Avventura
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -24%
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy ...
Voir le deal
759.99 €
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache
Voir le deal
64.99 €

Aller en bas

Message par Invité Sam 18 Oct - 22:13

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde esquissa un fin sourire satisfait. Dans peu de temps, tout serait au point. Il ne s'agissait plus là que d'une question d'heures. Le produit qu'elle avait concocté en compagnie de son très cher professeur allait enfin être dévoilé au grand public. La petite humaine avait extrêmement hâte de constater les effets qu'il aurait, d'autant plus qu'elle serait aux premières loges pour pouvoir admirer le spectacle. Etant totalement immunisée contre les produits chimiques, elle ne pourrait que se délecter des prochains évènements. L'albinos se mit sur ses pieds et s'étira une dernière fois, chassant par la même occasion les quelques vestiges de fatigue et de sommeil hantant la encore. Pas question d'être épuisée en une telle journée, elle devait être au maximum de ses capacités intellectuelles. La jeune femme accrocha une petite montre discrète à son poignet avant de se diriger vers la porte de sa chambre d'un air fort guilleret lui étant trop inhabituel pour ne pas être remarqué. Cela ne pouvait que présager de mauvaises choses aux yeux de l'hôtesse d'accueil qui regarda passer l'humaine, un frisson glacée courant le long de son dos. Cette petite lui devenait de plus en plus insupportable, sa simple vue la mettait désormais mal à l'aise.
Consciente de son petit effet sur la secrétaire, Adélaïde lui décocha un sourire malsain et carnassier avant de tourner les talons et de quitter l'hôtel pour de bon. Une bien belle soirée en perspective. Le fait que le soleil et ses rayons destructeurs aient presque disparu enchanta au plus haut point la jeune albinos. Cela représentait une gêne de moins à gérer.

La jeune femme s'installa rapidement au volant de sa voiture et poussa le volume de la musique à son maximum, n'ayant que faire de ses pauvres tympans. Adélaïde démarra le moteur avec pour objectif d'aller chercher des noises à un maximum d'automobilistes possibles jusqu'à arriver au campus de la ville où avait lieu la "réunion" du jour. Oui, la soirée promettait de se révéler absolument parfaite. Quoi qu'étant préposée à la libération du produit, la jeune femme ne savait pas réellement ce qu'elle ferait par la suite. Elle savait simplement qu'elle était chargée de retrouver un parfait inconnu qu'elle guiderait jusqu'au repère des Rebelles. La petite albinos n'en savait malheureusement pas plus. On lui avait simplement indiqué qu'elle monterait à bord du véhicule de son contact et qu'il lui faudrait abandonner sa propre voiture sur le parking du campus. Idée qui ne plaisait d'ailleurs pas le moins du monde à l'humaine. Elle l'avait d'ailleurs parfaitement fait comprendre à son professeur qui semblait s'en être royalement fiché. Cela ne le regardait pas...
Adélaïde sortit de ses pensées devenant quelque peu trop contrariantes et retourna à ses amusements du moment. La jeune femme commença par faire une queue de poisson au pauvre petit couple coincé dans la minuscule automobile située juste devant la sienne. La petite albinos admira avec un immense plaisir les visages horrifiés de ses deux premières victimes et le son nerveux du klaxon la fit sourire d'un air moqueur. Comme si de vulgaires coups de klaxon allaient l'empêcher de continuer à s'amuser.

Avisant alors le corbillard se trouvant une centaine de mètres plus loin, Adélaïde sentit un grand sourire malsain étirer ses lèvres alors qu'elle appuyait sur la pédale d'accélération jusqu'à finir pied au plancher. Quoi de mieux que de jouer une fois de plus avec la mort ? Un tantinet d'animation avant les évènements de la soirée ne lui ferait pas le moindre mal. Bien au contraire, la petite albinos n'en arriverait que plus ravie à la conférence prenant place dans l'un des nombreux amphithéâtres du campus.

Message par Invité Dim 19 Oct - 23:51

Revenir en haut Aller en bas
Il dormait tranquillement, la tête entre deux coussins, les poings serrés prêt de son cou il ne bougeait pas une oreille. La pièce était plongée dans une semi obscurité incommodante, l'écran de la télévision s'était une fois de plus perdu dans un blizzard de traits verts sur un fond mauve fluo. La vieille chaîne stéréo ne crachait plus rien, s'enfermant dans un silence ponctué de petits crépitements frustrants. La table basse portait une pile affolante de journaux. Mais le drame ne s'arrêtait pas là. La paresse de cet énergumène ne connaissait pas le mot limite. Une armée de canettes vides encerclaient la solide pile, accompagnée d'un trio de cendriers pleins à craquer. Ces derniers influaient énormément, délivrant une odeur de tabac froid unique en son genre. Un univers particulier, où chaque objet saccageait  la conscience endormi du possédé. Après avoir échappé à un terrible clafoutis bleu. Stan sentit ses tympans pleurer leurs misérables existences. Pris de court, et cherchant encore une glace au chocolat. Le fossoyeur s'effondra sur son tapis. Réalisant finalement qu'il venait de se réveiller il soupira. Profondément déçu, c'est maussade qu'il chercha son fléau à tâtons. Renversant distraitement plusieurs canettes. Comprenant que la chance l'avait définitivement laissé tomber, c'est agacé qu'il se redressa en envoyant sa table bouler:

"Où il est ?"

Un véritable silence s'installa, comme si les appareils de la maison préféraient effacer temporairement leur existence. Il ne sonnait plus, enfin cette musique infernale s'était lassée. Il pouvait retourner croupir sur son canapé. Il nettoierait plus tard, ce n'est pas comme si on avait immédiatement besoin de lui. Après s'être laissé tomber mollement sur son précieux sofa, il sentit la désagréable sensation d'un objet convoité réapparaissant lorsqu’il n'était plus désiré. Levant une fesse pour récupérer son téléphone, c'est surprit qu'il lut le nom du perturbateur:

"Numéro Inconnu? Comme c'est pratique...

"Qui est-ce?"

-J'en sais rien, sinon toi ça va ?

"Je repensais à l'autre fois, j'ai dû mal à tout digérer."

-Ne t'en fais pas pour ça, j'ai besoin que tu sois concentré ce soir. C'est notre première vrai mission.

"Oui, c'est vrai que tu as intérêt à ne pas chier "

-T'en fais pas pour ça, on en a vue d'autre des cadavres.

"Tu les conserves Stan... tu ne les créais pas."

-Et alors?

"Tu comprendras en temps voulu, va te préparer, on a moins d'une heure devant nous."

-Tu pourrais pas le faire à ma place?

"Hein?"

-Bah tu sais, prendre le contrôle de mon corps, puis me laver, m'équiper, vérifier le corbillard et...

"Lèves ton cul de feignasse et magnes toi!"

-Tu es vraiment inutile.

"Je suis un démon pas ta bonniche enfoiré."

-Pour combien de temps?

Un rictus déchirant déforma le visage de Stan, laissant Shawn retourner au silence. Après une douche glacée, un copieux petit déjeuner et un tir de champions de ligue envoyant l'une de ses canettes s'écraser contre sa poubelle. Ils étaient fins prêt à y aller, les clefs en mains c'est confiant qu'il s'installa au volant. La mission était simple, attendre qu'on lui donne le colis. S'assurer qu'il n'y est pas d'embrouilles, puis transporter ce joli petit monde dans un endroit reculé dont il ne savait rien. En cas de pépin, on lui avait donné carte blanche. Enfin, l'un de ses commanditaires avait mentionné quelque chose concernant la fragilité de la marchandise. Qu'importe, de toute manière s’ils faisaient appel à lui c'est qu'ils ne possédaient personne d'autre. Alors ils devraient faire avec, ni eux ni lui ne savaient si ses épaules étaient assez larges pour gérer tout ceci. Ils n'en avaient sûrement pas grand-chose à faire, un pion qu'ils baladeraient sur l'échiquier. Le trajet fut accablant, les gens n'avaient jamais su conduire dans cette ville. Soit ils respectaient rigoureusement le code de la route, soit ils l'oubliaient définitivement et inventaient le leur. Tous des connards dénués de modérations et de self contrôle. Heureusement, les corbillards étaient en générale mis à l'écart. On ne leur faisait pas de fleur, mais on ne les dérangeait jamais non plus. C'est ce que Stan croyait profondément, jusqu'à cette soirée. Où il se rappela tardivement d'un détail vital du déroulement de la nuit.

Sans réaliser qui où quoi lui fonçait dessus, Stan s'évertua à réveiller le moteur sous exploité de la bête en tournant les clefs depuis le fond de son siège. Braquant sans réfléchir, il desserra le frein à main au dernier moment sans ménager la pédale un seul instant. Le long bout de ferrailles noir partit à reculons, filant dans un bruit de pétoire infernale. Mais c'est sans surprise qu'il sentit Shawn lui suggérer l'un de ses plans géniaux:

"Rentre lui dedans, on pensera à fixer un par buffle la prochaine fois!"

"Ok.

"Tu ne contestes pas?"

-Tant que tu ne me demandes pas de détacher la ceinture c'est bon."

"Ah?"

Après avoir marqué suffisamment de distance, le corbillard marqua un bref arrêt. Stan alluma la cigarette qu'il s'apprêtait à allumer avant qu'un barge n'essaye d'atteindre à sa vie. Il inspira une grande bouffée, puis s'élança fièrement en soufflant un fin nuage blanc. Une main sur sa pelle une autre sur le volant. Il allait montrer à cette ville ce qu'il avait dans le ventre. Quand bien même il y laisserait ses tripes, cette soirée était trop prometteuse pour qu'il la gâche en jouant petit. Si on l'avait trahit ça lui allait, mais ses ennemis avaient plus tôt intérêt à ne pas le sous-estimer. On ne doit jamais déconner avec le divertissement d'autrui. Vivant une sensation dépassant ce qu’aucun ne joint ne parviendrait à lui offrir. Imitant les héros de films d'actions qu'il avait croisées dans des publicités cinématographique à deux balles. Stan désirait pivoter u dernier moment, pour amener l'arrière de son véhicule à heurter l'avant de celui le faisant face. Il était convaincu et persuadé que ce mouvement était à sa portée, mais le timing lui semblait pourtant un poil tendu:

"Maintenant!"

Les deux bouts de métaux n'étaient plus qu'à quelques mètres l'un de l’autre, tous les deux proches du point de non-retour, seul la clairvoyance et la maturité de l'un des pilotes pouvaient désormais les sauver.

HRP!:

Message par Invité Mar 21 Oct - 10:54

Revenir en haut Aller en bas
Pied au plancher et musique toujours montée au maximum, Adélaïde tapotait en rythme sur son volant. Si ce corbillard pensait pouvoir être épargné des ennuis routiers, la jeune femme lui donnerait de quoi se tromper. Fort amusée par son petit manège et persuadée que sa nouvelle victime, à l'instar de tant d'autres, n'esquisserait pas le moindre mouvement mais se contenterait seulement de subir, la petite albinos fut extrêmement surprise par les réactions du conducteur placé devant elle. Voilà qu'il se mettait à réagir et à faire ronronner le moteur, visiblement ancien, de son tombeau ambulant. Ricanant à cette seule pensée, la jeune humaine observa le petit manège de l'inconnu, un sourire moqueur aux lèvres. Elle venait vraisemblablement de tomber sur une personne un tantinet plus joueuse que les autres. La jeune femme fut absolument ravie qu'il y ait au moins une personne qui ait le cran ou bien la folie, tout dépendait du point de vue après tout, de ne pas se laisser faire. Un petit amusement collectif avant d'aller empoisonner un nombre incalculable de cobayes ?! Adélaïde se sentit plus joviale que jamais. La soirée allait décidément être parfaite. Un grand sourire mauvais étirant ses lèvres, la jeune femme vit les deux véhicules se rapprocher dangereusement l'un de l'autre sans qu'aucun des deux conducteurs n'esquisse le moindre geste pour éviter la collision imminente. Le premier qui tournerait le volant semblerait perdre cette petite partie de plaisir où l'enjeu principal était les vies des deux automobilistes. A croire que ni ni l'autre ne tenait plus que cela à rester en vie.

Ce fut seulement quelques secondes avant la collision qu'un évènement fort inattendu et étrange se produisit. Un homme, sortit de nul part, déboula soudainement entre les deux véhicules, un sourire énigmatique aux lèvres. Adélaïde ouvrit la bouche mais aucun son ne daigna franchir ses lèvres tant elle restait clouée de surprise. Mais qu'est-ce que cet abruti venait-il donc faire au beau milieu de précieux instants de divertissements ?! On n'avait pas idée de se balader à pied au beau milieu de la soirée sur une autoroute ! Mais quel crétin ! Etre stupide ou suicidaire ? La petite humaine n'en avait pas la moindre idée. M'enfin...elle n'allait tout de même pas écraser un homme maintenant ! La seule soirée où elle ne pouvait pas se permettre d'arriver en retard et voilà qu'un imbécile fini se jetait sous ses roues ! Sans compter toute la paperasse et les innombrables ennuis que cet inconnu lui léguerait si il trépassait sur son capot. Abandonnant donc son petit jeu avec l'autre conducteur, l'albinos fit un brusque écart tout en freinant copieusement. Elle ne dût qu'à ses réflexes d'éviter de peu de se renverser ou de rentrer de plein fouet dans le corbillard qui semblait lui aussi partir en balade champêtre de l'autre côté de la route. Une fois que la jeune femme se fut arrêtée, elle tourna la tête vers cet idiot de piéton avant d'ouvrir de grands yeux étonnés d'abord et bien plus méfiants par la suite. Où avait-il bien pu passer ?! Les prunelles ensanglantées de la jeune femme cherchèrent en vain le piéton. Il semblait avoir disparut aussi qu'il était apparut. Ce fut alors que le regard pourpre de la jeune femme se posa sur la route.

-Et merde... Lâcha t-elle aussitôt en poussant un soupir de lassitude.

Trop occupée à chercher le suicidaire du moment, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle se trouvait à contre sens, arrêtée au beau milieu de la route. Avec, bien évidemment, une jolie petite conductrice terrorisée arrivant droit sur elle et ne sachant visiblement plus se servir de la pédale de frein. Passablement excédée, Adélaïde enclencha la marche arrière et appuya de toute ses forces sur la pédale d'accélération avant d'effectuer une petite manœuvre pour se retrouver dans le sens correct de circulation. Après plusieurs coups de klaxon des conducteurs du dimanche, tous plus effrayés les uns que les autres, la petite albinos se remit doucement en route, cherchant cette fois ci le corbillard dont elle avait manqué de refaire la carrosserie.
On vivait décidément dans une drôle d'époque... On ne pouvait même plus s'amuser en silence et les perturbateurs disparaissaient sans donner le moindre signe de vie ! Le cerveau de la surdouée, toujours occupé à raisonner, tentait déjà de trouver une quelconque explication à ce phénomène fort dérangeant...

Message par Invité Mar 21 Oct - 17:13

Revenir en haut Aller en bas
Il y avait des gens comme ça, qui malgré leur insignifiance marquaient à jamais vôtre vie. Qu'elle soit minable, courte, où pauvre d’expériences. Lorsque ce que ce genre d'électrons libres entraient dans votre espace vitale. Même si cela ne signifiait qu'un simple regard, les choses dégénéraient instantanément. Il vous contraignait à ses propres règles, mettant tous vos projets en suspens. C'est dans cette optique frustrante que Stan braqua sur la gauche, réalisant un virement dans lequel il misa gros. Malheureusement, d'après les estimations du fossoyeur, l'enfoiré qui venait de se dresser entre leurs deux voitures s'étaient sûrement fait emporté par l'arrière de son véhicule. Il ne s'acharna pas ridiculement sur la pédale de frein, pressant cette dernière modestement en cherchant à contrôler le mouvement de son engin. Pourtant, Shawn comme lui n’avaient pas ressenti le moindre impacte, ni même le moindre poids passer contre sa carrosserie.

Aussi intrigué que choqué, le fossoyeur se contenta d’observer le vide nocturne ‘offrant à lui. Plusieurs voix ainsi que de bruyants concerts de klaxons l’obligèrent à réagir. Il changea de vitesse, puis se rétracta en reprenant la bonne route. Il allait devoir s’approcher un peu plus de l’arrière de l’amphithéâtre que prévu, mais cela ne devrait pas influer énormément sur le bon déroulement des opérations. La voiture avec laquelle il venait de manquer le plus grand holdup up à l’assurance de sa vie ne semblait pas s’éloigner tant que ça. Elle était même en train de le suivre, cette nouvelle l’amusa suffisamment pour détendre son visage dans un sourire transpirant la sérénité.

En moins d’une minute il trouva plusieurs places libres d’accès, donnant sur l’arrière cours de l’amphithéâtre. A la base cet endroit devait être utilisé pour les livraisons, mais les portes s’étaient mystérieusement retrouvées entre ouverte et sans cadenas ce jour-là. Après s’être assuré ne pas être tombé dans un piège idiot, le fossoyeur sortit de son véhicule, retirant sagement les clefs avant de mettre les pieds dehors. C’est clope au bec qu’il claqua la portière, rangeant ses effets personnels dans le fonds de ses poches. Il se cala contre le coffre du corbillard, puis patienta quelques instants. Sans savoir à qui il avait à faire, une impression étrange lui rongeait le ventre. Shawn, loin de l’aider chercher encore à comprendre le mystère de l’inconnu ayant traversé la route. Merde à la fin, ce genre de choses n’était pas censé se produire tous les trois jours ! Des zombis, des lycans, des vampires et puis quoi encore ? Ils avaient même croisé une gamine voleuse de bonnet une fois, ça ne suffisait pas ? Ils allaient devoir rencontrer quoi d’autre avant que le destin ne leur lâche la grappe ? Les plans du darkness s’étaient vus sacrément retardés avec toutes leurs conneries. De plus ils commençaient à se faire quelques ennemis coriaces et en relativisant. Cette opération risquait d’allonger la liste de leurs supplices d’au moins cent bonnes lignes ! Si ce n’est plus…

Deux points lumineux aveuglèrent soudainement le fossoyeur, protégeant ses yeux à l’aide de son avant-bras il comprit qu’une voiture venait finalement le rejoindre. Au vue des récents évènements, il avait affaire à un sacré barjot. N’ayant aucune idée de comment il allait pouvoir gérer la situation, si jamais ce conducteur fou était un membre du Cercle. Il se contenta d’attendre, souriant aimablement en échauffant sa main droite.

Message par Invité Jeu 23 Oct - 23:32

Revenir en haut Aller en bas
Adélaïde se re-concentra un moment sur sa conduite et ce qu'elle y vit manqua de provoquer sa seconde grande stupéfaction de la soirée. Son très cher ami conducteur, elle avait nommé monsieur Corbillard, se trouvait juste devant elle. Allons bon ! Il était vraiment très joueur celui ci... Il n'avait vraisemblablement pas compris la première manoeuvre de la jeune femme. Les dames d'abord que diable ! Malotru, goujat et tout un tas de jolis petits mots exprimant les pensées légèrement moins raffinées de la petite albinos traversèrent l'esprit de l'étudiante. La demoiselle dut bien vite se rendre à l'évidence. Monsieur Corbillard se rendait lui aussi à l'université. Peut-être qu'avec un peu de chance un de ces crétins d'élèves se serait enfin étouffé à force de déblatérer trop de sottises à la seconde ! Ou alors cette pimbêche de secrétaire, à croire que la jeune humaine souffrait d'une véritable aversion pour les secrétaires, avait enfin eu la bonté de trépasser et de débarrasser le monde de son existence absolument exécrable. Ce fut la tête emplie de rêves aussi idylliques et utopiques qu’improbables qu'Adélaïde pénétra sur le parking de l'université. Le corbillard se trouvant toujours devant elle, la jeune femme continua à croiser les doigts pour qu'il soit arrivé malheur à l'un des stupides élèves et que cela fasse, par la même occasion, son plus grand bonheur. L'étudiante fit quelques tours infructueux sur le parking étonnamment bondé. Habituellement, la jeune femme aurait râlé de tout son coeur et avec une ferveur admirable, cependant en cette belle soirée, toutes ces voitures lui semblaient annonciatrices de bonnes nouvelles. Plus il y avait de visiteurs en cette heure tardive, plus il y aurait de monde à la conférence du professeur Ridell et plus elle aurait de cobayes sur qui tester son fameux produit "miracle". Pour une fois, elle ne s'emporterait pas au sujet du parking rempli à n'en plus pouvoir, bien au contraire...

La petite albinos suivit donc presque inconsciemment le véhicule qu'elle avait manqué de heurter de plein fouet jusqu'à l'arrière de l'université. La jeune humaine gara son véhicule à quelques places seulement du fameux corbillard. Le propriétaire en sortit, l'air serein quoi que légèrement tendu compte tenu des regards qu'il lançait actuellement en direction des vitres teintées de la petite humaine. Que ne serait-il pas déçu en voyant une petite bonne femme d'à peine un mètre soixante sortir du véhicule lui ayant presque coûté la vie... Dès qu'elle eut éteint le moteur, Adélaïde descendit de sa voiture et adressa un sourire moqueur au fossoyeur avant de refermer sa portière après avoir vérifié une dernière fois qu'elle n'avait rien oublié. Il aurait en effet été fort stupide de laisser un quelconque objet important en dehors de son sac. La jeune humaine se dirigea finalement d'un pas léger vers le corbillard et son conducteur, un sourire malin étirant ses lèvres.

-Je ne savais pas que les personnes de votre profession étaient dotées de tant d'humour et de goût du risque. Entama t-elle avec une moue moqueuse avant de reprendre d'un ton légèrement plus sérieux. Oh...si vous avez heurté l'autre suicidaire, je vous préviens je ne m’embarrasse pas de paperasse, vous vous débrouillez. Conclut-elle sans savoir que le suicidaire en question était déjà mort depuis un certain temps.

Adélaïde sentit alors son téléphone vibrer dans sa poche et le sortit rapidement pour voir de quoi il s'agissait. Un message d'un numéro inconnu. Normalement elle devait recevoir dans ce message la photo de la personne qu'elle devait conduire jusqu'à la Grotte en compagnie d'une petite cargaison de cobayes. La petite albinos attendit quelques secondes que l'image daigne bien s'afficher et quelle ne fut pas sa stupéfaction en apercevant un visage connu.

-Monsieur Corbillard ?! Constata t-elle à haute voix tout en relevant ses yeux ensanglantées en direction de l'inconnu en question.

Au moins ils avaient déjà eu tout le loisir de faire les présentations...

Message par Invité Mar 28 Oct - 21:19

Revenir en haut Aller en bas
Une petite albinos, il lui en fallait rarement plus pour l'intriguer. Loin d'être déçu, c'est amusé qu'il se rendit compte à quel point il pouvait être puéril. Si ils avaient étés jusqu'au bout, le fossoyeur aurait simplement dû porter la mort d'une gosse. Oui, il avait réellement confiance en Shawn, il ne l'aurait jamais laissé crever aussi facilement dans un accident aussi anodin. De toute manière ils étaient désormais bel et bien vivant, faisant face l'un à l'autre avec leur chair et leurs os. Les préjugés sur la laideur des albinos rongeant le subconscient du fossoyeur s'envolèrent en éclat. Elle était à première vue beaucoup de choses, mais aucun dégoût ne rendit sa salive plus amère. Alors autant faire comme si de rien n'était, où non, autant lui rentrer dedans sans faire de manière. De toute façon, il n'existait plus que deux hypothèses trottant dans l'esprit malade du conducteur de corbillard. Soit elle était son ennemie, soit elle était un renfort inattendu. Quoi que, en y repensant on lui avait laissé penser qu'il saurait sûrement guider par quelqu'un. On lui avait souvent dit que le hasard faisait bien les choses, mais là ça semblait un peu trop beau. Lorsqu’elle mentionna son avis sur l'humour des gens de sa profession, c'est tel un gamin qu'il sentit ses lèvres s'étirer. Lui qui pensait à amener ses préconceptions d'avis sur les albinos, c'est amusé qu'il se vit prendre la vedette:

-Quels risques ? Puis pour ce qui est de l'autre ... laissons l’assurance de cette université régler les détails.

Stan plongea l'une de ses mains dans le fond de l'une de ses poches sentant quelque chose vibrer désagréablement. C'est sans complexes, ni la moindre once de honte qu'il décida de mettre fin à la discussion en observant son écran fissuré. Arès la bataille matinale, des représailles avaient en effet étés effectuées. Désormais, deux belles fissures décoraient le cadre d'une photo qu'un anonyme venait de lui envoyer. C'est agréablement surpris qu'il aperçut des cheveux blancs ainsi que deux perles écarlates sur le fond de son message. Sans cesser de sourire, le surnom qu’elle lui donna fut automatiquement validé. De toute manière, rare étaient les personnes capables de le blesser sur ce genre de plan. Rangeant paresseusement son téléphone, c’est soulagé qu’il put ouvrir l’une des portes de son véhicule. Oubliant un bref instant l’existence de l’albinos derrière lui, c’est sans craintes qu’il rangea l’arrière de son coffre pour pouvoir s’asseoir dedans. Les pieds trainant encore sur le bitume, il reprit la conversation en s’allumant une cigarette :

-Enchanté.

Bon il ne pouvait pas se contenter de ça, sinon les heures qu’ils passeraient ici ensemble risquaient d’être infernales. Ils pouvaient aussi bien retourner dans leurs véhicules, puis simplement attendre le moment décisif. Mais cette perspective de soirée le laissait imaginer qu’il allait devoir supporter Shawn seul. Hors de questions, il fallait trouver un moyen de la garder ici, poursuivre la conversation, trouver un sujet et vite :

-Vous voulez boire où manger quelque chose? J’ai pensé à amener quelques bouteilles d’eau et une boite de cookies.

Bon, l’une des bouteilles contenait essentiellement du rhum, mais impossible de la distinguer sans la sentir des autres bouteilles en plastiques. Bah ouais, les agents de sécurités ils n’aiment pas vous voir siroter vôtre cocktails au volant. Surtout lorsque l’étiquette sur la bouteille stipule bien que vous ne devriez pas boire au volant où lorsque vous êtes enceinte. En fait personne n’aimait voir ça, mais que voulez-vous ? Entre les fêtards, les alcooliques et les suicidaires. Il fallait bien qu’il y est quelques déviances. Pour ce qui était des cookies, ils étaient tous de simples space cakes, ouais il avait ce côté-là aussi. Le genre papa gâteau aux recettes uniques qui vous laisserait sur le cul en un claquement de doigt. Bref, le temps qu’elle digère, elle ne sentirait pas le moindre effet avant normalement. Alors ce n’était pas réellement méchant et ça n’encombrerait pas la mission. Au finale il se retrouvait avec une clope fumante au coin des lèvres, une boite à gâteau entre les cuisses et deux bouteilles en plastiques pleine dans chaque main.

Message par Invité Jeu 30 Oct - 17:42

Revenir en haut Aller en bas
Ses prunelles ensanglantées rivées dans celles, bleutées, de ce très cher monsieur Corbillard, Adélaïde guettait la moindre de ses réactions. La jeune femme s'attendait à voir une mine dégoûtée ou moqueuse mais le visage de son nouvel interlocuteur ne montra rien de tout ceci. Tiens donc... Esquissant un fin sourire amusé, l'étudiante continua à examiner son interlocuteur. Il paraissait fatigué, usé par le temps alors qu'il devait être à peine plus vieux qu'elle. Une dizaine d'années tout au plus non ? Il était complexe de lui donner un âge exact à vrai dire. Tout vêtu de sombre et pâle comme il était, il ne ressemblait en rien à ses personnes sur lesquelles on se retournait dans la rue grâce à leur aura chaleureuse et à leur jolis minois. Saleté de personnes heureuses et chanceuses... La vie ne souriait pas à tout le monde et cet homme ne paraissait pas avoir été gâté par l'existence. Tout comme elle. La petite humaine n'en éprouva que plus de sympathie pour cet étranger qui n'avait fait aucun mouvement de recul dégoûté en la voyant. Quoi qu'elle ne l'admettrait bien évidemment jamais à haute voix. Il ne fallait pas trop espérer non plus.  
La réponse de l'homme à la touche d'ironie et de sarcasme de la jeune femme fut absolument ravissante. Arborant un grand sourire moqueur, l'étudiante ne put retenir un petit ricanement. A ce rythme là ils ruineraient l'université. Une bien belle idée lorsque l'on prenait la peine d'y réfléchir. Après tout, à l'exception de quelques personnes pouvant se compter sur les doigts d'une seule main, ces bâtiments n'abritaient qu'un ramassis de crétins.


La jeune femme fut à peine surprise d'apprendre qu'elle ferait équipe avec cet homme pour la mission de la soirée. Cela promettait d'être encore plus amusant que prévu. Un véritable régal. Elle pouvait remercier son très cher professeur. Adélaïde tendit finalement une main à l'inconnu, une fois que ce dernier eut arrangé son coffre pour s'y asseoir, tout en lui servant un sourire aussi amusé que moqueur. Sa manière à elle de dire qu'ils allaient peut-être s'entendre. Il ne faudrait, de toute manière, pas en espérer plus de sa part. Elle ne s'étendrait pas sur le sujet de la dure existence humaine et ne débattrai pas des misères qu'ils semblaient tous deux avoir eu. Le surnom octroyé par l'albinos à l'homme ne sembla pas déranger le moins du monde ce dernier. Parfait. Ils n'avaient pas le temps de s’étaler en un inutile babillage uniquement pour en tirer deux prénoms qu'ils oublieraient sans doute bien vite.

-De même. Répondit-elle tout en fixant d'un mauvais oeil la cigarette.

