Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Aller en bas

Message par Invité Ven 8 Fév - 21:50

Revenir en haut Aller en bas
L'avventura est passé dans le monde des songes, en ville, seules quelques enseignes éclairent encore les rues, mais leur lumière n'arrivait pas jusqu'au lac. Le lac était immobile, reflétant la lune parfaitement, il n'y avait même pas de vent pour le faire onduler. Pourtant, petit à petit, des remous, de plus en plus fort s'éloignèrent du centre du lac. Soudainement une forme assez grande, elle devait bien faire trois mètres, s'éleva du lac. Avec l'obscurité, il était impossible de déterminer la race de cette chose, et seule son oeil unique brillait au dessus de l'eau. Lors de son avancée lente et silencieuse vers le bord du lac, la créature devint plus petite jusqu'à prendre forme humaine.

L'élémentaire, qui n'était pas mouillé, ramassa les vêtements qu'il avait au préalable déposé près de l'eau et les enfila pour ne pas provoquer de scandale en ville. Il passa sa main dans ses cheveux pour les écarter de ses yeux et alla s'asseoir sur un rocher un peu plus loin, gardant les pieds dans l'eau. Après tout, Ahvock ne travaillait pas le lendemain et se dit qu'il pourrait passer toute la nuit ici, tellement c'était paisible. Il leva la tête et contempla la lune pendant une bonne vingtaine de minutes. Avec la pâle lumière qu'elle reflétait, on pouvait voir son visage et ses yeux bleus. Il trouvait l'astre lunaire fascinant, et c'était normal pour un être aquatique. Mais, à rester là, rêvassant en regardant le ciel, il n'entendait pas les très légers bruits produits par les pas d'une autre personne se baladant au bord du lac.

Message par Invité Sam 9 Fév - 18:51

Revenir en haut Aller en bas
Alors que la nuit tombait doucement sur la ville, je quittais le manoir. J'étais toujours inquiète de ne pas avoir vu Néro rentrer, mais je me disais que ça n'arrangerait pas les choses de rester à la maison à tourner en rond, passant le temps à ruminer. Il reviendrait, de toute façon, non ? Du coup, j'avais enfilé une tenue très convenable: un gilet gris métalisé, un jean noir et une paire d'escarpins à talons blancs. Je m'étais coiffée en vitesse, pourtant je m'étais fait un beau chignon, constitué d'aiguilles entremêlées dans un échevau plutôt complexe. Comme quoi, on arrivait à beaucoup de choses avec le temps ! Au début, on a toujours besoin d'aide, et après on fait tout très vite et tout seul. J'avais donc fermé la porte d'entrée, en pensant à prendre mon casque et mon blouson avant de m'en aller. J'enfilais ma veste en cuir noir, dans laquelle je sentis le balancement familier de mes clefs de moto. J'en extirpais le trousseau, pour le remplacer par celui du manoir. Ensuite, je mis mon casque et enjambais habilement le véhicule.

Je passais devant la ville, abondamment éclairée par des enseignes et des lampadaires, mais je me doutais que l'endroit où j'allais ne serait pas atteint par toute cette lumière. La lune était haute, le ciel était clair et les étoiles brillaient de mille feu au-dessus de ma tête. Je roulais très vite, comme à mon habitude, et contournais aisément un lieu d'accident, alors que n'importe quel humain avançant à ma vitesse aurait lui aussi fini au talus. Je contournais alors la forêt pour arriver au sud de celle-ci. Je cachais l'engin derrière des arbres centenaires, descendant tout aussi souplement du véhicule. J'ôtai mon casque, le déposant près de la roue avant, où je l'attachais à l'aide d'une chaîne. Le clef de contact retirée, le bourdonnement puissant mais si agréable du deux roues luxueux cessa, rendant la forêt à un calme plat. Quand je pénétrai silencieusement dans les fourrés, j'entendis les cris familiers d'un grand nombre d'animaux: chouettes, corbeaux, insectes...

Je marchais vivement vers le lac, pourtant rien ne bougeait sous mes pas. Je me mis même à courir, piquant un sprint en travers des bois, jalonné de troncs d'arbres que j'évitais aisément. Je m'aidais aussi beaucoup de mon entraînement au combat, de mes réflexes surhumains et de ma vitesse augmentée pour cette course qui me détendit. Quand j'arrivais aux alentours du lac, je cessais de courir pour me remettre à marcher, profitant des odeurs connues du bois. A la toute lisière, j'apperçus la grande surface calme des eaux. Mais sous mon regard ahuri, elle se fendit pour céder la place à un grand être de plus de trois mètres, entiérement fait de cet élément, qui se réduit pour finalement reprendre forme humaine. Le jeune homme récupéra ses vêtements avant de s'asseoir pensivement sur un rocher. Je m'approchais doucement, perçant à travers les arbres, mais quand il me vit, il sursauta, et j'oublias que je ne faisais pas de bruit quand je bougeais:

-Désolée, je ne voulais pas vous faire peur.

Un fin sourire se dessina sur mes lèvres, dévoilant des dents blanches parfaites.

Message par Invité Dim 10 Fév - 16:35

Revenir en haut Aller en bas
Plongé dans ses pensées, Ahvock ne faisait plus attention à ce qu'il y avait autour de lui. C'est en tournant lentement la tête qu'il aperçut une silhouette humaine, à peine à quelques mètres de lui. Bien sûr, la surprise fut telle qu'il sursauta, glissa sur le rocher mouillé et tomba dans l'eau. Il se releva, les vêtements mouillés, mais fit partir l'eau d'un geste lent de la main. Il releva la tête vers la silhouette qui n'avait pas bouger. C'était une femme, blonde, qui paraîtrait belle selon les critères de certains de ses collègues, lui, il n'éprouvait pas ces sentiments, elle semblait un peu désolée de la surprise générée par son apparition si prompte.

-Désolée, je ne voulais pas vous faire peur.

Ahvock se recoiffa encore une fois d'un geste de la main et répondit à la jeune femme:

-Ce n'est rien, ne soyez pas désolée, il y a faire peur et surprendre, et là, effectivement on peut dire que j'ai été surpris.

Il sourit fortement car il avait remarqué que c'était ce que faisait les humains quand ils étaient gênés.

-Excusez moi je ne voulais pas vous déranger pendant votre ballade au... clair de lune. Et puis je vous demander qui êtes-vous? AH mais non, c'est tellement impoli de demander ça sans se présenter soi-même. Donc voilà, je m'appelle Ahvock et vous?

Il avait posé sa question le plus naturellement du monde car il n'avait pas senti de méchanceté émanant de la dame blonde.

Message par Invité Dim 10 Fév - 17:29

Revenir en haut Aller en bas
Le jeune homme avait tellement sursauté qu'il avait glissé de son rocher. Seulement, l'eau étant très proche de l'endroit où il se tenait assise qu'il finit par y tomber. Un léger sourire se dessina, non contente de voir que je faisais toujours autant d'effet aux gens. Bon, j'aurais préféré qu'il évite de tomber dans le lac, mais bon ! Il en sortit bien vite, mouillé bien entendu. mais ses pouvoirs lui servirent et il pu se sécher très vite. A peine sur la terre ferme de nouveau, il s'empressa de se recoiffer, ce qui m'amusa. Quand il m'observa, pour détailler mon physique, j'en fis autant: Il avait les cheveux aussi bleus que ses yeux, ce qui était plutôt surprenant et.. Peu courant. Il était plutôt grand et dégingandé, les os plutôt fins pour un hommen donnant une allure très chétive à ce jeune homme. Pourtant, j'avais appris à me méfier des apparences. Le plus petit aux airs les plus innoffenssifs étaient parfois plus forts et dangereux que le grand baraqué d'un mètre quatre vingt.

En témoignent David et Goliath. Ce n'était pas le plus grand qui avait triomphé. Evitant de commettre la commune erreur des autres, je me méfiais naturellement de tous. Surtout que même avec mes pouvoirs de feu ( considérablement réduits depuis un temps), je n'étais pas du tout sûre de faire face très longtemps à un homme constitué entièrement d'eau. Surtout qu'on sait depui slongtemps le quel des deux éteint l'autre. Quand il me répondit, je me rendis très vite compte qu'il était maladroit. Je ne savais rien de ces élémentaires, mais il semblerait qu'ils manquent considérablement des habitudes qui marquent les humains. A commencer par une communication plutôt aisée pour la plupart. J'aurai été curieuse de savoir d'où ils venaient ceux-là, pour trouver une explication à ce manquement. néanmoins, je lui répondis:

-Il se trouve que j'aurais quand même du annoncer ma présence. Je ne réalise pas toujours que je peux surprendre, car rares sont ceux qui m'entendent arriver.

Mes habitudes de vampire noble reprenaient très vite me dessus en présence d'inconnus, et mon éducation me ratrappait vite. j'avais toujours été habituée à ça, et me retrouver face à quelqu'un de si peu éduqué me déboussolait quelque peu. Si je savais toujours à peu près comment réagir, là j'étais perdue. Son sourire exagéré montrait qu'il avait essayé d'observer les humains et d'adopter leurs tics physiques, mais il lui faudrait encore du temps pour que ça devienne convaiquant. j'avais moi-même mis pas mal de temps à réussir, même si ma pratique du théâtre ( qui datait quand même pas mal) avait un peu aidé. Il mimait la gêne, mais je pense que j'aurai mieux pris conscience de ça s'il n'avait rien fait.

-Je viens d'arriver, je pense plutôt que c'est moi qui vous ai dérangé. Enchantée, Ahvock. Je m'appelle Catherine. Catherine Pierce.

