait pas âme qui vit à part elle-même si on pouvait juger qu’elle possédait une âme.

Tour rapide du regard sur la pièce, elle alla s’asseoir au bureau du médecin légiste sans gêne croisant les jambes dos à l’unique porte d’entrée. Celui-ci aurait une surprise quand il allait rentrer dans son lieu sacré. Les lumières artificielle, l’odeur et l’ambiance glauque aurait donné des frissons d’horreur à bien des gens en imaginant des cadavres par centaines qui avaient passé ici. Au nombre de meurtre et crime dans cette ville, l’endroit était plutôt calme. Séréna ne bronchait pas, les êtres morts ou vifs c’étaient la même chose pour elle, seul le premier était moins chiant pour négocier.

Rendu ici, elle aurait pu profiter qu’il n’y avait pas âme qui vit pour saccager et simplement détruire la principale raison de sa venue, mais elle ne comptait pas se salir les mains. Elle avait bien envie de rencontrer la personne qui avait fait de lieu son « sanctuaire »… La jeune femme n’était pas de nature curieuse, mais pour une fois, elle avait envie d’en savoir un peu plus long sur cette personne qui pourrait lui être utile au fond. Il méritait au moins un peu d’attention, puis elle n’avait pas fabriqué cette jolie couverture pour gâcher le tout avec un saccage, peut-être que cette couverture lui serait utile dans un futur…

Il lui restait qu’une chose à faire… laisser le temps au destin de mettre l’homme qu’elle venait voir, sur son chemin. De toute manière, Séréna avait manipuler le hasard pour obtenir ce qu’elle voulait…

Message par Invité Jeu 10 Oct - 15:09

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Naturio sortit de son véhicule qu’il avait garé sur la place de parking qui lui était réservé depuis qu’il avait pris son poste de médecin légiste à l’hôpital de la ville. Il était vêtu avec des vêtements que seul une personne ayant un compte bancaire assez garni pouvait s’offrir, un ensemble trois pièce en velours de couleur noir. Il prit ses affaires dans son coffre avant de gagner l’ascenseur pour arriver à son bureau. Il rencontra dans l’ascenseur, un homme qui était armé. Un policier qui venait pour parler d’un corps qu’on avait retrouvé sur la berge, un homme horriblement torturé.

- Monsieur l’agent, je n’ai pas encore examiné le corps donc je vous prierais de ne pas m’interrompre et d’aller prendre un café ou ce que vous voulais mais on se retrouve dans une heure en bas.

Je ne pris même pas la peine d’entendre sa réponse car depuis que je travaillais ici. Tous les policiers de cette ville avaient fini par le connaitre enfin, il connaissait plus son caractère fort et dédaigneux envers les autres créatures de ce monde. Mais absolument personne ne savais qu’il était une créature et encore moins, un élémentaire. Il entra dans la morgue et déposa un regard sur le corps qui était devant l’entrée. Il allait se rendre à son bureau quand il tomba sur une jeune femme qui avait les jambes croisé sur son bureau, il s’approcha d’elle.

- Je peux savoir qui vous êtes, mademoiselle ?

Il la regarda avec dédain ne fessant pas attention à elle. Il prit le dossier de la chaise sur laquelle, elle était assise et la déplaça pour récupérer dans son coffre-fort ses outils d’examen. Il les prit avant de se déplacer vers le corps et de l’examinais. Il lui jeta un coup d’œil avant de s’habiller avec des vêtements pour autopsie, histoires de ne pas salir ses vêtements. Il déposa son scalpel sur le haut du corps avant de redire :

- Qui êtes-vous et surtout que faites-vous ici ?

Message par Invité Ven 11 Oct - 5:36

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[Ps : attention tu passes du « je » au « il » de temps en temps…]

Séréna eue un léger rire quand il entendit un homme arrivé, ce devait être le médecin légiste, car il ne semblait pas très content de voir quelqu’un dans son antre. Pas réellement affecté par la conduite peu flatteuse de l’homme, celle-ci le prit même un peu à la rigolade. Peut-être était-ce le fait qu’il se répétait sous la colère. Retirant ses pieds du bureau, elle croisa les jambes pour se tourner vers la table d’autopsie sans se lever de sa chaise. Après tout, elle n’était pas là pour nuire au travaille de l’homme, pas encore du moins.

Son petit air amusé se voyait dans son regard alors qu’elle regardait l’homme démontrer du dédain pour elle ou pour sa présence. Certain aurait exigé de l’homme d’au moins dire bonjour, peut-être que la tentation simplement pour l’embêter lui vint frôlant ses fines lèvres, mais aucun son ne sortit.

- Vous tenez vraiment à savoir qui je suis pour le demander deux fois ou peut-être pas, enfin bref c’est sans doute sans importance. Pour ce que je fais ici, je suis venue discuter…

Elle porta ses mains à son genou pour le tenir se penchant légèrement vers l’avant. La présence du cadavre ne la dérangeait guère. Ce n’était qu’un être mort sans vie ayant perdu la faculté de parler. L’odeur laissait peut-être à désirer, mais ça faisait partie des problèmes de la mort. Une raison de plus pour éviter de tuer des gens avec le fait de se salir et d’avoir des problèmes avec des gens comme le monsieur ici présent.

Doucement, Séréna pencha sa tête sur le côté pour l’observer. Peu de gens avait la chance d’observer un médecin légiste à l’œuvre. Replaçant presque machinalement les lunettes sur son nez, elle solidifia sa prise sur son genou

Étrangement, elle était très calme, très sûre d’elle et de son « plan » si elle en avait réellement un. Un peu de malice et d’amusement dans le regard et sur le coin des lèvres. Avait-elle déjà réussi à énerver l’homme avec sa seule présence ? Espérons que la curiosité de l’homme soit plus fort que son dédain envers la présence de la femme.

Message par Invité Dim 20 Oct - 21:52

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Naturio fit glisser la lame de son scalpel sur la peau du cadavre et lui couper la peau en Y pour en observer l’intérieur. Il ne portait même plus un regard sur la jeune femme qui avait mis ses jambes prêt de son visage. Il continua son opération avant de prendre la scie pour couper la cage thoracique, ce qu’il fit à l’instant. Pour terminer son opération, il appuya avec pression sur la cage thoracique et on entendit le craquement des os se briser. Il retira la partie de la cage thoracique qu’il n’avait pas besoin pour l’examiner les organes du cadavre. Il jeta un coup d’œil à la femme qui était à ses côtés et lui dit :

« Bon, mademoiselle. J’aimerais savoir ce que vous attendez pour me dire pourquoi vous êtes ici, devant moi et surtout dans mon antre ? »

Naturio la regarda avec dédain avant de continué à opéré son cadavre et de prendre son dictaphone :

« Examen n°205, John Doe. Il a environ 25 à 35. Mais au vu de ses os et de se carrure, je dirais qu’il a 27 ans au bas mot, On peut observer aussi sur une cicatrice très ancienne sur l’aine. Je penche pour une destruction des tissus dû à une nécrose. La peau semble en décomposition. Je peux aussi observer une balle dans la nuque ainsi que de multiple brûlure sur tout le corps causé par des brûlures de cigarette. »

Il regarda la femme et éteint son dictaphone pour se diriger vers son étagère et se servir un verre de son rouge : « Un Petrus 1945 », un cadeau d’une très bonne copine.

« Alors ? » Il attendais toujours sa réponse.

Message par Invité Ven 25 Oct - 15:51

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Pendant qu’il ouvrait le cadavre, elle resta immobile, fixant le cadavre presque désintéresser du sort de l’homme qui avait été ouvert tel une carcasse d’animal, à la différence qu’on aurait dépecer l’animal pour la vendre sans se demander ce qui l’avait vraiment tuer et plus tôt se demander comme allait-il être manger. Quand l’homme alla prendre un verre d’alcool, ce qui ne devait probablement pas être autorisé dans un hôpital, elle le suivit du regard, sans lui faire une moindre remarque. Jouer les premières de classes répétant les consignes à la lettre n’était pas son genre.

- Tu es sourd peut-être, j’ai dit que je suis venu discuter.

Elle finit par se lever jetant qu’un œil au profondeur des entrailles du corps pour reposer son regard sur l’homme. Ni l’odeur, ni l’atmosphère et ni les entrailles ne semblaient déranger la femme. Ce n’était qu’un corps sans vie, il lui était inutile et donc n’avait aucun intérêt pour elle. Son badge de l’hôpital pendait fièrement de se pantalon partiellement caché par sa blouse de médecin.

- Je suis venu savoir si tu avais eu un corps récemment qui avait des marques étranges, je n’ai que son prénom… Edge. Je voulais savoir si tu avais ce cas dans ton frigo. Il m’intéresse, ils en ont parlé à la télé

Séréna avait su que ça avait pris plusieurs jours pour le retrouver, apparemment son petit ami n’avait pas cru bon de rester sur les lieux ou d’appeler une ambulance. La pluie avait lavé la présence du sang de Séréna sur les lieux, l’homme n’avait pas eu la chance de la blesser pour garder des preuves d’elle sur lui. Peut-être à part les marques qu’elle avait délibérément causées sur le corps, ceux de son arme était connu, mais ceux de sa seconde arme était impossible de comprendre au premier abord, surtout avec le fait qu’elle était maintenant en décomposition avancé et par l’eau de déterminer ce qu’elle avait pu utiliser. La jeune femme s’approcha de l’homme baissant les yeux vers le badge de celui-ci…

- À moins que tu n’aimes pas les jeunes femmes médecins en soif… de savoir et de nouveauté… Naturio ?

Relevant le regard, elle posa son regard turquoise dans le regard de l’homme. Il était de glace depuis le début devant elle, mais elle ne perdait rien d’être… gentille, autant qu’elle était capable de l’être. Le fait qu’il ne lui offre pas un verre, ne semblait pas la déranger plus que ça, le partage n’était de toute façon pas le point fort de la jeune femme. Gardant son regard droit dans le regard de l’homme son regard turquoise remplie de malice et d’amusement peu importe que l’homme soit froid, méchant et même irrespectueux avec elle, elle en aurait rien à faire.

Proche de l’homme, elle garda quand même une légère distance pour ne pas accrocher le verre de vin de l’homme, elle n’était pas là pour le charmé quoi que …

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