Zom-zombi [Nariwen, Fligide et ?] Besoin d'un Zombi !

Filgide - Humain (pour le coup), armé de son cou-rage, sa patience et de son humour noir, mais aussi d'un fusil et d'un couteau militaire. (tiens, troisième personne aussi, pour cette fois ! ^^)


Un souffle fort au fond d'un couloir.

Des ampoules pendantes, des meubles renversés...

Filgide agrippait son fusil comme on agrippe la seule chose qui permettra notre salut. Dans ce dédale de couloir, de pièce et d'escaliers qu'était devenu le bâtiment principal de la ville, le jeune homme tentait de s'en sortir. Ses jambes courraient comme si elles leur volonté propre, et il était d'accord avec elle pour sortir d'ici et trouver un endroit sûr. Après s'être échappé du local de la sécurité, armé d'un fusil et d'un couteau, Filgide arpentait les couloirs à la recherche d'un issue.

Son cœur battait la chamade, sa peau suintait tout ce qu'elle avait de sueur, et un peu de sang tachait sa chemise blanche. Il accéléra dans une ligne droite, sauta par-dessus des corps. Il respirait comme un bœuf. Mais son rythme fut soudain interrompu. Il se prit les pieds dans une commode renversée, il n'avait pas sauté assez haut.
Il s'étala de tout son long dans un fracas qui s'en alla résonné partout autour de lui.

Puis le silence retomba...

Des hurlement et des gargouillis résonnèrent au fond du couloirs, droit devant lui.

Une chose se mouvait dans l'ombre et se rapprochait, rapidement, terrible et affamée. Il se redressa quelque peu avant de voir jaillir la créature immonde. Son cœur battait la chamade comme jamais. Elle lui sautait dessus lorsqu'il se saisit de son arme à feu.

Il ferma les yeux, recula la tête au moment où la détonation résonna, à vous déchirer les tympans. Un liquide froid et épais macula sa peau.

Filgide rouvris les yeux pour constater qu'il avait fait mouche.

Il observa son prédateur éventré dont les yeux révulsés, d'une teinte noire. Il secoua sa jambe du bout de son fusil encore fumant avant de sentir monter cette odeur de décomposition qui lui donna envie de gerber. Sans chercher plus loin, il repartit dans les couloirs. Un de moins, il l'espérait. Chaque son semblait amplifié dans ce dédale infernal.

Finalement, il trouva une sortie et put sentir l'air frais sur son visage.

Je clos, comme Filou est parti