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Message par Invité Lun 20 Oct - 23:53

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Le message était clair, il devait n'y avoir qu'un minimum de victimes. Chaque personne enlevée comptait et tout cela devait être fait dans la plus grande discrétion. Des détails du plan étaient listés à la suite. Faust voyait cela comme une bonne manière de se faire un nom chez les rebelles. La mission était importante et si elle se passait bien, les membres lui feraient confiance. Il se leva tôt se matin la et s'assied un moment par terre. Il se mit à méditer un moment. Sachant qu'il y aurait de l'agitation, du bétail à volonté et peut être du sang, Faust devait se tenir le plus calme possible. Après un long moment, il se leva et passa la journée isolé de tous, cherchant à économiser le maximum de forces. Ce ne fut que lorsque quelqu'un donna le signal que Faust rejoignit la ville et plus précisément, le campus.
Le plan qui était prévu était de se servir de ce prétexte pour capturer plusieurs personnes. La dessus, Faust était plutôt doué. Il avait eu le temps de s’entraîner à son époque. A peine arriva t'y sur le lieu qu'il savait qu'il lui faudrait beaucoup d'effort pour ne pas céder à son instinct. Tout autour de lui, il voyait des victimes potentiel, du jeune bétail regroupé en un seul lieu. C'était la le rêve de beaucoup de vampires. Il s'imaginait déjà vider de leur sang ces êtres devant le regard de leur congénères affolés. Quel plaisir ce serait. Non, Faust ne devait pas céder dès maintenant.
Avant que quoi que ce soit ne se passe, il rejoignit la section vers les amphithéâtres, non sans avoir de fortes pulsions sanglantes. Il s'isola du mieux qu'il pu dans un couloir où il ne semblait pas avoir de passage. Il tentait de reprendre ses esprits quand un jeune homme arriva et lui demanda le chemin de la conférence. Faust le fixa quelques secondes, le regard plein d'envies. il pourrait le saigner la, rapidement et en toute discrétion. Il arriva à se reprendre et lui indiqua la section recherchée. Faust souffla quelques instants et voyant l'heure avancer, il du sortir de sa cachette pour rester a proximité du lieu de l'opération. Il y avait la beaucoup plus de passage qu'avant. Il s'adossa au mur, non loin de la porte. Il al regardait en essayant de faire obstruction de tout ce mouvement. Il y arrivait pendant un moment jusqu'à être dérangé par une personne.

Message par Invité Lun 27 Oct - 13:11

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J'avais passé la journée à errer dans mon grand manoir, comme à chaque fois. Chaque nouvelle journée qui passait devenait un calvaire, la monotonie de mon quotidien me tuant à petit feu. Je rêvais que quelque chose vienne enfin bouleverser ma routine, mais malheureusement, ça ne vint pas. J'avais essayé de frapper un peu dans mon sac à la cave, mais ma lassitude mentale avait plombé ma force physique. Je me sentais molle, faible et vulnérable. Les profondeurs de mon ennui étaient de plus en plus visibles, et je regrettais ces longues balades sur la plage de Toscane, sous le soleil bienfaisant.... Ces rendez-vous volés avec Cathy.... La piscine derrière la villa... Tous ces souvenirs qui avaient tournés aux cauchemars après l'assassinat de mes proches. Je me remémorais alors tout ce qui me manquait malgré mes moyens illimités, l'argent et le confort dont je disposais. L'amour d'une personne sincère, la complicité d'une vie de couple sans manipulations ou illusions. Une vie faite de choses simples et banales m'avait été retirée en même temps que ma vie d'humaine. Je revis alors le visage souriant de ma sœur, son sourire et l'effluve de son parfum me revenait comme si elle était assise à côté de moi... Je ressentais la peau douce sous mes doigts et le regard d'un émeraude chatoyant caressant ma peau de la vampire que j'avais aimée, et qui m'avait aimée en retour, avant qu'elle ne disparaisse de manière inexpliquée et suspecte. Longtemps je l'avais cherchée, aux quatre coins du monde, suivant toutes les pistes, mêmes les plus maigres, les plus vaines, les plus désespérées. J'avais tout fait pour retrouver cette harmonie et cette voix incomparable aux doux accents chantants, qui me murmurait à l'oreille des mots d'amour torrides. J'avais beau faire semblant d'aller bien, d'être heureuse, je savais pertinemment que ce n'était qu'une façade. Au fond de moi, je regrettais tout ce que j'avais perdu dans l'immortalité. J'étais seule à présent, désemparée et soumise à la nuit. Privée de mes longues escapades diurnes, de mes après-midi à l'écart de toute civilisation où j'écoutais le chant de la nature pour me ressourcer.

Aujourd'hui, ma vie n'était plus que business, strass et paillettes. Sorties nocturnes, attaques d'innocents et soif de sang. J'appréciais parfois cette vie, qui fut longue à construire, faite de mes passions qu'étaient la danse et la musique. Mais le revers de la médaille était tellement plus sombre.... Bien que je sois en phase d'acclimatation, de maîtrise de ma soif d'hémoglobine, il était encore difficile, parfois, de ne pas céder et de ne pas se dire que c'était tellement plus simple de briser la glace, de se jeter au cou d'une victime qui n'avait rien demandé à personne et de sucer jusqu'à la dernière goutte de ce précieux liquide rouge qui coulait dans ses veines.... Pourtant, je me devais de résister. Je le devais, parce que j'en avais fait la promesse solennelle à ma défunte mère, que j'avais eu la chance de revoir pendant que j'étais dans le brouillard après la morsure de Danaliel au club, à l'époque où il en était encore le patron. Je lui avais juré de redevenir celle que j'étais, douce et attentionnée... De cesser de traquer les humains et de piocher dans la foule lorsque j'avais faim. Mais il était horriblement compliqué de lutter à chaque seconde contre sa nature profonde. De rester fidèle à ses convictions, à ses serments. D'être bon en toute circonstance malgré la noirceur de son âme. Malgré ses pulsions les plus sauvages, les plus animales. Perdue dans la contemplation des nombreux méfaits que j'avais commis au fil de mon siècle d'existence, je ne vis plus les heures passer. C'était peut-être la solution miracle finalement... Se laisser rattraper par la nostalgie, se complaire dans la tristesse de mon passé. Mais heureusement, tout n'était pas aussi obscur dans mon histoire. Il y avait aussi eu de l'amusement, du lâché-prise. Des soirs de fête, de conquête, le voyage et les rencontres.

Mes rêvasseries furent interrompues par mon téléphone portable. Plus précisément, par un SMS que je reçus par le biais de mon portable. La sonnerie me ramena au monde réel. Un peu agacée soudain par cette dernière, je déverrouillais le mobile et pris connaissance du contenu du message. Il n'y avait pas de nom ou de numéro d'expéditeur. Aucune trace indiquant qui me l'avait envoyé. J'essayais de remonter sa trace par tout un tas de techniques numériques et informatiques, sans y parvenir. Frustrée, je me contentais alors de lire : «  Rendez-vous ce soir aux amphithéâtres de l'Université de la ville. Conférence. Retrouve un vampire du nom de Faust sur place. » Voilà qui était bien vague. Je n'avais aucune idée de ce que je devais aller faire là-bas, mais ce qui était sûr, c'est que je devais y aller. Je n'avais pas le choix. Que ça me plaise ou pas, c'était une obligation. Parce que si je n'y allais pas, j'allais avoir de très lourds problèmes. Bien que je n'ai pas de preuves, j'étais sûre que ce message provenait du haut commandement des Rebelles. Eux seuls pouvaient trouver mon numéro de portable ainsi et masquer avec tant d'efficacité leur identité. Ils ne pouvaient, de plus, pas prendre le risque que quelqu'un d'autre que moi voit ceci. Raison pour laquelle ils avaient limité les informations données. J'avais promis, il y avait de ça un long moment maintenant, une allégeance totale à leur cause. Seulement, les événements qui avaient eu lieu entre ce moment et aujourd'hui avait fait changer la donne.... Et ma personnalité. Seulement, je savais que le groupe ne tolérerait pas qu'un de ses éléments ne vacille et retourne sa veste...Je savais également que je ne pourrais pas rejoindre le Cercle, parce que je savais qu'ils n'accepteraient pas d'un vampire buvant du sang humain. Alors, une fois la nuit tombée, je me préparais et pris la moto, direction l'Université.

Il y avait déjà beaucoup de monde dans le bâtiment. Je suivais les panneaux jusqu'à l'amphithéâtre en question et je trouvais là encore plus de monde. Visiblement, ils étaient tous des étudiants, du moins ils en avaient tous l'air. Je marchais dans la salle, cherchant du regard le vampire que le message m'indiquait. Seulement, je ne pouvais pas hurler dans la salle : «  Est-ce qu'un vampire nommé Faust et membre des Rebelles traîne ici ? » J'allais devoir la jouer bien plus finement que ça. Balayant la pièce du regard, je cherchais quelqu'un qui avait l'air bien trop à l'aise, ou au contraire, qui ne l'avait pas l'air du tout. Je finis par trouver mon bonheur ; un homme, au teint bien trop blême pour être humain, se tenait dans un coin, le plus loin possible de tous les autres. Il avait l'air sur les crocs, tiraillé par un sentiment que je connaissais trop bien : la soif de sang. Et Dieu savait que la tentation était grande dans une salle pleine de monde comme celle-là. Je prenais une coupe de champagne sur un plateau tendu par une jeune femme à la queue de cheval impeccable, aux yeux marrons et à la tenue masculine qui soulignait parfaitement sa taille de guêpe. Parfaitement mon genre ! Malheureusement, je n'étais pas là pour ça, et je me dirigeais vers mon coéquipier :


-Bien le bonsoir ! Vous m'avez l'air étonnement perdu... Mon petit doigt me dit que vous n'êtes pas là pour la conférence. Ai-je raison ?

C'était pour le moins direct, mais s'il me répondait sincèrement qu'il ne voyait absolument pas de quoi je parlais, j'aurais la preuve que ce n'était pas celui que je cherchais. Au contraire, s'il va dans mon sens, ça confirmera mon intuition.

Message par Invité Lun 27 Oct - 19:43

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Faust tourna le regard vers la jeune femme qui venait de lui parler. Il s'agissait la d'un personne d'apparence plutôt jeune et qui semblait plutôt fragile. Elle le questionna sur la raison de sa présence ici, soupçonnant qu'il ne soit pas uniquement la pour la conférence prévue par Jilan. Faust ne pouvait révéler la vraie raison à un inconnu mais il devait aussi voir si elle n'était pas l'une de ses comparses. Si c'était une humaine, elle pourrait aussi faire un parfait sujet d'expérience, voir une parfaite victime. Elle était plutôt appétissante et la soif de Faust était bien présente. Il pourrait s'arranger pour qu'elle disparaisse rapidement. Il ne fallait pas penser à cela. Il devait avant tout se concentrer sur sa mission. Il ne voulait pas décevoir Jilan. Il se redressa et tenta de se comporter comme les humains feraient. De plus, la jeune femme semblait polie ce qui n’enlèverait rien à une agréable discussion. Faust s'inclina très légèrement dans la direction de la jeune femme en signe de salutation.  

"Bonjour jeune demoiselle. A vrai dire, j'attends la fin de la conférence. Je suis avec l'organisateur et je l'aide à finir sa tache. Je dois simplement l'aider à transporter ce qu'il doit ramener. Le sujet même de la conférence ne m’intéresse que peu. "

Faust n'aimait pas mentir et il avait l'art de tourner les phrases dans le bon sens. C'était une qualité primordiale en tant que dirigeant sans quoi ses sujet auraient pu se rebeller bien plus vite. La jeune femme ne semblait pas se détourner après la réponse de Faust et celui ci commençait à se douter que sa présence n'était pas anodine. C'était peut être elle aussi un des membres qui était la pour l'opération. Si c'était le cas, il devait s'en rendre compte assez facilement pour éviter de piéger l'un des leurs. C'était d'ailleurs une stratégie étrange de la part de Jilan. Envoyer des gens en capturer d'autres au hasard sans qu'ils ne se connaissent entre eux, ni même qu'ils ne connaissent des cibles précises. C'était sujet à ce que les membres de l'opération deviennent des cibles, voir un échec complet de l'opération. Faust devait avoir une vraie validation de la part de la jeune femme. Il se remit contre le mur, fixant l'entrée pour ne pas non plus rater le moment d'agir. Il reprit la parole d'un ton très calme.

"Et vous ? êtes vous venue pour la conférence ? A moins que ce ne soit votre coté rebelle qui vous incite a venir ici après avoir suivi les ordres d'un supérieur."

Faust n'avait pas choisi ces mots par hasard. Dans le cas d'un étudiant, c'était anodin mais dans la tête d'un rebelle connaissant l'opération, cette phrase prenait tout son sens. Avec ceci, il saurait directement si elle était avec lui ou s'il s'agissait la d'un simple hasard. Cela permettrait aussi à la jeune femme de comprendre que lui aussi était la pour ça. Il n'y avait plus qu'à attendre sa réaction ou le début de l'opération. Faust se demandait ce qui allait se passer et à vrai dire, ce sentiment d'inconnu l'excitait un peu mais faisait aussi bouillir son sang de vampire.

Message par Invité Dim 2 Nov - 15:26

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Je venais d'engager la conversation avec cet étrange type, et déjà plusieurs choses me frappèrent : il avait l'air de me considérer comme une proie facile, ce qui me donnait un avantage même si ça avait sérieusement le don de m'irriter. Il semblait vouloir se faire passer pour un humain, mais l'élégance qu'il dégageait et la fluidité de ses mouvements le trahissaient, ainsi que son aura à la couleur et la froideur typiques des vampires. Qui plus est, l'âge réel de cet homme était dénoncée par la profondeur de son regard. Il semblait être le genre d'immortel à avoir vu des civilisations s'effondrer.... Seulement, s'il voulait me croquer, il allait avoir une drôle de surprise ! Sous mes airs de jeune femme fragile, j'étais une combattante. Je n'étais peut-être certes pas de taille à tenir la bride haute à un vampire vieux de plusieurs centaines d'année, mais je ne comptais pas me laisser faire non plus. Qui plus est, j'avais la foule pour moi : s'il était vraiment en mission pour les Rebelles comme moi, il ne se permettrait pas de faire un esclandre. Il devrait se faire discret et déclencher une bagarre au milieu d'une conférence universitaire le démasquerait à coup sûr. Qui plus est, je ne pouvais pas non plus me permettre un bain de sang : j'avais été envoyée ici dans un but très précis, même si je l'ignorais. Et j'avais bien conscience que le moindre écart de conduite me ferait risquer de lourdes sanctions. Je ne savais pas exactement de quoi les dirigeants du groupe étaient capables, et je ne comptais pas les tester. Je tenais à ma vie, et je ne comptais pas laisser ce gros dur me mettre en danger. Surtout que si nous étions dans le même quand, il serait regrettable de se foutre sur la gueule. Ca risquerait de compromettre toute la mission, et pas seulement pour nous, mais aussi pour tous les autres Rebelles déployés sur le terrain aujourd'hui. En effet, si je n'en avais pas la preuve, je sentais que c'était une opération de grande envergure, et ça m'aurait franchement étonnée que nous ne soyons que deux sur ce coup-là. Je regardais rapidement autour de moi, mais tout ce que je vis, ce ne fut qu'une masse de profs ou d'étudiants, de chercheurs ou de simples curieux venus ici dans un but scolaire. Évidemment, personne n'était venu ici en brandissant une pancarte : «  Rebelle en mission, ne pas déranger. » Mes collègues étaient très durs à repérer, raison pour laquelle je devais être certaine que cette armoire à glaces était bien un collaborateur :

-Bien, je ne suis donc pas la seule à ne pas être là pour la science. Je suis moi aussi envoyée ici par l'organisateur. La seule différence, c'est que je n'ai pas été informée de ce qu'il voulait que je fasse. C'est une personne assez étrange, j'ai l'impression. Toujours est-il que je suis là et que je dois retrouver quelqu'un. Je peux supposer que c'est vous, puisque nous sommes apparemment là pour la même raison.

Je me dévoilais sans trop en dire. Je ne pouvais pas me permettre de donner un nom à un parfait inconnu : s'il venait à tomber entre les mains de la mauvaise personne, cette simple identité risquait de faire dévoiler tous les gens sur la missions, et des têtes risquaient de tomber, la mienne y compris. Je savais qu'il risquait de prendre les mêmes précaution, chose qui allait sûrement m'empêcher de savoir qui il était vraiment. Faust... C'était un nom peu courant. Mais comment savoir si ce type était bien le vampire qu'on m'avait indiqué ? Nous n'étions pas les seuls vampires dans la pièce, je le sentais. Après tout, le fameux Faust pouvait très bien être quelqu'un d'autre. Qui plus est, il y avait beaucoup de monde, donc l'organisateur de la conférence n'avait pas pris l'immense peine d'offrir des badges avec des noms aux invités. A moins que tout soit calculé pour qu'aucune identité ne soit révélée à quiconque.... Mais pourquoi prendre un tel risque ? Si un seul Rebelle se méprenait sur une personne, elle risquait de tout faire s'écrouler ! Prendre pour cible un collègue serait un désastre... A croire qu'il avait espéré que nous nous débrouillerions tous pour nous démasquer avant de commettre l'irréparable... L'homme semblait attendre. Mais attendre quoi ? Ce manque d'informations commençait sérieusement à m'agacer ! J'étais ici, mais j'ignorais totalement pour quelle raison, ce qui me rendait très vulnérable, voire inutile ! Peut-être que l'organisateur avait estimé qu'il serait du devoir de ce Faust de me mettre au courant... Quelle galère !

-Disons que ce qui m'amène ici ne tolérait pas la moindre contestation. Le message était clair. Clair mais pas fourni en détails. Et comme je peux me montrer prudente, j'ai pour une fois décidé d'être une bonne élève. Ce qui explique ma présence malgré mon manque total d'intérêt pour la virologie.

Ce jeu de mots commençait à me taper sur le système. Nous tournions autour du pot, l'un comme l'autre. Le choix des expressions paraîtrait anodin pour de simples étudiants. Mais dans le cas de deux Rebelles, les sous-entendus devenaient évidences. Il me semblait que les choses étaient claires à présent, pour moi en tout cas : ce vampire était un Rebelle. Quant à savoir s'il était le vampire que je devais trouver, c'était encore tout un mystère... Le fait de ne pas savoir où je mettais les pieds m'agaçait. J'aimais pouvoir prévoir les choses un peu avant qu'elles arrivent, afin d'avoir un plan B en cas de foirage. Mais là, j'y allais à l'aveuglette et ça ne me plaisait pas du tout. Je ne savais absolument pas ce qui m'attendait, et ça me rendait nerveuse.

Message par Invité Dim 2 Nov - 19:23

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D'après les dernières paroles de la jeune femme, elle aussi était la pour les même raisons que Faust. Des sous entendu bien plus que précis pour quelqu'un au courant. Il n'y avait plus aucun doute. Cependant, il fut un peu déçu au fond de ne pouvoir se nourrir d'une jeune humaine, du moins si elle l'était. Faust commençait beaucoup a douter de cela. Son attitude ne reflétait pas celle d'une humaine classique. Elle avait une certaine présence qui faisait énormément douter Faust. Peu après un petit moment de silence, un homme passa devant la porte donnant sur la conférence en faisant un petit signe discret. Faust le remarqua et se redressa du mur et s'adressa à la jeune femme.

"Je crois qu'on va bientôt pouvoir commencer. L’organisateur va bientôt avoir besoin de nous. Si j'ai bien compris, nous allons avoir à ramener certains spécimens avec lui afin qu’il puisse continuer ses analyses au centre. Je n'ai pas de détails sur lesquels et combien mais je suppose que le plus possible serait le mieux."

L'homme repassa devant la porte quelques secondes après et entrouvrit la porte. Je rentrait alors, probablement suivi de la jeune femme qui était la. Tous ceux dans la salle et qui ne faisaient pas partie du plan étaient endormi. Alors c'est comme ça qu'il avait fait. On pouvait sentir un légère odeur, surement le produit dont il s'est servi pour les endormir. Ce n'était pas le moment de traîner. Faust commença à passer dans les rangs en cherchant des sujet potentiels. Il ne savait pas comment choisir. Il voulait se venger des humains, tout comme lui donc il lui faudrait des humains à coup sur. C'est sur eux que Faust allait faire son choix. Il continua de passer dans les rangs quand il aperçu un homme, la tête contre la table. Le seul petits détails qui le fit remarquer à Faust c'est une légère coupure sur le crâne, surement lorsqu'il s'est endormi. Sa tête avait du heurter la table assez violemment. Faust commençait à ressentir cette envie de sang de manière très forte. Il fixa son regard sur l'individu un moment puis se reprit. Il ne fallait pas qu'il cède, surtout pas en mission. Pourtant, il avait si soif ... La mission importait plus. il détourna son regard et se tourna vers la jeune femme. Elle ne semblait pas savoir trop quoi faire. Elle avait du être moins bien informée que lui. Il s'approcha rapidement d'elle.

"On a peu de temps. On doit choisir une personne ici et sortir avec discrètement. On doit faire très vite avant qu'on ne se fasse remarquer."

Faust parcouru alors les différentes allées afin de trouver sa proie cependant il ne pouvait s'empêcher de repenser à cet homme blessé et dont il sentait l'odeur. C'était peu être simplement une illusion mais il avait ce parfum dans le nez. C'était difficile pour lui de lutter contre son instinct. Il attrapa le premier corps venu et le prit sur son épaule. Il regarda alors la jeune vampire et attendis qu'elle choisisse à son tour.

Message par Invité Mar 4 Nov - 22:33

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Le vampire semblait bien être ici pour l'opération et maintenant, il savait que moi aussi. Les choses étaient donc bien claires. Mais qu'étais-je censée faire ? Je ne savais toujours pas et, pour le coup, j'étais vraiment perdue. Maudis soit celui qui m'avait convoquée ici sans même avoir la correction de me dire ce qu'il attendait de moi ! Foutus Rebelles, avec leurs idées à la con ! J'écumais silencieusement, pleine d'une colère contenu contre ceux qui étaient pourtant mes chefs. Si Faust semblait ici comme un poisson dans l'eau, moi je commençais sérieusement à m'ennuyer. Je vidais ma coupe de champagne d'une traite, avant de la poser dans un coin en soupirant un peu plus bruyamment que je ne le pensais, faisant se retourner un couple de jeunes gens qui se tenaient pas loin de nous. Je leur jetais un regard noir, qui leur fit comprendre qu'il valait mieux qu'ils refassent un demi tour dans l'autre sens avant que la foudre ne s'abatte sur eux. Ils se concentrèrent de nouveau bien poliment sur leur conversation entamée et interrompue, me tirant un étrange sourire de satisfaction. Apparemment, je savais encore effrayer les gens ! Selon leur odeur, ils étaient très probablement humains, leur parfum me mettant l'eau à la bouche. Je dus me détourner un court instant pour éviter que mes crocs ne jaillissent soudainement de mes gencives. L'apparition de Dracula au milieu de la foule aurait fait mauvaise impression... Ils rentrèrent dans la salle peu de temps après, me soulageant de cette irrésistible envie de mordre. Je perçus une bribe de pensée venant de mon compagnon d'infortune : il en était toujours à se demander s'il pouvait discrètement me croquer avant de partir. Il n'était pas certain que je sois humaine, et qu'il se préoccupe de ça commençait vraiment à me taper sur le système. Quand je relevais le visage vers lui, mes yeux étaient passé d'un bleu caraïbes à un rouge sanglant. Je ne restais comme ça qu'une minute, avant d'effectuer le changement inverse. Si un garde de la sécurité de la fac me voyait comme ça, il risquait de penser que je m'apprêtais à me jeter sur un inviter pour le vider comme une bouteille de vodka, ce qui ferait immanquablement foirer l'opération pour laquelle j'avais été mobilisée :

-Je ne serai pas ton casse-croûte vivant ce soir. Ses analyses ? Qu'est-ce qu'il nous mijote encore celui-là... On ne va pas pouvoir embarquer tout le monde et une trop grande disparition attirerait l'attention de la sécurité, et par conséquent, du Cercle. Il vaut mieux éviter. Trois ou quatre cobayes, pas plus pour nous. Les autres feront ce qu'ils veulent.

Dos à la porte, je n'avais pas remarqué le manège du type près de la porte, qui avait donné le signal d'action. C'est Faust qui m'alarma quand la porte fut entrouverte. Il entra dans l'amphithéâtre et je l'y suivi. Tous les invités s'étaient effondrés au sol, visiblement endormis ( en tout cas, je l'espérais.... Le transport de cadavres ou les morts de masses, ce n'était pas franchement mon truc). Il régnait dans la pièce une odeur très particulière et irritante, désagréable et nauséabonde. Mes papilles de vampires, bien plus développées que celles des vampires, me rendait très vulnérable aux émanations de ce produit très étrange et qui m'était inconnu. J'en avais les yeux qui pleuraient, et je fus prise d'une brève quinte de toux. Je dus mettre le col de ma veste devant mon visage pour m'en protéger un minimum, le temps que le reste du gaz ne se dissipe et que je sois hors de danger. Je ne savais pas ce qui avait été inoculé à ses pauvres innocents, mais celui qui les avait anesthésiés n'avait rien laissé au hasard ! Je me dégageais de mon col de blouson, me retournant vers Faust quand il m'expliqua grosso-modo ce qu'on devait faire. Je dus retenir ma mine à moitié surprise et contrariée. Je me doutais bien que le sors des gens que nous allions choisir allait être tout sauf enviable... Et comme je ne connaissais aucune de ses personnes, je ne pouvais pas me servir de cette occasion pour punir un potentiel criminel ou un tueur : j'allais devoir piocher au hasard dans la mêlée... Au risque de choisir la plus pure des personnes.

-Ok.

Une jeune femme aux cheveux d'un mauve doux et au visage harmonieux attira mon attention. Elle était particulièrement jolie et avait l'air très douce. Je remarquais qu'elle avait deux grandes ailes blanches dans le dos, qu'elle retenait par un harnais qui me semblait très artisanal mais de bonne qualité. Je caressais son visage un court instant. Sa peau était douce et légèrement colorée. Elle respirait lentement, signe qu'elle était encore vivante. Je la pris tendrement dans mes bras pour ne pas la blesser, et je murmurais très doucement, en prenant garde que Faust, qui avait l'oreille aussi aiguisée que moi, ne m'entende pas :

-Je suis désolée... Je n'ai jamais voulu ça...

Le cœur gros, la conscience lourde, je rejoignis le vampire qui m'attendait. Il avait jeté négligemment un pauvre bougre sur son épaule, et il était déjà prêt à partir. Je pris une profonde inspiration avant de lui dire en masquant toutes mes émotions :

-On peut y aller. Il faut qu'on bouge avant que les autres ne se réveillent. On a un moyen de transport au moins ?

Message par Invité Mer 5 Nov - 22:19

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Visiblement, La comparse de Faust avait déjà trouvé sa victime. Il leur fallait maintenant partir d'ici le plus discrètement possible. Lorsque la vampire parla de moyen de transport, Faust se rappela alors qu'il avait eu rapidement des informations la dessus. A vrai dire, il comptait plutôt sur ses capacités de vampire afin de s'échapper d'ici seul mais la, tout avait changé. Il ne savait pas si elle pourrait le suivre. Elle semblait déjà agacée par ce travail. Faust lui fit signe de la suivre. Un guetteur placé devant la porte leur fit signe que la voie était libre. Faust passa rapidement dans les couloirs et rejoins une entrée non loin, près du parking ou les attendait leur véhicule. Le choix était des plus surprenant. Il s'agissait la d'un corbillard plutôt grand. Le chauffeur était à l'avant et semblait prêt à quitter cet endroit à tout moment. Cela changeait des porteurs de morts de mon époque. Faust déposa son corps à l'arrière sans grand ménagement. Pour lui, ce n'était qu'un morceau de viande, un animal comme tous les autres. La vampire le suivi de près et approchait pour déposer son cadavre. Faust en profita pour lui dire quelques mots.

"Désolé pour tout à l'heure. Je ne pensais pas que ma soif de sang se faisait tant ressentir. Ce n'était pas contre toi. j'avais juste ..."

A ce moment, un homme passa au loin dans le parking et vit le corbillard que l'on chargeait. Sa réaction ne fut pas celle d'un rebelle. Il prit son téléphone et commença à composer un numéro. Sur le moment, l'esprit de Faust réagit impulsivement, poussé par la volonté de réussir la mission mais surtout par sa faim. Il se rua sur l'homme et le saisi à la gorge. Il lui arracha le téléphone des mains et sa réflexion s'arrêta. Il avait entre ses mains un humain à sa merci. Son instinct le poussait à le tuer. Faust lâcha le téléphone et planta ses ongles dans la gorge de l'homme. Il stoppa d'un cou la circulation d'air. Faust traîna sa victime un peu à l'écart pour ne pas être vu par les passants. L'homme se débattit un moment, du moins avant que Faust ne referme sa main en lui arrachant une partie de la gorge. Le sang se mit à gicler abondamment de la plaie. Faust plongea son visage dans le flot de sang et en profita pour boire. L'apaisement venait enfin pour lui. Une large flaque de sang prenait place dans un coin du parking accompagnée peu après du cadavre. Faust s’essuya la bouche du revers de la main. Il revint vers Catherine beaucoup plus calme.

"Ce sang n'était pas terrible mais au moins, il m'a rassasié. je crois que nous en avons fini ici. "

Message par Invité Lun 10 Nov - 15:55

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Je portais la femme dans mes bras avec le plus de douceur possible. Au fil des années, puis des décennies, j’avais appris à maîtriser toutes mes capacités surnaturelles de vampires, qui étaient la vitesse et la force. Au début, c’était difficile d’attraper un téléphone sans le casser, de s’appuyer contre un mur sans le fendre ou de marcher, tout simplement. Avec de la pratique, de la rigueur et de la force mentale, on finissait par s’y habituer. Redevenir, en apparence bien sûr, un simple mortel alors que notre corps était devenu aussi résistant qu’un char d’assaut, c’était tout sauf évident. On faisait facilement des ravages, et il n’y avait rien de plus dangereux, surtout quand on est en cavale et qu’on a besoin de ne laisser de traces nulle part. Ouvrir une porte et la faire carrément sortir de ses gonds devant une foule toute entière ahurie, ce n’était pas vraiment ce qu’il y avait de plus discret… Tout avait commencé par le contact physique avec Cathy. Je ne pouvais me permettre de la blessée, je ne m’en serais jamais remise. Bien qu’elle soit un vampire de longue date, la force brute des vampires fraîchement transformés était dangereuse, parce qu’elle n’était pas maîtrisée. Alors  je m’étais efforcée, à chaque fois, de me contenir pour ne pas lui faire de mal en effleurant sa peau si délicate. Ca avait demandé de l’exercice, mais j’avais fini par contrôler ma force, par savoir la doser. Pour la vitesse, s’avait été plus compliqué… Il avait fallu que je fasse du jogging tous les jours, dans un bois désert, pour réussir à me freiner. J’avais de très nombreuses fois percuté des arbres. S’ils volaient en éclat à chaque fois, la puissance de l’impact les déracinant, je me faisais plus de soucis pour moi : à présent, la moindre écharde était dangereuse. A force de souffrir, j’avais pris le reflexe de diminuer ma vitesse, associant cette dernière à la souffrance du bois pénétrant ma chair. J’avais réussi à remarcher normalement, me fondant de mieux en mieux parmi les humains. Je pouvais également passer de facultés humaines à mes facultés de vampire, comme si j’appuyais sur un bouton.

Aujourd’hui, j’étais en mesure de me contrôler, dans presque n’importe quelle situation. La seule chose qui me rendait plus explosive, c’était la soif de sang, le cerveau mal irrigué répondant moins bien aux ordres. Mais à ce moment précis, j’avais la pleine possession de mes moyens physiques, si bien que je pouvais aisément éviter de réduire cette pauvre petite en poudre d’os sur une simple pression un peu trop forte. En me concentrant un instant, j’essayais de déceler son pouls, pour voir si le gaz qui leur avait été envoyé dans l’amphithéâtre l’avait tuée ou juste endormie. Je retins un soupir de soulagement en constatant qu’elle était juste dans les vapes : j’entendais son cœur battre à un rythme régulier et son souffle me caressant la peau à la base du cou. Dieu merci… Quand Faust passa à la vitesse supérieure pour longer les couloirs jusqu’à la sortie, je le suivis, essayant de ménager ma victime. Je ne voulais pas trop la secouer, la pauvre… Elle allait déjà subir un sort peu enviable, alors si en plus je la ballottais dans tous les sens… Je sortis et mes yeux s’écarquillèrent de stupeur. Un….Corbillard ? C’était CA notre moyen de transport ? Non mais ils se foutaient vraiment de moi ! Et ils espéraient qu’on puisse être discret en nous trimballant dans ce machin ? Sérieusement… Je me retins de lever les yeux au ciel : Faust ne devait pas se rendre compte que je faisais tout ça sans grand enthousiasme, voire même avec une certaine répulsion. S’il rapportait que j’étais une pièce peu fiable du puzzle, voire une traître potentielle, je ne donnais pas cher de ma peau. Le vampire déposa sa proie sans ménagement dans le coffre. Je ne pus me résoudre à en faire autant avec la douce demoiselle que je portais, et je la déposais avec délicatesse à l’arrière du véhicule, à côté de la victime de mon «  collègue ».


-Tu avais juste soif de sang. Je sais. Un conseil : tu devrais te nourrir avant de partir en mission, la prochaine fois. Ca t’évitera de vouloir bouffer ta partenaire…. Mais j’accepte tes excuses. Tu n’es pas passé à l’acte et tant mieux pour toi. Tu aurais compromis la mission. Le cheftaine n’aurait pas apprécié.

Je lâchais la dernière phrase avec un cynisme très prononcé. Je n’en avais que faire que cette mission réussisse ou rate. Mais s’il attirait l’attention sur nous, je savais très bien qu’il ne serait pas le seul à y passer, et j’étais un mort qui aimait bien la vie ! Je me redressais et lissais mes vêtements, puis je fermais le coffre, ma grande taille me rendait les choses faciles. Mais ce que je vis m’épouvanta : un homme venait de passer, et il nous avait fixés pendant que nous chargions les deux jeunes gens dedans. A cet instant même, je sus ce qui allait se passer, et je suivis Faust du regard avec épouvante. Il se jeta sur l’homme tous crocs dehors. Il le saisit à la gorge et lui arracha son portable des mains, sur lequel il avait commencé à composer un numéro avec l’énergie du désespoir. Je vis l’humain blêmir, son sang quittant son visage, la poigne du vampire l’empêchant de respirer. L’immortel tira sa victime dans un coin, et j’entendis un cri étouffé qui provenait du lieu en question. J’avalais ma salive avec difficulté. La violence de l’attaque m’avait coupé le souffle, comme si c’était sur ma gorge que c’était posée la main de mon ami suceur de sang.  Quand il revint vers moi, du sang tâchant ses vêtements, je me ruais vers la victime et me donnais un coup de crocs dans le poignet, faisant jaillir un faible flot de liquide rouge, que j’orientais vers la bouche de l’homme à la gorge à moitié arrachée. Il était bien entendu inconscient et sa respiration disparaissait très vite. Je lui fis avaler un peu de sang, afin d’essayer de lui permettre de se rétablir. Mais compte tenu de la gravité de sa blessure, il était très probable que ça ne fonctionne pas… N’ayant pas le temps de m’assurer de sa bonne guérison ou de son trépas, je rejoignis le corbillard et montais sur un siège à l’avant, les dents serrées :

-Non mais tu as vraiment un problème de maîtrise toi ! Si quelqu’un trouve ce type avec la gorge complètement déchiquetée, tu crois vraiment  qu’il va passer sa route ? Tu es inconscient du risque que tu viens de nous faire prendre !

Message par Invité Mer 12 Nov - 19:44

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La jeune vampire avait été voir dans quel état était la victime de Faust. C'était plutôt étrange. Ce qui importait avant tout était la mission et elle seule. Faust se demandait plusieurs choses sur le moment. Cette vampire avait un comportement bien étrange à l'égard de cette race. Elle avait déposé sa victime de manière délicate. Ce n'étaient que des humains, de futurs animaux de laboratoire. Pourquoi prendre tant de précautions avec eux. La vampire revint et monta dans la voiture d'un air furieux. Faust resta à coté, ne souhaitant pas encore monter dans cet étrange boite métallique sans cheval. La technologie n'était pas encore une chose a laquelle il s'était habitué. Il s'appuya contre tandis que Catherine lui parla depuis l'intérieur. Elle n'était pas vraiment contente de son geste et lui faisait bien comprendre. Faust avait agi sur le moment et mit le cadavre à l'écart. Ils seraient probablement partis depuis déjà un bon moment un fois que le corps serait découvert. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle réagissait de la sorte. Cela commençait à l'agacer. Il répondis en gardant pour le moment son calme.

"Le corps est isolé. Nous seront partis bien avant que quiconque ne le voit. De plus vu son état, je ne pense pas qu'il aille raconter à qui que ce soit qui lui a infligé ses blessures. Ce n'est qu'un humain. Il n'a aucune importance. Il fait partie du bétail et il était de mauvaise qualité en plus. J'ai bu de bien meilleurs sang. Nous ne perdons rien en éliminant ces humains de basse catégorie."

Faust se mit à réfléchir encore plus au comportement de la vampire. Pourquoi se souciait elle tant des humains ? Il y avait quelque chose d'étrange. Se serait elle attaché à l'un d'entre eux ? Ce serait répugnant mais possible. de telles pratiques avaient déjà été constatées à son époque alors maintenant que ces êtres se mélangeaient, se côtoyaient, ils devaient aussi se reproduire ensemble. Faust trouvait ces pratiques décadentes et anormales. Il n'était pas étonnant que l'espèce des vampires se soit dégradée à ce point. La mission était maintenant finie et Faust ne comptait pas rester ici des heures. Ce lieu public ne lui plaisait guère et il se sentait bien mieux dans la grotte des rebelles.

"Dans tous les cas, la mission est finie. Je vais rentrer par mes propres moyens. On se reverra plus tard petite vampire. Fait bien attentions à nos sujet. Je crois que tu sais y faire."

Faust dit cette dernière phrase pour faire comprendre à Catherine qu'il avait remarqué son comportement. Ils seraient surement amenés à se revoir dans le futur et Faust se renseignerait surement plus en détail sur ses actions. En attendant, il sortit rapidement du parking et grimpa sur le mur d'une ruelle pour atteindre les toits. La, il était en hauteur et pouvait voir ses proies. Il rejoins rapidement la grotte des rebelles, attendant les prochaines instructions.  
[je pense qu'on peu clore à moins que tu aies des chose a rajouter ^^]

Message par Invité Jeu 13 Nov - 15:47

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Je savais que ma réaction vis-à-vis de l’humain avait attiré l’attention du vampire. Un véritable vampire membre des Rebelles aurait laissé libre cours à sa sauvagerie et l’aurait aidé à vider cette poche de sang sur pattes de son contenu sans se poser la question de le laisser en vie. Il l’aurait juste mordu et laissé dans un coin, sans le moindre état d’âme. Le fait que je fasse preuve de compassion et que je vienne en aide à sa victime lui avait probablement mis la puce à l’oreille… J’avais essayé de lui faire croire que je me souciais du simple fait que nous ne soyons pas aperçus ou remarqués afin de ne pas mettre notre mission en péril, mais mon «  camarade » n’avait visiblement pas marché, et il était à présent perplexe. Je redoutais de devoir l’éliminer afin de me protéger, de devoir le tuer avant qu’il ne puisse faire part de ses soupçons à qui que ce soit. Il m’avait l’air bien plus fort que moi, et si les hauts placés des Rebelles notaient la mort suspecte d’un des leurs, j’étais vraiment dans une merde noire. S’ils établissaient que c’était un meurtre, je ne doutais pas qu’ils chercheraient à savoir ce qui s’était passé et qui l’avait massacré à grands coups de pieux en bois dans la poitrine, et avec les moyens dont ils disposaient, ils ne mettraient sûrement pas longtemps à me mettre la main dessus et à m’exécuter à mon tour pour traîtrise… A moins que je quitte vite fait la ville, ce qui ne m’enchantait pas non plus, ou que je parvienne à être très convaincante avec lui et à faire disparaitre ses doutes… Il allait de ma vie à présent d’écarter le danger qu’il représentait, que ce soit par n’importe quel moyen… A la condition d’être d’une discrétion sans faille. Et ça, ce n’était pas gagné…

-Tu ne te doutes pas que seul un vampire pourrait faire preuve d’une telle sauvagerie ? Ni les darkness, ni les lycans ne tuent de cette façon. Et bien que le corps soit isolé, lui il a bien réussi à se retrouver là au même moment que nous. Il n’était peut-être pas seul et le campus grouille de vie, surtout en période de conférence. Certaines cibles ont peut-être senti venir le coup et se seront tirées avant d’être gazées comme leurs petits copains. On n’est jamais à l’abri d’une coïncidence fâcheuse, tu ne devrais pas l’oublier. Sauf si tu ne tiens pas à la vie, mais personnellement, une mort m’a suffi.

J’essayais difficilement de suivre les pensées du vampire pour tenter de voir s’il avait toujours des doutes vis-à-vis de mon comportement. Malheureusement, je ne compris que des bribes incohérentes, les défenses mentales du vampire m’empêchant l’accès à son esprit. Ca voulait dire qu’il m’était impossible de l’hypnotiser pour essayer de lui faire oublier ce qu’il avait vu de la scène. De plus, elles étaient particulièrement rigides et denses, ce qui me donnait une grande impression de force. A croire qu’il s’était entraîné mentalement pendant très longtemps. Peut-être avait-il déjà eu affaire aux télépathes ? S’était-il déjà fait manipuler par l’un d’eux ? J’ignorais la raison d’une telle puissance mentale, mais ce dont j’étais sûre, c’est que ce n’était vraiment pas bon pour moi… La seule chose qui me sauva, si on pouvait dire ça ainsi, c’est le fait qu’il semblait très pressé de se barrer de là. En effet, les vampires, solitaires par nature, aimaient rarement les lieux publics ou bondés et avaient l’instinct de s’éloigner.


-En effet. Je vais pour ma part rentrer à la grotte avec nos victimes et notre… Chauffeur. Si c’est là que tu vas aussi, il y a effectivement des chances pour que nos chemins se recroisent. Merci du compliment. Ne le prends pas mal, mais je ne te le retournerai pas.

Je lui fis un clin d’œil faussement complice avant de refermer la vitre de la portière. Je ne m’attardais pas sur le diminutif qu’il m’avait destiné et je me gardais bien de lui dire que j’étais loin d’être ravie à l’idée de le revoir un jour… Après tout, nous étions collègues et il aurait été mal vu que nous ne nous entendions pas, ou du moins que tout le monde pense que ce n’était pas le cas. Je jetais un rapide coup d’œil à l’homme posté sur le siège à mes côtés. Il portait une casquette noire et des lunettes de soleil très foncées, ce qui m’empêchait de voir ce qu’il regardait ou même de l’identifier.  La seule chose que je pouvais dire à son sujet avec certitude, c’était que je ne l’avais jamais vu ou croisé, je me serais souvenu de ses traits et de l’impassibilité de son visage.  A croire qu’il faisait la navette pour les Rebelles tout le temps et qu’il avait l’habitude de trimballer dans le coffre de futurs cobayes inconscients… Toujours était-il que je ne pouvais pas prendre le risque de sortir pour retourner voir si la victime de Faust était toujours en vie ou s’il était mort de ses blessures malgré mon intervention. De plus, je ne pouvais pas l’hypnotiser pour lui faire oublier quoi que ce soit le temps d’agir à cause de sa paire de Ray Ban. A croire qu’il avait senti, ou qu’on lui avait dit, que l’un des deux envoyés sur la mission était capable de manipulations mentales… Après tout, c’était même très probable qu’on l’ait informé, ou même juste qu’il soit prudent de nature. En tout cas, ça faisait quand même beaucoup de coïncidences…  J’essayais de me concentrer pour capter un battement de cœur alors que la voiture démarrait pour s’éloigner du campus. Je captais le mien, bien sûr, cependant plus lent que les pulsations émises par les humains, celui du chauffeur, régulier comme une montre suisse et un très vague et léger battement, comme celui d’un cœur de colibri, venant de l’extérieur. J’avais réussi… La proie de Faust était encore vivante. Et probablement sous le choc. J’espérais simplement qu’il l’était assez pour ne pas se rappeler de nous, ou qu’on le prendrait pour fou s’il venait à raconter ce qui lui était arrivé. Dans cette ville, c’était peu probable...
« Mais qu’ai-je encore fait… ? »

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