Le temps que Soleon et Rémio s'entendent, l'ombre de Ryuku approchait aux abords du camion. Sans réellement prendre en considération ce que le darkness venait de demander. Charles, qui était resté en bas du camion, garda son fusil braqué sur le visage de l'assassin. Soleon lorgnait sur la situation d'un oeil mauvais, ce demandant pourquoi l'homme était revenu, tout en portant sa main à son cigare. Il encouragea Rémio à aller se mettre en position, le remerciant d'un bref geste de la tête, en le pressant par des accoues sur l'épaule. Que ce dernier comprenne l'ordre ou non, le patron se contenta d'expirer un épais nuage qu'il concentra au-dessus de son champ de vision. Le soleil n'atteindrait pas son zénith avant une petite heure et demie. D'ici là, peut-être qu'ils pouvaient tous faire en sorte de s'entendre calmement. L'assassin semblait sûr de lui, mais ça n'en démotivait pas le lion noir pour autant. Retirant de ses canines le cigare, pour l'épousseter à ses bottes, il voulut s'adresser au nouvel arrivant, avant que l'assassin n'appel quelqu'un. Cette fois, ce fut Bastien, qui du haut de son camion, clef du véhicule dans la poche, et fusil à l'épaule, visait la jeune femme qui approchait.
Puisque il était impossible de lire l'ambiance complètement irréel de la situation par les moyens classique, Soleon intima calmement à ses hommes de baisser leurs armes. Ils ne pouvaient plus se contenter de viser le moindre inconnu en le menaçant. Malgré la présence de l'assassin, Soleon ne perdait pas de vue que ce dernier s'était défendu, n'entraînant pas forcément des intentions meurtrières immédiates. Il n'aurait donc aucune raison de déclencher un conflit actuellement. Ils avaient tous passés une sale soirée, eu un réveil difficile, du moins, pour ceux ayant eu le luxe de s'endormir. Et désiraient sûrement comprendre mieux la situation, donc autant discuter, quel que soit les hommes mis en cause. Il fallait effectivement pouvoir établir un plan concret de la situation de la ville. Ils laissèrent Charles et Bastien s'occuper des portes arrière du fourgon, trafiquant les clefs du véhicule sans plus de succès. Un autre énergumène se pointa, prononçant des paroles plus ou moins censées réveillant l’instinct de Soleon.
Comment pouvait-il affirmer que les rebelles n'y étaient pour rien, voir même qualifier un groupuscule de rebelles, ou non rebelle aussi simplement? Son visage lui disait quelque chose, la morphologie de ses yeux, ainsi que ce comportement trahissait l'attitude des lycans. Soleon continuait d'observer le groupe d'inconnus qui se pointaient désormais devant lui. Un assassin, une jeune femme, un soldat traumatisé et un loup en rogne, le recrutement allait en effet devoir attendre. Rémio était perdu, l'assassin semblait vouloir en apprendre autant que lui, le loup avait dans l'idée de passer à l'action sans forcément prendre de plan en compte. Les yeux du lion se fermèrent cinq brèves secondes. Avant que Bran n'ait le temps d'interroger Ryuku, un grondement sourd émana du blindé auquel Soleon faisait dos. Les deux soldats qui tentaient vainement d'ouvrir les portes arrière, furent soudainement projetés par un puissant choc. Sans pouvoir dire quelle était la nature exacte de ce dernier, un nouveau grondement plus intimidant remua la carcasse du blindé.
Prenant son arme en main, Soleon prit du recul, en bondissant du côté de ses équipiers. Les deux hommes peinaient à reprendre contenance, se redressant péniblement en se frottant le crâne. Les portes du blindées commencèrent à se tordre, comme froissé par une pression divine. Concassant les gongs jusqu'au serrure, réduisant les épaisses parois blindées à l'état d'une vulgaire boulette de papier. Cette dernière fila en direction des habitations lui faisant face, abattant les restes du mur qui dégagea un épais nuage de poussière:
"Charles, Bastien, bougez immédiatement!" Mais avant que ces derniers ne puissent pleinement se dresser sur leurs jambes et mettre en joue le responsable de ce chaos. Ses derniers se virent pris de convulsions, vomissant repas et hémoglobine, en un laps de temps record. Loin de se laisser déstabiliser, Soleon savait ce qu'il avait à faire. Malheureusement, la présence des civils ne lui permettaient pas de pouvoir annihiler les capacités de chacun. Si ces derniers venaient à mourir plus tard, car incapable d'user de leurs pouvoirs ou transformation par sa faute, le lion noir, ne pourrait que s'en vouloir. Voyant ses équipiers se faire torturer sous ses yeux, il ne lui fallut pas plus d'une brève seconde de souffle pour prendre position de manière diagonale, revolver en main par rapport à l'arrière du fourgon:
"Relâchez mes hommes immédiatement, en sortant les mains en l'air!"Alors que Soleon terminez sa phrase, le blindé fut éventré, puis ouvert comme une boite surprise. Ou un carton cubique, bref, la masse métallique fut déballée, laissant apparaître en son centre un homme d'une taille similaire à celle de Soleon. Avoisinant les deux mètres de haut, il ne perdait rien en muscles. Des habits de détenus des sections spéciales l'habillaient du haut des épaules, au bas des chevilles. Tatoué de part et d'autres, il ne portait plus de menotte, se contentant d'afficher un regard intrigué, bien que légèrement blasé autours de lui. Lycan, darkness et élémentaires pouvaient sentir le danger que représentait cet individu. Son odeur était celle d'un humain, mais un arrière-goût démoniaque bien plus prononcé que celui de Ryuku pouvait tâtonner les sens les plus aiguisés. Bien bâtit le prisonnier, arborait en revanche, une longue et profonde plaie au niveau du buste. Pourtant, peu de sang semblait s'en être échappé, bien que cette dernière fût récente. La chaire étaient visible, les intestins, comme les "tendons" du buste aussi.
Soleon ne fit pas de sommation supplémentaire, cet homme s'appelait Jean Devaut, c'était un psyko, télékinésie, psychokinésie, hypnotisme et illusions étaient entre autre, une partie de ses capacités. Cet homme était né dans le même genre de laboratoire que Soleon. Sauf que cet homme lui n'était pas gérable, quoi qu'ils aient essayés sur lui, rien ne permettez de canaliser son pouvoir, ni de neutraliser ses pulsions. Il ne connait pas la chaleur d'une mère, ni l'approbation d'un père, d'ailleurs ça devait être la première fois qu'il voyait un ciel bleu. Raison pour laquelle Soleon put tirer, la balle percuta le buste de Devaut, le faisant reculer sur presque un mètre. Ce dernier porta son attention sur celui qui osait le défier, puis se mit à rire doucement en activant ses pouvoirs. La seule chose qu'il ne peut pas contrôler ni manipuler, ce sont les êtres vivants. Enfin... Devaut ne pouvait pas... la partie sombre en lui peut être! Charles et Bastien gisaient toujours au sol sans pouvoir riposter, alors que Soelon se voyait désarmé de son calibre, puis projeter sur trois mètres en arrière, après avoir encaissé un pneu projeté à quelques kilomètre à l'heure dans le ventre.
- SPOIL:
Fuyez, battez-vous, mais n'imaginez même pas tuez cet ennemi en un seul post, bande de dépravés ;D
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