Me rapprochant prudemment de lui sans trop le montrer, je lui tendis ma main. Inperceptiblement, je craignais que ma peau froide me trahisse trop vite, et je sentis mes muscles de raidir. Je n'avais jamais été comme ça auparavant, refusant de me présenter quand ce n'était pas nécessaire, mais ma part revenue d'humanité m'avait visiblement rendue bien moins prudente. Pourtant, sous mes airs de fille bien élevée et polie, ma voix était aussi froide et incisive que mes gestes. Voilà quelque chose que j'appréciais chez moi qui ne m'avait pas désertée, même si ça pouvait paraître très aggressif pour certains.

Message par Invité Dim 10 Fév - 21:29

Revenir en haut Aller en bas
-Catherine, répéta Ahvock.

Il serra la main qu'elle lui tendit et sentit qu'elle était aussi froide que lui, glaciale même. Lui, c'était normal, il avait la température de l'eau qu'il venait de quitter, mais elle, sa main était aussi froide que celle d'un mort. Cela voulait dire qu'elle était sûrement une vampire. Avec l'odeur d'essence, il ne pouvait pas sentir s'il y avait une odeur de sang pouvant la trahir mais cela l'importait peu de savoir sa race. Après tout, il était pour la mixité des races. En lui serrant la main, leur regards se croisèrent et Ahvock eut un léger flash. Il avait l'impression d'avoir déjà vu cette personne, il y a très longtemps. C'est quand Catherine retira sa main de force qu'il reprit ses esprits.

-Excusez moi mais, est ce qu'on se serait déjà croisé quelques part, il y a quelques années?

La question provoqua une légère surprise envers Catherine qui levait un sourcil d'un air interrogateur. Elle n'avait pas l'air d'avoir compris le pourquoi de cette question.

-Euh, si je demande ça, c'est parce que votre visage me rappelle quelque chose mais je n'arrive pas à m'en souvenir précisément

Il ne voulait pas mettre la vampire mal à l'aise avec cette question et il ne savait pas quand il devenait indiscret.

Message par Invité Dim 10 Fév - 21:47

Revenir en haut Aller en bas
Le jeune homme semblait avoir compris de quelle race j'étais quand il m'eu serré la main. La froideur de marbre de ma peau ne trompait pas, c'était le plus distinctif des signes. Pourtant, il sembla devenir soudain très distant, comme absorbé dans ses pensées. Je dus lui retirer ma main de manière un peu forcé, et la questionq u'il me posa me figea de surprise. Je repassais en vitesse les nombreuses années de ma vie, cataloguant les visages de ceux que j'avais croisés, mais le sien n'y figurait pas. Conclusion: je n'avais jamais vu ce garçon de ma vie. Alors où pouvait-il m'avoir déjà vue, si ce n'était dans un très bon livre d'histoire ? Après tout, l'histoire tragique de la Famille Maudite s'étalait sur des pages et des pages de certains manuels d'histoire, et dans certains musées très anciens, on retrouvait des tableaux sur lesquels j'avais été représentée par des peintre. A part ça, je ne voyais pas...

Je jeune homme avait lui aussi la peau glaciale, mais j'en déduisis que ça venait de la température de l'eau de laquelle il venait de s'extirper après y être maladroitement tombé, desarçonné par mon arrivée quelque peu impromptue. Il était impossible de croire à autre chose qu'à un de ces mystèrieux élémentaires dont peu de monde savait des choses intéressantes. Même les très anciens livres n'évoquaient que superficiellement cette espèce. Peu de légendes existaient, et même les plus vielles connaissances n'avaient jamais su me parler d'eux. D'ailleurs, même néro ne savait quasiment rien de ces êtres, et absent comme il était en ce moment, il ne pourrait même pas me communiquer les nouvelles informations, si tenté qu'il y en ait. Donc je devrais me frotter aveuglement à ce jeune homme. J'avais horreur de ce genre de situations, pourtant j'y étais et jusqu'au coup maintenant. Alors tant qu'à en apprendre plus...

-Possiblement dans un très bon livre d'histoire. Ma vie a été épluchée en long, en large et en travers sur des pages et des pages de très vieux manuscrits. Il est possible que vous ayez déjà entendu parler de la Famille Maudite. A part ça, je ne vois pas, désolée.

Je m'étais tendue quand il me fallut parler de ma famille. non pas que j'en ai honte, mais la fin tragique et inexpliquée de ma lignée me mettait de très vilaine humeur. Tout ce que je savais, c'est qu'ils avaient été assassinés par des hommes équipés de balles en bois, qui avaient pénétré chez moi sans crier gare alors que je n'étais pas chez moi. J'étais rentrée un peu plus tard, ne retrouvant que les corps desséchés de mon père, de ma mère et de mon oncle. Ma soeur, dont j'avais gardé l'existance secrète pour la protéger, avait heureusement échappé au massacre. Ne restait des Pierce qu'elle et moi. Et nous serions à tout jamais les ultimes descendantes de cette grande famille d'immortels. Tous vampires, presque tous sauvagement supprimés. Qu'elle ironie du sort, ne trouvez vous pas ? rares étaient ceux qui se souvenaient de notre histoire et de notre existance, car ceux qui avaient fait le vide dans nos rangs avaient aussi pris le soin de ne pas laisser de mémoires susceptible de parler.

Une grande partie de ceux qui savaient ce que nous fûmes furent tués, une nouvelle fois sans qu'aucune trace des assassins fut retrouvée. Je dus contrôler mes imperceptibles tremblements, qui secouaient mon corps à présent. Tant de souvenirs si douloureux, qui resteront à jamais gravés en moi. Je laissais échapper un silencieux soupir, qui échappa au jeune homme. Ma voix était toujours froide et dure comme le roc. Il semblait mal à l'aise, ne sachant pas s'il devait poser cette question ou s'il valait mieux la garder pour lui, de peur de devenir indiscret. Je le tranquilisais rapidement:

-Je dois avouer que je suis un peu surprise. Je pensais que tous ceux qui se souvenaient de moi étaient morts. Je suis flattée de voir que j'avais tord. Dîtes moi, c'était très impressionnant de voir quelqu'un sortir d'un lac de cette manière.

Message par Invité Lun 11 Fév - 18:42

Revenir en haut Aller en bas
Quand Catherine lui expliqua que sa vie s'étalait sur des pages de livres d'histoires, Ahvock essaya de se souvenir des livres qu'il avait lu à la bibliothèque, peu après son arrivée en ville. Il voulait en effet, en savoir un peu plus sur l'histoire de la ville, et il croyait se remémorer ce nom. Il n'en était pas sûr, il avait l'impression que ce souvenir venait d'autre part que d'un livre mais ne voulait pas importuner plus Catherine qu'il ne l'avait déjà fait. Il avait bien remarqué qu'elle s'était un peu crispé pendant sa réponse et il était un peu embêté par la gêne occasionnée.

-Je dois avouer que je suis un peu surprise. Je pensais que tous ceux qui se souvenaient de moi étaient morts. Je suis flattée de voir que j'avais tord. Dîtes moi, c'était très impressionnant de voir quelqu'un sortir d'un lac de cette manière.

-Oh vous savez, j'ai moi même quelques années derrière moi, car comme vous l'aurez sûrment devinée de par ma sortie "impressionnante", comme vous dites, je suis un élémentaire de type aquatique.

Ahvock ne cachait pas qu'il était un élémentaire. Si il se cachait il ne pourrait pas utiliser ses pouvoirs à l'hôpital et n'y aurait donc plus sa place. Et puis, comme il a été vu en forme élémentaire, ce serait se foutre de la gueule du monde que de renier en être un.

-Et sinon, sans vouloir paraître indiscret, que faites vous ici?

Message par Invité Lun 11 Fév - 21:09

Revenir en haut Aller en bas
Toujours tendue comme la corde bandée d'un arc, j'observais la réaction du jeune homme. Il semblait se replonger dans ses souvenirs, pour essayer de voir si mon hypothèse était la bonne ou pas. La conclusion qu'il sembla tirer de sa retrospection ne sembla pas lui convenir, c'était marqué sur les traits juvéniles de son visage. Je devais lui rappeller quelqu'un, ce n'était pas possible autrement, car il était certain que je ne l'avais jamais vu auparavant. Aussi vieux puisse-t-il être, je n'avais jamais croisé ce garçon dans les cent et quelques années de ma vie. Je ne m'expliquais pas autrement le fait qu'il puisse me reconnaître. Si on mettait de côté l'histoire peu ordinaire de ma famille et ma nature de vampire, j'étais une fille des plus ordinaires. Une jeune femme toscanne ayant vécu paisiblement. Enfin, c'était ce qui avait longtemps persisté dans la mémoire des gens.

Pourtant, je savais que ce n'était pas ce qu'il s'était passé. Mon histoire ne serait jamais celle-là, la vérité serait éternellement autre. Nostalgique, mais aussi furibonde, j'allais m'asseoir sur le rocher délaissé par l'élémentaire. Les poings serrés, mais n'en voulant pas au jeune garçon pour sa curiosité, je lui répondis, contrôlant ma voix qui était toujours froide et tranchante comme un sabre que je manais plutôt habilement:

-J'ai entendu peu de choses à propos de sgens de votre race. Beaucoup de mystère planent autour de ceux de votre espèce, mais j'imagine que c'est plus tranquille, comme existence. Pourtant, je ne me rapelle pas de vous avoir déjà vu. Même si j'ai moi aussi pas mal vécu. Je retiens très bien les visages des gens que j'ai croisés, et vous n'êtes pas dans mon répertoire. A vous de me prouver que j'ai raté quelque chose.

J'avais été très directe, et j'aimais toujours autant jouer avec les gens. Mon côté vampire, bien qu'un peu effacé par ma part d'humanité, revenue lors de la traître rencontre avec Danaliel dans sa boite avec l'apparition de l'esprit de ma défunte mère, n'était pas totalement inexistant, et je me plaisais aussi à faire remonter à la surface le sadisme inhérant à ma race. Torturer, faire du mal, blesser et mutiliser étaient dans ma nature. Je n'y pouvais rien, c'était vraiment logique pour moi. Bien qu'il m'arrivait à présent de culpabiliser, je ne pouvais m'empêcher d'agir ainsi, même si ça revenait à faire couler le sang. Mhh, le sang... Depuis combien de temps n'avais-je pas goûté aux fraîches veines d'un être humain ? Bien trop longtemps, malheureusement ! Mais je savais bien qu'il n'était pas humain, et que son sang risquait par ailleurs d'avoir un goût qui ne me satisferait pas. Autrement dit: une fois loin de ce lac, un mortel mourrait, vidé jusqu'à ce qu'il n'y ait une seule goutte de ce splendide liquide rouge dans ses veines chaudes.

-Je prends l'air. Les jours sont longs, l'oxygène me manque souvent. Alors je profite de la nuit tomber pour respirer un peu. J'aime beaucoup les plans d'eau, et le calme apaisant du lac me rappelle beaucoup de choses. Et vous, Ahvock ?

Je l'avais naturellement appellé par son prénom, et il n'y avait pas de honte, surtout que je l'avais vouvoyé juste avant. De toute manière, il ne m'avait pas donné de nom de famille, alors il m'aurait été difficile de faire autrement. Peut-être n'en avait(il tout simplement pas ? Je ne savais rien de la naissance de ces êtres hors du commun, mais il était possible qu'ils doivent s'habituer au monde des humains, tout en s'inventant une identité.

Message par Invité Lun 11 Fév - 22:24

Revenir en haut Aller en bas
Ahvock regardait Catherine s'asseoir sur le rocher. Chacun de ses gestes était élégants, gracieux, elle regarda le lac d'un air paisible et répondit a Ahvock. Quand elle lui dit de lui montrer qu'elle avait tord sur le fait qu'il se serait déjà rencontrer, Ahvock senti une pointe de méchanceté dans la voix déjà froide et cruelle de la, en apparence, jeune vampire.

-Je ne pourrais pas vous dire que vous vous êtes fourvoyés, je n'en ai pas l'arrogance.

Alors qu'elle était assise sur le rocher, Ahvock fit deux pas pour être plus proche d'elle. Contrairement à la dame vampire, ses deux pas firent plus de bruits que n'auraient fait des pas d'un humain normal. L'eau claquait sous ses pas, le sable se collait à ses pieds et crissait sous son poids. Il fixait le lac sans bouger et quand Catherine lui demanda ce qu'il faisait lui aussi ici, il lui répondit sans la regarder.

-Je suis médecin à l'hôpital et j'utilise assez souvent mes pouvoirs de guérison sur mes patients. Malheureusement je ne peux pas utiliser ces pouvoirs indéfiniment, et tout les soirs de travail, je viens ici pour me ressourcer, pour pouvoir utiliser mes pouvoirs à nouveaux. Et c'est pour ça que vous m'avez vu sous ma véritable forme tout à l'heure.

Il ne cachait rien du tout, il n'en voyait pas l'intérêt. Il ne vivait pas caché et sa vie pouvait bien être connue par tout le monde il s'en fichait un peu. Il se retourna vers Catherine, éspérant seulement ne pas l'avoir gonflée avec ses histoires.

Message par Invité Mar 12 Fév - 20:32

Revenir en haut Aller en bas
Alors que mes gestes étaient tous emprunts de grâce, de souplesse et d'élégance, je jouais avec mes doigts, les bras croisés sur mes genoux, toujours assise sur le rocher, sur lequel l'élémentaire m'avait précédée. Je me tracassais pour peu de choses, en ce moment, mais la récente " disparition" de Néro ne me facilitait pas les choses. j'ignorais où, avec qui et s'il courait ou non un danger, ce qui avait le dont de m'agacer. Je lisais les pensées, pas l'avenir, et mon lien du sang ne m'avait encore donné aucun élément de réponse à ces questions, et pour le coup être dans un pareil brouillard ne m'aidait pas à me ressaisir. Soudain angoissée, je me mis à jouer de plus en plus nerveusement avec mes doigts. Je crispais les poings, voulant mettre un therme à mes tremblements.

Depuis que j'avais vu l'esprit de ma mère dans la boite de ce sac à merde de Danaliel Lofen, j'étais devenue plus faible, vulnérable et émotive que jamais. En gros, tous les défauts qui étaient mauvais pour un vampire ! Enfin, maintenant je ressemblais plus à une pauvre humaine dépourvue de tout qu'à la vampire sadique, puissante et plus malveillante que le diable que j'étais avant. Ca me tuait littéralement à petit feu de n'être plus qu'une incapable dont même les dons surnaturels l'avaient désertée.

-Un jeune homme humble. J'ai l'impression que ça devient très rare ces temps-ci. Mais j'ai peut-être vraiment raté quelque chose en ne vous rencontrant pas plus tôt. On va le savoir très vite.

Toujours assise sur mon rocher et de plus en plus vacillante, je vis le "jeune" homme se rapprocher de moi dans deux pas qui firent un rafus hallucinant. Tout sous ses pas cria: les feuilles, les bouts de branches, le sable... Qui lui colla sous les pieds, toujours mouillés. Quand il me répondit, il semblait toujours un peu gêné, et ne me regarda pas. Soit je l'intimidais, soit il avait vraiment peur de dire le truc qu'il ne fallait pas. Il était vraiment maladroit, ça se sentait, mais je ne m'expliquais toujours pas pourquoi. Une nouvelle chose qui m'agaçait ! Il fallait vraiment que je lui pose cette question qui me taraudait tant. Il restait là, planté sur ses pieds, regardant le lac sans jamais bouger. Le calme dont il semblait faire preuve était pourtant clairement contrebalancé par le malaise de sa voix:

-Les contrecoups des pouvoirs magiques... Je connais bien ce que c'est. En tout cas, c'est une belle façon d'utiliser ses pouvoirs que de s'en servir pour sauver des vies. Cest aussi un ebelle façon de se resourcer, même si pour vous c'est à prendre au sens premier du therme !

Le manque de prudence dont il faisait preuve m'amusait beaucoup. Je finirai par lui tirer tous les détails que je voudrai savoir. Comment les élémentaires venaient à la vie, comment ils se servaient de leurs pouvoirs, quelles étaient les conséquences de leur utilisation... Il se retourna vers moi, et je lis dans ses yeux qu'il avait peur de me barber avec tout ça, alors que j'étais on ne peut plus intéressée par tout ceci. ma voix était toujours froide, tranchante et glaciale mais mon intérêt transparaissait cette fois:

-Dîtes-moi... Vous ne m'avez donné qu'un qu'un prénom... C'est parce que vous n'en avez pas ou simplement parce que vous ne le donnez qu'aux gens que vous connaissez très bien ?

Message par Invité Mar 12 Fév - 21:12

Revenir en haut Aller en bas
Ahvock s'était accroupi, il jouait avec l'eau en faisant bouger ses doigts. De ses gestes, doux, habiles et gracieux, limite calculés, l'eau produisit un filet d'eau qui dansait avec les doigts de l'élémentaire. Il ne jouait pas avec l'eau par impolitesse car il écoutait son interlocutrice en même temps, mais par automatisme, il aimait bien faire onduler l'eau au fil de son envie.

-Dîtes-moi... Vous ne m'avez donné qu'un prénom... C'est parce que vous n' avez pas de nom ou simplement parce que vous ne le donnez qu'aux gens que vous connaissez très bien ?

-Je n'ai pas de nom, et pour tout vous dire Ahvock, ce n'est pas mon vrai nom, enfin si mais non, c'est un nom que j'ai dû prendre pour légitimer ma forme humaine, à l'époque où c'était dangereux d'être "différents"...Peu après ma "naissance", comme vous dites... Depuis je n'ai pas cherché à me trouver un nom, je m'y suis habitué, à Ahvock, et je n'en ai pas l'utilité.

Tout en racontant l'origine de son nom, il avait stoppé les mouvements de ses doigts, laissant l'eau flotter dans les airs, comme en apesenteur, mais il ne l'avait pas remarqué car les images de son passé le hantèrent. Il se remémora la folie destructrice qu'il avait eue et les conséquences, toutes ces vies qu'il avait enlevées et sa promesse, celle de ne plus tuer. Quand il reprit ses esprits, il se releva assez rapidement en se forçant à faire un grand sourire, il ne voulait pas que Catherine le voit repenser à son passé. Il n'aimait pas son passé...

Message par Invité Mer 13 Fév - 15:16

Revenir en haut Aller en bas
Alors que je continuais à parler, réfléchissant maladroitement à ce que je disais, l'élémentaire s'était accroupi près de l'eau, jouant avec la surface plane et lisse du bout des doigts, créant des minis-torrents sous sa peau. Le spéctacle était très agréable. Voir pareille osmose entre un être et un élément était tout simplement.... Magique. Bien que je maîtrise moi-même un peu le feu, lui était vraiment en communion avec cette nature pourtant si sauvage, comme s'il était capable de la dresser, de la dompter, pour en faire son esclave. Il était aussi amusant de constater que même s'il m'écoutait, qu'il semblait complètement ailleurs, comme sur une autre planète. Toujours assise sur mon rocher, je le contemplais discrètement. Il semblait vraiment jeune, mais en vérité, quel âge pouvait-il avoir ? Il avait clairement avoué avoir pas mal d'années derrière lui, mais combien exactement ? J'en avais bien plus d'une centaine, et ça ne se voyait pas...

-Je vois... C'est intéressant d'apprendre tout ceci. Je suis très curieuse de nature, en savoir plus sur des gens aussi secrets est un honneur. Je sais ce que représente la différence. Même dans l'époque actuelle, ne pas rentrer dans le moule peut causer nombre d'ennuis. Puis-je en savoir un peu plus sur votre naissance ?

Je savais qu'en étant courtoise et polie, j'avais de grandes chances de savoir ce que je voulais, et il n'aurait pas de raisons de me cacher ça, puisqu'il m'avait déjà confié des choses plus importantes que ceci. Pendant qu'il parlait, il avait laissé l'eau sous ses doigts en apesanteur, comme suspendue dans les airs. Mais il fut aussi assaillit par des images de son passé, que je lus dans ses pensées après m'être infiltrée dans sa tête sans qu'il ne se rende compte de rien. J'y vis du sang, des vies prises trop tôt et de nombreux morts. Je vis ensuite qu'une promesse fut prononcée, celle de ne plus tuer. Un pacte très honorable et humble de sa part, ais arrivait-il vraiment à la tenir ? Quand il se releva, il afficha un grand sourire, s'essayant veinement à masquer ses pensées, mais je ne pus en savoir plus: un début de migraine tonitruante me jeta de sa tête, me renvoyant à la réalité.

Message par Invité Mer 13 Fév - 16:29

Revenir en haut Aller en bas
Ahvock avait perdu son sourire, il regardait Catherine sa tête entre les mains, elle avait l'air de grandement souffrir. Il apposa sa main sur le front gelé de la vampire mais ne put la guérir, ce n'était pas une migraine ordinaire, elle était d'un autre type. Et puis, les vampires étaient plus difficilement soignable par ses pouvoirs que les humains, tout comme les lycans d'ailleurs. Il retira sa main, se mordant la lèvre, furieux de ne pas pouvoir l'aider. Lorsqu'elle semblait moins souffrir et qu'elle releva la tête, Ahvock s'excusa. Non seulement pour ne pas avoir pu l'aider, mais aussi pour le fait qu'il ne voulait pas répondre a sa question.

-Je préfère ne pas trop parler de cette époque... J'ai fait des choses... horribles...

Il semblait avoir du mal à respirer et on sentait sa tristesse dans sa voix.

-Je ne me contrôlais pas, je savais pas ce que je faisais... Je n'aurais pas dû les tuer. Excusez-moi, ce sont mes problèmes, cela ne vous regarde pas, désolé de vous importunez avec ça.

Il soupira et mis sa main devant ses yeux pour enlever l'excès d'eau qui s'y trouvait. Ses souvenirs étaient douloureux, il se retourna pour être dos à Catherine. Il s'en voulait de lui offrir un tel spectacle: un élémentaire, une créature de la nature, qui se morfondait sur le fait qu'il ait enlevé la vie d'humains, il devait avoir l'air pitoyable. Il essaya de se calmer, en vain. Il tourna la tête et s'excusa de nouveau auprès de Catherine.

-Je vous demande pardon, mais je ne peux vous raconter mon histoire, pas maintenant en tous cas. Et dans mon état, je crois qu'il vaudrait mieux que je men aille... Vous aussi d'ailleurs, il vous faut faire soigner cette migraine.

A ces mots, il réajusta ses vêtements qui avaient un peu glissés quand il s'était accroupi tout à l'heure et fit ses premiers pas pour rentrer chez lui, en longeant le lac. Ses pas étaient les seuls bruits dans la nuit, toujours claquant et résonnant. Il tourna la tête, Catherine était toujours assise sur le rocher, elle le regardait partir.

Message par Invité Mer 13 Fév - 21:22

Revenir en haut Aller en bas
La tête toujours entre les mains, le visage à présent perdu sur l'étendu calme de l'eau du lac, je m'apperçus peu de temps après que le garçon avait perdu son sourire. j'avais visiblement abordé un sujet dangereux, sa réaction en montrait l'évidence. Tout compte fait, chercher à vouloir tout apprendre de force n'était peut-être pas une riche idée ! S'il ne voulait pas aborder certains de ses souvenirs, c'était tout simplement parce qu'ils ne lui étaient pas aggréables, et je comprenais ceci mieux que personne. La simple évocation de ma famille, au passé tragique, avait suffit pour me mettre mal à l'aise, alors le juger sur son silence aurait été mal venu de ma part. Mais s'il avait peur de me raconter son histoire parce qu'elle était tâchée de sang, ce n'était pas un problème. Surtout qu'en général, un vampire avait toujours au moins le sang d'une personne sur les mains. Les débuts d'un nouveau né étaient toujours macabre, car leur manque de contrôle sur leurs pulsions et sur leur soif les poussait souvent au meurtre.

D'autre y prenaient même carrément goût, et ne pouvaient plus s'arrêter de tuer, juste pour le plaisir. j'avais longtemps été de ces vampires, trop accros à ce fameux liquide rouge pour stopper les attaques envers les humains, et d'autres, complètement inconscients de ce qu'ils faisaient, ne pouvaient s'empêcher de prendre la vie des humains qu'ils mordaient. Là-dessus, j'avais su me prendre en main, et je ne tuais que très rarement mes victimes. Mais ce n'était venu qu'avec ma soudaine humanité, et je savais que si je replongeais vraiment dans mon vampirisme, je ne pourrais plus me retenir d'arrêter le coeur de mes cibles. J'avais trop longtemps apprécié de sentir, du bout des lèvres, les battements, de plus en plus faibles, du coeur d'un Homme. Je m'étais délectée pendant de nombreuses années de la traque, de la chasse et de la tuerie. J'étais un prédateur, ne laissant aucune chance à mes proie. Une tueuse implaccable, une chasseuse sans failles. Mais l'apparition de ma mère dans cette boite de nuit avait tout changé, me transformant en citoyen vampire quasiment modèle.

-Vous savez, vous n'êtes pas le seul. Un vampire est souvent, surtout au début, soumis à ses pulsions, et ce sont celles-ci qui gouvernent. En général, de nombreuses personnes en payent le prix. Un très lourd tribu sur l'autel de la mort. Un sacrifice que personne ne choisit de faire. Il n'y a pas de bénévoles dans ces innocents.

Sa voix tremblait sous l'effet de la tristesse, et je sentais que sa respiration devenait plus hésitante, moins régulière. Son passé l'avait vraiment marqué, et les erreurs qu'il avait pu faire avaient laissé une marque indélébile au plus profond de lui. Je pouvais comprendre ce qu'il ressentait, car lors de mon changement, quelque peu subit, de personnalité, je m'en étais également beaucoup voulu d'avoir pris autant de vie, des vies de gens qui n'avaient rien demandé à personne. Et pourtant, j'avais répendu leur sang sur les pavés de toutes les villes que j'avais foulées. Le mal avait enraillé ma culpabilité, mes émotions, mais elles étaient revenue en même temps que l'esprit de ma mère. Celà dit, si je venais à replonger, le massacre recommencerait, et je n'aurais de nouveau plus aucun remord. Bien que ça épargne beaucoup de choses, je savais que ce n'était pas une solution. Appuyer sur un bouton pour se débrancher des ses sentiments n'était pas le bon moyen de vivre. mais quand on avait tant de sang et de morts sur la conscience, il vallait peut-être mieux se déconnecter complètement...

-Vous ne m'importunez pas, bien au contraire. Il y a des choses que l'on fait et que l'on ne s'explique pas. Moi aussi j'ai tué, et je m'en veu aujourd'hui, ça n'explique pas mes actes. Pourtant, on ne peut pas effacer ce que l'on est. Mais on peut le changer. C'est ce que vous avez fait, non ?

Quand il passa ses mains sur ses yeux, ce fût pour essuyer les lamres qui s'y trouvaient. Je sentais dans ma tête l'étau se resserrer, broyant de plus en plus fortement mon crâne. La moindre utiliation de mes pouvoirs avait désormais des conséquences non négligeables. Quand une main, plus tiède que ma peau, se posa sur mon front, je savais que ça ne m'aiderait pas. Même un médicament capable d'assommer un éléphant n'aurait pas fait partir la douleur. Il n'y aurait que le temps pour apaiser les choses. En attendant, il était plus sûr de cesser de les utiliser jusqu'à ce que ça aille mieux. Il s'excusa une nouvelle fois, avant de me tourner le dos. Aussitôt je fus sur mes pieds, marchant vite pour le ratrapper:

-Que j'aille quelque part ou que je reste ici ne changera rien à ma migraine et vous murer dans le silence ne vous portera pas secours. Ce n'est pas en se renfermant sur soi-même que l'on réussi à avancer et à aller mieux. Je suis sûre de pouvoir vous aider, mais il faut que vous acceptiez de vous ouvrir. Vous ne pourrez pas effacer votre passé, mais vous pouvez toujours décider de votre avenir, de faire en sorte qu'il soit meilleur et plus léger.

Ma voix était moins dure et moins incisive, et je dois avouer que sur le coup, je ne me reconnaissais plus. Je n'avais jamais sorti à personne ce genre de discours, et encore moins essayé d'aider quelqu'un qui se tapait une déprime. Encore un truc arrivé avec mon humanité et qui repartirait avec mon vampirisme... Restait à espèrer que je ne rebasculerai pas.

Message par Invité Jeu 14 Fév - 15:58

Revenir en haut Aller en bas
Ahvock avait déjà fait quelques pas quand il senti une main sur son épaule. Il se retourna et vit Catherine juste derrière lui. Cela le surprit car il ne l'avait pas entendu se déplacer. Elle se tenait à un pas de lui et voulait le ramener en lui disant qu'il vaudrait mieux se confier. Il hésita quelques secondes et finit par retourner avec Catherine sur le rocher. Ils étaient donc là, assis sur le rocher, Catherine s'était mise plus en hauteur alors qu'Ahvock gardait les pieds dans l'eau. Il voulait bien raconter sa naissance mais il allait sûrement le regretter au cours de la narration.

-Bon, commençons par le commencement... A ma création, le temps était à la guerre, aux meurtres et aux viols. Le sang coulait par barriques entières jusqu'à couler dans le lac juste ici. J'ai été créé par la Nature pour la défendre, pour la protéger. Malheureusement, au tout début, je n'avais alors pas ma forme humaine mais ma forme élémentaire, celle que vous avez pu esquisser la silhouette tout à l'heure, et sous cette forme je ne maîtrisais rien. J'ai donc purifier le lac comme je devais le faire mais j'ai avancé vers le lieu des massacres, ce n'était alors pas la ville que nous connaissons aujourd'hui, mais peut importe. J'ai donc avancé, et à ma vue la plupart des humains se mettaient à fuir, seulement, d'autres, soit fous, soit téméraires, je ne le saurais jamais s'étaient mis en tête de me stopper dans ma course. Ils m'attaquèrent donc avec leurs armes de corps. Bien sûr, dans ma folie, je ne m'étais pas laissé faire et...

Il stoppa son récit. La tristesse et la colère dansaient en lui pour lui faire perdre raison. Il ne voulait plus raconter, il tourna alors la tête pour voir son interlocutrice et la vit passionnée par cette histoire. Il ne comprenait pas son intérêt pour cette histoire mais pour ne pas la laisser sur sa faim il finit par dire.

-je les ai tous tués...

Il l'avait dit, cette phrase qui le hantait.Il devait passer pour un tueur aux yeux de la vampire maintenant. Jamais il ne se pardonnerait cet acte. Des larmes reperlèrent dans ses yeux et il les essuya. Il soupira et reprit son récit.

-Le pire, c'est que je ne me souviens même plus comment j'ai fait cet acte, je ne me souviens seulement de leurs corps, à mes pieds, -enfin, là où ils auraient dû être si j'en avais en forme élémentaire- baignant dans leurs propres sang. Cette image me hante depuis ce jour, j'aimerais tellement réparer cette faute que j'ai pu faire. Ils étaient peut être des maris, des frères ou des fils, et je les ai arrachés à leurs famille... Enfin, c'est à partir du moment où j'ai réalisé mon énorme bêtise que je me suis promis de ne plus intervenir dans la vie humaine mais bien évidement, rien ne se passe comme on le désire et je suis revenu après ce qu'on appelle les "jours sombres". Mais cette fois ci je suis bien décidé à me contrôler et à ne plus commettre l'irréparable.

Il avait fini son histoire un peu moins triste qu'en la commençant. Peut être le fait de s'ouvrir à quelqu'un l'avait permis de libérer son esprit, il avait cru comprendre que le passé de Catherine n'était pas non plus fait de poneys et d'arc-en-ciel mais il ne s'attendait pas non plus à ce qu'elle le comprenne.

Message par Invité Ven 15 Fév - 10:33

Revenir en haut Aller en bas
Il s'apprêtait à s'en aller, mais je n'étais pas décidée à le laisser partir. Marchant à sa suite, je vins donc poser ma main sur son épaule pour le retenir. J'étais prête à écouter son histoire,c elle-ci ayant piqué à vif ma curiosité. Une fois encore, j'avais du le surprendre, car je n'avais une nouvelle fois pas fait de bruit en marchant, et de toute manière il semblait trop perdu dans ses pensées pour remarquer que je n'étais plus assise sur mon rocher près de l'étendu calme et plate du lac. Je l'avais visiblement convaincu de me raconter son passé, car il revint avec moi près de l'eau. je m'installais au sommet du rocher, tandis qu'il s'appuyait sur sa base, gardant toujours les pieds dans l'eau. Le début de son récit me conforta dans mon idée: lui aussi avait été créé dans une époque pour le moins mouvementée. Qu'il soit né dans un cadre de guerre et de meurtre pouvait aussi expliquer qu'il aie pêté les plombs. Si on mettait de côté le vice de nos pulsions, inutile d'y rajouter le sang coulmant des plaies béantes d'un peuple détruit.

-J'ai moi aussi été transformée pendant une période peu propice de l'histoire. Tauraudée par mes pulsions sanguinaires, je me servais de la situation politique fragile et des nombreux crimes religieux pour cacher ems propres méfaits. Nombre de gens sont morts sous mes crocs, alors qu'ils n'avaient rien demandé à personne. Mon changement d'attitude est récent, mais je sais qu'il en faudrait peu pour que je replonge... Et ça ne serait bon pour personne, vous pouvez me croire. Si le laisse mes attributs de vampire reprendre le dessus ne serait-ce qu'un instant, je suis envahie par un besoin, mais surtout par une envie de tuer complètement incontrôlable. C'est pourquoi je suis longtemps restée solitaire, n'ayant pas les moyens ni la volonté de cotoyer les autres. Pourtant, je sais que je reste et que je resterai à jamais un vampire. Avec tout ce qui va avec... De bon, et de moins bon.

J'étais sidérée par ma propre facilité à évoquer cette époque de ma vie, alros que je n'en avais jamais parlé à personne. Je n'étais même pas sûre que Néro soit vraiment au courant. Bien sûr, j'avais vaguement fait allusion à mon passé, et je lui avais décrit bien en détails certains passages, mais peut-être pas celui-là. Il n'était pas toujours simple de dire à voix haute ce qui nous avait si longtemps fait souffrir, que ce soit pour lui ou pour moi, et ma voix avait fini par se briser. Le silence s'installa, mais quand il reprit la parole, je me sentis aussitôt aimantée par sa voix et par ses paroles. J em'y plongeais avant d'en sortir pour répondre une nouvelle fois:

-On ne se remet jamais d'avoir ôté la vie. Que ce soit d'une personne ou d'une nation. Pourtant, on sait toujours qu'on essaye plus ou moins de se ratrapper, d'obtenir le pardon. Là encore, pour moi c'est sans doute plus neuf que pour vous, mais ce n'est pas en refusant de faire face à ses crimes que l'on peut progresser. Certes, ça ne désertera jamais de nos esprits, mais c'est toujours mieux d'y faire face que de fuir. On se sent plus léger, au bout d'un temps, même si ce 'nest pas imémdiat.

Qu'il est peur de ce que je pourrai penser de lui m'amusa, alros que je venais moi-même d'avouer que 'javais envoyé pas mal de monde sous terre sans même un remord. On n'était pas si différents, finalement. Je souffrai sans doute moins que lui, car j'avais appris à assumer très vite ma nature, donc la culpabilité ne m'atteignait pas franchement. Mais chez lui, ça semblait tellement récurrent... Il était plus humain que moi, il n'y avait aucun doute. Mais après tout, je n'avais jamais demandé à l'être, et j'avais eu du mal à tolérer d'être faible et vulnérable, d'éprouver des émotions. Il avait fallut l'apparition d'un fantôme, c'était pour dire... Il s'essuya de nouveau les yeux, reprit son soufle et poursuivit. Emue, je ne pus m'empêcher de lui expliquer ce qu'il m'était arrivé, lui exposant qu'il n'était pas seul dans ce cas. Le pire de tout, s'était pourtant de ne rien pouvoir y faire.

-Quand on ne contrôle rien, ne pas avoir de souvenirs est peut-être mieux. Je me souviens de toutes les vies que j'ai prises, et je ne dirais pas que ça m'empêche de dormir car ça serait mentir, mais revoir en boucle les visages de ces innocents, ça n'aide pas à avancer. La mémoire n'est pas toujours un bonne outil, et qu'elle soit vide vient parfois plus en aide que le contraire. Trop de souvenirs, accumulés trop longtemps, ça finit par rendre fou. Pourtant, nous sommes là, nous faisons aussi partie de cet univers, même si nous sommes différents des humains. Je les ai longtemps considérés comme du bétail, élevée pour nourir les êtres de ma race... Sans me soucier que mes victimes aient un entourage auquel ils manqueraient inévitablement. La raison n'agit pas, dans ce genre de cas. Seuls les actes sont impossibles à effacer.

Même si l'élémentaire semblait moins triste à la fin qu'au début de son histoire, m'ouvrir ainsi m'avait fichu un coup, et je me sentais complètement bouleversée. La malheureuse vérité de mon existence m'apparut soudain, et je sentis comme un coup de poing fait de métal pur m'enffoncer l'estomac. Jamais je 'navais vécu dans un paradis, je l'avais toujours su, mais à ce point, je l'apprennais seulement. Pourtant, je ne cherchais pas à être considérée comme la victime. J'étais le tueur, pas le pauvre innocent. J'en vins à me dire qu'il était peut-être temps de débrancher de nouveau mes émotions... De redevenir moi-même.

Message par Invité Ven 15 Fév - 19:46

Revenir en haut Aller en bas
Catherine lui racontait comment ça c'était passé pour elle. Il n'en croyais pas ses oreilles, il était en compagnie d'une tueuse, qui apparemment n'en n'avais que faire de ses victimes. Il écarquilla les yeux, mais ne se tourna pas vers elle pour ne pas lui montrer sa surprise. Au fil du récit il fut un peu rassuré d'entendre qu'elle avait reçu une part d'humanité il y a peu mais il resta étonné de cette découverte, elle qui paraissait si élégante, elle cachait en réalité bien son jeu. Après avoir écouté attentivement l'histoire de Catherine, il prit la parole.

-Je dois vous avouer que je suis assez surpris de tout ce que j'ai entendu. Effectivement, je ne croyais pas qu'une créature aussi raffinée pouvait faire preuve d'autant de cruauté, vous m'excuserez du propos, même si je savais que les vampires devaient malheureusement se nourrir de sang pour vivre. Mais vous savez, faire face à ses actes n'est pas aussi facile que vous le croyez, je ne suis pas un vampire, ce n'est pas par besoin que je tue, je suis une créature de la Nature et la Nature ne tue pas.

Il fit une courte pause. Il ne maudissait pas son statut d'élémentaire, bien du contraire, il aimait en être un et n'aurait changé ça pour rien au monde. Rien ne pouvait égaler le sentiment qu'il ressentait quand il entre en osmose avec l'eau.

-Enfin, je ne pourrais pas blâmer un vampire, vous avez fait cela uniquement pour survivre n'est ce pas? De toute façon, cela ne me regarde pas, vous faites ce que vous voulez, j'espère seulement que vous garderez cette part d'humanité que vous avez reçue.

Message par Invité Dim 17 Fév - 10:59

Revenir en haut Aller en bas
Je me doutais que mon récit, et l'annonce de toutes les morts qe j'avais provoquées, glacerait l'élémentaire. Après tout, même si dernièrement j'avais changé, j'étais toujours une tueuse et une buveuse de sang. Je m'attendais à le voir partir en hurlant : " Sauve qui peu !", mais il resta étonnamment calme, même si on visage était artagéêntre surprise et... Horreur. Une réaction totalement normale, en soit. C'était même très logique: comment soupçonner une si charmante et élégante créature de tuer des gens juste pour le fun ? Il était bien connu que seule leur beauté égalait la cruauté des vmpires. j'en étais simplement une preuve de plus. Pourtant, ça ne rendait pas les choses plus faciles pour ceux qui étaient en face... Le tout était de bien cacher son jeu, pour ne rien laisser soupçonner, mais quand on lever le voile, les gens supportaient mal la vérité. Bien que je n'ai jamais dit ouvertement à qui que ce soit que j'étais vampire avant lui.

-Je m'étonne surtout que vous soyez toujours là, et non pas arti en hurlant à la fin de ma première phrase. mais sous savez, la Nature tue bien plus souvent que ce que vous croyez. La Mort est d'ailleurs le fruit directe de celle-ci. C'est un cicle quui doit exister, sans quoi plus rien n'irait. Les plus forts tuent les plus faibles, les bien portants tuent les malades. Les chaînes alimentaires sont la preuve ultime de ce que j'affirme. Il y a ceux d'en haut, et ceux d'en bas... Les animaux suivent le même schéma, et nous ne sommes pas différents des animaux. Que ce soient l'Homme, le Vampire, le Demon ou l'Ange. Nous vivons et nous mourrons tous un jour, c'est un fait. La seule différence, c'est que les animaux ne se rendent pas compte qu'ils tuent, et donc ne culpabilisent pas. Les êtres surnaturels sont seulement les ultimes prédateurs de ces chaînes.

Quand il fit une courte pause, je me demandai ce qu'il pouvait penser réellement. Ma migraine persistant, je ne us me résoudre à aggraver mon cas en me replongeant dans sa tête. Même si je assais à côté de beaucoup de choses, son récit m'apprendrait sans doute le reste, vu qu'une sorte de franchise s'était instalée entre nous. J'avais su le convaincre de parler sans détours, en faisant autant en retour. Pourtant, je sentais que le choc n'était toujours pas passé.Sa nature différait de la mienne, il était normal qu'il balise plus que moi d'avoir tué es êtres humains. j'avais été créée pour tuer, pour être le messager de la mort, l'être au sommet suprême de la chaîne alimentaire. Pas lui, visiblement. mais ça ne changeait rien à mon discours. La Nature tuait. C'était même la première à ne pas se gêner pour le faire. Alors autant être deux à jouer que de n'être simplement qu'une proie.

-Je pourrai vous mentir et vous répondre que oui, mais mes instincts de rédateur me poussaient aussi à chasser pour le plaisir. Ca a changé dernièrement, même si je sais que ça ne fait pas de moi un être plus humain et moins monstrueux. Je bois du sang, du sang humain, même si ça fait très longtemps que je n'ai pas chassé pour l'obtenir. Mais il y a de fortes chances pour que je rebascule. Une émotion trop forte, un mauvais souvenir, ou la trop grande présence de sang, et il me serait simple de me remettre à massacrer des pauvres gens. Une question me tauraude, Ahvock... Avez-vous peur de moi à cet instant précis ?

Message par Invité Dim 17 Fév - 15:44

Revenir en haut Aller en bas
Ahvock écoutait les arguments de Catherine. Peut-être avait elle raison, peut-être était ce lui qui était différent, peut-être qu'il reniait sa nature. Il n'en savait rien mais ces questions tourbillonnèrent dans sa tête. Mais quand la vampire lui demanda si il avait peur d'elle, il fut assez surpris, il s'attendait à tout sauf à cette question. Une certaine relation de confiance s'était installée entre eux deux et poser cette question maintenant risquait de briser cette confiance en fonction de la réponse de l'élémentaire.

-Je dois avouer que si j'étais un humain normal, oui, et cela est compréhensible vous venez de m'avouez que vous les tuez de sang froid. Mais bon, vu que je suis un élémentaire d'eau à proximité d'une grande étendue d'eau, que je n'ai pas de sang et qou vous allez l'air calme, non, là je n'ai pas peur. Je me doute bien que vous n'êtes pas assez stupide pour attaquer un élémentaire dans son élément. A vrai dire, je suis même plutôt bien ici, et puis, j'ai une sympathique companie. dit-il en souriant légèrement a Catherine.

Oui, il se sentait bien ici, loin de la pollution trop présente en ville et qui le rendait malade, loin des gens qui n'acceptent pas la mixité des races. Il s'allongea sur le rocher et regarda le ciel. Les étoiles brillaient vivement, aucune lumière artificielle ne venait déranger la lune. En relevant la tête il voyait Catherine, à l'envers et lui demanda:

-Mais sinon, pourquoi m'avoir posé cette question? Aimez vous provoquez l'angoisse chez les autres, ou en avez vous peur?

Message par Invité Lun 18 Fév - 18:38

Revenir en haut Aller en bas
Alors que j'avais exposé mes arguments à l'élémentaire, il sembla y réfléchir. Se sentait-il différent des autres de sa race, maintenant ? Après tout, même si j'avais longtemps fait artie de ma race ( un vrai vampire se nourit de sang humain et tue ses proies), se pouvait-il que lui renie ça véritable identité ? Après tout, il ne se cachait peut-être pasque derrière un nom qui n'était pas le sien. Peut-être se réfugiait-il derrière une autre vie, histoire de ne pas assumer ce qu'il était jusqu'au bout ? Beaucoup, dans toutes les races, avaient ce comportement, parce qu'admettre vraiment les créatures aussi bonnes ou viles soient-elles n'était pas une maigre affaire. Pour moi, ç'avait été simple: je l'avais fait pas vengeance. Pour faire regretter à celui qui m'avait ôté la vie sans mon consentement et par pur égoïsme. Ca avait plutôt bien fonctionné, jusqu'à l'arrivée de Néro... Je ne l'avais alors plus fait par esprit de vendetta, mais j'avais continué à vivre par AMOUR. Et ç'avait été une grande première dans ma vie, un changement majeur. Pourtant, il m'avait connue et aimée sous ma forme la plus sombre, aussi bien que sous la plus frêle et fragile.

-Pourtant, vous avez déjà compris que les apparences sont trompeuses. Bien que je puisse paraître calme et rassasiée, qu'est-ce qui vous dit que c'est vrai ? Si je puis vous l'assurer, rien de vous pousse à me croire sur parole, quand bien même que ça soit vrai. Se fier trop aveuglement aux gens est souvent mortel, surtout quand il s'agit de créatures de la nuit, ne l'oubliez jamais. Beaucoup seraient suffisemment stupides pour vous attaquer de front alors même que vous êtes près d'un lac. Vous avez de la chance que je sois plus raisonnée que celà. Mais je suis moi aussi en très bonne compagnie, donc il n'y a pas de raison que je me rebelle.

J'étais très flattée par ce compliment. Pourtant je l'avais tant entendu qu'il aurait du me faire ni chaud ni froid, et pourtant.. Ce n'était pas le cas. Si je savais que je ne tomberais jamais amoureuse d'un ou d'une autre que Néro, était-il possible à présent de me faire des amis ? Impensable ! Et là encore, j'avais l'impression que ce garçon était en train de me prouver le contraire. C'est vrai que sous ses airs maladroits, il était charmant et aimable. Et, un bon point pour lui: il n'était pas parti en courant quand je lui avais dit la vérité sur moi. C'était très rare, j'en avais eu la preuve. D'autant qu'aussi rares étaient ceux qui avouaient sans être manipulés être en bonne compagnie. Certes, beaucoup bavaient sur mon passage, mais ça n'allait jamais plus loin. Dès qu'ils se rendaient compte que j'étais bien trop belle pour être humaine... Ils partaient en hurlant que je 'nétais rien d'autre que l'engence du diable. Donc bon voilà quoi !

D'autant qie j'étais très bien, loin de la pollution du ciel par la lumière fausse de la ville, et loin des pots d'échappement étouffants des voitures qui encombraient les rues. J'étais toujours aussi fan de nature pure, et le fait d'être en pleine nuit sous la lune en présence des animaux, pourtant invisibles, m'était reposant. Surtout qu'un aigle vint souplement se poser sur mon épaules, et je me mis à caresser distraitement ses plumes luisantes et aussi sombres que la nuit environnante. Il avait remplié ses ailes et semblait contempler avec intérêt l'élémentaire, avant de s'envoler brusquemment. Il revint avec une souris qu'il... Déchiquetta et dévora devant nous. Y'avait plus charmant comme spectacle, mais être prédateurs, on se comprenait. Une fois repu, il vint reprendre sa place sur mon épaule.

-En temps normal, je vous aurais répondu que oui. C'est mon esprit de chasseur, de rpédateur qui s'exprime. C'est sadique, mais je ne tue pas pour tuer, en général. j'y prends du plaisir, je me nourris de la peur de mes victimes, c'est pour moi un des plus beaux spectacles de la nature. La proie tremblant devant son prédateur... Mais bon, en ce moment je suis plus en mode sang froid et insipide en verre au bar du coin. Mais c'est tellement infâme que je doute tenir encore longtemps privée de sang frais.

Message par Invité Lun 18 Fév - 22:44

Revenir en haut Aller en bas
Ahvock croyait que Catherine voulait lui prouver qu'elle pouvait être agressive, quand bien même elle paraissait calme. Il commençait a soupçonner une surprise mais se rendit compte que cela était ridicule à la fin de sa phrase. Il sourit en entendant qu'il était une bonne compagnie, en effet personne ne lui avait dit, il ne connaissait personne et ne parlait pas avec ses collègues. C'était la première fois qu'on lui fit un compliment de cette sorte. Il en était plutôt heureux.

-Oh mais je sais très bien qu'il y a des fous partout, je voulais simplement dire, que vous avez l'air plus sensée que certains individus.

Il regarda Catherine. Ils se parlaient librement et sans tabou, Ahvock était heureux d'avoir cette compagnie et il se dit qu'avoir une amie, c'était peut être comme ça. Après tout il n'en savait rien, il n'en avait jamais eu. Il fut quelque peu surpris de voir un aigle se poser sur l'épaule de Catherine. L'oiseau était magnifique, l'oeil vif, il était majestueux, le roi du ciel! Soudainement, il déploya ses ailes et s'envola, faisant sursauter Ahvock au passage. Il revint quelques secondes plus tard avec une souris qu'il venait sûrement de trouver dans un champ. Lorsqu'il commença son repas, l'élémentaire détourna le regard, écoeuré par la férocité avec laquelle l'aigle dépeça la souris, qui ressemblait désormais a tout sauf à ça.

-Il est vrai que chaque humain doit mourir un jour ou l'autre, mais provoquer cette mort en jouissant de la peur et de la souffrance de ses victimes, je trouve ça... monstrueux...

Il avait dit ça sans s'en rendre compte, les mots étaient sorti de sa bouche sans qu'il ne le veuille. Le temps de réaliser, c'était trop tard. Il se leva en vitesse de son rocher pour aller s'excuser auprès de Catherine. Il enjamba l'aigle et se rapprocha d'elle.

-Excusez moi, je ne voulais vraiment pas dire ça, vous n'êtes pas un monstre, ce sont vos actes... Argh, mais non, je suis désolé, Vous n'agissez pas comme un monstre, je suis vraiment désolé.

Ahvock se répandait en excuse, il n'avait vraiment pas voulu vexer la vampire, pas par peur d'être attaqué ou autres, mais par peur de l'avoir bléssée.

Message par Invité Mar 19 Fév - 21:52

Revenir en haut Aller en bas
Un rire survint dans ma gorge et explosa dans l'air quand je vis que l'élémentaire devenait soudain soupçonneux. Il avait sans doute peur que je lui fasse clairement comprendre que j'étais capable de l'attaquer d'une minute à l'autre sans réfléchir. Mais à la fin de ma phrase, il sembla se détendre comme un élastique qu'on aurait cessé d'étirer, ce qui m'amusa d'avantage. j'aimais toujours autant jouer avec les réactions des gens. L'aigle, a son arrivé, avait d'ailleurs tout autant surpris le jeune homme. J'avais pris l'habitude, ça m'était devenu coutumier, mais c'était vrai que c'était peu courant de voir un tel oiseau s'approcher aussi aisément et aveuglement d'un homme. Du coup je pouvais comprendre sa réaction:

-Là encore, c'est très récent. Même si je n'attaquais jamais sans prévoir un peu mon coup, ça ne m'empêchait pas de ne pas me soucier de la race de celui que j'avais en face de moi. Si vous voulez, j'étais un peu, dit couramment, une grosse " bastonneuse". Me battre, c'était un de mes passe-temps préférés. Ca n'a pas vraiment changé, mais je n'affronte plus trop les non-humains, depuis que j'ai de manière inexpliquable perdu une grande partie de mes pouvoirs... Forcément, ça rend prudent, même si je sais très bien me débrouiller autrement. Ca m'a rendue un peu trop froussarde...

Là encore, je me demandais pourquoi je lui racontais tout ça. Quand le volatile revint avoir sa souris, je vis les yeux de l'élémentaire se détourner, alors que des bruits assez peu avenants d'os brisés retentissaient. Ce qui resta du petit rongeur à la fin du casse-croûte du prédateur était nullement évoquateur de ce que fût cet animal. Le corps était complètement impossible à identifiier. Même le plus spécialiste du bestiaire humain ne pourrait pas avoir de réponse à ses morbides investigations. Si ce tableau écoeurait tant Ahvock, je me doutais bien que tuer devait l'exécrer en tous points. Je comprenais mieux, à présent, ce qu'il avait pu ressentir, et j'eus un étrange accès de pitié pour lui. Tuer ne devrait jamais devenir facile. Pourtant, je savais que ça me deviendrait imossible de ne plus jamais tuer, ce n'était pas dans ma NATURE.

-Je n'ai jamais prétendu que ça ne l'était pas. Mais c'est en nous, on ne peut pas le fuir, à moins d'être ou suicidaire ou masochiste. Refuser de tuer ces pulsions dans l'oeuf est une torture de tous les jours, à tel point qu'on n'en a plus de vie. Toutes les secondes de toutes les heures, nous sommes tarabustés par la seule pensée d'avoir soif. C'est une véritable torture. Bien que je ne me sois jamais seuvrée à ce point, attendre trop longtemps avant de chasser est suffisent pour faire vaciller la moindre des résolutions que je pourrais avoir.

Le mot "monstrueux" avait franchit ses lèvres avec tant de naturel qu'on pouvait clairement percevoir qu'il le pensait du plus profond de son coeur. Je n'étais pas vexée, j'assumais tout ça, mais il ne sembla pas se rendre compte tout de suite que ça aurait pu profondément mettre en colère un être autre que moi dans cette période de ma vie, ou éventuellement réveiller ma rage mise en veille. Pourtant, je sentais qu'il en faudrait plus que ça pour me faire redevenir celle d'avant. Quand je l'entendis se répendre en excuses, je me sentis obligée de le rassurer, de lui dire que ça n'était rien et que ça réaction était tout à fait normale :

-Ne vous en voulez pas, votre réaction est tout à fait légitime. Ca ne m'a même pas effleurée. J'ai toujours assumé mes actes, en sachant parfaitement qu'ils étaient horribles. Je ne m'attends pas à être plainte par les autres, je sais ce que je suis, je ne le nie pas. Ce n'est pas votre devoir de vous excuser pour ça. D'ailleurs, personne ne peut m'excuser. Mon comportement est pourtant normal, pour un vampire s'entend. Ceux de ma race qui ne sont pas normaux ne sont pas ceux qui se repaissent de sang humain, mais ceux qui ne peuvent pas se résoudre à en boire. Ceux que j'appelle méprisamment les "végétariens". Pourtant, même s'ils font un sacrifice qui doit secrétement attirer le respect de beaucoup, ils sont faibles et vulnérables, bien plus que les s"anguinaires" comme moi. Sans apports nutritifs, tout marche moins bien.

Message par Invité Jeu 21 Fév - 0:37

Revenir en haut Aller en bas
L'élémentaire était plutôt soulagé d'entendre que ses paroles, dites involontairement, n'avaient pas blessé la vampire. Même si elle ne l'avait pas mal pris, Ahvock continuait de s'en vouloir et voulu un peu changer la discussion. Il ne voulait plus risquer de critiquer le mode de vie de Catherine par accident. Il écouta donc Catherine attentivement et ne comprit pas trop pourquoi elle dénigrait tant les vampires qui ne buvaient pas de sang.

-Décider de se contrôler n'est pas un péché. Je connais une vampire qui ne se nourrit que de sang animal et qui laisse partir la pauvre bête après, est-ce aussi une sorte de "végétarien"? Personellement, je trouve son comportement exemplaire. Pourquoi n'aimez vous pas ces vampires? Ce que je veux dire, c'est que ce sont des vampires, tout comme vous, et si vous dénigrez votre propre race, alors je comprends que vous aimez attaquer les humains.

Il avait dit ces mots assez froidement, et ne l'avait pas remarqué, mais il n'avait aucune rancoeur envers elle. Et puis de quel droit aurait il pu en avoir, il ne pouvait pas décider de la vie des gens. Il s'éloigna de la vampire d'un pas de côté, il fixait le lac, qui avait vu des tonnes de litres de sang couler jusqu'à lui, il était calme, sans aucune ondulation, le coeur de l'élémentaire battait plus calmement, il repassa sa main dans les cheveux et soupira.

-Je vous prie de m'excuser, mes dernières phrases n'étaient peut-être pas les plus amicales aux mondes. Vous savez, je suis un pacifiste, je n'aime pas trop quand on dénigre les autres. Excusez moi je raconte encore mes états d'âmes...

En effet, Ahvock avait l'impression qu'il racontait trop ce qu'il pensait mais il n'était pas habitué à parler aux gens. Il se rendait compte que c'était plus dur qu'il n'y pensait car en réalité, les seules personnes avec qui il parlait étaient ses patients. Il regarda Catherine du coin de l'oeil, elle ne paraissait pas vraiment ennuyée ou en colère mais c'est elle même qui avait dit que les apparences peuvent être trompeuses, alors il ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait bien se dire.

Message par Invité Ven 22 Fév - 11:40

Revenir en haut Aller en bas
J'étais amusée de voir à quelle vitesse l'élémentaire passait d'une émotion à l'autre. Il avait été furieux, navré, craintif... A présent, c'était le soulagement qui se lisait sur ses traits. Il semblait rassuré par ma réaction à ses paroles maladroites mais involontaires. J'avais appris à contrôler mes émotions, et si un jeune vampire lui aurait sauté à la gorge pour lui montrer ce que c'était qu'un vrai monstre, j'avais appris à être un peu plus civilisée que ça en 100 ans d'existence. Enfin... Ma part d'humanité jouait beaucoup là-dessus, je n'avais jamais été comme ça auparavant. Je m'étirais vaguement, simple habitude pour paraître un peu humaine, car bien sûr ça ne m'était pas nécessaire. J'aurais pu rester ici, assise sur ce rocher pendant des décennies sans ressentir le moindre engourdissement. J'avais d'ailleurs pris pas mal de mimiques dans le même esprit: cligner des yeux, mimer une respiration, croiser et décroiser les jambes, penser à me tortiller sur place. Le tout comme une humaine de cette génération. Un vampire, s'il supportait très bien d'être immobile et concentré très longtemps, ce n'était pas le cas des humains, et pour me fondre dans la foule, et bien j'adoptais leur comportement.

Il changeait au fil des époques, alors à chaque fois qu'une différence naissait, et bien je l'apprenait pour me l'approprier, à tel point que ça en devenait naturel. Loin des humains, entièrement entourée par des vampires, je retrouvais un comportement typique de ma race. Ma souplesse regagnait mes mouvements, je ne respirais plus, ne battait plus des paupières. Je m'appuyais sur mes genoux, en équerre avec la roche comme appui, en équilibre parfait sur mes talons hauts. Mon faux soufle était calme, j'étais tranquille. La faim ne me taraudait pas encore, vu que j'avais chassé avant de venir. J'enviais ces vampires, capables de contenir leur faim plus longtemps. Qui sait ? l'espèrience du temps m'apprendrait peut-être à y parvenir, à moi aussi ? J'éviterai ainsi plus longtemps les douleureux élancements dans mes mâchoires et le feu ravageant mes veines devenues aussi râpeuses que du papier de verre d'excellente qualité. Mes muscles resteraient aussi fluides, élégants et mes mouvements maîtrisés sur un intervalle plus long. Me reconcentrant sur le jeune homme, je lui répondis patiemment, lui expliquant mon point de vue:

-Ce qu'il faut que vous compreniez, c'est que dans la Nature, tout animal a un superprédateur, dont le rôle est d'éliminer les animaux malades et d'éviter la surpopulation. L'impala est chassé par le lion, la gazelle ou le cerf sont chassés par le loup, la souris l'est par le chat. Tous sont chassés par l'Homme, le superprédateur ultime. Mais qui chasse l'Homme, si les vampires font le rôles des autres animaux ? Tuer les bêtes n'est pas le rôle que l'on nous a attribué. Chacun à sa place. Je ne les dénigre pas, je n'approuve absolument pas leur comportement, c'est différent. Nous repaître de sang humain est notre vraie nature, ce à quoi nous avons été conditionnés dès le départ. Et moi aussi, je relâche mes prises. Je ne tue que rarement. Ca n'empêche pas que la proie du vazmpire, par définition, est l'Homme.

Mon ton était posé, le rithme de ma voix parfaitement calculé, sans avoir l'impression d'expliquer quelque chose de super compliqué à un gosse de deux ans. Ma nature de vampire avait été diluée par ma passion de l'enseignement ( malheureusement ma profonde nature m'avait toujours empêché de devenir prof et le soleil aussi, d'ailleurs), et par l'attitude que celle-ci impliquait. Eduquer et former ceux qui ne savaient pas, sans pour autant éradiquer la liberté de penser et d'avoir ses propres opinions, était quelque chose que, humaine, j'appréciais beaucoup chez les gens. Par ailleurs, ne nombreux livres que j'avais dévorés appuyaient mon points de vue. Certains philosophes, devenus vampires, avaient apliqués leurs façons de penser à leur nouvelle race, et en étaient arrivés à cette même conclusion. Les vampires exististaient pour maintenir l'ordre naturel. Son ton avait été froid, mais sa voix n'était pas teinté de rancune ou de colère. Il passa sa main dans ses boucles claires, avant de reprendre. Là encore, je repris posément:

-Parler de ce qu'on ressent n'est pas une tare, Ahvock. Si vous le ressentez ainsi, c'est parce que vous n'avez jamais rencontré de eprsonnes réellement prêtes à vous écouter. Les vrais sont là pour ça. Mais je comprends, j'ai vécu la quasi-totalité de ma vie comme vous. Nous n'avons pas la même façon de penser, parce que vous êtes humain. Je ne le suis plus depuis très longtemps. Nos opinions divergent forcément. Ce n'est pas pour celà que je vais vous en vouloir. C'est naturel. Le chaos ne serait peut-être pas si nous étions tous d'accord, pourtant si la Nature n'a pas voulu ça, c'est pour une bonne raison.

Franchement, ma propre philosophie m'étonnait. Je n'avais cherché à raisonner comme ça, à croire que c'était au fond de moi et que je l'avais refoulé !

Message par Invité Lun 25 Fév - 23:22

Revenir en haut Aller en bas
Ahvock devait avoir l'air bizarre à changer aussi vite d'émotions, mais il n'arrivait pas bien à les contrôler car il n'avait jamais dû le faire auparavant. Il ne se rendait même pas compte de ces changements soudain... Après avoir soupiré une dernière fois de soulagement, il écouta les paroles de Catherine sur la chaîne alimentaire. Elle n'avait peut-être pas tord et ses arguments étaient convaincants mais Ahvock était toujours réticent au fait de tuer des humains. C'était un pacifiste, la mort devant toujours être évitée. Lorsqu'elle avoua qu'elle ne tuait que rarement, il sourit en coin mécaniquement. Il ne put se contenter que d'acquiescer sans rien ajouter.

Elle continua donc de parler et lorsqu'elle eut fini, il reprit la parole.

-Merci de ne pas me juger trop rapidement, il est vrai que j'ai du mal pour communiquer... Par contre, je vous arrête sur un point: je ne suis pas humain. Attention, n'allez pas croire que je ne veux pas être confondus avec eux, c'est juste que je n'arrive même pas à raisonner comme eux, je n'ai rien d'humain...

Il se stoppa un instant, passant du soulagement à la tristesse aussi rapidement la première fois et balança sa tête de gauche à droite. Jamais il ne s'était senti supérieur aux humains, pour lui, toutes les races se valent, même vampire et lycan, mais là il venait de prendre conscience qu'il était même peut être inférieur aux humains. Après tout, il s'était contenter de les singer à ses premiers jour, il apprit tout par eux, excepté la maîtrise de son pouvoir. Il n'avait jamais ressenti le devoir de se montrer supérieur et faisait généralement ce qu'on lui disait de faire. Il essuya les larmes apparentes dans ses yeux. Il était une copie d'humain, ne réflechissant pas par lui même, seule son aversion pour la guerre et la violence était authentique vu qu'il les avaient eues avant de rencontrer des humains. Mais il devait bien l'admettre, aucune de ses idées n'étaient de lui, il agissait comme on voulait qu'il le fasse. Après tout, si ces collègues ne lui parlaient pas, c'était peut-être à cause de ça, et non de sa différence.

-...je ne suis rien...

Son regard dériva sur les bords du lac jusqu'à la vampire. Il se stoppa net, elle le regardait avec une lueur dans le regard.

-Excusez moi, je recommence... A moins que vous ne vouliez m'écouter comme vous l'avez dit, mais j'arrête de vous embêter avec mes problèmes. Je ne sais plus où j'en suis, il a falloir que je me remette grandement en question...

Il lança un regard sincèrement navré à Catherine puis alla s'asseoir sur les rives du lac, la tête entre les genoux.

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum