Avventura
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Message par Invité Dim 7 Juil - 11:49

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Encore une journée en perspective pourrie et pour cause : la louve allait devoir s’occuper d’une petite pile de paperasse que lui avait gentiment laisser ses quelques espions. Encore des informations à découvrir et à traiter. C’était franchement pas son truc. Peut-être qu’elle en toucherait deux mots à son bras droit pour lui reléguer ce genre de boulot. Quoi que, non, même en lui faisant confiance, elle se sentirait presque obligée de lire elle même ce que les espions avait pu vouloir lui transmettre. Trainant donc les pieds vers ce qui était plus ou moins son bureau, elle attrapa tous les documents présents en pile et s’assit sur le sol pour les mettre tous devant elle. Et elle commença par en prendre un, celui-ci lui informait que d’autres nouveaux membres les avaient ou voulaient les rejoindre. C’était une bonne chose en soi, avec plus d’effectifs, ils allaient pouvoir mettre en œuvre leur prochaine attaque contre la ville.  Le seul hic : elle allait devoir les croiser au moins une fois pour retenir leur odeur. Ouais, les noms et les visages ne l’intéressaient guère, ce genre de chose est tellement futile qu’elle savait pertinemment qu’elle les oublierait. Les odeurs par contre, c’était une autre paire de manche. Il n’y a qu’avec ça que l’on puisse vraiment reconnaitre un individu. Et puis, si elle devait se retrouver sous forme lupine, il lui fallait au moins être capable de faire réfléchir à deux fois sa bête. Quoi que dans le fond, ce genre de procédés ne marcherait probablement pas. Tant pis. Kyarra prit alors un autre papier, non sans soupirer et se dire qu’elle n’allait pas faire ça encore très longtemps. Oui, ça commençait déjà à la gonfler. Bref, c’était un rapport plus ou moins d’un autre espion, relatant ce qui s’était passé dans une partie de la forêt entre un humain et deux vampires. Se doutant déjà de la fin de la rencontre, elle passa directement à la fin du rapport et fut étonnée d’y lire que l’espion prévoyait de garder l’humain à l’œil. Fait chier, elle dû se taper tout le rapport pour savoir pourquoi il envisageait une telle chose. Ok, il avait mit en déroute ses deux attaquants. Ce qui n’était pas totalement négligeable quand on connaissait la faiblesse de sa race. Ou alors il était simplement tombé sur deux suceurs inexpérimentés ? Mais quand bien même... Fait chier, elle allait devoir réellement faire garder sous surveillance cet inconnu, rien que pour savoir de quel côté il se place. Quoi que, d’après la suite du rapport, il n’est dit nul part qu’il s’est approché de près ou de loin au bâtiment du Cercle. Donc il n’était pas partisan de ces enfoirés d’utopistes ?  Bon ok, elle allait s’occuper de lui. Avec un peu de chance il pourrait peut-être se montrer intéressant. Et dans le cas contraire, il ferait surement un bon petit déjeuner pour la louve. La jeune femme attrapa un morceau de papier et griffonna un rapide mot pour l’hybride qui lui avait fait le rapport, lui demandant de contacter l’humain en question et de lui transmettre un rendez-vous. « Demain, 5h au Parc si vous cherchez à mettre au service vos talents physiques. » Talents, talents, c’était vite dit et il était quasiment certain que la louve allait lui demander une petite démonstration. Si toute fois il venait à sa rencontre. Elle resta encore un petit moment sur ce rapport, pour une seule raison : apprendre la morphologie de l’humain. Parce qu’elle ne pouvait pas ignorer à quoi il ressemblait maintenant qu’elle lui avait demandé de venir. Après un petit quart d’heure passé dessus, elle se leva en laissant ses papiers en plan et sorti de son bureau. Elle n’avait plus aucune envie de passer plus de temps entouré de documents et tant pis si certains étaient importants, elle verrait ça plus tard. Et puis, si c’était réellement crucial, on viendrait lui en faire part en personne.
La journée passa trop lentement aux yeux de la louve. D’abord sa partie de chasse totalement plate et sans intérêt et ensuite deux nouvelles recrues qu’elle devait rencontrer. Jilan faisait pas trop mal son boulot en les dénichant et une certaine envie de le voir à l’œuvre germa dans l’esprit de Kyarra. M’enfin, c’était plus par curiosité malsaine que pour réellement savoir comment il s’y prenait. Elle songea un instant à aller le faire chier chez lui, peut-être qu’il serait de nouveau avec une humaine pour la nuit et qu’elle les dérangerait... Marchant dans les couloirs de la grotte, elle oublia bien vite cette idée. Il fallait qu’elle arrête de le chercher pour un rien. C’était plutôt amusant mais pas vraiment constructif. Pestant, elle se dirigea vers la salle d’entraiment pour y retrouver un lycan fraichement arrivé qui devait apprendre à tenir tête à ces semblables. Ca ne plaisait pas vraiment à la jeune femme de devoir passer du temps à ça, mais elle ne pouvait pas dire non à une petite séance de combat. Ca faisait un moment qu’elle ne s’était pas foutu sur la gueule avec un de ses compères, ça pourrait être intéressant après tout... Ils passèrent donc une grande partie de la nuit à échanger des coups pour finir par se quitter lorsque la louve lui annonça qu’elle avait à faire. Elle passa rapidement du côté des douches et se changea. Vêtue toute de noir, elle finit par sortir de la grotte pour prendre la direction du Parc. Allons rencontrer ce fameux humain. Une pointe d’excitation fit son apparition alors qu’elle pénétrait sur le lieu du rendez-vous. Même si dans le fond, elle ne s’attendait pas à grande chose de cette rencontre.

Message par Invité Dim 7 Juil - 12:46

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Cela fait quelques jours maintenant que je suis arrivé à Avventura. J'ai appris à me familiariser avec les humains et je parviens à avoir une attitude presque normal. Toutefois mon apparence parfaitement calculé et mon masque d'indifférence semble troubler pas mal de monde. Il est vrai que rien ne semble jamais m'inquiéter ou encore me toucher émotionnelle-ment. C'est d'ailleurs le cas, la plus part des sentiments tels que le regret, la peur ou même l'amour sont des sentiments que je n'ai jamais ressenti. Mon maître les avait proscrits. C'est d'ailleurs de là que je tire ma force, je suis calme peu importe la situation, et je peux donc réfléchir et mettre en place des stratégies même dans des moments critiques.

Plus étonnant encore depuis mon arrivé à Avventura, je ne m'en suis pas encore pris à des créatures surnaturelles. Ce n'est pas l'envie qui m'en manque mais je dois me faire discret. C'est aussi un conseil de feu mon maître que je suis en faisant cela. Ici les hybrides vivent en pleine communion avec les humains, chose que je ne parviens pas à comprendre. Pour moi, et ce suite à mon éducation, ces créatures ne sont pas digne de confiance et sont contre les lois de la nature. La mort c'est tout ce qu'elle mérite.

Actuellement je loge dans une auberge n'ayant pas encore trouvé de travail, mais il va bien falloir que j'en trouve un dans les jours à venir, la fortune hérité de mon maître et l'argent amassé lors de mes anciennes chasses pour l'ordre de la guilde ne me permettront pas de subvenir à mes besoins éternellement. Aujourd'hui j'ai rendez vous chez un ébéniste pour passer ce qu'on appelle communément, semble-t-il, un entretien d'embauche. N'ayant aucune référence je vais sûrement devoir lui faire une démonstration de mes talents dans le travail du bois.

Je sors enfin de la douche et j'enfile ma tenue de chasseur, par dessus laquelle je met un vieux costume que j'ai trouvé dans une braderie. Il n'est pas parfait mais il fera l'affaire. Je soigne parfaitement ma coiffure tout comme les vêtements que je porte. Comme à chaque fois mon apparence est parfaite. Je me rends alors chez mon futur employeur. Comme je m'y attendais ce dernier me donne une tâche à accomplir afin de lui montrer mes capacités. Je dois lui tailler une chaise en un temps record. Il ne m'a pas fallu plus de 25minutes pour tailler cette dernière. Bien sûr je ne me suis pas amusé à décorer le bois, ceci n'est qu'un test. Mon employeur très satisfait de mon travail m'annonce que je commence lundi à 9h. Voilà une bonne chose de faite, j'ai enfin trouvé un métier afin de subvenir à mes besoins. De plus le fait que les horaires soient souple me permettra soit de chasser seul ces créatures machiavéliques soit de rejoindre ceux qui se font appeler les rebelles.

Cependant malgré mes nombreuses recherches je n'ai pas encore réussi à les débusquer, pourtant sans leur aide je ne pourrais jamais renverser le cercle et réinstaurer l'ordre naturelle des choses. Seul je peux bien évidemment gagner de nombreux combat mais je ne serai jamais capable de vaincre tous ces hybrides à moi tout seul. Je dois donc rejoindre les rebelles. Pourtant quelque chose me dérange quelque peu. En effet d'après ce que m'avait raconté le chef de la guilde ce groupe d'opposant est composé aussi bien d'humains que de créatures surnaturelles. C'est assez paradoxale d'ailleurs. M'allier à des créatures que je traque me répugne au plus haut point, pourtant si je veux mener à bien ma quête je n'aurai sans doute pas le choix. En rentrant chez moi je continue mes investigations sans jamais poser la question directement. Mon accoutumance aux humains me permet de les manipuler suffisamment pour me permettre de savoir ce qu'ils savent sur les rebelles sans jamais m'exprimer clairement et leur faire comprendre que je cherche à les rejoindres.

Une fois encore je rentre bredouille à l'auberge. Je m'avance jusqu'à ma chambre et je vois que la poignée n'est pas légèrement abaissé comme je le fait à chaque fois. Toutefois le leurre est encore à sa place. Je regarde alors d'un rapide coup d’œil la mine de critérium brisé sur le sol. Quelqu'un est rentré dans ma chambre, et il ne s'agit pas d'une femme de ménage car elle n'aurait même pas remarqué le leurre. Non il s'agit de quelqu'un d'expérimenté. Cette personne est peut être encore dans ma chambre. Je retire rapidement le costume que je porte afin d'être dans ma tenue de traqueurs. Je défroisse ma tenue de combat et je rentre dans ma chambre, mon kodachi à la main. Une rapide analyse des lieux m'indique que rien n'a bougé. Je ne ressens aucun présence, je range alors mon sabre et range mon costume. Qui est donc cette personne qui est entré chez moi ? Que voulait-elle ? Un morceau de papier qui n'était pas là auparavant attire mon attention, je m'en saisi afin de le lire. « Demain, 5h au Parc si vous cherchez à mettre au service vos talents physiques. » Voilà qui est intéressant. Je me demande qui a bien pu apprendre que je savais me battre ? Serai-ce les rebelles ? Mais comment auraient-il appris que je les recherches ? Je ne me suis pas senti suivi depuis mon passage dans la forêt, c'est étrange. Je ne sais pas si je dois m'inquiéter ou non et me rendre à ce rendez-vous.

Je me couche alors de bonne heure...

Il est maintenant quatre heure et le rendez-vous qu'on ma fixé est dans une petite heure. Je prends rapidement une douche et enfile ma tenue habituelle. Je soigne mon apparence afin qu'elle soit parfaite et je me rends sur le lieu de rendez-vous. Je ne sais pas ce qui m'attends là bas mais je suis prêt à mes défendre quelque soit l'éventuelle menace qui pourrait m'y attendre. Je consulte ma montre, je constate qu'il est cinq heure moins cinq. Comme à mon habitude je suis à l'heure au rendez-vous fixé par cet inconnu. Je suis là debout et complètement immobile, dans l'ombre d'un arbre, un regard et un visage totalement indifférent à ce qui pourrait se passer. Aucune émotion sur mon visage, d'un calme qui pourrait paraître totalement déconcertant pour une personne ne m'ayant jamais rencontré. J'ai appris à mes dépends que je ne sais pas simuler les émotions. C'est d'ailleurs un problème pour ce socialiser, même si je n'y accroche pas plus d'importance que ça.

