Avventura
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Message par Invité Lun 19 Aoû - 14:30

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Méfiance et prudence, cela fait maintenant quelques jours que je suis cet enfant. Je vais bientôt mettre fin à ces jours. Je sais que je prends un risque en me jetant comme ça dans la mêlée mais malgré mes longues heures de surveillance je n’ai pu déceler son pouvoir. Car oui je suis persuadé qu’il n’est pas tout à fait normal. Je suis en train d’essuyer ma lame en argent, elle est encore imprégnée du sang de cet agent de police qui m’a demandé mes papiers. Quand je lui ai dit que je n’en avais pas il a essayé de m’emmener au poste. Ma nature de chasseur veux que je ne tue que les créatures surnaturelles, mais quiconque ce met sur ma route subira le même sort que ce policier. Une fois ma lame essayée je la contemple, c’est un bel ouvrage, et l’avantage de l’argent c’est que je n’ai pas besoin de l’aiguisé, peu importe l’utilisation que j’en fais le tranchant reste comme au premier jour. Pour éviter d’avoir à tuer toutes les autorités de cette ville il va me falloir des papiers, maintenant que je ne vie plus tout à fait dans l’ombre. En effet pour tuer mes cibles et ainsi en savoir plus sur elle, je dois m’intégrer à la population. Chose que je ne faisais jamais auparavant. C’est uniquement depuis que les monstres se mêlent aux humains que je dois en faire autant.

J’ai contacté un faussaire qui pourra me procurer de faux papier afin de pouvoir me fondre plus facilement dans la masse. Je vais cependant garder mon vrai prénom et mon vrai nom. Enfin je ne sais pas s’ils sont véritablement les noms que mes parents ont choisi pour moi mais je sais que mon maître m’a appelé ainsi et comme c’est lui qui m’a élevé c’est lui mon seul parent. Tout du moins c’était lui, car il nous à quitté il n’y a pas si longtemps. Tué par ces monstres que je déteste plus que tout.

Nous avons rendez vous aujourd’hui dans un coin discret mais pas trop. Je me rappelle que la jeune femme quand je l’ai eu au téléphone à explicitement demandé un lieu fréquenté mais au calme. J’ai donc décidé de réservé une table au bar du coin mais une table à l’abri des oreilles indiscrètes. Cette dernière me permettra de surveiller ma future cible tout en étant en grande conversation avec une jeune femme qui je n’en doute pas se fera passer pour ma futur conquête. En parlant de cela pour ne pas éveiller les soupçons il faudra une fois mes papiers faits que je commence à fréquenter des femmes. Un homme comme moi célibataire ne court pas les rues d’après ce que j’ai compris.

Je m’habille donc de ma cape de voyage afin de cacher mes armes. Je suis parfaitement habillé et soigné, mon apparence est comme à d’habitude calculé au millimètre. Je rentre dans le bar et on me reconnait tout de suite en m’indiquant ma table. Elle est effectivement bien placé, le public peut nous vois mais personne ne pourra nous entendre ici. C’est idéale, ce bar n’est pas si mal après tout, et ainsi la jeune faussaire que je rencontre aujourd’hui sera rassurée. Je me commande un whisky en attendant que la jeune femme n’arrive pour me rejoindre et que nous parlions affaire.

Message par Invité Sam 24 Aoû - 3:45

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La pluie avait envahi les rues depuis plusieurs heures déjà. L’obscurité commençait à s’étendre sur les rues d’Avventura, alors qu’elle arrivait à son rendez-vous d’affaire. Elle avait reçue un message quelques jours plus tôt d’un inconnu dont elle ignorait tout et encore plus comment il avait eu ses informations pour la rejoindre… Était-ce réellement important ? C’était un nouveau contrat, alors rien n’était vraiment important tant que son nom était murmurer dans les coins sombres de la ville et qu’elle pouvait être payé à la qualité et rapidité de son travail.

Robe noir à la dentelle blanche, elle fit son apparition dans le bar en fermant son parapluie de dentelle semblable à sa robe. Elle jeta son regard autour d’elle pour observer les lieux. Il était encore tôt, alors l’endroit était un peu désertique. Le genre d’ambiance intime, sans être dans un hôtel avec des pétales de roses. Donc pas un rendez-vous galant, enfin fallait-il espérer et surtout un rendez-vous d’affaire. Son style gothique se reflétait même dans son regard. Elle était légèrement d’une humeur massacrante, bien sûr elle ne devait pas le montrer, son client n’avait pas à vivre ses humeurs de femme, à moins qu’il le mérite. Ce lieu, n’avait pas été un bon signe d’affaire pour elle et il y avait le mauvais pressentiment dans l’air qu’il était possible que ça se reproduise… encore. Aucune envie de se casser la tête et le cul pour un prétentieux… encore.

Elle soupira et jeta un regard autour, elle monta l’escalier du bar pour voir un homme louche assit seul à une table. Whisky à la main, vu son air avec sa cape, il devait être celui qu’elle cherchait. Elle s’assied en face de lui. Son regard turquoise se posa lentement et paisiblement, avec un brin d’amusement. La jeune femme d’affaire penchant lentement la tête sur le côté l’air pensive. Au moins, il semblait sérieux.


- Alors on invite des jeunes femmes dans des bars sans même les connaitre maintenant ? Alors pourquoi suis-je ici ?

Elle poussa un rire amusé et espiègle, alors qu’elle croisa les jambes et posant son sac sur la table. Elle semblait n’avoir aucun intérêt à connaître l’homme. Elle espérait que pour lui qu’il avait une vraie raison de l’avoir fait se déplacer par un si mauvais temps. Sinon il risquerait d’avoir une Séréna énerver sur le dos. La pluie ne semblait pas avoir mis de bonne humeur la « tendre et douce » femme.

Message par Invité Sam 24 Aoû - 14:40

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Assis à la table je jette rapidement un coup d’œil à ma montre. Natsume n'arrivera pas avant un bon moment, je peux donc me détende je n'ai pas besoin d'épier tous les faits et geste des gens tant qu'il n'est pas là. Je me suis arrangé pour qu'il me serve assez souvent, qu'il me prenne pour un habitué. Il est amusant comme le contact entre un barman et un client est facile. Mais cela me permettra également de l'aborder dans la rue, afin de mettre à ce moment là un terme définitif à son existence. Bon je ne suis pas spécialement là pour ça ce soir mais pour me faire créer une identité. Le faussaire, ne devrait plus tarder maintenant. Je me surprend à regarder vaguement dehors, la pluie s'écraser contre les carreaux. C'est un bruit répétitif et des plus apaisants. Je me souviens quand j'étais enfant et que mon Maître m'emmenait sous la pluie pour nous allonger et nous détendre. C'était des moments tellement agréable. Cela permettait d'après lui de purifier notre corps et notre esprit.

J'entends les marches grincer légèrement et je vois une jeune femme chercher quelqu'un du regard. Est-ce moi qu'elle cherche ? Il est vrai que nous n'avons échangé ni nom ni informations confidentielles. Nous nous sommes juste donné rendez-vous dans ce bar à une heure bien précise. Quand elle croise mon regard je lis dans ses yeux qu'elle ma reconnu et qu'elle sait que je serai son client. Elle prend la direction de ma table et je ne peux m'empêcher d'être intrigué par la couleur turquoise de ses yeux. Sans cérémonie elle s'asseoit en face de moi et pence légèrement la tête. C'est avec un visage totalement inexpressif par absence d'émotion ou de sentiment que j'écoute ce qu'elle me dit alors :

- Alors on invite des jeunes femmes dans des bars sans même les connaitre maintenant ? Alors pourquoi suis-je ici ?

Tente-t-elle de faire de l'humour ? Oui sans doute, malheureusement je ne suis pas sensible à cela et je préfère ne pas essayer de lui offrir un sourire car il paraîtra faux et risquera plutôt de vexer la jeune femme que de lui faire plaisir. Je pensai pourtant que si je l'avais fais venir elle savait ce que j'attendais d'elle. Bon en même temps c'est également un moyen d'entrer dans le vif du sujet de poser une question banale comme celle là. Avant de lui répondre je lève la main et appelle la serveuse qui est en poste avant celui que je dois tuer. Elle approche et je lui dit :

"Vous voudrez bien servir à cette jeune femme la consommation de son choix que vous mettrez sur ma note."

La serveuse acquiesce en me souriant, elle me refait comme à chaque fois son numéro de charme, et un peu plus sèche elle demande alors à mon interlocutrice ce qu'elle veut boire, puis pars chercher sa commande. Ah je ne comprendrai jamais la jalousie. Je suppose que la serveuse s'imagine que je suis en rendez-vous galant avec cette jeune femme et de se fait est vexé de ne pas être à la place de Séréna. Pourquoi donc les émotions perturbent-ils autant les gens ? Je suis bien content de ne pas être victime de ses choses là. Je réponds donc à la jeune faussaire à peine la serveuse parti, et c'est d'un ton tout aussi neutre et inexpressif qu'avec la serveuse que je m'exprime à présent :

"J'ai besoin d'une identité, l'on m'a dit que vous pourriez arranger ça."

Je ne donne pas plus de précision, la serveuse reviens avec la commande de mon interlocutrice, elle la dépose sans un regard et repars vers le bar bougonne. Je regarde Séréna dans les yeux attendant une réponse de sa part.

Message par Invité Sam 24 Aoû - 15:27

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Elle regarda l’homme, qui n’avait apparemment aucun humour, de la tête au pied. La jeune femme s’accota contre son dossier et prit un petit air pensif regardant son nouveau client dans les yeux. Séréna ne semblait pas être vexé qu’il n’est même pas réagit à sa phrase d’introduction qui avait agi comme un « bonjour » dans le langage courant de la Séréna. Son regard ne décrocha pas quand la jeune femme frustré sexuellement vint lui demander, de force par l’homme assise devant elle, sa commande. Elle demanda simplement, l’air de n’en avoir rien à faire, quelque chose de fruité et bien alcoolisé. Un peu de joie dans cette journée triste.

Son regard finit par se décrocher lentement de son client pour sortir son ordinateur portable de son sac, l’ouvrir sur la table et prendre une clef USB. Elle fit quelques manipulations sur son ordinateur et redressa son regard vers son interlocuteur. Un petit sourire amusé se glissa de nouveau sur ses lèvres et même un petit rire, alors que la serveuse revint lui apporter ce qu’elle avait commandé.

- On va espérer qu’elle n’est pas crachée dedans.

Dit-elle juste assez fort pour arriver aux oreilles de la serveuse et voir du coin du regard la réaction colérique de la femme. Amusé et apparemment satisfaite, Séréna revint à ses moutons en regardant son client qui savait au moins ce qu’il voulait.

- Une identité ? Une identité complète ? Faut être un petit plus précis, que veux-tu exactement. Simplement un passeport ou la version complète avec même acte de naissance que je mets dans les registres de l’État ? Je peux tout faire, alors là n’est pas le problème, mais j’ai aucune envie de me casser le cul à tout faire si ce n’est que pour un faux passeport.

Elle tapota sur le bord de son ordinateur en réfléchissant tout haut. Séréna observa de nouveau son client, sérieux et non démonstratif, il était clair qu’il ne semblait pas être là pour ses beaux yeux. Un petit délice d’homme sans doute.

- Bien sûr… Une version complète est plus longue et plus cher tu dois t’en douté…

Murmura-t-elle en se penchant vers lui et riant légèrement. En prenant son verre d’un verre et d’un jaune presque étrange. Elle prit une gorgée plutôt satisfaite du gout. Puis le reposa pour jouer avec le verre sur la table.

- Prochaine fois Don Juan… On prendra un endroit où tu ne rendras pas folle la première poulette du coin. Loin de moi d’être jalouse, mais si elle te tourne autour comme une abeille autour d’une fleur… on ne pourra jamais discuter tranquillement. Je n’ai pas envie de devoir louer une chambre d’hôtel si ce n’est que pour discuter.

La jeune femme d’affaire se mit doucement à rire, voyant la serveuse ragée derrière le comptoir avec le barman qui sembla être découragé par tout ça. Séréna semblait surtout s’en amuser et soupira de satisfaction en regardant son client.

Message par Invité Sam 24 Aoû - 16:53

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Tandis qu'elle passe commande de son cocktail elle ne me quitte pas des yeux. Elle semble même s'amuser de frustrer ainsi la serveuse. Il faudra bien qu'elle comprenne à un moment ou à un autre que même si je lui plais malgré moi je ne viens pas dans le bar pour elle. Si je viens ici c'est simplement afin de pouvoir mener à bien ma mission. La serveuse bougonne reviens vers nous et sers son verre à la faussaire, avec peut-être un soupçon trop marqué de brutalité. Le barman en poste actuellement quand à lui est affligé par la comportement de sa serveuse et lui expose des remontrances. L'avantage de cet endroit dans le bar est qu'ici on peut entendre tout ce qui se passe, mais l'acoustique ne permet pas aux autres de nous entendre s'il ne se trouve pas dans la bon angle. C'est d'un pratique. La jeune femme qui jusqu'à maintenant ma jaugeait de la tête au pied commence par sortir un ordinateur portable, puis après quelques manipulation sur ce dernier elle branche une clef USB. Aussi surprenant que cela puisse paraître mon instructeur avait jugé utile de m'enseigner les rudiments de l'informatique bien que nous n'y ayons que rarement recours. Elle m'adresse à nouveau la parole et suffisamment fort cependant pour que la serveuse qui passait non loin soit en mesure de nous entendre cette fois :

- On va espérer qu’elle n’est pas crachée dedans.

Un sourire ce dessine sur ses lèvres tandis que la serveuse lui lance un regard assassin. Je lance un regard éloquent à la serveuse lui signifiant que je ne veux plus être dérangé ni par elle ni par quiconque d'autre. Elle semble frustrée mais comprends le message et s'en va dans l'arrière boutique, feignant de chercher quelque chose. Au moins comme ça nous aurons la paix. La jeune femme reprends alors la parole à un niveau normal cette fois nous permettant de ne pas être entendu afin d'obtenir un complément d'information :

- Une identité ? Une identité complète ? Faut être un petit plus précis, que veux-tu exactement. Simplement un passeport ou la version complète avec même acte de naissance que je mets dans les registres de l’État ? Je peux tout faire, alors là n’est pas le problème, mais j’ai aucune envie de me casser le cul à tout faire si ce n’est que pour un faux passeport.

Tandis qu'elle s'exprime je conserve mon visage inexpressif et mon regard désintéressé comme si ce qui se passait autour de moi ne me concernait absolument pas. Mais je ne peux faire autrement ainsi est mon attitude, c'est mon éducation qui m'a forgé ainsi. Je pense qu'il me faut la panoplie complète car ayant été abandonné à la naissance par mes parents biologique je n'ai ni certificat de naissance, ni identité autre que celle que m'a donné mon Maître, et je n'ai pas de passeport ou quoi que ce soit de ce genre. Et même si je loge au repaire des rebelles il n'est pas à exclure que j'envisage de m'acheter un manoir un jour (oui la fortune que mon Maître m'a légué est amplement suffisante pour que je puisse vivre plus qu'aisément le reste de mes jours. En effet il faisait des transactions dont je ne connais pas la nature sur l'internet et avait ainsi amassé une fortune considérable; suffisante pour me permettre de subvenir à des besoins luxieux pendant quatre génération, surtout que ni lui ni moi n'avons jamais dépensé un centime de cette somme). Je dois reporter mon attention sur mon interlocutrice qui encore une fois reprends la parole :

- Bien sûr… Une version complète est plus longue et plus cher tu dois t’en douté…


L'argent n'est pas un problème, tout ce que je sais c'est que j'ai besoin d'une identité complète, peu importe le prix c'est pourquoi je lui réponds de mon ton monocorde et dénué de toute émotion :

"La totale sera parfaite, l'argent n'est pas un problème. De quelles informations me concernant avez vous besoin ?"

Voilà la serveuse qui ressort de l'arrière boutique,elle semble calmé, mais ne cesse de nous lancer des regards suspicieux. Il va vraiment falloir que je règle ça rapidement parce que ça commence moi également à me déranger. Séréna remarque également que la serveuse ne cesse de nous épier et reprends alors, à nouveau suffisamment fort pour que la serveuse l'entende :

- Prochaine fois Don Juan… On prendra un endroit où tu ne rendras pas folle la première poulette du coin. Loin de moi d’être jalouse, mais si elle te tourne autour comme une abeille autour d’une fleur… on ne pourra jamais discuter tranquillement. Je n’ai pas envie de devoir louer une chambre d’hôtel si ce n’est que pour discuter.


Cette phrase pleine de sous-entendu fait tiquer la serveuse, tandis que min interlocutrice rit doucement d'un rire cristallin. J'assène un regard plein de reproche à la serveuse qui cette fois comprends bien et qui nous ignore purement et simplement. Je reporte alors mon regard sur la jeune faussaire attendant une réponse de sa part.

Message par Invité Sam 24 Aoû - 16:57

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Tandis qu'elle passe commande de son cocktail elle ne me quitte pas des yeux. Elle semble même s'amuser de frustrer ainsi la serveuse. Il faudra bien qu'elle comprenne à un moment ou à un autre que même si je lui plais malgré moi je ne viens pas dans le bar pour elle. Si je viens ici c'est simplement afin de pouvoir mener à bien ma mission. La serveuse bougonne reviens vers nous et sers son verre à la faussaire, avec peut-être un soupçon trop marqué de brutalité. Le barman en poste actuellement quand à lui est affligé par la comportement de sa serveuse et lui expose des remontrances. L'avantage de cet endroit dans le bar est qu'ici on peut entendre tout ce qui se passe, mais l'acoustique ne permet pas aux autres de nous entendre s'il ne se trouve pas dans la bon angle. C'est d'un pratique. La jeune femme qui jusqu'à maintenant ma jaugeait de la tête au pied commence par sortir un ordinateur portable, puis après quelques manipulation sur ce dernier elle branche une clef USB. Aussi surprenant que cela puisse paraître mon instructeur avait jugé utile de m'enseigner les rudiments de l'informatique bien que nous n'y ayons que rarement recours. Elle m'adresse à nouveau la parole et suffisamment fort cependant pour que la serveuse qui passait non loin soit en mesure de nous entendre cette fois :

- On va espérer qu’elle n’est pas crachée dedans.

Un sourire ce dessine sur ses lèvres tandis que la serveuse lui lance un regard assassin. Je lance un regard éloquent à la serveuse lui signifiant que je ne veux plus être dérangé ni par elle ni par quiconque d'autre. Elle semble frustrée mais comprends le message et s'en va dans l'arrière boutique, feignant de chercher quelque chose. Au moins comme ça nous aurons la paix. La jeune femme reprends alors la parole à un niveau normal cette fois nous permettant de ne pas être entendu afin d'obtenir un complément d'information :

- Une identité ? Une identité complète ? Faut être un petit plus précis, que veux-tu exactement. Simplement un passeport ou la version complète avec même acte de naissance que je mets dans les registres de l’État ? Je peux tout faire, alors là n’est pas le problème, mais j’ai aucune envie de me casser le cul à tout faire si ce n’est que pour un faux passeport.

Tandis qu'elle s'exprime je conserve mon visage inexpressif et mon regard désintéressé comme si ce qui se passait autour de moi ne me concernait absolument pas. Mais je ne peux faire autrement ainsi est mon attitude, c'est mon éducation qui m'a forgé ainsi. Je pense qu'il me faut la panoplie complète car ayant été abandonné à la naissance par mes parents biologique je n'ai ni certificat de naissance, ni identité autre que celle que m'a donné mon Maître, et je n'ai pas de passeport ou quoi que ce soit de ce genre. Et même si je loge au repaire des rebelles il n'est pas à exclure que j'envisage de m'acheter un manoir un jour (oui la fortune que mon Maître m'a légué est amplement suffisante pour que je puisse vivre plus qu'aisément le reste de mes jours. En effet il faisait des transactions dont je ne connais pas la nature sur l'internet et avait ainsi amassé une fortune considérable; suffisante pour me permettre de subvenir à des besoins luxieux pendant quatre génération, surtout que ni lui ni moi n'avons jamais dépensé un centime de cette somme). Je dois reporter mon attention sur mon interlocutrice qui encore une fois reprends la parole :

- Bien sûr… Une version complète est plus longue et plus cher tu dois t’en douté…


L'argent n'est pas un problème, tout ce que je sais c'est que j'ai besoin d'une identité complète, peu importe le prix c'est pourquoi je lui réponds de mon ton monocorde et dénué de toute émotion :

"La totale sera parfaite, l'argent n'est pas un problème. De quelles informations me concernant avez vous besoin ?"

Voilà la serveuse qui ressort de l'arrière boutique,elle semble calmé, mais ne cesse de nous lancer des regards suspicieux. Il va vraiment falloir que je règle ça rapidement parce que ça commence moi également à me déranger. Séréna remarque également que la serveuse ne cesse de nous épier et reprends alors, à nouveau suffisamment fort pour que la serveuse l'entende :

- Prochaine fois Don Juan… On prendra un endroit où tu ne rendras pas folle la première poulette du coin. Loin de moi d’être jalouse, mais si elle te tourne autour comme une abeille autour d’une fleur… on ne pourra jamais discuter tranquillement. Je n’ai pas envie de devoir louer une chambre d’hôtel si ce n’est que pour discuter.


Cette phrase pleine de sous-entendu fait tiquer la serveuse, tandis que min interlocutrice rit doucement d'un rire cristallin. J'assène un regard plein de reproche à la serveuse qui cette fois comprends bien et qui nous ignore purement et simplement. Je reporte alors mon regard sur la jeune faussaire attendant une réponse de sa part.

Message par Invité Dim 25 Aoû - 16:12

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Séréna jeta un dernier coup d’œil à la serveuse qui boudait ouvertement dans son coin. La jeune femme haussa les épaules et roula les yeux. Tant de jalousie et de désir sur cette planète. Tellement inutile, tellement superficiel aux yeux de la faussaire. Son air changea rapidement, pour ne pas tenir compte de l’incident « poulette serveuse en manque de cul ». Elle tourna la tête vers son client et posa son regard turquoise avec cette étincelle de malice au fond des yeux. Une envie de lui demander des questions sans rapport juste pour le faire chier venait sans doute de lui traverser l’esprit.

- Ce que j’ai besoin de savoir… Vous allez voir les informations seront nombreuses. Tout d’abord, as-tu casier judiciaire, dossier dans un hôpital quelconque ? Ancienne identité ? information potentiellement importante à me communiquer. Sinon, information que tu désires gardés ? Information que tu aimerais avoir précisément, endroit de naissance ou date de naissance ?

La pluie faisait toujours rage à l’extérieur, à croire qu’un orage se préparait lentement en l’honneur de l’ambiance de la soirée avec son client aussi peu sentimental. Il était peut-être gay ? Après tout, refuser les beaux yeux de la serveuse et à peine poser son regard sur la faussaire… C’était que peu habituelle dans son métier, vu que ces hommes faisaient rarement affaire avec de sage femme qui avait fait vœux de chasteté jusqu’au mariage. Néanmoins, l’homme avec qui elle faisait affaire pouvait fourrer ou faire ce qu’il voulait de sa vie ce n’était pas important pour Séréna, elle était là pour faire affaire.

- Au fait ? Vous avez bien la photo sur fond blanc que j’ai demandé n’est-ce pas ?

Séréna finissant son verre d’une main, réglant quelques paramètres de l’autre sur son ordi, fit un clin d’œil directement au barman pour en avoir un deuxième. Après tout, c’était sur la note de son client… Directement le barman, qui semblait connaître un peu la jeune femme, vint lui apporter un nouveau cocktail orange et bleu. Plus chimique que ça tu meurs, mais Séréna appréciait ce genre de cocktail coloré, peut-être un manque de couleur dans sa vie, elle qui aimait tant le noir et le blanc. Son regard se tourna vers son client et lui fit un petit regard amusé.

- Bah alors ? Tu es toujours aussi coincé ou tu t’amuses parfois ? Car tu sembles pas aimé grand-chose, tu as une frustration ou tu comptes me faire la gueule longtemps ? Ca risque d’être long… et j’aimerais le faire avant que la soirée soit trop avancer. Si le bar se remplie… on ne pourra plus travailler en paix.

Son ton était rester léger et pourtant presque meurtrier. Séréna avec son air amusé était réellement la chiante, emmerdeuse et détestablement séduisante femme faussaire que les murmures apportaient aux gens du milieu. Était-ce la qualité de son travail qui avait fait sa réputation ou encore son attitude ? Chacun était maitre de ses opinions.

Message par Invité Lun 26 Aoû - 16:22

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Nous serons enfin tranquilles, la serveuse semble avoir compris qu’elle ne m’intéresse pas. Séréna lui jette un dernier regard roule des yeux avant de se retourner vers moi. Une lueur de malice apparaît dans ses derniers tandis que je lui demande de quelles informations elle a besoin. Je sens venir le coup des questions qui n’ont aucun rapport mais finalement il ne vient pas. J’ai donc mal jugé la jeune femme et elle sera professionnelle jusqu’au bout. Voilà quelque chose d’appréciable. N’étant pas du genre sentimentale, c’est difficile lorsque les émotions nous sont inconnue je n’aime pas me propager et encore moins perdre du temps. Voilà pourquoi régler cela le plus rapidement possible me rendra service. Encore que ce n’est pas aujourd’hui mais prochainement que je vais tuer Natsume, donc avoir une excuse pour l’observer sans être au bar me fournira un alibi, surtout s’il me voit avec une jeune femme telle que mon interlocutrice. Charmante en tout point de vue, bien que nous sommes ici pour faire affaire cela le jeune barman ne le sait pas. Séréna m’expose donc les informations dont elle a besoin :

- Ce que j’ai besoin de savoir… Vous allez voir les informations seront nombreuses. Tout d’abord, as-tu casier judiciaire, dossier dans un hôpital quelconque ? Ancienne identité ? information potentiellement importante à me communiquer. Sinon, information que tu désires gardés ? Information que tu aimerais avoir précisément, endroit de naissance ou date de naissance ?

Oui bien évidemment, j’aurai du y penser, réfléchissons. Un casier judiciaire non car je n’existe dans un aucun registre. Jamais mon maître ne m’a déclarer, il n’y a donc aucune trace de mon existence sur cette planète ce qui en soit n’est pas forcément plus mal. Cela ne fera pas d’identité à modifier ou effacer. Je n’ai jamais été à l‘hôpital donc là bas non plus je ne suis pas fiché. Je ne vois pas quelles informations importantes je pourrai avoir à lui apporter. Si peut-être une, mon maître avait fait des investissements bancaire qui ne faisait que fructifier avec le temps sans qu’il n’est besoin de faire quoi que ce soit. Il faut donc que son héritage me revienne comme il m’avait dit de le faire, quand il m’avait dit de me faire faire une identité. Il avait réellement pensez à tout. Les informations que je désire conserver sur mes nouveaux, ou plutôt sur mes papiers tout court, sont mon nom et mon prénom ainsi que mon lieu de naissance qui sera Londres. Je communique donc ces informations à la jeune faussaire :

« Non je n’ai ni casier, ni dossier dans un hôpital quelconque ni même une ancienne identité. Toutefois je compte prendre le nom Shawn avec comme prénom Mickael. Feu mon Maître avait un compte au nom de Julian Shawn, quand vous aurez créé mon identité il faut que je sois alors le bénéficiaire de se compte. J’ai un papier attestant l’accord de mon Maître, il l’a rempli avant de mourir sous mes yeux. »

Je sors alors de la poche de ma cape de voyage le papier sur lequel est inscrit de la main de mon Maître que quand son élève aurait une identité il devrait pouvoir bénéficier du compte automatiquement alimenté de Julian Shawn. Ce qui me permettra ainsi d’être riche et de ne plus jamais avoir besoin de travailler. Je gagnerai automatiquement beaucoup d’argent tous les jours. Cela me permettra d’acheter un manoir et de payer des gens pour l’entretenir. Ainsi je ne serai plus obliger de loger dans la grotte des rebelles, et je retrouverai ainsi un peu de tranquillité. La jeune femme me sort alors de mes pensées tandis qu’elle reprend :

- Au fait ? Vous avez bien la photo sur fond blanc que j’ai demandé n’est-ce pas ?

Je ne prends pas la peine de lui répondre, je sors une photo de moi sur fond blanc. Photo récente d’ailleurs afin que mon identité me suffise pendant au moins dix ans. Ainsi je serai tranquille jusqu’à mes 38ans. La jeune femme fait un clin d’œil aguicheur au barman qui lui rapporte un cocktail coloré. Je me racle alors la gorge et il me ressert alors une bonne petite dose de son meilleur whisky. Je bois une gorgé de ce dernier avant de regarder la jeune femme qui me dit alors :

- Bah alors ? Tu es toujours aussi coincé ou tu t’amuses parfois ? Car tu sembles pas aimé grand-chose, tu as une frustration ou tu comptes me faire la gueule longtemps ? Ca risque d’être long… et j’aimerais le faire avant que la soirée soit trop avancer. Si le bar se remplie… on ne pourra plus travailler en paix.

Ne sommes nous pas en tra
in de le faire actuellement, à moins qu’elle est une autre idée en tête ? Non je ne pense pas que ce soit son genre. Toujours est-il que je ne la connais pas. Elle me trouve coincé, dois-je essayer de lui offrir un sourire ? Non il sonnera faux, autant rester fidèle à moi-même et lui répondre avec un semblant de décontraction :

« Je ne suis pas du genre loquasse, et je dois avouer que je ne suis pas très à l’aise avec toute cette histoire, c’est ma première fois. »

Cela devrait suffire à ma justifier, du moins je l’espère. Autant essayer de changer de sujet immédiatement je serai peut-être plus à l’aise si on parlait d’elle, cela éviterai d’en dire trop sur moi :

« Et vous ? Depuis combien de temps exercez vous cette … Disons profession. »

Comme à chaque fois mon air comme mon ton son respectivement désintéressé et totalement monocorde, comme si la pluie qui martèle les vitres de tout à l’heure était plus intéressant que ce qui se passe autour de moi.

Message par Invité Mer 28 Aoû - 17:45

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- Il y a une première fois à tout à ce que mon papa m’a déjà dit. Tu es mieux de vite te faire à l’idée et cesser d’être mal à l’aise, car peu importe la qualité des documents, si tu doutes, tu serais mieux mort.

Elle sourit amusé du malaise de l’homme. Ce genre de malaise était presque inconnu pour la femme qui avait rejeté volontairement ou involontairement des sentiments tels que la honte ou la peur de l’inconnue. Certes elle avait toutes les gammes d’émotions vu son statut d’humaine, mais ils avaient leur place seulement quand le souhaitait Séréna et c’était très rare.

Sénéra prit doucement les documents de l’homme. Elle observa la note manuscrite pour les fonds en banque. Avait-il vraiment osé marquant « quand mon élève aura une identité ». Cela sembla contrarier la jeune femme, du boulot supplémentaire. Cette note manuscrite n’avait aucun statut légal et était un panneau indiquant que l’homme avait une identité créée. Toujours concentré sur l’analyse des documents, elle répondit à l’interrogation de l’homme d’un air détacher et pensif. Elle ne sembla ni vexer ou même remarquer que l’homme en avait sûrement, au fond, rien à faire de sa vie.

- Depuis que je sais dessiner et écrire. On m’a fait grandir dans ce milieu depuis que j’ai … quoi ? cinq ans ? Donc on peut dire que c’est depuis ce temps.

Elle entra quelques informations dans son ordinateur et tourna la tête vers son client. Son air était loin d’être celle d’une femme comblée.

- Je vais te dire. Cette note tu ne pourras pas t’en servir, enfin si, mais seulement si tu veux t’essuyer avec. Quand j’aurai fini tu pourras l’encadré, même si personnellement je le détruirais. C’est une preuve que l’identité que je te donne n’existe pas. Tu vas avoir des documents qui valent vraiment quelques choses devant le banquier. Acte notarié et autres documents. Tout le monde nait avec une identité, juste que certaines… sont manquantes au registre de l’état.

Séréna était bien placé pour le savoir. Après tout, une vraie identité devait l’attendre quelque part. Depuis le nombre d’année, elle devait avoir été déclaré morte de toute façon. Son regard turquoise se reposa sur son ordinateur. Que l’homme ne soit dans aucun registre lui enlevait au moins le boulot de le faire disparaitre ou changer les informations.

- Je suis relativement débordé de ce temps. Ça me prendra au moins deux semaines pour tout ça. Je n’ai pas de larbin pour ce genre de tâche et j’ai encore besoin de dormir….

Dit-elle alors qu’elle retira sa clef USB la glissant dans son soutien-gorge, donc en sécurité et fermant son ordinateur.

- Si tu as des questions c’est maintenant. Je ne veux pas avoir d’appel dans deux jours, car tu as changé d’avis ou autres…

Message par Invité Sam 31 Aoû - 18:58

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Alors que je lui expose mon malaise quand à la situation actuelle elle sourit alors et me réponds presque instantanément :

- Il y a une première fois à tout à ce que mon papa m’a déjà dit. Tu es mieux de vite te faire à l’idée et cesser d’être mal à l’aise, car peu importe la qualité des documents, si tu doutes, tu serais mieux mort.

Comme je m'en doutait je me suis encore mal exprimé ce qui fait que la jeune femme n'a pas compris ce que je voulais dire, Ce n'est pas le fait de me créer une identité qui me trouble, c'est juste que je n'ai absolument aucune idée de comment me comporter avec mon interlocutrice. Je dois dire que je n'ai pas tellement l'habitude des contacts humains. Avant de devenir rebelle, quand je faisais encore partie de la guilde des ombres je n'avais que des contacts avec les rares coéquipier en mission, avec mon maître ou avec mes victimes. Je ne sais donc pas comment me comporter devant la jeune femme à qui j'achète une de ses compétences. Il est inutile de donner plus d'explications, je ne vais faire que embrouiller la jeune faussaire pour rien, et je ne suis même pas sûr de réussir à faire comprendre ce que je veux, laissons là plutôt consulter la note manuscrite de mon maître que je lui tends. Cette note fait part de son souhait de me voir hériter de sa fortune et de ses futurs gains dès que j'aurai une situation disons plus ou moins en règle. Elle réponds ensuite à mon interrogation sur sa propre vie. Bien que mon visage reste impassible et que l'expression d'ennui et de désintérêt reste présent comme depuis le début de notre entretien j'écoute avec attention chacune des paroles de la jeune femme.

- Depuis que je sais dessiner et écrire. On m’a fait grandir dans ce milieu depuis que j’ai … quoi ? cinq ans ? Donc on peut dire que c’est depuis ce temps.

Je ne pose pas plus de question car je vois la jeune femme entrer quelques informations sur son ordinateur portable, je ne la dérange donc pas, j'attends simplement qu'elle me donne la suite de la marche à suivre. Après tout c'est elle l'experte. Elle ne tarde cependant pas à me dire que la note de mon maître n'a aucune valeur légale :

- Je vais te dire. Cette note tu ne pourras pas t’en servir, enfin si, mais seulement si tu veux t’essuyer avec. Quand j’aurai fini tu pourras l’encadré, même si personnellement je le détruirais. C’est une preuve que l’identité que je te donne n’existe pas. Tu vas avoir des documents qui valent vraiment quelques choses devant le banquier. Acte notarié et autres documents. Tout le monde nait avec une identité, juste que certaines… sont manquantes au registre de l’état.

Mais dans ce cas comment vais-je faire pour disposer de la fortune de feu mon Maître ? Cet argent est une nécessité avec les obligations qui m'attendant au sein du groupe armé je ne peux me permettre de devoir travailler en plus de la traque et de ma participation à la destruction du cercle. Alors est-ce que ces nouveaux papiers me permettront de bénéficier de cette fortune ?

« Excusez moi mais je n'ai pas bien saisi, est-ce que ces nouveaux papier me permettront de bénéficier du compte en banque de feu mon Maître ? »

Elle m'explique ensuite qu'elle est fatigué et débordé, et que donc il lui faudra deux longues semaines avant de pouvoir me donner ce que je souhaite c'est à dire un titre légal et une identité. Elle retire sa clef usb en même temps qu'elle me parle et elle ferme son ordinateur. Je prends cela comme la fin de notre entretien, toutefois ce n'est pas moi qui vais quitter le premier le bar, car oui en effet j'attends toujours et encore ma cible. Pourtant je ne l'ai toujours pas vu arriver et vu l'heure soit il est à nouveau en congé soit il est malade. Voilà qui repousse encore mon assassinat, je vais tout de même rester au bar, afin que cela ne paraisse pas suspect que je ne soit présent que quand le jeune homme est là. La faussaire me sort de mes rêveries en me disant :

- Si tu as des questions c’est maintenant. Je ne veux pas avoir d’appel dans deux jours, car tu as changé d’avis ou autres…

Changer d'avis ? Non ce n'est vraiment pas mon genre surtout que je sais exactement ce que je veux. Je m'occupe donc de rassurer la jeune femme en lui répondant toujours du même ton froid et monocorde à travers duquel on ne ressens absolument aucune émotion :

« N'ayez aucune crainte il n'y aura pas de changement, je vous laisse me recontacter »

Je bois alors encore une gorgé de mon whisky attendant que la jeune femme prenne l'initiative de la suite des événements, si suite il y a.

Message par Invité Jeu 5 Sep - 5:02

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(Je commence mon texte par ca : « Je ne sais donc pas comment me comporter devant la jeune femme à qui j'achète une de ses compétences. » … … c’est moi ou sortit de son contexte … c’est sujet à doute sur de quoi on parle ?)

Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Était-ce en voyant l’air impassible du jeune homme ou quelque chose d’autre ? Un petit rire vint s’y ajouter, elle s’amusait de tout et de rien, même fatigué et débordé. Elle s’étira légèrement en regardant Mickael. Puis posa un coude sur la table en se tournant complètement vers lui faisant dos à la salle.

- Bien sûr que tu auras accès au compte. Pour qui tu me prends ? Ça pourrait être pour feu le pape que je pourrais te faire passer pour son bénéficiaire. Il faut juste que tu ne trahisses pas. Le plus dur c’est à la personne d’utiliser correctement les papiers ou de savoir se la fermer, mais ça vu ton air. Tu n’auras sans doute aucun problème tu n’as pas l’air être du genre loquasse et je-me-la-pette en publique.

Un rire beaucoup plus franc sortit de la bouche de la jeune femme aux yeux turquoise. Apparemment, le manque affectif ou d’émotion de l’homme ne la perturbait pas du tout, Séréna semblait presque ne pas s’en être soucié. Elle lui fit un doux sourire avant de faire diverger son regard vers la fenêtre la plus proche pour voir …la pluie toujours tombé. Elle soupira faisant une petite moue. La faussaire posa sa joue dans le creux de sa main pour fermer les yeux.

- Je ne crains pas que tu changes d’avis, c’était un avertissement. Après tout, c’est ton problème si tu me dois de l’argent, alors que tu as aucun papier ou si tu dois attendre deux semaines de plus pour avoir des documents qui te seront sans doute utile avant ça.

Puis, elle se tut, gardant les yeux clos, l’air pensif. Elle resta ainsi un bref moment, alors qu’elle ouvrit de nouveau les yeux pour les poser sur l’homme indifférent et désintéresser.

- Alors Mickael ? Il fait vraiment mauvais dehors et ça me fait carrément chier. Je compte rester un peu, tu veux rester avec moi ou tu vas partir vers d’autre horizon jusqu’à ce que tu possèdes ce que tu désires ? Vu comment tu as reluqué la salle dans la soirée, tu as peut-être mieux à faire.

Se grattant la joue, un fin sourire d’amusement s’était profilé sur ses fines lèvres. Avait-elle vraiment réalisé le pourquoi il observait autant autour ? Néanmoins, personne ne pouvait savoir exactement ce qu’elle avait en tête, les yeux toujours clos simplement un sourire aux lèvres. Espérait-elle une occupation ailleurs qu’ici du jeune homme fort plaisant… avec sarcasme… dans sa discussion ou simplement s’occuper jusqu’à ce que le temps soit plus clément à l’extérieur ? Peut-être qu’il préférait se faire la serveuse qui l’admirait tant plus tôt… Sait-on jamais…

Message par Invité Ven 6 Sep - 0:07

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Je demande à la jeune faussaire si elle va pouvoir faire de moi le bénéficiaire de la fortune de feu mon maître. En effet ce n'est pas vraiment que j'ai besoin de cet argent mais disons qu'il me faciliterai grandement la vie et ainsi je pourrai me consacrer pleinement à l'organisation. Je pourrai également mettre à profit des fonds que je possède encore pour rénover et améliorer le manoir que j'ai trouvé au fin fond de la forêt vierge. Je pense que je vais employer des vampires pour les travaux et les tuer ensuite afin que personne hors-moi et bientôt la louve ne sache où se trouve cette demeure. La jeune femme souri alors en voyant mon air complètement désintéressé et totalement inexpressif. Elle me dit alors :

- Bien sûr que tu auras accès au compte. Pour qui tu me prends ? Ça pourrait être pour feu le pape que je pourrais te faire passer pour son bénéficiaire. Il faut juste que tu ne trahisses pas. Le plus dur c’est à la personne d’utiliser correctement les papiers ou de savoir se la fermer, mais ça vu ton air. Tu n’auras sans doute aucun problème tu n’as pas l’air être du genre loquasse et je-me-la-pette en publique.

Si elle savait à quel point elle a raison, je ne suis déjà pas du genre à me mélanger au public alors ce n'est pas pour allez me la raconter. Surtout que l'ego est un problème qu'on beaucoup de personne et il ne permet pas de gagner un combat. Bien au contraire il risque plutôt de mettre la personne en danger, plus qu'autre chose. La jeune femme qui ne faisait que sourire jusque maintenant ce met à rire pour de bon cette fois. Elle m'offre alors un magnifique sourire qui paraît franc et elle regarde par la fenêtre. De mon côté je suis content d'apprendre que je vais pouvoir bénéficier du compte de mon Maître. Je vais donc pouvoir me consacrer corps et âme à la chute du cercle. Voilà qui est une excellente chose. J'assure à la jeune femme que je ne changerai pas d'avis car ce n'est vraiment pas mon genre, elle me réponds alors :

- Je ne crains pas que tu changes d’avis, c’était un avertissement. Après tout, c’est ton problème si tu me dois de l’argent, alors que tu as aucun papier ou si tu dois attendre deux semaines de plus pour avoir des documents qui te seront sans doute utile avant ça.

Elle n'a pas tout à fait tort bien que cela fait maintenant 28ans que je vie sans papier, je ne suis plus à un jour prêt. Et puis comme elle doit s'en douter maintenant l'argent n'est plus un problème à partir du moment où elle m'assure l'argent de mon maître. Je conserve toujours le même air perdu et je vois la jeune femme regarder dehors avant de reprendre :

- Alors Mickael ? Il fait vraiment mauvais dehors et ça me fait carrément chier. Je compte rester un peu, tu veux rester avec moi ou tu vas partir vers d’autre horizon jusqu’à ce que tu possèdes ce que tu désires ? Vu comment tu as reluqué la salle dans la soirée, tu as peut-être mieux à faire.

Cela m'apprendra à me montrer un peu plus discret quand je scrute l'arrivé de ma cible. Mais une fois de plus il n'est pas là donc je ne sais pas trop ce que je vais faire ce soir. Mais tenir compagnie à la jeune femme veut-elle dire qu'elle s'attend à des faveurs d'ordre sexuelle de ma part ? Si c'est le cas elle sera déçu de constater mon inexpérience dans la domaine. Non ce que je vais faire c'est que je vais lui demander ce qu'elle entends vraiment par passer la soirée avec elle.

« Rester avec vous je veux bien, mais qu'envisagez vous de faire pour le reste de la soirée ? »

Comme ça je ne m'engage à rien mais mon malaise est visible. Je ne veux pas me mettre ma commanditaire à dos mais d'un autre côté je pense que je serai mieux et plus à l'aise dans une des salles d'entraînement au repaire du groupe armé. Là bas au moins je sera sur mon terrain. Allez Mickael un petit effort il faut bien que tu apprennes à te socialiser.

Message par Invité Mer 11 Sep - 5:59

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Un sourire presque mauvais apparu sur le visage de la jeune femme. Avait-elle sentie son malaise comme un chien aurait senti une proie éventuelle ? Dans ses yeux on pouvait lire la malice et la délectation de l’air perdue de l’homme qui lui demandait clairement ce qu’elle envisageait. Sa moue toujours au visage, elle ferma les yeux coupant le seul lien émotionnelle qui pouvait paraitre chez elle.

- Je pensais à faire l’amour sauvagement dans les toilettes, mais après je me suis dit que ça ne durerait pas plus de cinq minutes. Donc que ça n’occuperait pas assez longtemps dans la soirée et que le temps n’allait pas changer aussi vite seulement pour mes beaux yeux ou pour avoir satisfait le plaisir de la chaire avec un semi-inconnu.

Était-ce une attaque pure et simple de la jeune femme pour se distraire ou était-ce que des paroles en l’air dites que par une ennuie provocante? Les yeux toujours clos aucun sourire et aucune réaction se fixa sur son visage ou son corps. Toujours tourné vers l’homme, dos au reste du monde. Semblait-elle au moins se soucier du malaise de l’homme ou allait-elle en abusé pour se distraire impunément ? Avait-elle conscience de ces mots ou était-ce qu’une mauvaise blague déplacée de sa part ?

Des gens avaient commencés à entrer dans le bar, mais la soirée semblait s’annoncer calme. Quelques braves saoulons sociales avaient bravé la mauvaise température pour aller soulager leur envie d’alcoolisme de groupe. Quelques rires, quelques paroles par-ci et par-là. Séréna tint le silence, les yeux clos peut-être attendait-elle une réplique de l’homme ou une distraction qui méritait son attention ? Toujours muette, elle restait silencieuse. Si son ombre avait pu parler, elle aurait eue surement beaucoup de choses à raconter.

Elle finit par ouvrir les yeux, posant son regard profond et bleu-vert sur son client et nouvelle connaissance. La malice n’avait pas quitté son regard et celui-ci continua de s’abattre sur l’homme.


- Bah alors ? Tu es toujours aussi coincé ? On jurerait un puceau devant une prostituée… Non mais, tu as besoin de combien de verres pour te décoincer un peu le balai que tu t’es enfoncé aussi loin que tu pouvais ? Dit le et je vais payer, car sinon je vais m’emmerder à mort si tu ne parles même pas un peu. Sinon … J’ai rien envisagé pour la soirée… J’ai ma soirée de libre. J’ignorais combien de temps ça prendrait, mais si tu ne sais pas discuter ou avoir tes propres idées…

Elle se leva posant ses deux mains solidement sur la table.

- … je vais m’en aller trouver une activité plus amusante ailleurs… Mickael.

Son regard se referma en un instant, laissant peu de temps à l’homme de réagir s’il le souhaitait.

Message par Invité Jeu 12 Sep - 20:36

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Who are you ?


Je regarde la jeune femme qui me répondit alors qu'elle souhaitait faire l'amour avec moi sauvagement dans un toilette de l'établissement. Bien que l'idée soit tentante, je n'ai jamais pratiqué sérieusement cette chose là. Je ne suis pas connaisseur en matière de sexe n'ayant jamais eu de compagne de mon existence. Tout ce que j'ai fait au cours de ma vie c'est dragué des futures proies afin de les tuer plus facilement ou pour obtenir des informations mais je ne suis jamais allez plus loin que le simple baisé. Finalement elle estime qu'une partie de jambe en l'air serait trop courte pour occuper la soirée, cela dit cela me rassure quelque peu car je ne sait pas comment j'aurai pu décliner la chose. Non pas que la faussaire me déplaise, bien au contraire mais simplement parce qu'il s'agit de celle qui doit s'occuper de mon identité et de toute façon je ne suis pas à l'aise avec ce genre de familiarité, elle semble bien trop extravertie pour moi.

La jeune femme ferme les yeux tandis que le bar commence à ce remplir mais toujours aucun signe de ma cible, je vais donc prendre une soirée de repos et aussi me rentrer dans mes appartements au repaire du groupe armé. La jeune femme finit par rouvrir les yeux suite à mon absence de réaction et me dit alors que je dois me décoincer. Je n'ai pas besoin de le faire après tout, je suis coincé pour une bonne raison, son comportement totalement déraisonnable. Elle se lève et me fait comprendre que si je ne réagit pas elle va s'en aller. Je ne bouge cependant pas, et lui dit que j'ai des choses à faire pour le reste de la soirée, je m'excuse alors et je lui fais savoir que j'attends son appelle avant de quitter le bar non sans payer et m'élancer sous la pluie torrentielle. Je prends quand même soin de créer des ombres de moi même partant chacune dans une direction de moi-même afin que personne ne puisse connaître ma direction, et je rentre alors au quartier général.

Je peux ainsi me consacrer entièrement à la réalisation de la mission qui m'a été confié depuis un certain temps maintenant, il est grand temps de passer aux choses sérieuse. Cette rencontre avec la jeune faussaire bien que particulière me montre tout de même que j'ai encore beaucoup de chose à apprendre sur le comportement en pleine société. Pourtant les gens sont tous si différents il est tellement dur de s'adapter à chacun. Mais bon je pense que cela viendra à force de les fréquenter, ou peut-être pas. De toute façon je reverrai prochainement la jeune femme afin qu'elle me fournisse ce que je lui ai demandé, c'est à dire une identité.

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