Un nouveau travail [clos]

Après avoir marché quelques minutes dans les rues sombres de la ville, me voilà enfin aux portes de la boite de nuit. La musique me parvient aux oreilles. Tout le monde semble s'amuser à l'intérieur. J'ouvre doucement la porte et découvre l'immensité de la boite de nuit. Je suis d'abord aveuglé par les lumières et la fumée. Tous ses gens qui dansent, chantent et s'amusent. Au fond de la grande sale, j'aperçois le bar. Je devrais demander au barman ou se trouve le bureau du directeur. Je m'avance vers la piste de dance et tente de me frayer un chemin à travers la foule. Je me retrouve pris au piège d'un groupe de jeunes hommes, tous plus beaux les uns que les autres. Je sens comme des picotements dans mes joues, je suis en train de rougir. Je les voies rirent et sourirent. Je fais vite demi tour et ressort de la piste. J'essaye de garder mon calme et décide de contourner la piste. Un choix peut judicieux puisque je me retrouve nez à nez avec les plus beaux danseurs. Mon coeur s'emballe et je rougi encore plus. Je trace mon chemin en essayant de ne pas les regarder. J'arrive vers le bar et m'assoie. Je tente de reprendre mon calme. Je demande au barman un verre de saké et le paye immédiatement. Je le bois d'une traite et reprend lentement mes esprits. Je demande alors au barman ou se trouve le bureau du directeur. Le bruit ne semble pas le déranger et il me répond comme si de rien était. Avec tout ce bruit je ne comprend pas la moitié de se qu'il me dit et lui demande de se répéter. Il s'approche alors de moi et parle plus fort. Cette fois je l'entend parfaitement. Je le remercie d'un signe de la main et longe le bar vers la droite jusqu'à un petit escalier. Je le monte doucement et arriver en haut, un petit couloir s'ouvre devant moi. J'avance lentement et arrive devant la porte du bureau du directeur. Je frappe deux fois à la porte et j'entend une voie me demandant d'entrer. J'entre dans la pièce, referme la porte et sans perdre un instant dit à l'homme:
<< Bonsoir monsieur, je me nomme Erimos et je souhaiterais travailler dans votre établissement! >>

Danaliel avait passé sa journée à dormir, rêver de choses et d'autres sans se préoccuper du reste. Il avait laissé ses soucis dehors pour une fois. Sirotant un verre d'alcool une cigarette dans l'autre main comme à son habitude. Il étudiait un document que lui avait communiqué le ministère publique. Ne comprenant rien à ce dernier, il décida de malencontreusement laisser tomber ses cendres brûlantes sur le papier. Consumant l'encre, dévorant le papier, qui dans une gerbe de flamme devenu un bout de cendre semblable à celui tombé de sa clope. Un sourire amusé déchira les lèvres du loup, envoyant les résidus calciné voler dans un coin de son bureau d'un geste de la main il se mit à son aise. Pieds sur la table, verre à moitié vide dans la main, cigarette aux lèvres. Le loup comptait réellement glander toute la soirée, s'endormir comme il en avait l'habitude sur ce magnifique fauteuil, puis se réveiller le lendemain pour recommencer un cycle de glandage infinis.

Mais comme d'habitude, rien ne se passa comme il l'espérait, quelqu'un frappa à la porte déstabilisant le loup qui manqua de faire tomber son verre. Tellement effrayé par la perspective de perdre du whisky il lâcha involontairement sa cigarette qui brûla un bout de sa chemise. Passablement énervé il se leva puis enlevant son haut se retrouva torse nue, n'ayant pas d'affaire de rechange le perturbateur devrait s'en contenter. Son corps était recouvert de cicatrices, sa peau était comparable à un livres, sur lequel divers enfoirés avaient décidés de poser leur glyphes. Histoire qu'il se souvienne d'eux à jamais, malheureusement la mémoire, même chez les lycans n'étaient pas infaillible. Mais c'était une autre histoire.

Le jeune homme entra malgré la réel volonté de Danaliel, il étudia rapidement l'attitude, et le style de l'inconnu puis se mit à doucement sourire. Si ce dernier pensait être originale, il devait penser avoir trouvé un copain en voyant ce qui pourrait être son futur patron torse nue en plein milieu d'un entretien d'embauche:

-Bonsoir moi c'est Danaliel, désolé pour le manque de civilité me présenter aux étrangers dans cet état n'est pas réellement dans mes habitudes. Soudainement il pensa à Leann qu'il avait embauché, pour ensuite finir le soir même avec elle dans son lit. Peut être était-il simplement un patron indigne ...-Bref, je veux bien vous engagez mais dans quelle branches vous pensez pouvoir travailler, danseurs? Serveurs ? Agent d'entretiens ? Je peux vous proposez uniquement l'un de ces postes pour le moment alors réfléchissez y bien avant de répondre.

Ne pas demander de Cv, où de raisons, aller droit au but, si il comptait s'en aller un jour il n'aurait au moins pas le problème qu'avec Leann. Sur cette pensée il s'appuya contre le mur allumant de nouveau une cigarette, ne lâchant pas des yeux le jeune homme se tenant devant lui. L'odeur qui se dégageait de ce dernier était très étrange, mais le loup ne voulait pas essayer de deviner ce qu'il pouvait être. Humain, vampires, créatures de la nuit, élémentaires! Qu'importe, tant qu'ils lui foutaient la paix.

Je me retrouve à présent en face du patron de la Boite de Nuit. Il dit s'appeler Danaliel. Il est plutôt bel homme. Mais que fait-il torse nu? Je sens mon coeur qui s'emballe... Je ne dois surtout pas rougir. J'essaye alors de penser à autre chose, je hume alors l'air de façon discrète. Je sens de l'alcool et comme une odeur de brûler. Je vois alors sur le sol une chemise partiellement brûlée, je comprend pourquoi il est torse nu. Je remarque aussi une odeur qui n'est pas humaine. Une étrange odeur animal. Il n'a pas l'air d'être un hybride, ce doit être un lycan. Je voue une affection toute particulière à cette espèce depuis que l'un d'eux m'a sauvé il y a de cela des décennies. Malgré tout ça, j'ai du mal à décrocher mon regard de lui. Il faut que j'arrive à parler normalement.
<< Et bien je... je pense que serveur m'irais bien... je crois. Mes pouvoirs me permettrais de servir plusieurs clients en même temps. >>
Mince, j'arrive pas à me calmer... Faut à tout prix que j'y arrive, c'est quand même mon futur patron... Enfin, si tout se passe bien. Mes siècles de vie ne m'auront pas enlevé cette gêne que je ressent avec la gente masculine... Je sent mon sable vibrer dans ma jarre. Peut être que je devrais profiter de l'occasion pour lui montrer ce que je sais faire. Ça évitera peut être qu'il remarque à quel point je suis gêné. Je me concentre un peut et le sable de ma jarre la fait se débouchée. Mon sable sort et commence à tracer une spirale autour de moi. Il prend alors la forme de nombreuses mains qui semblent danser autour de moi.
<< vous voyer? Il m'est facile de servir plusieurs personnes à la fois >>

Danaliel observait le jeune homme qui lui semblait nerveux, après tout il était en train de passer un entretien d'embauche. Se retrouver face à un patron n'était jamais facile, surtout que l'expérience de Danaliel dans ce domaine n'était vraiment pas glorieux. Son entretien le plus long ne dépassait pas la barre des cinq minutes, trouvant toujours le moyen de faire foirer ses prestations. D'ailleurs celle du jeune homme était pas si mal, mais elle n'allait pas lui servir à grand chose. Les yeux du lycan éclatèrent de curiosité, puis s'assombrirent aussi tôt après qu'il expira un nuage de fumée qui nagea lentement dans l'air. Prenant son temps avant de répondre, il se demandait si la raison pour laquelle il allait décrédité l'acte du jeune homme était cohérente. Il ne voulait pas que ses employer utilisent d'une façon où d'une autre leurs pouvoirs dans le club. Les racistes, les sensibles, où simplement les fous pouvaient mal réagir face à ce genre de choses. Seul les vigiles et encore, uniquement en cas d'urgence avec de préférence sa permission, pouvaient utiliser leurs pouvoirs pour virer quelqu'un. Sa voix rocailleuse trouva finalement le moyen de filer entre ses lèvres:

-Intéressant, sans parler de prodige ce pouvoir aurait pu être très utile mais! Pour certaines raison si vous voulez travaillez ici, vous ne pourrez pas utilisez vos pouvoirs. Trop risqués par les temps qui courent, pensez vous avoir un autre atout dans vôtre manche ?

Danaliel se décolla du mur puis prit place dans son fauteuil, il détestait rester à la même place tout le temps. Tapotant sa cigarette, un petit tas de cendres se forma au fond d'un cendrier noircit par l'usage. Le lycan réfléchissait déjà aux possibilités, et aux conditions qu'il devrait fixer avec ce jeune homme si il devait l'engager. Lui confisquer sa jarre à chaque fois qu'il viendrait? Une mesure de sécurité comme une autre, après tout il ne savait rien de lui. Le contact de ses cicatrices contre le faux cuir du fauteuil était désagréable, essayant de se masser la nuque tout en trouvant une position confortable il lâcha un bref râle de déplaisir puis fixa le jeune homme. Un sourire comme lui suel en avait le secret se dessina lentement sur ses lèvres, allait-il le prendre où non? Son humeur était vacillante ce soir, il allait peut être le renvoyer directement juste par envie, le pousser à déballer tout ce qu'il pouvait faire pour finalement lui dire que ça n'aurait jamais été possible de toute façon? Secouant lentement la tête en regardant le bout de sa clope il murmura pour lui même:

-Non...

Mon sable continue de danser autour de moi, un peut calmé, j'arrive à respirer normalement. Mais apparemment, ma prestation lui déplais. Il m'explique alors que dans la boite de nuit la magie est interdite.
<< Je suis désolé. C'est la première fois que je viens ici, je ne le savais pas. >>
Lui dis-je un peut paniqué. Je ferma les yeux une demie seconde, le temps de me concentré. Mon sable revint aussi tôt dans ma jarre. Elle se reboucha et au lieu de s'immobiliser, le sable à l'intérieur s'agita. Le grand foulard qui la maintenait dans mon dos se transforma en sable et la jarre tomba doucement sur le sol dans un bruit sourd. Il faut avouer que plusieurs kilos de sables sont à l'intérieur.
<< Excusez moi, mais elle est lourde. >>
Il fallait que je trouve un argument pour être embauché. Je pourrais faire le service, mais je ne pourrais pas user de mon sable pour le service. Etre vigile ne m'intéresse absolument pas, j'ai suffisamment surveillé ce monde sans non plus m'occuper des habitués de la boite de nuit. Quand à être danseur... il n'en est pas question! Je ne pourrais jamais. Je ne tiendrais pas trente secondes sans finir rouge comme une tomate. Que faire?...
A force de rester dans cette position je commence à avoir mal au dos. Je m'étire alors lentement les épaules et me penche légèrement en arrière pour débloquer mon dos. Je sens toujours son regard sur moi tandis que lui aussi bouge de sa position pour s’asseoir. Visiblement il n'apprécie pas le contacte du faux cuire. La raison ne me regarde pas. Bon il va falloir me lancer.
<< Je pourrais parfaitement assurer le service en sale sans mon sable. Et s'il le faut j'occuperais le poste de vigile, bien que je n'en ai pas l'air je possède une grande force physique. Je suis également très souple et agile et les coups physiques ne m'affectes pas. Pour ce qui est d'être danseur... je... ne pense pas m'en sortir en dansant. >>
Fa y est je recommence à rougir... Rien que de m'imaginer à demi nu devant tous ce monde j'en suis gêné. Mais je dois garder mon calme. Il ne doit pas voir mes faiblesses. Je dois prendre sur moi. Je me redresse alors et sans m'en rendre compte les glyphes de mon corps se mettent doucement à remuer, comme si elles étaient portées par le courant d'une rivière. J'aurais cet emploi quoi qu'il en coûte.

Danaliel ne pouvait s'empêcher de sourire en voyant les enchaînement de boulettes du jeune homme. Il soupira un bref coup, puis commença à penser qu'il était un très mauvais patron. Engager les gens par ce qu'ils le faisaient rire, au lieu de chercher à réellement savoir ce dont ils sont capable n'était pas très sage. Mais il ne pouvait s'en empêcher, de plus cet homme semblait être un grand complexé de la vie, rougir pour tout et n'importe quoi. Au moins il ne risquait pas de saouler les client en discutant trop. Le lycan espérait qu'il sache au moins dire bonjour/bonsoir. Bah, ça ne serait pas très important, de toute façon il avait encore de la place donc autant en profiter:

-C'est bon t'es engagé, tu t'occuperas de la paperasses avec ma pseudo secrétaire qui doit être en train de faire le service. Tu commences demain, soit ici à 18h pétante, et s'il te plais laisse ta jarre chez toi.

Le loup se leva puis ouvrit la porte d'un geste simple de la main, proposant de serrer celle de l'élémentaire avec l'autre. Ca se faisait assez souvent dans ce monde dans les souvenirs du lycan, mais bon, il n'avait jamais été très à cheval avec les codes, surtout ceux imposé par les humains. Ses yeux jaugeaient ceux du jeune homme, son odeur n'était vraiment pas naturel, à croire que les espèces bizarres étaient toutes de sortie ces derniers temps. Il haussa les épaules, lâchant la poignet de porte pour prendre une cigarette et l'allumer avec dextérité. Il faudrait vraiment qu'il apprenne à réfréner ses pulsions, cette petite chose allait réellement le tuer à petit feux. En tant que lycan désireux d'aller se reposer, il espérait qu'Erimos n'ait pas trop de questions, de doutes, où simplement de curiosité ce soir.

Le loup eu soudainement un regard sur lui même se rappelant qu'il était torse nue, il soupira un nuage de fumée, qui caressa son corps un bref instant. Un véritable raté ce lycan, il ne pouvait pas accueillir les gens normalement sans les mettre mal à l'aise, où avoir forcément un problème et quelque chose à se reprocher:

-J'espère que vous oublierez mes méthodes, et mes critères peut conventionnel pour le recrutement, je ne suis pas quelqu'un de très carré.

[hrp: dsl de passer d'un coup au passé mais au présent c'est trop chaud]

Le lycan rigolait devant ma gêne... normal vous me direz, qui ne serait pas amusé par la situation? Je faisait mon possible pour resté calme. Il me fallait ce poste! non pas pour pouvoir me payer a manger ou autre, mais pour me créer une vrai place dans la société. Et travailler dans un tel endroit me permettrait surement de faire des rencontres. Danaliel m'annonça alors que j'étais engagé! Je retins un cris de joie pour ne pas faire mauvaise figure mais n'en étais pas moins heureux d'avoir un travail.

<< Merci beaucoup! Je serais là à l'heure! >>

S'il s'approcha de moi et ouvra la porte d'une main tout en me tendant l'autre. J'hésita un peut et lui serra finalement la main. Je remarqua une chose étrange, depuis le début de l'entretient il ne cessait de renifler l'air, comme s'il cherchait a déchiffrer l'odeur que je dégageait. Il alluma une cigarette et cracha de la fumé qui glissa sur ton torse. Instinctivement je la suivit du regard et regarda le torse nu de mon nouveau patron. Je me crispa quelque peut et resserra, sans le vouloir, ma main sur la sienne que je tenais encore. Je le lâcha et le regarda dans les yeux.

<< J'ai une question à vous poser... pourquoi me reniflez-vous depuis tout à l'heure? >>

Danaliel le dévisagea puis ne put s'empêcher de rire en voyant ses yeux suivre la fumées de sa cigarette. Si il était réellement un être à part il aurait parié sur quelques choses ressemblant à Sedna, où encore à l'autre créature végétale. Le nom était "élémentaire", ce n'était pas très claire dans les souvenir du lycan. Mais qu'importe sa question bien que légitime, n'avait pas pour obligation d'obtenir une réponse, il se mit simplement à sourire. Appréciant le fait qu'il lâche sa main. Le loup aurait pu se sentir gêné, pourtant il n'avait rien de ce genre là à écraser en lui. Il était simplement surprit et amusé par son nouvel employé. Il déposa sa main sur son épaule, l'accompagna doucement en dehors de son bureau puis crachant un nouveau nuage de gaz toxique en direction du toit il confia à ce qu'il soupçonnait être un élémentaire:

-J'aime bien vôtre odeur c'est tout.

Il claqua la porte saluant l'employé lui faisant comprendre que c'était un au revoir, il ferma la porte à clef, puis plongea dans son fauteuil avant d'éteindre la lumière et boire son bourbon favoris. Il aimait cette sensation, être patron, dépendre de presque rien si ce n'est du gouvernement. Et encore sa marge de manœuvre était assez libre. Il pouvait engager et virer ceux qui le dérangeait, bon les syndicats étaient là pour égaliser le pouvoir entre lui et les autres mais c'était une autre histoire. Il déposa ses cendres dans un verre vide, et entama la bouteille au goulot, pensant évasivement à Leann qu'il chérissait et désirait bien plus que ce qu'il pensait. Il se murmura intérieurement:

Santé!


Il termina la soirée à siroter sa bouteille jusqu'à vider cette seconde compagne pour finalement blâmer le fond de de la bouteille pour être arrivé aussi vite!