Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Aller en bas

Message par Invité Dim 4 Jan - 19:34

Revenir en haut Aller en bas
Ses virées nocturnes lui permettaient de rencontrer, même fugacement, toutes sortes d’individus. Il y avait bien sûr les inévitables habitués des bars et autres lieux de divertissement une fois la nuit tombée. Ceux-là, mieux valait pour vous qu’ils n’aient pas l’alcool mauvais, même si, en règle générale, ils se révélaient amicaux. Du moment que vous partagiez un verre avec eux sinon, gare aux reproches de leur part ! Et puis, il y avait les autres. Les prédateurs. Ceux qui se trouvaient à un certain endroit pour de bonnes raisons : rejoindre le lieu d’un rendez-vous à la barbe des autorités, organiser un règlement de comptes entre partisans de bandes différentes… Les raisons étaient multiples, quoique pas forcément honorables. Ce qui lui donnait toutes les raisons du monde de fouiner dans les parages. Bien déterminé à obtenir des informations concernant ce groupe que l’on appelait rebelles faute d’avoir un autre nom, officiel celui-ci, le darkness avait appris à tirer son parti de cet univers redoutable et plaisant à la fois qu’offrait la nuit. Fort heureusement pour lui, il tenait bien l’alcool, ce qui lui permettait de suivre le rythme de ses interlocuteurs. Il avait l’espoir secret que la boisson parvienne à délier quelques langues, surtout celles d’éventuels informateurs. Les pulsions de certains d’entre eux l’amusaient tout particulièrement. Un être tel que lui se nourrissait de ce genre de sentiments violents. Pourquoi s’en priver ? C’est ainsi qu’il se retrouva à fréquenter une personne disons, peu recommandable. L’individu ne dégageait pas la même aura qu’un humain habituel mais incapable de mettre un nom sur la probable race de l’intéressé, Natsume finit par capituler. L’alcool commençait doucement à faire effet sur lui. De toute façon, il y avait de grandes chances pour que le pauvre bougre ne passe pas la nuit s’il le provoquait un peu trop. Non, l’albinos ne faisait pas dans la dentelle et pouvait se montrer radical s’il le fallait. Suivant son camarade d’excursion nocturne à l’extérieur, l’autre se mit en tête d’interpeller tous les passants qu’ils rencontraient. Une chance que l’heure tardive limitait leur nombre mais le darkness s’exaspérait tout seul devant la conduite de l’inconnu. Tiens ? Dire qu’il n’avait même pas songé à lui demander son nom, c’était pour dire l’intérêt qu’il lui portait… En levant le nez pour observer le ciel étoilé, l’albinos s’aperçut qu’ils se trouvaient à proximité d’une ruelle plus sombre que les autres, étant mal éclairée. Un sourire mauvais étira ses lèvres. S’il se débarrassait de l’autre dans un coin, sans attirer les soupçons ? Attrapant son acolyte par le bras, Natsume s’amusa quelques instants avec lui. Le malheureux ne savait rien concernant le groupe terroriste. Quel dommage. Il aurait pu vivre quelques instants de plus, dans une cellule privée dans les sous-sols du bâiment cerclien. Au lieu de ça, il finit avec la nuque brisée. Soupirant devant la vue de ce cadavre à sa charge, Natsume le jeta dans une benne à ordures. Les éboueurs se chargeraient d’eux-mêmes de faire disparaître le corps pour lui. Le monde compterait alors une mauvaise graine en moins.

L’esprit plus léger en imaginant quelles têtes feraient les employés municipaux en voyant un corps passer au-dessus de leurs têtes au moment de vider l’immense benne, couleur émeraude, tirant légèrement vers le brun dégueulasse avec le temps. Ils n’auraient très certainement pas le temps d’arrêter leur broyeuse avant que le pauvre ne soit complètement réduit en pièces. Méconnaissable. Comment il le savait ? Il lui arrivait parfois de lire les journaux à sensations, ceux qui enchaînent les faits divers tous plus atroces les uns que les autres, quand il n’avait rien à faire dans ses appartements et que jouer aux jeux vidéos lui filait la migraine. L’albinos se traîna en direction du quartier qui comprenait le plus de bars correspondant à ses attentes et franchit la porte du premier établissement qui entra dans son champ de vision. Les verres se succédaient. Il le savait, il buvait plus que d’habitude. Oui et alors ? On croirait entendre une réflexion de son amie vampirique. Sauf que Maria n’était pas sa mère, en plus de ne pas être à ses côtés pendant qu’il se bourrait la gueule. Un verre de plus ou de moins, quelle différence cela ferait ? Il risquait fort bien de ne pas retrouver le chemin de ses appartements, même si la base du Cercle, cet impressionnant bâtiment aux allures de quartiers généraux, ne passait pas inaperçu dans le paysage de la ville. Ce ne serait tout simplement pas la première fois qu’il passerait la nuit dehors. Même si les températures étaient plus fraîches que la normale ces derniers jours, l’alcool lui tiendrait chaud. Pour le peu d’heures qu’il lui resterait à tirer avant que les premiers rayons de l’astre solaire ne viennent réchauffer la ville endormie de toute façon… Sauf qu’à force de se faire des réflexions pareilles, Natsume finit par ne plus du tout voir son verre. Sans même s’en rendre compte, il s’écrasa sur le comptoir en ébène, devenu malodorant à force d’avoir subi les assauts gastriques des divers clients s’étant succédés en ces lieux. Les ténèbres l’enveloppèrent, le coupant totalement de la réalité. Sa dernière pensée ressembla vaguement à un « Merde » rageur, mécontent de s’avouer vaincu aussi facilement. Tant pis pour les informations…

« Faites vite… coma éthylique…en urgence… ! »

Des bribes de sons formant quelques mots lui parvenaient. Cela suffit à lui donner mal à la tête et le darkness crut grogner l’espace d’un instant. Incapable de savoir où il se trouvait, il ne tarda pas à sombrer de nouveau. Des odeurs de produits irritants venaient lui chatouiller les oreilles, malheureusement pas suffisants pour le ramener à la réalité. Lorsqu’il revint à lui, non sans difficultés, un plafond qu’il ne connaissait pas s’offrait à sa vue. Natsume cligna des yeux plusieurs fois, espérant peut-être que cette vision se modifie au bout de trois tentatives. Peine perdue. N’étant pas certain de pouvoir bouger pour le moment, il se contenta de jeter de brefs regards autour de lui. Mauvaise idée : sa tête se mit à lui tourner et il ne put qu’apercevoir brièvement des murs aussi propres et blancs que l’était le plafond. Et cette odeur de désinfectant qui te mordait les narines avec envie… Même en ayant frôlé la mort par coma éthylique, l’albinos n’eut pas à trop réfléchir pour deviner où il se trouvait : l’hôpital. Pourquoi avait-il cette impression familière ? Comme une sorte de déjà vu ? Il n’était jamais venu ici, d’aussi loin qu’il ne s’en souvienne. Pas plus qu’il ne se souvenait avoir déjà ressenti cette raideur dans les membres, à force d’être restés trop longtemps immobiles. Cette succession le garda plus allongé plus que nécessaire. Dire qu’il essayait encore de comprendre alors qu’il lui manquait la quasi-totalité de ses souvenirs. Cette blague… Au moment où il essaya de se redresser sur ses mains, Natsume sentit quelque chose le retenir fermement contre le lit : des sangles enserraient ses poignets et chevilles. Fronçant un sourcil, le darkness ne perdit pas de temps à comprendre pourquoi il se trouvait ainsi attaché et força aussitôt sur ses liens, dans l’espoir fou de les voir céder. Comme s’il possédait la force physique d’un lycan… Forcer sur le boisson ne l’aidait visiblement pas…

« Bordel de merde. C’est quoi ce délire ?... »

« Oh je vois que vous êtes réveillé. Comme vous sentez-vous ? » interrogea soudain une voix à l’intonation féminine.

L’attention de l’albinos se dirigea immédiatement vers l’inconnue qui s’approchait de son lit. A en juger par sa tenue, il s’agissait d’une infirmière, une aide-soignante à la rigueur. Natsume n’avait jamais vu la différence entre les deux, aussi ne s’attarda-t-il pas sur ce détail, inutile à ses yeux.

« Qu’est-ce que je fous ici ? Et pourquoi je suis attaché ?! »

Hausser le ton n’aidait pas à calmer son mal de tête naissant mais le darkness n’avait pas la moindre envie d’écouter sagement ce qu’elle avait à lui dire. Elle voulait de ses nouvelles ? Qu’elle commence par le détacher et il lui en donnerait à cette salope ! Mais l’intéressée conserva son calme face à autant d’agressivité, sans doute habituée à gérer des cas difficiles admis aux urgences au beau milieu de la nuit.

« Vous avez été conduit ici alors que vous vous trouviez dans un coma éthylique. Notre médecin de garde, Docteur Lapatte vous a pris en charge et… »

« Lapatte mon cul ! Détache-moi bordel ! »

Pour ne rien arranger à son humeur exécrable, son interlocutrice laissa échapper un soupir de lassitude. Est-ce que son patient avait la moindre idée de ce qu’il venait de vivre ? Il avait frôlé la mort ! Une chance que le patron du bar les avait appelés sous la pression de quelques clients, sinon ce garçon y serait resté. Et non content d’échapper de peu à un funeste destin, il s’était en plus montré violent envers le personnel soignant. A tel point qu’ils avaient dû l’attacher et lui administrer un sédatif. Mais comment le lui annoncer ?

Message par Invité Sam 17 Jan - 22:40

Revenir en haut Aller en bas
"Koiln ? L'agité vient d'émerger."

Alice, l'infirmière brune aux yeux verts, les cheveux attachés en queue de chevale, était appuyée sur le rebord de la porte. Il était trois heures du matin et une longue nuit était derrière eux. Koiln était adossé à son siège, les jambes tendues et croisées, un stylo à la main qu'il faisait tourner frénétiquement pendant qu'il était plongé dans ses pensées. Il avait passé sa nuit de garde à traiter des urgences mineures, des gens qui manquaient des précautions qui s'imposent dans un environnement domestique, et qui se retrouvaient avec une petite brûlure ou une plaie plus ou moins profonde. A trois reprises, un déchet de bar se pointait, pâle comme le cachet que leur faisait systématiquement prendre Koiln à leur arrivée. Ils vomissaient alors l'équivalent du volume de leur corps entier dans un récipient joliment préparé à cet effet, puis s'effondraient quelque parts dans un rayon de cinq mètres, les plus chanceux dans un fauteuil, les autres à moitié sur un coin de table ou tout simplement à même le sol. Ces cas étaient monnaie courante à cette heure-ci.

C'était donc une nuit de garde moyenne, avec une agitation moyenne, une affluence moyenne et un intérêt nul. Koiln ne rechignait pas à la tâche lorsqu'il s'agissait de soigner des petits bobos, car ils donnaient souvent lieu à des rencontres intéressantes, et il avait l'impression de contribuer au quotidien de toutes ces personnes. Mais il avait toujours du mal avec l'aspect de son travail qui consistait à récupérer les larves de pub à la petite cuiller, d'autant qu'un certain nombre d'entre eux étaient des abonnés.

Le meilleur moment de la nuit était lorsque, lors d'une période particulièrement calme, il avait pu s'éclipser pour retrouver un corps sur lequel il travaillait et qui l'attendait depuis quelques heures. C'était un cas intéressant, qui occupait son esprit lorsqu'il n'était pas en train de chouchouter ses patients. Il s'agissait d'un corps qui présentait un certain nombre de caractéristiques inhabituelles : une pilosité abondante (ce qui en soit ne choquait pas Koiln, lui-même arborant une toison), un crâne allongé, une mâchoire étirée et transpercée d'un nombre singulier de dents plus acérées de la normale, et des angles étonnants au niveau des articulations de ses membres. Koiln savait pertinemment ce à quoi il avait affaire : un bon lycas des familles ! Il avait eu l'occasion à plusieurs reprises d'être confronté au genre, même s'il n'en gardait pas forcément un souvenir très heureux. Ce cas-là, en revanche, était curieux en ce qu'il présentait des caractéristiques à mi-chemin entre une transformation et une forme humaine : il était à moitié transformé et était resté ainsi. On l'avait retrouvé tel quel en bordure de forêt. La cause du décès était des blessures occasionnées par une arme blanche encore indéterminée. Propre, indétectable, c'était la raison pour laquelle il avait pu négocier à la police de récupérer le corps : il n'avaient aucune piste et ce meurtre s'inscrivait dans une série particulièrement frustrante pour eux.

Ainsi donc, alors qu'il était joyeusement en train de découper la chair de cette personne pour étudier la forme des organes abdominaux, ses sens félins lui avertirent de quelque chose d'insolite dans l'atmosphère : une pesanteur, une tension qui se manifestaient par une baisse de luminosité infime, un silence assourdissant, brisé seulement par sa propre respiration et quelques bruits parasites en provenance de l'extérieur de la pièce, dont il ne parvenait pas à trouver l'origine. L'instant, cependant, fût fugace et la sensation ne dura pas. C'est pourquoi il se permit de retourner à son travail, un peu moins tranquillement qu'avant, cependant.

C'est lorsqu'on amena le quatrième alcoolisé que Koiln se dit que cette nuit sortait de la normale. Celui-ci, en plus, était particulièrement nerveux, les quelques moments où il était conscient. Il n'était pas d'allure particulièrement imposante, mais il fallait quatre infirmiers juste pour le maintenir en place. On l'amena rapidement dans une salle isolée afin qu'il ne blesse personne. La salle était alors plongée dans l'obscurité, et le temps de placer l'homme, qu'on avait restreint dans ses mouvements avec des ceintures, sur une chaise, et d'allumer la lumière, on avait entendu un cri rauque sortir du fond de la gorge de l'homme, suivi de plusieurs autres cris qui venaient, eux, des infirmiers qui le tenaient toujours fermement. A la lumière de la lampe, on pouvait constater que les ceintures avaient été sectionnées en plusieurs endroits, et que deux infirmiers avaient reculé de deux mètres. L'homme saoul, lui, s'était déjà rendormi.