Pourquoi diable fallait-il que tout le monde soit accro à cette saloperie ?! Cela pourrissait les poumons ! Enfin...la jeune humaine se préoccupait surtout de ses propres poumons qui étaient bien trop fragiles pour pouvoir supporter ce genre d'agression. La pollution les abîmait déjà assez pour le moment. Adélaïde fit quelques pas sur le côté pour échapper à la fumée avant de plonger une main dans son sac. Bien. Elle avait tout son matériel. La petite albinos fut surprise d'entendre à nouveau la voix de l'homme, persuadée que la conversation s'était achevée quelques instants plus tôt. Avisant les bouteilles et les gâteaux, à l'allure fort étrange, de l'inconnu, elle esquissa un sourire moqueur tout en jetant un coup d'oeil à sa montre.

-Non merci. Il est l'heure pour moi de lancer les festivités. Soit tu reste ici, soit tu me suis. A toi de voir. Lança la jeune femme tout en verrouillant son véhicule avant de quitter le parking d'un pas rapide.

L'étudiante fut ravie d'entendre les pas de l'homme derrière elle et bientôt à ses côtés, en voilà un qui ne manquait pas de curiosité. A moins qu'il n'ait eu peur de s'ennuyer, seul, sur ce parking. Cela ne la regardait pas de toute manière. Passant dans le hall désert de l'université, la petite humaine ignora royalement la secrétaire tant détestée pour se concentrer sur ce qu'elle devait faire. Les deux complices empruntèrent quelques escaliers et portes de services normalement interdites au public avant d'atteindre le lieu voulu. Bien. Adélaïde s'agenouilla sur le sol et déballa toutes ses affaires sans plus se préoccuper de rien d'autre que ses manipulations. Ils se trouvaient juste au-dessus de la salle où avait lieu la conférence du professeur Ridell. Salle dont le conduit d'aération et tout son système se trouvait juste devant elle.
La jeune femme prit ses fioles de produit et se tourna rapidement vers le fossoyeur.

-A ta place j'éviterai de respirer pendant les prochaines secondes. Je te ferai signe quand ce sera bon. En attendant éloignes-toi de ce conduit d'aération. Conclut-elle.

N'attendant pas de voir si l'homme l'avait écouté, la jeune étudiante déboucha les fioles et s'empressa de libérer tout son produit. Avec cela, toutes les personnes présentes dans la salle feraient un bon gros somme. Ne prenant pas la peine de cesser de respirer puisque le produit ne l'affectait pas, Adélaïde attendit quelques secondes supplémentaires avant d'être certaine que tout avait bien fonctionné.

-C'est bon. Maintenant on retourne au parking en vitesse. On ne doit pas traîner ici. Affirma la petite humaine tout en rangeant ses affaires.

Les deux membres des Rebelles retournèrent rapidement au parking, attendant désormais que l'on leur livre quelques cobayes qu'ils transporteraient jusqu'à la Grotte.

Message par Invité Ven 31 Oct - 21:01

Revenir en haut Aller en bas
Les choses allaient plus vite que prévu, personne ne lui avait parlé de ça. Pourquoi disséminait-elle cette chose dans les conduits? Cette question fut éludé en moins de temps qu'il ne lui en fallait pour manger un cookie. Son manque d'attention aurait pu le mener à sa propre perte. Après avoir manqué d'éliminer la seule albinos capable de le conduire au repère où ils étaient eux et les colis attendu. Il s'apprêtait à glander gentiment dans sa voiture, mais la jeune femme piétina ses désirs sans ménagement. C'est donc intrigué qu'il se contenta de suivre le mouvement en fermant sa voiture. Shawn, se manifestait de plus en plus percevant bien avant son hôte à quel point les choses allaient s'envenimer.

Empruntant des chemins laissés à l'abandon pour la soirée, ce n'est qu'une fois l'avertissement de la petite lancée qu'il comprit dans quoi on venait de l'embarquer. C'est toujours souriant qu'il acheva son cookie en s'en allant. Elle viendrait sûrement le rejoindre une fois le sale boulot accomplit. Mais il n'y avait aucune raison de risquer sa santé en restant là. Le plaisir de la regarder faire mumuse avec des fioles était moins agréable que de manger et boire un coup à l'abri du risque. Shawn pestait de tout son être pour avoir possédé un être aussi désintéressé. Il aurait put essayer d'analyser ce qu'elle faisait, imaginer le reste du plan, puis en conclure quelque chose. Mais non, cet enfoiré ce contentait simplement de marcher tranquillement.

L'air frais de la nuit le ramena brusquement à la réalité. Ne cherchant pas à regagner son véhicule immédiatement, il se contenta de garder la porte ouverte en attendant le retour de le jeune femme. Si il lui arrivait quelque chose sur le chemin, il espérait au moins pouvoir l'entendre crier. Une fois apparut, c'est sans un mot qu'il la laissa passer puis regagna son véhicule. Ouvrant son coffre au portes à battants, c'est soudain que son visage perdu sa joie. L'odeur que dégageait l'arrière de ce corbillard lui rappelait les heures de services. Une horreur longue semblant inaltérable lorsque on est plongé dedans. Enfin bref, une fois les préparatifs accompli, c'est détendu qu'il entama ses gâteaux.

Message par Invité Dim 23 Nov - 11:50

Revenir en haut Aller en bas
Ce ne fut qu'en se retournant, une fois sa besogne accomplie, qu'Adélaïde s'aperçut qu'elle était seule. Tiens ? Son complice du moment était vraisemblablement parti faire un tour. Haussant les épaules, la jeune femme rangea vite son matériel avant de quitter le lieu du crime le plus discrètement possible. Sortir de l'université s'avéra être un jeu d'enfant, les seules âmes en peine errant dans le bâtiment étant actuellement soit profondément endormies soit des membres des Rebelles. Une fois sur le parking, le froid s'empara de la petite albinos qui s'empressa de marcher d'un pas plus vif en direction du corbillard qu'elle apercevait déjà. Ne restait plus qu'à espérer que Monsieur Corbillard se trouverait aux côtés de son véhicule. La petite humaine n'avait pas la moindre envie de lui courir après sur tout le campus, elle avait autre chose à faire. Comme, par exemple, emmener quelques cobayes à la Grotte. Au grand plaisir de l'albinos, son complice se trouvait dans son corbillard, coffre ouvert, attendant les livraisons imminentes. Il ne leur fallut attendre qu'une dizaine de minutes pour entendre des bruits de course.

-Ils arrivent. Lâcha-t-elle simplement avant de se diriger vers le coffre où se trouvait déjà Monsieur Corbillard.

Plusieurs inconnus arrivèrent, portant sur leurs épaules des corps inanimés. Adressant un bref signe de tête aux nouveaux arrivants, Adélaïde riva ses iris pourpres sur ses futures victimes. Dommage qu'elle doive tuer des personnes éprouvant un petit intérêt pour la science. Après tout, ce qui avait perdu ces pauvres cobayes était la curiosité qu'ils avaient éprouvée en entendant parler d'une conférence scientifique. Une fois les cobayes déposés dans le coffre du corbillard, la petite albinos s'installa sur le siège passager, attendant que son complice du moment la rejoigne. Il restait encore le plus complexe à faire. Quoi que normalement, personne ne viendrait soupçonner un corbillard. Qui oserait troubler le repos d'un supposé mort ? Une fois que le conducteur fut lui aussi installé, la jeune humaine boucla sa ceinture.

-Si tout se passe bien, nous y serons dans une bonne demi-heure. Conclut la jeune femme, un léger sourire moqueur aux lèvres en repensant à l'accrochage qu'ils avaient failli avoir quelques instants auparavant.

D'ailleurs en parlant d'accrochage... L'étudiante espérait sincèrement qu'elle retrouvait son véhicule sans le moindre accro. Sinon il y aurait quelques petites et doucereuses vengeances à commettre...

Message par Invité Mer 26 Nov - 12:19

Revenir en haut Aller en bas
Après avoir convenablement défoncé ses cookies, Stan patienta gentiment, écoutant les bruits environnants il détecta la présence d'individus approchant en grand nombre juste avant que la voix de la petite albinos ne refasse surface. Sans comprendre pourquoi, de part ses manières, cette petite albinos le faisait sourire. Qui aurait pu imaginer, que derrière cette apparence insignifiante se cachait en réalité une scientifique folle à liée? Même si il n'avait pas réellement les éléments les plus convainquant pour affirmer ce que son imagination lui montrait. Elle avait tout de même, diffusé un produit chimique paralysant elle même. Et ça, sans hésiter, ni même montrer la moindre once de remord. Particularité qui, bien que distrayante, inquiéta son démon.

Les gens qui entouraient actuellement son poulain ne lui allaient pas. Tous des monstres, des rebus, des égarés, pas uns ne lui semblait adepte du self contrôle. Stan, toujours aussi insouciant, semblait ne pas en avoir grand chose à carrer. Il aida les collègues sans se poser de questions, pas besoin d'être un génie pour comprendre à quoi allait leur servir ce corbillard. Disposant les corps, après les avoirs liés les un aux autres de manières à ce qu'il ne puisse pas les emmerder pendant le trajet. Le possédé remonta dans son véhicule après avoir fermé le coffre. Il avait bien reconnut la femme aux longs cheveux mauve qui l'avait recruté, mais s'est inconsciemment qu'il la méprisa. En même temps, il ne se voyait pas la remercier pour l'avoir entraîné dans une histoire aussi glauque:

"Encore heureux..."

Silence! Immonde personnage... il alluma le contacte puis laissa le véhicule se glisser dans l'obscurité. Incertain, il n'imaginait pas se faire arrêter, emmerder, ni même attaquer. Pourtant, son démon ne cessait de lui expliquer tout les risques à venir. Énumérant les théories les plus folles, pour conclure avec celles l'étant moins:

"Tu pourrais même te retrouver à la place de l'un de ces colis ... qui sait?"

A cette pensée, le sang du possédé ne fit qu'un tour, l'envie soudaine de s'en aller lui prit les tripes. En quoi kidnapper une bande d'étudiants intéressés par les virus allait-il pouvoir l'aider à atteindre son but? C'est sans même s'en rendre compte, qu'il roulait, suivant les indications de l'albinos en roulant à une allure convenable. Ils n'avaient pas besoin d'attirer l'attention du reste de la ville en partant en freestyle. Puis l'envie soudaine de freiner lui prit à un carrefour, ne venait-il pas de déposer le corps de Lidina dans ce même coffre qu'il conduisait l'albinos seule sait où?

Message par Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas
Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum