Message par Invité Sam 29 Oct - 19:56

Journée de merde. Pas une seule petite vente, rien pour remplir ma bourse, rien pour que je puisse me désaltérer... La dèche quoi. Autant dire que dans les cas comme ça, je suis assez de mauvaise humeur : Chose que de nombreuses personnes ont pus comprendre ce jour là. Tu veux que je te file une cigarette? Paf dans ta gueule. Tu veux mon numéro? Pas dans ta gueule. Tu veux boire un verre avec moi? Ah la je dis pas non. Sauf que lorsqu'on m'emmène dans la direction opposée au Bar, je comprends assez vite et... Enfin vous avez compris, j'étais pas tout à fait ce que le commun des mortels pouvait appeler contente, et j'ai passé ma journée à arpenter les rues telle une zombie. Rien que ça. Résultat, le soir, je me retrouve à péter la dalle dans le quartier résidentiel de l'Avventura, mes fringues dans un sac à la main, mes armes enroulées dans du tissu dans mon dos. Ouais, je pouvais ressembler à une gitan voyageuse et mendiante, mais non. C'est juste que je venais de me rappeler le contrat avec le fils du sang que j'avais rencontré la veille, Naome Xerxes Ishika, ou un truc du genre. Le vampire du cercle, tourmenté par son épée maléfique et demandant désespérément de l'aide... Enfin ça c'était le film que je m'étais faite, étant donné que les seuls bribes de ce qu'il s'était passé avant la beuverie de la veille, était un vampire, un cadavre et une épée qui faisait mal. Rien de transcendant donc.

Après... De nombreuses minutes de marches et de découvertes du quartier, je finis par tomber de la Maison de Xerxes. Évidement, c'était une des plus grandes maisons et évidement je suis passée bien 3 fois devant. Sauf qu'en voyant la porte et les vitres roses bonbon, j'ai eu un doute sur ce qu'il y avait marqué sur l'écriteau... À mon souvenir, il avait pas une tête à aimer le rose bonbon...
Je finis par m'aventurer jusqu'au pas de la porte en me disant qu'il y avait encore des tas de choses à découvrir à son propos.
Confiante en mes aptitudes en entrées fracassantes, je ne fis pas comme le commun des mortels : Un bon coup de pied dans la porte pour qu'elle s'ouvre en gueulant, il y a que ça de bon! Surtout pour se détendre après une journée merdique...

"Bonsoir, je suis la nouvelle chieuse!"

Sonner, c'est surfait... Et puis, j'étais chez moi maintenant, je faisais comme je voulais hein! Sauf qu'il allait falloir que je fasse la déco ici... Ce rose bonbon était une insulte au bon gout, et je me mis à faire une liste des trucs à changer dans la maison: Le canapé, le tapis, la peinture des volets, changer tout ce blanc en une couleur plus vive... Bref pas mal de chose. Sauf que j'en oubliais presque que j'étais pas seule... Une présence que je n'avais pas remarqué tout de suite, et qui me donnait des frissons dans le dos, et seuls les vampires sont capables de me faire un tel effet. Mais je sentais que ce n'était pas celle de Naome. Instinctivement, je portai ma main à la poignée de mon arme.

"Qui?"

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Message par Invité Mar 8 Nov - 23:59

Cela faisait maintenant près de trois jours qu’elle s’était nourrit avec Naome. Rien de très extraordinaire quand on sait qu’il s’agit de deux vampires. Mais en y repensant c’était la première fois qu’ils partageaient un repas, et pour des vampires, on ne partage pas si facilement son diner. Ensuite, avant sa mort Naome lui était apparu comme un vampire végétarien ou du moins, ne prenant pas de vie pour se nourrir. Or, là ils avaient donné la mort à deux innocentes. Bien qu’il leu ai dit que ce serait mieux, pour leur bien, cela changeait de la vision qu’elle s’était faite de son grand frère. Evidement, elle qui se nourrissait de son humain depuis plusieurs siècles maintenant, celui lui paru tout à fait normal, quoi qu’encore différent de l’idée qu’elle avait de son frère.
Peut être qu’avec sa mort, sa vision de la protection avait changée. C’était sûr qu’il avait changé, et son caractère plus dur était appréciable. Plus que son ancien coté jovial.

Maria avait passé son temps dehors, ne voulant pas particulièrement rentrer sur l’instant, elle s’était un peu balader, regardant les ravages de ces trois Jours. Elle se demandait comment Naome allait faire pour ramener une paix totale. Elle savait qu’il accepterait son aide puisqu’il en avait presque décidé ainsi. Et à vrai dire, cela ne l’a dérangeait pas, il s’agissait de son frère, et elle ne permettrait pas de la laisser seul face à un quelconque danger dorénavant.

Elle décida de rentrer. Elle avait finalement passé trop de temps dehors, et elle voulait en savoir d’avantage sur ce nouveau Naome. Quand elle fut rentrée, Maria trouva la maison vide. Il avait également passé son temps à la fraiche ? Elle lui poserait peut être la question la prochaine fois.
Elle prit une douche rapide, elle songea vite fait qu’elle commençait à faire comme chez elle. Après tout, il lui en avait donné la permission, et elle déteste avoir du sang sur elle.
Alors qu’elle était dans sa chambre, elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir en fracas, puis une voix féminine s’élever dans la maison. Qui se permettait de rentrer de la sorte ? Elle enfila son dernier vêtement et prit la direction des escaliers. De là, elle pourrait voir l’intrus.