Il avait été décidé de sangler l'homme à un lit, et d'attendre qu'il décuve, en gardant une surveillance constante sur lui. Koiln, avant de retourner dans son bureau afin de méditer sur ces évènements, pris bien garde à laisser toutes les lumières de la chambre allumées. Il se dirigea alors vers son bureau et s'assit à son ordinateur pour y chercher dans ses dossiers. C'est lorsqu'il était particulièrement plongé dans ses pensées que l'infirmière lui avisa que l'homme était éveillé et requérait son attention.

"Merci, ça va être une partie de plaisir !" ironisa-t-il en se levant de sa chaise, et décrocha un sourire à Alice, qui le lui rendit.

"Sacré cuite que vous vous êtes pris là, dites-donc ! Vous allez probablement vous sentir un brin nauséeux dans les heures qui suivent."

"Le souci est que je ne peux pas vous laisser partir sans vous avoir un minimum examiné et déterminé que vous ne représentez pas un danger pour vous-même, auquel cas vous devrez rester ici encore quelques temps, ou pour les autres, et dans ce cas je me verrai dans l'obligation d'informer les services de police, qui vous mettraient probablement en cellule de dégrisement, et je vous garantis que leurs lits sont beaucoup moins confortables que celui sur lequel vous vous trouvez à présent. Là où vous pouvez faire quelque chose pour m'aider, c'est en restant tranquille le temps que je vous ausculte. Simple routine."

L'homme sur la table jeta un bref coup d’œil dans le coin de la pièce où se trouvait Koiln, puis à la porte juste à côté et enfin s'attarda une fraction de seconde de plus sur l'interrupteur de la lumière.

"La salle restera éclairée. Vous avez une sacré volonté, au passage : vos élans ont mis en difficulté quatre hommes robustes dans la force de l'âge. Particulièrement quand on s'est retrouvés dans l'ombre, d'ailleurs..."

Koiln observa longuement son patient. Sa respiration était rapide et saccadée, il était toujours agité, et tirait régulièrement sur ses liens comme si quelque chose les avait soudain fragilisés. Puis, comme décidé, il fit un pas vers l'inconnu et parla :

"Mais au fait, je suis le Docteur Lapatte, je suis en charge de votre cas. Puis-je savoir à qui j'ai affaire, je vous prie ? Nous n'avons pas retrouvé de pièce d'identité dans vos affaires."

Message par Invité Lun 26 Jan - 22:46

Revenir en haut Aller en bas
Voila plusieurs jours que la lightness avait prit ses fonctions à l'hôpital, en tant que médecin urgentiste. En effet, depuis sa renaissance, elle s'était lancée avec ferveur dans cette carrière, sans jamais baisser les bras malgré le fait qu'il y avait 10 longues études à faire. Mais elle y était arriver et cela faisait maintenant 1 an qu'elle exerçait sa profession avec passion, ayant enfin l'occasion de développer un peu sa capacité qui n'était autre que d'absorber la douleur physique des personnes. Elle la mettait enfin au service des personnes nécessitant des soins d'urgences et cela suffisait à son bonheur même si ce n'était pas toujours la joie, lorsqu'elle travaillait de nuit. Il y avait toujours des cas, provenant la plupart du temps des hommes mais il y avait aussi des femmes, où ils ne se laissaient pas faire car c'était généralement un proche qui ne voulait pas qu'ils se blessent parce qu'ils étaient soit sous l'emprise de l'alcool, de drogue, ou voulaient tout simplement faire des tentatives de suicides, ce qui était complètement stupide mais elle avait apprit à ne pas juger ce qu'elle avait sous les yeux sans connaître la personne alors elle se gardait bien de faire son petit commentaire. Elle prenait juste les informations nécessaires avant de les donner à quelqu'un d'autre, vu qu'elle n'aimait pas tout ce qui touchait à la violence. Dès fois, elle était obligée de les prendre comme patient, à contre cœur, mais ils finissaient toujours par se calmer en se rendant compte que leur attitude était gamine et puérile, ce qui finissait par la détendre et de temps en temps, elle finissait par rire avec le patient qui allait de mieux en mieux au fur et à mesure qu'elle l'auscultait. Mais il y avait aussi ces personnes qui avaient besoin d'être attachés car elles ne se montraient pas du tout coopérative et cela l'effrayait légèrement et la plupart du temps, elle préférait céder la place à un autre docteur qui saurait mieux gérer ce genre de situation. Mais au fond, elle se sentait bien dans sa peau, malgré son mal être qu'elle ressentait quand elle était en présence d'un homme, et elle arrivait à être heureuse comme ça.

Ce soir-là, elle était partie vers 23h30 pour aller se reposer un peu dans le petit appartement qu'elle s'était prit et qui était juste à côté de l'hôpital. Elle espérait pouvoir somnoler un peu avant qu'on ne l'appelle pour quelque chose de grave sauf que cela ce passait rarement comme elle le souhaitait.. Si bien qu'à une heure avancée de la nuit, alors qu'elle était effondrée sur son canapé, elle entendit son portable sonné. Elle lâcha un gémissement en le prenant pour consulter qui l'appelait. C'était une infirmière avec qui elle s'était tout de suite lié d'amitié grâce aux blagues un peu bizarre qu'elles lançaient quand elles se retrouvaient toutes les deux. Et puis, il fallait bien qu'elle commence quelque part pour pouvoir s'intégrer à la vie de cette nouvelle ville alors qu'elle vivait en Italie depuis 540 ans. Cela faisait du changement mais elle arrivait très bien à s'en sortir loin de Rome, là où elle avait fait toutes ses études. Bref, elle décrocha de mauvaise grâce, entendant tout de suite la voix de son amie qui possédait un timbre paniqué. Aussitôt elle se redressa en lui demandant rapidement ce qu'il se passait, toute trace de fatigue ayant disparu en un seul instant.

- Il faut que tu te grouilles, nous avons un jeune homme qui vient de faire un coma éthylique et nous avons besoin de toi, immédiatement !

- J'arrive, laisse-moi juste le temps d'enfiler quelque chose, d'accord ?!


- NON TU N'AS PAS LE TEMPS, TU TE BOUGES ET PUIS C'EST TOUT, ON NE VEUT PAS LE PERDRE A CAUSE D'UNE TENUE !

Alors qu'Evaline allait lui répondre qu'elle ne portait qu'une pauvre petite nuisette transparente, elle se vit raccrocher au nez. Elle lâcha un petit cri de frustration tout en enfilant rapidement sa blouse. Elle sortit de chez elle en se précipitant rapidement à son lieu de travail, de mauvaise humeur car elle était en petite tenue et que cela la gênait plus que tout car si une personne avait le malheur de soulever sa blouse, comme des petits cons le faisaient quand ils avaient trop d'alcool dans le sang, ils devineront automatiquement qu'elle est habillée de manière sexy et le viol n'était pas son truc. Enfin, quand elle fut arrivée, elle remarqua rapidement que le Docteur Lapatte s'était déjà occupé de tout pendant les quelques minutes où elle avait courut pour rejoindre l'hôpital. Un soupire d'agacement franchit ses fines lèvres mais elle voulait quand même avoir son utilité. Après tout, si elle s'était déplacée, autant que ce ne soit pas pour rien. Sauf qu'il y eut un petit imprévu, si bien que ce fut elle qui du prendre en charge le pauvre jeune homme qui venait maintenant de se réveiller et qui hurlait pour qu'on le détache. Elle attendit que l'autre médecin sorte, rentrant à son tour dans la chambre où elle le vit attacher. Elle leva les yeux au ciel en s'approchant doucement, sentant alors quelque chose de bizarre même si elle ne savait pas d'où cela provenait.

- Au final, ce sera moi qui m'occupe de vous. Quelle chance vous avez, vu que je me montrerai un peu plus clémente si vous vous montrez coopératif, d'accord ? Bien ! Je me nomme Evaline et rassurez-vous, je vais faire de mon mieux pour que vous sortiez d'ici dans quelques heures, si tout ce passe bien. Puis-je à mon tour, connaître votre nom, si ce n'est pas trop vous demandez.. ?

La lightness lui offrit un doux sourire en espérant qu'il ne se mettrait pas à piquer sa crise comme il l'avait fait précédemment. Surtout qu'elle pensait être assez jolie pour détourner son attention des liens qui l'entravait et dont elle aimerait bien lui retirer mais seulement si il se montrait "sympa". C'était la seule condition qu'elle exigeait pour qu'il soit enfin libérer même si elle aimerait le faire sans même se poser de questions aussi connes. Elle était décidément trop gentille pour tenir ses engagements mais pour une fois, elle le fit malgré que ça la démangeait de ne pas pouvoir l'aider un peu plus.

Message par Invité Mer 28 Jan - 18:00

Revenir en haut Aller en bas
L’agitation dont il faisait preuve avait empiré son état, si bien que Natsume dut se résoudre à se rallonger sur le lit –pas très confortable cela dit- d’hôpital sur lequel il se trouvait jusqu’à présent. Sa tête lui tournait et il avait mal au crâne, un peu comme si tout un orchestre jouait sous sa boîte crânienne. Sa gorge quant à elle, était sèche. Ironie de la chose. Dans son état, le darkness était bien incapable de comprendre un traitre mot de ce que l’individu en blouse blanche lui disait. Un médecin, à ne pas en douter. Lui faisait-il des reproches pour sa conduite irresponsable ? Ou bien le mettait-il en garde plutôt ? L’albinos n’aurait su le dire, aussi c’est difficilement qu’il se concentra pour dresser un doigt, unique, dans la direction de l’intéressé alors que ses poignets étaient toujours solidement maintenus contre la surface du lit. Assez satisfait de sa réponse, Natsume le vit alors tourner les talons, probablement vexé par son attitude et arqua un sourcil en voyant la nouvelle venue. Dis-donc… Ils devaient vraiment s’ennuyer dans cet hôpital pour se prêter ainsi les patients… Il aurait bien aimé lui en faire la remarque mais il jugea plus utile, cette fois, d’économiser sa salive. A force de se tenir tranquille, sa tête cessa de lui tourner et il put enfin raisonner correctement. Le darkness crut comprendre les deux principales informations dans les propos de son interlocutrice : elle se montrerait clémente s’il y mettait du sien de son côté et elle lui demandait son nom…

« Tu as tant envie que ça de le connaître mon nom ? Alors lâche-moi avec ça. »

Son ton n’était pas plus accommodant que face à la précédente infirmière mais la jeune femme actuelle pouvait s’estimer heureuse de ne pas se faire envoyer paître. Restait plus qu’à trouver un moyen de se libérer de ses liens. Dans l’idée, cette personne pourrait résoudre le problème mais vu le degré de coopération dont faisait preuve l’albinos, ce dernier doutait que la dénommée Evaline le relâche gentiment. Et si elle tournait les talons comme son collègue ? Il n’avait pas envie de passer le reste de la nuit ici lui ! Quoique… S’il faisait semblant de dormir, peut-être qu’on éteindrait finalement cette maudite lumière au plafond. Ce qui lui permettrait de se détacher de lui-même et de filer en douce sans que personne ne s’en aperçoive. Oui, cette hypothèse lui paraissait alléchante mais elle ne garantissait aucune durée fiable dans le temps… Une erreur d’appréciation, même minime et il se retrouvait au petit matin dans cette pièce, toujours allongé sur ce fichu lit ! Et s’il parvenait à la convaincre ? Difficile mais pas impossible pour autant…

« Dis euh… J’ai simplement envie de rentrer chez moi en fait. J’ai mal au crâne et j’ai soif. Alors sois gentille et détache moi tu veux ? »

Devant le regard suspicieux de son interlocutrice, Natsume ne put s’empêcher de lever les yeux au plafond en soupirant. Comme si ça allait passer comme une lettre à la Poste ce genre de demande… Il n’était pas dans une situation qui lui permettait d’exiger quoique ce soit et son comportement passé n’aidait en rien. Ce qu’ils pouvaient être chiants les gars de l’hôpital ! Pas étonnant que certains de leurs patients y finissaient leurs jours s’ils ne les laissaient jamais ressortir ! Conscient de son propre ridicule à penser de la sorte, le darkness prit sur lui pour tenter une nouvelle fois sa chance :

« Je ne ferai pas d’histoires ! Sois sympa… Evaline, c’est ça ? »

Sur le moment, son regard dévia en direction du badge portant son nom, lequel était fièrement affiché sur sa poitrine, son sein gauche pour être exact. La direction que prirent les iris couleur sang aurait pu paraître déplacée mais Natsume n’y songea même pas sur le moment ! Il voulait simplement s’assurer de ne pas dire une putain de bêtise. Dans la foulée, il fallait même ajouter qu’entre jeunes, il fallait s’entraider, qu’elle n’était pas plus vieille que lui, que des cuites, elle en avait certainement déjà connues et en connaîtrait encore, sauf qu’au dernier moment, il se mordit la langue. Ce n’était sans doute pas la meilleure approche pour convaincre une infirmière après tout…

Message par Invité Ven 30 Jan - 16:20

Revenir en haut Aller en bas
La lightness savait pertinemment comment se comportait les personnes dans le cas de ce jeune homme qui était attaché au lit d'hôpital, surtout que ce dernier était assez inconfortable. Elles commençaient toujours par s'énerver avant de tenter de convaincre le médecin en charge de le détacher. Bien sûr, il y avait des cas où ils le faisaient tranquillement car la personne inspirait à la confiance et qu'ils pensaient qu'elle n'allait pas se sauver. Dans les autres cas, c'était un peu plus compliqué. Notamment dans celui auquel faisait face la jeune femme car elle trouvait ce garçon vraiment.. mignon. Même plus qu'elle n'oserait l'avouer. C'était dans ce genre de moment qu'elle regrettait d'avoir un mal aise vis à vis des hommes qu'elle rencontrait. En fait, il était plus facile pour elle de commencer à se rapprocher d'eux en commençant par ceux qui étaient gay mais bien sûr, elle ne l'avait jamais fait de peur d'être trompée et de tomber amoureuse. L'amour entraînait toujours ceux qu'il touche afin de les conduire à la haine. Pour elle, cela avait marché pendant son enfance et elle n'avait pas spécialement envie de revivre ça malgré le fait qu'elle ne doutait pas un seul instant que si elle ne avait l'occasion, elle se jetterait dans les bras de quelqu'un, vu qu'elle était un peu lasse de toute l'amitié qu'elle recevait. Enfin, ce n'était pas le moment de penser à sa vie amoureuse qui n'existait pas depuis très longtemps. En fait, elle avait presque oublié ce que c'était mais au fond, cela ne la dérangeait pas tant que ça même si un vide inexplicable sévissait dans son cœur. Elle pensait à tout ça en fixant longuement le pauvre jeune homme qui devait sûrement pas comprendre pourquoi elle restait immobile, sans rien dire. C'était une habitude qu'elle avait, de se perdre dans ses pensées en oubliant carrément tout ce qu'il y avait autour d'elle. Mais il réussit à la sortir de sa tête en prononçant son nom. Elle rougit alors légèrement sous le coup.

Elle concevait très bien le fait qu'il était un peu énerver à cause des liens qui l'entravait et l'entendre lui demander de les enlever, la confrontait un peu plus dans son choix. Elle se rapprocha alors du lit avec lenteur, glissant ses mains aux doigts fins sur les liens qui étaient autour de ses poignets. Elle toucha délicatement sa peau en les retirant, les yeux baissés sur sa tâche comme si elle avait peur de croiser le regard de l'homme qui devait être ravie qu'elle cède à sa demande. Elle se mit à mordiller sa lèvre inférieure tandis qu'elle se penchait au dessus de lui pour lui libérer le deuxième poignet. Par la suite, elle fit de même avec tout le reste, faisant alors de lui un jeune homme libre de tout ses mouvements. Elle recula doucement en lâchant un soupire, glissant une main nerveuse dans sa chevelure blonde, légèrement en batailles à cause de son réveil assez brutal de tout à l'heure. En y repensant, elle sentit un petit courant d'air sur ses jambes nues, ce qui la fit tousser un peu, à cause de la gêne même si elle doutait qu'il ait remarqué qu'en dessous de sa blouse, elle ne portait qu'une petite nuisette. Pour cacher sa soudaine timidité, elle prit la parole.

- J'ai besoin de votre nom. Nous n'avons pas trouver de carte d'identité ou quoi que ce soit d'autre l'indiquant, dans vos affaires. Je sais, cela peut paraître malsain que nous vous fouillons mais c'est ainsi que l'on doit procéder. Nous devons vous faire un dossier médical qui sera dans les données des ordinateurs de l'hôpital, si bien que lorsque vous reviendrez, on pourra ajouter certaines choses. Enfin, je m'exprime mal. Le plus important est que vous restiez allonger, pour l'instant. Je crains que vous n'ayez un malaise en vous levant, donc faites-moi plaisir comme je viens de vous faire plaisir, d'accord ?

Evaline se dirigea alors vers un placard qu'elle ouvrit en sortant différentes boîtes de médicaments contre la migraine et la gueule de bois. Elle prit quelque cachets qu'elle posa à côté d'un évier. Elle remplit alors un verre d'eau en reprenant le tout, le tendant au jeune homme en espérant qu'il ne l'enverrait pas chier comme il l'avait fait avec la pauvre infirmière de tout à l'heure. En parlant de cette dernière, elle rentra en lançant un regard mauvais vers le lit tout en déposant certains objets dont la lightness aurait besoin plus tard pour ausculter le garçon. Bien sûr, pour pas qu'il pique une nouvelle crise ou tente de faire quoi que ce soit, elle lui donnait, sans même lui dire, un cachet qui le tranquilliserait un peu, en espérant qu'il ne lui en voudrait pas plus tard. Elle n'avait tout simplement pas envie de le laisser partir maintenant, surtout qu'il pouvait finir à nouveau attaché comme tout à l'heure et elle ne voulait pas ça. Elle désirait pouvoir lui faire confiance et ça commençait par ce tout petit comprimé qu'elle lui tendait. Elle recommença à parler d'une voix douce, presque tendre, comme si elle était sa petite amie ou autre qui s'occupait de lui.

- Prenez-les cela vous fera du bien, je vous assure. Votre mal de tête, si vous en avez un, disparaîtra en quelques minutes et sinon, ça préviendra d'éventuelles migraines violentes que vous pourrez avoir si vous prenez pas bien soin de vous.

Message par Invité Ven 30 Jan - 17:16

Revenir en haut Aller en bas
Le doute et l’espoir se confrontaient dans son esprit. Il essayait de deviner vers quel côté de la balance, son interlocutrice ferait basculer son humeur. Rien ne l’obligeait à accéder à sa requête, plus d’une personne normalement constituée aurait refusé de lui rendre sa liberté. Trop dangereux. Après tout, peut-être était-il simplement en train de jouer la comédie ? Pour mieux la berner et abuser d’elle par la suite ? Oui, le garçon savait qu’il en avait les moyens, malgré un mal de tête qui commençait à lui peser. Pourtant, en la voyant se rapprocher lentement du lit, il sut que c’était gagné pour lui. Une intuition, une lueur dans les yeux d’Evaline qui indiquait qu’elle était sur le point de céder. Cette sensation de victoire qui vous envahissait… C’était vraiment agréable ! Toutefois, le darkness se garda bien de pousser un cri de victoire avant que son interlocutrice l’eut complètement détaché. Il était impulsif, certes mais pas idiot au point de ruiner ses espoirs si près du but. En dépit de sa joie malsaine d’avoir fait plier l’infirmière, Natsume ne pouvait pas s’empêcher de ressentir autre chose dans cette soudaine proximité. Ce n’était pas de l’attirance, malgré le fait que la demoiselle avait un joli minois. Tellement joli qu’il aimerait la voir pleurer pour lui… De douleur ou de peine, il hésitait encore…. Alors pourquoi il n’avait qu’une envie à cet instant, celle de s’éloigner d’elle à tout prix ? Elle n’avait rien d’effrayant ! Alors pourquoi ressentait-il ce besoin pressant ? Serrant les mains, il prit sur lui pour ne pas la repousser, tremblant presque à l’idée qu’elle pose pour de bon ses doigts sur sa peau, au lieu de se contenter de la frôler comme c’était le cas jusqu’à présent. Comment diable un simple petit bout de femme pouvait-il le mettre dans un état pareil ? Il ne comprenait plus rien. Par chance, cette situation finit par changer et avec elle, cette sensation étrange. Son premier réflexe fut de lever les bras pour étirer ses muscles, devenus endoloris à force d’avoir été contraints à demeurer dans la même position trop longtemps au goût de leur propriétaire. Natsume soupira en l’entendant revenir à la charge au sujet de son nom. Il n’avait pas la moindre envie de le lui communiquer. D’abord, parce qu’il en avait grave la flemme et pas la tête à s’emmerder à le faire. Ensuite, parce qu’en lui donnant, il lui permettrait de constituer un dossier sur lui, comme la dénommée Evaline venait de lui confirmer et le garçon préférait éviter que ce genre d’escapades nocturnes ne remontent jusqu’aux oreilles de ses employeurs. Il n’était pas payer pour vider les bars de tout type d’alcool…

« Très bien, j’ai compris, lâche moi avec ça… ! Je m’appelle Aki Shimayuki… Tu es contente maintenant ? »

Si la culpabilité l’étouffait de lui fournir un faux nom ? Pas vraiment. Cette femme n’aurait aucun moyen de le vérifier de toute façon car il ne comptait pas non plus remettre les pieds dans cet hôpital de sitôt. Leurs lits étaient trop inconfortables ! Acceptant à contre cœur de se rallonger sur le lit –il ne se rappelait pas s’être redressé-, le darkness dut reconnaître que malgré son support dorsal inadapté, cette position n’était pas désagréable. Disons que sa tête ne lui tournait pas… Même s’il aurait préféré se trouver dans son lit… Qu’importe. Il perçut du mouvement sur le côté et tourna la tête pour suivre du regard son interlocutrice. En la voyant revenir les mains pleines, il soupira de nouveau. Quoi encore ? Elle comptait vraiment être aux petits soins pour lui ? Son regard se posa successivement sur la pilule puis le verre d’eau avant qu’il ne daigne s’en saisir.

« Si je prends ça, tu me ficheras la paix après ? »

Pas tellement plus sympathique qu’auparavant, Natsume glissa ladite pilule dans sa bouche avant de vider son verre d’une traite, avalant le tout dans la foulée. Il ne lui était pas venu à l’idée qu’il puisse s’agir d’un calmant puisque l’infirmière l’avait détaché. Si jamais elle ne s’était pas sentie en sécurité avec lui au point de lui infliger ce genre de traitement supplémentaire en guise de précautions, alors il aurait été illogique qu’elle le libère de ses liens, non ? Ce devait être un vulgaire médicament contre le mal de tête, et rien de plus.

« Je ne suis pas un gamin hein, je sais m’occuper de moi. »

Bon, la situation présente laissait planer quelques doutes à ce sujet mais le darkness les balaya d’un revers de la pensée. Il se demanda bien ce qui allait se passer ensuite, s’ils allaient devoir se regarder dans le blanc des yeux pendant le restant de la nuit avant qu’il ne soit autorisé à rentrer chez lui ou bien… ? Constatant que son interlocutrice se trouvait toujours à ses côtés, l’albinos contint un soupir, avec beaucoup de difficultés.

« Qu’est-ce que tu veux encore ? Je suis allongé et j’ai pris ton cachet. »

En disant ça, il sentit soudain sa bouche devenir un peu pâteuse. Contre toutes attentes, son corps se détendait de lui-même, sans qu’il n’ait un quelconque contrôle dessus. Avant qu’il ne réalise la situation, Natsume se sentit alors partir dans les vapes. Pas au point de perdre connaissance comme il l’aurait redouté mais son temps de réaction s’en retrouvait décuplée. Sa volonté de résister, elle, réduite au strict minimum, au contraire. Mais qu’est-ce qu’elle lui avait donné à gober cette salope ? Bordel ! Il n’aimait pas ça du tout ! Et ça se lisait dans son regard, passée l’incompréhension.

Message par Invité Dim 1 Fév - 14:34

Revenir en haut Aller en bas
Evaline n'avait pas vraiment sentie cette sensation bizarre qu'avait éprouvé le jeune homme à son approche. Elle avait juste eut envie de reculer brusquement en abandonnant l'idée de le détacher. Mais elle avait fait fit de cette chose qui la poussait à vouloir s'éloigner de lui à tout prix. Pourtant.. il était vraiment beau. Elle se sentait attirée par lui mais en même temps, il y avait ce sentiment qu'elle n'arrivait pas à définir et qui voulait qu'elle s'en aille tout de suite. Cela la fit aussitôt réfléchir tandis qu'elle posait un regard distrait sur lui en hochant la tête à sa première question concernant le cachet qu'elle venait de lui tendre. Maintenant, il n'y avait plus qu'à attendre que cela fasse effet et elle aurait presque pu pleurer à cause de ce qu'elle venait de faire. Mais elle ne le fit pas, se contentant de prendre divers objets servant à ausculter un patient. Elle ne voulait pas revenir vers lui et elle le désirait en même temps. C'était si étonnant qu'elle se souvint de cet autre lightness qu'elle avait rencontré et avec qui elle s'était sentie bien même si il était différent d'elle et de ses semblables. Elle posa alors un regard interrogateur sur l'homme qui disait ne pas être un gamin. Elle lui lança un "tais-toi un peu" tout en se replongeant dans ses pensées. En même temps, elle arpentait la pièce en restant toujours à ses côtés. C'est alors qu'elle prit conscience rapidement que si envers un membre de sa race, elle ressentait quelque chose qui la mettait à l'aise, cela voudrait dire que pour un darkness, se serait plutôt de la répulsion. Contente d'avoir trouvé, elle se prépara à le lui dire mais elle vit alors que le médicament faisait peu à peu effet. Un petit sourire triste se dessina sur ses lèvres. Elle se pencha alors au dessus de lui pour lui parler d'une voix où se mêlait douceur et culpabilité.

- Je suis vraiment désolée de vous avoir donné ceci. Mais je n'ai pas envie de vous voir partir tout de suite malgré le fait que nous ne soyons pas pareil.. Ne m'en voulez pas ! Ce n'est pas mon intention de vous retenir ici contre votre gré mais je sais que dès que j'aurai eu le dos tourné, vous seriez partit comme un vulgaire voleur et je..

La lightness déglutit en reculant, sans prendre le temps de finir sa phrase. Elle avait peur de sortir la suite car elle ne comprenait pas ce qui lui passait par la tête. Elle n'aurait jamais du faire ce qu'elle venait de faire et le laisser s'en aller si il le désirait. Elle détourna la tête en prenant son visage entre ses mains. Décidément, elle aurait mieux fait de rester chez sois plutôt que de débarquer à l'hôpital et de prendre le relais du précédent docteur. Elle avait énormément besoin, à cet instant précis, de bras dans lesquels elle pourrait se réfugier et s'endormir mais pour cela, il fallait qu'elle oublie la rancune qu'elle avait envers les hommes. Sauf qu'une chose ne clochait pas vraiment et c'est ce qui faisait qu'elle se sentait si mal après lui avoir donner ce fichu calmant. Elle s'assit alors sur une chaise en dirigeant son regard vers le jeune homme qui devait la détester à présent alors que cela n'avait jamais été son intention. En fait, malgré le fait qu'il soit son contraire, elle aurait aimé se rapprocher de lui et bizarrement.. elle ne ressentait pas vraiment le malaise qu'elle avait toujours éprouvé envers la gente masculine, comme si autre chose dominait et qui la poussait à agir comme elle le faisait. Elle reprit la parole, les yeux baissés sur le sol.

- Je m'en veux beaucoup mais j'ai fait ça pour pas qu'on vous rattache.. Je les connais, ces gars-là.. Ils seraient prêt à vous endormir si cela pouvait vous permettre de tenir en place le temps qu'ils vérifient que votre vie n'est pas en danger.. J'ai fait ça parce que.. Je veux continué à vous parler. Je sais, c'est stupide et égoïste de ma part.. Mais voila.. J'ai toujours été distante avec le sexe opposé et ce soir, avec vous, je n'en ressens pas l'envie..

La jeune femme finit par se taire en se rendant compte qu'elle livrait ses pensées les plus profondes à un parfait inconnu qui n'avait jamais demandé à être ici. Elle glissa une main sur sa joue droite pour empêcher une seule et unique de couler un peu plus loin. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait en présence de ce darkness et cela la perturbait plus d'un peu. Elle ne se doutait pas un seul instant qu'il la prendrait pour une folle mais qu'importe, elle avait dit ce qu'elle avait à dire et tant pis si cela la foutait mal de savoir qu'il en aurait rien à faire de ces maudis sentiments qui l'habitaient en ce moment. Elle prit une grande inspiration en redressant la tête pour croiser son regard, ayant presque peur de ce qu'elle allait y lire. Une partie d'elle espérait secrètement que ce ne serait pas de la haine..

Message par Invité Dim 1 Fév - 17:00

Revenir en haut Aller en bas
Est-ce que son regard accusateur avait-il suscité le besoin de se justifier pour son acte chez son interlocutrice ? Difficile de le savoir, le darkness n’avait pas la possibilité de lire dans l’esprit des personnes qui l’entouraient. Percevoir leurs émotions et les variations d’humeur chez ces dernières étaient les seules capacités que sa race lui accordait. En l’occurrence, celle d’Evaline était trouble, perturbée par un flux d’émotions contraires. A moins qu’il ne parvienne pas davantage à analyser son état d’esprit, du fait de leurs natures contraires ? Réfléchir dans cet état ne lui allait pas… Son mal de tête revenait, puisque le cachet en question n’avait pas été avalé dans ce but. Cette pensée ne fit que raviver sa colère et les propos suivants de son interlocutrice n’arrangèrent rien. Dire qu’elle essayait de s’excuser mais en même temps, elle le désignait comme une vulgaire voleur ? Parce qu’elle s’imaginait quoi ? Que tout le monde avait envie de demeurer dans son cher hôpital ? Natsume ouvrit la bouche, de plus en plus pâteuse, à la recherche de ses mots. Mots qui ne vinrent pas d’ailleurs et il fut contraint de refermer la bouche pour ne pas risquer de gober une mouche au passage. Prenant sur lui pour ne pas s’énerver davantage, d’abord par colère à l’encontre de l’infirmière puis par frustration d’être incapable de mettre de l’ordre dans ses pensées, le darkness essaya tout de même d’analyser sa situation. Son regard ne quittait plus la silhouette de la jeune femme, dont il tentait de déchiffrer les émotions de manière plus précise. Jouait-elle la comédie devant lui ? Parce qu’il fallait vraiment posséder un début de malice et de fourberie pour lui donner un calmant de la sorte ! Etait-elle sincère alors ? Son attitude laissait penser qu’elle regretter sincèrement son acte et la façon qu’elle eut de se conduire fit retomber la colère de l’albinos. Toujours incapable d’en placer une, il écouta plutôt la suite des propos d’Evaline. Il avait la sensation de comprendre ce qu’elle entendait. D’une part, parce que lui-même s’était réveillé attaché dans cette pièce plusieurs dizaines de minutes auparavant. Il n’avait que de vagues souvenirs de comment il était arrivé ici alors il reconnaissait avoir, peut-être, tenu tête et malmené quelques infirmiers ainsi que des aides-soignants. C’était bien dans son tempérament d’agir de la sorte ! Toutefois, il y avait aussi autre chose. Comme un voile s’agitant dans le brouillard dans lequel sa mémoire se trouvait. Une sensation familière bien que désagréable. Peut-être devrait-il poser la question à Maria à l’occasion ? Pour savoir s’il s’était déjà retrouvé dans un hôpital… Avec une entité comme la démone dans votre corps, capable d’en prendre le contrôle au moindre flanchement de votre part, le garçon avait presque peur d’entendre ce que son amie savait à son sujet. Mais il avait choisi d’affronter et d’accepter son passé, non ? La fin de la tirade d’Evaline en revanche… S’il n’avait pas été allongé sur ce lit d’hôpital, il en serait tombé sur le cul !

Le darkness la dévisageait sans comprendre. Est-ce que le calmant qu’il avait avalé déformait ce qu’il croyait entendre de ce qui était vraiment dit dans cette pièce ? Un peu hagard, l’albinos secoua la tête. Mauvaise idée. Non seulement son mal de tête revenait à la charge mais la sensation qui l’enveloppait dès lors que le médicament avait fait effet sur lui, demeurait. Donc, il n’était pas sous l’effet de celui-ci ? Il avait bien entendu ? Cette femme le chauffait ? Natsume le prenait tel quel, n’ayant pas spécialement d’égard particulier envers ce genre de relations. Pour lui, ça se résumait souvent à une partie de jambes en l’air, qu’importe l’endroit suivant les va-et-vient de ses envies et puis c’était terminé… Il ne se rappelait pas une fois avoir repris contact avec un ancien coup, c’était peu dire ! Et il y en avait des choses à faire avec une infirmière en blouse blanche ! Dommage que son état actuel ne lui permettait pas d’entreprendre grand-chose… Cependant, le garçon ne se laissait pas abattre. Il avait juste à reprendre le contrôle de son corps et de sa volonté non ? C’était faisable ! Le calmant finirait par se dissiper dans son organisme et à ce moment-là… Oh oui… Non seulement cette Evaline regretterait de lui en avoir administré un d’une manière aussi fourbe mais il lui offrirait une autre définition de l’amour… Bien décidé à pouvoir reprendre la conversation là où il l’avait laissée avec la jeune femme, Natsume entreprit d’abord de se redresser sur le lit. Rien que ce mouvement, il eut l’impression de mettre une éternité à l’accomplir. Son regard demeurait rivé dans celui de son interlocutrice, laquelle avait osé relever la tête pour soutenir le sien. Une fois encore, il ouvrit la bouche mais avant que le moindre son n’en sorte, il fut pris d’un haut-le-cœur. Son premier réflexe fut de refermer la bouche aussitôt, le second de poser une main sur ses lèvres. Merde ! Qu’est-ce qui lui arrivait maintenant ? Un rejet du calmant ? Avec tout l’alcool qu’il avait bu au cours de ces dernières heures… Sentant le contenu de son estomac qui remontait par vagues jusque dans sa gorge, Natsume chercha du regard de quoi vider ce qui allait se presser contre ses lèvres d’une seconde à une autre. Paniqué, il passa une main sous le lit, sur la table de chevet à sa hauteur, puis à l’intérieur de celle-ci. Par chance, une sorte de bassine s’y trouvait, probablement pour y déposer les outils tels que le scalpel lors d’opérations importantes. Sans se poser davantage de questions quant à la raison qu’un tel récipient en aluminium se trouvait ici, le darkness vida ses tripes dedans. Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi, en silence, celui-ci seulement troublé par les sons émis par le garçon.

« … La prochaine fois, laisse-moi attaché si c’est pour que je me sente encore plus mal qu’avant… » la supplia-t-il presque, alors qu’il reprenait doucement une respiration normale.

Le point positif dans le fait qu’il venait de vomir son comptant devant une jeune femme tout ce qu’il y a de plus charmant, c’était de se dire qu’il ne pourrait à présent plus se sentir aussi mal. Barbouillé à la rigueur, nauséeux dans le pire des cas. Mais son estomac venait d’être purgé dans sa totalité, il avait simplement besoin de repos à partir de maintenant, le temps que les ultimes effets du calmant se dissipent intégralement. Au moins, il pensait avoir retenu la leçon. Il ne tenterait plus de se lever ou même de se redresser tant qu’on ne lui aurait pas donné l’autorisation. La personne qui se trouvait à ses côtés était probablement la mieux placée pour savoir quand il serait à même de pouvoir rentrer chez lui. Dans un soupir de lassitude, Natsume regarda la bassine d’un œil dégoûté avant de laisser son interlocutrice l’en débarrasser.

« Je ne serai pas contre un verre d’eau s’il te plaît… » ajouta-t-il faiblement alors qu’elle s’éloignait vers l’unique évier de la pièce.

Petit miracle en soi, voilà qu’il apprenait la politesse sur le tas ! Bon, il n’allait certainement pas s’excuser pour avoir vomi, d’autant plus que la dénommée Evaline avait sa part de responsabilité là-dedans. Le darkness espérait juste que les effets secondaires se dissiperaient le plus rapidement possible. Il n’était pas prêt de reboire de la sorte… L’albinos laissa son regard se poser sur le plafond, au-dessus de sa tête. Comment en était-il arrivé là déjà ? A attendre presque qu’une gamine ne lui fasse la morale ? Tiens à ce propos…

« Qu’est-ce que tu es au juste ? Une sorcière ? Et ne me raconte pas de conneries, tu as senti comme moi cette répulsion à l’égard de l’autre. »

Message par Invité Jeu 5 Fév - 14:44

Revenir en haut Aller en bas
Le jeune homme pensait ce qu'il veut d'elle et ce n'était pas Evaline qui allait le contredire. Mais elle savait ce qu'elle faisait même si elle n'en voyait pas l'intérêt. Elle avait toujours été seule, sans avoir le moindre compagnon. Alors pourquoi cette fois-ci, elle tentait de changer la donne ? Tout simplement parce que quand elle s'était réveillée toute seule dans son appartement, à cause de son téléphone qui sonnait, elle aurait bien aimé que la personne qu'elle aimerait lui dise de rester coucher et qu'il s'en occupait, qu'il mentirait pour qu'elle se repose. Malheureusement, cette sensation de solitude revenait toujours et elle le sentait de plus en plus. Elle avait passé ces 521 dernières années sans prendre qui que ce soit avec elle, pour l'accompagner tout au long de la vie. Il fallait bien que ce choix la rattrape et la mette dos au mur. Elle avait besoin de quelqu'un et bizarrement, c'était tombé sur cet homme qui était son contraire et qu'elle devait normalement abattre, ce qu'elle ne ferait jamais. Plus curieux, encore, il fallait que ça tombe au moment où elle se sentait le plus instable, à cause de sa rencontre avec l'autre lightness. En un sens, elle ne comprenait pas ce qui la poussait à faire de tels aveux à un inconnu qu'elle trouvait.. Oui, bon, okay, il était vraiment canon, mais elle ne s'était jamais intéressée au physique. Selon elle, c'était plus le cœur et l'âme qui comptaient mais cette fois-ci, elle avait ressentit quelque chose alors qu'elle avait plonger son regard dans le sien sans chercher à se dire qu'elle avait été complètement stupide de se livrer à lui. Et c'est lorsqu'elle allait se détourner qu'elle le vit se redresser, ce qu'il n'aurait jamais du faire. Mais avant qu'elle n'ouvre la bouche pour le prévenir, elle remarqua qu'il allait vraiment mal, et ce, en partie de sa faute. Elle leva les yeux au ciel en attendant qu'il ait finit, ce moment ne lui faisant aucun effet vu qu'elle avait l'habitude de soigner des personnes ayant trop bues et qui finissaient toujours par purger leurs corps en vomissant leurs tripes dans une bassine. Elle se redressa lentement pour se diriger vers la porte et appeler une infirmière qui s'occuperait de nettoyer tout ça. Puis lorsque l'aide vint, elle alla vers l'évier pour faire mécaniquement ce qu'il demandait. De toute façon, même sans formule de politesse elle le lui aurait servit, ce verre d'eau. Elle le lui apporta en conservant le silence. Soudainement, en l'entendant parler de sorcellerie, elle ne put s'empêcher de se mettre à rire. Elle recula de quelques pas en tentant de conserver son calme même si c'était peine perdue. C'était plutôt étonnant qu'il n'ait pas correctement réfléchit au fait qu'ils ressentaient tout deux cette répulsion. Elle rejeta ses cheveux en arrière en reprenant petit à petit une attitude correcte en se demandant si elle ne l'avait pas vexé. Elle s'assit sur une chaise, passant sa jambe droite sur la gauche en révélant ses longues jambes nues sans faire attention. Elle lui répondit alors avec douceur, tâchant d'essayer de lui faire comprendre.

- Oui je l'ai ressentie mais je ne vais pas mettre mon travail de côté et paniqué parce que j'ai sentit aussi bien que vous cette drôle de chose. En fait.. c'est tout simple. Je suppose que vous avez déjà été en contact avec d'autre darkness et que vous avez sentit que vous étier.. bien à leurs côtés, ce qui est normal. En revanche, quand vous être en présence de votre contraire, c'est à dire, d'un lightess, cela me semble encore plus normal que vous vouliez qu'il recule car il doit vous tuez. Lui aussi ressent alors ce fameux sentiment qui le pousse à reculer où à vous repoussez car vous devez le tuer. En gros... Nous sommes parfaitement opposé.

Evaline esquissa un petit sourire en glissant une main dans sa chevelure blonde, se décoiffant encore un peu plus. Elle avait le sentiment de s'être mal exprimé même si elle avait été plutôt claire dans ses paroles. Un soupire s'échappa de ses lèvres alors qu'elle ne savait plus vraiment quoi faire à part contempler le visage du garçon avec un regard plutôt tendre. Elle était rassurée qu'il ait rejeter le médicament. Au moins, il n'y avait plus qu'à attendre quelques minutes avant que tous les effets ne se dissipent et elle voulait faire en sorte que la culpabilité s'en aille car cette dernière l'étouffait depuis qu'elle l'avait sentit énervé, ce qui l'avait un peu affecté vu que c'était le soir et que d'habitude, elle se raccrochait aux pensées des patients qui devenaient positives alors qu'elle les aidait. Mais c'était différent car il était énervé. Heureusement que maintenant, il semblait plus calme, cela l'empêchait de se sentir mal et elle était dès lors plus détendue que lorsqu'elle était rentrée dans la pièce. Surtout qu'elle avait hâte de connaître la suite qui allait sûrement être intéressant, aussi bien que pour elle que pour lui même si elle n'arrivait pas à deviner les pensées de l'homme. ELle décida alors de reprendre la parole, se sentant plus à l'aise que précédemment.

- La prochaine fois, quand je vous dis de ne pas vous redressez, faites-le.. Cela éviterait ce genre de situation. Donc là, écoutez-moi bien. Les effets du calmant se dissiperons dans deux ou trois minutes. Je sais que cela peut paraître long et que ça doit être énervant d'être allonger sur ce lit inconfortable, mais il faut que vous patientez encore un peu. D'accord ? Bien ! J'espère que vous ne m'en voulez pas trop..

Message par Invité Jeu 5 Fév - 19:24

Revenir en haut Aller en bas
Et si jamais son interlocutrice déviait la conversation dans le but de ne pas répondre à sa question ? Malgré son intention de ne plus la brutaliser pour le moment, Natsume savait qu’il n’hésiterait pas à lui arracher ce qu’il voulait entendre. Leurs intérêts respectifs divergeaient complètement dans cette affaire. Le darkness se doutait bien que les intentions de la jeune femme étaient simplement de veiller à ce qu’il récupère, l’ausculter si besoin pour s’assurer que rentrer chez lui ne présentait plus aucun risque, pour l’intéressé lui-même ainsi que les personnes rencontrées en cours de route. Que de nobles missions de sa part ! Alors que les siennes consistaient seulement à se barrer de cet endroit au plus vite. Histoire de se donner bonne conscience, l’albinos savait que ses raisons étaient plus ou moins justifiées : ne pas faire de vagues qui puissent parvenir aux oreilles les plus attentives du Cercle, l’autre minou pour commencer. Et pour ne pas avoir donné son véritable nom à Evaline, le garçon pensait avoir plutôt bien réussi son coup jusqu’à présent. Contre toutes attentes, cette dernière accéda à sa requête, ce qui calma son patient improvisé. Quel dommage qu’il ne comprenne pas où elle voulait en venir sur le moment. Son interrogation devait très certainement se lire sur les traits de son visage –car il arquait un sourcil en l’écoutant- et dans ses iris couleur sang. D’autres darkness ? Malheureusement pour son interlocutrice, ce n’était pas son trip de tous les jours que de s’amuser à fréquenter des créatures de la nuit, les propres représentants de sa race. C’était à cause de l’un d’entre eux que sa bien-aimée avait été maudite, il en aurait mis sa main à couper. Cependant, en y réfléchissant bien, il se rappela cette proximité familière qu’il avait éprouvé à présence de cette sorcière aux cheveux verts. Alors même qu’il ne l’avait jamais rencontrée ! Du moins, pas dans sa vie actuelle. Et la suite de la conversation entre eux avait fini par lui prouver qu’ils ne s’étaient même jamais rencontrés tout court auparavant ! Etait-ce lié au fait qu’elle aussi, cette Nahelle, était une darkness ? Cela pouvait-il expliquer ce qu’il avait ressenti cette nuit-là ? Sans autre forme d’explication possible ? Son ami lycan l’avait pourtant mis en garde : elle demeurait une sorcière, il ne fallait pas lui faire confiance. Malgré les doutes qui se multipliaient dans son esprit, l’albinos doutait que cette femme ait pu l’ensorceler aussi facilement. Donc l’hypothèse mis en avant avec autant de certitude par Evaline était la bonne ? Elle et lui étaient de parfaits opposés ? Des ennemis même à en croire son interlocutrice ?

« Et en dépit de tout ça, tu craquerais pour ma petite gueule ? C’est un peu gros à avaler tu ne crois pas ? »

Le darkness venait de retrouver son ton moqueur, tout comme le sourire qui apparaissait sur ses lèvres. Dire qu’il pourrait s’amuser avec cette fille s’il n’y avait pas cette sensation désagréable entre eux. Au moindre contact physique, elle revenait à la charge alors qu’en se tenant à distance l’un de l’autre, elle tournait autour d’eux, comme une sourde menace. L’air en était lui-même imprégné et Natsume sentait parfois quelques frissons lui chatouiller la nuque. Alors quoi ? La baiser avec des gants ? Bof, le problème reviendrait au même pour l’instrument de sa virilité… Et comme il n’avait jamais expérimenté le tout avec une prétendue lightness –puisque son interlocutrice était la première qu’il rencontrait au cours de cette existence, et probablement celle d’avant-, il ignorait les effets qu’une telle relation pouvait engendrer. Souffrir physiquement parlant ne le dérangeait pas mais de là à ce que ça devienne quotidien et insupportable, même pour lui… Mieux valait réfléchir à deux fois avant d’imaginer quoique ce soit ! La suite le fit tout simplement soupirer. Elle le prenait pour qui au juste ? Un gamin ? Cela avait le don de l’irriter encore plus.

« T’es pas ma mère alors arrête ça. J’aurai vomi avec ou sans ton aide. Et ne pense pas t’en tirer aussi facilement après m’avoir refilé cette saloperie de calmant sans m’en informer. »

Menacer un membre du personnel soignant de l’hôpital n’arrangerait probablement pas sa situation actuelle mais Natsume ne pensait pas avoir recours à la violence envers la lightness. De simples paroles, dures, résonnant comme des reproches, devraient suffire à lui faire regretter son acte toute une nuit durant non ? Les femmes étaient de petites choses si fragiles que s’en était risible. Deux ou trois minutes à demeurer dans cet état à moitié somnolant et déphasé ? C’était moins que ce qu’il avait imaginé. Sauf si cette femme lui racontait encore n’importe quoi dans l’espoir vain qu’il cesse d’agir comme un enfant puéril devant l’autorité responsable qu’elle incarnait ? Elle pouvait vraiment continuer à espérer si tel était le cas… Mais alors qu’un silence s’installait de nouveau entre eux, des cris retentirent dans le couloir. La porte de la pièce étant ouverte, le darkness entendit l’agitation gagner l’étage où ils se trouvaient. Quoi encore ? Un autre malade en manque de sensations fortes ? Ou bien simplement quelqu’un qui, comme lui, tentait de s’échapper des griffes du corps soignant ? Natsume ne put s’empêcher d’éprouver un début de sympathie pour l’individu en question si la seconde hypothèse se révélait juste. Cependant, quelqu’un devait prendre un malin plaisir à le voir se tromper car les cris ressemblaient plutôt à des exclamations paniquées alors que d’autres, plus viriles et graves, appartenaient à ce qui ressemblaient n’être que des fauteurs de troubles. L’hôpital étant un lieu public, les forces de police ne devraient plus tarder non ? Sauf si les criminels décidaient de prendre des otages… Quand on était désespéré, on ne reculait devant rien, ni personne…

« Evaline ! »

L’infirmière qui était entrée un peu plus tôt dans la pièce et dont le regard mauvais était destiné au garçon, pénétra dans la pièce, le souffle court et visiblement en panique. La peur se lisait dans ses yeux alors qu’elle enchaînait :

« Vas rejoindre les autres dans le bureau du chef de service ! Des fous furieux viennent de pénétrer dans l’hôpital et ils sont armés. Ils parlent de voler des poches de sang, il doit s’agir de vampires alors ne traîne pas ! »

Des vampires ? Rien d’étonnant à ça, la nuit n’était pas encore terminée et ces maudites sangsues pouvaient encore arpenter les rues de la ville. Le darkness savait par le biais de son amie Maria que certains d’entre eux se rendaient effectivement sur place pour se procurer des poches de sang. Soit synthétique, soit humain après que des volontaires en aient fait don à l’hôpital. Mais les réserves étaient fragiles. Si ceux-là volaient tout le stock actuel alors il faudrait plusieurs jours pour que l’hôpital se puisse réapprovisionner en poches de sang. Qu’allait-il arriver aux vampires qui se nourrissaient exclusivement de ces mêmes poches ?

Message par Invité Ven 13 Fév - 23:57

Revenir en haut Aller en bas
Quelque chose perturbait la jeune lightness.. C'était cette répulsion qu'elle ressentait envers le jeune homme qui l'empêchait de réfléchir correctement, alors qu'elle avait très bien réussie à tout faire taire en rentrant dans cette pièce. Mais maintenant qu'elle y faisait allusion, elle n'arrivait pas à se débarrasser de ce sentiment si désagréable qui lui collait à la peau et qui vibrait entre eux. Elle avait donc un don pour tomber sous le charme des hommes avec qui ça ne marchera jamais. Admettons qu'elle se rapproche de lui, elle devrait vivre cela au quotidien. Bien évidemment, cela ne la dérangerait pas mais elle finirait par tomber amoureuse et lui, finirait par se casser. Après tout, les mecs étaient ainsi, il ne fallait pas qu'elle s'étonne. Il y avait des femmes qui se comportaient comme eux mais cela avait toujours été eux qu'on blâme.. Il suffisait simplement de regarder le nombre de mères qui se retrouvent toutes seules, à élever leurs enfants qui ne verront jamais le papa qui a décidé de partir lâchement. En même temps, c'était facile pour eux de le faire. Ils ne possèdent pas ce lien qui les lie au bébé, vu que ce ne sont pas eux qui ont tout subis. Mais passons, elle s'éloignait encore dans ses pensées féministes qui n'avaient pratiquement rien à faire dans la situation où elle se trouvait actuellement, surtout qu'elle se mélangeait encore et c'était pas super pour elle. Elle avait toujours trouvé bizarre de s’emmêler les pinceaux avec ses pensées, comme si elle voulait traitée beaucoup d'information en même temps. Bref, en gros, elle était complètement débile puisqu'elle oubliait complètement la présence du darkness qui reprenait du poil de la bête. Un soupire fendit ses lèvres.

Mais alors qu'elle allait ouvrir la parole, elle se retourna brusquement vers la porte entre-ouverte, sentant que quelque chose clochait. Il n'y avait plus une seule onde positive dans ce fichu hôpital et elle commençait à se sentir faible. Elle se mordit la lèvre inférieure en entendant des exclamations paniquées qui lui donnaient envie de foncer sans même réfléchir. Alors qu'elle allait faire un pas en avant, l'infirmière de tout à l'heure pénétra dans la chambre en lui hurlant dessus, ce qui la fit sortir de son immobilité. Des vampires ? Nom de Dieu. Avant de partir elle se retourna vers le jeune homme et franchit la distance qui les séparait. Elle déposa rapidement ses lèvres sur les siennes, lui volant un baiser, puis elle partit dans l'autre sens en courant, ayant presque eu mal à cause de son geste mais au moins, elle avait tenté. Elle rejoignit le personnel en espérant qu'il ne s'enfuit pas entre temps. Elle les écouta parler, le corps légèrement tremblant. Dans ce genre de situation, elle se sentait complètement perdue même si elle savait qu'il y aurait des innocents à sauver.

- EVALINE ! Cesse donc de rêvasser, ce n'est pas le moment ! Tu vas partir avec Lucas et Axel pour essayer d'arrêter ces petits cons qui cherchent à nous voler ces poches de sang ! Si ils nous les prennent, demain soir on risque de retrouver des humains morts un peu partout dans cette ville donc il faut éviter ça. CLAIR ? l'engueula pratiquement un autre médecin du service.

- Oui, j'ai comprit, désolée, j'y vais.

La lightness déglutit en suivant les deux hommes baraqués, trottinant derrière eux en étant pas presser d'arriver à l'endroit où se trouvait le petit groupe de vampire. Elle sentait que tout ça allait mal tourner et ne le voulait pas. Il n'y avait plus rien pour elle.. Elle était complètement perdue et elle savait qu'elle ferait mieux de rentrer chez elle alors qu'elle était aussi faible qu'un humain, et encore.. eux-même seraient plus fort qu'elle. Elle était devenue plus blanche que d'habitude quand elle sentit qu'on l'attrapait par le bras droit. Puis elle se sentit pratiquement voler jusqu'à retomber avec violence sur le sol. Elle lâcha un petit cri en cherchant à se relever mais elle se fit attraper aussitôt au niveau de la gorge et plaquer contre un mur, une belle tête apparaissant à quelques centimètres de la sienne. Elle écarquilla les yeux en découvrant les deux canines allongés qui touchaient délicatement la lèvre inférieur de l'homme. Il se colla à elle pour l'empêcher de bouger et lui susurra à l'oreille.

- Petite, dis-moi où se trouve le sang.. On en a terriblement besoin, tu sais.. Aller, parle-moi..

- N-Non..

- Oh, tu es sûr de ne pas vouloir ? Dommage pour toi, vraiment..

Evaline ne savait plus quoi faire à part se laisser faire, le vampire étant en train d'approcher un couteau d'elle. Heureusement qu'elle n'avait pas de sang, sinon elle serait foutu mais.. elle n'avait pas envie qu'il le plante. La douleur, elle la vivait au quotidien et elle en avait assez. Elle se mit à pleurer tout en attrapant les poignets de l'homme qui rigolait. Elle devait lui dire..

Message par Invité Dim 22 Fév - 14:24

Revenir en haut Aller en bas
L’annonce de cette attaque fit perdre des couleurs à son interlocutrice. Elle en avait peur ? Et elle s’occupait des patients admis en urgence ? Drôle de choix… Comparé à certains, Natsume était calme. Il se doutait que la plupart des patients admis dans ce service devaient présenter des troubles du comportement plus ou moins importants, en raison de leur état, de leur panique ou même des substances absorbées avant leur arrivée en ces lieux. Comment diable cette femme s’était-elle retrouvée dans ce service si le moindre problème lui faisait perdre ses moyens ? Malgré son esprit encore un peu dans les vapes, le darkness s’interrogeait à ce sujet. Il suivit l’échange entre les deux collègues, fronçant les sourcils. La seconde voulait envoyer la première sur le front ? Sérieusement ? Rien qu’à bien observer son regard ou les traits de son visage, on devinait que la lightness était terrorisée. Sans compter qu’elle ne serait pas d’une grande utilité face à des créatures de la nuit. A cette heure, elles régnaient. Le garçon ne comprenait pas la raison de ce manège mais il n’essaya pas non plus de la retenir. Si de tels ordres étaient donnés, alors sa supérieure devait avoir ses raisons. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elles étaient légitimes ou raisonnables… En voyant Evaline faire volteface, l’albinos fut pris de court. Avant qu’il n’ait le temps d’ouvrir la bouche ou de protester en apercevant sa silhouette se rapprocher de lui, les lèvres de l’intéressée se pressaient contre les siennes. Son geste prit réellement Natsume au dépourvu. Entre surprise et répulsion, il ne sut quoi penser sur le moment. Qu’est-ce qui lui prenait ? Les infirmières étaient à ce point des femmes faciles ? Ils venaient à peine de se rencontrer et elle se jetait déjà sur lui ? Etrange personne…

« Hé mais attends un peu… ! » commença-t-il sans conviction.

