| par Invité Lun 26 Aoû - 16:22
| Nous serons enfin tranquilles, la serveuse semble avoir compris qu’elle ne m’intéresse pas. Séréna lui jette un dernier regard roule des yeux avant de se retourner vers moi. Une lueur de malice apparaît dans ses derniers tandis que je lui demande de quelles informations elle a besoin. Je sens venir le coup des questions qui n’ont aucun rapport mais finalement il ne vient pas. J’ai donc mal jugé la jeune femme et elle sera professionnelle jusqu’au bout. Voilà quelque chose d’appréciable. N’étant pas du genre sentimentale, c’est difficile lorsque les émotions nous sont inconnue je n’aime pas me propager et encore moins perdre du temps. Voilà pourquoi régler cela le plus rapidement possible me rendra service. Encore que ce n’est pas aujourd’hui mais prochainement que je vais tuer Natsume, donc avoir une excuse pour l’observer sans être au bar me fournira un alibi, surtout s’il me voit avec une jeune femme telle que mon interlocutrice. Charmante en tout point de vue, bien que nous sommes ici pour faire affaire cela le jeune barman ne le sait pas. Séréna m’expose donc les informations dont elle a besoin :
- Ce que j’ai besoin de savoir… Vous allez voir les informations seront nombreuses. Tout d’abord, as-tu casier judiciaire, dossier dans un hôpital quelconque ? Ancienne identité ? information potentiellement importante à me communiquer. Sinon, information que tu désires gardés ? Information que tu aimerais avoir précisément, endroit de naissance ou date de naissance ?
Oui bien évidemment, j’aurai du y penser, réfléchissons. Un casier judiciaire non car je n’existe dans un aucun registre. Jamais mon maître ne m’a déclarer, il n’y a donc aucune trace de mon existence sur cette planète ce qui en soit n’est pas forcément plus mal. Cela ne fera pas d’identité à modifier ou effacer. Je n’ai jamais été à l‘hôpital donc là bas non plus je ne suis pas fiché. Je ne vois pas quelles informations importantes je pourrai avoir à lui apporter. Si peut-être une, mon maître avait fait des investissements bancaire qui ne faisait que fructifier avec le temps sans qu’il n’est besoin de faire quoi que ce soit. Il faut donc que son héritage me revienne comme il m’avait dit de le faire, quand il m’avait dit de me faire faire une identité. Il avait réellement pensez à tout. Les informations que je désire conserver sur mes nouveaux, ou plutôt sur mes papiers tout court, sont mon nom et mon prénom ainsi que mon lieu de naissance qui sera Londres. Je communique donc ces informations à la jeune faussaire :
« Non je n’ai ni casier, ni dossier dans un hôpital quelconque ni même une ancienne identité. Toutefois je compte prendre le nom Shawn avec comme prénom Mickael. Feu mon Maître avait un compte au nom de Julian Shawn, quand vous aurez créé mon identité il faut que je sois alors le bénéficiaire de se compte. J’ai un papier attestant l’accord de mon Maître, il l’a rempli avant de mourir sous mes yeux. »
Je sors alors de la poche de ma cape de voyage le papier sur lequel est inscrit de la main de mon Maître que quand son élève aurait une identité il devrait pouvoir bénéficier du compte automatiquement alimenté de Julian Shawn. Ce qui me permettra ainsi d’être riche et de ne plus jamais avoir besoin de travailler. Je gagnerai automatiquement beaucoup d’argent tous les jours. Cela me permettra d’acheter un manoir et de payer des gens pour l’entretenir. Ainsi je ne serai plus obliger de loger dans la grotte des rebelles, et je retrouverai ainsi un peu de tranquillité. La jeune femme me sort alors de mes pensées tandis qu’elle reprend :
- Au fait ? Vous avez bien la photo sur fond blanc que j’ai demandé n’est-ce pas ?
Je ne prends pas la peine de lui répondre, je sors une photo de moi sur fond blanc. Photo récente d’ailleurs afin que mon identité me suffise pendant au moins dix ans. Ainsi je serai tranquille jusqu’à mes 38ans. La jeune femme fait un clin d’œil aguicheur au barman qui lui rapporte un cocktail coloré. Je me racle alors la gorge et il me ressert alors une bonne petite dose de son meilleur whisky. Je bois une gorgé de ce dernier avant de regarder la jeune femme qui me dit alors :
- Bah alors ? Tu es toujours aussi coincé ou tu t’amuses parfois ? Car tu sembles pas aimé grand-chose, tu as une frustration ou tu comptes me faire la gueule longtemps ? Ca risque d’être long… et j’aimerais le faire avant que la soirée soit trop avancer. Si le bar se remplie… on ne pourra plus travailler en paix.
Ne sommes nous pas en train de le faire actuellement, à moins qu’elle est une autre idée en tête ? Non je ne pense pas que ce soit son genre. Toujours est-il que je ne la connais pas. Elle me trouve coincé, dois-je essayer de lui offrir un sourire ? Non il sonnera faux, autant rester fidèle à moi-même et lui répondre avec un semblant de décontraction :
« Je ne suis pas du genre loquasse, et je dois avouer que je ne suis pas très à l’aise avec toute cette histoire, c’est ma première fois. »
Cela devrait suffire à ma justifier, du moins je l’espère. Autant essayer de changer de sujet immédiatement je serai peut-être plus à l’aise si on parlait d’elle, cela éviterai d’en dire trop sur moi :
« Et vous ? Depuis combien de temps exercez vous cette … Disons profession. »
Comme à chaque fois mon air comme mon ton son respectivement désintéressé et totalement monocorde, comme si la pluie qui martèle les vitres de tout à l’heure était plus intéressant que ce qui se passe autour de moi. |
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