Quand elle l’eut devant les yeux, Maria ne pu s’empêcher de sourire. C’était une gamine, à peu la vingtaine, mais un peu trop bruyante à son goût. La vampire se dirigea vers l’inconnue, d’un pas léger. Quand elle fut arrivée à sa hauteur, mais en gardant quelques mètres de distance, elle prit la parole :

« Vous êtes qui ? Pourquoi êtes vous ici ? De quel droit êtes-vous ici ? »

Sa voix était froide et arrogante. Elle n’aimait pas cette fille pour le simple fait de son entrée. Pour qui elle se prenait au juste ? Ce n’est quand même pas un moulin ici !

« Vous avez deux minutes pour m’expliquer, sinon je vous sort par la peau du cul de cette maison. »

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Message par Invité Sam 12 Nov - 20:34

Arg... Une autre habitante de la maison aux milles couleurs... Qui n'avait pas l'air super commode, franchement. Avant de lui répondre, je me posais longuement la question de savoir qui ça pouvait être pour Naome... Sa femme? Sa tante? Sa sœur? Sa cousine? Forcément quelqu'un de la famille, manifestement elle avait l'air de connaitre la maison... Et visiblement, l'autre vampire avait oublié de l'informer de ma venue.

"Serine Arteria, la nouvelle... Assistante? De Naome. Ou squatteuse, ça convient pas mal à mon statut ici."

Toujours dans mon idée "je fais comme chez moi", je m'installai sur le canapé pour en tester le rebondi, toujours avec une prudence extrême concernant l'intruse. Même si dans le cas présent, c'était plutôt moi l'intruse... En dehors des couleurs, je trouvais le mobilier plutôt confortable, surement l'une des seules choses à garder...Puis je reportai mon attention sur l'autre vampire. Bizarrement, en dehors de la couleur de leurs yeux et de leurs cheveux, ils n'avaient pas grand chose en commun, alors qu'on avait à peu près la même impression en les regardants : l'impression d'être écrasé, impuissant et inférieur face à eux. Sentiment que je gardais bien pour moi : avec la fierté que j'avais, plutôt mourir que de s'avouer inférieur à eux. Même si c'était malheureusement vrai.
Finalement au lieu de me poser des questions, je finis par lui demander ce que je voulais. Après m'être longuement étirée sur le canapé.

"Et tu es qui pour Naome? Il ne m'a pas parlé de toi hier. Une amie, un membre de sa famille, quelque chose comme ça?"

Pour être honnête, j'avais pas vraiment envie de savoir. Le son de sa voix m'était franchement désagréable, et me glaçait furieusement le sang. Fallait croire que j'allais devoir supporter ça pendant un sacré moment. Et puis, plus j'en apprenais sur mon employeur, mieux c'était. Je mis alors en œuvre un peu inconsciemment un technique de commerçant : raconte ta life, ton client fera de même. Pas vraiment certaine que ça allait fonctionner mais bon...

"Je suis arrivée dans cette ville il y a pas très longtemps, à la recherche de quelqu'un. De vengeance si l'on veut être plus précis. Je sais que Naome peut m'aider, si je l'aide en retour. Et il a quelque chose qui m'intéresse assez aussi, que j'aimerais étudier."

J'avais perdu mon habituel ton mi-enjoué mi-sérieux, au profit d'un ton beaucoup plus grave et sérieux. C'était une affaire qui me tenait particulièrement à cœur, alors je n'avais pas la même façon de voir les choses.
En silence, je tirai une des lames de mon grand sac, et la regardait en silence. Trop de choses s'étaient passée en si peu de temps, j'allais avoir besoin d'un long moment pour y réfléchir.

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Message par Invité Mar 15 Nov - 1:26

Maria fut presque surprise de voir la réaction de l’inconnue. Elle lui avait demandé qui elle était et elle lui avait répondu naturellement. Comme si elles étaient en bon terme. Hors, ce n’était pas tout fait à le cas. On ne peut pas rentrer comme ça chez quelqu’un sans y être invité. Petit bémol, il semblait qu’il l’a fait. Il lui avait peut être dit où il habitait pour qu’elle se présente ainsi. Elle lui demanderait à son retour. Même si cette façon de faire ne lui plaisait guère. Il lui avait dit qu’elle était chez elle également et pourtant il agissait encore comme si elle n’était pas là. Elle lui en toucherait deux mots par la même occasion.
Elle regarda la jeune femme faire, littéralement, comme chez elle. Autant sa franchise l’avait fait remonter un peu dans son estime, que cette attitude commençait à lui courir sur les nerfs. Et cela ne faisait que quelques minutes à peine qu’elles étaient l’un en face de l’autre ? Ca promettait d’être sportif par la suite.
Alors qu’elle l’a regarda avec un air de « fais comme si t’étais chez toi », elle la suivit légèrement. Juste de quoi il sauter dessus rapidement, oui plus rapidement encore qu’un vampire peut le faire en temps normal. Mais pas trop quand même, cette inconnue n’était pas humaine, ou pas totalement du moins, et elle possédait des armes blanches. Et on ne se ballade pas avec ce genre d’attirail si on ne sait pas n temps soit peu s’en servir. Ca vous blesserait plutôt que vous sauverait la vie.

Elle l’avait donc rencontré ? Et il ne s’était pas donner la peine de la mentionner ? Alors qu’il savait pertinemment qu’elle était ici ? Ce frère accumulait les reproches à vitesse grand V. Ce n’est déjà pas agréable d’avoir une femme qui vous engueule, mais si en plus c’est votre sœur, qui peut donc se permettre beaucoup de chose, on évite de l’irriter. Maria sourit à cette pensée, après tout, elle n’était pas là depuis très longtemps, il n’avait donc pas encore eu le loisir d’avoir une dispute, ou du moins une vive discussion avec elle.
Bref, faisant comme si cela ne l’a dérangeait pas le moins du monde d’être passée à la trappe lors d’une discussion pouvant amener un nouvel habitant dans la demeure, elle répondit, toujours aussi froidement.

« Sa sœur. Et s’il ne t’as rien dis sur moi, c’est qu’il avait une bonne raison. »

Ou pas. Elle était d’accord pour l’aider dans quelques desseins que ce soit, mais être relayée au simple plan de "pion", ça ne se passerait surement pas ainsi. Elle ferait tout pour son frère, sauf se faire traiter de la sorte.
Elle l’écouta parlé, si elle se mettait à table toute seule, quoi dire de plus ?
Naome pouvait donc l’aider ? Elle cherchait à se venger et avait besoin d’aide pour cela ? Pas très glorieux, mais passons. Chacun ses faiblesses.
Quant à l’objet ou la chose que son frère possédait, là ça devenait intéressant. Là cette fille devenait intéressante et n’était pas simplement énervante. Le seul hic, devait-elle lui poser la question ? Ou laisser filer ? Devait-elle montré à une étrangère que son frère ne lui disait peut être pas tout ? Ou poserait-elle la question à la personne concernée ? Maria opta pour la dernière solution. Encore un petit truc à ajouter à cette liste de chose à demander/parler à Naome.
Continuant quand même sur la laissée de l’inconnue, si elle ne parlerait pas de Naome, elle pouvait toujours essayer d’en savoir plus sur elle.

« Et que peux-tu lui apporter au juste ? Ce n’est pas comme si tu dégageais un grand pouvoir, ou même un pouvoir quelconque… »

Alors qu’elle terminait sa phrase, l’inconnue sortie une lame que contenait son sac. Signe d’hostilité ? Ou simplement que le métal froid de ces armes l’a rassurait ? Difficile à dire. Et peu d’envie de le savoir.
Elle avait était droit au but en lui demandant de dévoiler son identité, ou du moins son lien de parenté avec Naome. Maria allait donc suivre son élan, et poser à son tour une question brute.

« De qui dois-tu te venger si tu n’arrives pas à le faire toi-même ? »

Evidemment, elle n’attendait pas forcément une réponse, mais ça ne coutait rien de demander. Et puis, la vampire n’avait guère envie de parler de son frère, il fallait donc qu’elle trouve un autre sujet de conversation.

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Message par Invité Ven 18 Nov - 18:16

"De mon frère."

Cette phrase était sortie de ma bouche aussi rapidement et sèchement que le ferait un juge pour prononcer la sentence. Ça faisait partie des genres de choses que je détestais me rappeler, mais je devais bien m'expliquer pour gagner sa confiance. Je repris mon explication:

"Il m'a trahit. Il NOUS a trahit. Tout notre village est mort à cause de lui. Ils nous a vendus aux chasseurs contre de l'argent, et je suis la seule survivante. Alors je le traque, pour le juger. Contrairement à vous, vampires, nous ne sommes pas puissants de nature, et devons nous cacher pour survivre, et dans les cas extrêmes, nous défendre. C'est lâche, mais nous ne pouvons faire autrement. Et lui a rompu cette règle en nous vendant. Le seul châtiment qu'il mérite est la mort."

Sur cette dernière phrase, je serrai le pommeau de mon arme de rage contre cette vie qui m'avait été volée, contre ce traitre, et contre ma propre faiblesse. Je donnai soudainement un coup sec avec mon arme devant moi, dans le vide, sous l'impulsion de cette rage incontrôlée. Le bruit de ma lame fendant l'air m'apaisait légèrement, mais c'était toujours pas ça. Dans un long soupire, je rangeai mon arme dans son fourreau, épuisée par le rappel de ces souvenirs pas très gaies. J’essayai de reprendre ensuite mon ton normal pour répondre à sa précédente question:

"Et pour répondre à ton autre question, effectivement, je n'ai aucun pouvoir, mais j'ai pas besoin d'en posséder un pour comprendre quelque chose : lors de notre rencontre, quelque chose clochait. Il était perturbé par quelque chose, et après avoir eu l'objet en question dans mes mains, je crois bien savoir comment supprimer purement le perturbateur..."

Je restais néanmoins interdite sur la nature de l'objet en question, et sur le "perturbateur". Je ne savais pas si Naome en avait parlé avec elle, si elle était au courant pour cette épée maudite. J'avais bien vu que ça avait l'air de pas mal l'handicaper, peut-être ne voulait-il pas paraitre faible devant sa sœur... Parce que c'était vraiment l'impression qu'il m'avait donnée ce jour là. Après ce n'était peut-être qu'une impression... Quand soudainement je me souvins d'un détail. Le détail qui tue que j'avais complétement oublié. Je me retournai rapidement vers la vampire, histoire de faire plus directe dans mes propos:

"Arrêtons de parler de moi, et dis moi ton nom pour commencer. Tu ne voudrais pas que je t'appelle constamment vampire, ci?"

Oui, ça c'était le détail qui tue pour moi... Ça peut paraître insignifiant, mais j'aime bien connaitre le nom de mes interlocuteurs, ça permet de me faire une idée de mes relations. Surtout quand c'est une personne que je risque de croiser pendant encore un bout de temps.

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Message par Invité Jeu 1 Déc - 14:39

Maria fut surprise qu’elle lui réponde. Certes, elle lui avait posé une question, mais vu l’intimité de la question, elle ne s’était pas vraiment attendue à ce qu’elle lui réponde. D’un sens elle appréciait assez cette franchise, mais en même temps ça la perturbait un peu. Soit Sérine inventait totalement cette histoire pour ne pas lui en sortir une autre, soit elle avait opter pour la vérité puisqu’elle devait s’être douté qu’elle aurait la vampire sur le dos aussi longtemps qu’elle resterait avec Naome. Alors qu’elle cherchait une explication à ce qui n’en demandait par parfaitement, l’hybride poursuivit sur son histoire. Et le moins qu’elle pouvait faire, s’était de l’écouter. Au moins pour connaitre, peut être, la raison pour laquelle Naome lui donnerait un coup de main dans cette vengeance.

A l’écoute de ce récit, Maria eu presque pitié pour elle. Pas pour le fait d’avoir perdu toute sa famille, ses amis, son village. Mais parce qu’elle ne pouvait arriver à ses fins sans l’aide de quelqu’un. Se venger, pour une raison comme celle-ci est tout à fait normal. Mais le gout de cette vengeance ne sera jamais pareil si elle y serait parvenue seule. Enfin, peut être se contentera-t-elle simplement de la mort de ce traite. Si elle ne peut avoir mieux. Après tout, c’est toujours le résultat qui compte, comme disent les humains.
Comme elle l’avait supposé plutôt, la sensation de son arme entre ses mains paraissait l’adoucir, ou du moins ne pas l’énerver davantage.
Maria ne dit pas un mot sur son frère. Qu'aurait-elle pu dire ? Simplement qu'elle pensait que cette vengeance était justifiée ? Cela n'aurait pas servie à grand chose, Sérine le savait déjà.

Voila ! On y venait. Elle fini par parler du sujet qui l’intéressait le plus. Son frère. Bien qu’elle fut stupéfaite d’apprendre de la bouche d’une inconnue qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez lui, elle n’en laissa rien paraitre. Elle n’allait pas montrer à Sérine un manque de discussion entre les deux vampires. Pourquoi ne lui avait-il rien dis ? Le manque de temps ? Ou commençait-il à avoir des secrets pour elle ? Si tel était le cas, elle n’allait pas laisser ça là. Si elle voulait l’aider, s’il voulait de son aide, des secrets ne sont jamais les bienvenus.
Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Maria, en même temps qu’un air surpris. Là, ce n’était pas grave de montrer son étonnement, puisqu’il s’agissait des capacités de Sérine. Elle pouvait donc aider son frère à le débarrasser de ce qui était en train de le perturber… C’était tout aussi intéressant qu’inquiétant. Elle n’aimait guère cette idée. D’autant plus qu’il ne lui en avait rien dit. S’il ne se pointait pas bientôt, elle irait le cherche elle-même pour mettre les choses aux claires.

"Arrêtons de parler de moi, et dis moi ton nom pour commencer. Tu ne voudrais pas que je t'appelle constamment vampire, si?"

Là, elle marquait un point. Bien qu’elle n’ait aucune honte de ce qu’elle était, elle fallait bien avouer qu’être appelé par son prénom est toujours plus agréable.

« Effectivement. Je m’appelle Maria Xerxes Ishika. »

Pourquoi lui servir son nom complet alors que Naome avait du déjà le faire ? Simplement par fierté de le porter.
Elle la dévisagea et songea un instant à reprendre le sujet de cet objet mais encore une fois, elle ne voulait pas montrer son manque de communication avec Naome.
Elle opta donc pour la seule question qui lui vint à l’esprit :

« Quand l’as-tu rencontré ? J’aimerais pouvoir prédire quand il pourrait rencontrer… Pour éclaircir quelques points. »

Elle avait prononcé ces derniers mots, cette pensée, à haute voix, sans vraiment le vouloir et même s’en apercevoir sur le champ.
Changeant de sujet aussitôt, elle reprit :

« Bon, si j’ai bien compris, tu vas squatter ici un moment… ? Donc je te propose d’aller te choisir une chambre à l’étage. Mais deux choses : La première, la chambre la moins moche niveau couleur est la mienne. Ensuite, bon courage si tu as du mal avec les couleurs vives… Il va falloir revoir ses tapisseries… »

Encore une voix, une pensée à haute voix. Il fallait sérieusement qu’il se ramène, penser à tout ça allait l’énerver, ne rien savoir aller l’énerver. Et elle ne tenait pas spécialement à se faire les crocs sur son… Assistante… ! Il lui devait pas mal d’explication. La vampire espérait juste qu’il était préparé à lui en fournir. Et rapidement.

{ HRP: Désolée pour l'attente. }

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Message par Invité Ven 30 Déc - 16:07

Maria hein... Un nom à retenir, si je veux pas finir en patté pour vampire. À la voir, elle semblait légèrement énervée, et j'avais bien mes petites idées: Ou elle est pas contente que je m'incruste, ce qui est fort probable vu la situation, ou que Nao ne m'ait pas parlée d'elle. Surement les deux en fait. J'eus un léger sourire, en imaginant la dispute: une engueulade entre vampire, un truc surement mémorable, que je n'aurais certainement l'occasion de voir qu'une seule fois dans ma vie. J'avais hâte d'y être.

Ce qu'elle me précisa ensuite me permit de confirmer mon doute: ça allait être funky... J'aimais énormément la façon dont les vampires utilisait les euphémismes, pour dédramatiser la situation. Par éclaircir éclaircir quelques ponts, j'avais entendu : Lui faire sa fête et m'expliquer que fout une hybride inutile chez nous. Après, je me faisais peut-être des idées, mais je trouvais ça franchement marrant. Je n'eus néanmoins pas le temps de répondre à sa question, qu'elle changea de sujet. Hu hu, c'était donc accidentel que j'en sache autant sur ses intentions... Il allait falloir que Maria revoie ses techniques oratoires, parce que ce genre de chose ne m'échappaient rarement.

Toujours avec un sourire sur le visage, je me levais du canapé, me dirigeant vers les escaliers. Automatiquement, je répondis à sa remarque:

"C'est vrai qu'on dirait une maison de barbie, c'est horrible. Un truc plus sobre irait mieux pour des vampires, tu ne trouves pas?"

Fière de ma remarque, je montai les escaliers, pressée de voir quelle chambre j'allais choisir. Sauf qu'elles étaient toutes semblables, alors par pur flemme et fainéantise, je pris la première de libre. Largement mieux que sur quoi j'avais pus tomber dans les hôtels, j'allais enfin avoir une chambre normal! Et puis pas de frais d'habitation, c'était la belle vie... Je ne pus m'empêcher de penser que ce Naome était la meilleure chose qui m'était arrivée dans cette ville. En dehors de la taverne super fournie.

Je me jetai face contre oreiller, contente d'avoir enfin un lit confortable, avant de me rendre compte que j'avais oubliée de répondre à une des questions de Maria. Prenant mon courage à deux mains pour me retourner, je dis à voix haute de façon à ce qu'elle m'entende:

"Pour te répondre, je l'ai rencontré il y a... 2 jours? Et il ne m'a pas dit où il allait en partant, je pourrais pas dire quand il rentrera."

Forcément que je pouvais pas le dire, je suis pas devin moi. Bon, épreuve numéro 1 passée. Le plus fun était encore à venir. Je fus secouée d'un rire rien qu'à y penser. Mais maintenant, l'heure était au repos bien mérité. Discuter avec un vampire, faut pas croire mais sa crève.

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Message par Invité Ven 30 Déc - 16:58

J'en avais enfin fini avec Nariwen, c'était une bonne chose à vrai dire. Elle était intéressante certes, mais elle n'en restait pas moins une simple humaine sans valeur. En tout cas, son sang n'est pas des plus mauvais, loin de là même.

Après avoir donc laissé Nariwen seule je pouvais rentrer chez moi, je n'avais rien à faire mais juste histoire de faire un tour, peut-être m'installer dans la canapé et ne rien faire même. Après je pouvais bien aller voir au sous-sol pour mon projet, mais l'envie n'était pas là. Donc j'allais me restreindre au choux numéro un, glander devant la télévision et regarder s'il y avait des choses "intéressante". J'arrivais donc devant chez moi, mais je n'ouvris pas tout de suite la porte, j'entendais quelqu'un parler, si je ne me trompais il s'agissait de la gamine rencontrait il y a quelques jours de cela dans la rue. Sans doute une mauvaise idée de l’avoir invitée à venir chez moi, mais bon j'avais déjà des plans pour elle. En tout cas, pour l'identité de la deuxième personne, hormis si elle était folle et qu'elle parlait seule, ça ne pouvait qu'être Maria. Enfin je n'allais pas jouer mon apprenti espion. J'ouvris donc la porte, mon regard captant directement Maria, je refermais la porte avec mon pied: ne jamais tourner le dos même pour fermer une porte à un vampire, surtout l'un de sa famille.

"-Tiens, tu es là. J'aurais pas cru. Tu vas bien alors petite sœur?"

Je lui souris en m’essuyant la bouche, je n'avais pas eu le temps de vérifier si du sang de Nariwen était encore présent sur mon visage, même si j'avais fais ça proprement.

"-Et Serine, tu peux descendre s'il te plait, tu pues d'ici, tu pourrais essayer de faire quelques chose sérieux, je sais pas si c'est le sang ou l'alcool mais ça se sent."

A première vu Maria n'avait pas touchée à la petite, une chance pour elle à vrai dire. Par contre avoir deux femmes chez moi n'était pas vraiment très plaisant, c'était deux personnes de trop en fait, même si la présence de Maria ne met qu'agréable.

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Message par Invité Mar 3 Jan - 1:25

Maria était déjà partie dans ses pensées. Elle voulait connaitre les intentions de son frère, ce qu’il avait prévu de faire de cette fille. Ce qu’il avait prévu de faire pour la suite des évènements. Il avait dit qu’il voulait protéger la ville, avec son aide. Et il avait ramené à la maison une simple hybride squatteuse incapable de venger la mort de sa famille seule. Il y avait vraiment quelque chose qui n’allait pas, et qui ne lui plaisait guère. Il avait eu le temps de rencontrer une inconnue, de bavarder avec elle –puisqu’elle en savait déjà plus qu’elle sur un certain problème- et il n’avait toujours pas pointé son nez à la maison.
Avait-il réellement envie qu’elle reste près de lui comme une sœur ? Ou le voulait-il simplement pour qu’elle soit un instrument pour son quelconque projet ?
Eh merde, elle était partie trop loin et cela avait dû se voir. Elle s’énervait seule avec toutes ses questions, et elle s’énervait davantage en sachant que son humeur se voyait. Quelle vampire pitoyable sur ce coup !

"C'est vrai qu'on dirait une maison de barbie, c'est horrible. Un truc plus sobre irait mieux pour des vampires, tu ne trouves pas?"

Maria tourna la tête vers l’hybride. Elle sourit à sa remarque puisqu’elle avait pensé la même chose lorsqu’elle était venue dans cette maison la première fois.

« Sur ce point… Je pense que l’on pourrait s’entendre. »

Sans attendre plus longtemps Sérine monta se chercher une chambre. La vampire était resté au rez-de-chaussée, elle n’avait qu’à tendre un peu l’oreille pour savoir où se trouva la jeune fille. A entendre ses pas, elle n’avait pas mit très longtemps à choisir sa chambre. Surement avait-elle prit la première venue. Un peu comme elle plutôt.
Maria commença à faire les cents pas entre la table de salon et les escaliers quand l’hybride répondit à sa question. Ainsi donc ça faisait deux jours qu’il se baladait, sans rien dire. Ok, elle n’était que sa petite sœur, mais ne pas savoir ce qu’il était en train de faire ne lui plaisait guère. Elle ne voulait en aucun cas qu’il retombe sur cette espèce de démone. Elle ne voulait pas de nouveau le perdre.

Alors qu’elle faisait pour la troisième fois le chemin des escaliers à la table, la porte d’entrée s’ouvrit. Et pour laisser entrer qui ? Je vous le demande !? Evidement ça ne pouvait qu’être Naome. Tiens quand on parle du loup, ou plutôt qu’on y pense fortement, dans ce cas présent, il pointe le bout de la queue.
A le voir, il avait l’air presque heureux, ou du moins il était de bonne humeur. Pourquoi ? Maria la fixa un instant, le temps de le voir s’essuyer la bouche. Voila qui expliquait tout ! Une petite gorgée de sang bien frais et n’importe quel vampire est de bonne humeur.

"-Tiens, tu es là. J'aurais pas cru. Tu vas bien alors petite sœur?"

Elle le fusilla du regard. Il faisait comme si de rien n’était. Ce qui avait le don de la mettre en rogne. Plus qu’elle ne l’était déjà.
Elle lui répondit donc, sur le ton narquois :

« Tu ne te foutrais pas un peu de ma gueule Nao là ? Non parce que je sais que c’est chez toi ici, mais tu invites n’importe qui, sans rien me dire. »

Elle n’eut pas le temps d’ajouter quelque chose d’autre qu’il s’était déjà adressé à cette squatteuse ! Il ne voulait pas se retrouver seul avec sa sœur ? Ou devenait-elle parano ?

« Ok donc si j’ai besoin de te parler il faut que ça se fasse devant une inconnue ? Non parce que là, j’ai eu vent de quelque chose te concernant, et étant ta sœur, j’aurais pensé que tu aurais pu m’en parler. »

Elle n’avait pas mentionné le fait que Sérine soit la source de son information, même si elle ne l’appréciait pas encore, elle ne pouvait pas dire qu’elle la détestait non plus, elle ne lui avait encore rien fait. Mieux, elle lui avait apprit que son frère lui cachait des choses. Elle ne mentionna pas non plus le sujet de ce qu’elle parlait. Après tout, il aurait peut être plusieurs choses à lui apprendre, et elle ne voulait pas l’amener sur un certain sujet.

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Message par Invité Mer 4 Jan - 17:25

Pas de repos pour les braves. En tout cas, c'était ce que disais le film, et c'était ce que je me suis également dit au moment où j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, beaucoup plus calmement que je l'avais fais la première fois. Mon premier réflexe fut de me relever, et de me mettre à genoux sur mon lit. Les gens appellent ça "le mode stalker", moi j'appelle ça le mode "j'écoute ce qu'il se passe alors me faite pas chier". Enfin, appeler ça un mode est peut-être un peu exagérer... Mes oreilles étant plus affutées que celles d'un humain ordinaire, je ne fais que me concentrer sur celles-ci pour savoir ce qu'il se passe autour de moi. Et franchement, j'ai adoré ce que j'ai entendu! Naome, le mec qui va se faire engueuler dans 15 secondes était arrivé! D'ailleurs lui aussi remarqua ma présence, avec une remarque qui n'était pas pour me plaire...

Traversant le couloir en ronchonnant, je m’accoudai -ou m'affalait, selon les points de vus- au rebord de l'escalier, me permettant de voir la scène en hauteur. J'avais franchement la flemme de descendre, et j'avais envie d'admirer la magnifique et vive discutions qu'ils allaient avoir. Répondant à sa remarque, je pris un ton limite agressif, tout en restant polie. Ou presque.

"Je t'emmerde, je pus pas l'alcool. Je sens bon la rosée de saké du matin. C'est toujours mieux que puer le sang."

Quoi que, du point de vue des vampires, le sang devait avoir une meilleure odeur que l'alcool... Mais passons. En tout cas, lui avait une tête de bien heureux, de "Hey, je viens de passer mes crocs sur le coup frêle d'un humain, et je me suis putain de bien régalé!". Sérieusement, ça se lisait sur son visage à quel point il était de bonne humeur. Tellement de bonne humeur que ça m'en filait presque la gerbe, de voir quelqu'un content comme ça. En tout cas, ça ne plaisait pas vraiment Maria. Moi, là par contre ça m'intéressait.

J'avais entendu sa voix lorsque j'arrivais jusqu'ici, et vraiment, elle n'avait pas l'air enchantée ni de ma venue, ni de sa... façon totalement décontractée de réagir vis à vis d'elle. Et moi ça me faisait marrer. Je n'osai pas dire quelque chose, de peur de me faire remballer, mais ce n'était pas un mystère que cette situation m'amusait. N'importe qui, un tant soit peu observateur aurait pu voir mon sourire à peine dissimulé, créé par la situation. Je voulais absolument voir la suite, pour peu qu'on ne s'en prenne pas à moi. Parce qu'en tant qu'observateur, se fait attaquer est toujours mauvais. Mais comme l'attention n'était pas dirigée sur moi à ce moment, j'en profitais...

Invité

Message par Invité Dim 22 Jan - 18:51

Décidément, je n'étais pas là bienvenue dans ma propre demeure. Bon ok je n'avais pas donné de nouvelles depuis quelques jours, mais pourtant j'étais passé ici, enfin dans le sous-sol en tout cas. De plus, je lui laissais vivre sa vie, alors pourquoi ne ferait-elle pas de même, j'étais déjà assez bon de la logé, même si je me sentais obligé étant donné qu'elle était ma seule famille. Je soupirais un coup en m'avançant vers me sœur, une main sur mon épée, puis je la dégainais dans un fin bruit métallique. Je pointai la lame vers ma sœur puis la retourna brusquement pour la planter dans la table ne laissant dépasser qu'un quart de celle-ci.

"-Voici la cause pour laquelle cette inconnue est ici, que ça te plaise ou non, de plus tu n'as pas ton mot à dire sur les personnes que j’amène ici. Je suis l'unique propriétaire des lieux je te rappel."

Je me rapprochai de Maria posant ma main sur sa joue.

"-Tu t’inquiètes pour ton frère, c'est fort touchant mais ce n'est pas parce que je suis mort sous tes yeux une fois que je laisserais une seconde fois ma vie m'échapper. De plus malgré le fait que cette femme semble faible elle peut m'aider, enfin si elle ne le fait pas elle pourra toujours faire un bon repas, alors ne te plains pas."

Je descendis ma main jusqu'à la poser sur son épaule en la fixant dans les yeux.

"-Que tu sois là est une bonne chose, je voulais justement te parler d'une chose importante."

Je passai ensuite à côté d'elle pour me diriger au pied de l'escalier, je fixai cette chère Serine.

"-La maison te plait? A ce que je vois tu ne te déranges pas, mais fais attention il arrive que des amis vampires viennent me rendre visite sans me prévenir, alors si tu te trouves seule chez moi à ce moment là il se pourrait que tu ne fasses pas long feu."

Je me mis à ricaner, bien sûr tout cela était faux, je n'avais même pas d'ami, seulement des jouets, rien d'autre, alors les visites étaient vraiment très rares. J’espérais surtout qu'elle n'irait pas fouiner dans mes affaires, j'avais des plans très précis et aucun éléments perturbateurs ne devaient venir me déranger, et j'avais bien peur que cette hybride soit très envahissante. Il fallait vite que je trouve de nouveaux plans pour la glisser dans ceux-ci.

Invité

Message par Invité Mar 31 Jan - 1:50

Après avoir haussé un peu la voix sur son frère ainé pour avoir quelques explications, Maria fut quelque peu surprise de voir qu’il allait lui en fournir. Elle s’était presque attendu à un « si ça te plait pas, fais tes valises et fiche le camp d’ici. » Elle le regarda faire avec son épée et avant qu’il ne lui ai énoncé quoi que ce soit, c’était presque évident que cette gamine lui serait nécessaire avec cette lame. Elle paraissait être habille avec celles-ci, donc elle devait s’y connaitre.

« Inutile de monter sur tes grands chevaux, Nao. Je sais très bien qui est le maitre des lieux ici. »

Pourquoi pensait-il avoir besoin de le lui rappeler ? Elle lui avait seulement reproché le fait qu’il l’ait ramené, et invité à se joindre à la conversation alors qu’elle aurait bien voulu lui parler. En privé. Et non devant une hybride.
La vampire ne bougea pas d’un pouce lorsqu’il s’approcha et qu’il lui toucha la joue. Acte volontairement fraternel ? Ou seulement un geste pour aller avec les paroles qui allaient suivre ?

"-Tu t’inquiètes pour ton frère, c'est fort touchant mais ce n'est pas parce que je suis mort sous tes yeux une fois que je laisserais une seconde fois ma vie m'échapper. De plus malgré le fait que cette femme semble faible elle peut m'aider, enfin si elle ne le fait pas elle pourra toujours faire un bon repas, alors ne te plains pas."

A y réfléchir, la réponse n’était pas si évidente. Elle ne savait pas vraiment comment prendre le ton de sa phrase. D’un coté, c’était son frère, donc il était presque normal qu’il agisse de la sorte, de manière sympathique. Mais d’un autre coté, elle l’avait vu manipuler ses humains pour qu’ils puissent dîner sans accroc. Jouait-il aussi avec elle ?

« Si je reste ici, c’est également pour que ça ne se reproduise pas Nao. Je ne doute pas de tes capacités à te défendre. Mais plutôt à défendre la ville quitte à te suicider de nouveau pour elle. »

Ou voulait-il qu’elle soit ? Elle avait déjà fais le tour de la ville, avait déjà chassé et elle ne restait dans cette ville que pour lui. Il était donc quasi-évident qu’elle se trouve dans cette demeure.
Il voulait donc lui parler, ça tomber plutôt bien. Puisqu’elle aussi, mais elle allait d’abord le laisser parler. On ne sait jamais.

« De quelle chose Nao ?... Il faut également que je te parle, mais je t’écoute en premier. »

Il passa ensuite près d’elle pour aller parler à l’invitée. Il se mit ensuite à plaisanter sur ses fréquentations vampiriques. Petits détails néanmoins bizarre puisqu’elle n’avait pas encore vu de visiteurs. Enfin peut être que cela n’allait pas tarder à arriver.
Maria se retourna donc vers son frère et attendit qu’il lui parle de cette chose importante. Et elle avait comme une impression que ça n’allait peut être pas lui plaire. Ou peut être devenait-elle parano.

Invité

Message par Invité Mar 31 Jan - 21:07

Pfeuw, pas marrant. Je pensais sincèrement que l'engueulade allais durer plus longtemps, mais les rôles s'étaient déjà inversés, à mon grand malheur. Maintenant c'était le frère qui "engueulait" presque sa sœur. Maria ne semblait pas super impressionnée par ses propos, mais la façon dont elle répliqua, c'est à dire étonnamment calmement et sur la défensive, montrait qu'elle éprouvait tout de même une certaine crainte de lui... Enfin, c'est ce que j'en déduisis, et dieu sait que mes déductions sont parfois fausses. Mais je restai bloquée sur une de ses phrases : Il était mort déjà une fois? C'était impossible, à moins qu'il se soit réincarner, où qu'il ait ressuscité. Un rapport avec cette épée...? Nan, une épée capable de faire revivre le corps ou l'âme d'un mort, si elle existait je le saurais quand même. Ensuite, c'est la deuxième partie de de la phrase qui me bloqua. Nan mais il croit que j'allais attendre sagement de me faire bouffer, mais n'importe quoi!

Alors que je commençais à m'effondrer de plus en plus sur la rambarde en les écoutant parler, Naome se dirigea vers moi. Et il semblait bien aimer me faire peur. Des amis vampires... Déjà que deux vampires dans mon entourage, je trouvais ça trop, plus, j'allais étouffer. Cette odeur de sang permanente chez eux me montait à la tête, et je ne serais pas capable de pouvoir échapper à plusieurs d'entre eux en même temps. Son rire rendit néanmoins ce qu'il dit moins crédible, me laissant penser qu'il mentait. Mais je restai néanmoins sur mes gardes avec lui.
Il était pas net. Beau, mais pas net.

"Pfeu. Niveau déco, t'aurais pus mieux assurer, j'ai l'impression d'être dans une maison de Barbie, ça me file la gerbe. Et tes amis, je pense pouvoir être capable de les fuir assez aisément."

Faux. J'y arriverais jamais.
Jetant un coup d'oeil à l'autre bout de la pièce, je commençai à esquisser un grand sourire quand je me mis à fixer l'objet de mes convoitises. D'un mouvement rapide, je sautai par dessus la rambarde, filant vers cette magnifique épée plantée dans la table. J'étais tellement obnubilée par ses pouvoirs, que j'en oubliais ce qu'il s'était passé la dernière fois que je l'avais touchée. Et évidemment, la même chose se produisit.

"Nyaaaaa!"

Une puissante décharge magique me transperça au moment où ma main toucha le pommeau, et me tira ce... Cri du désespoir honteux. Saloperie... Sonnée, je tombai au sol dans un bruit métallique causé par mes épées, me tenant la main, encore douloureuse. Je ne tardai pas à exploser, déchargeant ma colère sur une épée, dont je n'étais même pas sure qu'elle comprenne ce que je dis.

"Conasse, tu vas voir, je vais te disséquer, t’étriper, t'ouvrir, te démembrer morceau par morceau, je vais voir à quoi tu ressembles de l'intérieur ça va te faire bizarre, Fils de..."

Me retenant de continuer ma phrase je pris une grande inspiration. Okaaaaaaay, calme... Ce n'était qu'une épée, ce n'est pas comme si elle t'avait fait quoi que ce soit hein... Me relevant, encore furieuse contre cet objet apparemment inanimé, je secouai ma main, encore légèrement tremblante et paralysée de l'attaque. Frustrée, je remontai les escalier vivement, et m'appuya à nouveau sur la rambarde, en mode boudeuse cette fois. Je fis un geste aux vampires, pour qu'ils continuent leur conversation.

"... Continuez, continuez."

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