Avventura
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Message par Invité Ven 1 Jan - 17:42

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[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Mois de parution : Janvier  2016
Numéro de la gazette : 06
Journaliste : Williams Turrenghouai

A la Une
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Janvier 2016: Scoop de première importance: Après la confrontation du Cercle contre les Rebelles, ayant à jamais marqués la ville et ses habitant. Un raid aurait été mené dans l'ancien repaire des Rebelles il ya de trois cela 5 mois par les forces d'intervention du Cercle, composées du second des vampires Néro, de soldats du Cercles, le soldat d'élite Varko ainsi que du chef Verague. L'information aurait été passée sous silence les premiers mois en raison de l'échec cuisant du Cercle à appréhender d'ancien membre de l'organisation Rebelle, ainsi que du décès de plusieurs unités du Cercle. Dès que les premières informations à ce sujet ont commencé à fuiter, une horde de journalistes s'est empressée de se saisir de l'affaire en allant interviewer les concernés pour avoir plus d'infos, y compris votre humble serviteur. Le second des vampires aurait déclaré:

"Je suis en partie responsable de cette bavure, un des soldat est mort par ma faute et j'en assume l'entière responsabilité. Son meurtrier et son petit camarade responsable de la mort de Verague en paieront le prix fort, je vous le garantit! Maintenant laissez moi tranquille."

Alexandre Varko aurait quant à lui dit:

"Le Cercle poursuit sa lutte contre les éléments terroristes et parfois, trop souvent, des soldats courageux y laissent la vie. Nous nous souviendrons d'eux, et leur courage ne fait que raffermir notre révolution à éliminer ceux qui menacent la sécurité de tous. Pas d'autre commentaire, merci."

En effet, le soir du raid du Cercle contre les derniers Rebelles encore en liberté, le chef Verague aurait été retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses et sanglantes. Le corps aurait été retrouvé avec le cœur arraché de sa cage thoracique. La dernière fois que le chef Verague avait été vue encore vivant, il escortait le Rebelle répondant au nom de Bran, ce qui fait de ce dernier le suspect numéro un dans cette affaire. Bien que la plupart des soldats du Cercle aient survécu à cette nuit sanglante, l'échec retentissant du Cercle dans cette affaire restera surement encré elle aussi dans les mémoires pendant un bon bout de temps. Le suspect Bran est quant à lui devenu l'homme le plus recherché de la ville, avec une prime énorme flottant sur sa tête. Il est néanmoins stipulé que le Cercle veut le suspect vivant pour pouvoir l'interroger.

En attente de plus d'informations, je reste comme d'habitude à votre disposition pour de nouvelles infos toujours plus sensationnelles!  




Membre du mois
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]Notre membre à l'affiche pour ce sixième numéro est : Lily Ridell, récemment promue au poste de représentante des darkness. Félicitations à elle ! Et en prime voici une petite interview de notre gagnante !



Williams Turrenghouai : Quelle pression de recevoir une représentante du Cercle aujourd’hui ! D’après ce que je sais, vous occupez ce poste depuis peu… Qu’est-ce que ça fait d’avoir la responsabilité de la paix sur les épaules ?
Lily Ridell : C’est ... Impressionnant. Mais c’était déjà un peu le cas avant vous savez. Quand on fait parti des forces de l’ordre, la sécurité des citoyens est déjà présente dans notre quotidien.

W.T. : Pardonnez cette question indiscrète mais est-ce que vous vous destiniez vraiment à incarner ce rôle fraîchement promu par les hautes autorités ? Vous aurait-on forcé la main ?
L.R. : Honnêtement... Je ne pensais pas un jour avoir un poste pareil. Mais je suis la seule responsable de ce choix. Personne ne m’a poussé.  

W.T. : Est-ce que la grande victoire du Cercle cet été aurait en partie motivé votre décision ? Faire partie des forces de police de vous suffisait plus ?
L.R. : En partie, parce qu’il reste encore des choses à faire pour que la Paix perdure dans notre ville... Des choses que mon poste de policière ne pouvait pas me permettre...  

W.T. : Il faut dire qu’un darkness dans les rangs des gentil, ce n’est pas courant…
L.R. : Nous sommes catalogués par notre nature, mais nous sommes comme tout le monde : nous sommes libres de choisir si nous voulons faire le bien. Alors ça ne devrait pas être si choquant...

W.T. : Est-ce vraiment possible de cumuler deux fonctions au fait ? Vous vous en sentez capable ? Sur le long terme ? Ou alors vous comptez nommer un second prochainement ?
L.R. : Honnêtement, je ne sais pas si je pourrais continuer mon travail de policière sur le long terme, c’est un travail plutôt prenant mais je ferais ce qui doit être fait pour le bien de tout le monde. Après j’aimerais avoir un second dans tous les cas. Parce que la Paix doit se travailler ensemble.

W.T. : Justement, pouvez-vous me parler davantage de votre poste ? En quoi consiste-il exactement ?
L.R. : Chaque représentant à un rôle qui lui est propre, celui des darkness concerne l’espionnage, les renseignements si vous préférez. Je fais en sorte de trier les informations que me communiquent nos agents. Je suis navrée mais je ne pourrais pas vous en dire plus, question de discrétion. *petit sourire*

W.T. : Pourtant, tout ceci ne semblait pas gagné d’avance… J’ai entendu dire que vous étiez soupçonnée dans ce quintuple, non sixtuple homicides ? Un mot à ce sujet ?
L.R. : *Se fige un peu mais hoche la tête* En effet. C’est arrivé peu de temps après mon accession au poste... Mais j’ai été interrogée par un agent du Cercle et innocentée après avoir ... Montrer que ma bête n’était pas impliquée dans l’affaire.

W.T. : Les darkness n’ont pas la vie facile on dirait…
L.R. : Mais comme je l’ai dis, c’est à nous de faire changer les mentalités en montrant que nous pouvons faire le bien, malgré notre nature démoniaque.

W.T. : A ce propos, vous n’êtes pas la première d’entre eux que nous interviewons. Nous avions reçu un certain Natsume Kageya, il y a un mois ou deux. Un charmant garçon qui n’avait pas la langue dans sa poche. Le connaissez-vous ?
L.R. : *rougit* Je... euh... Oui... Je l’ai croisé quelques fois.

W.T. : Parce que lui vous connaît très bien semble-t-il si l’on en croit sa déclaration en direct…
L.R. : *suffoque et regarde ailleurs sans répondre*

W.T. : Et alors ? Nos lecteurs veulent connaître votre réponse !
L.R. : *inspire profondément* Et bien... Nous sommes ensemble. Natsume est quelqu’un de très gentil et il- ... Pardon, ce n’était pas la question.

W.T. : Quels sont vos projets pour l’avenir ?
L.R. : A tous les deux ? C’est secret ça William !

W.T. : La paix promise par le Cercle a-t-elle une chance d’aboutir pour vous ?
L.R. : Bien sûr ! Si personne ne croit en elle, alors elle ne verra jamais le jour. Mais si on agit pour elle alors il n’y a pas de raison pour  qu’elle n’aboutisse pas.

W.T. : Avec ces meurtres qui se perpétuent encore en ville, nos lecteurs sont inquiets : ceux qu’on nommait les rebelles sont-ils vraiment neutralisés ? Peut-on malgré tout supposer l’existence de dernières poches de résistance ?
L.R. : Je ne peux pas trop vous en dire mais nous travaillons dur trouver les quelques membres qui nous ont échappés. Vous savez, ils sont comme tout le monde : ils veulent rester libres ... malgré leurs idéaux qui ne peuvent pas avoir de place dans cette ville.

W.T. : Quelles sont les mesures de la police à ce sujet ? Et du Cercle ?
L.R. : Malheureusement je ne peux rien vous dire, nos suspects savent lire aussi vous savez ? *rit un peu*

W.T. : Mes sources m’ont également rapporté qu’un homme serait tombé dans le coma à la suite d’un entretien musclé de la part de vos collègues Cercliens, votre frère à ce qu’on dit. Que s’est-il réellement passé ce jour-là ?
L.R. : *devient blanche* Il s’agit bien de mon frère mais je ne vous parlerais pas de lui, excusez-moi, ce n’est pas un sujet qui m’est facile d’aborder...

Le mystère demeure entier donc. Je pense que nous n'avons pas fini d'entendre parler du dossier "Ridell" mes chers lecteurs ! En espérant que vous avez passé de bonnes fêtes, sans trop d'abus pour certains d'entre vous, je vous souhaite une bonne et belle année 2016 ! Faites le plein de bonnes résolutions !


Conte & Légende urbaine
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]  Il y eu et il y aura des lucioles, perdu dans un océan nocturne, leurs douces lumières apaisent et consolent les larmes. Les éléments sont comme une scène sur laquelle elles dansent. Ephémère scintillement concurrençant les bains d’étoiles, trois jeunes enfants s’étaient risqués à les regarder. Les essaims étaient nombreux, ils s’envolaient ponctuellement d’un bout à l’autre des champs. Entraînant inconsciemment la poursuite de la petite bande enjouée par la possibilité d’essayer de les attraper. Les lucioles sont de petites créatures capables de briller, souvent confondus avec les feux follets, ces petits insectes nourrissent de nombreux contes et légendes.  L’Avventura en possède aussi une.

 En des temps sombres et anciens, un village dénué de noms mais point d’habitants consolidaient leurs toits et balayaient les rues. Alors que nôtre petite ville cerclée par les vallées et les montagnes s’apprêtait à fêter le solstice d’hiver.  Le vent était rude, mais ce dernier leur épargnait quelques nuages amenant ainsi un soleil aussi distant que rassurant. Des tambourins faisaient vibrer les chaumières en annonçant les célébrités locales qui s’amassaient au centre de la place. Ils vendaient leurs articles, leurs métiers, leurs intentions ou même leur foi. Remerciant divers seigneurs aux noms barbant, acclamant la générosité des Dieux en appelant le peuple à continuer de s’entre aider dans la droiture et l’effort collectif, l’allégresse s’emparait de chaque individus. Résumé comme ça parait légèrement redondant, mais ils savaient s’amuser les bougres. De la bière aussi épaisse que du plâtre, de l’hydromel marchandé il y a huit mois de ça à une caravane égarée était entreposée dans une vieille cave dissimulée aux curieux voyageurs malintentionnés.

C’est pourquoi ils furent appelés, trois jeunes garçons que l’on avait sélectionnés pour leurs qualités respectives. Balun était prudent de nature, sauvés de justesse dès son plus jeune âge ce fils de garde n’avait pas tardé à relativiser sur la fragilité de la vie.  Augustin était un homme volontaire et fier de nature. Issu d’une petite famille reconnue pour les armes qu’ils forgeaient. Augustin avait hérité d’un physique imposant et d’un relationnel aussi aiguisé que les lames qu’ils pouvaient forger. Damian était le seul à avoir suffisamment fouiné toute l’année pour se rappeler où était la cachette, raison pour laquelle on lui demandait de guider les deux autres. Une fois réuni, on les salua comme il se doit, en leur demandant de tarder le moins possible. Ils devaient faire un simple aller-retour. Une journée pour y aller, une journée pour revenir. Ils devaient être de retour au début des festivités d’après le semblant de programme qu’avait annoncé le conseil des anciens. Jusque-là, le trio n’avait pas eu grand-chose à redire. Balun était content de pouvoir s’éloigner de sa famille un bref moment, Augustin avait besoin de sortir de sa forge pour prendre l’air et Damian n’avait pas eu vraiment le choix. Dette et larcins pendaient à ses basques depuis bien trop longtemps.

La première journée fut rude, mais pas fracassante, peu d’arbres intéressants, la neige recouvrait  le décor et les conversations ne voltaient pas aussi bien qu’escomptait Augustin.  Damian se contentait d’avancer à une allure forcée que les deux autres n’expliquaient pas, coupant partiellement l’envie de se parler, les camps furent très vite définis. Balun et Augustin s’amusaient à prendre des pauses, sans oublier de mentionner les réclamations barbantes du conseil. Visant à couper le désir de s’enfuir du rôdeur, Damian n’eut d’autre choix que de s’asseoir en grommelant à chaque pause infligée par les deux autres bougres. Culs dans la neige, gamelles au creux des cuisses, ils dévorèrent la moitié de leurs provisions.  Le soleil se coucherait bientôt, ce qui inquiétait partiellement Damian. Ce dernier espérait pouvoir atteindre la cave avant la tombée de la nuit. Ils ne savaient même pas comment faire un feu. Damian savait, mais préférait s’en passer, il n’avait pas envie d’indiquer son retard aux éclaireurs du village. Continuant de marcher au fur et à mesure du drap de neige, les trois villageois furent soudainement interpellés par d’étranges cris. Leurs cœurs battaient, mais leurs esprits n’eurent pas le temps de s’égarer.  Balun et Damian frappèrent les épaules d’Augustin et l’incitèrent à continuer d’avancer. Des bêtes semblaient s’être réveillées non loin. S’ils ne se pressaient pas, les ténèbres n’allaient pas être leur seule compagnie ce soir-là. Courant difficilement à cause du niveau de neige, ils durent se rendre à l’évidence et se préparer à lutter pour leur vie. Ils n’avaient pas de feux, il faisait définitivement nuit et des ombres se rapprochaient progressivement. Le bruit de leurs pattes fouettant la neige était trop bref et répétitif pour parvenir à les localiser précisément. Des loups immenses  tournaient autour d’eux.

Damian ne s’était pas arrêté de courir et s’était fait dévorer, Augustin y avait laissé trois doigts et un froc, tandis que Balun pensait sa blessure au ventre. Ils s’étaient finalement sauvés en tombant à travers la vieille plaque de bois pourris servant d’entrée à la cave.  Les bêtes ne s’y étaient pas encore risquées, mais elles étaient en haut ? Elles humaient l’air savourant les faibles traces d’hémoglobines que leur museau récoltait. L’hydromel était toujours là, mais ils auraient du mal à la porter, encore pire, ils n’avaient même plus l’intention d’y toucher. Quoi que, une dernière goutte avant de succomber aux crocs des autres charognards leur allait aussi. Mais avant que les bêtes ne puissent se jeter dans la cave, trois hurlements de douleur fendirent l’air. Les bêtes s’entre tuaient à l’extérieur, un étrange voile verdâtre enveloppait la sortie, empêchant les deux survivants de distinguer ce qu’il se passait.  
Réveillées par la chute des deux bambins de dix-huit printemps à peine, des milliers de lucioles s’étaient extirpées de leurs cachettes en s’agglutinant sur les créatures de la nuit. Ses dernières prisent de paniquent sentirent leurs faim s’amenuisent sous un rayon halé. Les lucioles brillaient en pourfendant la terreur nocturne dont s’était peinte cette triste soirée d’hiver. Consolé, puis guidé, les deux survivants parvinrent à ramener l’hydromel à bon port en temps et en heure. Mais personne ne voulut croire leur histoire de lucioles et ils furent démembrés pour meurtre injustifié au prêt de leur guide.

Bonne année !


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