Je sens alors une présence, quelqu'un arrive, je me tiens sur mes gardes sans rien laisser paraître. Après tout je ne sais rien de la personne qui m'a donné rendez-vous. Je ne sais rien non plus de ses intentions. Mais si cette personne tente de me tuer elle ne perds rien pour attendre, elle ne sait pas à qui elle a à faire. Je ne me laisserai pas tuer sans me défendre.

Message par Invité Dim 7 Juil - 14:49

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Il ne lui fut pas difficile de reconnaitre son futur interlocuteur, la description qu’on lui avait faite été terriblement proche de la réalité. Kyarra nota dans un coin de sa tête d’apprendre le nom de cet espion, par simple respect pour ses réelles capacités de retranscription. Enfin, vous me direz que si ce n’avait pas été le cas, il n’aurait pas fait partis des espions de l’organisation. Donc pas de mémorisation de son prénom ? Haussant les épaules, la louve se dit qu’elle verrait ça plus tard, après avoir eu une petite conversation avec l’humain et après avoir vu ce qu’il en ressortait. S’il s’avérait être un futur bon élément, pourquoi pas. Mais inutile de porter trop d’espoir dans un humain, ils sont si fragiles qu’il est presque étrange de les compter parmi eux. M’enfin, ça fait toujours de la chair à canon en plus et peut-être que certain se montrons supérieur aux préjugés de cette lycanne. S’avançant doucement vers l’homme, elle se rendit compte qu’elle n’avait pas la moindre idée de comment l’aborder. Lui sauter dessus et essayer de lui arracher la gorge était une idée assez alléchante mais elle doutait qu’elle soit très constructive.  Quoi que, ça lui permettrait de juger ses capacités et réflexes dès maintenant. Soupirant, elle réfléchit tout de même à une autre approche, disons moins agressive. Mais c’est sans grand étonnement qu’elle réalisa que rien ne lui venait à l’esprit. Comme Jilan lui avait si aimablement fait remarquer, elle n’était probablement pas la mieux placée entre eux deux pour recruter les gens, les faisant probablement plus fuir qu’autre chose avec ce genre de procédés. Mais de toute manière, il lui était maintenant impossible de faire marche arrière. Il était cinq heures tapante et elle n’allait pas faire demi-tour. Premièrement, parce qu’elle était à l’origine de cet entrevue, même si elle se fichait royalement de ce qu’il pourrait penser si elle ne venait pas, elle ne pouvait pas ignorer que sa parole était en jeu. Donner rendez-vous à quelqu’un et ne pas se pointer, c’était pas vraiment le style de la louve. Et deuxièmement, elle ne pouvait pas rater une occasion de recruter une personne qui pourrait lui servir.  Si tenté qu’elle soit quelqu’un de confiance. Elle soupira à cette pensée et la raya rapidement de son esprit. Non, elle n’allait pas recommencer à partir sur ce genre de réflexion, elle n’avait aucune envie de se prendre la tête pour un truc pareil, surtout voué à ne pas avoir de réponse précise.

La jeune femme arriva alors dans le dos de l’humain, en restant cependant à une bonne distance pour ne pas se prendre un potentiel coup. Sait-on jamais, s’il était assez bon pour se débarrasser de deux vampires, il devait avoir des réflexes assez intéressants. Et puis, par principe : ne jamais s’approcher de trop près d’un inconnu, sauf si c’est pour le bouffer. Avant de prendre la parole, la louve étudia le corps de l’homme et elle su qu’il avait senti sa présence. Il ne se montrait pas nerveux mais son corps s’était mit dans une certaine attente. Comme s’il retenait son souffle en attendant de voir ce qui allait se passer. M’enfin, c’était une image, elle pouvait entendre son souffle lent et calme. Ainsi donc, il restait maître de lui. Un bon point pour lui. Mais il faudrait voir si le reste suit également. Optant donc pour une approche peu conventionnelle, Kyarra passa rapidement sur le côté gauche de l’homme pour venir placer son bras droit contre le cou de ce dernier, le plaquant contre l’arbre sous lequel il se trouvait. Et à sa grande surprise, il avait eu le temps de dégainer son arme et la pointe de celle-ci était pointée en direction de ses côtes. Plus précisément sous ses côtes pour que d’un simple coup la lame pénètre sa peau et vienne glisser probablement jusqu’à son cœur.  Intéressant. Maintenant, allait-elle prendre le risque de faire un mouvement de plus pour lui arracher la gorge ? Elle soupira intérieurement en se disant qu’elle n’était pas là pour ça. De plus, elle pouvait sentir -même à travers son tee-shirt- que la lame était en argent. Ok d’accord, c’était pas le moment de vouloir jouer à qui est le plus rapide. Elle savait qu’elle avait toutes ses chances par rapport à la vitesse maximale d’un humain, mais elle ne souhaitait pas particulièrement ressentir la douleur que lui infligerait l’arme. Elle n’était pas contre un peu de douleur, mais là, c’était un peu trop demandé.

Cette fois, elle soupira réellement, lâcha le cou de l’homme et fit un bon en arrière pour se mettre hors de portée de l’arme. Oui, pour le moment, elle n’allait pas le tester davantage, peut-être ensuite mais ses réflexes avaient été assez bon pour qu’elle prenne le temps de commencer à discuter. Evidement, s’il n’avait pas bougé le petit doigt à cette petite attaque surprise, elle lui aurait probablement fait lâcher son arme et l’aurait mit en morceaux. M’enfin, il avait d’être en mesure de se mesurer -sur une petite durée surement- à une créature, ça valait le coup de perdre un peu de son temps.  Kyarra se mit alors à le fixer et le dévisager, elle fut presque surprise de ne rien lire sur son visage. Aucune crainte, aucune colère et même aucun ennuie. Cela la chagrinait quand même un peu, avait-elle perdue la main pour ne pas faire un temps soit peu d’effet à un humain ? Elle nota dans un coin de sa tête qu’elle devrait tester ça plus tard, sur d’autres proies. Bref, se doutant qu’il attendait surement qu’elle prenne la parole la première, c’est ce qu’elle fit. Passant outre les présentations :

«  Comment vous devez vous en douter, c’est moi qui vous ai fait transmettre ce rendez-vous. Je suis presque étonnée que vous soyez venu... M’enfin... »

Restant sur ses gardes, les bras prêt à parer un coup et son corps à esquiver, on sait jamais, s’il lui prenait l’envie de se venger pour sa précédente attaque, elle reprit, entrant directement dans le vif du sujet :

«  Pourquoi un humain a-t-il développé son corps pour tenir tête à des créatures, forcément supérieures ? »

Maintenant une autre question -qu’elle ne lui posa évidement pas- allait-il prendre la peine de lui répondre ? Allait-il même faire une réflexion sur son approche ? Elle l’espérait, que sa réponse lui plaise ou non.

Message par Invité Dim 7 Juil - 16:23

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Depuis que j'ai regardé ma montre, j'estime qu'environs cinq minutes ce sont écoulées. Si la personne qui m'a convoqué n'est pas là à cinq heure cinq je rebrousserai alors chemin. Mais avant même que j'ai le temps de formuler cette pensée je sens une présence derrière moi. Si cette personne à pu s'approcher de moi sans que je puisse l'entendre de plus loin c'est qu'elle n'est pas humaine. Un piège ? C'est possible mais je ne me laisserai pas faire comme ça. Totalement maître de moi-même j'analyse la situation. Je calcule la distance qui nous sépare. Si cette créature comme je le pense est bien non humaine, elle se tient trop loin pour que j'ai le temps de me retourner et que je la touche. Surtout qu'elle sera plus rapide que moi. De plus tenter une attaque de ce genre me mettrai dans une position de faiblesse et je serai alors vulnérable. Avant tout je dois savoir quelle est cette créature.

C'est presque imperceptible mais je l'entends respirer, j'en conclu donc qu'il ne s'agit pas d'un vampire. Si c'était le cas, le suceur de sang cesserai de respirer afin d'être totalement in-repérable. C'est encore plus faible mais j'entends également très légèrement les battements de son cœur. Ce silence totale m'est vraiment d'une grande aide, la moindre brise m'aurait empêcher d'entendre ce son presque imperceptible. Ce n'est donc pas un vampire, cette fois j'en suis sûr, mais qu'est-ce alors ? Un lycan ? Un hybride ou simplement un humain particulièrement discret ?  J'opte alors pour mon Kodachi en cas d'attaque, car quelque soit la créature non vampirique les blessures causé par mon sabre lui seront douloureuse, voir mortel s'il s'agit d'un lycan.

La créature passe à l'attaque, elle se déplace alors sur la gauche afin de mettre mon coup à sa portée, je sais que je n'ai aucune chance d'esquiver l'attaque alors je profite du temps impartie pour dégainer mon sabre et le placer juste en dessous des côtes de mon adversaire droit sur son cœur. Sa main attrape alors mon cou et me plaque avec une force démesurée contre l'arbre le plus proche. La sensation de cette main sur mon cou est totalement paradoxale. En effet cette main est très douce et chaude, mais elle maintient ma gorge à porté des ongles que je sens légèrement enfoncé dans ma chair. Mon sabre quand à lui est placé juste au bon endroit. Je sais à la chaleur de la main qui me maintient ainsi en position de faiblesse que la jeune femme que j'ai à présent devant moi est en fait un lycan. Je sais également que le moindre mouvement de ma part me coûterai la vie, en revanche je sais également que la moindre tentative de la louve pour me tuer, je l’entraînerait avec moi dans l'autre monde. Ma vitesse est assez grande pour la tuer en même temps qu'elle me tuerai.

Si j'ai stoppé mon arme avant de la transpercer c'est parce que son attaque qui nous aurait été fatale à tous les deux à été stoppé. Elle n'avait soit pas l'intention de me tuer, soit elle s'est rendu compte qu'elle n'en sortirai pas vivante non plus. Toujours est-il que je la regarde, le cou toujours enserré avec mon habituelle indifférence, mon souffle très calme, et de l'ennui plein les yeux. Une fois de plus la peur et l'adrénaline qu'une telle posture et situation devrait sécréter sont totalement absente. La femelle relâche alors mon cou et se retire de plusieurs pas afin d'être hors de porté de mon Kodachi. Seulement elle n'a pas vu que dans mon autre main je tiens mon pistolet automatique rempli de balle en argent. Maintenant qu'elle est un peu plus loin de moi je peux plus aisément voir son visage et je ne peux m'empêcher de trouver ses traits particulièrement réussi. C'est une femme d'une grande beauté, seulement ce genre de chose ne m'intéresse pas, l'attirance et l'amour sont des choses qui me sont totalement inconnues. Et c'est d'ailleurs à cela que je dois me survie. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve face à une femme fatale, une vampire avait déjà essayé de me séduire afin que je baisse ma garde. Inutile de préciser qu'elle a fini sa lamentable tentative avec un pieu en plein cœur.

Je constate tout en affichant toujours mon regard indifférent et dénué de toute émotions que l'agressivité de la louve vient de s'évanouir, elle n'a plus d'après moi l'intention de s'en prendre à ma personne. Je rengaine alors avec ennui mon Kodachi tout en mettant volontairement mon pistolet automatique à la vue de la jeune femme pour qu'elle comprenne que elle n'avait pas tout vu de mes capacités et ainsi la dissuader de m'attaquer une nouvelle fois. Je la vois qui me dévisage, elle semble intrigué par mon air de désintérêt total. Comme ce qui venait de se passer n'avait jamais eu lieu. Je la vois qui attends une réaction de ma part qui ne vient pas c'est pourquoi elle prends la parole :

«  Comment vous devez vous en douter, c’est moi qui vous ai fait transmettre ce rendez-vous. Je suis presque étonnée que vous soyez venu... M’enfin... »

Comme je le pensai c'est bien elle qui m'a fait parvenir le mot afin que je me rende dans cet endroit. Mais pour quelle raison est-ce qu'un lycan souhaitait me rencontrer ? Si elle est vraiment lycante elle devrait savoir rien qu'à mon apparence que je suis un chasseur. Je remarque que malgré la baisse de son agressivité elle reste sur ses gardes. Elle ne me sous-estime pas, ce qui est d'autant plus dangereux pour moi. Toutefois elle reprends alors la parole en m'interrogeant :

«  Pourquoi un humain a-t-il développé son corps pour tenir tête à des créatures, forcément supérieures ? »

Forcément supérieures ? Ne viens-je pas de lui prouver le contraire en la mettant en aussi mauvaise posture que moi ? Encore une fois cela prouve l'égocentrisme de ces créatures qui se croient toutes supérieures. Je lui réponds alors, maintenant que je me suis un peu habitué aux humains je sais de quelle formule me servir pour ne pas avoir l'air totalement étrange.

«  Pour réagir à de veines tentatives de meurtres comme vous venez de faire preuve. C'est d'ailleurs une manière bien peu polie de me saluer. »

Un doigt de sarcasme prononcé avec ma voix en parfait accord avec mon indifférence. Un ton calme et posé, tout en étant monocorde. Je reprends alors la conversation toujours sur le même ton. En évitant de froisser la créature cette fois, pourquoi ne pas flatter un peu son égo ?

« Pourquoi m'avez vous fait venir ici ? Ce n'était apparemment pas pour me tuer vous que vous avez laissé passer l'occasion de m'arracher la gorge il y a quelques instants. »

Je ne précise pas que cela lui aurait également coûté la vie. Elle a du aisément s'en rendre compte. De mon visage impassible et d'un calme hors norme j'attends que la louve se décide à me répondre.

Message par Invité Lun 8 Juil - 1:21

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La louve allait soupirer en le voyant ainsi ranger son arme et s’en offusquer par la même occasion, mais elle vit ensuite une arme dans l’autre main de l’humain. C’est avec un sourire amusé qu’elle comprit qu’elle l’avait sous-estimé depuis le début et cela lui apporta un nouveau bon point. Bien que ça ne lui plaisait pas spécialement de se dire qu’elle aurait pu se faire avoir par un simple humain. Mais que voulez-vous, quand on est trop sûr de soi, ça n’amène rien de bon. Elle le savait et pourtant, elle ne l’avait pas mit en pratique à cet instant. Tant pis, elle était toujours vivante et elle ne referait pas la même erreur deux fois. Par contre, l’arme qu’il tenait ne lui disait rien qui vaille, s’il avait une lame aussi aiguisée et en argent, il ne faisait presqu’aucun doute que des balles du même métal était dans l’arme. Elle se retient de soupirer à cette pensée. A cette distance, elle ne pourrait probablement pas éviter un tir en direction de son cœur ou de sa tête. Quelle plaie c’est invention humaine. Tant pis, elle ferait avec. Elle se demanda rapidement si elle devait se montrer plus calme et moins agressive et soupira pour de bon. C’était presque parfaitement impossible qu’elle agisse de la sorte. La dernière fois ça avait été avec Jilan et elle s’était ensuite énervée une bonne fois à son départ. Contenir son agressivité n’était surement pas son fort. Elle entendait déjà le lightness d’ici lui dire qu’elle devait faire des efforts et tout le tralala... Franchement, qu’elle idée elle avait eu de faire de lui son bras droit. Tout ça parce qu’une certaine confiance s’était installée entre eux et qu’il paraissait être quelqu’un qui en avait dans la tête... Outre sa faiblesse physique. Bref ! C’était ni le moment ni l’endroit de penser à ce genre de chose, la jeune femme avait devant elle un humain plutôt intéressant et ce n’était surement pas le moment de se montrer distraite. Elle n’avait aucune envie d’y laisser la peau bêtement.  Franchement, vous imaginez, la chef des Rebelles tué par un simple humain lors d’une rencontre qu’elle aurait elle-même demandé ? C’était pitoyable à souhait et elle le savait. Raison de plus pour ne pas baisser sa garde, avec un peu de chance, elle finirait borgne si la balle l’atteignait dans l’œil ou elle aurait un poumon performé si elle bougeait assez rapidement pour qu’elle évite son cœur. Quoi ? Bien sur qu’elle n’allait pas jouer les pessimistes et se dire que c’était cuit, c’était pas dans ses habitudes et c’était pas aujourd’hui que ça allait commencer.

Kyarra sourit et haussa les épaules à sa remarque sur la politesse dont elle n’avait pas fait preuve. A quoi s’était-il attendu ? Une poignée de main en bonne et due forme ? C’était d’un banal et d’un ennuie... Très peu pour elle. Puis, si on la connaissait un temps soit peu -ce qui était bien évidement pas le cas de cet homme- on savait que la politesse et la louve ne faisait pas bon ménage. Oui, c’était une jeune femme mais les bonnes manières n’étaient surement pas présentes chez elle. Et puis, c’était toujours bien de voir comment les gens réagissent dans des moments critiques. Ca permet de mieux les cerner. Du moins, en parti. Pour ce qui le concernait, elle pouvait déjà dire qu’il était resté incroyablement calme à son attaque. C’en était vexant mais également louable de sa part. Sachant très bien qu’elle ne serait probablement jamais capable de garder un certain calme dans n’importe quelle situation. Ce qui, dans le fond, ne la préoccupait pas tellement. Elle répondit alors à sa première réplique :

«  Si j’avais réellement voulu vous tuer, vous ne seriez plus là. C’était simplement pour tester vos réactions... »
Kyarra soupira et lui laissa voir que ses prochaines paroles ne lui plaisaient guère. « Mais j’dois avouer que j’vous ai sous-estimé. »

Oui, la lycanne reconnaissait à voix haute son erreur. De toute manière, même si elle voulait jouer sur sa mauvaise foi, ya des fois où ça ne sert à rien. Et puis, même si ça l’emmerdait de le reconnaitre, elle ne faisait que dire la vérité. Sur le fait qu’elle l’avait sous-estimé mais également qu’il serait mort si elle n’avait pas décidé de simplement le tester. C’était pas comme si elle était novice dans la chasse, fallait quand même ne pas se foutre de sa gueule. Elle le regarda en coin et reprit un air dès plus sérieux. Pourquoi l’avoir fait venir ? Voila qui était intéressant, il ne faisait pas que de la figuration en attendant qu’elle le renseigne. C’était à la fois gênant de côtoyer des personnes comme ça mais également moins ennuyant. Ca peut être d’une chiantise d’être en face d’un individu qui attend simplement que tout leur tombe dessus.

« Pour connaitre vos intentions et vos projets dans cette ville... »
Elle leva la main pour l’empêcher de lui répliquer quoi que ce soit si ça avait été son intention. « Je sais... si je fais partie du Cercle et que vous me dites vouloir détruire la ville, je devrais vous arrêter. Et au cas où je serais des Rebelles et que vous désirez répandre la paix, je devrais vous tuer... »

Kyarra haussa les épaules, elle comprenait parfaitement que la situation était plus qu’étrange et qu’il était plus que probable qu’il prenait un risque dans une situation comme dans une autre. Mais bon, il n’avait pas grand chose à perdre... A part peut-être sa vie.

« Vous allez prendre le risque de me répondre honnêtement ou tourner les talons ? »

Quoi ? Evidement qu’elle n’allait pas mâcher ses mots avec lui. Ca ne lui apportait rien d’agir autrement, à part faire durer les choses, ce qui l’énerverait...

Message par Invité Lun 8 Juil - 11:31

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Tandis que je rengaine mon Kodachi tout en laissant volontairement apparaître mon revolver automatique rempli de balles en argents un sourire s’affiche sur la louve. Cela ne me surprend pas le moins du monde. Mieux vaut rire que pleurer. Je sais pertinemment qu’elle n’avait pas remarqué que j’avais dégainé mon arme en même temps que mon sabre court. Toutefois cela doit également l’agacer de savoir qu’elle aurait pu se faire avoir par un simple humain. Mais je ne suis pas un simple humain après tout, je suis un membre de la guilde des ombres, aussi mes compétences sont toutes aussi exceptionnel que celle d’une créature surnaturelle. Non en fait elles sont moindres par rapport à ses monstres, néanmoins toute ma vie j’ai été entrainé à les tuer, aussi, mes compétences ne sont nullement négligeables.

En ce qui concerne l’arme que j’ai toujours en main c’est plus une sécurité qu’autre chose. Au vu des mouvements de la louve jusqu’à maintenant je sais qu’elle a une chance de pouvoir éviter une blessure mortelle si je lui tire dessus à cette distance, pourtant je la blesserai à coup sûr et cela me laisserai me replacer soit de sorte à la découper soit à pouvoir utiliser ma technique secrète qui me donnerai alors un avantage certain. Mais ce qui m’intéresse véritablement c’est de savoir ce qu’elle me veut. Si elle avait voulu me tuer elle aurait pu le faire, pourtant elle ne l’a pas fait, bien que je suis persuadé qu’elle y aurait laissé la vie aussi.

C’est toujours aussi calmement et avec une indifférence non feinte que je lui fais une remarque sur sa politesse, avec une pointe de sarcasme. C’est quelque chose que j’ai appris des humains, pourtant je ne maîtrise pas cette figure de style, je sais maintenant que même si je peux le comprendre je ne serai pas en mesure de l’utiliser. Tout comme je ne sais pas feindre les émotions. A ma remarque elle hausse les épaules et affiche à nouveau un sourire. Je ne comprends pas ses créatures, tellement sûres d’elles alors qu’en ce moment même elle n’a pas l’avantage. Vanité quand tu nous tiens.

Elle me réplique alors sans me laisser le temps de continuer : «  Si j’avais réellement voulu vous tuer, vous ne seriez plus là. C’était simplement pour tester vos réactions... ». C’est exactement ce que je disais, de la vanité. Je sais bien que si elle avait voulu me tuer je serai mort depuis bien longtemps, seulement contrairement à ces animaux j’ai été élevé prêt à donner ma vie pour tuer une des ces créatures. Aussi je suis prêt à considérer la possibilité de mourir si cela me permet d’entrainer avec moi un de ces monstres. Elle reprend alors, et je vois bien que cela lui fait du mal de l’admettre :

« Mais j’dois avouer que j’vous ai sous-estimé. » Un point pour elle, la lycante admet malgré tout qu’elle m’a sous-estimé. Ce n’est pas la première et ce ne sera pas la dernière. Toujours est-il que ces bavardages sont bien beau, c’est d’ailleurs la discussion la plus longue que je n’ai jamais eu avec un lycan, d’habitude au bout de quelques échanges ils perdent la tête, littéralement. Mais cette femme est plus forte que toutes les créatures loup-garou que j’ai affronté jusqu’à maintenant et l’attaquer serait imprudent, surtout que je ne sais toujours pas ce qu’elle me veut. Je le lui fais savoir en lui faisant remarquer que ce n’est certainement pas pour me tuer car elle ne l’a pas fait quand elle en a eu l’occasion :

« Pour connaitre vos intentions et vos projets dans cette ville... »

Elle lève alors la main pour m’empêcher de prendre la parole, mais ce n’était nullement mon intention. Mon regard est toujours aussi inexpressif. Mais pourquoi cette louve, ou plutôt, pourquoi une créature surnaturelle chercherai à savoir ce que je fais dans cette ville ? Ecoutons plutôt la suite, il sera toujours tant d’aviser à ce moment là :

« Je sais... si je fais partie du Cercle et que vous me dites vouloir détruire la ville, je devrais vous arrêter. Et au cas où je serais des Rebelles et que vous désirez répandre la paix, je devrais vous tuer... »


Elle hausse alors les épaules, pensant que je suis dans une impasse, toutefois mon expression n’a toujours pas changé. Je ne suis pas le moins du monde gêné par cette question. Si cette louve fait partie des rebelles elle ne s’en prendra pas à moi comme je souhaite les rejoindre, et si il s’agit d’un membre du cercle je n’aurai qu’a la tuer, ça ne pourra qu’améliorer mon image au près des rebelles.
Elle enchaine toutefois, malgré mon absence totale de réactions :

« Vous allez prendre le risque de me répondre honnêtement ou tourner les talons ? »


Bien que cette question soit stupide à mes yeux, n’importe qui d’autre aurait sans doute fait demi-tour, pourtant me poser la question à moi me parait bien stupide. Mais même si cela pourrait sembler amusant je n’essai pas de feindre cette émotion qui m’est inconnu je réponds toujours aussi calmement et désintéressé :

« Vous voyez ce tatouage, dis-je tout en remontant la manche de mon bras droit, c’est la marque de la guilde des ombres. Une guilde qui avait pour but ultime de faire tomber le cercle, afin que le monde revienne aux humains et que les créatures surnaturelle cesse de se mélanger à ces derniers »

Je marque une courte pause avant de reprendre :

« Alors si vous êtes membre du cercle, dites le tout de suite que je mette fin à vos jours. Si vous êtes membre des rebelles conduisez moi à votre chef afin que je lui répète moi-même ce que je viens de vous dire. Apprenez toutefois, qui que vous soyez, que je suis le chasseur Mickael Shawn. »

Cette dernière déclaration devrait éveiller quelque chose chez cette louve, avec tous les meurtres que j’ai à mon actif, mon nom est devenu réputer au sein de la communauté des créatures surnaturelles. J’attends toujours impassible qu’elle réagisse à mes propos.

Message par Invité Mer 10 Juil - 2:43

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Plus le temps passait plus la lycanne se demandait franchement ce qu’elle foutait là, à parler avec un humain dont elle ne savait pas encore ce qu’elle pourrait en faire. Sérieusement, qu’est-ce qui lui avait prit de vouloir le rencontrer ? C’était pas comme si Jilan lui avait fait une remarque sur son manque de temps pour le faire à sa place. Bon, comme elle ne lui avait touché aucun mot là dessus, c’était assez rapide comme situation. M’enfin, elle était venue dans ce parc de son plein gré et même pas à reculons. Etait-ce simplement de la curiosité mal placée qui l’avait poussé à venir à la rencontre de cet homme dont on lui avait faire le récit de son combat ? Probablement. Fallait quand même avouer que peu d’humains étaient capables de tenir tête à des créatures, ça avait le mérite d’attirer l’attention de ces dernières. Et même si elle n’aimait pas l’admettre, certains humains pouvaient se montrer utiles, et pas seulement pour servir de gibier. La louve se retient de soupire devant l’attitude si neutre et presque désintéressée qu’affichait son interlocuteur. Il était pire que son bras droit ! A croire qu’il se faisait littéralement chier à être ici. Qu’est-ce qu’elle pouvait détester ce genre de personne, à ne rien montrer à l’extérieur, ce qu’il pensait. Peut-être parce qu’elle était en partie jalouse de ne pas arriver à faire pareil, s’énervant rapidement et ne cherchant pas réellement à le cacher, dans la plus part des situations. Elle pouvait mettre ça -en partie- sur le dos de la bête qui l’habitait depuis des années. Mais bon, fallait quand même qu’elle se l’avoue, elle appréciait cette sensation de colère. Bref ! Elle était partie un peu loin dans ses réflexions alors qu’elle attendait toujours d’avoir les réponses à ses questions. Devait-elle s’énerver sur lui, lui gueuler dessus pour lui dire d’arrêter de tirer une tronche pareille ? Il le prendrait mal ? Tant pis. Ca serait constructif ? Aucunement. Allait-elle tout compte fait le faire ? Soupirant, elle s’avoua vaincue et laissa tomber l’idée rapidement. Elle se désespérait toute seule devant sa façon de penser, faudrait vraiment qu’il y fasse quelque chose. Mais c’était pas le moment de penser à ça, puisque son interlocuteur prenait -enfin- la parole. Ce tatouage ? Elle porta rapidement le regard sur le bras qu’il lui dévoilait et elle fut surprise de penser qu’il lui était familier. Peut-être pas familier, mais elle était presque sûre de l’avoir déjà vu quelque part. Elle écouta d’une oreille ce qu’il lui disait mais elle cherchait maintenant où elle avait déjà vu ce dessin. Après quelques instants, elle était certaine de l’avoir aperçu dans la paperasse de l’ancien chef des Rebelles. Ouais, il y avait une note avec mais elle n’avait pas prit la peine de la lire. Seule la marque avait attiré rapidement son attention mais elle n’avait pas eu l’envie d’en savoir davantage. Kyarra nota donc dans un coin de sa tête qu’elle allait devoir passer -encore- un putain de certain temps dans cette pièce qui servait de bureau, ou de dépotoir pour les informations importantes. C'était suivant le point de vue en fait et surtout l’état dans lequel la louve laissait l’endroit après y être passée. Elle se retient de sourit en se disant que Fisherandrield aurait surement péter un câble en voyant ses papiers dans cet état. La jeune femme chassa immédiatement toutes pensées de cet homme et redevint parfaitement sérieuse et attentive à ce que lui répondait l’humain. D’une, parce que c’était pas le moment pour penser à autre chose. Et de deux, parce qu’elle lui avait posé des questions et donc qu’elle était intéressée par leur réponse. Une guilde ayant comme but de détruire le Cercle... Pour le coup, elle se maudit de ne pas avoir lu ce putain de morceau de papier. Au moins pour savoir si ça avait réellement un rapport avec ce qu’il lui disait ou non. Bon, elle savait ce qu’elle allait devoir faire en retournant à la grotte... Hum... Pour le coup, elle ferait surement durer sa sortie et reviendrait probablement au repaire en début de soirée, histoire de ne pas trop vite aller rejoindre cet amas de papier qui l’attendait bien sagement sur le bureau et le sol. Au début de sa deuxième réplique, celle concernant sa potentielle appartenance au Cercle, elle ne pu s’empêcher de pouffer de rire. Elle avait vraiment la gueule de faire partie de ce groupe de pacifiste merdeux ? Il allait finir par la vexer en plus de baisser dans son estime, légèrement plus haute que la plus part des autres humains, mais pas bien haute quand même. Bon pour la suite, qu’il lui ordonne presque de le conduire au chef des Rebelles, cela la fit hausser un sourcil. Non mais est-ce qu’il se rendait compte à quel point cette demande n’était pas approprier ? Bien sur, montrons au premier venu la planque et le visage du responsable de l’organisation recherchée par les autorités de cette ville. Non mais franchement, est-ce qu’il avait réfléchit avant d’ouvrir la bouche pour parler ainsi ? Les Rebelles étaient peut-être composés de personnes tuant pour le simple fait qu’ils aimaient ça, ou simplement par venger mais fallait quand même pas croire que tout le monde pouvait croiser le chef comme ça sur simple demande. Sauvegarde ? Ca ne lui disait rien ? Cette remarque venait d’exaspérer la louve. Mais non, elle n’allait pas -encore- s’énerver. Bien sur qu’elle pouvait se montrer raisonnable... Parfois. A l’annonce de son nom, la louve resta de marbre. Shawn ? Hum... Peut-être. Ca lui disait vaguement quelque chose. Encore un nom qu’elle avait lu quelque part ? Ou qu’elle avait entendu au cours d’une conversation ? Il allait vraiment falloir qu’elle mette à jour ses infos et surtout faire plus gaffe d’où elle apprenait certains trucs. Sinon ce genre de situation allait encore se reproduire. Ce qui ne l’enchantait pas réellement.

« Ok Mickael... Déjà sachez qu’on ne parle pas au chef aussi facilement que ça. Aucune envie de voir débarquer un troupeau de soldats ennemis à notre planque ou encore arrêter ce dit chef en pleine rue. J’suis sûre que vous comprenez ce point de vue.... Et puis, si vous n’avez que ça à lui dire, je ne vous pas l’intérêt de le rencontrer. » Se retenant de croiser ses bras, elle préférait les garder libres en sa présence, elle reprit avec une question. « Vous allier avec les mêmes créatures que vous chassez ne vous posera pas de problème ? Parce que j’veux pas me retrouver à faire équipe avec vous sur une mission et devoir en plus vous surveiller... C’est chiant et ça fait perdre du temps. »





Message par Invité Mer 10 Juil - 10:56

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Intentionnellement ou non la jeune lycante tente de me mettre devant un mur, encore une sorte de test je présume. Elle m’explique que si je dis vouloir renverser le cercle et qu’elle en fait partie elle devra m’arrêter et que si je dis vouloir préserver la paix et qu’elle fait partie des rebelles elle me tuera. Tout du moins elle essayera. Elle m’a déjà prouvé qu’elle pourrait prendre le dessus sur moi par sa force hors norme même pour une louve. J’ai donc 25% de tomber juste en répondant à sa question. Mais elle me laisse également l’opportunité de ne pas répondre et de rebrousser chemin dès maintenant. Cependant je ne suis pas le genre à reculer et la peur est un sentiment que j’ignore. De plus si c’est une personne du cercle je n’aurai qu’à la tuer.

Je me décide alors en commençant par lui montrer mon tatouage, celui qui marque mon appartenance à la Guilde des ombres et je vois dans ses yeux que ce dernier ne lui est pas totalement inconnu. Elle l’a déjà vu je peux lire ça sur son regard. Les gens qui ne l’ont jamais vu ne réagissent pas comme elle. Je suis donc devant l‘un des dirigeants rebelles. Au sein de rebelles il n’y a que les chefs qui peuvent connaitre ce tatouage, au sein du cercle ce dernier inspire la peur, chose que je ne peux pas lire chez la jeune femme qui me fait peur. Il m’a été vraiment facile de débusquer les rebelles.

Toutefois maintenant il me reste à me montrer convaincant devant le chef c’est pourquoi je rentre dans le jeu de la louve, toujours aussi indifférent. Je lui explique quand même ce que signifie mon tatouage et que si elle fait partie du cercle je me ferai un plaisir de la tuer. Toujours est-il que son regard assassin à ce moment là me conforte dans mon hypothèse, puis après ce vague regard assassin elle se mit à pouffer de rire. Elle n’est donc pas membre du cercle, bonne chose, je suis donc bien en compagnie d’une rebelle. J’exige ensuite de voir le chef des rebelles. Mais j’aurai peut-être du me montrer plus convaincant car elle ne semble pas disposer à me conduire au leader, à moins que ? Non. Est-ce possible que le leader de ce groupe soit elle ?

Une force hors norme ? Un caractère très spécial ? D’une beauté renversante ? Oui tous ses critères correspondent, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? C’est exactement la description que m’avait fait feu mon maître. Je tourne alors mon regard vers elle, on ne peut toujours rien y lire mais je prête plus d’importance qu’auparavant à la personne qui est devant moi. Je me présente tout de même et mon nom lui fait ni chaud ni froid. Elle n’est donc pas au courant de mes aventures au sein de la guilde. Les rumeurs sur le chasseur de créature surnaturelle ne sont pas venues jusqu’à elle. Depuis que je sais que cette femme est la chef du groupe que je recherche j’éprouve tout de suite beaucoup plus de respect pour elle que je n’en avais auparavant.

J’essai de me souvenir des conseils de mon maître sur la manière de procéder. Montre lui ta meilleure technique, et ensuite dépose les armes, agenouille toi et demande à pouvoir servir la bonne cause. Cette situation pourrais rebuter beaucoup de personne par l’humiliation de s’agenouiller devant une femme, mais autant je n’ai ni remord ni peur autant l’humiliation m’est également une émotion inconnue. Je sais maintenant comment procéder, mais elle reprend alors la parole :

« Ok Mickael... Déjà sachez qu’on ne parle pas au chef aussi facilement que ça. Aucune envie de voir débarquer un troupeau de soldats ennemis à notre planque ou encore arrêter ce dit chef en pleine rue. J’suis sûre que vous comprenez ce point de vue.... Et puis, si vous n’avez que ça à lui dire, je ne vous pas l’intérêt de le rencontrer. »

Elle esquisse un faible mouvement avec les bras comme pour les croiser mais finalement n’en fait rien. Elle reprend alors :

« Vous allier avec les mêmes créatures que vous chassez ne vous posera pas de problème ? Parce que j’veux pas me retrouver à faire équipe avec vous sur une mission et devoir en plus vous surveiller... C’est chiant et ça fait perdre du temps. »


Elle marque un point. Je sais depuis le début que les membres des rebelles sont composés de créatures surnaturelles également. Et il est vrai qu’il ne me sera pas facile de cohabiter avec ses créatures. Pourtant c’est le seule moyen que j’ai de pouvoir accomplir ma « mission ». Oui je considère ma lutte contre ses créatures comme une mission. Je n’ai pas été abandonné et élevé dans une guilde de chasseur par hasard. Il est temps malgré tout de répondre avec toujours le même air et le même ton à la louve :

« Si, cela me pose un problème, toutefois si je veux pouvoir vous apporter mon aide je devrai prendre sur moi. Et je ne suis pas sot au point de m’en prendre à l’un de vous. Intéressant tout de même, je ne m’attendais pas à rencontrer le leader du groupe ce soir, toujours est-il qu’il est temps de vous faire une démonstration de mes véritables compétences. »

Je range alors mon pistolet dans ma ceinture et je me saisi de mon Kodachi. Je pose deux doigts sur la lame et je les fais glisser dans la longueur de la garde vers la pointe. C’est alors qu’apparaisse trois répliques de moi, en tout point identique. Battement de cœur, odeurs, etc…
Nous nous élançons alors en direction de l’arbre le plus proche sabre à la main. Tout d’un coup je retouche le sol et je suis tout seul. Mes doubles ont disparus et l’arbre est toujours intact. Je me retourne vers la lycante et je lui dis alors :

« Vous l’avez entendu aussi non ? Le bruit du vent. »

C’est alors que l’arbre si disloque, tranché à divers endroits. Je détache ensuite ma ceinture et jette mes deux armes à feu au pied de la louve, puis je remets mon sabre court dans son fourreau et je l’envoi accompagner mes armes. J’enlève ensuite mon manteau qui contient tout le reste de mon attirail et une fois encore je le lance aux pieds de la jeune femme. Et enfin je pose mon genou à terre je baisse la tête, et la dernière instruction de mon maître était ce qui suit :

« Je m’en remet à vous cheftaine des rebelles. Je me mets à votre service, prenez moi sous vos ordres si vous estimez que je pourrais vous aider, sinon mettez fin à mes jours, merci. »

C’est une tentative risqué mais mon maitre et père semblait persuadé qu’avec les compétences que j’avais, jamais les rebelles ne refuseraient de m’intégrer. Cette procédure ne me semble pas très conventionnelle, mais j’ai depuis tout petit suivi chacun des conseils de mon professeur et jamais cela ne m’avait fait défauts jusqu’à présent. Espérons qu’il aura eu raison jusqu’au bout. Je reste là tête baissé, un genou à terre devant la lycante. Ma nuque est visible et si elle décide de me tuer ou non.

Message par Invité Mer 10 Juil - 15:08

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Même si son expression n’a pas vraiment changé, la louve remarqua cependant une certaine insistance dans le regard de l’humain. Est-ce qu’elle avait dit ou fait quelque chose qui le poussait à la garder davantage à l’œil ? Ou pire, qu’elle puisse l’intriguée ? Elle n’aimait pas vraiment cette dernière idée. La méfiance c’est bien, à petite dose quand il y en a trop, ça peut vite devenir chiant et les gens ont tendance à rapidement virer parano. Bon évidement, il en faut toujours un peu de parano, surtout quand on a pour tendance le meurtre, mais pareillement à la méfiance, elle n’en faut pas trop non plus. Sinon ça bouffe la vie. Quoi qu’il en soit, elle n’aimait pas le changement minime qu’elle vit dans ses yeux, à son encontre et surtout ne pas savoir à quoi cela était dû. Allait-elle lui poser la question ? C’était pas l’envie qui lui manquait mais pour une fois, la louve prit sur elle et fit comme si elle n’avait rien remarqué. Mais elle nota tout de même dans un coin de sa tête cette info, sait-on jamais, elle pourrait changer d’avis et vouloir savoir pourquoi son intérêt semblait différent. Au moins pour qu’elle ne refasse pas la même erreur, si erreur il y avait. Quand il lui répondit, elle fut étonnée qu’il lui réponde par l’affirmative. Malgré tout, ça lui accordait un bon point, qu’il ose se montrer honnête pour ce sujet était parfaitement louable. Il aurait aussi très bien pu lui mentir et lui dire que ça ne lui poserait pas de problème. Ca lui plaisait assez qu’il ne cherche pas à agir ainsi, parce qu’elle ne pouvait pas croire qu’il lui réponde ainsi si ce n’était pas la vérité. Il n’avait rien à gagner en lui avouant ça mais plutôt tout à perdre. Kyarra écouta la suite de ses propos. Pas assez sot, disait-il ? Etait-ce de belles paroles ou le fond réel de ses pensées ? Elle opta pour le croire sur parole mais en restant tout de même sur ses gardes pour un moment. Histoire de ne pas tourner le dos à cet homme qui avait déjà eu l’occasion de causer sa perte. Ouais, elle ne l’oublierait certainement pas de si tôt. A la suite de ses paroles, elle cru loupé un truc. Pardon ? Est-ce qu’elle avait bien entendu ? Il était en train de lui dire qu’il pensait -et/ou savait- qu’elle était la chef de l’organisation ? Qu’est-ce qui pouvait le pousser à penser une chose pareille, bordel ?! Elle avait surement pas l’allure d’un leader, n’est-ce pas ? Ca ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Et elle commençait à se demander s’il ne s’était pas avant renseigner sur l’organisation avant de venir à cette rencontre. Mais comment aurait-il pu penser qu’il s’agissait un membre des Rebelles qui l’avait contacté ? Ou alors y avait-il un début de rumeurs sur le nouveau visage du chef de l’organisation ? Elle n’aimait guère ses suppositions et elle en toucherait probablement deux mots aux espions, pour voir ce qu’il en est de leur côté. Une fuite d’information ? Ok, elle allait devoir agir en conséquence dans ce cas et faire davantage gaffe à ses arrières. Si un début de description avait commencé à circuler elle allait probablement en chier. Ce n’était pas comme s’il y avait beaucoup de femmes petites, fines et avec un caractère de merde comme le sien dans la ville... Si ? Passons, dans le fond, elle avait toujours su -depuis qu’elle avait reprit les rênes du commandement- qu’elle serait la principale cible du Cercle. Ca pimentait simplement plus le jeu de s’en rendre réellement compte.

Concernant sa démonstration, Kyarra ne le quitta pas des yeux dès l’annonce de cette dernière. Elle le regarda donc ranger son arme à feu, notant son emplacement avec précision et en aperçu un autre. D’autres balles ? S’il était réellement chasseur, ça se tenait. S’il avait deviné sa race, bon avec la force qu’elle avait mit dans son attaque, le doute n’était pas vraiment permit, il avait sorti l’argent. Mais elle était presque sûre qu’il avait également de quoi faire de jolis tours chez les vampires. Si c’était le cas, il marquait de nouveau un point et elle ne pensait pas se tromper. Elle le fixa, ne perdant pas une miette de ses gestes. Voir ses doigts glisser sur la lame et ne voir aucun sang couler la chagrina légèrement, elle serait bien venu arranger ça mais se retient. Premièrement, parce qu’elle était intéressée par ce qu’il pouvait préparer. Deuxièmement, et c’était surtout pour cette raison, elle restait davantage sur ses gardes. Attendant presque de le voir l’attaquer pour lui prouver qu’il pouvait réellement tenir tête à un lycanthrope. Mais non, pour le moment... Il n’y a que trois nouveau Mickael en face d’elle. La jeune femme essaya évidement de voir les différences entre eux, mais elle fut étonnée de voir qu’ils bougeaient à l’unisson et que leur battement de cœur était exactement le même. Une capacité bien intéressante que voila.  Pour leurrer son adversaire c’était plus une bonne technique. Elle garda toujours le silence et se contenta de le -les- regarder se diriger vers le végétal. Ce fut extrêmement rapide mais elle les vit : les coups de nets et précis de leur sabre contre l’arbre. Pourtant, ce dernier paraissait comme neuf. Avait-elle donc rêvé ses coups ? Elle était persuadée que non et pourtant...  Tout en réfléchissant à ce qui venait de se passer, elle le voit redevenir un. Enfin, les trois autres venaient de disparaitre. Ses paroles la surprirent et elle dû avoué qu’elle ne comprenait pas ce qu’il voulait dire en faisant référence au vent. Parce qu’il avait été silencieux et presque invisible dans ses mouvements ? N’étant pas sûre dans sa déduction, elle ne répondrait probablement pas à cette question. Cependant, à la fin de sa phrase, l’arbre lui confirma qu’elle n’avait pas rêvé, perdant des morceaux d’écorce à divers endroits. Kyarra reporta alors son regard sur l’homme et ne comprit pas non plus ce qu’il était en train de faire. Quand les deux armes furent à ses pieds, elle ne put cacher sa surprise et fronça les sourcils. Il fit de même avec son sabre et son manteau, lorsque ce dernier toucha le sol, le bruit sourd qu’il produisit lui indiqua qu’il avait encore du matériel sur lui. Transportait-il toujours sur lui un tel attirail ? Ou était-ce simplement dû à leur rendez-vous ?  Quand elle le vit poser un genou à terre, elle ne pu s’empêcher de se demander s’il se foutait de sa gueule. C’était quoi cette scène ?! C’était trop bizarre pour qu’elle puisse penser autre chose. Sérieusement, il jouait à quoi là ? Et voila que des paroles suivirent. Il lui laissait le choix de mettre fin à ses jours ou de le considérer comme l’un de ses membres. C’était un comportement assez étrange mais la louve ne pu s’empêcher de sourire en coin. Se pourrait-il qu’il fasse parti de ces rares personnes qui gardent d’anciennes valeurs ? Elle ramassa alors le sabre de Mickael et vient s’approcher de lui, sans le lâcher des yeux et dégaina l’arme. De si près, elle devait reconnaitre que c’était une belle pièce et bien entretenu. Il devait la nettoyer immédiatement après usage pour que la lame soit toujours presque intacte. Elle arriva enfin à sa hauteur et lui planta l’arme dans sa main qui touchait le sol. A cette distance, elle avait pu éviter les tendons : à part une douleur plus ou moins grande et peut-être une petite cicatrice, cette attaque n’était pas grand chose. Pourquoi l’avait-elle fait ? Une simple envie de voir son sang couler. Elle retira la lame et la porta à ses lèvres, léchant le sang présent tout en sentant l’irritation que produisait l’effleurement de l’argent sur sa langue. Et elle se releva, faisant disparaitre les dernières traces de sang à l’aide de son pantalon avant de remettre l’arme dans son fourreau.

«  Dites moi Mickael... Etes-vous un homme d’honneur ? »


Oui c’était surement pas la réponse qu’il devait attendre après toutes ces paroles et sa démonstration et probablement après le coup qu’elle venait de lui porter. Mais c’était une question particulièrement sérieuse. Il avait l’air d’être un bon élément et elle voulait continuer de voir s’il continuerait de dire ce qu’il pensait, ensuite seulement, elle lui donnerait une réelle réponse.  

Message par Invité Mer 10 Juil - 16:13

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Elle ne montre rien et ne fait aucune remarque mais je vois bien qu’elle a compris que mon expression à son égard à changé. Serai-je donc capable de modifier mon regard par rapport à l’estime que j’ai pour les gens ? Ce serait une nouvelle à la fois intéressante et dangereuse. Car si mon regard peut changer ça voudrait aussi dire que je serai en mesure de ressentir des émotions, et l’on m’a appris depuis mon deuxième âge que au grand jamais je ne devrais me laisser aller à ressentir les émotions qu’on appelle la peur, la joie, la colère, l’amour. Tous ceux-ci ne sont que des points faibles. Peut-être a-t-elle juste vue que je la regardais avec un peu plus d’insistance qu’avant ? Je ne dois pas m’inquiéter de cela maintenant. J’exprime à voix haute alors le fait que je sais qu’elle est la cheftaine du groupe des rebelles. Je constate alors sa panique intérieure. Elle se pose actuellement mille questions. Je suis prêt à parier qu’elle se demande s’il n’y a pas des rumeurs qui pourraient la trahir. Elle ne sait donc pas que mon ancien clan a déjà été en contact avec les rebelles à leur début. Elle semble jeune et elle ne doit pas être à leur tête depuis longtemps. Toujours est-il que d’après mon maître je lui dois un respect infini et que si elle m’accepte parmi eux je lui devrai une obéissance et un abandon total pour suivre ses directives. Et pour cela je devrais même accepter de collaborer avec des monstres. Je suivrai cependant les consignes de feu mon maître.

Elle cesse doucement de s’interroger tandis que je passe à la démonstration de mon pouvoir. Elle semble assez surprise par la perfection des illusions. Il m’a fallu cinq ans pour parfaitement maîtriser la technique. De plus tout le monde n’en est pas capable, si quelqu’un essai de l’utiliser sans y être prédisposé il peut en mourir. C’est moi qui avait fait le choix de l’essayer, et non seulement j’ai réussi à la maitriser en moins de temps que mon maître lui-même mais en plus je la réussi maintenant mieux qu’il ne l’a jamais fait. Il était très fier de moi quand il était encore vivant.

Une fois l’arbre découpé en mille morceaux je pose la question rhétorique que je pose à chaque fois, celle à propos du vent. Pourquoi je pose cette question ? Car ma technique de manipulation du sabre s’appelle la technique du vent divin. Une manipulation méthodique, rapide et efficace. Il est presque impossible de voir les coups de sabres et surtout de les éviter. Bien sûr la technique serait plus puissante avec un vrai sabre de samouraï plutôt qu’avec un Kodachi qui est plutôt, de par sa taille, une arme de défense plus qu’une arme offensive. A la fin de ma démonstration et tandis qu’elle regarde l’arbre se décomposer elle pose à nouveau un regard étonné sur moi qui vient de lancer à ses pieds mes revolvers. Elle hausse les sourcils et elle ne comprend pas ce que je fais, je fais de même avec mon Kodachi, puis avec mon manteau qui contient encore eau bénite, et diverses armes pour lutter contre les créatures surnaturelles. Attirail que j’ai toujours sur moi et en toute circonstance. Le manteau faut un bruit sourd quand il arrive à ses pieds et elle le regarde alors intrigué par toutes les armes que j’ai sur moi.

Je pose alors un genou à terre devant celle qui aura à présent mon destin entre ses mains. C’est ainsi que m’a dit d’agir mon maître. Il m’a également dis qu’il ne connaissait pas la nouvelle cheftaine du groupe et qu’il ne pouvait pas me garantir qu’elle acceptera mon offre et que donc elle m’épargnerait. Toutefois il m’a assuré qu’elle serait bien « sotte » de refuser un chasseur tel que moi. Je ne me considère nullement supérieur à quiconque sur cette planète, toutefois mon maître semblait me porter une grande estime. C’est toujours avec la même attitude que je lui tends mon coup pour qu’elle puisse m’achever rapidement si elle le souhaite. Elle n’en fait rien pour le moment.

Elle s’intéresse surtout à mon Kodachi qu’elle ramasse pour l’examiner. Et après un long moment et contre toute attente elle me plante la lame dans la main que j’ai posée sur le sol. Sûrement grâce à ses capacités elle n’a pas abimé les tendons, mais je sais que si je tente de retirer moi-même ma main je ferai encore plus de dégâts, je connais assez bien mon arme pour le savoir. Cependant mes doigts se crispent quand la lame pénètre la peau et transperce les os. La douleur est bien entendu intense mais je ne fais aucune remarque à ce propos. Je n’ai pas peur et je ne suis pas énervé, je suis plutôt surpris de sa réaction. Mais après tout elle reste une créature surnaturelle et est donc de ce fait incompréhensible pour un être tel que moi. Elle retire doucement la lame me faisant souffrir d’autant plus que si elle l’avait retiré rapidement. Je lève alors mon regard afin de suivre la progression de mon arme. Elle la porte à ses lèves afin de laisser sa langue se délecter de mon sang. Je me rends aussi compte que sa langue se blesse légèrement au contact de l’argent.

Il est troublant de voir cette femme dans une tel position, je n’ai pas l’habitude de regarder de dessous des créatures à qui je donne la mort d’habitude. Elle est peut-être petite en taille mais elle n’en reste pas moins très impressionnante. Elle essui le reste de mon sang sur son pantalon et elle rengaine mon arme. Quand ses yeux se posent à nouveau sur moi le respect veux que je baisse à nouveau mes yeux ce que je fais. Elle me pose alors une question.

« Dites moi Mickael... Etes-vous un homme d’honneur ? »


Ce n’est absolument pas la réponse à laquelle je m’attendais, je ne m’attendais même pas à une question pour être franc. Je suis toujours en position de faiblesse devant cette louve, ma main meurtri portera une cicatrice jusqu’à la fin de mes jours. Fin qui est peut-être proche qui sait ? Je ne dis rien même si la douleur de mes os brisés me lance depuis tout à l’heure. Elle attend une réponse de ma part, je lui réponds donc toujours avec le même timbre de voix, tout en la regardant dans les yeux de mon regards indifférent :

« Oui madame, et si vous faites de moi l’un des votre je vous jure fidélité et obéissance. »

Mon maître ne pensait pas que je devrais en arriver à me soumettre ainsi, mais il m’a dit que si j’étais en mauvaise posture le mieux était d’abandonné la partie et de laisser sa fierté au placard. Pourtant moi qui n’est jamais ressenti d’émotion, la fierté je ne connais pas aussi ça ne me dérange nullement de la perdre. J’attends alors que la lycante prenne une décision.

Message par Invité Jeu 11 Juil - 12:45

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L’espace d’un instant, la louve cru lire une lueur d’étonnement dans les prunelles de son interlocuteur lorsque la lame pénétra dans sa chair. Mais ce fut tellement rapide qu’elle se dit avoir peut-être rêver, surtout que ce n’était pas tellement d’une grande importance. Elle s’imaginait bien les questions qu’il devait se poser après son coup, essentiellement du « pourquoi si soudainement » ? Devait-elle se justifier ? Elle aurait pu, évidement, mais elle n’en avait aucune envie. Et qu’il ne prenne pas la parole pour la questionner la fit sourire légèrement. Il allait donc accepter qu’elle le blesse -même légèrement- sans rien dire ? Elle soupira alors, ne savant pas si elle devait se réjouir d’avoir un tel membre sous ses ordres ou s’énerver qu’il ne se montre pas plus réactif. Ok, s’il avait fait une seule remarque désobligeante sur son geste, sa main se serait retrouvée dans l’incapacité de bouger pendant un moment. Finalement, c’était peut-être pas mal d’avoir un homme pareil dans l’organisation, surtout qu’elle supposait qu’il ne serait pas ainsi avec les autres membres. Ouais, il ne se laisserait probablement pas faire si on venait s’en prendre à lui. A cette pensée, l’ombre d’un sourire apparu sur les lèvres de la louve et elle s’étonna d’espérer qu’on s’en prenne à lui. Non pas pour perdre un élément qui semblait prometteur, mais pour constater de ses capacités à se défendre contre des potentiels alliés. M’enfin... Alliés, c’était très vite dit lorsque l’on devait qualifier les membres Rebelles. Kyarra, elle-même n’avait donné sa confiance qu’à son second, les autres, elle ne leur tournerait pas le dos. Simple procédure de survie. Devait-elle le mettre également en garde ? Elle supposa que non. Elle doutait qu’il baisserait sa garde avec les autres membres. Elle pouvait bien évidement se tromper et on retrouverait son corps, ce serait dommage, mais tant pis. Lorsqu’elle retira la lame, elle ne le vit pas ciller alors qu’elle savait qu’il devait souffrir. Un nouveau point pour lui, ne pas montrer à son adversaire que l’on souffre et dans à quel niveau pouvait être une bonne chose.

Kyarra se retrouva alors à douter de la sincérité de l’homme, toujours agenouillé devant elle. Et s’il s’agissait d’un membre du Cercle, jouant le rôle de l’infiltré en se faisant passé pour un renégat ? Pourtant il lui laissait la possibilité de mourir entre ses mains. Etait-ce une simple mise en scène ? Etait-il prêt à mourir même sans rien n’avoir accompli ? C’était possible et elle se retient de lui arracher la tête aux prises avec ses doutes. S’il ne jouait pas la comédie, elle perdrait probablement un bon élément et se serait dommage. Tester davantage sa loyauté ? Ouais, c’était une idée mais comment ? Lui donner immédiatement une mission à remplir ? Elle songea soudainement à l’envoyer débusquer la copine vampire de l’étudiant. Mais elle n’avait pas de réelles informations à lui fournir et aussi sadique qu’elle pouvait l’être, elle n’avait aucune envie de lui faire perdre du temps à l’envoyer chercher une aiguille dans cette ville. Qu’il s’occupe de l’étudiant alors ? Il passait moins inaperçu que sa copine et serait plus facile à trouver. Ouais mais... Elle voulait se garder personnellement ce gamin. Rancune quand tu nous tiens... Donc, pas de missions pour le moment ? Elle allait le croire sur parole ? Pourquoi pas, son intuition lui disait qu’il ne jouait pas. Elle s’étonna de sonder légèrement sa bête mais celle-ci ne fut pas d’une très grande aide, voulant simplement lui sauter à la gorge. A quoi s’était-elle attendue de sa part ? Elle retient un soupire et s’aperçu qu’il avait baissé les yeux alors qu’elle venait à la regarder. Pour lui cacher ce qu’il pouvait penser ? Cette question aurait eu lieu d’être si elle avait déjà eu l’occasion de lire quelque chose dans ses prunelles. Or, il ne lui avait rien laissé apercevoir depuis le début de leur conversation. Une marque de respect ? C’était bien mais ignorant à quoi s’était dû, cela dérangea la louve. Qu’on la respecte parce qu’elle avait fait ses preuves, ok. Mais simplement parce qu’il semblait penser qu’elle était la chef de l’organisation, ça lui plaisait moins. Oui, elle se compliquait la vie. Elle savait qu’elle pourrait tout aussi bien accepter ça pour ce que c’était et laisser tomber mais merde, elle avait l’impression de ne pas être prise au sérieux. D’autant plus qu’elle n’avait pas eu à tuer l’ancien chef pour prendre sa place, l’ayant simplement remplacé après sa disparition. Elle serra les dents et envoya tous ses doutes en Enfers. Si on voulait la tester, qu’on vienne la voir. Elle se ferait un plaisir de casser quelques os pour montrer qu’elle n’avait pas simplement une grande gueule mais également la force physique qui allait avec. C’est à ce moment que Mickael lui répondit. Fidélité et obéissance ? C’était tout ce qu’elle pouvait espérer. Elle s’éloigna alors d’un pas et lui tendit son sabre, tout en prenant la parole :

«  J’ai pour fâcheuse habitude de croire les gens quand ils me donnent leur parole. J’accepte donc de vous compter parmi mes membres. Mais sachez qu’aucune trahison n’est tolérée et qu’il vous faudra réussir votre coup le cas échéant. »


Oui, elle l’incitait à préparer minutieusement son coup, s’il voulait trahir l’organisation. C’était le seul réel conseil qu’elle pouvait lui donner. S’il comptait changer de camp, il devait être sur de lui pour ne pas y laisser la peau. Avec sa phrase, elle lui confirmait également qu’elle dirigeait le camp, mais bon, elle pouvait aussi très bien buffler et se faire passer pour le chef, il ne pourrait pas le savoir totalement. Le laissant se relever et se mettant sur le coup pour qu’il puisse aller chercher ses armes, elle reprit :

«  Avez-vous des questions ? »


Oui, la lycanne aurait pu clore là la conversation, mais elle voulait voir s’il avait des interrogations et surtout s’il oserait les poser. Les personnes loyales c'est bien, mais lorsqu'elles n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent, c'était encore mieux. Devait-elle lui notifier cependant qu'elle pourrait s'emporter rapidement pour des paroles qui pourraient ne pas lui plaire ? Non, il apprendrait à ses dépends.

Message par Invité Jeu 11 Juil - 14:34

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Lorsque la lame à transpercé ma main j’ai d’abord été étonné, puis je me suis attendu à avoir ma tête tranchée par ma propre arme, pensant que la jeune femme ne voulait donc pas de moi dans son organisation. Pourquoi ? Peut-être qu’elle me trouve trop faible, et si c’est le cas les autres membres doivent être sacrément coriace. D’autant plus que je l’ai mise dans une impasse quand elle m’a attaqué par surprise au début de notre entrevue. Mais finalement le coup que j’attendais ne vient pas. Même si avec ce coup de sabre elle a transpercé et brisé les os de ma main elle a volontairement, j’en suis sûr évité volontairement les tendons. Elle ne veut donc pas me blesser trop gravement. Malgré la douleur lancinante que je ressens dans ma main je ne montre rien. Après tout ce n’est pas ma première blessure. En revanche c’est la première qui laissera une marque. Je sais que je devrais prendre ça comme un marque d’appartenance si toutefois elle m’accepte, pourtant j’aurai préféré d’avoir quelque chose de moins visible. Mon apparence en tout point calculé intimidait mes adversaires qui ne pouvait déceler aucun défaut aussi bien sur mes vêtements que sur ma peau. Je vais donc devoir ressortir mes gants. Et puis après tout cette région est moins chaude que là d’où je viens. Je vais donc aussi pouvoir ressortir ma toge de combat. Ce n’est pas que je n’aime pas les vêtements des humains normaux mais je ne suis pas aussi à l’aise pour bouger dedans.

Cela fait un bon moment maintenant que je suis dans cette position inconfortable, elle retire alors l’épée avec délicatesse avant de s’abreuver de mon sang qui coule sur la lame. Enfin elle l’essuie sur son pantalon avant de la rengainer. Je ne vais donc pas perdre la vie. Je continue à la regarder jusqu’à ce que mon regard croise le siens. J’abaisse alors le miens en signe de servilité. Je ne dois pas la provoquer, je suis encore et toujours en position de faiblesse. Elle me toise alors un bon moment. Elle semble ne pas encore savoir ce qu’elle va faire moi. Envisage-t-elle de me laisser partir vivant même si elle ne m’accepte pas ? J’en doute. Je pense que le fait de savoir qu’elle est la dirigeante des renégats me met dans une position trop capitale pour me laisser partir en vie. Dans ce cas elle doit hésiter entre me tuer ou m’accepter. J’arrive finalement à lui jurer obéissance et fidélité. Elle semble me croire et s’éloigne alors d’un pas avec de me tendre mon Kodachi. Bien qu’elle me le tende du côté de ma main blessée je m’en saisis alors de la main droite avant de le glisser dans la boucle présente sur ma ceinture et bien évidemment prévu à cet effet. Je ne sais pas si elle a blessé volontairement ma main gauche ou si c’est du au hasard. Fort heureusement pour moi je suis droitier.

Tandis que je range mon sabre à sa place elle me dit alors : « J’ai pour fâcheuse habitude de croire les gens quand ils me donnent leur parole. J’accepte donc de vous compter parmi mes membres. Mais sachez qu’aucune trahison n’est tolérée et qu’il vous faudra réussir votre coup le cas échéant. » Je n’ai encore jamais failli quand on m’a confié une mission et ce n’est bien évidemment aujourd’hui que je vais laisser cela se produire. Dans sa phrase elle me laisse entendre que je ne me suis pas trompé, et c’est donc à elle que j’ai donné mon allégeance. Je n’ai jamais confié le pouvoir de me commander complètement à quelqu’un jusqu’à maintenant. J’espère qu’elle en sera digne et qu’elle ne me demandera pas réaliser des missions incohérentes avec mes capacités. Je suis un humain, je n’ai donc pas de compétences particulières en espionnage, bien que je sache bien me cacher je ne serai jamais meilleur à ce jeu là qu’un vampire ou qu’un hybride qui ont leurs sens développé. Par contre je saurais me battre au même niveau sinon mieux que mes futurs collègues. Elle m’indique alors que je peux me relever ce que je fais, puis elle me laisse ramasser mon attirail. Mais avant toute chose je prends ma main gauche et en forçant dessus le parviens à remettre les os correctement bien qu’il soit toujours brisé. Je remets mon manteau avec délicatesse avant de remettre également les armes dans leurs étuis. Ensuite je me saisi dans une poche de l’onguent que j’ai toujours sur moi. Je m’en étale sur la plaie, et ensuite je prends un bandage et je le mets très serré autour de ma main. Ca me prendra quelques semaines mais elle sera bientôt comme neuve, si ce n’est la vilaine cicatrice. Une fois que j’ai terminé de me soigner et que je suis rhabillé je tourne alors à nouveau vers la louve mon regard inexpressif comme si rien ne venait de se passer depuis notre premier échange. Elle reprend alors :

« Avez-vous des questions ? » Oui justement j’ai plusieurs interrogations. Heureusement pour moi que même si me suis soumis à la jeune femme elle ne me fait pas peur pour autant, c’est pourquoi je n’aurai aucun mal à lui poser des questions même gênantes. En effet je rappelle encore une fois que la gêne tout comme la peur sont des sentiments qui me sont inconnu. De plus j’ai pour habitude, devant quiconque, de toujours dire ce que je pense. J’acquiesce alors avant de prendre moi-même la parole de ma voix calme, posé et totalement monocorde.

« Ma première question est plus d’ordre pratique, est-il possible d’être hébergé au quartier général ? Je vie actuellement dans une auberge aussi je ne passe pas aussi inaperçu que je le souhaiterai. »

Je marque une courte pause puis je pose une seconde question qui elle aussi est d’ordre pratique, je donne également un explication à cette dernière, chose que je n’ai pas l’habitude de faire.

« A-t-on un signe distinctif entre membre des rebelles tels qu’un tatouage ou des vêtements spéciaux ? Histoire que je ne tue pas par erreur l’un des notes ? »

En effet, la jeune femme m’a bien précisé que je n’avais pas le droit à l’erreur. Mais n’ayons pas l’odorat des lycans ou la vue parfaite des vampires je pourrais très bien confondre un allier avec un ennemi. Il serait donc mieux pour eux et pour moi-même que je puisse les discerner. Je pose enfin ma dernière véritable question :

« Dans les missions que vous nous confirez, sommes nous toujours en équipe ? »

Et maintenant passons aux choses un peu moins formelle :

« Quelle est ma première cible ? »

Message par Invité Jeu 11 Juil - 22:35

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Alors qu’il se saisissait de son arme, la louve nota qu’il était droitier. Ou alors, il ne voulait pas salir la garde de son sabre et était gaucher. Mais vu avec quelle facilité et aisance il replaça l’instrument à sa ceinture, elle ne pensait pas se douter. A cette idée, elle se dit qu’elle aurait peut-être pu faire une entaille plus grande à la main de Mickael s’il ne se servait pas de celle-ci au combat. Elle soupira intérieurement en se disant qu’elle l’avait déjà mutilé simplement sur un coup de tête, il ne fallait pas non plus en demander trop. Surtout qu’il n’avait toujours pas fait de remarque là dessus. Elle le regarda remettre toutes ses armes à leur place et comme précédemment, elle nota leur emplacement avec soin. Peut-être qu’elle pourrait lui demander quel genre d’attirail il trimbale avec lui, mais dans le fond, elle se foutait. Elle avait déjà vu son sabre en argent et son pistolet -probablement chargé à l’argent- et ça lui suffisait pour rester sur ses gardes en sa présence. Elle doutait qu’autre chose puisse la blesser aussi profondément que les deux armes précédemment évoquées. Elle sourit en coin en le voyant sortir une sorte de petit pot et lorsqu’il ouvrit le couvercle l’odeur qui s’en dégagea ne laissait pas beaucoup de choix quant à ce que ça contenait : une sorte de paume. Elle n’était pas experte dans tout ce qui était médical alors elle ne pouvait pas faire de plus amples suppositions. La louve le regarda se bander la main sans rien dire et sourit légèrement en se disant que cet entretient d’embauche lui laissera probablement une marque à vie. Est-ce qu’elle était en train d’apprécier le fait qu’il aurait un petit souvenir de leur entrevu ? Et comment ! Egocentrique elle ? Fallait croire que ça commençait à la toucher. Ce qui n’était surement pas le meilleur trait de caractère qu’elle devait développer et une partie d’elle le savait parfaitement. Elle effaça donc immédiatement ce vague sourire et attendit qu’il reprenne la parole, concernant sa question. Il ne perdit pas l’occasion qu’elle lui laissait de l’interroger et elle fut étonnée que la première chose qu’il lui demanda fût d’être logé. Ok, c’était faisable et cela impliquait donc qu’elle allait devoir lui montrer la grotte dans la foulée. Dans un sens, elle avait ainsi trouvé son excuse pour ne pas remettre le nez dans les papiers avant un moment, c’était plutôt une bonne chose. Kyarra n’eut pas le temps de répondre qu’il reprit et elle rit doucement à sa question. Oui, elle se moquait de cette interrogation. L’organisation regroupait peut-être un petit nombre de personne, il était hors de question qu’ils portent un signe distinctif. Premièrement, parce qu’elle n’aimait pas l’idée. Deuxièmement, parce qu’elle ne trouvait pas ça utile du tout. Elle décida donc de répondre immédiatement à cette réflexion avant qu’il ne poursuive. Sa voix s’était faite parfaitement sérieuse et presque glaciale :

«  Non, nous n’avons rien de ce genre. Et s’il se trouve que vous tuez un membre de l’organisation, ça voudra dire qu’il n’était pas assez bon pour survivre. Sachez qu’on n’a pas besoin de faibles. Il est d’ailleurs pas rare d’avoir des membres qui s’entre tuent. C’est puéril comme comportement, je vous l’accorde, mais c’est ainsi. »


Elle lui laissa le temps de se faire à l’idée que le camp qu’il venait d’intégrer n’était pas réellement une partie de plaisir tous les jours. Ca aurait été tellement pu simple si tous les membres étaient de petits soldats bien dressés. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Et dans le fond, ça permettait d’avoir un peu d’ambiance dans le camp certains soirs. Est-ce qu’elle se préoccupait de ses membres ? C’était une très bonne question. Auquel elle n’avait pas encore de réellement réponse. Elle se ferait probablement une meilleure idée avec un peu plus de recul. Mais une chose était sûre : elle tiendrait à garder en vie les meilleurs d’entre eux. Avoir un grand nombre de personne sous ses ordres pouvait être intéressant, mais ça ne la dérangerait pas non plus d’avoir un groupe restreint de très bons éléments. Il la fit sortir de ses pensées en lui posant une nouvelle question. Elle ne s’était pas attendu à en avoir autant mais elle lui répondit tout de même, après avoir légèrement réfléchit à la question :

«  Principalement non. Si vous trouvez cependant chaussures à votre pied, on pourra s’arranger. Mais ce sont seulement les grosses missions qui sont faites en groupe. Pour plus d’efficacité. »

En parlant de ça, elle allait devoir en toucher deux mots à son second. Ils allaient devoir faire bouger un peu cette ville et avec les apparitions de certains membres du Cercle lors du rassemblement qui avait eu lieu à leur base, la louve avait eu l’occasion de mémoriser certains visages. Bref, elle reporta son regard sur Mickael lorsqu’il lui posa -encore- une question. Sa première cible ? Comme précédemment, elle n’en voyait que deux potentiels. Deux dont elle se serait bien occupée mais tant pis, si elle n’en avait pas un, elle aurait l’autre. Et elle se défoulerait davantage sur celui qui resterait, c’est-à-dire : la vampire. Avant de lui répondre, elle passa devant lui et commença à s’éloigner de son interlocuteur, lui laissant le temps de venir à sa hauteur avant de reprendre :

« Vous pouvez vous occupez d’un certain humain. Un étudiant répondant sous le nom de Natsume, la vingtaine, les yeux rouges et cheveux blancs. »
Continuant de marcher dans les rues de la ville pour commencer à pénétrer dans la forêt, elle reprit. «  J’avoue que j’vous facilite pas la tâche pour le trouver mais prenez ça comme votre première mission : le retrouver et le tuer. »

Elle ne lui donna pas plus d’informations à son sujet et surtout pas qu’il était possédé par la darkness qui avait réduit en cendre une partie de la forêt. Pourquoi ? Parce que ce serait gâcher toute la surprise ! Etait-ce également pour tester une fois de plus les capacités de cet homme ? Et comment ! Marchant entre les arbres et après avoir prit soin de vérifier aux alentours grâce à son odorat qu’ils n’étaient pas suivit, elle lui indiqua qu’ils se rendaient à la planque rebelle. Elle ne prit pas la peine de lui stipuler qu’une fois la localisation de la grotte faite, il n’avait plus la possibilité de faire marche arrière. Qu’il la vende au Cercle pouvait encore passer -mais signerait son arrêt de mort-, elle pourrait toujours essayer de se démerder pour se tirer d’affaire -sauf s’il faisait appelle à l’étudiant- . Mais divulguer l’emplacement de l’organisation était une autre paire de manche et mettrait en danger plus d’une personne. Non pas qu’elle ait un si grand esprit d’équipe que cela, mais elle avait tout de même certains principes. Après une petite heure de marche, ils finirent par atteindre l’entrée discrète de la grotte et elle le laissa évidement pénétrer dans le lieu en premier. Oui, elle venait de l’accepter parmi les membres mais non, elle ne lui faisait pas encore assez confiance pour lui donner son dos.


Message par Invité Ven 12 Juil - 9:57

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Je range chacune de mes armes, bien que le fait de remettre le pistolet chargé avec des balles de bois me fasse un peu mal à la main. Ca ira mieux quand je l’aurai soigné, ce que je fais immédiatement après avoir rangé chacune de mes armes. Je constate sans mal que ma nouvelle chef me toise avec intérêt. Je devine sans difficulté qu’elle examine tous les emplacements de mes armes. Elle ne me fait toujours pas confiance, bien que je lui ais jurée allégeance. Dans un sens je peux la comprendre. Dans un monde où les créatures surnaturelles aussi vil que dangereuse se mêlent aux gens comment peut-on encore croire quelqu’un sur l’honneur ? Après tout je dois être l’un des derniers chasseurs en qui on puisse avoir confiance, ma parole je ne l’ai encore jamais trahi. Et je ne fais jamais de promesse que je ne peux pas tenir, c’est un principe de base. Je soigne maintenant ma main avec un onguent médicinal de ma conception, dont la recette me vient du médecin de la guilde. Les propriétés thérapeutiques de cette solution sont incroyables. Ma plaie sera vite refermée, même si je garderai une cicatrice. Quand à mes os, d’ici quelques jours ils seront ressoudé, c’est aussi du à cet onguent miraculeux. J’ai bien fait de convaincre le médecin de la guilde de me transmettre le secret. J’ai souvent été blessé pendant les combats, mais jamais à ce point là. Il faut dire que même si j’ai vu la lame arrivé et que j’aurai eu le temps de retirer ma main, je ne l’ai pas fait simplement parce que j’acceptai le sort que la louve m’avait choisi. Elle est cependant très instable, ce qui ne la rend que plus dangereuse. C’est sûrement le loup qui sommeil en elle qui la rends si caractérielle. Je la vois sourire à plusieurs reprises puis elle me demande si j’ai des questions.

Je réponds donc par l’affirmative en demandant s’il est possible d’être logé, car cela commence à me chauffer d’être toujours à l’auberge, surtout que les chambres là bas ne sont absolument pas sécurisé. J’ai bien conscience que dormir dans l’antre des rebelles ne sera pas forcément plus sécurisé que l’auberge, mais au moins là bas mes ennemis je les connaitrai. Et si l’un d’entre eux tente quoi que ce soit contre moi il le paiera de sa vie. Elle ne répond que d’un regard qu’il est possible d’être logé à la forteresse, que dis-je, au campement des rebelles. Je ne pense pas qu’ils vivent dans une forteresse, il s’agira au mieux d’une grotte taillé, tout comme l’était la Guilde des ombres. Un endroit introuvable quand on ne sait pas où elle se trouve, je m’autorise à penser que c’est pareil pour le quartier général des rebelles. J’ai donc bien fait de récupérer toutes mes affaires de l’auberge avant de partir. Je m’approche d’un buisson et j’en sors un sac de voyages dans lequel on entend des cliquetis métallique. En plus de contenir des vêtements et d’autres choses importantes il contient également des munitions. J’en ai pris le plus possible avant de partir. Autant les balles en bois sont facile à tailler soit même autant celle en argent demande pas mal de travail donc autant en avoir un petit attirail avant d’’être obligé d’en refaire. Je lui demande ensuite si les rebelles sont marqués d’une quelconque façon, et ma question amuse beaucoup mon interlocutrice qui pouffe pour la première fois depuis le début de notre rencontre. Je ne vois pas ce que ma question à de drôle, nous étions bien marqué au sein de la guilde des ombres. Toujours noyé dans l’indifférence je ne prête pas attention à ses moqueries, après tout ce genre de sentiment ne m’atteint nullement. Elle me répond cependant :

« Non, nous n’avons rien de ce genre. Et s’il se trouve que vous tuez un membre de l’organisation, ça voudra dire qu’il n’était pas assez bon pour survivre. Sachez qu’on n’a pas besoin de faibles. Il est d’ailleurs pas rare d’avoir des membres qui s’entre tuent. C’est puéril comme comportement, je vous l’accorde, mais c’est ainsi. »

C’est une bonne chose pour moi cela, je ne serai pas obligé de me retenir parmi mes prochains « partenaires ». Il n’y a que la louve à qui je devrai obéir et ne rien tenter. Bon bien sûr je n’ai pas pour ambition d’exterminer le camp des rebelles, je les ai rejoins pour qu’il m’aide à renverser le cercle. Une fois cela fait, je m’occuperai peut-être de leur cas personnel mais pour le moment ce n’est pas à l’ordre du jour. N’oublions pas que je suis chasseur avant tout. Par contre sa réponse signifie également que je serai peut-être attaqué au sein de cette guilde. Non ce n’est pas une guilde mais un rassemblement de renégats. Purement et simplement. Je me demande d’ailleurs si je suis le premier humain à les rejoindre ou bien s’il y en a déjà au sein de leur organisation. De notre organisation, n’oublions pas qu’à présent je fais parties des leurs. En parlant de ça je me demande si je serai obligé de faire équipe avec quelqu’un, ce qui m’ennuierai profondément. Je n’ai pas pour habitude de travailler en équipe, je suis bien meilleur tout seul. D’autant plus que je suis nouveau donc ils voudront sûrement que je fasse mes preuves et il ne serait pas étonnant qu’ils me mettent quelqu’un de « compétent » dans les pattes et qui voudra tout faire à sa manière. Bon comme ce n’est pas grave de tuer un de ses alliés, si jamais il me colle avec quelqu’un qui ne me revient pas je le tuerai, simplement. Je demande alors si les missions s’effectuent.

« Principalement non. Si vous trouvez cependant chaussures à votre pied, on pourra s’arranger. Mais ce sont seulement les grosses missions qui sont faites en groupe. Pour plus d’efficacité. »

Voilà une réponse qui me convient parfaitement, je n’aime pas les travaux de groupe. De plus je reste persuadé que même pour les grosses missions il n’est pas mieux de travailler à plusieurs. Plus il y a de monde est plus cela devient difficile de se coordonné. Non agir la seule est la meilleur des solutions. Bien donc si nous agissons seul je peux immédiatement demander quelle sera ma première mission, non pas que j’ai envie de faire mes preuves mais je pense qu’un peu d’exercice me fera le plus grand bien. Bien sûr je devrais attendre quelques jours pour que ma main soit guérie. Cela me permettra de m’entrainer un peu et de mettre une stratégie au point. Que cela est excitant, il me tarde de reprendre du service. Je demande encore à la cheftaine quelle sera ma première cible. Elle commence à marcher alors et attend que je sois à sa hauteur pour me répondre :

« Vous pouvez vous occupez d’un certain humain. Un étudiant répondant sous le nom de Natsume, la vingtaine, les yeux rouges et cheveux blancs. »


Nous traversons les rues de la ville afin de nous rendre, me semble-t-il vers la forêt.

« J’avoue que j’vous facilite pas la tâche pour le trouver mais prenez ça comme votre première mission : le retrouver et le tuer. »

Bien ma première mission est donc un meurtre, parfait. De plus il s’agit d’un humain, mes armes en bois ne me seront donc d’aucune utilité, et je pourrais également économiser mes balles en argent sur cette mission. Par contre si elle me demande de m’occuper de lui ce n’est sans doute pas sans raison. Il doit être dangereux, je ne sais pas encore pourquoi mais la prudence sera de mise, ne jamais prendre une cible à la légère. Bien je suis ravi de pouvoir commencer tout de suite. Je lui réponds alors par l’affirmative :

« Bien Madame, ce sera fait dans les plus brefs délai, je vous ramènerai sa tête en gage de preuve ».

Ma phrase est prononcé avec l'indifférence qui me caractérise, comme si je venais de lui dire qu'il va faire beau aujourd'hui. Nous marchons encore quelques heures dans la forêt avant d’arriver devant une grotte. Il est vrai que si elle ne me l’avait pas indiqué je ne l’aurai jamais remarquée. J’ai pris grand soin de mémoriser le chemin que nous avons emprunté afin de pouvoir revenir ici après une mission.

Elle m’invite à entrer, ce qui ne lui ressemble pas, la politesse n’est pas son fort donc je devine aisément qu’elle refuse de me tourner le dos. Elle n’a toujours pas digéré le fait que j’ai réussi à lui tenir tête. Je pose ma main sur mon Kodachi prête à dégainer en cas de besoin. Je ne crains pas une attaque de la louve mais plutôt de l’un des rebelles qui me verrait entrer seul dans cette immense caverne. Je ne m’étais pas trompé cela dit. La grotte semble taillée, de plus elle doit être insonorisée car les bruits de nos pas ne résonnent pas. J’attends alors que la louve arrive à ma hauteur afin de la suivre. Je pense qu’elle va me faire une visite guidé des lieux maintenant qu’elle m’y a amené.

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