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Message par Invité Mer 27 Juil - 15:29

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La ville n'était qu'une plaie béante. Les trois jours sombres avaient laissés de nombreuses traces de ces massacres. Même si les corps avaient quitté les rues, le sang lui était encore, signature aussi sombre que les débris des bâtiments qui avaient été détruit ou brûlés. En parlant de bâtiments brûlé, la lycane faisait face a ce qui avait été sa boutique et son coeur se serra, douloureux. Elle venait de perdre le dernier lien qui la reliait à celui qu'elle avait ardemment aimé. Elle se sentait à nouveau englouti dans ce monde trop grand pour elle, perdue et abandonnée. Ses bras entourèrent son corps comme pour se protéger de cette rue vide et son visage se baissa pour faire face au sol, cachant sa peine. Elle tremblait doucement, repensant au conflit qui avait secoué la ville... à la bataille... Layken était mort et Clémentine avait disparu. Alissa était-elle toujours vivante ? Elle l'ignorait mais au fond elle avait encore perdue des gens qu'elle aimait. Pourquoi le sort s'amusait-il tant à la voir souffrir ? Qu'avait-elle mérité pour être ainsi déchirée par ce monde.
Un grondement animal s'échappa de ses lèvres. Sa colère et sa tristesse enserrait sa poitrine dans un étau mais malgré tout il lui fallait tenir. Encore et toujours... Pour ceux qu'elle avait perdu... Elle allait encore se relever et combattre... Après tout elle était une louve !

A cette pensée, les doigts de la jeune femme se crispèrent sur le tissus de son manteau avant de relâchaient leur prise pour finalement retomber le long de son corps tandis que son visage se relever, fixant les vestige de son passé désormais révolu. Oui il serait toujours en elle mais maintenant elle allait retourner à ce qu'elle avait été il y a si longtemps. A sa vie sans attache qui ne la faisait pas souffrir. Plus jamais elle ne souhaitait ressentir cette peine face aux morts et aux disparus. Son regard sombre jeta un éclair et elle se détourna de ce qui fut une librairie et un nid pour elle et s'élança dans la rue.

Elle fit quelques pas quand soudain un bruit résonna dans la rue adjacente. La demoiselle releva la tête et huma l'air. Une étrange pestilence rappelant aisément les égouts lui chatouilla les narines et la fit plisser du nez d'une air dégoûté. Cependant elle s'avança jusqu'à la rue et il lui sembla apercevoir une forme dans la pénombre - étant donné que le soir tombé et que la rue n'était pas éclairé - et elle demanda d'une voix qu'elle voulut sûre d'elle :


"Il y a quelqu'un ?"


Rien ne semble lui répondre hormis un léger crissement comme quand l'on marche sur du verre brisée. la jeune femme retroussa légèrement des lèvres par instinct et plissa des yeux, tentant de percer les ténèbres en se mettant au milieu de l'entrée. Il semblait clairement qu'il y eu quelque chose dans la ruelle mais cette "chose", elle ne semblait nullement décidé à se montrer. La jeune femme fit alors un pas en avant, attendant de voir ce que ça pouvait être.

Message par Invité Mer 27 Juil - 22:15

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Je venais de sortir dans une ruelle pour prendre l'air et constater ce qu'il était advenu de l'ancienne librairie. Il n'en restait que des cendres. C'était dommage. La propriétaire était une jeune femme plutôt amicale et ses ouvrage étaient intéressants. J'en avait lu quelques uns qu'elle avait jetés a cause de leur état. J'entendis un bruit qui s'approchait de moi. Je m'éloignais rapidement dans la ruelle et observa sans un bruit. C'était elle, la propriétaire. Elle resta un moment devant sa boutique détruite. je sentais qu'elle souffrait. Cela se voyait. Elle ne versa cependant aucune larme ce qui me surprit sur le moment. Une personne qui perdait tout aurait pu craquer et j'avais vu cela quelques fois aujourd'hui. Soudan je la vois se retourner dans ma direction et s'approcher. Elle s'est aperçue de ma présence et m'appelle. je me prépare a retourner dans les égouts mais m'arrête. La plaque d'égout par laquelle je suis passé est maintenant éclairée par le soleil. Si j'y vais, elle saura que j'y réside. je m'accroupis dans l'ombre et attends quelques secondes. Lorsqu'elle commença à avancer, je me fit entendre.

Ne t'approche pas. Je ne suis pas humain et tu ne dois pas me voir. Je sais qui tu es libraire et je suis triste pour toi. Tu as beaucoup perdu à cause de ce chaos.

Je reste baissé dans l'ombre, cachant au maximum ma forme élémentaire. Si elle me voyait ainsi, une humaine réagirait surement en paniquant. Cela ne serait pas du tout étonnant qu'elle agisse de cette manière. De plus il était trop tard pour que je prenne forme humaine. Je me contentais d'attendre la, caché dans l'ombre de la ruelle. Si elle s'approchait plus, je ne saurait pas du tout quoi faire. Je me mit en boule , cachant mon visage entre mes mains et me mettant entre plusieurs poubelles pour être moins visible. Apparemment elle ne voulais pas partir. Je ne savais pas si elle s'approchait ou pas et ne savait pas quoi faire. Il fallait qu'elle reste à distance. J'avais envie de fuir mais je savais aussi que je ne le pouvais pas.

Reste à distance humaine. je ne suis pas une créature agréable. De plus je pourrais t'attaquer si tu te montre agressive et je sais me défendre. Tu devrais te méfier

j'espérais que mes dernières paroles l'inquiète et qu'elle parte loin de moi mais au fond de moi, je me doutais qu'elle ne le ferais pas. la curiosité humaine avait toujours été très grande et lorsque quelque chose de mystérieux était à leur portée, ils voulaient en savoir plus, même a leurs risques et périls. Elle n'était pas différentes des autres. Elle allait venir.

Message par Invité Mer 27 Juil - 22:47

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Amarra vit l'ombre allait se cacher derrière les poubelles, enfin c'est ce qu'elle pensa puis une voix répondit à sa question. Elle semblait inquiète franchement mal à l'aise. Ses paroles touchèrent la jeune femme qui posa un de ses mains sur sa poitrine en déglutissant, la seconde s'appuyant sur le mur. Elle tentait de repérer la forme qui parlait mais les ténèbres étaient trop épaisses alors elle s'avança lentement, se guidant à l'aide du mur...

"Oui j'ai perdu nombre de choses. J'aimais mes livres et j'aimais mon univers."


Elle sentit la peine remontait et retint ses larmes, baissant la tête, s'appuyant un peu plus contre le mur comme si elle avait peur de tomber trop bas. Ses doigts se crispèrent un instant mais elle releva lentement le visage et ses yeux se posèrent à nouveau sur les ombres derrière la poubelle. L'odeur d'égout, elle se faisait plus forte, plus écœurante mais la jeune femme aperçut une plaque d'égout ouverte un peu plus loin et en déduisit que l'odeur venait de là. Elle allait à nouveau s'avancer quand la voix reprit et la jeune femme pencha lentement la tête et fit encore quelque pas avant de dire simplement.

"Mon attention n'est pas de t'attaquer mais de savoir comment tu me connais. Pourquoi as-tu si honte de ton allure ? Je ne te veux pas de mal, je n'ai rien contre les gens différents mais en gage de ma bonne foi, je vais fermer les yeux. En revanche, je te demanderais de ne pas t'enfuir."

Et elle ferma donc les yeux, formant un voile noir sur son environnement. Malgré tout, la jeune femme avait l'odorat développé et elle s'avança encore lentement, s'aidant de ses mains, contournant la poubelle, elle allait avancer encore quand elle sentit quelque chose de mou et s'excusa, pensant l'avoir touché, elle se recula un peu, prise par une odeur entêtante et horrible qui la fit plisser le nez. Elle écouta la respiration de la créature et se baissa, envisageant qu'il était surement accroupi et demanda.


" Je voulais te remercier pour ce que tu as dit. Cela m'a fait plaisir et oui j'ai perdu beaucoup mais la vie est souvent injuste. Je vais juste devoir rebondir même si je ne sais pas comment."

Elle haussa les épaules, restant accroupie, n'osant toucher le sol de la ruelle qui devait surement être immonde. Puis elle se passa une main dans ses cheveux, chassant une mèche derrière ses oreilles et demanda.

"Qui es-tu au fait ? Serait-tu un de mes clients ? Je ne reconnais pas ta voix pourtant..."

Message par Invité Jeu 28 Juil - 0:27

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[désolé c'est court mais je rame ce soir]

La femme s'était bel et bien approchée et avait touché mon corps mou et répugnant. Elle s'en excusa même. je trouvais ça très étrange de sa part. De plus l'odeur devait la déranger au plus haut point. Je savais que mon odeur était très désagréable pour les humains. Elle parla doucement et amicalement avec moi, gardant les yeux fermés. je ne sais pas pourquoi je n'avais pas fui à ce moment. j'aurai pu mais j'aurais trahi cette petite confiance qu'elle avait eu envers moi. je ne pouvais pas lui faire cela après ce qu'elle venait de vivre. Elle me questionna ensuite sur mon identité et sur la raison que j'avais de la connaitre. Je restais silencieux quelques secondes puis lui répondis doucement.

Je ne suis pas un de vos clients mais je connais certains de vos livres, plus précisément tous ceux que vous avez jetés. j'aime récupérer certaines choses et les garder. Je suis une sorte de brocanteur.

je me détendis un peu et regarda la jeune femme très discrètement. Mes yeux étaient le point faible de mon apparence. Ils se distinguaient très bien sur mon corps et dans les endroits sombres. la jeune femme avait toujours les yeux fermés ce qui me gênait un peu. Elle m'avait fait confiance a avancer sur moi les yeux fermés et il serait normal que je lui rende la pareille. Je me reculait un peu d'elle pour ne pas la toucher et lui dit doucement.

Écoutez, je vais vous permettre d'ouvrir les yeux mais ce que vous allez voir ne sera pas beau je vous préviens. Je ne suis pas une créature humaine. Ce que vous avez touché précédemment était mon épaule. vous pouvez vous faire une idée de mon apparence avant de la voir. Je vous laisse le choix de me regarder ou pas.


je restais assis devant elle attendant une réaction de sa part. Si elle ouvrait les yeux et criait, je m'éloignerait surement et retournerais dans les égouts rapidement. Dans le cas contraire, je resterais assis , recroquevillé sur moi même, évitant de la toucher. Elle aurait aussi surement cet air dégouté qu'on eu le peu de personne qui m'avaient aperçu de loin lors de mes sorties en tant qu'élémentaire. Je la regardais des mes yeux brillants , attendant de voir si elle allait les ouvrir ou me parler.

Message par Invité Jeu 28 Juil - 10:05

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Un brocanteur qui conservait les livres qu'elle jetait... Pourtant Amarra gardait en général la majorité de ses livres et elle les entretenaient jusqu'à la limite possible avant de les jeter bien qu'elle n'aimait pas ça en règle général. Et cet homme gardait ses reliques presque illisible. C'était un drôle de personnage... Elle aurait bien voulu le voir mais elle avait fait une promesse et comptais la tenir mais la suite de ses paroles montra que ça ne le dérangeait pas qu'elle le voit mais il la prévint encore une fois qu'elle risquait d'avoir peur. Peur de quoi ? Était-il si horrible ?
Elle se demandait pourquoi il cherchait tant à ce qu'elle ne le voit pas et pourtant elle brûlait d'envie. Elle posa la main sur son genou, là où sa jambe avait touché la créature et elle sentit le tissus humide et légèrement collant. Elle fit une petite grimace et une odeur de déchet en fermentation parvint à son nez. Elle tourna légèrement la tête en ce demandant dans quoi c'était roulé cet étrange personnage et surtout ce qui avait sali son pantalon.
Sans le vouloir vraiment elle rouvrit les yeux et vit son genoux où un liquide visqueuse dans les tons verdâtre se trouvait puis son regard se releva jusqu'à une forme imprécise au yeux de rubis. Cependant son visage semblait composé de tentacules et surprise, la jeune femme fit un mouvement en arrière qui eut pour effet de la déséquilibrer. Elle tomba au sol sur ses fesse. Elle poussa un hoquet de surprise et une voiture passa. Les murs répercutèrent alors la lumière de ses phrases et elle découvrit alors à qui elle parlait. Bien malgré elle, un cri de surprise et de peur la secoua avant qu'elle ne se ressaisisse. Qu'était donc cette chose verte et dégoulinante ? Est-ce que c'était elle qui émettait cette odeur abject ?
Avant qu'elle ne puisse réagir, le monstre s'était levé et avait pris la fuite par les égouts. Amarra se rendit alors compte de son erreur. Son cri avait dû lui faire de la peine et la jeune femme se releva rapidement avant de courir à l'entrée de l'égout.


"Attends !"

Sa voix se répercuta dans les ténèbres mais elle ne reçut nulle réponse enfin c'est ce qui lui sembla car déjà elle descendait à son tour, plissant le nez quand elle glissa de l'échelle et s'étala sur le sol une nouvelle fois en poussant une légère plainte suivit d'un grognement. Amarra se releva et fit une grimace de dégout face à l'odeur de ce puits écœurant mais elle s'enfonça dans les ténèbres, cherchant les prunelles de l'étrange créature. Le sol était couvert de déchet et la jeune femme entendait des rats couiner un peu lus loin. Elle avait entendu dire qu'il n'y avait pas que des rats dans ces lieux sordides et repensa au monstre aux yeux rouges. Vivait-il ici ? Face à cette pensée, elle s'en voulut de son cri. Après tout ce n'était pas sa faute s'il était ainsi.

"Où es-tu ? Je voudrais m'excuser d'avoir crier.... Je ... Je ne m'attendais pas à ça....à ce que tu sois ainsi..."

La jeune femme tentait de percer les ténèbres, hésitante. Elle n'osait toucher à rien, ses mains étaient posés contre sa poitrine et elle plissait du nez afin de limiter l'odeur des fragrances qui infectaient son nez de leurs odeur écœurante. La louve n'était pas habituée à être dans un tel lieu et à dire vrai cela ne lui plaisait pas. Ici toutes les odeurs se mêlaient et rien n'en ressortait. Son odorat était brouillé et sa vue, sous sa forme humaine, ne valait rien de concret. Son ouïe, elle n'arrivait pas à distinguer l'origine des sons dans ce dédale où comme les odeurs, tout se mêlait. Il ne lui restait plus que le toucher mais sur ce point, la louve rechignait à tendre la main pour effleurer les murs afin de se guider. Son dégout surpassait le reste et bien malgré elle, elle se trouvait contrainte à marcher à l'aveuglette.

Message par Invité Jeu 28 Juil - 14:50

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La jeune femme avait bel et bien ouvert les yeux et comme je m'y attendais un peu, un cri s'échappa de sa bouche. je n'avais d'autre choix que de fuir me mettre à l'abri. Si un autre être humain me voyait, il tenterai surement de me capturer afin de connaitre le secret de ma nature. Je me levais alors très rapidement juste après son cri et plongea dans l'ouverture. Je me retrouvais enfin chez moi, dans ce lieu de sécurité. Je m'arrêtais dans l'eau des égouts et entendis la voix de l'ancienne libraire. Son ombre arriva devant la bouche d'égout. Elle n'oserait pas descendre ici, du moins c'est ce que je croyais. Je la vit entrer doucement en descendant l'échelle. Pourquoi me suivait elle. Je m'allongeait dans le faible courant de l'eau et ferma les yeux afin de me rendre presque invisible. J'étais a peine plus dense que l'eau et étais dans mon élément. C'était plutôt agréable. La jeune femme avançait doucement dans le circuit à l'aveugle. Elle pourrait se blesser mais je ne pouvait pas prendre le risque qu'elle parle de moi et que mes égout soient envahis. Il fallait que je soit certains de ces attentions. J'avais déjà une idée sur la manière d'agir. Deux formes se dessinaient dans l'eau et s'approchaient d'elle. Il s'agissait de deux alligators abandonnés la depuis des années et avec lesquels je vivais. Ils surgirent devant elle, prêt à la dévorer. Je me mit alors à siffler, un signal pour eux. ils s'arrêtèrent juste devant elle, immobiles. Ils la regardait fixement. je sorti de l'eau a mon tour, restant dans la pénombre. Mes yeux rouges s'ouvrirent et lui révélèrent ou je me trouvais. Je me tenais debout au milieu du courant et la regardais dans les yeux.

Humaine, pourquoi es tu venue ici à ma poursuite ? Tu prends d'énormes risques avec les animaux de ce lieu. De plus tu n'y vois rien et je ne peux te laisser parler à tout le monde de mon existence sans quoi ce lieu deviendra un lieu de chasse et de mort.

Je m'avançais alors doucement en remontant le courant. Les alligators ne bougeaient toujours pas, obéissants. Les seuls bruits que nous entendions étaient ceux de sa respiration et de mes jambes perturbant le courant des égouts. Je montais sur le bord en béton, sortant de l'eau putride et m'arrêtais entre les grand reptiles sans crainte. Je n'étais qu'à un ou deux mètres d'elle et la regardais dans les yeux. Les quelques minutes qui allaient suivre décideraient de notre avenir à tous les deux. SI elle présentait trop de risque pour ce milieu, elle serait dévorée par les alligators. Dans le cas contraire, je la laisserais repartir de ce lieu mais cela ne sera pas simple pour elle de me convaincre. Ce lieu est ma maison mais aussi ma vie. Il fallait qu'elle trouve de très bons arguments pour me persuader de la laisser repartir à la surface.


Humaine, la réponse à la question suivante va décider de notre avenir à tous les deux. Si je te laisse partir, que vas tu faire ? J'espère que tu comprends que je n'ai pas vraiment le choix de te menacer. C'est une question de survie pour moi. Dis moi, pourquoi m'avoir poursuivit ici et que comptes tu faire ?

Message par Invité Jeu 28 Juil - 15:10

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Amarra s'immobilisa quand elle entendit un bruit de glissement. Elle perçut alors deux mouvement près d'elle et poussa un grondement instinctif, retroussant légèrement les lèvres. Elle aperçut alors les alligators et se pencha quand un sifflement immobilisa les deux monstres. La jeune femme continuait de les fixer, en posture de combats quand elle perçut un autre bruit d'eau. Elle en chercha la source mais cette dernière était encore trop loin d'elle pour qu'elle puisse réellement la repérer. Cependant plus elle se rapprochait et plus la jeune femme parvint à l'identifier.
Une troisième forme se posta entre les deux alligators et Amarra poussa un léger grondement qui fit vibrer sa poitrine avant qu'elle ne s'arrête, apercevant les yeux étincelant de la créature qu'elle avait vu un peu plus tôt. Il parla et elle resta sur la défensive. Ses yeux se plissèrent lentement alors qu'il la couvrait de questions. Elle se détendit légèrement mais son regard allait surtout sur les deux alligators avant de se reposer sur cette créature étrange. Puis la jeune femme se redressa et le toisa avant de répondre d'une voix ferme.


"Je te l'ai dit, je suis venue m'excuser d'avoir crié. je sais que l'on ressent à être différent et je sais que le regard des autres est parfois dur. C'est tout ce que je voulais te dire. Quand à ce que je compte faire en sortant, je crois que tu le sais. J'ai une vie à continuer et des batailles à faire."

Elle se tut et le fixa. Elle n'avait pas peur des alligator et se sentait prête à se battre si cela devenait nécessaire. Pourtant ce n'était pas son désir, elle souhaitait seulement se reposer, retrouver sa tranquillité qui lui avait été arraché. Même si son regard était ferme il y avait une lassitude aussi, une envie de paix. Sa voix se fit plus douce quand elle prit à nouveau la parole.

"Si je comprends bien tu vis ici. As-tu une famille ? Et qu'est-ce que tu es réellement ?"

Elle s'avança un peu afin de mieux le voir, sachant désormais ce qu'elle allait derrière les ténèbres. La jeune femme déglutit lentement en surveillant toujours les alligators bien que son regard était le plus souvent posé sur la créature étrange.

Message par Invité Jeu 28 Juil - 16:55

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La jeune femme avait répondu d'une voix sure et posée. Elle n'allait pas paniquer ni crier de nouveau. Cela me mit plutôt en confiance. De plus elle ne comptais apparemment pas ébruiter e fait que j'habite ici aux autres humains. Elle voulait juste continuer de vivre comme moi. Qui serais je pour la tuer ici alors qu'elle veut juste exister. Si je faisais ça, je ne vaudrait pas mieux que ces humains qui en voudrait à ma vie pour satisfaire leurs curiosité. je posais mes mains sur le visage des alligators et les repoussaient un peu. Ils se reculèrent dans l'ombre et un bruit de corps glissant dans l'eau se fit entendre. Ils repartaient pour leur territoire. La jeune femme continuait de s'avancer vers moi et me posa deux questions auxquelles je n'avait pas de vraie réponse. Je restais la à la regarder avancer vers moi. Je ne savais trop comment réagir, très peu d'humains étant descendu ici et aucun ne m'ayant vu d'aussi près sous cette forme. Je savais qu'elle ne voyait pas bien et avait pensé l'emmener dans un endroit plus éclairé. Je n'avait qu'un endroit ou elle pourrait voir et c'était le lieu ou j'avais fabriqué mon "ciel étoilé". Je n'étais en revanche pas suffisamment en confiance pour l'amener dans ce lieu.

Pour ce qui est d'une famille, je ne sais pas vraiment. J'ai toujours été ici en compagnie des animaux mais si tu veux parler d'autres êtres comme moi, je suis le seul. Ce que je suis ... C'est une bonne question. Certains humains nous appellent élémentaires mais nous sommes tous différents. La seule chose dont je suis sur c'est d'avoir vécu ici depuis le début de mon existence.

Je ne posais pas la question de qui il s'agissait puisque je connaissais déjà les réponses. Je lui avait même parlé une fois dans la rue il y a quelques années sous forme humaine. Je savais qu'elle s'appelait Amarra et qu'elle était libraire. La lumière se faisait de plus en plus faible et elle ne devait presque plus rien voir. Je ne pouvais pas non plus la guider me doutant qu'un contact avec mon être lui serait très désagréable. La seule solution qui s'imposait était de me rapprocher de la source de lumière. je fit donc quelques pas lent vers elle afin qu'elle me voit mieux sans se plonger dans l'obscurité. Une fois sorti de la noirceur pour me mettre dans une zone légèrement plus illuminée, je la regardais un peu inquiet de la surprendre encore une fois.

Ici tu es dans mon domaine. Tout ce qui y vit se doit de m'obéir. Tu ne crains donc rien des animaux, aussi dangereux soient ils. Je sais que tu n'est pas une mauvaise personne, je t'ai vu plusieurs fois depuis les égouts. Comme je te l'ai dit, j'ai aussi conservé dans ma zone de vie tes ouvrages usagés. Je les ai lu et cela m'a permit de connaitre un peu mieux ton espèce. Sache que je ne suis pas un être agressif et que je te fait plutôt confiance sinon tu ne serait plus en vie. Je te demande juste de ne pas parler de moi aux autres humains. Cela me mettrais en danger.

Message par Invité Dim 31 Juil - 15:09

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Il lui parla et elle l'écouta en silence, s'arrêtant à proximité de lui afin de mieux le voir. Les alligators, eux s'en retournèrent comme s'ils voulaient laisser les deux jeune gens parler. Enfin jeune c'était le cas pour Amarra mais pour la créature... En tout cas, elle envisagea qu'il fut un mâle, sa voix étant grave et profonde mais elle n'en était pas sûre... Ses prunelles continuait de la fixer comme s'il s'étonnait qu'elle fut encore là à lui parler. Peut être n'avait-il pas l'habitude que l'on s'excuse ni que l'on soit aimable... Au fond cela pouvait être compréhensible au vus de ses attributs et de son odeur mais il fallait aussi penser à regarder en dessous. Et c'est ce que faisait la jeune lycane. Il lui semblait que la créature la craignait et se donnait de l'importance comme pour lui intimait de se taire et de se soumettre. Amarra ne s'en agaça pas mais ne donna aucun signe de soumission. Après tout il se considérait peu être comme le maitre ici mais rien ne lui prouvait que c'était le cas même s'il avait éloigné les deux monstres écailleux.

"Je n'ai aucune attention de parler de toi aux humains. Je connais les dangers que risqueraient une créature comme toi à être dévoilé au monde d'en dessus. Cependant je ne pense pas non plus que la solitude est le meilleur moyen de montrer aux gens qu'ils ne risquent rien en ta présence."

Il s'était mis dans la lumière et Amarra le voyait désormais mieux qu'auparavant. Elle découvrit plus nettement son corps à l'allure molle et quelque peu gélatineuse. Des cloques semblaient couvrirent son corps avant de disparaitre pour se reformer ailleurs. Sa "peau" semblait toujours en mouvement comme animé d'une vie propre. Amarra s'approcha un peu sans pour autant le toucher et demanda.

"As-tu une autre forme pour te cacher des yeux humains car sinon tu dois surement peu sortir d'ici."


Elle leva la main comme pour le toucher mais se ravisa autant pour ne pas le gêner que par appréhension face à ce corps si étrange et bizarre. Elle se rappela alors le contact qu'elle avait avec lui un peu plus tôt sans faire exprès et se rappela la sensation de mou et l'odeur désagréable. Cependant dans les égouts, son odeur s'atténuait face à la puanteur qui régnait et l'odorat de la louve, lui s'était peu à peu habitué aux parfums forts qui envahissaient les lieux.

Message par Invité Dim 31 Juil - 18:15

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Amarra avait raison. m'isoler n'était pas le meilleur moyen pour que les gens me fassent confiance mais c'était le seul avec lequel j'étais sur d'être relativement en sécurité. Elle approcha aussi sa main pour entrer en contact avec moi et je me reculais un peu, probablement par réflexe mais aussi car les humains n'appréciaient pas en général de toucher des choses de mon apparence ou de ma texture. J'étais un assemblage de divers éléments en décomposition, une chose que les humains ne supportaient pas. je me demandait même comment elle faisait pour tenir avec cette odeur permanente. Même certaines égoutiers ressortaient rapidement à cause de ce milieu détestable. Elle me parla ensuite à propos de mes sorties ainsi que du fait que je devrais changer de forme. Je me retournais doucement et lui fit signe de me suivre.

Je vais t'emmener dans un endroit que tu appréciera plus. Je vois que l'odeur te déplait et ta vue doit être encore faible. Pour ce qui est de mon apparence, je peux me changer en humain. je ne sors en général que la nuit en revanche. Je t'ai déjà croisé quelques fois mais juste de visu. Nous ne nous sommes jamais parlé avant. Suis moi.

Je m'avançais dans les égouts. La lumière commençait à s'atténuer sérieusement et je vérifiais toujours qu'elle me suive bien. A un moment, il nous fallait traverser le flux répugnant pour accéder à une ouverture en partie recouverte. Normalement, j'aurai plongé et traversé le flux à la nage mais Amarra était la. Elle ne voudrait jamais faire cela. Je m'arrêtais et me concentra un peu. Le flux ralenti puis se stoppa. Il commença à s'écarter devant moi et Amarra. Je continuais mon chemin doucement en passant entre les flux stoppés. l'eau semblait former deux grands murs prêt a nous tomber dessus à chaque seconde. une fois que j'eus traversé, je regardais Amarra.

Tu peux venir. Mon abri est un peu plus loin. L'odeur est moins dense et il y a de la lumière. L'entrée est recouverte par l'eau ce qui empêche les gêneurs de venir.

Il était vrai que je m'étais établi dans ce lieu caché afin que personne ne me découvre. Même les égoutiers les plus chevronnés n'osaient s'aventurer dans ce conduit de peur d'être enseveli sous les ordures. Actuellement, elles étaient totalement retirées du trajet ne laissant qu'un chemin de béton relativement propre. Au bout de celui ci se tenait mon abri. Il était aménagé avec divers objet que les gens avaient jetés et que j'avais réparé comme je le pouvais. Tout était réparé mais il était évident que c'était fait de bric et de broc. Une étagère était bancale et penchée, les deux chaises que j'avais avaient des pieds de différentes couleurs et la table avait de nombreux impact et fêlures. l'ensemble donnait apparemment quelque chose de miteux mais était ainsi parfaitement utilisable. La seule chose qui dépareillait était la voute de ma "maison". J'avais récupéré de nombreuses ampoules et avait essayé de reconstituer un ciel étoilé. Il y en avait des centaines éparses accrochées sur le dessus. Elles étaient alimentées par un petit générateur électrique. Je ne m'en servait que très rarement. A peine entré, je mit le petit générateur en route ce qui illumina la voute sous-terraine.

Message par Invité Mar 2 Aoû - 11:27

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La louve l'écoutait, apprenant sans cesse un peu plus sur cette créature. Puis l'élémentaire fit demi tour en lui faisant signe de le suivre. La lycane resta quelques secondes immobiles, peu habituée à suivre les gens dans un lieu aussi restreint mais surtout inconnu. Pourtant elle s'y engagea un peu plus et le suivit.
Malgré le fait qu'elle était sous forme humaine, sa vue était légèrement plus développé bien qu'elle restait encore inférieur à celle de sa louve. Cependant elle se fiait à ses sens qui s'étaient peu à peu habitué à ce labyrinthe glauque et malodorant. La jeune femme se demandait comment une créature pouvait vivre dans un lieu si ... répugnant et inhumain. Des couinement lui répondirent et elle frémit quand soudain elle sentit la proximité du corps à l'élémentaire. Elle s'arrêta brusquement afin de ne pas le toucher car elle avait clairement vu son mouvement de recul un peu plus tôt et elle voulait éviter de le gêner d'avantage.
La jeune femme se pencha alors et vit un liquide en mouvement à leur pied. La jeune femme plissa du nez mais peu à peu l'ondulation du liquide se stoppa et Amarra remarqua que deux murs s'était formés de chaque côté. Sans prévenir, l'élémentaire sauta dans le canaux et le traversa, ne s'inquiétant pas de ses murs instable en matière suspect. La louve déglutit mais sauta elle aussi dans le canal et le suivit, peu convaincue que la structure tienne. Pourtant elle tint bon. Ils purent sans mal rejoindre l'autre côté.
Il marchèrent encore dans le noir et arrivèrent enfin dans une "salle". Le compagnon de la libraire alla alors allumer un générateur qui blessa les yeux de la jeune femme, désormais habituée aux ténèbres des égouts. Elle plissa les yeux et se les protégea avec ses mains crasseuse, découvrant l'antre de la jeune créature. Tout semblait tiré de la récupération et rafistolé avec soin. La jeune femme fit quelques pas puis, une fois ses yeux accoutumés à l'éclat de cette voute constellée d'ampoule, elle se permit de regarder plus précisément cette décoration étonnante.


"Oua tu fais vraiment que de la récupération. Par contre tu n'as jamais rien fait de tes mains ?"

Elle se tourna vers lui et esquissa un sourire. C'est vrai que ce 'était pas un endroit luxueux mais c'était son chez lui et Amarra l'aimait bien malgré cette éternelle odeur de pourriture et déchets. Elle alla prendre place sur une des chaises, en prenant garde cependant à ce qu'elle ne cède pas sous son poids. Puis son regard s'attarda à gauche et à droite avant qu'elle se rappelle qu'elle ne savait même pas son nom. Elle lui jeta un coup d'oeil et lui fit remarquer.

"Par contre je ne connais même pas le nom de mon hôte. Moi c'est Amarra mais bon j'imagine que tu étais déjà au courant."

Message par Invité Mar 2 Aoû - 15:29

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Amarra s'était assise et regardait ce qui se trouvait autour d'elle. Elle semblait assez surprise sur le moment qu'un tel endroit puisse exister, surtout au milieu des égouts. Un bruit d'eau qui chute se fit entendre au loin, par le chemin que nous avions prit et le canal précédemment ouvert pour qu'elle passe se remplit de liquide répugnant. Elle me posa ensuite des question sur la raison pour laquelle je n'avais rien réellement fait. En fait, cela ne faisait pas si longtemps que j'avais des mains et m'en servait de manière plutôt efficace maintenant mais je n'avais jamais pensé a créer des choses. Je n'en avait pas eu besoin jusque la. Ce que les hommes jetaient me suffisait. Avant que je ne lui réponde , elle se questionna aussi sur mon nom. Je lui faisait assez confiance pour lui révéler le nom que j'utilisais aussi sous mon autre forme, en surface, même si celui ci était de mon invention.

Mon nom ... je n'en ai jamais vraiment eu et n'en ai pas besoin en ces lieux mais pour ceux de la surface, je me nomme Locus Mudman. C'est le nom que je me donne lorsque je marche la nuit et pour ce qui est de créer des choses, c'est un peu compliqué. Je n'ai des mains que depuis très peu par rapport à mon existence. Cela doit faire une vingtaine d'années pour vous je pense.

Je me rapprochais d'un meuble que j'ouvris. il contenait plusieurs verres étonnamment propres par rapport au reste de cet endroit. Je m'approchait du flux d'eau répugnante et l'y plongea quelques secondes. Lorsque je le sortis, l'eau semblait débarrassée de toute trace de déchet et parfaitement pure. Je revins ensuite vers Amarra et déposa le verre juste devant elle. Il n'y avait aucune marque ou quoi que ce soit sur le contour. Je vis aussi qu'elle avait les mains recouvertes par ce qu'on trouvait sur les parois de ma demeure. Cela ne devait guère lui plaire. j'approchais ma main de la sienne et les éléments sales se déplacèrent pour finir par tomber de celle ci. je m'assied en face d'elle et la regardait calmement. Elle semblait légèrement inquiète sur le verre que je venait de lui donner et ce n'était pas étonnant. Quel humains aurais le courage de boire l'eau des égouts ?


Ne t'en fait pas, cette eau est parfaitement pure et n'a aucun gout. je l'ai débarrassée de toute impureté comme je l'ai fait avec tes mains. je n'ai pas de source d'eau autre que celle ci. Je ne m'attendais pas à avoir une invitée. Dis moi Amarra, que vas tu faire maintenant ? Une partie de ta vie a disparu.


Un fin bruissement d'eau résonna par l'endroit ou nous étions venus. Le bruit était léger mais bien présent. Après quelques secondes, les deux crocodiles précédemment apparu vers Amarra surgirent de l'eau. Il vinrent près de moi en passant tout près d'Amarra. Aucun des deux ne lui montra de signe d'agressivité. Ils passaient juste à coté d'elle pour rejoindre un petit coin non loin de moi. Il s'arrêtèrent et fermèrent les yeux.


Ne t'inquiète pas à leurs sujet. Ils se sont habitués à moi et sont mes animaux de compagnie. Ils sont très dociles contrairement à ce que l'on raconte en surface.

Message par Invité Mer 3 Aoû - 10:39

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Ainsi donc il se nommait Locus Mudman. Bon c'était un drôle de nom mais ça ne la choquait pas plus que ça. Après tout un nom étrange pour une créature qui ne l'était pas moins.
La créature se leva alors et prit des verres qu'il plongea dans l'eau des égouts. La jeune femme eut un frisson de dégoût puis l'étrange créature revint et déposa le verre face à elle. Amarra la regarda, interloquée puis fixa le verre qui semblait propre et aussi pure que si ce fut de l'eau "naturel". La créature la regarda et la jeune femme leva les yeux sur lui, sentant ses prunelles de rubis. Elle suivit son regard et vit que ses mains étaient aussi dégoutante que les égouts eux-même.
Soudain la crasse qui les recouvrait glissèrent de ses mains et s'écrasèrent au sol, redonnant à ses paumes, la propreté normale qui les recouvrait d'ordinaire. La jeune femme avait suivi la scène en silence et un frisson la secoua de nouveau quand le dernier tas crasseux eut rejoint le sol. Elle releva alors ses yeux et regarda Locus s'assoir face à elle. Puis son regard fila de nouveau sur le verre.


"Désolée mais je suis incapable de boire ce que contient ce verre. Cette eau viens des égouts et même si tu m'affirme qu'elle est pure, je ne peux me résoudre à la boire."


Elle le regarda d'un air un peu mal à l'aise et repoussa doucement le verre de la main et s'excusa en le remerciant néanmoins pour ce geste. Puis un bruissement d'eau coup la mal être de la jeune femme et deux alligators apparus. Ils marchèrent vers locus et se couchèrent près de se dernier qui rassura la jeune femme. Elle lui fit un signe de tête afin de signaler qu'elle avait compris et se détendit.


"L'on dit peut être qu'ils sont dangereux en surface mais cela est vrai. Ils s'attaquent aux égoutiers et beaucoup reviennent blessés. Je peux comprendre qu'ils se sentent menacé par les hommes mais bon ils doivent quand même faire leur travail. Pour ma part, tant qu'ils ne me menaceront pas, je n'attaquerais pas"

Sa dernière phrase pouvait être comique car vu la carrure de la jeune femme, l'on pourrait croire que les crocodiles n'avaient rien à craindre. Cependant Amarra était une lycane et peu de gens étaient au courant. Il faut dire qu'elle était discrète et hormis lors des jours sombres, la jeune femme avait toujours été prudente lors de ses transformations. Mais bon la plupart des gens qui l'avait vu était soit portés disparus, soit morts alors au fond ça ne changeait pas grand chose à son secret... Elle repensa à la question de l'élémentaire et lui répondit simplement :


"J'ignore ce que je vais faire. La librairie est totalement détruite et je crois que je n'ai pas le courage de la refaire... De plus je veux me battre pour que les créatures surnaturelles soient considérées comme des gens à part entière et non plus comme des phénomènes de foire. J'en ais assez qu'ils soient méprisés et haïs par les hommes. Je pense rejoindre le Cercle même si je n'aime pas spécialement ce groupe. Il faudra aussi que je trouve un travail à plein temps mais là encore je ne sais pas quoi faire... Tout est bien flou malgré tout..."

La louve baissa les yeux, réfléchissant à ses propos. Oui elle voulait agir pour lever les préjugés qui pesaient sur son peuple. Il faut dire que lors des trois jours sombres, nombre des siens avaient rejoins les fauteurs de trouble et elle en avait payé les pots cassés. Mais elle savait aussi que d'autres, comme elle s'étaient battus pour défendre les plus faibles mais malgré tout ça, ils s'étaient fait lyncher... Elle en ressentait de la rancoeur et du dégoût mais essayait encore de croire en la paix. Elle voulait pouvoir assumer ce qu'elle était sans avoir à se battre ou à menacer pour avoir la paix mais était-ce vraiment possible ? Elle releva les yeux vers Locus et demanda :

"Et toi, comptes-tu essayer d'être accepter parmi les humains ? Ou préfères-tu resté caché ici ? Tu n'as jamais voulu changer de coin, de visiter le monde ?"

Message par Invité Mer 3 Aoû - 15:10

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Je lui fit un petit signe de tête pour lui signaler que je comprenais la raison de son refus à propos du verre d'eau. Je laissais cependant le verre la au cas ou. Je baissais la tête juste après sa question d'Amarra. Il est vrai que j'aurais voulu marcher a la surface et découvrir le monde mais je savais aussi que cela m'étais impossible. J'étais rattaché à ce lieu pour l'éternité. Certains ont une prison dorée, la mienne n'est faite que de crasse et de déchets. Cependant c'était chez moi et je devais m'y faire. Je ne savais pas trop comment lui expliquer sans lui détailler les règles complexes qui me retenaient à proximité de ce lieu. J'allais juste me contenter de lui parler du principe sans le détailler sans quoi la discussion allait surement l'ennuyer. Parler de toutes les règles liées aux élémentaires n'était pas chose simple, qui plus est que je n'en connaissait pas toutes les raisons.

En fait j'ai toujours voulu voyager mais sans le pouvoir. Nous, les élémentaires sommes liés au lieu de notre existence. Si nous nous en éloignons trop longtemps, nous en souffrons et finissons par en mourir. Cela peut paraitre dur mais je pense que cela n'est pas plus mal. Si notre existence venait à être révélée, cela serait dangereux et une guerre entre créature et élémentaire pourrait avoir lieu. Même si j'ai envie de voyager , c'est mieux que je reste ici pour tout le monde. Je voyage par les livres, notamment les tiens. Je fais aussi quelques sorties le soir, bien sur sous mon autre forme. Au cas ou on se croiserait en surface ...

Je me levais et me mit au milieu de l'espace de vie. Tout mon corps se mit comme en ébullition et ma forme commençait à changer. La couche légèrement plus solide qui recouvrait ma peau se raffermit et prit une teinte rosée vers mon visage et mes mains. Mes épaules et mes jambes prirent une teinte beaucoup plus sombre pour arriver à une couleur noire. La texture changea elle aussi. Elle devint un tissus assez épais et lourd qui retombait lourdement sur mon corps. Mes griffes devinrent peu à peu des mains humaine et mon visage prit la forme habituelle de ceux de l'espèce d'Amarra. De longs cheveux noirs sortirent de ma tête et retombèrent dans mon dos. Mes yeux avaient cependant gardé une teinte rouge au delà de leur apparence humaine. je sourit doucement à Amarra


Voila à quoi je ressemble quand je suis de sortie le soir. Tout à l'heure je ne pensais pas sortir longtemps et tu m'a surprise. je suppose que cette forme te rassure un peu plus.

Message par Invité Jeu 4 Aoû - 16:28

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Il m'expliqua quelques points sur les élémentaires et je l'écoutais en silence, trouvant ces créatures incroyables et fascinante. Ainsi donc ils ressemblaient un peu à ses nymphes ou autres esprits de la nature qui étaient relié à un élément par lequel ils étaient nés. C'en était fascinant.
Puis soudain Locus se leva et se mit au centre de la pièce. Je le regardais, intriguée par ce qu'il comptait faire. Puis soudain son corps se mit à bouillonner et à se compacter, formant une couche qui semblait plus solide. Cette dernière se teinta comme une chaire humaine tandis que les griffes de l'élémentaire devenaient des mains et et que ses pattes devenaient des jambes et des pieds tout ce qu'il y a de plus basique. La créature était en train de revête une peau humaine comme l'on enfilait un manteau. J'admirais la transformation en silence, ébahie par ce tour de passe passe.
Une fois qu'il eut revêtu son camouflage je me levai et m'en approchai lentement encore surprise par cette transformation. Ce visage me rappelait quelque chose en effet et je me rappelais lui avoir même peut être parlé une fois mais bon rien de bien exceptionnel. Je m'arrêtai près de lui et lui fis à mon tour un sourire et tendit la main pour toucher la peau de son visage, encore émerveillée par cette métamorphose...
Métamorphose, un pouvoir que j'avais eu il fut un temps mais désormais ce n'était plus possible. Pourtant Dieu seul savait à quel point j'avais aimé ce pouvoir. J'avais pu pendant longtemps devenir ce que je voulais, mon esprit étant ma seule limite. Mais ma transformation en louve avait tué ce don en moi et j'avais finalement du me contenter de deux forme, celle de la femme de la simple humaine et celle de la louve du monstre tapi en moi. D'un côté je le regrettait mais d'un autre j'en étais malgré tout heureuse car le fait que je fus une lycane me permettait d'avoir des sens bien plus développés qu'auparavant.

"C'est tout à fait incroyable. Tu es vraiment doué. ça ne te fais pas mal de changer de forme ?"

Message par Invité Jeu 4 Aoû - 19:54

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Amarra semblait stupéfaite par ma transformation. Elle était venue une fois celle ci terminée et m'observa. Sur le moment je me senti un peu gêné et mes joues se rosirent doucement. Elle leva la main vers mon visage et le toucha doucement. Elle semblait a avoir du mal a croire a ce changement de forme radical. il est vrai que les apparences étaient bien différentes. Actuellement je ressemblais à un humain que la plupart des jeunes femmes qualifiait de séduisant. Cela n'avait jamais été vraiment mon but. J'avais choisi cette apparence car c'était un personnage de roman très bien décri et qu'il m'était plus simple de suivre une description précise que de copier un visage en faisant des erreurs. Amarra sembla un instant pensive, comme retrouvant quelque chose de son passé. Elle semblait un peu nostalgique quelques secondes. Sa question m'interloqua aussi. Il est vrai que me transformer n'était pas agréable mais pas douloureux. C'était juste une sensation étrange que de sentir son corps changer. je me penchais et regardais Amarra en lui souriant. Ma main se posa sur la sienne doucement. J'aimais bien la sensation au final.

Il est vrai que ce n'est pas très agréable mais pas vraiment douloureux. Si j'avais une ossature ce serait certainement plus dur mais on dirait que tu sais de quoi tu parles. Tu m'as semblé pensive.

Je lui souriait doucement pour la rassurer et qu'elle se détende. Pendant le faible instant passé, elle paraissait vraiment ailleurs et je pu voir une sorte de tristesse dans son regard, comme un grand regret. je posais mon autre main sur son visage et lui souriait. Je voulais qu'elle me parle de ce qui n'allait pas et de ce pourquoi elle était triste. Je sentais qu'elle cachait quelque chose en elle, une blessure du passé. Je prit sa main doucement et l'invita à se rassoir. Je la regardais de mes yeux toujours rouges en lui souriant.


Pourrais tu me raconter ce a quoi tu as pensé ? on dirait que tu sais ce que cela fait que de changer de forme. Serais tu une sorte de magicienne comme on en voit dans les légendes ? Ou peut être une vielle sorcière qui s'est changée en jeune femme pour séduire un jeune garçon !

je ris doucement par rapport à ce que je venais de dire. je ne croyais pas vraiment a ces histoire et je voulais la faire sourire. la comparaison avec la sorcière n'avait peut être pas été fantastique en revanche. SI elle le prenait sérieusement, elle pourrait très bien se vexer.

Message par Invité Mer 10 Aoû - 16:38

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Je sentis la main fraiche de Locus se saisir de la mienne avec douceur et sa voix me parvint. Elle avait perdu ses intonations un peu hésitantes et parlait désormais avec douceur comme s'il sentait mon pincement au coeur face à sa transformation. Je me laissai guider jusqu'à ma place et me rassis puis l'écoutai et esquissai un sourire avant de lui répondre.

"Ta transformation m'a rappelée des souvenirs sur mon propre passé. Avant je possédai un pouvoir unique et magnifique. Je pouvais changer de forme à volonté et au gré de mes désirs. J'ai longtemps vécu sans m'occuper des autres, profitant de ce don puis un jour j'ai rencontrer quelqu'un et je me suis posée. J'ai arrêter de changer de forme pour conserver celle-ci et même si parfois je dérogeai à ce corps, j'y revenais... Mais un jour, l'homme que j'aimais est mort et j'en ai eu un profond chagrin. J'ai fui, loin et longtemps mais je suis revenue. J'ai repris la librairie qu'il gérait et ait mené une vie normale."


Je me tus le laissant assimilé ce que je venais de dire sans le quitter des yeux. Ma voix était atone et semblait parvenir d'un passé révolu. Mais la blessure était toujours là aussi profonde, aussi douloureuse et seul mon regard le montrait, mon corps se contentant de conserver une position tranquille. Je poursuivis.

"Je n'avais rien perdu de mon pouvoir mais en souvenir de celui que j'aimais j'ai conservé le corps qui était devenu mien. Mais un jour j'ai perdu mon pouvoir au profit d'un autre bien moins agréable. Désormais je ne suis plus humaine et je ne peux acquérir qu'une forme en plus de celle que tu vois. Cependant cette transformation m'ait parfois douloureuse et la créature qui en nait n'a rien de stable. Donc je ne suis ni une sorcière qui prend plaisir à mener des puceaux en tournant ni une fée aux pouvoirs envoûtant. Je suis juste une créature à deux visage. L'un pacifiste et l'autre dangereux."

Je souris et libéra ma main de la sienne pour la poser sur mes genoux, l'un sur l'autre. J'ignorai comment il allait réagir mais j'avais parlé sans crainte. Après tout il avait eu confiance en moi alors pourquoi pas moi ? Cependant peut être voudrait-il voir la louve en moi mais j'ignorais comment elle serait. Elle était si... sauvage. Je me rappelai encore comment j'avais achevé mon compagnon s'en arriver à arrêter mon assaut et j'en ressentais une honte palpable mais malgré tout je me disais aussi que mon Ombrez avait avant tout voulu abréger les souffrance d'un de ses congénères en prenant malgré tout en compte qu'elle pourrait aussi gouter à son sang... et c'était ce dernier point qui m'horrifiait.

Message par Invité Mer 10 Aoû - 20:05

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Amarra m'expliqua ce qui lui étais arrivé jusqu'à son dernier changement de forme. Elle était donc devenue l'une de ces deux créatures mi humaines mi animales dangereuses. Elle devait être soit une lycane soit une vampire selon moi et le fait qu'elle me dise qu'elle changeait de forme complètement confirma l'hypothèse de la lycane. Pendant qu'elle avait parlé, elle avait aussi mentionné un homme qu'elle avait aimé et qui étais mort. Je ne comprenais pas vraiment ces termes précisément. pour moi aimer n'avait pas vraiment la même signification que chez les humains. Eux aimaient un autre membre de leur espèce, une chose que je ne ferait jamais connaissant mon état unique mais j'aimais ces compagnons. Les deux crocodiles qui se tenaient non loin ainsi que plusieurs animaux des égouts étaient devenus des êtres que j'aimais. Pour la mort, j'avais toujours vécu avec. Elle était nécessaire pour que je me développe et en quelque sorte, c'était grâce à elle que je vivais. j'étais constitué de milliers d'éléments de choses mortes. Cela faisait il de moi une créature mauvaise ?

"j'en déduis que tu es une lycane Amarra. C'est l'une des deux races les plus répandues et le fait que tu aies deux formes distinctes exclu le vampire. Cela ne change rien pour moi mais j'ai une question à te poser. La mort est elle bonne ou mauvaise ? A chaque fois que je vois un être mourir, il y a de la peine et de la douleur. Je l'ai aussi vu dans tes yeux lorsque tu en a parlé. "


La question était bien loin d'être simple. je le savait pour y avoir réfléchit mais une littéraire comme elle en savait peut être bien plus que moi. De plus elle avait vécu la mort d'un proche donc savait réellement de quoi il s'agissait. Pour moi, c'était une question importante. Cela influencerait peut être ma nature et m'expliquerait peut être pourquoi je suis apparu dans ce monde. Je n'avais toujours pas comprit ce pourquoi j'étais la et que j'étais la dans cette ville. Je réalisais alors que ma question pouvais peut être la blesser. Si l'une de ses relation proche était décédée, en reparler aurait peut être réouvert une blessure profonde. Elle semblait déjà être affectée du simple fait de s'en être souvenue.


Excuse moi de cette question. Elle est peut être déplacée. A vrai dire je n'ai pas vraiment l'habitude du contact humain et je ne connais pas tous les rituels notamment liés aux rencontres.

Message par Invité Ven 12 Aoû - 16:35

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Il avait pris la parole et je le regardais sous sa forme humaine. C'était étrange de savoir qu'une créature si hideuse puisse avoir une forme annexe aussi agréable à l'oeil.

*Peux-être est-ce son âme qui se reflète dans son corps humain... Si c'est le cas ça ne m'étonne pas qu'il soit beau car il semble vraiment être quelqu'un de bien.*

Je me tus admirant les traits de son visage et écoutant sa voix. Face à sa question, ma mine s'assombrit et se fit songeuse. Il s'excusa rapidement de ses propos mais je ne lui répondis rien, ne prenant même pas la peine de le regarder pour la simple raison que je réfléchissais. Voilà ce qu'on appelait une question existentielle et à dire vrai mon coeur ne savait laquelle choisir de ses deux réponses qu'il me demandait. Je me contentais donc, comme bien souvent de donner mon avis.


"Comment savoir si la Mort est bien ou mal. Elle nous arrache ceux que l'on aime ou pas... Frappe des gens quelques soit leur âge ou leur sexe sans distinction. L'on dit d'elle qu'elle est cruelle ou bienfaitrice. Mais malgré tout ce que l'on dit d'elle je vais simplement te donner mon avis. La Mort m'a arrachée Celui qui était ma vie, mon but. J'ai senti le désespoir, la colère et la douleur m'envahir sans pouvoir rien faire pour y remédier. J'avais perdu une partie de moi et j'ai Haï la mort pour ça."


Je me tue, déglutissant avec peine, le regard toujours posé sur la table. Puis lentement je le relevai et le plongeai dans les prunelles de rubis de mon compagnon. J'y restais un instant, admirant ses couleurs comme l'on détaille quelque chose au loin et reprit lentement, conservant mon regard dans le sien.


"Mais la Mort et la Vie sont liées. J'ai perdu celui que j'aimais mais je me suis relevée et j'ai avancé. J'ai fait de nouvelles rencontres, plus ou moins heureuses. J'ai aimé, j'ai souffert j'ai pleuré, j'ai ris... La Vie aussi est injuste, comme la Mort mais l'une comme l'autre elles sont là et on n'y peut rien. Vivre sa vie pour Mourir en paix, il n'y a ni bien ni mal là-dedans, juste un cycle naturel."

Je lui fis un sourire triste et achevai :


"Cette réponse te convient-elle ?"

J'ignorai si j'avais correctement formulé mes idées et surtout si elle suivait un ordre correct car même si en règle général j'étais une bonne oratrice, il était possible que mes sentiments aient balayé mes idées... Je me relevai puis marchai un peu en prenant garde à ne pas m'approcher des deux crocodiles puis ajoutai.

"Tu sais l'Avventura vient de vivre des jours sombres et malheureux. Aujourd'hui nous devons reprendre nos vies en main et décider si nous voulons ou pas renouveler cette guerre. Beaucoup de gens sont morts en innocent et pour ma part, je refuse que cela se reproduise. Je souhaiterais apporter ma pierre à l'édifice de la Paix et je compte bien le faire et ce, même si je dois perdre encore ce qui me tiens à coeur. Les lambeaux de mon passé doivent désormais retourner à ce qu'ils sont : des souvenirs."

J'avais regardé devant moi, ne sachant pas pourquoi je m'ouvrais si facilement à cette créature. Etait-ce par ce que je lui faisait confiance ou peut être parce que je ne percevais rien de mauvais en lui... je ne le savais. Je voulais simplement parler, ouvrir mon coeur comme je l'avais en partie fait à Alissa quelques jours auparavant. Je me tournai vers l'élémentaire et je me demandai soudain si un jour je le verrai mort comme tous ceux qui avait compté pour moi. Je l'ignorai et au fond je ne l'espérais pas...

Message par Invité Sam 13 Aoû - 0:18

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Amarra venait de me parler de la mort mais sans avoir d'avis bien tranché. Selon elle, elle n'était ni bonne ni mauvaise. C'était ce qu'elle pensais de moi ? Je n'était qu'un composé de mort et de putréfaction. Elle devait me voir ainsi, un être ni bon ni mauvais, juste un être existant. En fait je n'en savais rien. Les humains étaient si surprenants. Elle me parla aussi de ce qui venait de ses passés ces quelques jours ou le chaos s'était installé. je l'avais remarqué car quelques humains et des créatures avait envahis les égouts. Cela m'avait assez perturbé et je m'étais occupé de la manière la plus logique pour moi de ces gêneurs. En fait j'avais regardé leurs comportement et avait agis en conséquence. Les humains fuyaient tandis que les créatures les chassaient. j'avais noyé plusieurs créature et tués d'autres de mes mains. Quand aux humains, je m'étais retournés vers eux et leur avait donné le choix, retourner en surface dans le chaos et tenter leur chance ou mourir ici. ils avaient choisis la surface, réponse la plus censée. Dans un sens j'étais la mort de ces créatures et j'aurais pu être celle de ces humains. En ces lieux, j'étais presque immortel. Je me demandais si Amarra en étais consciente. J'avais aussi remarqué qu'elle s'était éloignée des crocodiles en marchant. C'était assez drôle. Je m'approchais d'eux et les caressais doucement.

Tu n'as pas à les craindre. Je leur ai fait comprendre que tu n'étais pas une proie. Ils ne t'attaquerons pas. Je te remercie aussi pour ta réponse claire au sujet de la mort. En ce qui concerne cette guerre, elle ne m'a pas vraiment concerné. Elle a eu lieu et j'ai fait avec. Les êtres qui sont venus ici, humain ou non, ne sont pas restés longtemps. Je m'en suis occupé. Pour l'avenir ... je ne sais pas où me placer.


L'avenir, une chose a laquelle je n'avais jamais pensé, tout comme le passé. A vrai dire je me contentais de vivre l'instant présent et de protéger mon lieu de vie. Maintenant que Amarra était la et tentait de me comprendre, ces notions prenaient un sens. Si je voulais en apprendre plus, il faudrait que je prenne part à ce monde et ce de manière active. je devais sortir parmi les humains afin de les comprendre. Les observer ne suffisait pas, il me fallait les côtoyer, apprendre de leur paroles. C'était une expérience assez périlleuse pour un être comme moi. je ne connaissait que les rituels extérieurs et ne savais presque rien de leur vie en famille. C'était cela que je voulais comprendre mais étais je seulement capable de vivre avec eux ? Si j'étais une source de douleur comme la mort, m'accepteraient ils ? Je me relevais et fit quelques pas. Mon esprit me torturait.

Amarra ! Qu'est ce que je représente ? Je veux dire je suis la mort, je peux donner la mort sur une simple réponse. Comment peut on gérer cela avec les humains ? ne vont ils pas me voir comme une douleur pour eux ? Comment me vois tu, moi , un être de la mort ?

Message par Invité Mer 17 Aoû - 10:03

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Je hochais la tête quand il me rassura par rapport pour les crocodiles. Puis soudain il éclata comme s'il craignait quelque chose. Il me posa plusieurs questions dont je ne compris pas le sens. Pourquoi se pensait-il mauvais ? Je me tournai vers lui afin de lui faire face, le regardant, intriguée. Il semblait souffrir de ne pas savoir ce qu'il donnait comme vision face au autre. Soudain son corps humain me paru étrange pour ces paroles si décalés. Je m'approchais de lui pensive, cherchant dans le décors de sa demeure une réponse. Une fois que je fus à moins d'un mètre de lui, je le regardai à nouveau et lui répondis.

"Un homme peut aussi tuer d'un geste et il peut tout autant que toi faire du mal. Nous ne sommes ni bons ni mauvais. Le monde est gris et les extrêmes sont rares car le libre arbitre nous permet toujours de choisir la voie que l'on souhaite. après elle peut se révéler ardu mais il faut toujours se battre pour ce que l'on pense être juste.... Ensuite, tu ne peux pas demander aux gens de t'aimer ou pas. Laissent- leur le temps de te connaitre, de t'apprendre et peut être qu'ils accepteront ce que tu ais, même si désormais je doute des capacités humaines."


Je lui fis un sourire, comprenant sa situation. Après tout j'avais été humaine auparavant et j'avais haïs Layken pour ce qu'il m'avait fait. J'aurais voulu le tuer mais je n'avais pas voulu terminer comme lui. J'avais finalement découvert une créature incroyable sous ce corps de monstre et je l'avais aimé comme un frère. Aujourd'hui je rencontrais une autre créature sauvage, un élémentaire. Il semblait souffrir de vivre seul mais il craignait aussi de se montrer de peur qu'on le juge... Il devait se sentir tirer dans deux direction sans savoir quoi prendre. Mon regard se plongeaient dans le rubis de ses yeux et j'insistai :

"Tu n'es pas un être maléfique si toi tu refuse de l'être, ne l'oubli pas."

Je voulais être sûre qu'il ne pense pas ça car pour moi c'était la vérité. Locus n'avait rien de dangereux à mes yeux. Il voulait avant tout se protéger et défendre sa demeure et à mes yeux, ça ne me paraissait normal. J'en aurais fait de même...

Message par Invité Mer 24 Aoû - 23:51

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Amarra me rassura un peu en m'expliquant que j'avais le choix de ce que je voulais être. le fait que je n'étais composé que de mort ne signifiait pas que j'en étais la cause. Je baissais la tête pensif et eu un petit sourire de soulagement. Cette humaine était plutôt étrange bien qu'elle ne soit qu'à moitié humaine en vérité. C'était peut être pour ça qu'elle me paraissait différente. Sa nature animale la faisait peut être voir les choses différemment que la plupart des simples humains. Elle s'était en revanche approchée de moi, une chose à laquelle je n'étais que très peu habitué. Je me reculais un peu d'elle et me retrouva contre la paroi de ma demeure souterraine. L'heure avançait et je me demandait ce qu'avait prévu cette jeune femme. Je me doutais qu'une journée dans les égouts en compagnie d'un monstre ne serait sans doute pas son quotidien. Je me rassied et regarda la table.

"Si tu veux retourner en surface tu n'auras qu'à me le dire. Je pense que tu n'apprécierais pas trop de nager dans ce liquide. "

Les humains n'aimaient pas nager dans les égouts. Ce n'était pas propres pour eux. Je ne m'étais jamais posé de question sur la propreté de ces eaux. Je savais que j'y étais apparu et que j'allais disparaitre avec. C'était bizarre. je me sentais responsable de ces lieux mais en fait, je n'en étais que le locataire. Après ma disparition, l'eau pourra reprendre son cours sans changement tandis que moi, je ne serai plus. je ne savais trop que penser de cela. Est ce que je serais mort ? est ce que cela me plairait ? j'avais envie de le savoir. Cela m'effrayais mais me fascinais. Et puis si je savais ce qu'étais la mort, peut être pourrais je savoir si j'étais mauvais ou bon. Je tournais mon regard vers Amarra. Elle avait plutôt un joli visage pour une humaine. Étais ce par chirurgie ou étais elle naturellement jolie ? Peut être avait elle choisis sa forme comme moi. Elle pouvait d'ailleurs se transformer elle aussi.

"Dis moi Amarra, as tu toujours eu ce visage ? Je veux dire j'ai choisis le mien et ai préféré en prendre un plutôt joli mais toi, il est aussi joli naturellement ?"

[Désolé c'est court mais je trouve plus grand chose a dire]

Message par Invité Dim 28 Aoû - 16:39

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Sa question me perturba et je me figeai en plissant des yeux. Pourquoi me posait-il une telle question ? J'étais lycane mais je ne possédais plus le pouvoir de changer de forme sauf pour adopter celle de louve ce qui m'attristait il me fallait le reconnaitre...
Je me reculais de lui sentant sa réticence et retournais près de la chaise où je m'immobilisai sans pour autant m'assoir.


"Non je ne peux plus changer de forme sauf pour adopter celle de louve. Ma forme humaine ne change pas quand je me transforme mais mon visage n'a pas toujours été celui-ci. Avant j'étais polymorphe. je pouvais changer de forme au gré de mes envies mais ce pouvoir m'a fait oublié qui j'étais avant. Depuis j'ai adopté une forme que je conserve désormais et ce depuis déjà nombre d'année. Le fait que l'on m'est mordue a tué mon pouvoir et m'a figé sous cette apparence humaine."

Je le regardais me demandant s'il comprendrais ce que je venais de dire. Puis je repensais à sa proposition de partir. Depuis combien de temps étais-je ici ? Je l'ignorais mais il me fallait me motiver pour continuer à avancer. Je le regardais alors et lui demanda de me ramener à la surface. Après tout il en savait suffisamment sur moi pour aujourd'hui et j'avais autre chose à faire. Non pas que je m’ennuyais ou qu'il me gênait mais il fallait que j'agisse.
En pensant à ça je repensais à cet homme et au vampire que j'avais rencontrer un jour au lac. Il m'avait parlé du Cercle et l'un deux avait en faire partie je crois. Je pourrais peut être retourner les voir à leurs "base" pour essayer de rentrer dans ce groupe étrange que j'avais pendant si longtemps ignoré. Pourtant aujourd'hui il me fallait me tourner vers eux. Pour Alissa, Pour Clémentine et pour tout ceux que j'aimais il me faudrait prendre position dans ce conflit... Je me redressai malgré moi en pensant à ça,regardant Locus d'un oeil décidé. Je refusais d'abandonner tous ceux qui avait disparu. je refusais de laisser leurs morts impunies et vaines... Non c'était impossible.... irréaliste.


[si tu souhaites clore le post, tu peux remonter Amarra à la surface sinon on peut encore continuais encore un peu si tu le souhaites.]

Message par Invité Lun 29 Aoû - 1:28

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Amarra avait en quelque sorte choisis elle aussi sa forme il y a bien longtemps. Elle n'avait cependant pas choisis de la garder et ne pouvais revenir en arrière. Moi même je ne savais pas si je pouvais le faire. Elle se redressa ensuite et me demanda pour retourner en surface. Elle sembla pensive un moment puis son regard fut plus déterminé que ce que j'avais vu jusque la. J'en conclu qu'elle allais remonter et qu'elle allais faire quelque chose d'important. Son regard parlais pour elle. je l'avais déjà vu quelques fois sur les personnes d'en haut avant qu'elles n'agissent de manière peu ordinaire. Je l'avais vu notamment sur des tueurs qui allaient agir où sur des hommes voulant défendre leur famille au devant d'une créature. C'était plutôt étrange. Je ne connaissais pas ce sentiment. Le seul qui s'en rapprochait fut celui de protéger mes égouts. Je m'approchais du lieu par où nous étions entrés et reprit ma forme élémentaire. Mon corps se ramollit rapidement et mes vêtements disparurent dans la masse informe qui me composait. Je rentrais ensuite dans le flux d'eau écœurant puis l'écarta. Un chemin se traçait devant moi dans le courant. Les deux parois immondes se tenaient la, nous traçant un chemin pour Amarra et moi. Je la raccompagnais en marchant jusqu'à la sortie par laquelle nous étions venus. Le silence était total si on ignorait le bruit du cours d'eau. Devant la plaque d'égout, je regardais Amarra et lui dit calmement.

"Fait attention à toi et à ce que tu vas faire. j'ai déjà vu un regard déterminé comme le tien et parfois, cela n'a pas été bon pour la personne. Tu es une bonne personne. ne fait rien de stupide. La sortie est la haut. Si tu as besoin de moi, je serai toujours dans cet endroit, a écouter ce qu'il se passe en surface. "


Après ces derniers mots, je rejoignis le cours d'eau et y entra. Cette fois, il ne s'écarta pas et le liquide verdâtre frappait mes jambes. Je regardait un moment Amarra sans rien dire, comme attendant son accord pour partir. Je lui fit un léger signe de tête et commença à marcher quelques mètres avant de plonger dans ce liquide. Je nageais en surface assez rapidement et rejoins ma demeure. Ces quelques instants passés avec elle furent distrayant et me permis d'en connaitre un peu plus sur le monde d'en haut. Je n'attendais plus que la nuit suivante pour reprendre mes parcours nocturnes.

Message par Invité Lun 29 Aoû - 18:15

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