Trop tard. Les deux femmes en blouse blanche étaient sorties de la salle, laissant le patient aux prises avec ses interrogations. Le darkness se passa un doigt sur les lèvres, pensif alors que le souvenir de cette répulsion ressentie au contact de son opposée féminin lui revenait en mémoire. Quelques minutes passèrent ainsi, avant qu’un sourire sadique ne se dessine sur ses lèvres. Peut-être bien qu’il allait pouvoir la faire pleurer en fin de comptes ? Le garçon ne bougea pas immédiatement, se demandant si l’attaque des vampires n’était pas le signe qu’il attendait désespérément pour se faire la malle sans être remarqué ou arrêté. Pesant le pour et le contre, il tenta de poser un pied sur le sol. Puis un second et enfin, il se mit debout…pour se rétamer lamentablement sur le sol trop propre à ses yeux. Celui-ci empestait la javel !

« Merde. Elle a vraiment bien dosé son calmant celle-là… » maugréa-t-il entre ses dents.

Ses jambes ne le soutenaient qu’à moitié mais après quelques tentatives pas très concluantes, il parvint tout de même à se tenir debout. C’était comme le vélo, on n’oubliait pas si facilement comment marcher sur ses deux jambes ! Natsume attendit toutefois qu’il ait récupéré un certain équilibre dans l’ensemble de son corps, quitte à lever les bras tel un épouvantail, le temps de se stabiliser. Une fois cela fait, il put atteindre péniblement la porte de la chambre. Son objectif ? Trouver la sortie de ce labyrinthe médical et filer de là le plus vite possible. Avec comme seules informations sur lui, une fausse identité, ils ne pourraient pas le retrouver ! En se montrant discret quelques temps, peut-être même qu’ils en oublieraient jusqu’à son bref passage dans les locaux réservés aux urgences… Alors que le darkness se faisait cette réflexion, il entendit des cris de l’autre côté du couloir. Encore ces sangsues ? Non, c’était plus aigu… Jurant envers lui-même et sa curiosité qui le poussait à aller voir ce qui se passait au bout du couloir, l’albinos s’y rendit. Il y découvrit effectivement plusieurs individus dans la couleur de peau, anormalement pâle, ne laissait planer aucun doute sur leur race. Autour d’eux, se trouvaient plusieurs membres du personnel de l’hôpital à en juger par leurs blouses blanches. A première vue, les secondes semblaient en mauvaises postures. Rien d’étonnant. S’ils étaient tous humains, ils n’auraient pas le dessus sur leurs assaillants. Le regard aux reflets sanglants aperçut alors Evaline, bloquée contre le mur par l’une des sangsues. Le garçon soupira. Il aurait pu tourner les talons et faire comme s’il n’avait rien vu mais… En agissant ainsi, il compromettait l’avenir de son petit jouet.

« Hé la sangsue ! Ouais toi avec ta sale tronche, tu veux du sang ? Y’en a juste devant toi ducon. »

Jouer les appâts ? Dans son état ? Franchement, on avait connu mieux comme idée. Déjà qu’il avait quelques difficultés à mettre un pied devant l’autre alors courir pour échapper à son assaillant vampirique… En parlant de ce dernier, il mordit à l’hameçon aussitôt. Passée la colère d’être interpellé de la sorte, Natsume fut intrigué de lire de la surprise dans le regard de l’inconnu. Cela fut bref, la surprise fut remplacée par une joie malsaine alors qu’il lâchait la jeune femme, sans se préoccuper du choc brutal sur le sol qui survint à cette occasion.

« Tiens donc… Je connais ce visage… Tu es le petit merdeux qui s’en prend aux vampires… ! »

« Hein ? »

Qu’est-ce qu’il lui chantait celui-là encore ? Sa tête ne lui disait strictement rien et hormis ce soir-là en compagnie du drôle d’humain, il n’avait pas chassé d’autres vampires… Alors comment… ? Le garçon fouilla dans ses souvenirs, l’air hagard, ce qui ne manqua pas d’énerver encore plus le meneur de la bande.

« Espèce d’ordure ! Je n’ai pas oublié le visage de celui qui a torturé mes amis ! J’étais présent cette nuit-là ! Je t’ai vu t’acharné sur eux ! Tu vas me le payer ! »

Passé la surprise, la lumière se fit doucement dans l’esprit de Natsume, qui lui adressa un sourire cruel en guise de réponse. Oh que oui, il se souvenait très bien de ce soir-là et il avait pris son pied à arracher chacun des canines de ses assaillants. Après tout, ils étaient ceux qui étaient venus se frotter à lui, non l’inverse.

« Merde alors. Il y en avait encore un ? Si j’avais su, je me serai occupé de toi aussi. Oh, ne me regarde pas comme ça, c’est ce qui arrive quand on se frotte à plus fort que soi. »

Ouais sauf qu’à cet instant, il était loin d’être au meilleur de sa forme. Et dire qu’il venait d’aider la personne responsable de son état ! C’était à se demander qui était le plus maso des deux, franchement… Ses propos firent sortir le vampire de ses gonds, du moins, l’albinos tira cette conclusion. Il était difficile d’évaluer l’humeur de ces créatures, réputées impassibles en toutes circonstances. Mais le spécimen qui se trouvait non loin de lui se rapprochait à grande vitesse. Visiblement près à en découdre. Et comme Natsume s’y était attendu, il se retrouva vite par terre, subissant les coups de pied dans l’estomac de son agresseur. Le point positif dans cette histoire était que la force du vampire était toujours inférieure à celle du louveteau qu’il avait rencontré dans la plaine. En essayant de bloquer les assauts de l’inconnu, cela atténuait un peu la douleur dans son estomac. Un peu seulement. Lorsque le vampire estima qu’une partie de sa colère venait d’être libérée à travers ce passage à tabac, il s’adressa au reste des otages présents. L’albinos écouta vaguement ses propos : l’autre disait quelque chose qui ressemblait à « Regardez bien comme je vais le massacrer personnellement, il en sera de même avec chacun d’entre vous si vous ne me donnez pas ce que je suis venu chercher ici », rien de très original en soi. Le darkness cracha un peu de sang. Malgré la douleur qu’il éprouvait, il sentait que la mobilité lui revenait progressivement. Est-ce que le calmant cessait enfin de faire effet ?

Message par Invité Lun 30 Mar - 21:27

Revenir en haut Aller en bas
Evaline ne savait pas trop quoi faire dans ces moments-là. Était-elle masochiste au point de se laisser poignarder par un vampire ? Non, certainement pas. Alors il fallait qu'elle lui dise tout ce qu'elle savait pour qu'il la laisse.. A moins que quelqu'un ne l'aide ? Impossible, les otages étaient trop apeurés pour lever leurs culs et l'aider. Alors, il fallait qu'elle fasse quoi ? Si elle parlait, des vampires n'auraient pas leurs poches de sang et seraient contraint d'attaquer les humains qui n'avaient rien demandé. Si elle ne parlait pas, elle souffrirait. Quel était le pire ? De se tordre de douleur sur le sol ou avoir des morts sur la conscience ? En fait, son choix était relativement simple.. Elle n'avait juste pas vu les choses des bons côtés. Son boulot était de sauver, par de condamner. Elle était prête à recevoir cette lame dans sa chaire. Après tout, la douleur, elle la vit au quotidien alors qu'est-ce que cela changerait ? Absolument rien. Elle prit une grande inspiration en fermant les yeux mais une voix la fit les rouvrir. Elle tourna sa tête vers Natsume, se demandant ce qu'il foutait là. Si il pouvait marcher, pourquoi ne partait-il pas ? Pourquoi se sentait-il obliger de venir l'aider alors qu'elle avait été malhonnête avec lui ? Elle ne comprenait pas vraiment et elle ne comprendrait sûrement jamais les intentions qui animait ce jeune homme qu'elle avait embrassé juste pour voir à quel point un baiser pouvait faire mal entre darkness et lightness. Oui, elle était vraiment bizarre et il devait pratiquement la prendre pour une folle mais ce n'était que secondaire. La seule chose dont elle était sûre, c'est qu'elle aimerait bien le prendre pour amant à cause de sa tête, et surtout parce qu'elle en voulait un.

Brusquement, son corps rencontra le sol tandis que le vampire la lâchait en prononçant des paroles qui la surprirent. Elle se redressa tant bien que mal, le regard toujours rivé sur l'homme qu'elle avait choisie et qui n'allait pas tarder à se faire massacrer si il continuait de faire le fier devant plus fort que sois. Le pire, c'était qu'elle était la cause de sa faiblesse. Elle s'en voulut alors encore plus, étant trop perdue dans ses pensées pour faire attention à l'échange qui se déroulait entre lui et la sangsue qui empestait la colère à plein nez. Elle secoua lentement la tête en voyant son patient commencer à se faire tabasser. Elle ne pouvait pas le laisser comme ça ! Au fond, sa partie la plus sombre éprouvait une joie égoïste à le voir se faire battre, vu qu'elle venait d'y échapper. Elle la fit taire en commençant à ramper lentement vers lui, essayant de se montrer discrète pour pas que le vampire ne la remarque tout de suite, ce qui ne serait pas vraiment super pour elle. Elle sera la mâchoire en percevant un peu de fierté dans sa voix, comme si il aimait user de ses membres pour frapper quelqu'un de faible. Elle ce releva et se posta entre le jeune homme et cet être cruel. Elle dit d'une voix forte, essayant de se montrer courageuse pour le moment. En même temps, elle effleura doucement l'un des bras de Natsume pour prendre sa douleur en elle et l'en soulager. Elle lui devait bien ça.

- Si tu oses lever encore une fois la main sur plus faible que toi, je te jure qu'une fois sortit de cet hôpital, je ferai tout pour te retrouver et faire payer. Est-ce bien clair ? Ce n'est pas parce que j'ai l'air fragile que je le suis.

- Tiens, maintenant tu l'ouvres pour défendre cet enfoiré ? Comme c'est mignon.. Mais entre nous.. J'ai largement plus de force que toi. Alors maintenant, pousse-toi, que je lui refasse le portrait.

- Non, tu ne feras rien !

La lightness savait qu'elle allait prendre cher pour ce qu'elle venait de faire. Mais elle s'en fichait. Au moins, ça permettrait à l'homme de s'en remettre après qu'elle lui ait absorber sa douleur. Le vampire s'approcha d'elle et la saisit par le col. A ce moment-là, elle se surprit à espérer qu'il ne remarque pas qu'elle portait qu'une nuisette sous sa blouse. Elle se sentit alors voler pendant quelques secondes avant que son dos ne touche le mur d'en face. Un gémissement s'échappa de ses lèvres mais elle réussit quand même à se redresser, prête à encaisser un nouveau coup de ce monstre. Mais il ne la frappa pas. Il se colla juste contre elle en faisant glisser sa main droite contre sa jambe nue. Elle manqua de vomir en devinant alors ce qu'il voulait à présent faire. Il l'écrasait contre ce mur et elle ne pouvait malheureusement rien faire. Pourtant, elle se mit à se débattre, frappant là où elle pouvait, la main libre du vampire se posant contre ses lèvres. Elle ne se gêna pas pour le mordre avec violence, ce qui le fit hurler et reculer. Elle eut un petit sourire satisfait jusqu'à qu'elle voit la lueur de cruauté qui brillait dans son regard. A ce moment-là, elle pria toutes les divinités pour qu'il ne s'avance pas vers elle pour la violer ou la battre autant qu'il voudrait. Elle espéra sincèrement que quelqu'un oserait venir l'aider après qu'elle se soit fourrer dans la merde toute seule, juste pour les beaux yeux de quelqu'un. Mais c'était son devoir et pour rien au monde elle n'échangerait sa place pour qu'elle ne soit pas la proie de cet homme qui la regardait avec des envies de meurtre. Ce serait elle, pas un innocent.

Message par Invité Mer 1 Avr - 19:53

Revenir en haut Aller en bas
Tandis que son agresseur s’adressait au reste des otages, l’albinos avait instinctivement dirigé son regard vers ces derniers. On pouvait lire la peur sur leurs visages et ça se comprenait parfaitement. Aucun n’avait envie de risquer sa vie pour autrui. Une forme d’égoïsme en soi mais en regardant de plus près, certains portaient des blouses, celles-là même qu’on demandait aux patients de l’hôpital de porter pour les distinguer des civils en visite sur place. Quelques-uns d’entre eux possédaient même des bandages. Ces saloperies de sangsues menaçaient des personnes plus faibles qu’eux parce qu’humaines pour la plupart tout en sachant qu’elles étaient blessées pour se trouver dans ce genre d’endroit ? C’était vraiment très ingénieux de leur part ou tout simplement très lâche… Du mouvement attira soudain son attention : une forme rampait sur le sol. Natsume écarquilla les yeux en reconnaissant cette infirmière. Ou aide-soignante peu lui importait à cet instant précis. Mais à quoi elle jouait en se rapprochant de lui de la sorte ?! Pourquoi ne pouvait-elle pas rester tranquille quelques minutes ? Il n’allait pas mourir de ses blessures ! Bordel… Qu’elle était chiante. Le vampire se retournait déjà dans sa direction pour reprendre ses coups mais alors que le garçon plaçait ses bras sur son torse pour parer au maximum l’impact des frappes de son agresseur, Evaline choisit ce moment précis pour se jeter entre eux.

« Qu’est-ce que… ?! » explosa le darkness avant de s’interrompre subitement.

