A la nuit tombée, tous les chats sont gris.[Danaliel]

La journée c'était fait longue, une fois de plus. Je m'étais plongée dans mes bouquins, apprenant encore des choses que je ne connaissais pas, malgré mes années de connaissances. Plus le temps passait, et plus je me lassais d'être condamnée à l'imobilité dans mon manoir toute la journée. Malheureusement, c'était le mauvais côté de ma nature de vampire. Quand les derniers rayons de soleil s'étaient éteints, je m'étais donc empressée de sortir. Je n'avais pas envie de me taper la foule et ces gens bourrés qui ont déjà trop bu alors que la soirée ne faisait que commencer. Les rues étaient pleines de ces ivrognes, et les boites trop remplies. Je m'étais donc dirigée vers un lieu dont les habitants ne me dérangeraient pas. Alors que le ciel n'ébergeait pas d'étoiles, qu'il était clair et que la lune dominait, j'avais donc choisi le cimetière. C'était la première fois que je me rendais dans ce lieu depuis mon arrivée à L'Avventura, et je me doutais que j'allais faire de mauvaises rencontres. Les créatures de la nuit étaient assez friands de ces lieux lugubres qui n'attiraient personne d'autre. Une étrange brume flottait au dessus du sol, et un corbeau chantait un hymne lugubre à la mort. Je répendais mes sens autour de moi, tandis que je marchais, pour être sûre que j'étais toujours seule. Je naviguais entre les tombe, jusqu'à un vieux saule qui semblait mort depuis des siècles, mais qu'on avait laissé là pour le décors macabre qui convenait au lieu. En levant les yeux dans les branches mortes, je vis une chouette, posée là, endormie. C'était curieux, car ces volatiles étaient plutôt du genre à dormir le jour et à chasser la nuit, comme les vampires. Je m'étais toujours sentie proches de ces bestioles. Je fixai l'oiseau, lui ordonnant d'une voix froide:

-Réveille-toi !

Le volatile s'anima dans un soubresaut. L'ordre qui suivit avait été muet, mais tout aussi efficace. L'oiseau nocturne vint se poser sur mon épaule. Ses yeux, d'un orange vif, étaient fendues par une ligne d'un noir profond. Je savais sa vue aussi perçante que la mienne. Elle pouvait repérer à une distante très longue le moindre mouvement de souris au sol et la prendre au vol pour la dévorer ensuite. Le bec, long et courbé, était une arme tout aussi redoutable que ses serres. Je caressai les plumes de l'oiseau tout en continuant de marcher. Le volatile était docile, à tel point qu'on se rendait compte que ce n'était pas naturel. Le chasseur était devenu la proie d'un prédateur encore plus puissant que lui. La nuit était d'encre, et la brise était douce. Cette situation aurait inspiré n'importe quel amateur de films d'horreur. Le corbeau, que je vis posé sur une tombe non loin d'une allée, continuait sa chanson morbide, tandis que la chouette émettait un hululement sonore. L'aura de froideur semblait glacer la chouette, sortie de mon hypnose, et l'empêchait de s'enfuir. Elle semblait voir en moi plus un ami qu'un ennemi. Deux chasseurs, unis dans la nuit. Un coeur qui bat, l'autre qui s'est arrêté, mais les mêmes pulsions, le même instinct de tueur. J'avais toujours aimé cette harmonie. Un flash de mon passé me revint alors. Je vis une jeune femme de quinze ou seize ans, se tenant debout devant une cage, un gant en cuir recouvrant son avant bras. Elle ouvrit la cage et il en sortit un magnifique aigle, qui vint se poser avec prestance sur le gant. L'image d'après représentait la même jeune femme, dans un parc gigantesque. Elle avait toujours le gant, mais l'oiseau avaiit disparu. On le revit après, et la jeune femme lui tendis un bout de viande, qui fut vite engloutit par l'oiseau. La jeune femme passait le bout de ses doigts sur les plumes de l'être qui était son animal de compagnie. C'était peu commun, je le savais depuis longtemps, mais j'avais toujours été proche de ces oiseaux, même avant ma transformation. L'image finit par s'évanouir. Je ne m'étais pas rendu compte que je n'étais plus seule dans le cimetière, et que la chuette commençait à s'agiter, malgré le fait qu'elle soit restée sur mon bras et qu'elle m'ait ouvert six plaies fines et longues dans la peau.

C'était vraiment pas un jour comme les autres ça non, il était dans l'un de ses jours ou il n'avait envie de rien. Il ne faisait que penser, réfléchir à ce qu'il avait fait des années plus tôt. Il se revoyait massacrant son père, qui n'était rien d'autre qu'un lycan respectable. Un commerçant qui n'avait jamais attaqué d'humain, quant à sa mère elle lui avait donné de l'amour, de la joie, du lait. Il aurait préféré un bourbon maintenant mais ce qui été fait est fait, la mort de ses parents lui avait coûté cher, mais aussi rapporté beaucoup. Il était indépendant, vivait au jour le jour, gagnait de l'argent à sa manière même si beaucoup appelait ça de l'argent salle. Ca lui importait peu, il faisait ce que tout le monde voulait taire sans broncher, et il y prenait même son pied par moment alors à quoi bon pleurer?

Ses pas le conduire devant l'immense grille du cimetière, elle était entre ouverte, une véritable invitation à entrer. Il n'était jamais allé voir la tombe de ses parents. Il avait assisté à l’enterrement de loin, donc il se rappelait un peu prêt de l'emplacement de la tombe mais rien de plus. Il déambulait dans les couloirs, cerné par les pierres tombales et autres fleurs mortuaire du genre. La fine brume enveloppait une partir de ses pieds, voilant la majorité des inscription sur les tombes. Certaine étaient renversé, d'autre simplement éventré. Il ne put s'empêché devant tant de désastre s'allumer une cigarette. Il avait sa capuche rabattue, son long manteau de cuir boutonné, son pantalon était toujours aussi déchiré et mal recousus mais ça faisait un peu prêt l'affaire. Danaliel était en soit habillé de manière plus ou moins respectueuse.

Il erra ainsi plus d'une demie heure avant de les trouver, deux pierres tombales plutôt simple, avec les inscriptions de ses parents dessus, noms, prénoms, veux dont on passera l'utilité. Le lycan soupira un épais nuage de fumée, laissant la mélodie du corbeau bercer ses oreilles, ils n'étaient pas seul dans ce cimetière mais il n'en avait réellement rien à faire. Il se recueillait pour la première fois en deux ou trois ans ils ne savaient plus. N'ayant q'une fleur son bras qu'il désirait conserver, il écrasa simplement sa cigarette dans un vieux pots qui se trouvait sur la tombe de sa mère. Son visage était impassible, ses yeux jaunes ne bougeaient pas, ne quittant pas la photo de ce vieux couple jaunit par le temps, et la nature.

Il resta là écrasant sa clope dans le pot, regardant ses parents mais aussi et surtout première victimes.

La nature avait décidé que je me retrouve face à mes pires ennemis: les lycans. L'odeur en témoignait à des kilomètres à la ronde. La chouette continuait à s'agiter sur mon bras, ouvrant des plaies de plus en plus profondes et faisant couler de plus en plus de sang. Je calmais le volatile par un ordre mental. Je ne sentais pas la douleur, mais plus je perdais de sang, plus il fallait que je me nourrisse vite. Et le manque de sang, ça, s'était vraiment une torture. La chouette s'envola alors, pour venir se poser sur une tombe où je pouvais distinguer une silhouette noire, dont le visage était caché par une capuche. Le corbeau avait soudain arrêté son oeuvre morose. Je me dirigeai en silence vers la tombe, sans me faire voir. La chouette s'envola de nouveau, pour venir de poser sur mon épaule. Mon bras avait déjà cicatrisé, et il ne restait plus aucune traces des serres de la chouette. Une odeur de cigarette parvint à mon odorat sensible. Je ne distinguais toujours pas le visage de l'inconnu, mais il ne semblait pas triste. Venant d'un lycan, ça n'avait rien de très étonnant. Ils étaient comme nous, sur ce point là: ils n'avaient aucuns sentiments, aucuns regrets. Je lisais dans sa tête qu'il les avait tués. Tous les deux. Ses propres parents. Pas de regrets, pas de remord. Juste un constatation du fait présent. Il écrasa même sa clope dans le pot de fleurs sur la tombe de sa mère. La chouette émit un nouveau hululement sonore, venant rompre le lourd silence du cimetière. Dans la nuit, on ne voyait que deux paires d'yeux: une orange, l'autre rouge. J'avais joué light sur la tenue, ce soir là, malgré le froid: un jean bleu ciel, une veste à capuche noire. Cette dernière étant sur ma tête, mais ne voilant pas mon visage. Entre mes lèvres entrouvertes apparaissaient la naissance de deux crocs d'une longueur inhumaine. Nous n'entendions pas ma respiration, ni le bbruit de mes pas, alors que je marchais en cercles autour du lycan, la chouette toujours sur l'épaule. J'attendai de voir si un lycan était vraiment capable de repérer un vampire. Leurs sens n'étaient, après tout, pas aussi développés que les nôtres. La tention était montée d'un cran. Les rencontres entre nos deux races finissaient rarement bien. La coutume était plus souvent un bain de sang que des embrassades. La nostalgie était un piège, même pour des créatures aussi puissantes que nos deux espèces. Je ne savais pas si les lycans étaient eux aussi sujets à leur vie d'avant la mutation, leur vie d'humain, mais le flash de tout à leur était une démonstration magistrale de ce qui était évident: nous étions toujours soumis au passé, même quand nous ne le voulions pas. Le lycan avait une apparence plutôt misérable: son pantalon était troué, son manteau avait l'air d'en avoir vu des vertes et des pas mûres et l'usure du temps y était bien marquée. Je n'arrivais pas à lui donner un âge. C'était souvent le cas pour les créatures surnaturelles. Je n'avais pas connaissance de l'immortalité des lycans. Je n'étais pas sûre qu'il soit soumis à l'âge, à la viellesse et à la mort. Ce que je savais, c'est que ces sacs à puces étaient sacréments résistants physiquement. J'allumais une boule de feu et l'envoyais sur le pot de fleur, l'allumant comme une torche. Je me déplaçais à la vitesse de l'éclair, faisant en sorte qu'on ne puisse pas localiser son origine. J'ordonnai à la chouette de m'attendre sur son arbre, pour pas que ses yeux me fassent repérer. Je changeais également la couleur des miens, les rendant à nouveau bleus comme l'océean. J'attendais la réaction du lycan, maintenant.

Ca se rapprochait, un vampire ils pensaient vraiment tous être discret, ce qui était le cas mais égo oblige Danaliel ne le reconnaissait pas. Le vampire ne faisait pas de bruit c'était déjà pas mal, en revanche elle semblait avoir perdu un peu de sang, l'odeur fut vive mais brève. Il ne bougea pas en voyant la boule de feu embraser le vase, sa main avait légèrement brûlé rien de bien douloureux. Le lycan sortit une nouvelle cigarette, se l'allumant avec les flammes du pot. Il inspira quelques bouffée avant de tout recracher. Cette odeur malgré tout lui été familière, il n'oubliait jamais une odeur, des vampires il n'en côtoyait pas. Et quand il en croisait un il ne l'oubliait pas, cette odeur il mit du temps avant de la remettre. Mais finalement il s'en rappela, c'était au cours de cette brève rencontre. Il était excité par l'envie de ce battre ce jour là, mais pas en cette nuit, non l'envie ni était pas. Si le combat était inévitable il ne s'amuserait pas.

Elle était rapide, maintenant que ses sens de loups étaient en éveil tout lui semblait fluide, bon elle restait suffisamment distante pour qu'il ne puisse pas réellement l'attaquer stupidement comme il faisait habituellement. Avant d'essayer de la tuer par ennui, il voulait d'abord tenter de se mettre en meilleur position. Quelle saloperie, qu'est ce qui l'obligeait à venir lui chercher des crosses ? Ses griffes étaient maintenant dehors, ses crocs poussèrent à une vitesse affolante, sa peau noircit, alors que ses yeux laissaient place pu à peu à une bête. Une simple bête qui cherchait à vivre, le lycan n'était pas entièrement sous sa forme animale, il n’estimait pas en avoir besoin. Il s'empara du pot flamboyant avant de l'envoyer sur son agresseur, plus précisément devant les pieds de cette dernière, la distraction des flammes lui laissa le temps de bondir par dessus la tombe de ses parents. Il s'en allait, regardant rapidement le corps éclairé par les flammes de la vampire.

Sa mémoire ne lui avait pas mentie, elle était décidément bien téméraire cette petite. Sur son passage en direction de l'un des murs du cimetière, il se percha sur une sorte de pierre tombale. Une croix de fer noir et épaisse soutenait le poids de Danaliel, il ne la perdait plus du vue maintenant. Il plongeait son regard de meurtrier dans ceux de la vampire, deux prédateurs passablement énervé:

-Et après vous nous traitez de bête sauvages... ironique.

Sa voix était rocailleuse, et réellement irrité. Il n'aimait pas qu'on vienne à lui de cette manière, son adversaire ne s'était même pas présenté. Il s'était simplement attaqué à la tombe de ses parents, pas un mot, pas une moquerie, un simple putain d'animal qui avait envie de se mesurer à lui. En revanche, elle avait une odeur supplémentaire étrange, l'odeur de quelqu'un d'autre... étaient-ils vraiment seul, ou elle avait un pote caché dans le coin?

Le lycan avait à présent conscience de ma présence. Ces saloperies de loups n'ademettaient donc jamais qu'on était plus habiles qu'eux ! Ils étaient trop prétencieux et trop fières de leurs compétence physiques. Leur gros problèmes, c'est que ces animaux n'avaient rien dans la caboche ! Penser était un verbe qui leur était complètement étranger. Je sentais que l'odeur de mon sang avait impreigné l'air. Ca avait sans doute alerté le sac à puces. J'ai touché la main du lycan avec ma boule de feu, mais ça ne l'avait même pas fait bouger. Il se servit même des flammes pour s'allumer une nouvelle clope ! Il recracha un nuage de fumée blanche. Cette odeur m'était familière. Je l'avais déjà rencontrée briévement une fois, parmis tant d'autres odeurs. Le porteur était dans le groupe de créatures de la nuit que j'avais rencontré ce soir là... C'était le lycan bastonneur ! Celui qui nous avait saoulés par sa soif de sang. Il avait été pire qu'un vampire... Je ne me souvenais même plus de son nom. Visiblement, là, il n'avait pas envie de se battre.

Il avait déployé sufisemment ses sens de lycan pour enfin reconnaître que ma rapidité était loin d'être banale. Seulement, le fait que je garde mes distances l'empêchait de me sauter à la gorge. Il n'était pas dans la meilleure position pour tenter quoi que ce soit, de toute façon. Pourquoi il fallait toujours qu'un de mes ennemis se trouve au moment et à l'endroit où j'étais ? Quelle poisse ! Il avait lancé sa mutation, mais ne l'avait pas achevée. Il n'avait que les crocs et les griffes, ce qui lui donnerait déjà un certain avantage en force physique sur moi. Je sortis à mon tour les crocs, et mes yeux virèrent au rouge sang. On aurait vraiment dit deux bêtes prêtes à s'écharper pour survivre. Cette saloperie de loup venait de m'envoyer le pot en flammes devant les pieds, dévoilant ma position, et le fait que je ne m'y attende pas lui laissa le temps de prendre la fuite. J'éteignis les flammes d'un mouvement de la main avant de me lancer à la poursuite du lycan. Il était peut-être fort, mais même comme ça, il ne rivalisait pas avec ma vitesse. Je le ratrappai aisément. Il s'était perché comme un oiseau sur un tombe, ornée d'une croix en fer noir. Je me demandai comment une simple croix pouvait retenir un gros balourd comme lui.

-Ce n'est pas moi qui me perche comme un piaf sur une croix...

Ma voix était froide et trahissait mon agacement. Il n'y avait donc pas moyen de passer une soirée transuille dans cette putain de ville ? Cette saloperie de loup n'avait même pas le courage de m'affronter ! Il se tirait après m'avoir dérangée ! Je me lançai sur lui dans un bon félin, pour atterrir sur le sol devant lui. La chouette, que j'avais hypnotisée avant de sauter, se mit à l'attaquer à coups violents de bec. Les serres de l'animal lui avaient lacéré le visages, ouvrant des traits sanglant sur sa peau. D'un coup de poing, j'essayai de le faire chuter de la pierre tombale, mais je crois que j'avais légérement sous estimé la force et la résistance physiques du loup...

Elle venait de se faire un ennemie mortel, venant le déranger alors qu'il essayait simplement de ce recueillir sur la tombe de ses parents. Les vampires étaient tous des racistes, ou presque, en tout cas peu supportaient la présence des lycans. Est-ce qu'il allait défoncer tout les putains de suceur de sang qu'il croisait lui? Non, du moins pas tout le temps, et là le temps n'était pas propice à ce genre de chose. Ils étaient dans un cimetière, la morale voulait qu'ils ne s'attaquent pas dans ce genre de lieu non? Il grognait comme n'importe quel cabot, elle voulait se battre très bien. Habituellement et dans un certain sens c'était bon signe pour ses adversaires, il avait un sourire sadique, ou simplement amusé, non là il n'allait même pas y prendre plaisir. Il allait juste corriger une impudente petite vampire.

Il sentit soudainement le bec du hibou déchirer sa peau, il le laissa attaquer quelques secondes, évitant les coups risquant de toucher ses yeux. Il sauta soudainement le plus haut possible attrapant le piaf au passage. Le lycan s'y était prit au dernier moment, passant derrière la vampire qu'il saisit à la jambe avec son autre main. Le résultat fut violent, il tira son véritable adversaire la balançant sur plusieurs tombes. Il ne savait pas si elle s'était réellement explosé dessus, ou si elle avait amorti la chute, mais ni une ni deux le son d'un oiseau cogné contre une pierre tombale retenit dans le cimetière qui était devenue bien silencieux pendant quelques secondes. Danaliel lança le corps du rapace à la tête de Catherine, gardant quelques plumes du rapaces blessé. L'oiseau n'était pas mort, mais il semblait ne plus bouger du tout drôle de truc...

Ses cicatrices se refermaient de plus en plus, il émit un léger cris de loup avant de s'allumer une cigarette, la vampire n'était pas vraiment son plat préféré. Il fumait lentement, regardant la vampire se relever. Il attendait une deuxième charge, et pour le malheur de cette femme, finalement. Danaliel commençait à s'amuser, un sourire mauvais s'étendait sur son visage noircit par la transformation. Il était sur ses gardes, prêt à réagir au moindre mouvement:

-C'est pas moi qui plane au dessus des tombes ...

Visiblement, le combat n'avait pas l'air de l'intéresser. Il espèrait rester tranquille. Curieux pour un lycan d'habitude si bagarreur que lui. Raciste ? Il se foutait de ma gueule là ? S'il pensait que j'allai croire qu'il épargnait les vampires qu'ils croisaient, il se mettait le doigt dans l'oeil ! La morale des lycans était là quand ça les arrangeaient ! Ca le dérangeait de se battre dans un cimetière ? Laissez-moi rire.... Il grognait comme un clebs, si ce n'était que la taille n'était pas franchement la même. Son sourire, entre sadique et amusé, prouvait que même si le plaisir n'y était pas, qu'il allait de battre quand même.

Quand l'oiseau se mit à attaquer, le lycan évitait les coups visant son visage. D'un bond, il choppa la chouette par les pattes, lui supprimant quelques plumes en vol. Je n'avais pas eu le temps de bouger, car mon erreur fut de m'occuper plus de ma chouette que du lycan. Le loup avait eu le temps de passer derrière moi, de me choper par la jambe et de m'envoyer voler contre une tombe. La chouette, immobile mais encore vivante, vint s'écraser près de moi, sur la pierre d'un mémorial. le choc avait été rude, mais les vampires avaient la peau dure. Je me relevai, tout de même un peu sonnée. Le silence dans le cimetière était soudain devenu lourd.

Les cicatrices du lycan commençaient déjà à se refermer. Ces putains de lycans étaient aussi rapides que nous là dessus, dès qu'il ne s'agissait pas de blessures à l'argent ? Mais oui ! Le lycan semblait attendre une autre attaque de corps à corps, mais ça, il ne s'y attendrait pas... Je sortis de sous ma veste un pistolet Colt 1911. Je tirai sur le lycan avec acharnement. Il allait le sentir passer ! Des balles en argent. Il allait avoir beaucoup de mal à les extraire, celles-là. Je connaissai ce type de douleur: une brûlure, donnant l'impression que la chaire se carbonise. Il allait avoir également beaucoup de mal à cicatriser.

-Ce n'est pas moi qui me transforme en passoir !

Mais? C'est ça l'honneur des vampires? Dès qu'ils se voient tel qu'ils sont, c'est à dire complètement inutile, des prédateurs manqués, ils pleurnichent et trichent de la sorte? Elle lui pointait un flingue dessus, ça va jazzer dans le coin. Il aurait du s'y attendre bordel! Le lycan ne put éviter la première balle qui s'enfonça dans son épaule gauche, il ne lui ferait pas le plaisir de hurler sous la douleur, il se contenta de plonger derrière la tombe en forme de croix, changeant de couvert quand le moment lui semblait opportun. La balle en argent semblaient ne pas vouloir se déloger, restant bien coincé dans l'épaule du lycan malgré ses tentatives de l'extraire avec ses griffes.

La douleur progressait de plus en plus, devenant de plus en plus insupportable, la chaire brûlée. Du moins c'est l'impression que Danaliel en avait, une balle explosa un bout de pierre tombale, ricochant plus loin. Il devait faire vite, et manque de toubib se sauver avec les moyens du bords. Il s'empara d'un bout de roche taillé par l'impact de la balle, puis le plongea au fond de son épaule, une douleur sourde et intense s'empara de Danaliel. Mais après s'être trituré le bras, il parvint à extraire la balle qui roula plus loin. Il bondit de son couvert voyant que celui-ci commençait à être salement amoché. Son bras gauche répondait mal, il aurait des difficulté à le bouger, de plus sa cicatrisation était bien trop lente. Il s'arracha un bout de tissus, avant de se faire un garrot de fortune.

Il se concentra sur son adversaire qui était en train de recharger, ça serait sa dernière erreur, du moins voilà l'idée qui traversa l'esprit de Danaliel. Il sauta de son couvert, une pierre dans la main, il la jeta sur la vampire, avant d'anticiper la réaction d'esquive de cette dernière. Danaliel s'empara du flingue, repoussant d'une baffe monumentale son adversaire. Une nouvelle fois, la jeune femme s'écrasa contre une rangée de tombe mais cette fois-ci. Le lycan ne lui laissa même pas le temps de se relever, il rangea le flingue dans la plus épaisse des poches de son manteau, puis agrippa la vampire par la nuque. La soulevant de terre, tournant ses yeux vers la Lune. Il s'amusa à passer sa cigarette dans le cou de l’effrontée, avant de la terminer en l'écrasant sur sa jambe droite. Il la forçait à regarder la Lune, puis lâcha finalement:

- Même en trichant tu ne m'arrives pas à la cheville, mais peut être que le vampire ayant laisser son odeur sur toi va se pointer et confirmer ta faiblesse désopilante...

Il pressa la nuque/gorge, de plus en plus, se transformant en vrai lycan sous l'exposition lunaire. Sous sa forme animale il mettait bien une ou deux têtes à la vampire.Son blouson venait d'éclaté, laissant tomber le flingue qu'il envoya balader d'un coup de pied. Le pantalon était en lambeaux, et ses chaussures n'en parlons pas. Sa crinière noire luisait sous la Lune, son pelage était en train de se dresser, tandis que ses griffes s'acérèrent sur la gorge de Catherine, mais elle n'eu pas le temps de le remarque. Elle put voir dans son corps déjà mort une patte gauche broyer son épaule gauche. Il voulait l'entendre hurler....

Le fait que je le flingue littéralement semblait être une tricherie pour le lycan. C'est putainds de sacs à puces de merde n'ademettaient donc jamais d'affronter leurs faiblesses ? La première balle se logea dans l'épaule du lycan. Bien fait pour ça gueule, merde ! Il contint sa douleur et se retint d'hurler, mais je savais qu'il allait perdre l'usage de son bras pour un bon moment. Il eut le temps de se planquer derrière la tombe. Ce fis de pute était vraiment un lâche ! Il n'arrivait pas à extraire la balle, et changeait d'abris quand je changeais de chargeur.

J'imaginais la douleur progresser en lui, dans ses veines, dans sa chair... Il allait avoir mal. très mal. Une balle explosa un morceau de pierre d'une tombe derrière laquelle s'était planqué le sac à merde sur pattes. Dans l'air, une odeur de poudre flottait, tandis qu'une pluie de balles en argent s'écrasait sur les monuments. La balle en argent, sortie du bras du lycan, rebondit dans un bruit cristallin sur le marbre froid. Un bruit de tissus déchiré retentit ensuite. je devinais que le lycan essayait de sauver sa peau comme il pouvait. S'était à dire en ne pouvant pas faire grand chose d'autre qu'un bandage de fortune avec sa vielle veste.

Le lycan avait du être alerté par le bruit du glissement du chargeur. Signe irréfutable que j'étais en train de recharger. Il était évident qu'il allait en profiter pour m'attaquer à ce moment là. Une pierre à la main, le lycan sortit de son abris dans le but d'en finir aveccelle qui l'avait dérangé. Il me balança la pierre à la gueule, que j'esquivais aisément. Sauf qu'il ne me laissa pas le temps de riposter: il s'était emparé de mon arme et m'avait envoyée une gifle monumentale qui m'envoya de nouveau valser contre un monument. Le choc fut de nouveau sourd. Heureusement que j'étais déjà morte ! Il venait de me piquer mon flingue, ce salop ! Il me pris par la nuque, me soulevant du sol et tournant mon visage vers ce putain d'astre lunaire complet. Il m'enffonça sa clope dans le cou, puis l'éteignit sur ma jambe. La douleur était forte, mais je me retenais d'hurler. ma volonté était assez forte pour que je reteigne ce cri. Le feu de la cigarette fut vite éteint, résultat de multiples décénies d'entraînement. L'énorme paluche poilue du lycan m'étouffais. Leur force était vraiment le seul avantage d'un lycan. J'essayai d'hypnotiser le cabot, mais la poigne qu'il avait sur la gorge m'empêchait de me concentrer et mon pouvoir marchait mal: il ne desserra qu'un peu son étreinte sur ma gorge à la peau translucide.

L'odeur de Néro avait impreigné mes vêtements, mapeau et mon esprit, et ça n'avait évidemment pas échappé au lycan. Exposé à la Lune, le lycan avait achevé sa mutation. Il était vraiment affreux; et son haleine était vraiment insipide. Il était d'au moins deux têtes plus grand et sa force avait fini d'accroître. Sa tenue, déjà misérable, était à présent complètement déchirée. Plus de pantalon, plus de veste, plus de godasses. Il était en train de me broyer l'épaule. Mon visage était crispé, mes crocs entièrement dehors et mes yeux d'un rouge sanguin. J'avais saisi le poignet du lycan, en essayant d'éloigner son bras, mais il n'y avait pas moyen. Mon poivoir était innéficace, et il était plus fort que moi. Je me résouds à appeller Néro à la rescousse de manière mentale:

-Néro, si tu m'entends, c'est le moment de montrer ton joli visage.

(je me permet de m'incruster dans le rp suite d'un commun accord entre Catherine et Natha)

Néro avait été alerté depuis un bon bout de temps par le lien mental qui l'unissait à Catherine, c'est donc sans surprise quand arrivant au cimetière il trouva sa compagne impliquée dans un combat plutôt impressionnant contre un lycan, il ne put s'empêcher de penser:

"Rah la la, à chaque fois qu'elle voit un lycan il faut toujours qu'elle fonce tête baissée."

Néro se doutait que Catherine entendrait ses pensées mais pour une fois il n'en tint pas compte, il n'appréciait pas les lycans spécialement plus que sa chère et tendre et la voir au prises avec l'une de ces créatures bestiales était loin de l'enchanter. Il n'intervint cependant pas tout de suite, il analysait plutôt le style de combat du lycan qu'il trouvait d'ailleurs assez élaboré, de toute évidence celui ci avait de l'expérience et ça se sentait, il ne commettait aucune imprudence dans sa façon de faire et à chaque fois qu'il prenait un risque c'était dans un but bien précis. Un sourire carnassier se dessina alors sur le visage du vampire, ça allait être intéressant de voir ce qu'il avait réellement dans le ventre, lui même tressaillit cependant quand il vit la créature attraper Catherine et commencer à la la malmener. Les crocs de Néro sortirent tout seul par réflexe et aussi par colère de le voir poser ses sales pattes sur elle. Avec une rapidité déconcertante il quitta alors sa cachette pour venir se frotter au lycan qu'il blessa d'un coup de griffe au niveau du ventre qui le fit lâcher sous l'effet de la surprise comme de la douleur sa prisonnière.

Décidément tu à toujours besoin de moi.

Déclara il alors d'un air légèrement taquin à sa compagne qu'il avait encore sauvée d'une périlleuse situation. Reprenant un air plus sérieux il s'adressa cette fois à l'homme qui venait de l'agresser.

Écoute toi, je ne sais pas qui tu es, mais sache que maintenant que tu a blessé ma fiancée je ne compte pas te laisser partir comme ça.

D'un air curieux il observa alors les longues griffes de l'homme devenu animal, cela lui fit d'ailleurs émettre un autre sourire en rajoutant:

Jolies griffes, je me demande ce qu'elles valent face aux miennes.

D'un mouvement de main il fit alors apparaitre ses griffes tout aussi meurtrières que celles de son ennemi, le lycan avait tort s'il pensait avoir le dessus aussi aisément qu'avec Catherine, Néro était plus âgé qu'elle mais aussi plus expérimenté et plus fort, il avait déjà mené de nombreuses batailles bien avant la naissance de celle qui partageait maintenant sa vie et cette expérience lui serait certainement utile contre un adversaire qui tout comme lui était certainement loin d'être un débutant. Sans rajouter quoi que ce sois Néro se mis en posture de combat attendant la réaction du lycan.

Ca y est ils avaient réussit à réveiller la véritable bête, il ne pourrait pas rivaliser face à deux vampires en même temps il le savait. Mais pour l'instant l'autre impétueuse était à terre, et semblait essayer de reprendre ses esprits. Ils étaient donc fiancées, intéressant, si l'un venait à mourir ça créerait un drame, un malheur presque aussi grand que celui qui le rongeait. Oui, l'un ne pouvant protéger son amour tant attendue, condamné à le voir disparaître sous ses griffes. Un sourire mauvais se dessina sur sa gueule de loup, révélant d'énorme crocs acéré et aiguisé par l’expérience de plusieurs os rongés. Il ne put contenir un rugissement bestiale qui aurait glacé celui de beaucoup d'avertis. Danaliel n'était pas spécialement vieux, ou expérimenté, mais il se savait suffisamment doué en combat et duel à la mort pour en faire un encore cette nuit. Les griffes de son adversaires semblaient aussi tranchantes que les siennes, peut être moins solide, mais ça c'était vraiment pas sûre. Danaliel ne sous estimait jamais un adversaire, surtout quand celui qui se tenait devant lui avait réussit à porter un coup pareil. Il se saisit tout d'abord du flingue qui se trouvait juste à côté de lui. Décidant ensuite de vider le barillet, avant d'écraser l'arme entre ses griffes. Il ne serait plus du tout utilisable, la crosse et le canon se touchait sans difficulté désormais.

Mesure préventive...

Pensa il en regardant le vampire dorit dans les yeux. Il n'aimait pas parler sous cette forme, mais cette fois-ci le mal en valait vraiment la peine. Une voix rocailleuse, d'une gravité semblant sortir d'un autre monde s'éleva dans le cimetière:

-Ta fiancées hein? Tu n'as pas choisis la plus calme, et encore moins la plus intelligente. Quel intérêt avait-elle à m'attaquer alors que je venais en ce lieu me recueillir? Aucun. Maintenant je comprends ton sentiment, et j’estime ta cause valable. Pourvu que ce duel soit digne de ceux de ton espèce. Digne des marcheur de la nuit, digne de la lune...

Il plongea son regard dans celui de son adversaire, le sourire sur son visage disparut, les dents en revanche étaient toujours visible. Son adversaire l'attendait? Très bien il ne serait pas déçue, il fondit sur lui à une vitesse rapide mais pas encore optimale. Il voulait d'abord le tester, commençant par une série de coup de griffes violents, mais mesuré pour ne pas se déséquilibrer. Ses griffes étaient vraiment dangereuse, elles avaient faillit lui coûter cher plusieurs fois. De plus ce vampire était bien plus expérimentée que l'autre saloperie. Danaliel réussit tout de même à repousser son adversaire en le soulevant par la taille sautant contre un petit mausolée, sur lequel ils s'écrasèrent Néro en dessous. Ce putain de suceur de sang était loin d'avoir tout vue. Danaliel sauta plus loin en retrait à quelques mètre du vampire qu'il étudiait. Il voulait voir comment il allait se remettre de ce coup.

(Hrp: Voilà, si je suis allé trop loin pour toi Néro Mp moi, ou vient en discuter sur le chat avec moi j'éditerais =D)

Même si ce putain de chien gâleux avait réussi à se débarrasser de moi, il ne ferait pas le poids face à nous deux. Il en était conscient. Malheureusement, j'étais toujours à terre, et j'essayai de remettre mes pensées en ordre. Le choc avait était très rude, plus que je ne le pensais... Le duel aurait été fini si Néro n'était pas arrivé, en réponse à mon appel. Heureusement qu'il avait été là pour me tirer des griffes de ce foutu loup. C'était limite s'il espèrait tuer Néro pour que je me mette encore plus en rogne. Mais là, il pouvait rêver. Un vampire de cinq cent ans ne s'écrasait pas aussi facilement qu'une allumette, ou que de la même manière qu'un vampire beaucoup plus jeune. Sur son horrible face de loup se dessina un sourire hideux. Visiblement, ses crocs avaient déjà servis, et pas pour la plus honorable des tâches.. Le rugissement qui s'ensuivit aurait glacé n'importe qui sur place, mais Nér était loin d'être n'importe qui. Les griffes de Néro étaient dehors, comme celles du loup, d'ailleurs, et je voyais qu'ils se jugeaient du regard. D'apparence, Néro rivalisait à merveille. Le combat allait montrer la vérité. Mais le coup que mon fiancé avait porté au lycan était considérable. Ce putain de sac à puces de merde se saisit ensuite de mon arme, pliant le canon jusqu'à la crosse. Il était inutilisable. C'était un modèle personalisé et unique, merde !

-Sale fils de pute de merde !

Les mots étaient violents, mais clairs. La voix du lycan sous sa forme animale était horrible, presque sortit d'outre-tombe. Cette fois-ci, il s'adressa à Néro. La réponse d'un Néro sans humanité allait être violente, surtout quand on parlait de moi d'une manière aussi grossière. Je répondis malgré tout, tout en attendant la réponse du vampire:

-Je t'emmerde, sale clebs de mon cul ! Je faisais quoi, dans ce cimetière, avant que tu débarques, à ton avis, hein ? La fiesta ?

Ma chouette venait de reprendre connaissances. Elle avait mis le temps, d'ailleurs. Elle vint se poser sur mon épaule, tandis que je m'essayais sur une pierre tombale, regardant les deux protagonistes. Les dents du lycan étaient toujours visibles, mais le sourire, lui, s'était bel et bien envolé. Néro, lui, avait sorti les crocs, son visage était bestial et son regard d'un rouge des plus sanguinaires. Les coups étaient mesurés, mais c'était juste une question de test. ILe lycan gardait ses distances, le temps de mesurer la puissance de son adversaire. Il réussi malgré tout à le soulever de terre et à le balancer contre une tombe. Je jetai un rapide coup d'oeil à Néro, qui se relevait déjà, tandis que je me jeter sur le lycan et lui envoyer un coup de poing dans la gueule, puis sur le torse, avant que d'une baffe, il m'envoie voler avec ma chouette sur la même pierre, meurtie par les coups. Nous étions tous les deux sonnés, et le lycan faisait des bons sur les tombes. Quel connard !

Néro avait passé pas mal de temps à analyser ce lycan fougueux et de toute évidence loin d'être effrayé même en présence de deux vampires, on pouvait au moins reconnaitre de lui un certain courage. Quand celui ci le souleva par la taille le vampire en fut désappointé et pu juste regarder sa propre chute sans pouvoir interagir, ce bougre avait une force prodigieuse. Quand il atterri violemment sur le sol avec lui le lycan reprit alors ses distances laissant le vampire choir sur le sol, s'il pensait en avoir terminé avec lui il se trompait lourdement. Un énorme sourire malsain se dessina alors sur le visage du vampire qui prit la parole tout en se relevant.

Intéressant, je vois que tu vaux mieux qu'un simple toutou monté sur ses deux pattes et doués de paroles, mais je m'attendais tout de même à quelque chose de plus.... consistant!

Néro éclata alors d'un rire tonitruant et nerveux, il aimait cela, sentir qu'on lui résiste, avoir un adversaire digne de lui, il avait même l'impression que son cœur qui pourtant avait cessé de battre tanguait sous le flot d'émotions meurtrières et guerrières qui l'animait subitement. Après s'être calmé il fixa alors ses griffes et constata qu'elles s'étaient brisées sous le choc.

Je dois te féliciter, cela faisait longtemps que quelqu'un ne m'avait pas casser mes griffes.

Constatant que celles ci ne lui serait plus d'aucune utilité pour l'instant il les rentra, cela donnait un léger avantage au lycan mais s'il croyait que la force de Néro résidait principalement dans ses griffes il se trompait. Refermant alors ses poings il fonça alors de toute sa vitesse contre lui et lui infligea un violent coup de poing dans le ventre, il avait comblé son manque de force face au lycan par la vitesse qui décuplait la force de frappe de Néro. Après sa petite démonstration il enflamma ensuite son autre poing et le dirigea contre le visage du lycan, il prit alors du recul sur lui constatant que la bête avait encaissé son coup avec difficulté mais semblait tenir bon malgré tout.

J'espère que mon dernier coup ne t'a pas trop sonné, mais j'imagine qu'un grand lycan comme toi sait encaissé une petite chiquenaude telle que celle ci.

Tout comme sa compagne le vampire jouait la carte de la provocation, il y faisait de manière plus implicite mais le ressentiment était le même, il avait réellement très peu apprécier qu'il ôser poser ses sales pattes sur elle et cela mériterait une sanction exemplaire. Plus le temps passait plus la fièvre du combat l'envahissait, il voulait en découdre avec ce lycan, lui montrer toute l'étendue de ses capacités et qu'il en fasse de même, cela faisait une éternité qu'il n'avait pas connu pareille sensation. Tout son corps bouillait intérieurement tout comme extérieurement car son poing était toujours recouvert des flammes qu'il avait lui même crées et qui s'agitaient sous l'effet de l'excitation. D'un geste Néro ôta alors son chapeau et le lança en direction de Catherine pour lui faire comprendre de veiller sur celui ci le temps qu'il en ai finit.

Elle était faible, et peu intéressante, lui en revanche était digne, oui digne de subir le véritable état de Danaliel. Des vampires il en avait tué, mais aucun n'avaient été aussi intéressant. Ce suceur de sang était fort, oui, le sentiment que le vampire éprouvait était réciproque à celui du lycan. Ça faisait très longtemps qu'on ne lui avait pas autant résisté, longtemps aussi qu'il n'avait pas encaissé des coups aussi fort, longtemps qu'il n'avait pas combattu de pareil guerrier. Les provocations de son adversaire ne lui faisaient aucun effet, Danaliel n'était pas du genre à se laisser plonger dans ce genre de futilité, il avait passé l'âge du louveteau un peu fougueux qui essaye de jouer dans la cour des grands. Il répondu simplement par un rire épouvantable, on aurait dit une vrais hyène, une hyène avec l'accent de Dark vader, mais ça c'est un détail. Le coup enflammé avait fait mouche, le lycan avait quelques poils grisé par les flammes sur sa joue. Mais ça ne l'ennuyait pas, bien au contraire, cette sensation d'avoir un adversaire suffisamment puissant était rare. Les poings sur le ventre et le visage baissé, il riait secouant sa crinière noire. Son rire était simplement abominable, pourtant il mit un instant avant de s'arrêter. Relevant la tête en tendant les bras il se mit en position d'attaque toute griffes dehors, plantant ses yeux dans ceux de Néro:

-Je tiens aussi à te féliciter, rare son les vampires capable de rivaliser avec ma force, compenser par la vitesse ton manque de muscles prouve bien ce que je pensais. En revanche il va falloir que tu passes à la vitesse supérieur si tu veux réellement m'arrêter, j'en ai finis de jouer avec toi.

Aussitôt dit, aussitôt fait il bondit tel un dément sur le vampire décalant sa trajectoire au dernier moment, fauchant la hanche de son adversaire avec ses griffes gauches. Il l’emmena rouler avec lui plus loin, échangeant des coups de politesse tout le long de la promenade avec lui. Avant de réussir à reprendre le dessus, il s'était emparé du poing enflammé du suceur de sang, et le serrait de toute ses force, avant de plonger ses propre griffes dans le corps de son adversaire. Il s'enfonça profondément dans la chaire de Néro ressèrant son emprise de plus en plus sur les flammes qui léchaient sa peau. Danaliel plongea ses yeux de prédateur dans ceux de Néro, sans esquisser un sourire avant de lâcher dans un soupir audible de Néro seul:

-Je suis désolé... de devoir t'affronter dans des conditions si misérable!

Il tourna sur lui même entraînant le vampire avec lui avant de le balancer de nouveau plus loin. Ses griffes étaient pleine de sang, tendit que la chaire de sa main était réellement à vif. Enfin presque, il ne s'arrêta pas cette fois ci plongeant de nouveau sur Néro toute armes dehors lui hurlant:

-Tu vaux mieux que ça!

(je poste car Catherine a donné l'autorisation de passé son tour ce coup ci)

Néro était de plus en plus intéressé par l'affrontement, cela lui semblait tellement jouissif de pouvoir mesurer sa force contre celle d'un lycan qui semblait bien plus redoutable que ceux de d'habitude, apparemment son adversaire semblait apprécier le combat au corps à corps, il faut dire que dans ce domaine c'était le lycan qui avait l'avantage surtout que la perte des griffes de Néro le rendait un peu moins dangereux, il comptait sur ses poings et ses pouvoirs de feu pour renverser la situation. Après s'être fait malmené par le lycan qui n'hésita pas à lui enfoncer ses terribles griffes dans le corps et le propulser plus loin, le vampire se releva une fois encore et ce avec une soif de combat encore accrue. Il posa une main sur sa blessure qui cicatrisait petit à petit mais qui avait du mal à cicatriser aussi vite que d'habitude du au fait que la blessure était sévère. Commençant à sentir toute la rage monter en lui, Néro revint à la charge encore plus rapide que tout à l'heure et à la manière d'un boxeur lui administrait plusieurs coups de poings enflammés en visant surtout le ventre et la région pectorale. On voyait dans l'expression du vampire un regard sadique et froid que seul les vampires savaient faire, il n'avait plus rien d'humain sous cette forme, tel un démon il se battait avec une rapidité surprenante et le lycan avait du mal à suivre, c'est ainsi que parfois sa garde ne suffisait pas à le protéger et c'est alors qu'il recevait des coups de poins au ventre et parfois même au visage. Décidant de corser encore un peu les choses Néro prit ses distances et envoya alors une boule de feu sur la tête du lycan, celui ci par réflexe positionna alors ses mains à la hauteur de son visage et Néro profita de cette énorme faille dans sa défense pour revenir plus vite que l'éclair et lui donner un coup de poing plus violent que tout à l'heure en plein ventre. Pendant que son adversaire se tenait alors le ventre sous le coup de la douleur Néro envoya un coup de pied d'un mouvement souple dans la face du lycan ce qui eu pour effet de l'envoyer au sol.

Toi aussi tu vaux mieux que ça.

Lui répondit il alors d'un air moqueur

Cette vitesse ahurissante, cette stratégie guerrière, c'était simplement exceptionnel, oui il en voulait plus il cherchait mieux. Et ça arriva tout aussi rapidement, une boule de feux suivit d'un terrible coup de poing. Il recula en essayant de se stabiliser sur un bon mètre essayant de freiner sa course avec ses griffes arrière. Mais alors un coup de pied phénoménale l'envoya balader plus loin.

Ce vampire était réellement intéressant, oui terriblement intriguant, terriblement puissant. Danaliel commençait à douter de plus en plus de l'issue du combat, derrière l'arrogance ce trouvait un véritable pouvoir. Un monstre de sadisme, une vraie créature de la nuit, le cauchemar de tout mortel, un véritable défis à lui seul. Enfin Danaliel pouvait déverser toute sa haine, il n'avait pas besoin de se retenir pour faire durer le plaisir, non la il pouvait tout donner. Il n'en pouvait plus des autres saloperies se la jouant à longueur de nuit, toutes c'est prétendues créatures de la nuit qui n'était en fait que de simple drogué nourrit au sang synthétique ou simplement achetait le sang qu'on avait chassé pour eux. Il avait enfin devant lui un vrai prédateur, une créature qui valait la peine de gaspiller son temps.

Soudainement alors qu'il se relevait comme si les coups infligé par le suceur de sang était inutile, l'image de son père lui traversa l'esprit. Il était l'un de ses lycans qui avait fait sa réputation dans l'ombre des humains. Certain l'avait même surnommé le nouveau chien de Baskerville, au sein des lycans de sang pure. Le combat qu'il avait vécu face à lui, et celui qu'il menait face à Néro était presque semblable au niveau de l'intensité. Il y avait beaucoup moins de choses en jeu, mais ça restait aussi difficile, aussi palpitant. Le lycan était tout simplement en train de céder à un nouveau caprice, une délicieuse crise de nerf ayant pour but la mort de son prochain.

Ses yeux brillaient, il brillaient d'excitation, il lécha le sang qui perlait au bout de sa lèvre, avant de lâcher sur un ton sombre, ils avaient définitivement perdu Danaliel:

-Le soleil se lève dans moins d'une heure, si tu veux en finir c'est maintenant!

C'était ça façon de lui lancer un défis, ça façon de lui dire de tout donner, car Danaliel ne se retiendrait plus. Projeta d'un coup de poing phénoménale, que le vampire eu juste le temps d'encaisser avec ses bras contre un mur. Mais bien décidé à ne pas le laisser respirer, Danaliel commença sa dans de griffe sur le mince corps de vampire qui s'offrait à lui. Il ne laissait aucun moment de répit à son adversaire. Le tailladant au niveau des bras, du buste, de la garde, des cuisses. Seul le visage était épargné grâce à la garde de Néro. Mais soudainement, il s'empara des bras de son adversaire et les écarta progressivement, révélant le visage du vampire. Un visage de sadique, c'était vraiment un vampire, un suceur de sang sans coeur, juste un tueur froid et sans remord. L'épreuve de force ne dura qu'un bref instant, Danaliel lui administra un coup de tête en plein visage avant de le saisir par le bras et de le jeter contre une pierre tombale. Prêt de sa chère fiancée.

Il poussa un rugissement de rage, se mettant en garde, préparé à toute éventualités, il attendait ses adversaires, s'attendant même à voire la première petite orgueilleuse se relever et l'attaquer de nouveau, avec son piaf à la con. Le corbeau perché pas loin de Danaliel semblait admirer la scène avec intérêt, celui qui perdait cette bataille risquait de lui servir de repas sans doute ...

Néro était réellement excité par la soif de combat qui l'envahissait de plus en plus, le lycan lui donnait du fil à retordre et il aimait ça, jusqu'a présent Néro n'avait rencontré que des petites frappes chez les lycans mais celui ci était bien différent, il était loin d'avoir un âge aussi avancé que Néro et pourtant il rivalisait sans problème avec lui, pour parvenir à un tel niveau il avait surement enduré de nombreuses batailles. Malgré que la créature l'ai temporairement envoyé au tapis le sourire de Néro n'avait même pas disparu, au contraire il était de plus en plus amusé, son corps était maintenant recouvert de blessures suites à sa chute. La tirade du lycan n'avait pas échappée à son oreille, il devait faire vite pour le battre. Jetant un regard à Catherine il se releva ensuite et ôta alors son ample veste pour se retrouver torse nu devant son adversaire.

Si tu passe aux choses sérieuses, j'imagine que moi aussi il va falloir que je me donne à fond.

Sur le haut du corps de Néro qui était totalement dévoilé on pouvait alors voir toutes les marques de cicatrices non cicatrisées que le lycan lui avaient administrés, ce n'était pas des blessures classiques, il fallait déjà plus de temps pour qu'elles se guérissent complètement, cependant s'il avait été humain ses blessures lui auraient peut être déjà couté la vie. Il se dégourdit les muscles en étirant les bras ceci afin de pouvoir profiter pleinement de ses capacités physiques. Se mettant en posture de combat il analysa la garde du lycan qui n'avait strictement rien à envier à la sienne, son hurlement de rage avait quelque chose de glaçant, si Néro avait été plus jeune il n'aurait jamais souhaiter se battre contre une telle créature, c'était réellement un adversaire digne d'intérêt. Néro encore un peu plus rapide suite à la perte de certain de ses vêtements reprit les hostilités en se retrouvant en un clin d’œil juste en face de son adversaire et recommença à le bombarder de coup, cette fois il n'enflammait plus ses poings afin de préserver son énergie, il en aurait surement besoin pour finir le combat. Il se contentait de lui infliger quelques coups bien placés grâce à sa rapidité qui restait supérieure à celle du lycan, c'était un de ses seuls atouts pour pouvoir rivaliser avec la force colossale de ce monstre. Même s'il se prenait parfois lui même des coups il ne bronchait pas et continuait ses attaques, ce combat avait tourné en une joute d'endurance où le premier qui faiblirait se retrouvait à la merci de l'autre, et par honneur comme par fierté Néro refusait de s'avouer vaincu sans avoir tout donné. Quelque part au fond de sa pensée il se demandait malgré tout quand Catherine allait intervenir car la connaissant elle ne tiendrait surement pas bien longtemps en voyant son compagnon se prendre des coups.

Je ressentai au centuple la soif de sang de mon fiancé, grace au lien télépathique, et l'envie de me jeter dans la mêlée tête la première pour règler son compte à ce putain de sac à merde était à son comble. Après tout, c'était un combat à mort, et hors de question que Néro y laisse la sienne. Si un de nous devait mourrir, ça serait le sac à puces. Néro venait de se faire momentanément envoyer au tapis colntre la pierre tombale sur laquelle j'étais assise, la chouette toujours sur mon épaule. Tandis que Néro se débarrassait de ses vêtements pour se retrouver torse nu ( et pas pour me déplaire), de posait la chouette sur la tombe, ainsi que le chapeau de Néro, pour me lever. Je laissai un instant Néro envoyer des coups au lycan, se servant de sa vitesse pour esquiver la force physique du loup. De temps en temps, Néro prenait aussi des coups, ce qui faisait monter en moi une rage de bête. Et croyez moi, ça n'avait rien de bon.

La réplique du lycan m'avait malgré tout fait jeter un coup d'oeil à ma montre. Un sursaut me prit. il avait raison ! Nous n'avions plus qu'une heure pour l'écraser avant que le soleil ne se lève et que nous ne soyons obligés de nous retrancher dans notre manoir. Ce lycan, pour avoir tenu tête à Néro aussi longtemps, était puissant. Pas étonnant qu'il m'ait écrasée... D'ailleurs, l'état de la tombe et de mon corps pouvait en témoigner. La lutte avait été inégale. Si je voulais faire disparaître les cicatrices, il allait falloir que je saigne une veine à quelqu'un. Je demanderai à Néro une fois qu'on se serait tirés de ce combat. Je vins me placer à côté de Néro, toujours aux prises avec le lycan. Il suffit à nos regards de se croiser pour qu'on se comprenne. Néro se mit alors hors de portée du lycan, me laissant à mon tour gérer le truc. Cette fois-ci, je savais comment m'y prendre.

Je passai dans le dos du lycan, tandis que mon corps s'enflammait. Ne restait de mon apparence que ma tête. Le reste était dévoré par les flammes. Je frappai l'arrière des genoux du loup de toutes mes forces, lui faisant sauter la rotule au passage. Avant qu'il n'ait eu le temps de se retourner, je passai sous le bras du loup. J'étais face au lycan, mais ma souplesse et ma rapidité me permettaient de caser mes coups entre mes esquives. J'envoyais des coups de poings enflammés sur la poitrine velue, avant de me baisser, de lui faucher les jambes pour le mettre à genoux, puis de lui envoyer un coup de pied à la gueule. Je me doutais qu'il n'allait pas rester longtemps couché, même s'il était un peu sonné. Je lui envoyai un cracha bien placé avant de lui dire:

-Ca, c'est pour mon gun, ma chouette et mon mec.

Je m'éloignais un peu, laissant Néro reprendre place face au loup. Les jambes croisées et les yeux fixés sur le combat qui reprenait, je m'appuyais sur la tombe se trouvant à côté de moi. La chouette n'avait pas bougé, pas plus que le chapeau. Ca allait faire mal. Très mal. les pensées méprisantes du lycan à mon propos ne m'avaient pas du tout plues, et je comptais bien obtenur vangeance.

Ils avaient réussit à le coucher, pas pour de bon certes, mais l'enchaînement de coups qu'il venait de prendre était plus que douloureux. Mais les deux vautours avaient fait l'erreur suprême, ils venaient de lui laisser un instant de répis, bref, mais un instant tout de même. Sa rotule claque de nouveau, signe qu'elle venait de se reboiter, mais elle risquait de lui faire défaut, finit les super saut pour cette nuit. Il essuya la bave de la vampire d'un revers de la patte, qu'elle insolente, elle avait à peine réussit à lui faire mal et elle se comportait comme une tueuse de premier ordre. Les yeux de Danaliel commençaient à voir moins floue, il se releva dans un petit saut, d'une agilité surprenante, avant de se remettre en position de combat. Son regard ne se porta même pas sur la petite effrontée, non il n'avait d'yeux que pour son adversaire. Un sourire mauvais se dessina sur son visage, avant qu'il ne réponde toujours sur le même ton dégueulasse:

-Ca devient chaud, beaucoup trop chaud pour une bande de catins, obliger de sucer pour vivre c'est bien la même chose que les vampires ça non? Je vais refroidir tout ça...

Ca serait sûrement son ultime charge, il ne pouvait être sûre de les tuer, en revanche il retarderait l'échéance de sa propre mort le plus possible. Jusqu'à ce que le soleil ce lève, la Lune lui prêtait de moins en moins de force, s'enfuir? C'était trop tard pour ça, de plus essayer de la jouer rapidité avec ces deux là c'était peine perdue. Son sourire s'étendit sur son visage, on pouvait dorénavant réellement voir ses crocs, non on voyait l'ensemble de sa mâchoire. Un rire glauque, mélangeant avec amour, le sadisme, la haine, l'excitation, et la colère qui montait en lui. Il plongea ses yeux dans ceux de Néro, avant de charger, toujours cet horrible sourire sur le visage. Encore une fois l'échange de coups eu lieu, mais cette fois ci le lycan contracta tout son corps le plus intensément possible, résistant aux impacts de Néro qu'il envoya bouler d'un magistral coup de griffes dans le visages. Il relâcha tout, avant de se tourner vers Catherine arborant toujours la même expression. Il pencha sa tête d'un côté, puis d'un autre laissant sa nuque se détendre sous de multiples craquements:

- Je me demande quel tête fera ton fiancé si je lui montre à quel point tu es belle, une fois que tu seras de nouveau morte..

Il ne la laissa pas réagir feintant une charge avant de rouler sur le côté en ramassant une poignée de poussière. Qu'il lui jeta en pleine face une fois cette dernière lui faisant face. Il la saisit ensuite par la gorge, serrant de toute ses forces. Sa nuque aller briser, et peut être avec un peu de chance sa tête en même temps. Le sourire de Danaliel s'élargit, mais avant qu'il ne puisse achever Catherine, le maudit piaf s'en mêla gênant le tueur dans sa tentative de meurtre. Il du se résoudre à jeter la vampire plus loin avec violence, hurlant de haine envers ce maudit piaf qu'il effraya en manquant de lui arracher la tête. Maintenant autre problème qui se posait à lui, Néro était de nouveau debout, et il arrivait vraisemblablement fâché. Danaliel se tourna vers lui pour faire face au danger, toutes griffes et crocs prêts dehors.

Néro commençait à en avoir un peu marre d'être toujours jeté à terre, c'est donc avec un certain agacement qu'il se remit debout en enlevant la poussière qui le recouvrait, cependant son sang ne fit qu'un tour quand il vit sa compagne aux prises avec le lycan, fort heureusement le corbeau que Catherine avait hypnotisé lui avait sauvé la mise. Le vampire se représenta devant le lycan mais quelque chose avait changé dans le comportement du vampire, il était étrangement plus calme que tout à l'heure, et malheureusement pour son adversaire c'était dans ce genre de moment où Néro intériorisait sa colère qu'il était le plus redoutable et le plus cruel, ce sac à puce n'allait pas tarder à s'en rendre compte, face à sa remarque à propos de sa fiancée le vampire lui rétorqua sur le ton de la moquerie.

Si tu es jaloux que cette belle femme soit dans mon lit et pas dans la grotte qui te sert de pieu dis le tout de suite, je comprendrais.

Son sourire sadique refit alors surface tandis qu'il avançait avec calme vers son adversaire, quand il fut à quelques centimètres de lui il lui adressa un autre faux sourire puis d'un mouvement rapide lui donna un violent coup en pleine poitrine ce qui eu pour effet de provoquer une suffocation chez le lycan, Néro continua alors de lui placer des coups d'une extrême vitesse et également d'une grande précision, le bougre essayait de riposter mais il y arrivait déjà beaucoup moins bien depuis que la lune commençait à s'effacer au profit du jour. Après s'être amusé à lui envoyé une rafale de coup de poings il le laissa soufller un instant et lui déclara:

Un conseil abandonne, tu peux encore t'estimer heureux que ma haine des lycans soit moins prononcée que celle de ma compagne car je te laisse au moins une chance de t'en tirer mais si tu persiste je serais sans pitié.

Du revers de la main il envoya alors une grande baffe au lycan qui se la reçut de plein fouet, allait il tenir encore longtemps? Néro ignorait sa propre fatigue qui était pourtant elle même bien présente surtout qu'il savait qu'il lui restait peu de temps. Même s'il donnait une chance au lycan il n'éprouvait pas réellement de pitié pour lui, de plus il était déjà convaincu que le lycan ne se débinerait pas ainsi, il avait l'assurance d'un guerrier cela se voyait tout de suite, il aurait sans doute préféré mourir plutôt que de renoncer à son honneur et c'était quelque chose que le vampire respectait. Croisant alors les bras il attendit la réaction de son ennemi en gardant une distance de sécurité de peur des représailles.

Abandonner? Il était sérieux quand il disait ça? Il le prenait pour qui? Non il l'avait très bien cerné, il lui proposait ça pour l'énerver il voulait le voir perdre son sang froid. Ce vampire était bien trop intelligent pour croire un seul instant ce qu'il venait de dire, il s'attendait à voir Danaliel lui sauter à la gorge. Et il ne serait pas déçus, le lycan se releva lentement, défiant de toute sa hauteur son adversaire. Il rugit de toute ses forces, c'était en quelque sorte sa réponse.Il bondit sur son adversaire en tentant de le frapper, le combat reprit de plus belle. Danaliel en voulait plus, encore plus de sang, plus de rebondissements, plus de haine. Il voulait réussir à marcher dans la nuit, il n'avait pas le droit de perdre. Ses coups atteignirent finalement leurs but, blessant le vampire au visage et à la hanche. Il se projeta avec lui sur une tombe, essuyant à son tour un énorme coup dans la mâchoire. La lutte continua, s'empirant de minute en minute, quand Néro réussit finalement à le repousser, déstabilisant Danaliel.

Mais cette fois-ci il enticipa la vitesse de son adversaire lui griffant profondément le torse. Une fois à terre, son adversaire derrière lui il s'empara d'un bloc de pierre tombale puis l'utilisa pour frapper son adversaire en plein visage. Il profita de ce moment sûrement assez dure pour le suceur de sang, pour planter ses griffes dans on ventre une nouvelle fois et le soulever du sol un petit moment. Il le renvoya une nouvelle fois au tapis, après s'être délecté de la souffrance qu'il infligeait à son adversaire. Un coup de patte phénoménale, si il n'avait pas été un vampire aussi puissant il serait sûrement mort sur le coup. Mais de nouveau les signes de faiblesse réapparurent, le lycan courba l'échine, mettant un genou à terre, cherchant son souffle. Il tenta de se redresser, lâchant à ses deux adversaires:

-Fuyez, tuez, ou mourrez ici! C'est les seul choix que je vous laisse! C'est le risque à prendre quand l'on veut marcher dans la nuit!

Danaliel se mit lentement en garde, contractant tout son corps, l'ultime riposte de ses adversaires approchait. Si ils échouaient la victoire lui reviendrait, il les éliminerait un par un. Offrant à cette salope le spectacle morbide de son fiancé déchiré en petit morceaux.

Je me doutais bien que le lycan, trop orgueilleux qu'il était, ne'abandonnerait pas le combat. D'ailleurs, Néro en était lui aussi convaicu. La bataille allait reprendre, sauf que cette fois-ci, le lycan ne se reléverait pas de si tôt. Sauf qu'ils commençaient tous les deux à être à bout, et que je ne tenais pas à voir mourir Néro. Il fallait qu'on termine ce combat, surtout que les premières lueurs de l'aube commençaient à apparaître. Tandis que le rugissement rententissait près de moi, je transmettais ça par la pensée à néro :" c'est horrible ce qu'il pue de la gueule." Les coups échangés par les deux créatures en disaient long sur ce qui serait l'issue du combat. Néro avait volé avec le lycan vaire une tombe avant de prendre un coup de pierre au visage. Je profitai de la temporaire faiblesse du lycan pour rejoindre Néro, toujours sonné. Ses plaies ne cicatrisaient pas bien. Je lui aurai bien proposé mon sang, mais je doutais que le lycan me laisse le temps de lui transférer ce dont il avait besoin. Je tendis la main à Néro, l'aidant à se relever. Je lui transmis mentalement toujours:

-Il faut qu'on s'y mette à deux pour le mettre KO avant que le soleil ne me réduise en poussière. Surtout que le feu commence à me tenir chaud ! En parlant de feu, on pourrait peut-être lui montrer l'étendue de nos pouvoirs ?

En effet, le feu lèchait toujours mon corps nu. Mes vêtements avaient été réduis à néant. Si j'éteignais les flammes maintenant, je me retrouverai totalement à poils. Mauvaise idée. Je regardai donc le lycan, debout face à nous. J'avais entremêlé mes doigts à ceux de Néro, avant de tendre l'autre main devant moi, tandis qu'il en faisait de même. Une boule de feu commença à naître devant nous, tandis que la chaleur grimpait de manière hallucinante. Je sentais que les forces de Néro vacillaient. Le combat l'avait considérablement affaibli. En rentrant au manoir, il allait falloir que je me serve dans le frigo et que je lui donne de mon sang, aussi. Bref, la boule de feu venait d'atteindre sa taille maximum: c'est à dire très, très grosse. Nous l'envoyâmes alors sur le lycan, qui, trop faible, ne pu l'éviter et la prit de plein fouet. Projeté en arrière, jeté sur le sol. Humain ! La lune avait perdu son ascendant, et la puissance de l'attaque lui avait fait régressé sa mutation ! Quel effet inattendu ! Je fis assoir Néro à côté de la chouette et de son chapeau, sur la tombe en face du grand portail du cimetière, puis je me dirigeais en courant sur le lycan affaibli. Je passai dans son dos, m'agenouillant derrière lui, pour lui ouvrir la plus grosse veine du cou. Je lui prélevais une bonne dose de sang, lui laissant une grande cicatrice dans le cou. Je m'éloignai, me retournant cependant:

-Si je te revois, je te jure que je t'achève. En attendant, je te laisse une petite carte de visite. Au passage, les lycans ont toujours un goût de vielles chiottes mal entretenues.

Je prenais la main de Néro, l'aidant à marcher, alors que du sang coulait sur mon corps nu. Je pris la chemise de Néro, l'enfilai, avant que la chouette ne vienne se poser sur mon épaule et que le chapeau de Néro ait retrouvé sa place. les rayons du soleil allaient, dans peu de temps, me griller comme un toast. Se dépêcher devenait urgent.

Rp clos.

Quand il ouvrit les yeux un soleil matinale lui brûla les yeux, le réveil était douloureux son corps le faisait souffrir il avait l'impression d'être un pantin brisé. Il réussit à se redresser sur ses genoux, quand soudainement il sentit une douleur phénoménale lui brûler le cou. En portant sa main à ce dernier, il sentit une longue marque le long de son cou débordant juste un peu sur sa joue. Ils ne l'avaient pas louper, il avait cicatriser de partout, mais ça n'enlevait rien à la douleur, et encore cette dernière n'était pas la pire. Une déchirure profonde se prit du lycan, il venait de perdre son premier combat, c'était la première fois qu'il était vaincu, la première fois qu'il goûtait à l'amertume de la défaite. Il frappa le sol les poings serré, se murmurant à lui même:

-C'est impossible...

Lui qui était un serviteur de la Lune avait été sauvé par l'astre solaire, quelle ironie froide et destructrice. Les yeux de Danaliel étaient devenue vide, à l'image de son état actuel. Il était vide de vie, vide d'énergie, vide de fierté, vide. Il avait été vaincu, lui qui pourtant était destiné à changer ce monde à son image! Comment le pourrait-il, lui qui avait été vaincu par deux vampires. La déception, le vide, la détresse, furent noyé sous un flot de rage noire, haineux de tout il se releva non pas sans mal. Titubant à chaque mouvement, il resserra son pantalon qui avait miraculeusement conserver sa ceinture de cuire. Mais alors qu'il émergeait, plusieurs odeurs étrange apparurent, des odeurs désagréable, ils étaient nombreux, trop nombreux.

Soudainement sortant de nul part des agents spéciaux, des policiers, les représentant de la justice du cercle débarquèrent. Braquant leurs armes sur lui, ils étaient vraiment bien équipé. Il ne pouvait pas résister, il se saurait bien suicidé au lieu de se laisser faire en se jetant sur leur fusils. Mais il avait un compte à régler avec deux suceurs de sang. Une voix agressa ses tympans, elle était accentué par un haut parleur grésillant et simplement trop fort! Il était seul dans ce putain de cimetière, enfin il ne l'était plus vraiment mais bon, il s'efforça d'écouter la voix:

-Vous êtes en état d'arrestation, pour saccage de lieu publique, profanation de tombes, et tapage nocturne aggravé. Les autres chefs d'accusation nous prendrait la journée rendez-vous les mains derrière la tête nos agents vont procéder à l'arrestation! Ne tentez rien, ne vous opposez pas à la procédure ou nous devrons ouvrir le feu!

Danaliel s'exécuta, laissant un sourire déformer son visage quand on se jeta sur lui pour le plaquer au sol. Les menottes étaient en argent, ils savaient déjà qui ils étaient, et ils ne semblaient pas avoir envie de le voir se faire la malle. Ses poignées le brûlaient légèrement mais rien d’insupportable comparé à ce qu'il avait subit cette nuit. On le fourra dans un fourgon, passant devant une foule de journaliste prenant des cliché de son visage. Ses gens n'avaient-ils aucun respect pour le droit à l'image et les autres conneries du genre? Bordel, le fourgon semblait vraiment solide, et ce n'était pas dans son état qu'il allait pouvoir faire quelque chose.

Il fut sérieusement encadré par une équipe plutôt bien équipé et baraqué. On lui cita ses droits et autres connerie du genre, mais il perdait déjà conscience à ce moment là. La fatigue venait de remporter une nouvelle victoire sur son esprit. Alors que Danaliel dormait profondément, la voix du plus gradé des agents s'adressa à son "Talk-eWalky":

-On le tient monsieur, on va le mettre en cellule le temps que vous arriviez on vous le garde bien au chaud.

Hrp:(Rp vraiment clos.)