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Message par Invité Lun 2 Sep - 13:52

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La soirée était belle, le temps était clément. Ca faisait un certain temps maintenant que j'avais envie d'organiser au manoir, un bal comme à l'ancienne époque, avec grandes tenues de soirée et masques vénitiens. J'avais alors imprimé ces affiches que j'avais placardé un peu partout en ville, une semaine avant la date proposée pour laisser aux invités le temps de se préparer, et pour que je puisse préparer tout ce qui était nécessaire à une fête réussie : 
 
"Oyé, oyé !

J'ai l'honneur de vous annoncer qu'un grand bal masqué aura lieu, le 2 septembre 2013,  dans ma demeure se trouvant à l'extérieur de la ville. Vous y serez tous les bienvenus. Venez élégants et munis d'un masque vénitien.

Votre hôtesse, Catherine Pierce.

 
 
J'avais transformé le grand salon en salle de bal, repoussant les meubles le long des murs, de façon à dégager suffisamment d'espace pour pouvoir danser. Sur la longue table de bois, que j'avais recouverte d'une nappe en soie blanche, j'avais disposé une artistique colonne de verres en cristal. J'avais commandé une fontaine à eau faite de glace et sous la forme d'une jeune femme habillée comme au dix neuvième siècle. J'avais remplacé le lustre, et acheté un magnifique chandelier travaillé en argent véritable. Sur le sol, et dans les escaliers, j'avais déposé des pétales de roses rouges séchées. En plus de tout ceci, qui sublimait déjà la demeure avec un goût imprenable, je m'étais permise à engager deux jeunes hommes au physique ravageur ( et humain, accessoirement), qui devaient servir des coupes d'un champagne de très bonne qualité. Vêtus de costumes aux couleurs de perles grises, je les avais munis de plateaux de service en argent massif.

Mais pour que tout soit parfait, il me fallait aussi une tenue remarquable, et un masque qui l'était tout autant, car j'avais une réputation à défendre ! Je m'étais permis un gros caprice, car je voulais à tout prix soigner mes habits. Et comme mon compte en banque me permettait largement de faire des folies, je n'avais pas de raisons de m'en passer ! Cette robe était superbe... Entièrement noire et sans bretelles, elle arborait une rangée de strass au niveau de la poitrine, et était magnifiquement froissés au niveau du torse et des cuisses, arborant même une fleur, faite des mêmes strass. Elle était plutôt courte, bien qu'elle n'en soit pas vulgaire. Elle était habillée et élégante, et m'avait coûté une fortune, mais ce n'était pas un problème. Le masque que j'avais acheté pour surmonter ma robe était également noir, et ne me couvrait que les yeux, dévoilant le reste de mon visage. Il était ouvragé avec finesse, et comportait plusieurs petits diamants. Il me faisait des yeux de biche, et s'attachait derrière la tête, à l'aide d'un cordon de soie. Voilà de quoi être parfaite. Ma paire de chaussures à talons aiguilles noires me grandissaient encore d'avantage, et la maison Dior serait contente de compter une cliente de plus.

Quand vint le jour du bal, j'ouvris les portes du manoir, me mis en tenue et mit ordonnais au groupe de musique de jouer. Un tango endiablé envahit alors le manoir. Ne manquait plus que les invités.

 
Spoiler:

Message par Invité Lun 2 Sep - 19:15

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Toujours en proie au doute après sa journée avec Séréna, l'élémentaire arpentait les rues d'un air songeur, il lui fallait quelque chose pour se changer les idées, penser à des choses plus positives ne serait ce qu'un instant, c'est dans cet esprit la que Rémio tomba sur une annonce qui l'interpella aussitôt.
 
"Oyé, oyé !
 
J'ai l'honneur de vous annoncer qu'un grand bal masqué aura lieu, le 2 septembre 2013,  dans ma demeure se trouvant à l'extérieur de la ville. Vous y serez tous les bienvenus. Venez élégants et munis d'un masque vénitien.
 
Votre hôtesse, Catherine Pierce.
 
L'ancien elfe fit d'abord de grands yeux étonnés en voyant l'annonce puis à force d'y penser était de plus en plus intéressé par l'idée, voila l'occasion qu'il lui fallait pour penser à autre chose. De plus depuis sa "mort" la ville avait beaucoup changé, il avait donc besoin de ce genre d'évènement pour se mettre à la page et aussi se faire de nouvelles connaissances. Ayant trouvé une nouvelle motivation Rémio qui par chance avait encore le statut d'étudiant malgré sa longue absence commença à économiser sur son salaire pour le jour J. Ainsi après s'être beaucoup privé en ne prenant par exemple qu'un repas par jour il eu suffisamment d'argent pour louer ce qu'il lui fallait.
 
Passant par hasard près d'une boutique vendant de beaux vêtements ainsi que des masques vénitiens le jeune homme décida d'en profiter pour se faire plaisir. D'un air concentré il chercha alors la tenue parfaite pour le bal et qui lui irait le mieux, Rémio n'avait d'habitude rien d'un homme coquet mais sur ce coup la il comptait bien faire un effort. Pensant alors avoir trouvé la tenue parfaite il alla l'essayer dans une cabine. Une fois le costume enfilé le jeune homme se regarda dans un miroir avec, il se sentait alors élégant dans ce costume même si il se sentait légèrement serré dedans. Il eu du mal à faire son nœud de cravate n'ayant pas l'habitude puis comme l'essai fut concluant il loua la tenue après avoir remis ses vêtements habituels. Ne manquant plus que le masque vénitien il en choisi un dont la belle couleur argent avait aussi attirée son attention. Ayant trouvé son bonheur il partit donc du magasin poussant un bref soupir en pensant à tout cet argent partit en fumé mais se consola en se disant qu'au moins il serait élégant pour le bal.
 
Vint le jour fatidique où le bal devait avoir lieu, étant pour l'instant le seul à être déjà sur les lieux Rémio réajusta son nœud de cravate et entama la marche jusqu’à à l'intérieur du manoir. Il rencontra alors une belle jeune femme blonde.
 
Bonjour Mademoiselle.
 
Put il juste articuler timidement.
 
Spoiler:

Message par Invité Mer 11 Sep - 18:40

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Après une rencontre assez mouvementé avec la chef des Rebelles, Kyarra, Aliana était rentrée chez elle non sans remarquer une affiche. Celle-ci disait qu’un bal aurait bientôt lieu, organisé par une certaine Catherine Pierce. Elle se dit que cela pourrait lui permettre de ce faire connaître et d’entrée enfin dans la danse. Avec un petit sourire, elle rentra chez elle afin de ce glisser devant son ordinateur, pour commander une robe qui datait de la renaissance italienne, qui coûtait bien évidemment une fortune..

La dite robe finit par arriver le jour même du bal. Entre temps, la vampire c’était acheté un masque vénitien doré, qui irait très bien avec le bleu de sa robe. Se préparant alors, elle fut enchantée par le résultat. Elle était tout à fait splendide mais aussi, petit problème, cela ce voyait qu’elle n’était pas humaine. Elle haussa les épaules en souriant, étant planté devant le miroir depuis un moment. Ses longs cheveux blancs descendaient jusqu’à sa taille et pour ne pas les laisser ainsi, elle les avait remonté avec un ruban noir qu’elle avait mit derrière sa tête, faisant ainsi une queue de cheval. Pas besoin de poudre, vu qu’elle avait déjà une peau parfaite avec des traits bien dessinés. Quant à son corps, le corset de la robe soulignait la finesse de sa taille. La robe s’évasait ensuite, tombant jusqu’au sol, dissimulant alors des chaussures qui dataient également de la Renaissance italienne, qu’elle avait heureusement gardées. En faisant un dernier sourire au miroir, elle se détourna pour sortir, son masque en main.

Pour vraiment joué le jeu, elle allait arrivée au bal en calèche. Elle détestait les voitures car elles faisaient trop de bruit. Elle préférait entendre le claquement des sabots des chevaux sur le sol. Une fois à l’intérieur, elle glissa le masque sur son visage en l’attachant derrière sa tête avec un ruban de soie. Elle réfléchit à la façon dont elle allait ce montré. Plutôt mystérieuse, un rôle qui lui allait à merveille lors des bals organisés par Louis XIV, ou plutôt sociale ? Ou alors, se dit-elle, pourquoi pas les deux ? Oui, c’est ce qu’elle ferait. C’est avec un sourire énigmatique sur les lèvres, elle descendit de la calèche en marchant vers le manoir, qui était presque aussi grand que le sien, d’ailleurs. En entrant, elle trouva deux personnes. L’hôtesse et un homme inconnu à ses yeux. Avec une démarche qui en disait long sur son passé à la cours, elle se dirigea vers eux. D’une voix musicale, amusée et légèrement inquiète, elle se mit à parler.

« Bonsoir. Je vois qu’il n’y a pas grand monde.. Serai-je trop en avance ? »

Message par Invité Jeu 12 Sep - 19:48

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J'avais envoyé la musique, et elle retentissais délicieusement dans toute la demeure. Les deux serveurs étaient prêts, se tenant sur le seul de la nouvelle salle de bal. Ils attendaient les invités, comme moi. En parlant de ça, quelques gens étaient déjà arrivés, je les accueillis chaleureusement, tout en essayant de discerner leurs races. C'était plutôt facile avec les lycans. Et encore d'avantage avec les humains. J'allais devoir prendre garde à ce qu'ils ne servent pas de repas. Des invités vampires tuant des invités humains ne feraient pas une très bonne pub. D'ailleurs, des invités s'entre-tuant tout court ne redorerait pas mon blason. J'espérais juste que mes congénères immortels auraient eu la décence de se nourrir avant de venir. Je servais de l'alcool, et même si le champagne n'était pas le meilleur de tous pour ça, je priais pour que ça les aide à contenir leur soif de sang. D'ailleurs, quand un couple d'humains franchir le seuil, je me mis à implorer Dieu pour qu'il n'y aie pas de très jeunes vampires. Ces derniers ne se contrôlaient pas, et la seule odeur du sang chaud les ferait perdre la tête. Sans compter qu'ils étaient difficilement gérables, ces candides monstres !

Certes, un grand nombre de vampires en ville étaient assez âgés pour savoir maîtriser leur soif. Mais l'inconvénient, c'est qu'ils ne le voulaient pas tous. Certains n'hésitaient pas à tuer, n'importe où. Il suffisait qu'ils aient un peu faim, et bam ! Un cadavre de plus... Si la ville génération était répandue, il ne fallait pas négliger non plus que la nouvelle était encore plus exigeante et incontrôlable que son aïeule. Et celle-là, elle colonisait très vite. Quelques vieux vampires avaient la fibre créatrice, et généraient des nouveaux nés à la pelle... Si je refusais de transformer sans solides raisons, il en existait d'autres qui n'avaient pas ce cas de conscience. Il faut dire aussi que, bien souvent, ils n'en avaient pas... Toujours était-il qu'un vampire récemment transformé boit du sang, il ne s'empêchaient pas de tuer. Au contraire, ils faisaient des amas de cadavres. Tous dans le même bateau que celui dans le lequel j'avais été embarquée de force. Et croyez-moi, être à la barre de ce genre de barque, ce n'était jamais beau à voir ! Sans compter que je ne parlais pas des lycans !

Ces espèces de chasseur de chair fraîche et sanguinolente avaient un mal fou à se retenir d'étriper de pauvres gens, avant de les dévorer tout crus... Et je n'avais pas envie de savoir qui est plus dur à gérer d'un jeune vampire ou d'un jeune chiot ! En plus, je n'étais pas armée ce soir, comme je ne voulais pas avoir à tirer dans la mêlée. Mais le problème, voyez-vous, c'est que les crocs d'un vampire ne font que peu de dégâts sur l'un de ces mastodontes, et qu'en plus, il fallait s'en approcher pour mordre ! Du coup, je n'avais qu'à me mettre à genoux dans une église pour que ces chiens galeux sachent se tenir en laisse ! Bref, je hurlais à quelqu'un qui ne m'entendais pas de faire en sorte que tout se passe bien. Je saluais une jeune femme, qui arrivait seule ( ce qui était peu pratique pour danser dans ce genre de bals, mais bon, elle trouverait bien quelqu'un pour l'accompagner):


Bonsoir et bienvenue chez moi ! Je vous en prie, faîtes comme chez vous ! Et surtout, amusez vous !

Elle se dirigea vers le salon, et je remarquais qu'elle avait une démarche plutôt élégante et souple, et un style assez particulier. Seulement, elle était plutôt quelconque. Et qui plus est, mortelle. Regrettable... Derrière elle arriva un homme qui me parut très distingué, dans un costume (sans doute signé Dior) et très bien taillé, à la cravate grise, tout comme son masque. Il avait des traits de visage fins, encore soulignés par ledit masque. Il m'avait l'air très timide, voir complètement paumé, et je lui souris aimablement, m'approchant de lui pour le saluer:

-Bonsoir monsieur ! Heureuse de voir que mon invitation s'est répandue comme prévu. Je vous en prie, ne restez pas ici, dirigez-vous vers le salon. Des rafraîchissements vous y attendent, et peut-être trouverez-vous quelqu'un avec qui danser ! Ce soir, tout est permis.

Lui faisant un clin d'œil d'encouragement, j'attendis qu'il s'éloigne pour me retourner. Et je peux vous dire que ce qui m'apparut à ce moment là valait vraiment le détour. Mais ce qui me déstabilisa le plus, ce fut cette violente impression que je la connaissais, ou du moins que je l'avais déjà croisée, sans être capable de me souvenir où. Elle portait une robe comme celles qu'on portait à mon époque, en avait le maintien et l'élégance. Son masque cachait une partie de son visage, mais il me semblait que si elle l'enlevait, il me serait facile de dessiner ses traits, simplement de mémoire, dans toute leur complexité. C'était tout à fait troublant.. Bien mon banale que la jeune femme qui avait précédé, cette demoiselle était en tous points époustouflante. Elle avait le longs cheveux blonds, presque blancs, et des yeux rouges saisissants. Elle était d'une beauté surnaturelle, et d'une grâce et élégance toutes vampiriques. Sa peau était très pâle, et son sourire me fit presque tomber à la renverse. Je crus sentir mon cœur se soulever quand ses lèvres s'entrouvrirent pour dévoiler des dents d'un blanc parfait. Me reprenant, tâchant de me rappeler les règles de politesse basiques un instant oubliées, et de chasser des idées peu respectables de mon esprit, je lui souris en retour et répondit:

-Bonsoir. Vous êtes tout juste à l'heure. Les autres invités arrivent, et si tout se passe bien, il devrait en venir toute la soirée. Installez-vous dans la salle, des rafraîchissements vous serons servis. (Je me penchais pour lui murmurer à l'oreille:) Je vous réserve une danse, si vous voulez ?...

Peu de temps après, un flot tel de gens arriva, que je cessais de tous vouloir les saluer, et que je pris un coupe de champagne en pénétrant dans une salle de bal bondée, où les gens dansaient et discutaient de bon cœur.

Message par Invité Mar 17 Sep - 10:13

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Lorsque une vague de personne arriva, Aliana ce désintéressa de son hôtesse, qui lui avait proposée de lui réservé une danse, qui était pourtant très agréable à regarder. Comme quoi, il y avait certaines personnes où le fait d’être vampire leur réussissait à merveille. Comme elle. Au départ, elle était tout simplement jolie. Puis elle est passé de jolie à magnifique et à carrément sexy tout en sachant rester élégante et noble. Enfin bref, si notre vampire était venue au bal, c’était surtout pour ce nourrir d’une jolie gorge blanche, qu’elle appartienne ou non à un homme. Elle trouvait que c’était mieux de ce nourrir sur les hommes en les séduisants, car leur rythmes cardiaques augmentaient, ce qui l’excitait encore plus. D’accord, cela pouvait dégoûter mais en réalité.. mêlé le sang avec le sexe, ça rendait l’action beaucoup plus délicieuse et jouissante. S’égarant ainsi dans ses pensées, Aliana commençait réellement à avoir faim et en entrant dans une pièce bondée de monde qui dansaient, faisant ainsi battre leur sang dans leurs veines c’était une sensation d’impuissance qui commençait à s’emparé d’elle. Elle savait ce contrôlé, oh oui. Mais elle adorait laisser libre court à ses pulsions. Sauf qu’en publique, c’était un peu gênant.

Finalement, elle secoua la tête en ce disant que d’abord, elle devait s’amuser. Elle chercha alors son hôtesse du regard, qui n’était autre que la vampire qu’elle avait suivie en Italie. Comment elle le savait ? La démarche et la façon dont elle s’habillait. Rien de plus simple pour retrouver une personne. Que le monde était petit ! Avant d’aller trouver son hôtesse, elle alla demander à ce qu’on change de musique. Une valse datant du 17ème siècle ne ferait de mal à personne. Puis elle ce dirigea discrètement vers son hôtesse au début de la valse, la saisissant alors par la taille pour l’emmener au milieu de la piste de danse. Elle lui dit d’une voix doucereuse.

« Vous avez de la chance que je vous ai trouvé avant l’un de vos possibles.. prétendants ? Cela aurait été fort dommage que je ne puisse point avoir votre première danse avec moi. J’en aurai été fort affligé. »

L’entraînant alors dans une danse parfait, vu qu’elle avait eu plusieurs fois l’occasion de la danser avec le Roi Louis XIV lui-même, elle lui fit un petit sourire charmeur, juste au coin des lèvres. Elle reprit la parole d’une voix plus séduisante.

« Oh et plus tard.. il faudrait qu’on ce voit, seule à seule. J’en suis sûre que vous seriez ravie de voir de voir mon visage, comme moi je le serai pour le votre. Le monde est si petit.. Où pourrions-nous nous retrouver ? »

Regardant alors sa compagne droit dans les yeux, Aliana était sûre qu’elle avait réussi à séduire la jeune femme. Après tout, pourquoi pas ? Les hommes étaient tellement injustes parfois ! Il fallait bien tenter autre chose lorsque l’on voulait faire une pause. Et elle avait portée son choix sur son hôtesse. En attendant la réponse de celle-ci, elle l’avait inconsciemment entraîné à l’écart, juste en dansant. Elle s’arrêta alors pour permettre à la vampire de répondre, son léger sourire séducteur planant encore sur ses lèvres.

Message par Invité Mar 17 Sep - 23:28

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Le bal battait son plein dans la somptueuse demeure de cette fameuse miss Pierce dont les convives n’arrêtaient pas de vanter les mérites de sa décoration. Observant du regard la pièce, Rémio restait en dehors de la foule, tout près du buffet se servant un peu, réfléchissant à un moyen d’aborder les autres invités tout en avalant les délicieux petits fours qui avaient été préparés pour l’occasion.

Poussant un bref soupir, l’élémentaire fit au mieux pour se donner du courage. D’un air pensif il songea alors aux évènements qui s’étaient produits quelques minutes auparavant, il y avait eu d’abord cette femme qui d’après l’apparence était certainement humaine, puis deux autres charmantes créatures aux courbes qui ne laissait aucun doute quand à leur féminité qui possédaient une couleur de peau bien trop pâles pour être également humaines, une d’entres elles, celle qui l’avait accueilli, était également la demoiselle qui avait organisé cette réception. Cependant Rémio était bien trop préoccupé par sa timidité pour se perdre dans l’admiration du physique splendide des jeunes femmes ici présentes, quand bien même tout les autres hommes dans l’assemblée eux ne s’en privaient pas, se faisant au passage farouchement gourmander pour ceux qui étaient en compagnie de leur fiancée.

Le moment où Rémio avait réellement commencer à être mal à l’aise étant l’instant où il avait été abordé par miss Pierce, le rouge de ses joues ne l’avait pas quitté depuis, cependant il ne pouvait pas en vouloir à leur hôte qui croyait surement bien faire en déstressant le jeune homme, bien que cela avait eu l’effet inverse. Décidant de stopper un peu sa gêne l’élémentaire pris son courage à deux mains pour s’aventurer dans la foule.

Croisant le regard de beaucoup de convives qui étaient soient occupés à boire du champagne ou encore à aller se chercher de quoi grignoter tout comme l’ancien elfe tout à l’heure, Rémio se plaisait à regarder le comportement de tout les invités, en particulier des hommes qui soient roucoulaient avec leur chère et tendre, sois tentait de charmer des femmes inconnues pour obtenir d’elle une valse et sans doute plus si affinité. D’un vague sourire l’ancien elfe se disait qu’avec une gente masculine si entreprenante il aurait bien du mal à se trouver une cavalière.

En continuant d’arpenter la foule, l’ancien elfe finit par chuter étant entré en contact avec un inconnu. Quand l’élémentaire se releva en présentant vivement ses excuses il s’aperçut qu’il avait en face de lui la fameuse femme humaine qui avait attiré son attention tout à l’heure. Bien que masquée, ses traits de visage semblaient si fins qu’on pouvait tout de même y discerner une grande beauté. Cette même femme avait d’ailleurs été sujette aux avances de biens des hommes présent ici, mais semblait les avoirs tous rejeté. D’un air raffiné et modeste en même temps elle émit un léger rire qui fit rougir l’élémentaire jusqu’aux orteils.

Inutile de vous excusez pour si peu, ce genre d’incident peut arriver à n’importe qui.

Après un bref silence Rémio passa une main derrière son crâne d’un air gêné et pataud.

Oui… Vous avez sans doute raison, encore désolé…

Levant les yeux au ciel, d’un air presque atterré par tant de manières la jeune femme tandis son bras à Rémio répliquant d’un ton qui se voulait doux comme du velours.

Au lieu de tergiverser m’accorderiez-vous cette danse ?


D’un air toujours aussi confus et gêné le jeune homme accepta tout de même son offre et d’un mouvement timide pris son bras dans le sien pour l’emmener jusqu’au milieu de la salle où ils commencèrent à valser sous le regard médusé de certains hommes qui avaient tenté auparavant de charmer la ravissante jeune femme sans y parvenir. Voulant se montrer sous son meilleur jour, l’élémentaire faisait de son mieux pour éviter de marcher sur les pieds de sa partenaire, regardant du coup bien plus ses pieds qu’autre chose. La demoiselle quand à elle s’en était rendu compte et émettait donc de légers rires sans pour autant s’offusquer du manque de savoir faire de son partenaire de danse. Bredouillant alors, le jeune homme eu juste lui courage de lui demander.

Comment vous appelez vous ?

Aussitôt la question posée, Rémio se renfermât de nouveau mentalement sur lui-même n’osant même pas regarder son interlocutrice dans les yeux. Celle-ci pour sa part dévisageait toujours Rémio d’un léger sourire.

Appelez moi Cassandre et vous ?


A ces paroles, l’ancien elfe pu juste répondre d’une voix un peu éteinte.

Rémio…

La jeune femme lui fit un sourire bien plus beau encore que tout à l’heure pour lui répondre.

Très bien, tachons de passer une bonne soirée.

Sans que l’élémentaire ne trouve la force de répliquer quoi que ce soit, il laissait simplement sa partenaire mener la danse faisant en sorte d’imiter ses pas le mieux possible.

Message par Invité Mer 18 Sep - 21:21

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La foule bougeait, les convives se répartissaient entre le buffet et la piste de danse. Certains discutaient et fumaient devant les marches du manoir, pendant que les autres se régalaient des petits fours ou du champagne. Tandis que d'autres profitaient d'être masqués et parés pour draguer en toute liberté. Je me tenais à la porte, une coupe d'alcool pétillant à la main, écoutant tranquillement les conversations des gens, sans que rien y paraisse. Un grand nombre des gens présents ne savaient pas que leur hôtesse était un vampire, et je ne voulais pas faire fuir tout le monde. Donc je me contentais de ne pas faire de frasques, et d'avoir un comportement le plus humain possible. Ca me permettait aussi de me remettre dans l'ambiance des bals du 17éme siècle, alors que je n'étais pas encore immortelle. Tout avait alors un autre sens. A l'époque, la galanterie était maîtresse, et l'amour courtois de rigueur. Sans compter que je n'avais pas à prendre en compte quelque pulsion sanguinaire incontrôlée, qu'elle vienne de moi ou d'un invité. Les gens dansaient, ce qui provoquait une violente accélération de leur rythme cardiaque, et donc de la circulation de leur sang. De plus, la chaleur et l'agitation des gens réveillaient en moi des sentiments que je n'avais plus ressenti depuis longtemps. Très longtemps... Trop longtemps ? Non ! Les massacres commis en Italie, et partout dans le monde ne me manquaient pas. J'étais une barbare incontrôlable, et je ne tenais pas à le redevenir. J'avais besoin, finalement, de cette part d'humanité, que j'avais longtemps considérée comme la plus impardonnable des faiblesses. C'était vital pour pouvoir vivre en société, retrouver le peuple, se faire des amis... J'en avais marre d'être seule, et d'entasser des cadavres vides d'hémoglobine derrière moi. Cette période de ma vie était à présent révolue. Enfin, je l'espérais de tout mon cœur...

Je trempais régulièrement mes lèvres dans mon champagne, dégustant ce goût inimitable. C'était de vielles bouteilles, et les saveurs explosaient dans ma bouche dans une délicieuse symphonie de sensations. Je m'engageais parmi les gens, me frayant délicatement un chemin entre les invités, comme l'aurait fait un chat. Mais si je fus un instant piégée par de désagréables souvenirs, une personne se rappela à moi avec tellement de force que j'en fus moi-même surprise. Cette magnifique femme, qui m'avait fait si forte impression dès son arrivée... Où était-elle ? Je l'ignorais, mais j'espérais de tout mon être qu'elle ne soit pas déjà partie, sans m'avoir fait l'immense plaisir de m'offrir une danse. Je finissais juste ma coupe de champagne, que je remis à un serveur, quand on m'entraîna sur la piste, sans que j'ai le temps de protester. La musique avait changé, et je savais qu'une seule personne pouvait avoir demandé cette valse, et passer ainsi son bras autour de ma taille sans me connaître. Enfin, je croyais alors qu'elle ne me connaissait pas... C'était ELLE. Me mettant en position au milieu de la piste, prenant la pose parfaite requise pour une telle danse, je la regardais dans les yeux. Je faisais confiance à mon corps pour me guider dans la suite de pas. J'étais née avec ça, éduquée avec ça, et c'était aussi mon travail. Danser était pour moi aussi naturel que respirer. Qu'un battement de cœur. C'était... Ma vie :


-En effet, ça aurait été vraiment regrettable. Mais ne vous en faîtes pas pour mes... Prétendants. S'ils sont beaucoup au balcon, peu franchissent la fenêtre. Elle est très hermétique. En tous cas, vous me voyez ravie de vous avoir à mon bras pour cette valse, très chère.

Parlant sans cesser de danser, je la détaillais sans sembler le faire. Elle était ravissante, presque solaire. Un fin sourire aux coins des lèvres, elle aurait pu tuer n'importe qui osait la regarder. Tel Icare volant trop près du Soleil, ils s'y seraient brûlé les ailes. Et pourtant, j'étais là, à danser avec elle sans même risquer de lui marcher malencontreusement sur les pieds. J'avais une chance insolente, je le savais. J'étais sûre qu'un grand nombre de gens avaient du lui faire des avances, et goûter aux épines que la rose... Souriant à mon tour, avec malice, presque séduction, je reprenais :

-La musique n'atteindra sûrement pas ma chambre... Nous y serons en paix pour converser... Toujours plus qu'ici, et à l'abri d'oreilles indiscrètes ou même un peu trop curieuses... Vous avez attisé ma curiosité, je suis fort pressée de vous connaître mieux.

Nous nous arrêtâmes au bord de la piste, et je me rendis compte que la musique avait pris fin, et que tout les invités, debout au bord de la piste, applaudissaient. Ils s'étaient tous arrêtés le moment de notre valse pour nous regarder nous mouvoir, et il faut croire que nous avions fait très forte impression. Lui attrapant doucement la main, je me mis à marcher à travers une foule qui se reconstituais au centre de la pièce, tandis qu'une nouvelle musique retentit. Sans lâcher la main de mon invité, je gravis les marches menant à l'étage avec souplesse et élégance. Poussant doucement la porte de ma chambre à coucher, j'y entrais, y entraînant ma cavalière. Je m'adossais à la porte après l'avoir fait entrer, enlevant délicatement mon masque, que je posais sur la commode en acajou à ma droite. Respirant un grand coup, je souris de nouveau, de ce sourire mi séducteur, mi curieux, et m'approchais d'elle, lui indiquant mon lit d'un grâcieux mouvement du bras :


-Je vous en prie, faîtes comme chez vous. Asseyez-vous. Je pense qu'il est tant de parler à visage découvert. Vous avez attiré l'attention et l'admiration de nombre de gens dans l'assistance. A commencer par la mienne. C'est étrange... J'ai la diffuse impression de vous avoir déjà vue, sans parvenir à me rappeler où...

Message par Invité Mer 2 Oct - 20:18

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Aliana laissa son hôtesse lui saisir l’une de ses mains pour l’entraîner dans une chambre. Pour amuser tout ces humains et créatures diverses, elle avait porté sa main à ses lèvres pour leur envoyés des faux baisers qui furent encore plus applaudit. Un nouveau sourire étira ses lèvres tandis qu’elle laissait son hôtesse la tirée par la main vers sa chambre. Une fois dans celle-ci, elle retira sa main de la sienne pour pouvoir observer la chambre, sentant la présence de la jeune femme dans son dos. Elle lui disait qu’elle pouvait faire comme chez elle, sauf que ça ne jouerait pas en sa faveur si elle allait directement s’assoir sur le lit. Au lieu de cela, elle se retourna vers son hôtesse, toujours son petit sourire sur les lèvres. En effet, elle avait suivie la vampire pendant longtemps en Italie en s’amusant des meurtres sanglants qu’elle commettait un peu partout. Aliana avait alors espéré trouver la compagne idéale et ça avait été une légère surprise pour elle lorsqu’elle l’avait aperçue en entrant dans le manoir. C’est d’une voix amusée et musicale qu’elle se décida à lui répondre.

« En effet, je ne vous suis pas inconnu. La plupart du temps j’apparais dans vos tableaux, en fond. Mais je doute que vous l’ayez remarqué à moins que vous ne passiez plusieurs heures à observer chacun de vos tableaux, qui sont tous magnifiques d’ailleurs. »

Aliana baissa légèrement la tête pour glisser sa main droite derrière sa tête. Elle dénoua le ruban de sois qui retenait son masque, laissant celui-ci glisser doucement de son visage. Elle le récupéra de la main gauche en redressant la tête, révélant enfin son visage aux traits doux et fins. Son sourire parut sur le coup beaucoup plus radieux, ce qui fit qu’augmenter la beauté de son visage. Ses yeux bleus comme la mer des Caraïbes se déposèrent avec lenteur sur ceux de son hôtesse. Elle resta à une certaine distance, histoire de pouvoir observer correctement la réaction de la jeune femme. Elle reprit la parole.

« Au fait, vous dansez à merveille. Ce n’est pas moi toute seule qui est captivée l’attention de tout ces.. gens. Mais plutôt nous deux. C’est la première fois en quatre siècles que je rencontre une partenaire qui sache aussi bien danser. »

Alors seulement maintenant, Aliana s’autorisa à bouger. Son dos alla rencontrer le mur opposé à celui de son hôtesse. Elle attendait que celle-ci réagissent enfin à sa première déclaration, qui devait être, elle en était sûre, choquante.

Message par Invité Mer 2 Oct - 21:56

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Je me tenais debout à l'observer, et plus les minutes s'étiraient, plus j'étais sûre que j'avais vu cette femme au moins une fois auparavant. Cette chevelure blonde, qui tombait en cascade sur ses épaules... Ces yeux d'un bleu tellement rare, profond, saisissant... Ces traits qui me semblaient d'une finesse implacable, mais dont je ne pouvais tirer aucune certitude... Son masque cachait parfaitement son visage, et rien d'autre ne filtrait que ce qu'elle avait voulu laisser paraître. Elle était très habile, très intelligente. Et cette démarche... Je l'aurais reconnue entre mille, et je me maudissais de ne pas être capable de me rappeler chez qui. C'était frustrant, mais en même temps tellement sensuel. Je ne la connaissais pas, mais je me sentais comme liée à elle, et irrémédiablement attirée... Comme si elle m'était destinée depuis longtemps, et que je n'en prenais conscience que maintenant. Elle ne bougea pas dans un premier temps, se contentant de me fixer à quelque distance. Quand elle plongea son regarde d'océan dans le miens, je me sentis désarçonnée, mise à nu. J'eus l'impression de chuter dans un vide infini, sans rien pour me retenir. Ni la gravité, ni même la pesanteur. Ce n'était plus une formule physique qui me retenait sur la Terre. C'étaient ses yeux.. Le contact fut bref, mais je me sentis plus connectée à elle en quelques secondes que je ne l'aurais été avec quiconque d'autre en une vie.

Elle gardait aux lèvres ce fin sourire énigmatique, qui stimulait la curiosité des gens qui la regardaient. Elle était pour moi un mystère, mais j'avais l'étrange impression d'avoir avec elle un nombre incalculable de points communs, de ressemblances... Mais aussi la même histoire, le même passé. C'était presque désagréable de se sentir fusionner à ce point avec une personne qui nous était totalement étrangère. Elle était d'une beauté troublante, surtout dans cette tenue qui rappelait la Renaissance. Je me serais trouvée devant un miroir que le ressenti aurait été semblable. Elle semblait très jeune, mais ses prunelles me disaient que les apparences étaient trompeuses. Elle paraissait avoir beaucoup vécu, peut-être même encore d'avantage que moi. Elle dégageait une terrible impression de puissance, d'autorité. Et une force de caractère à couper le souffle. Autant dire que face à elle, je ne me sentais plus la démesure incarnée, mais une petite flamme vacillante, prête à s'éteindre au premier souffle de vent.

Je fronçais les sourcils, et ce qu'elle m'annonça me fit chanceler. Voilà d'où venait cette inexplicable impression de déjà vu ! Si elle m'avait suivie pendant plus d'un siècle, j'avais forcément du la voir à un moment où à un autre, même fugacement. Et elle m'avait visiblement marquée, même à l'époque. Je m'adossais au mur pour ne pas tomber. J'étais sous le choc de cette annonce, c'était évident. Elle devait bien mieux me connaître qu'elle ne voulait l'admettre et que je ne pouvais la connaître:


-Je me suis toujours demandé d'où me venait cette image récurrente, que je reproduisais presque inconsciemment sur mes portraits ou sur mes paysages. Je n'ai jamais su qu'elle était cette ombre qui m'avait suivie tout au long de mon massacre. A l'époque, j'aurais sans doute dit que je n'en avais que faire. Aujourd'hui, j'en suis abasourdie. Il faut croire que le destin a un goût prononcé pour le jeu. Après tant d'années, nous nous rencontrons enfin. J'ai vraiment peine à le croire...

Quand elle fit tomber son masque, je me sentis défaillir. Mon cœur battit avec force dans mes tempes, à tel point que ça m'en fit mal. Mes jambes n'étaient tout à coup plus de chair et de sang, mais de coton. J'avais l'information cruciale et manquante, depuis tant d'années. Je l'avais reconnue. Je savais qui elle était. Cette démarche féminine et sensuelle, presque aérienne. Mais mortelle pour quiconque ne se méfiait pas. Elle avait fait couler beaucoup de sang, avant, pendant et après moi. Elle était une rivale fantomatique, à l'époque, et je ne savais même pas comment elle s'appelait. J'avais entendu parler d'elle par des gens terrorisés, qui redoutaient d'un jour ce retrouver face à cette femme qui rependait la mort dans le monde. Elle m'avait suivie, ce qui voulait dire qu'elle m'avait vue sous mes plus mauvais jours. Quand on me surnommait encore « Le Boucher » ou « La Tueuse ». Pour un grand nombre, je restais la « Fille Maudite ». Dernière survivante de la lignée Pierce. Mais elle avait aussi du me voir sous mes meilleurs facettes. Celles qui ne tuent pas, et qui son capable d'un amour passion. De tendresse, et de délicatesse. Cette Catherine que j'étais restée depuis qu'il y avait eu Néro... Ce souvenir me redonna un coup de fouet, et je me redressais, empêchant fermement mes jambes de vaciller. Je m'approchais d'elle avec grâce et élégance, pour afficher un sourire en coin devenu ma marque de fabrique :

-La danse est mon métier, mademoiselle. Mais ce fut pour moi un honneur de vous avoir à mon bras. Vous dansez merveilleusement bien, vous aussi, et cette valse était un régal. Je n'aurais pas à vous apprendre d'où j'ai appris ce que je sais. Puisque nous avons été à la même école, semble-t-il. Nous avons beaucoup de choses à nous dire, mais mes invités risquent de s'apercevoir de mon absence à ma propre fête. Je dois y retourner au plus vite. Me ferez-vous l'immense plaisir d'être ce soir ma cavalière ?

Retenant mon souffle, anxieuse comme je ne l'avais pas été depuis longtemps, j'attendis sa réponse.

Message par Invité Lun 7 Oct - 13:16

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L’élémentaire continuait toujours sa danse avec sa partenaire qui semblait définitivement bien plus agile et à l’aise que lui. Depuis tout ce temps ce devait d’ailleurs être la première fois qu’il dansait, il n’avait donc aucune expérience en ce domaine, pouvant juste se laisser guider par la jeune femme en face de lui. Ce manque flagrant d’expérience eu tôt fait de faire réagir Cassandre.

De toute évidence c’est une grande première pour vous, je me trompe ?

Sentant déjà le rouge de la gêne lui monter aux joues Rémio ne pouvait qu’hocher affirmativement la tête. L’élémentaire s’était bien douté que ses pas un peu gauches auraient eu tôt fait de le trahir mais une partie de lui espérait tout de même que cela passerait plus ou moins inaperçue.
Tachant de d’avantage s’appliquer le jeune homme sentit alors comme un affreux mal de tête commençait à l’envahir. Sachant tout de suite quel genre de choses annonçait ce symptôme d’on il avait commencé à prendre l’habitude l’élémentaire savait fort bien ce qui lui restait à faire.

"Oh non pas maintenant."

Pensa il, sachant toute fois que quand il commençait à entrer dans ce genre d’état il lui fallait impérativement se « nourrir » auprès d’une source électrique pour éviter l’agonie à petit feux. Ces symptômes commençaient habituellement par des maux de tête suivi par un affaiblissement de sa vue et de tout ses autres sens. Il en avait déjà fait l’amère expérience la fois où il avait rencontré Séréna, cela n’augurait rien de bon s’il ne faisait pas vite le plein d’énergie.

Veuillez m’excusez un instant.

Déclara simplement Rémio laissant sa partenaire dans l’étonnement mais l’attendant malgré tout sans rechigner. Devant tout les convives présents l’ancien elfe était bien obligé d’être le plus discret possible. Voyant une prise électrique non loin de l’endroit où il était l’élémentaire se déplaça furtivement jusqu'à celle-ci et se mit dos à elle pour que les autres invités ne puissent pas voir son petit manège. Il plaqua ensuite sa main contre la prise et sentit aussitôt le flux électrique revigorer son corps. Enlevant ensuite sa main se sentant de nouveau en forme il se mêla à nouveau aux invités retrouvant Cassandre.

Si je puis me permettre où étiez vous passé ?

Lui demanda elle d’une voix toujours aussi douce et aristocrate qui n’enlevait rien à son charme. Le jeune homme lui répondit avec un léger sourire cherchant ses mots.

J’étais juste partit me rafraichir un peu, j’avais un peu soif.

Sa cavalière pris un air presque boudeur.

Vous auriez pu attendre la fin de la danse, on ne laisse pas ainsi une femme quand on est un vrai gentleman.


Le gourmanda-t-elle. Ne sachant quoi répondre Rémio baissa la tête d’un air confus et désolé. La demoiselle lui repris alors la main lui souriant pour lui faire comprendre qu’elle ne lui en voulait pas réellement et le danse continua.

Message par Invité Sam 12 Oct - 18:14

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Aliana avait écoutée Catherine lui parler du fait qu’elle savait danser et il était vrai qu’elles avaient beaucoup de choses à ce dire. Ne répondant pas sur le moment à la question posée, elle reprit son masque pour le glisser à nouveau sur son visage. Elle l’attacha ensuite, tout en souriant à son hôtesse. Puis elle lui fit signe de la suivre, sortant alors de la chambre. Elle descendit alors avec une démarche noble et élégante les marches pour rejoindre la fête. Elle savait que la jeune femme la suivait donc elle n’avait pas besoin de se retourner. Une fois en bas, elle se retourna pour lui faire face. Et alors, sans prévenir, elle prit la prit par le menton tout en ramenant son visage vers le sien. Elle embrassa alors Catherine avec une extrême délicatesse, ce qui s’apparentait à un oui. Ensuite, elle la relâcha avant de tourner les talons dans un bruissement de robe. Elle se remit en chemin vers la salle de danse où elle espérait y trouver son dîner.

La musique était une chanson qui datait de cette époque, donc qu’Aliana ne connaissait pas. Un peu perdue, mais ne perdant pas de son sourire, elle alla prendre une coupe de champagne, auprès de deux hommes bien vêtus qui, d’ailleurs, la remarquèrent immédiatement. Elle but une gorgée de sa coupe avant de se retourner vers eux. Ils furent sous le charme, cela se remarqua à cause de leurs expressions presque attendries. Elle se dit alors que sa future victime serait l’un d’eux. D’une voix douce, elle se mit à leur parlé, espérant ainsi les charmer encore plus.

«  Bonsoir vous deux.. N’avez-vous donc pas de cavalières ? »

Elle s’adressait surtout à l’homme qui était sur sa gauche. Il devait mesurer environ 1m80, avait les yeux d’un magnifique bleu glace et possédait des cheveux d’un noir de jais. Elle se dit alors que ce serait la cible parfaite. Ce n’est pas que l’autre homme, qui était châtain foncé avec des yeux marrons et un peu plus petit ne lui plaisait pas mais c’est que le premier homme lui rappelait Lucian, le vampire qui l’avait transformé.

«  Oh bonsoir mademoiselle.. Non malheureusement, nous sommes venus ensembles. C’est mon meilleur ami. »

C’était l’homme sur qui elle avait jeté son dévolu qui lui avait répondu. Le sourire sur ses lèvres s’élargit, ce qui parut surprendre l’homme. Activant alors son don de télépathie, elle lut dans l’esprit de l’homme qu’il se demandait comme une aussi belle femme pouvait s’intéresser à lui. Elle lui fit un petit clin d’œil et il parut encore plus surpris. Puis, reprenant un air normal, il s’avança vers elle en lui tendant son bras droit, qu’elle prit avec plaisir.

«  Vous voulez aller faire un tour dehors ? Je serai ravi de discuter un peu avec une aussi belle femme que vous.. »

« Oh mais ce sera avec plaisir ! »

Elle se sentit alors entraîner vers la sortie. Mais elle se retourna légèrement pour faire un petit signe à l’homme qui était resté tout seul. On pouvait voir la jalousie dans son regard mais, s’il avait su ce qui allait arriver à son ami, il n’y aurait que de la peur. Oui, car elle avait bien l’intention de se nourrir sur l’homme qui l’entraînait, sans le savoir, vers sa propre mort. Elle se laissa alors guider, vers un coin assez isolé mais plutôt joli. Un coin parfait pour faire ce qu’elle avait à faire.

Message par Invité Dim 13 Oct - 1:05

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Quand la jeune femme reprit son masque, je la regardais sans bouger. Ce ne fut que quand elle fit demi-tour pour quitter la pièce sans me répondre, en me faisant un simple signe de la suivre, que je récupérais le miens. Je le passais en toute hâte sur mes yeux, un fin sourire malin sur les lèvres. Je m'étirais souplement, marchant derrière la demoiselle sans faire le moindre bruit malgré mes hauts talons, à tel point qu'on pouvait se demander si j'étais ou non là. Mais je sentais l'étrange présence télépathique de la vampire, et j'avais tôt fait de penser que c'était réciproque. Surtout que les surprenant battements de mon cœur étaient reconnaissables entre mille pour un immortel. Il était donc facile pour elle de savoir que j'avais reçu le message qu'elle m'avait envoyé. Je descendis les marches avec légèreté, comme si je ne touchais pas le sol. Passant une main dans mes cheveux pour les ébouriffer délicatement, je fus surprise quand elle s'arrêta devant moi. Mon regard était magnétiquement attiré par ses hanches souples de danseuses, et par ses fesses parfaites, dans cette robe qui la mettait magnifiquement en valeur. Quand elle s'arrêta devant moi, je dus en faire autant pour ne pas la percuter de plein fouet. Quand elle se retourna, je fronçais un peu les sourcils, surprise d'une telle manœuvre. Je me rendis alors compte que, sans m'en rendre compte, elle m'avait attirée dans un irrésistible jeu de séduction. Ses yeux Caraïbes fixés aux miens m'hypnotisèrent, et je me sentis à cet instant, pourtant bref, plus liée à elle que jamais, aussi bien physiquement que mentalement.  Capturant mon menton entre ses longs doigts fins, elle approcha son visage du mien, pour me voler un tendre baiser, presque du bout des lèvres. Posant tendrement le bout de mes doigts sur sa joue, je lui rendis avec satisfaction, les entrailles remuées par une violente secousse, en totale opposition à la volupté du contact. A cet instant, nos esprit fusionnèrent, et si je l'avais voulu, j'aurais pu percevoir tous les détails de son âme, de son histoire, ainsi que de ses sentiments. Et je dois avouer que je me fis violence pour ne pas repousser le voile et la découvrir en un instant.

Quand elle s'éloigna de moi, le lien s’affaiblit, et j'eus la soudaine impression de la perdre, comme si on venait mécaniquement de m'arracher une part entière de mon être. Comme si un tout venait de se briser de nouveau en deux. Un fin sourire en coin se dessina sur mes lèvres, mes yeux brillèrent, et je pris ce baiser comme une invitation, une réponse claire à la question que je lui avais posée dans ma chambre. Quand elle se retourna dans un joli bruissement d'étoffe, mon bras retomba comme celui d'une ballerine, déposa sur sa peau une caresse très aérienne. Quand je revins dans la salle à sa suite, c'était une chanson d'Emmanuel Moire qui défilait, et je voyais des gens danser au centre de la pièce. Je remarquais instantanément Aliana ( j'avais découvert son nom dans le lien mental, j'imagine qu'elle me l'avait volontairement laissé transparaître), qui s'était elle-même fait remarquer par deux beaux jeunes hommes. Deux humains, dont un à la chevelure d'un noir de jais et aux yeux d'un saphir troublant, l'autre à la crinière un peu sauvage, d'un châtain étonnant et aux yeux marrons. Le premier devait bien fait 1 bon mètre 80, le second un peu plus trapu. Si la belle vampire avait visiblement jeté son dévolu sur le premier homme, je comptais bien entrer dans la danse, et je vis très vite que la jalousie qui s'était peinte sur le visage de ma victime s'effaça instantanément quand il me vit, comme s'il espérait enfin pouvoir redorer son blason. Je lui souris de manière avenante, prenant une coupe de champagne derrière lui :


-Bonsoir, monsieur. L'ambiance du bal vous plaît-elle ?
-Bien le bonsoir, mademoiselle. Elle est absolument exquise, tout comme vous.
-Vous me voyez ravie d'un tel compliment ! Voulez-vous sortir un instant ?
-Avec plaisir, très chère !

Je pris donc le bras qu'il me tendait, et nous sortîmes sur les pas du couple que formaient ma cavalière et le beau ténébreux qui l'accompagnait. Je les vis s'installer dans un coin, et je me doutais bien de ce qui allait arriver à l'homme qu'Aliana avait choisi. Il allait mourir. Je l'avais deviné à la seconde même où cette dernière l'avait choisi. Elle n'avait pas de pitié, et j'étais consciente qu'elle allait le tuer. Pourtant, l'humanité en moi m'ordonnait de me nourrir tout en le laissant vivre. Parce que la cruauté passée qui avait demeuré en moi bien trop longtemps avait laissé place à un respect de la vie humaine que je n'aurais jamais soupçonné. L'entraînant derrière les marches du manoir, je déposais ma coupe de champagne sur la pierre, et j'attirais le jeune homme tout contre moi, le mordant sèchement au cou, pour éviter qu'il ne souffre trop longtemps. Il gémit sous la morsure, mais n'eut pas la réaction type qu'on pourrait attendre dans ce genre de situation : Il ne se débattit même pas. J'eus alors l'impression qu'il savait à la seconde où il m'avait vue que j'étais un vampire, et que j'allais l'attaquer ainsi. Je me surpris même à croire qu'il y prenait plaisir, et je m'aperçus qu'il avait déjà de nombreuses cicatrice dans le cou et à l'épaule, masquée par le col de sa chemise et sa veste grise. Une fois repue, je le regardais dans les yeux, lui ordonnant d'oublier ce qu'il venait de se passer et qu'il m'avait vue. Il retourna alors s'amuser à la fête, sans trace apparente de ce que je venais de lui faire. Me sentant revigorée, je fis coulisser mes muscles souples sous ma peau. Remontant les marches en souriant, je rentrais de nouveau dans le salon, où une chanson de Grégory Lemarchal passait. Je vis alors le jeune homme qui était entré bien plus tôt dans la soirée. Il était en compagnie de l'humaine que j'avais vu franchir les portes un peu avant lui. Ils formaient un beau couple, mais je remarquais que la jeune femme semblait gênée par la timidité de son partenaire. J'avais alors raté l'épisode de la prise électrique et de la remontrance qu'elle venait de lui faire pour son absence en plein milieu de la danse :

Glissant élégamment jusqu'à eux, je regardais la jeune femme, lui demandant gentiment, sur un ton un peu surfait mêlant un peu d'hypnose :

-Puis-je vous emprunter un instant votre cavalier, juste le temps d'une brève danse ?
-Sans aucun problème.

J'embarquais alors Rémio sur la piste de danse, sans réellement lui laisser le choix. Souriant, je lui demandais :

-Votre soirée est-elle agréable ? Vous me semblez-en bonne compagnie.

Message par Invité Lun 14 Oct - 0:52

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D’un air distrait l’élémentaire regardait un peu dans toutes les directions mais était bien vite rappelé à l’ordre par sa partenaire qui lui faisait comprendre de s’appliquer sans pour autant lui parler sèchement ou faire preuve de trop de sévérité. Cette Cassandre semblait être à la fois d’une infinie douceur mais aussi d’un caractère affirmé ce qui la rendait encore plus fascinante.  Suivant ces pas d’un air appliqué, il enchainait les mouvements de pas d’une façon toujours aussi gauche mais faisait au mieux pour ne pas trop se ridiculiser devant tant de monde.

Baladant de nouveau son regard sur la foule il pu voir les deux jeunes femmes au teint de peau si pale descendre les escaliers et partir dehors en compagnie de deux jeunes hommes. L’élémentaire avait prêté peu d’attention à cela estimant que ce n’était pas ses affaires. D’un pas de plus en plus assuré il dansait avec sa partenaire qui semblait satisfaite des progrès minimes qu’il avait accompli avec son aide.  Le reste de la soirée aurait pu se poursuivre ainsi si les deux jeunes femmes de tout à l’heure n’étaient pas revenues. Un détails frappa cependant Rémio, sur les deux hommes qui étaient partis avec elles seulement un des deux était revenu, qu’était advenu l’autre ?

Sans avoir le loisir de se poser la question d’avantage de temps, l’organisatrice du bal était venu en personne pour demander à la cavalière du jeune homme de lui céder sa place. Cassandre répondit aussitôt par l’affirmative et le laissa avec elle. C’est d’un regard curieux et timide à la fois que Rémio dévisageait sa nouvelle partenaire, à la grâce de ses pas il sentit immédiatement qu’elle dansait encore mieux que sa précédente cavalière. Cela n’arrangeait pas les affaires de l’élémentaire qui devrait faire preuve d’encore plus d’efforts pour tenir la cadence face à elle.

A la question de la vampire il ne pu paraitre qu’encore plus embarrassé d’autant d’attention mais il s’efforça quand même de répondre.

Oui c’est une magnifique soirée…

Pu il juste répondre, ne trouvant pas ses mots pour dire quoi que ce sois d’autre, il espérait juste que sa cavalière actuelle passerait outre son manque d’habileté aussi bien pour les mots que pour la danse. Il y mettait de la volonté mais il constatait avec déception qu’on ne pouvait pas s’improviser bon danseur en une seule soirée. S’efforçant de sourire et de masquer le rouge lui montant aux joues il continuait de regarder Catherine, il se disait qu’elle devait être une femme très fortunée pour ainsi pouvoir se payer tout ce luxe, tout le contraire de lui qui avait eu un mal fou à louer ce costume…

Vous semblez beaucoup vous y connaitre en danse, veuillez m’excuser si je ne me montre pas vraiment à la hauteur face à vous.

Encore une fois l’élémentaire n’avait pas pu s’empêcher de s’excuser, à croire qu’il s’imaginait être né sur Terre dans le seul et unique but de s’excuser platement pour des choses qui en valaient ou non la peine. Voyant que les jambes de la danseuse avait toujours une cadence d’avance sur les siennes il redoublait d’effort pour calquer ses mouvements sur les siens et ainsi arriver à bouger son corps de façon à peu près correcte et encore le pauvre était loin du compte.

Message par Invité Mer 23 Oct - 0:04

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La vampire avait donc laisser le jeune homme l’entraînée à l’écart, en croyant avoir réussi à attraper une magnifique jeune femme dans son filet de charisme. Sauf que c’était pour une toute autre chose qu’elle était allé à sa rencontrer et cela se lisait à présent dans son regard. L’homme n’avait pas tout de suite comprit les intentions de la jeune femme lorsque celle-ci c’était avancée vers lui. Mais à présent, il la regardait avec peur, ce qui commençait à exciter Aliana qui n’avait plus qu’une envie : plonger ses crocs dans sa gorge pour pouvoir boire jusqu’à la dernière goûte le magnifique nectar écarlate qui coulait dans ses veines. Elle plaqua alors l’homme contre un arbre avant de plonger la tête dans son cou. Puis enfin, elle le mordit avec une violence dont normalement, aucune femme ne devrait être capable. Elle avait plaquée l’une de ses mains contre la bouche du jeune homme pour pas qu’on puisse entendre dans cette nuit douce et calme l’hurlement d’un homme qui se faisait tuer comme une bête.

Aliana ressortit de l’endroit isolé quelques minutes plus tard, sans l’homme. En effet, celui-ci était affalé contre l’arbre sur lequel elle l’avait plaquée, aucun souffle ne s’échappant de ses lèvres. La vampire avait par contre bien prit soin à ne pas tacher sa robe, sinon elle aurait fait un scandale au bal de Catherine. Elle se dirigea d’ailleurs vers la salle de balle, se demandant ce qu’elle allait faire à présent. Une fois dans cette dernière, elle se mit à chercher un cavalier avec lequel danser. Elle en trouva alors un, à son goût. Il ressemblait presque à celui qu’elle venait de tuer sauf que celui-ci conservait une grande partie de mystère, ce qui l’attirait. Elle se dirigea alors vers lui tout en faisant un sourire charmeur. Elle avait complètement ignorée le regard de sa compagne. Le jeune homme, directement charmé, fit un petit sourire désolé à cette dernière avant d’entraîner Aliana sur la piste de danse. Ils se mirent alors à danser, le sourire du jeune homme se faisait plus détendu, comme si elle l’avait libéré du mal être que lui procurait sa compagne. Elle dit alors d’une voix douce.

« J’ai l’impression de vous avoir libéré des flammes de l’Enfer. »

« En effet, cette femme se croyait vraiment être la plus parfaite, elle m’insupportait. »

La vampire lâcha un petit rire en entendant les paroles de l’homme. Au final, elle avait un don pour trouver les meilleures situations ! Elle continua alors de danser avec l’homme en silence pendant quelques minutes lorsque celui-ci reprit la parole pour lui dire d’une voix douce.

« Vous dansez magnifiquement bien, vous savez. On dirait presque que vous venez d’une autre époque.. »

« Si c’était le cas, auriez-vous peur de ce que je peux être ? »

Elle ne s’attendait pas à ce que l’homme devine qu’elle était très vieille et qu’elle venait du 13ème siècle au lieu du 21ème. Mais au moins, cela voulait dire que cet homme était intelligent et alors, n’était sûrement pas humain. Elle pensait qu’il était sûrement un lightness, vu sa façon d’être mais elle n’en était pas sûre. Mais ce qui était clair, c’est que pendant un bref moment, elle s’était surprise à apprécier sa compagnie.

Message par Invité Mer 23 Oct - 20:22

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Je faisais des tours de piste au bras de mon cavalier, au rythme d'une musique plutôt douce, et la soirée devenait de plus en plus romantique. Le jeune homme était un peu maladroit, et visiblement, il manquait d'expérience. Mais c'était loin d'être une catastrophe, et ça me permettait de danser sans avoir à vraiment me soucier de ce que je faisais. Quand je devais me mouvoir avec des gens comme Aliana, je devais calculer le moindre mouvement de pied, garder mon cadre. Si c'était devenu naturel, ce genre de chorégraphies étaient très fatigantes. Cela dit, quand cette dernière revint dans la pièce, ce fut comme si tous les invités retinrent leur souffle. J'eus une impression de suspension, comme si même la musique s'était arrêtée. Seulement, si tout le monde était ébloui par l'arrivée de la vampire, personne ne se rendit compte qu'elle était... Seule. Sauf moi, bien sûr. Elle l'a tué. C'est pas vrai... Franchement, elle exagère ! Sa robe restait pourtant impeccable, et son sourire était resplendissant. Pour elle, tuer un homme ne voulait plus rien dire. J'aurais du m'en douter. Je l'avais connue bien avant tous ces gens, je savais qu'elle était sans pitié. Mais j'avais au moins osé espérer qu'elle saurait se tenir, juste le temps de ce bal au moins. Et visiblement... Ce n'avait pas été le cas. Je soupirais, et sans m'arrêter de danser, je me concentrais pour cible son esprit. C'était une sorte de forteresse, blindée de partout. Des murailles aussi hautes que celle de Chine, des murs en créneaux et des faussés ultra-profonds. Cela-dit, elle du sentir ma présence, et je dois avouer que je ne compris pas comment, car les lourds battants de son esprits s'ouvrirent à moi. Elle ne se méfiait pas de ma présence, apparemment. Et c'était plutôt bon signe. Car d'aussi vieux vampires avaient tendance à se méfier de tout et de tout le monde. Si j'avais réussi à l'atteindre comme ça, je pouvais en être fière. Cependant, j'étais en rogne que du sang ait coulé ainsi à ma soirée. Haussant un peu le ton, mais sans me montrer trop agressive, je la réprimandais mentalement :

-Aliana, tu dépasses les bornes ! Que tu tues des humains, passe encore. Mais que tu zigouilles un type à mon bal, là je ne suis pas d'accord ! Sérieusement, quelqu'un aurait pu te voir ! Je n'ai pas envie de déclencher une chasse aux morts-vivants ce soir ! Alors à l'avenir, soit gentille, et épargne moi un nouveau cadavre.

Exaspérée, je la vis se diriger vers un nouveau type. Elle ne fit pas franchement cas du regard insistant que je lui lançais. Sans compter que mon cœur s'alluma d'une sensation étrange que je n'avais pas ressentie depuis... Néro. Un sentiment ardent, brûlant, qui avait tôt fait de me dévorer... La Jalousie. Cette garce, qui s'insinuait en moi tel le plus mortel des serpents, pour cracher son venin en moi. Un poison puissant, que j'essayais de contrôler pour le bien de tous. Car si je piquais une crise, nombre de gens en pâtiraient. A commencer par moi... Je devenais complètement incontrôlable, presque hystérique quand je cédais au ressentiment. Surtout que j'avais la violente impression que c'était ce qu'elle attendait de moi. Ça l’excitait de jouer avec ce que je ressentais pour elle. Mes émotions nouvelles, et mon attachement naissant pour elle me condamneraient si je baissais trop la bride. Il fallait que je reste concentrée sur autre chose en attendant qu'elle s'en lasse. Ou qu'elle me tende un nouveau piège, plus audacieux... Elle avait pris conscience du pouvoir qu'elle avait sur moi, et je ne voulais pas qu'elle puisse s'en servir comme d'une arme. Bien que la séduction soit la plus dangereuse de celles qu'elle possédait. Sa beauté faisait craquer tout le monde, et elle en profitait. Raison pour laquelle j'avais peur... Peur de n'être qu'une passade, qu'un nouveau jeu pour elle. Peur d'être très vite remplacée dans son cœur, si tenté que j'y occupe seulement une place un jour... Le doute m'avait gagné, et je me vis obligée de reprendre la conversation avec mon partenaire, avant de perdre tout contrôle sur les dons, et pire encore, sur mes émotions :

-Vous savez, j'ai appris la danse très tôt. Disons que là où j'ai grandi, elle est partie intégrante du quotidien. Quelqu'un qui sait danser est bien plus respecté que n'importe qui d'autre. De plus, c'est une passion et mon métier. Mais je pourrais vous apprendre, si vous le voulez. Un homme qui sait se mouvoir plaît beaucoup aux femmes, vous savez. C'est un point fort, comme l'élégance. Bien que celle-ci se fasse très rare à cette époque... Malheureusement...

Message par Invité Jeu 24 Oct - 0:24

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Rémio faisait au mieux pour soutenir le regard de son interlocutrice pendant la danse. L’ancien elfe semblait si gauche aucun de ses mouvements ne dégageaient la moindre grâce, son manque de pratique jurait avec l’expérience de sa partenaire qui se remarquait tout de suite dans l’élégance de ses mouvements. La soirée se passait plutôt tranquillement aux yeux de l’élémentaire, loin de se douter qu’un effroyable meurtre s’était produit quelques mètres plus loin, il commençait de plus en plus à apprécier cette soirée et ne regrettait absolument pas toutes les concessions qu’il avait du prendre pour venir ici.

Sentant le regard de sa partenaire de danse se poser dans l’assemblée, l’élémentaire ne tarde pas à remarquer qu’elle fixait la dame qui était descendu avec elle des escaliers. Le regard de Rémio se posa donc aussi quelques secondes sur la jeune femme mais n’osa pas la fixer d’avantage de peur d’attirer son attention.

D’une oreille attentive il écoutait Catherine parler de son apprentissage de la danse et des bénéfices que cela engendrait d’être un bon danseur, sans trop savoir quoi répondre l’ancien elfe se contentait d’être attentif à ses dires, il ne se serait jamais douté qu’un bon danseur pouvait autant plaire aux femmes, de toute manière notre élémentaire ici présent n’avait jamais cherché à devenir un Don Juan. Après une brève hésitation il décida finalement de prendre la parole.

Effectivement votre don pour la danse semble être un de vos atouts les plus efficaces, cela ne me rend qu’encore plus confus de ne pas être à la hauteur face à vous, seulement la d’où je viens nous ignorons tout du concept de danse.


Ne préférant pas trop s’épancher sur son passé il fit au mieux pour continuer de caler ses mouvements sur ceux de la demoiselle au teint pâle. Ses mouvement d’une grâce infinie et ses yeux d’un bleu si profond ne pouvaient décidément pas être humains, de plus son teint si pale semblait indiquer son appartenance à la race des vampires, mais impossible d’en être sur à 100% et le jeune homme ne préférait même pas vérifier si cela était vrai. Préférant changer de sujet il s’adressa de nouveau à la jeune femme.

Alors comme ça c’est votre demeure ici ? La décoration est très belle, j’imagine que même sans la présence du bal cet endroit reste d’une très grande élégance.

Tenta-t-il de dire pour tout compliment, il s’efforçait de faire bonne impression, il ne souhaitait pas non plus passer pour un rustre sans éducation pour sa toute première soirée dansante.

Le reste de la soirée aurait pu se passer tout aussi tranquillement si une sensation que Rémio ne connaissait que trop bien s’empara de lui ce qui le fit tout de suite s’écarter d’un mètre de la danseuse pour fixer sa main qui commençait à émettre des arcs électriques sans qu’il ne puisse le contrôler.

« Non pas encore, pas ici, pas maintenant !!! »

S’exclama mentalement l’ancien elfe, un arc électrique s’échappa alors de la main de l’élémentaire pour frapper de plein fouet son hôte.

Désolé !!!

Cria il sur le coup de la panique et de la peur, sans s’attarder d’avantage ici il se rua dehors sous les yeux étonnés des convives. Son corps avait emmagasiné trop d’électricité et il avait besoin d’évacuer le trop plein d’énergie, mais comment faire dans un endroit avec autant de monde ?

Message par Invité Jeu 24 Oct - 1:19

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L'embarra de mon partenaire me pliait limite de rire, mais je gardais une contenance, car je ne voulais pas le blesser. Il était fort sympathique, bien qu'un peu ( beaucoup) maladroit, et je ne voulais pas être vache avec lui. Surtout qu'il ne semblait pas être un habitué des soirées mondaines, ce qui expliquait sans doute son trouble. Il tentait de tout son être de suivre le rythme, et c'était compréhensible. J'avais la fâcheuse manie de malmener mes cavaliers sans le vouloir quand ils manquaient d'entraînement, mon niveau me poussant au-delà de leur niveau. C'était un peu le problème d'avoir un siècle de pratique quand les autres n'avaient que quelques années, parfois moins que quelques heures, même. Du coup, j'allais un peu vite. Et si je gérais bien ma force, ma vitesse de vampire me rattrapait toujours, et c'était plutôt fâcheux. Surtout que je venais de me nourrir, du coup j'étais une batterie totalement chargée. Pour me retenir, et pour faire semblant d'être humaine, je devais serrer la bride au maximum. Seulement, parfois.. Ca ne suffisait pas. Mais si on passait son manque de savoir pour ce qui concernait la danse, ce jeune homme me paraissait très insouciant, très naïf. Il n'avait sensiblement pas pris conscience qu'un invité venait de mourir sous les crocs d'un vampire. Et dans un sens... C'était pas plus mal ! Mais quand je voyais des convives sortir prendre l'air, je redoutais toujours qu'ils ne tombent sur un cadavre, horriblement mutilé, comme si un animal sauvage et incontrôlable était passé à l'acte.. Ma mauvaise conscience me tuera, croyez-moi ! Surtout qu'Aliana ne faisait pas dans le sentiment, de toute évidence... Et je me demandais jusqu'où elle irait dans l'indulgence qu'elle aurait pour moi.

Quand je regardais justement celle qui accaparait mes pensées, je me rendis compte que le jeune homme posait également son regard sur elle. Mais ce fut tellement bref que c'est était drôle. Il avait visiblement peur d'attirer son attention, et il ne savait pas à quel point il avait raison. Parce qu'à part certaines exceptions, ceux qui captaient l'oeil de la vampire finissaient vidés de leur sang dans un jardin, dans une impasse ou autre...  Du coup, il était bien plus prudent pour lui de se montrer discret. Pendant ce temps, le jeune homme buvait mes paroles, et j'eus vraiment l'impression qu'il ne savait que répondre. Encore une chose qui dévoilait une sensibilité extrême, ou un total manque de pratique avec les femmes. La séduction n'était pas son fort, mais il ne semblait pas en souffrir. C'était encore une bonne chose. Les femmes faisaient souffrir les hommes. Quand c'était pas le contraire. Mais des femmes dans mon genre, ou dans celui d'Aliana, avaient déjà pas mal de larmes à leur conteur. Je lui murmurais alors à l'oreille, pour le rassurer :


-Je ne viens pas de cette époque, vous savez. J'ai eu cent ans pour m'entraîner. Vous avez encore le temps de vous reprendre.

Quand une question sur ma race effleura ses pensées, j'eus envie de rire. Je n'étais pas l'archétype de l'humain, avec mon teint pas, ma peau froide et mes yeux rouges ( même si ces derniers ne se voyaient pas en permanence). D'ailleurs, l'agilité et la rapidité de mes mouvements auraient du lui mettre la puce à l'oreille. Mais il semblait en connaître si peu sur le monde qui l'entourait que ça ne m'étonne qu'une seconde. Mais si j'avais beau en avoir déjà vu pas mal, je ne m'attendais pas à ce qui allait suivre :

-C'est vrai que c'est peu accueillant de l'extérieur, mais c'est très confortable et agréable à vivre. Merci du compliment.

Tout semblait aller bien, jusqu'à ce que je détecte un changement dans le corps de mon partenaire. Une forte tension électrique semblait le gagner, le posséder, jusqu'à la dernière miette... Et quand il s'écarta, je n'eus pas le réflexe d'en faire autant, trop stupéfaite par le phénomène. Quand un arc électrique vint me percuter de plein fouet, je me retrouvais projetée en arrière dans un cri de douleur. Du sang s'échappait de mon ventre, et vint tâcher ma robe de pourpre. Assommée sous le coup ( j'avais percuté le mur derrière moi, poussée par la puissance de l'impact), je n'eus plus conscience de ce qu'il se passait autour de moi. Un noir profond me gagna, et une douleur sourde me perforait de part en part. Ce sont ensuite des flammes qui se promenaient devant mes yeux, comme si mes propres dons avaient été activés par le contact de la foudre. Et c'est à ce moment que je compris, dans mon inconscience, que ce ne pouvait qu'être l'oeuvre d'un élémentaire.

Message par Invité Dim 27 Oct - 11:39

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Aliana s’amusait finalement bien avec le jeune homme. Surtout qu’au moins, il savait danser, ce qui l’avait fait grimper dans l’estime de la magnifique vampire. Au moins, il n’y aura pas un mort de plus en cette magnifique soirée. Mais c’était en total contradiction avec ce qui allait ce produire quelques minutes plus tard. Pour l’instant, elle continuait de discuter avec son partenaire tout en dansant. Evidemment, elle ne lui avait pas confirmé qu’elle était un vampire et lui n’avait pas confirmé qu’il était un lightness même si à cet instant c’était l’homme le plus heureux du monde. A un moment donné, elle avait légèrement tourné son regard vers Catherine qui dansait avec un homme. Mais pour elle, cette vision était sans importance puisqu’elle savait que la jeune femme ne la quitterait jamais. Tout en reportant son regard sur son cavalier, elle se demandait jusqu’où irait son histoire avec l’hôte de ce magnifique bal. Sûrement assez loin jusqu’à ce qu’Aliana se délaisse de cette dernière. Oui car il en était toujours ainsi, vu qu’elle était libertine. Ses relations ne duraient pas plus de quelques mois, la plus longue s’étant écoulées sur deux années entières. Un record pour la vampire !

Soudainement, toute la salle sembla se figer puis alors, suivit un énorme fracas contre l’un des murs de la salle. Aliana se retourna alors pour voir s’enfuir le partenaire de Catherine, qui ressemblait à une pile électrique en survoltage. Elle se précipita alors en une seconde seulement auprès de son hôte, la voyant alors dans un sale état. Ne paniquant alors à peine, elle demanda le silence dans la salle. Tout le monde se retourna vers elle.

- « Le bal est terminé ! Rentré chez vous et ne vous inquiétez pas, je m’occupe d’elle ! »

Aliana glissa alors un bras dans le dos de Catherine tandis que l’autre passa sous ses genoux. Elle la porta alors comme une princesse tout en arrêtant un humain qui cherchait à sortir. Elle lui dit alors de venir avec elle, utilisant son charme pour faire en sorte qu’il la suive sans faire d’histoire, ce qui fonctionna. Elle se mit à grimper alors les escaliers, son hôte serrée contre elle et l’humain la suivant toujours docilement. Une fois arrivé à l’étage, elle rentra dans la chambre de Catherine pour aller la déposer délicatement sur le lit, lançant alors à ce moment-là un regard qui en disant long sur ce qu’elle allait faire à l’humain qui se tenait debout dans la chambre, un air horrifié se peignant sur ses traits quand il comprit à qui il avait à faire.

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