Sa colère de voir la jeune femme s’interposer entre lui et la sangsue fut balayée instantanément par l’étrange sensation qui l’envahissait. Ou plutôt, qui le quittait. En effet, la douleur qui irradiait certaines parties de son corps diminua pour finalement s’estomper après plusieurs secondes, preuve étant que le vampire ne l’avait pas trop endommagé jusqu’à présent. En baissant les yeux vers l’origine de ce bien-être, Natsume aperçut la main de la lightness qui serrait son bras. Alors c’était ça son pouvoir ? Effacer la douleur ? L’albinos ne pouvait pas croire que c’était sans contre coup pour l’intéressée et en lui jetant un bref regard en biais, il vit les traits de son visage se crisper légèrement. De même qu’un tremblement parcourut la prise de cette dernière. Le darkness sut qu’il n’aurait pas le temps de comprendre davantage ce qui se passait à cet instant précis dès lors que sa sauveuse improvisée était déjà soulevée de force par leur agresseur commun. Et là, Natsume ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux une seconde fois en peu de temps : elle portait une nuisette super sexy en dessous de sa blouse et il n’avait rien soupçonné du tout ? Il se faisait honte pour la peine. Quant au mythe de l’infirmière sexy, il venait de revêtir une forme bien réelle et palpable presque. Dommage qu’ils étaient de parfaits contraires, sinon il aurait pu envisager quelque chose de bien plus intéressant entre eux qu’un simple baiser volé… La suite se déroula très vite. La force du vampire aidant, ce dernier n’eut aucun mal à envoyer voler sa nouvelle victime, relâchant ainsi son attention du garçon gisant toujours au sol. Le darkness ne perdit rien de la scène qui se jouait devant ses yeux. Il lui fallait retrouver au plus vite une mobilité convenable, sinon Evaline risquait de passer un très mauvais quart d’heure. C’était effectivement ce qui était initialement prévu dans la tête de la sangsue mais sa diversion n’avait pas été suffisante. Serrant les dents, il remua les doigts. Encore un peu et il pourrait correctement utiliser son pouvoir. S’il tentait quelque chose et la première attaque s’évanouissait dans les airs sans même atteindre son adversaire, alors il aurait l’air encore plus faible qu’avant. Et sans même vouloir le faire exprès dans le but de détourner l’attention du vampire !

Les paumes en appui sur le sol trop propre de l’hôpital, Natsume se remit debout, lentement. Par chance, l’attention de son agresseur ainsi que celles de ses complices étaient dirigées vers la lightness. Dingue comment une femme pouvait monopoliser l’attention de bêtes en chaleur… Enfin, façon de parler puisqu’un vampire ressemblait plutôt à de la viande froide à ses yeux… Question de point de vue sans doute… Peut-être qu’Evaline n’aurait eu aucun mal à faire durer l’instant si elle avait soulevé légèrement sa blouse pour dévoiler une infime partie de ce qui se trouvait en dessous mais l’albinos se voyait mal lui conseiller de le faire. D’abord, parce qu’il lui fallait être discret, ensuite, elle aurait certainement la honte de sa vie. Quoique, ça pourrait être marrant… Le darkness attrapa un meuble et finit par se retrouver complètement debout. Il eut un vertige mais la sensation se dissipa aussitôt. Vraiment, son pouvoir avait fait effet ! Et lorsque le vampire s’avança en direction de sa victime, bras tendu dans la direction de cette dernière, il n’eut pas le temps de la toucher puisqu’une faux faite des quelques ombres alentours le décapita sur le coup. Le corps sans tête resta un instant immobile sur ses deux jambes, comme en suspens avant de s’écrouler sur le flanc. Posté derrière le vampire mort, à seulement quelques mètres de là, Natsume rencontra presque aussitôt le regard de la jeune femme, dont le sang de la sangsue tâchait désormais sa blouse. L’échange ne dura pas longtemps puisqu’il lui fallait s’occuper également des complices de la victime mais beaucoup de choses passèrent à travers cet échange visuel : mécontentement, frustration mais également regrets, remerciements et détermination. Qu’importe son regard sur sa personne, le garçon savait qu’il ne pouvait pas rester impuissant et attendre sagement que ces créatures aient fini de s’amuser avec eux. Il avait été un humain et lors de sa première rencontre avec Maria, peut-être aurait-il pu subir le même sort. Néanmoins, cette dernière lui avait prouvé qu’avec de la tolérance, on pouvait tout obtenir de l’autre : reconnaissance, confiance et amitié selon affinités. Aussi, il fallait combattre les individus qui nuisaient à cet équilibre, ceux et celles qui crachaient sur la paix, pourtant nécessaires pour le bien de tous. Des injures fusèrent à son encontre alors que les sangsues restantes réalisaient ce qui venait de se passer. L’une d’elle attrapa alors un otage, serrant son bras autour du cou du malheureux et menaçant de l’exécuter s’il ne se rendait pas.

« Pitoyable. Vous ne savez rien faire d’autre ?... » soupira le darkness en lui jetant un regard ennuyé.

Pour lui qui était prêt à se battre contre plusieurs vampires à la fois, il se sentait légèrement vexé que ses adversaires ne trouvent rien de mieux pour l’affronter que d’user de menace de mort sur des innocents.

« La ferme ! Si tu tentes quoique ce soit, je le tue ! » cracha l’autre.

« Parce que je donne l’impression de me soucier de la vie de ce type ? »

Sa question s'accompagna d'un sourire mauvais, lequel venait étirer ses lèvres en un rictus encore plus déplaisant que l'idée sous-entendue derrière l'interrogation dans sa voix.

« Tu-Tu oserais ?! »

Petit joueur. Son interlocuteur eut au moins le mérite de se reprendre assez vite, crachant de nouvelles insultes tout en ordonnant à ses complices de se rapprocher de lui.

« Je ne plaisante pas ! »

« Pitié ! Je ne veux pas mourir ! » pleurnicha son prisonnier avant d’émettre un gargouillis étouffé lorsque le vampire resserra sa prise pour le faire taire.

« Sauf qu’on ne te demande pas ton avis l’ami… »

Les mots s’étaient imposés dans son esprit mais Natsume parvint de justesse à les retenir pour qu’ils ne franchissent pas ses lèvres. A contrecœur, il leva les mains en guise de reddition. Dans le dos des vampires, il venait de reconnaître un visage familier, encadré par de mèches qu'il devinait blondes malgré la lumière blafarde de certains néons disposés au plafond des couloirs de l’hôpital. Enfin la cavalerie arrivait, pas trop tôt…

Message par Invité Lun 6 Avr - 19:03

Revenir en haut Aller en bas
L’appel avait été passé quelques minutes plus tôt, à toutes les patrouilles à proximité des lieux, c’est-à-dire, l’hôpital. Lily et son partenaire Samuel avait eu la chance d’en faire partis, avec le luxe d’être les plus proches. De ce qu’ils savaient, la situation n’avait pas encore dégénérée en bain de sang, au plus grand soulagement de la darkness. Des vampires étaient apparemment impliqués dans cette attaque et compte tenu de l’heure, ils ne pouvaient pas encore compter sur l’aide du soleil pour piéger les malfrats à l’intérieur des murs. Alors qu’ils roulaient en direction de leur destination, le duo recevait quelques nouvelles informations de la situation. Notamment l’endroit où devait se trouver les individus à neutraliser et les civils et personnel soignant à protéger. S’attaquer à un hôpital... Cette idée rendait réellement triste Lily, en plus de l’énerver. Même si ce dernier sentiment était bien plus faible que le premier. Après avoir apprit que plusieurs otages avaient été maltraités, elle se demandait bien comment son collègue pouvait en savoir autant, peut-être un télépathe dans les rangs des gentils ? La solution de seulement neutraliser les malfrats fut abandonnée d’un coup d’œil entre les deux partenaires. Si des vies étaient en jeu, il n’était plus question d’hésiter sur ce qu’il fallait faire ou non. Si tuer des méchants pouvait garder en vie des gentils, alors il ne fallait pas trop hésiter. Sur le chemin qui menait au centre hospitalier, Lily ne pu s’empêcher de se demander pourquoi ils agissaient comme ça. Si c’était parce qu’ils faisaient partis de ce groupe d’opposant et d’anarchiste ? Ou s’ils avaient une réelle raison derrière tout ça ? Après s’être posé la question, elle ne pouvait pas croire qu’il existait une seule explication qui justifiait d’utiliser la force contre des personnes qui vouaient leur vie à essayer de sauver celle des autres. Ce n’était pas possible.

Ils arrivèrent alors à destination, garèrent la voiture rapidement et pas vraiment dans une place mais ce n’était pas le moment de s’occuper des détails. La personne qui s’occupait de recevoir les visiteurs et autre s’était placée à l’entrée de l’hôpital pour ne laisser entrer personne. Ce qui était très louable aux yeux de la petite tête blonde. L’inconnue les informa de l’emplacement où elle avait entendu les derniers cris et gros bruits et leur expliqua par la même occasion comment se rendre sur place. Par différents moyens. Elle fut d’une très grande aide, parce que ni l’un ni l’autre des deux policiers ne connaissaient les lieux par cœur aussi bien qu’elle. Après s’être concerté rapidement, ils décidèrent du chemin à suivre. Il fallait agir vite pour limiter le plus les dégâts et les pertes potentielles humaines. Les sentiments de peur, de colère, d’envie de meurtre firent aussitôt réagir une partie d’elle lorsqu’elle fut à portée pour les ressentir. Il y avait tellement de désir de violence à quelques dizaines de pas d’elle. D’autres darkness s’en serait réjouit. Mais pas Lily. Elle essaya de mettre de côté ce qu’elle percevait, tout en se souvenant qu’il y avait à sa disposition de la nourriture. Elle vit la scène derrière le dos des attaquants. Ils semblaient faire face à quelqu’un, une ou plusieurs personnes. Des patients qui s’étaient rebellés ? C’était admirable mais tellement dangereux aussi ! En entendant un homme hurler qu’il ne voulait pas mourir, la jeune femme accéléra son pas silencieux et elle pu ressentir une envie de tuer soudainement plus forte. Sans réfléchir à ce qu’elle faisait, ou plutôt à ce qui allait résulter de son acte, elle tira une balle en bois dans la tête de celui dont émanait ce sentiment. Quelques secondes plus tard, il se transforma en poussière et les autres individus se retournèrent vers la cause de cette mort.

« Police ! Que personne ne bouge ! »
Hurla Samuel, qui savait sa partenaire incapable d’être autoritaire. Et même si ça paraissait nul, c'était les premiers mots qui lui étaient venus en tête... Pauvre de lui.

Un des vampires fit mine de bouger, légèrement et il se reçu une balle dans la cuisse. Samuel était peut-être un humain, mais il avait de bons réflexes et ce vampire avait un peu trop hésité. Ils finirent par capituler, probablement parce que leur chef de groupe n’était plus qu’un tas de cendre sur le sol... D’autres policiers se firent entendre derrière eux et la situation pu être maitrisée sans qu’il y ait plus de victime. Son arme encore en main, Lily essayait maintenant de se convaincre qu’elle avait bien agit jusqu’à ce qu’elle voit Natsume. Elle se reprit aussitôt et vint à sa rencontre, rangeant son arme de service alors que ses collègues emmenaient les forcenés.

« Tout va bien ? Il y a des blessés ? »
Demanda-t-elle faiblement avant de porter elle-même le regard sur les personnes alentours.

Mais comme si elle pourrait aider à quoi que ce soit. Il y avait déjà du personne médical sur les lieux...

Message par Invité Ven 22 Mai - 19:28

Revenir en haut Aller en bas
Le sort du malheureux semblait en suspens entre les doigts fins et pâles du vampire. Si ça ne tenait qu’à Natsume, il ne faisait aucun doute que l’homme serait mort, du moins, si son agresseur avait eu des couilles pour exécuter sa menace, laquelle paraissait seulement pendre à ses lèvres, sans rien de concret derrière. Des lâches. Voilà ce qu’ils étaient. S’en prendre à un hôpital parce qu’on n’y trouvait que des patients, des personnes affaiblies physiquement ou mentalement, ainsi que le personnel qui s’occupait deux 21h/24, rien de quoi arrêter des criminels déterminés en somme, c’était tout bonnement lâche et lamentable de la part des intéressés. Le darkness aurait aimé joué plus longtemps avec ces sangsues mais avec autant de poches de sang ambulantes dans les parages –et autant de victimes collatérales s’il ne faisait pas attention- sa marge de manœuvre s’en trouvait réduite. Même s’il fonçait tête baissée sur le vampire qui menaçait de tuer l’inconnu pour l’abattre avant que ce dernier n’ait le temps d’agir, rien ne pouvait prévoir en quoi consisterait les faits et gestes de ses complices pendant ce laps de temps, même très court. Il s’agissait de vampires, leur vitesse était grande, tout comme leur force. La moindre erreur de sa part et ils étaient en mesure de massacrer leurs otages, tous leurs otages, alors que lui venait seulement d’en faire tomber un. A cet instant, la balle traversa l’air, pour venir se loger dans la tête de la sangsue, prenant tout le monde de court. L’instant d’après, la victime était répandue en cendres sur le sol de l’hôpital. Enfin des forces alliées ! Ce n’était pas trop tôt ! L’albinos eut un sourire moqueur devant l’exclamation de l’un des hommes en uniforme. Dire qu’il n’était pas très original mais là… Natsume ne bougea pas en les regardant s’éparpiller dans le hall de l’hôpital pour arrêter les suspects. De l’endroit où il se trouvait, le garçon ne quittait pas la scène des yeux, s’assurant par là qu’aucun vampire ne tenterait quelque chose de disons, stupide. Ce ne fut que lorsqu’ils furent tous menottés et escortés sous bonne garde jusqu’au véhicule de fonction des policiers, que le darkness s’autorisa à se détendre. La drogue ne faisait plus effet sur son organisme, il allait pouvoir mettre les voiles sous peu ! Il tendit néanmoins la main à cette drôle de femme pour l’aider à se remettre debout. Un silence gêné les opposait parce qu’après tout ce qui s’était passé, ni l’un, ni l’autre ne savait vraiment comment se comporter. La question de la petite tête blonde le tira de ses pensées.  

« Ça pourrait aller mieux… »

En guise d’explications, il se détourna de la lightness pour faire face à la jeune policière. D’un mouvement rapide de la main, il vint se saisir du menton de l’intéressé et rapprocha son visage de celui de Lily avant de l’embrasser, le plus naturellement du monde. Si réflexions sonores il y eut, l’albinos n’y prêta pas la moindre attention. Non, son regard était planté dans celui de son interlocutrice, complètement perturbée à en juger par la lueur de surprise mêlée de panique qu’il pouvait lire dans les iris couleur océan. Lui était impassible. Ce n’était qu’un baiser, rien de plus. Au bout de quelques secondes qui avaient pu paraître une éternité aux yeux de la petite tête blonde, Natsume la lâcha soudain et se recula.

« J’avais un drôle de goût sur la langue, maintenant ça va mieux ~ »

Un sourire moqueur se dessinait sur ses lèvres. Lily n’était pas réputée pour hausser le ton plus que nécessaire. Allait-elle lui faire un reproche sur son attitude de gamin irresponsable ? Ou alors s’indigner du manque de respect qu’il témoignait à l’encontre d’une représentante des forces de l’ordre ? Même s’ils étaient collègues, indirectement parlant, la jeune femme était en droit de s’offusquer pour avoir été embrassée de la sorte. Sauf que lui, n’y voyait aucun inconvénient, loin de là.

« Fais pas cette tête, ce n’est qu’un baiser, ça va pas te tu-… »

La fin de sa phrase resta en suspens. Un autre policier, resté jusque-là en retrait, venait de faire irruption dans leur conversation. Natsume eut tout juste le temps de sentir deux pointes, semblables aux crocs de vampire, s’enfoncer dans sa chair. L’électricité se répandit dans son corps à une vitesse défiante toute logique et ses jambes ne le soutinrent plus. Il vit nettement le sol se rapprocher trop vite à son goût, encore une fois. Dire qu’il se retrouvait par terre à trois reprises en très peu de temps. Ce n’était pas vraiment pour plaire à son égo.

« Espèce de… ! »

« Simple précaution pour que tu ne recommences pas. On l’embarque aussi Lily ? Je suis sûr qu’il a beaucoup de choses à raconter à ces vampires. »

Oh comme c’était mignon ! Un gentil défenseur des droits des femmes ? A moins qu’il ne soit secrètement amoureux de Lily ? Le darkness soupira alors qu’il tentait de se remettre debout, s’écroulant de nouveau. Ses jambes ne le supportaient plus, pas plus que ses bras. Super. A cause de cet enfoiré, il allait encore devoir dépendre de quelqu’un pour se remettre debout et quitter les lieux…

« Dites… Je veux juste rentrer chez moi, j’ai rien à voir avec cette histoire ! »

Message par Invité Sam 23 Mai - 1:55

Revenir en haut Aller en bas
Les vampires se faisaient emmener dans son dos et les quelques blessés ou personne qui n’avaient plus rien à faire ici, commençaient à quitter les lieux. Certaines déjà prises en charge par le personnel médical de l’établissement attaqué. Alors qu’elle écoutait la réponse de Natsume, Lily se demanda soudain pour quelle raison son congénère darkness était sur les lieux. Est-ce qu’il avait été envoyé avant les forces de l’ordre ? Non, cela n’était pas logique, surtout qu’il avait l’air seul et en le regardant de plus près, il n’avait pas l’air dans son assiette, peut-être un peu plus blanc que d’habitude. Peut-être qu’il rendait visite à quelqu’un ? Elle sortie vite de ses pensées lorsqu’elle vit l’intéressé s’approcher d’elle. Bien qu’elle le vit combler les distances qui les séparaient de manière plus que significatives, Lily n’eut pas le reflexe de se reculer. Il s’agissait de Natsume alors elle n’avait pas peur. Du moins, c’était ce qu’elle se dit jusqu’à ce qu’elle sente les lèvres douces de son collègue se poser sur les siennes. Ecarquillant les yeux de surprise mais pas seulement, elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. Qu’est-ce qu’il lui prenait tout d’un coup ?! Elle ne pu détacher ses iris de ceux sanglants du jeune homme alors que leurs lèvres se séparaient. Pour un peu, elle sentit le rouge lui monter aux joues, avant de se trouver bête de réagir comme ça, alors qu’il devait juste jouer. Un drôle de goût sur la langue ?! Il s’était simplement servit d’elle ? Et pas de la manière la plus appropriée ! Dans le fond, ce n’avait pas été désagréable mais c’était la forme ! Il avait juste eut besoin d’une bouche et il s’était tourné vers elle... Et pourquoi elle ? Alors que l’instant d’avant, il tenait la main de cette jolie femme. Qu’un baiser, qu’il disait ?! Cette fois, Lily fronça les sourcils. Elle n’avait pas pour habitude d’embrasser n’importe qui, juste comme ça ! D’accord, elle n’avait jamais vraiment embrassé de garçon... Et voilà que son premier baiser, lui avait été volé ! Elle lui donna alors un coup sur l’épaule, signe qu’elle était indignée par son comportement. Pour un peu, on pouvait lire le mot méchant ! dans ses iris trahit. Ca ne se faisait pas ! Oui, sauf qu’en voyant Samuel intervenir, allant jusqu’à utiliser son teaser sur Natsume en guise de représailles et de mise en garde pour ce qu’il venait de faire, elle se sentit mal pour la victime électrisée. Il n’avait pas besoin d’aller aussi loin ! Evidement qu’elle n’avait pas apprécié sa manière de faire mais après s’être assez offusquée de son comportement désinvolte, cela ne servait à rien de continuer. Lily se savait bête de réagir avec autant d’incrédulité pour un simple baiser, tout le monde était habitué à ce genre de chose de nos jours... La voix de son coéquipier la sortie de ses pensées et son regard alla de ce dernier à Natsume étendu sur le sol. Cette vision ne lui plut pas le moins du monde et cette fois, elle s’indigna contre son partenaire.

« Bien sûr que non ! »

Pourquoi ils l’embarqueraient de toutes manières ? Il faisait parti des leurs, ce n’était pas un criminel. S’il était ici, ce n’était qu’à cause d’une coïncidence. Evidement, si elle faisait part de ses pensées à voix haute, elle savait qu’on allait encore lui dire qu’elle était trop gentille. Et c’était peut-être vrai, mais quand bien même... Elle s’approcha de Natsume en faisant un signe à Samuel de se reculer. Elle se mit à côté de lui pour lui prendre un bras et l’aider à se relever.

« Je te ramène. Mais... N’en profite pas ! » Le mit-elle en garde, les joues rouges.

Lily qui haussait le son, c’était presque à en rire, surtout quand on la regardait. De son côté, Samuel maugréait contre cet albinos de pacotille qui se permettait bien des choses avec sa partenaire ! Pour qui il se prenait pour agir comme bon lui semblait ! Et ce genre d’individu, ça faisait parti du Cercle ! Les temps étaient durs mais quand même ! Il y avait des limites.

« Peux-tu t’occuper des dépositions ? Je reviens au commissariat juste après l’avoir ramené... »
Demanda-t-elle à Samuel en passant à côté de lui.

Et même s’il n’était pas content de la voir partir avec ce goujat, il hocha la tête en lui répondant qu’il n’y avait pas de problème. Après l’avoir remercié,  Lily conduisit son congénère jusqu’à la voiture de police et le fit monter devant. Les effets du teaser devrait durer encore pendant quelques minutes, puis ce serait les fourmilles dans les membres pour ensuite que tout redevienne normal. Peut-être qu’une fois dans son lit, il ira déjà mieux. La darkness mit le contact pour le conduire jusqu’à la base du Cercle, lieu de son habitation. Dire que cela allait être la première fois qu’elle allait rentrer dans son appartement... Non, elle sorti de ses pensées et se concentra sur la route, non sans lui demander la raison de sa présence à l’hôpital, si toutefois ce n’était pas trop personnel pour lui en parler. Mais cela l’avait intrigué et il lui devait bien cette réponse après ce premier baiser volé ! Même s’il ne pouvait pas savoir qu’il s’agissait de son premier. Elle porta machinalement une main sur ses lèvres en repensant à ce moment et lorsqu’elle se rendit compte de son geste, elle se reprit et plaqua ses deux mains sur le volant. Quelques minutes plus tard, les deux bâtiments étant assez proches, elle se gara sur le parking et lui jeta un coup d’œil pour s’assurer de son état.

« Ca ne va toujours pas bien ? » Demanda-t-elle alors qu’elle descendait de la voiture pour venir de son côté.

Elle l’aida à descendre, et le conduisit vers l’entrée du Cercle. A cette heure de la nuit, ils avaient l’avantage de surement croiser peu de monde. Elle passa la sécurité des logements...


Message par Invité Lun 25 Mai - 16:02

Revenir en haut Aller en bas
L’échange entre les deux collègues lui passa royalement au-dessus de la tête. Seule son intervention à la limite du désespoir lui permit d’attirer de nouveau l’attention sur lui, cette fois, pour susciter un élan de sympathie plus qu’autre chose. Le darkness ne connaissait pas particulièrement sa congénère : ils s’étaient rencontrés une fois lors de cette réunion d’urgence suite à l’enlèvement mais depuis, ils travaillaient chacun de leur côté, et ce, même s’ils agissaient pour le compte de la même organisation. Le boulot de flic n’était pas vraiment similaire au sien de toute façon, aucune raison qu’ils ne se côtoient plus que nécessaire. Néanmoins, il avait trouvé l’agent Ridell plus… Disons, différente de ce que lui et feu Elizabeth étaient en tant que créatures des ténèbres, du moins dans ses souvenirs. La jeune femme dégageait la même aura qu’eux, jusque-là, pas de surprise, toutefois, il émanait d’elle gentillesse et discrétion, traits de caractère dont on ne pouvait pas vraiment l’affubler. Aussi Natsume ne fut pas tellement surpris qu’elle accepte de le remettre debout malgré son initiative précédente, plus qu’elle se propose pour le raccompagner chez lui en revanche. Elle n’avait pas froid aux yeux cette fille ou alors elle était simplement inconsciente ?

« C’est promis ! »

Dans le fond, la mise en garde de sa congénère l’amusait plus qu’autre chose. Elle ne donnait jamais l’impression d’être stricte et même quand elle s’y essayait, ça ne semblait pas très convaincant aux yeux de ses interlocuteurs à qui étaient destinés ses reproches. Mais puisqu’elle se proposait si gentiment de le raccompagner alors qu’absolument rien ne l’y obligeait, l’albinos jugea bon de la fermer sur le moment. Sinon, elle pourrait tout simplement changer d’avis et le planter là. Même si, il n’y croyait pas trop en connaissant le caractère de la principale intéressée. Natsume crut sincèrement que le voyage se déroulerait dans un silence gêné mais il s’étonna de la question de la petite tête blonde.

« Pourquoi tu veux savoir ça ? Tu penses que je les ai conduis dans l’hôpital uniquement dans le but de les piéger ? »

Après tout, sa mission première consistait effectivement à infiltrer les rangs ennemis et pour ça, tous les moyens étaient bons ! Nul n’ignorait sa fonction au sein du Cercle, justement pour éviter d’avoir à l’abattre dans ce genre de situation délicate. On l’avait notamment choisi pour sa couverture et sa capacité à retourner sa veste le plus discrètement possible. Le garçon crut lire un début d’embarras sur le visage de sa congénère mais très vite, cette dernière démentit avec convictions. Elle ne le croyait pas capable d’une telle chose, pas après avoir réussi à convaincre les hauts placés du Cercle de sa bonne foi, à commencer par le représentant des hybrides en la personne de Jean Dame Zefra. Pris au dépourvu, Natsume ne put qu’apprécier la franchise et surtout, la confiance qu’elle paraissait placer en lui. Pas comme d’autres au sein du Cercle, à commencer par certains de ses collègues directs. Le rouge continuait de colorer les joues de l’agent Ridell et le darkness attendit quelques secondes comme elle donnait l’impression de vouloir ajouter quelque chose. Puis comme rien d’autre ne filtrait à travers les lèvres de son interlocutrice, il reporta son regard en direction de sa propre fenêtre, fixant les ténèbres floues qui défilaient par-delà la vitre.

« Je suppose qu’à toi je peux te le dire mais ne va pas le répéter à nos supérieurs hein ? Voilà, j’ai trop bu la nuit dernière, j’ai frôlé le coma éthylique d’après ce que j’ai compris et j’ai atterri à l’hôpital. C’est pour ça que je me trouvais sur les lieux lorsque les vampires ont pris d’assaut le hall d’entrée. Je comptais m’en occuper tout seul mais ils avaient pris des otages. Il était temps que vous arriviez. »

Au final, lui parler de tout ça ne lui fit ni chaud, ni froid. Si cette femme avait voulu le juger pour ses actes, elle avait déjà eu l’occasion de le faire auparavant. Et même si elle ébruitait son « secret », Natsume se résigna à prendre le risque de voir sa réputation – ou le peu qu’il en restait – terni par les propos d’une bouche innocente ou presque. Curieusement, le silence accompagna sa réponse. Sans doute que l’agent Ridell ne s’attendait pas à une telle excuse de sa part, si toutefois, on pouvait employer ce terme dans cette situation. Rapidement, ils aperçurent les contours plus sombres encore du bâtiment du Cercle, se dressant fièrement dans la nuit noire. Cette vision le rendait encore plus sordide et glacial qu’à l’accoutumée. L’albinos attendit sagement que son interlocutrice arrête le véhicule de fonction pour ouvrir la porte de son côté. Tant d’attention de sa part le fit presque grimacer.

« J’crois que ça va aller, j’suis pas en sucre non plus ! »

Même en disant ça, il sentait que ses jambes tremblaient encore. Des fourmis se répandaient dans ses membres inférieurs et bien que ça le chatouillait un peu, c’était loin d’être agréable…

« Il avait besoin d’être aussi extrême ton pote ? Il doit vraiment bien t’apprécier pour agir de la sorte. C’est ton mec ? »

Dans la bouche de quelqu’un d’autre, cette question aurait sonné de manière innocente. Dans celle de Natsume, elle paraissait simplement déplacée et indifférente à la réponse qui suivrait tôt ou tard. Le garçon se vit contraint d’accepter l’aide de l’agent Ridell encore quelques minutes supplémentaires, non sans grommeler au passage, toujours à l’encontre de cet homme décidément trop prompte à jouer du teaser… Ce ne fut qu’en arrivant au niveau de son étage que son état s’améliorera pour de bon et le darkness put même tenter de marcher sans aide.

« Merci de m’avoir ramené en tout cas. Sinon j’étais bon pour rester quelques heures de plus à l’hôpital et je n’avais pas envie de subir de nouveau des calmants contre mon gré donc… Je t’offre un verre pour te remercier ?

En voyant un début de panique doublée de scepticisme dans le regard de la petite tête blonde, l’abinos jugea bon de préciser aussitôt :

« Y’a pas de piège ! Si tu refuses, je comprendrais. Mais je ne compte pas te droguer ou je-ne-sais-quoi hein… »

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum