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Message par Invité Lun 15 Sep - 0:44

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Faust avait besoin de suivre les règles maintenant et s'il décidait de s'intégrer en partie à cette société, il devait avoir ce que ces être appelaient des papiers d'identité. S'il en demandait ordinairement, le fait d'avoir plus de mille ans allait surement éveiller des soupçons. Il s'était renseigné dans la grotte afin de savoir à qui il fallait s'adresser pour avoir ce genre de documents. Il fit alors appel à une personne faisant partie du groupe et qui pourrait lui en fournir des très persuasifs. Bien sur, il ne l'avait pas encore rencontré. Tout c'était passé par ordinateur. Il avait rendez vous dans un bar de la ville pour récupérer ses papiers contre paiement. Il était possible qu'il puisse avoir un arrangement faisant lui même partie des rebelles. N'ayant actuellement pas d'argent, il allait devoir trouver un moyen de payer son du.
Faust arriva dans le bar, dans sa tenue habituelle.  Il s'assied à une table éloignée, veillant à ne pas entrer en contact avec les humains. Il sentait leur odeur et ce lieu le répugnait vraiment. On pouvait voir la tout le spectre social humain décadent. S'il était au pouvoir, il n'y aurait personne ici, tout du moins, personne de soûl. Il restait assis dans le fond, à contempler les personnes présentes. Il s’entraînait à déterminer quelles émotions se lisaient sur les visages. S'il arrivait à reconnaître la trahison, il pourrait palier à de futurs ennuis. Le serveur, apparemment humain, vint lui demander ce qu'il voulait. Faust ne lui répondit pas, lui faisant simplement signe de s'éloigner, comme les nobles envers leurs esclaves. Le serveur reparti non sans proférer quelques mots discret peu élogieux à l'égard de Faust. Cela commençait déjà à ennuyer Faust. Cela faisait à peine deux minutes qu'il était assis qu'il avait déjà envie de saigner tous ces sous êtres, tout ce bétail et de se repaître de leur sang.  Il saisi alors son médaillon et l'observa. Ce n'était pas une question de regarder mais plutôt de se souvenir de tout ce qu'il avait et aussi de tout ce que ces humains lui avaient prit. Il se figea un moment, perdu dans ses pensées. Il se sentait enfin bien, ignorant ce qui se passait autour de lui. Ce fut peu après qu'il fut interrompu brusquement par une personne qui venait de s’asseoir en face de lui. Il la regarda un moment et vit une jeune femme, qui plus est humaine. Que venait elle faire la ? Faust lui fit le même signe de la main qu'au serveur.


"Ecoute gamine, j'attends quelqu'un alors ce serait bien que tu ailles voir ailleurs."

Faust n'avait pas imaginé que cette jeune femme soit la celle qui allait lui remettre son identité. Il s'attendait plutôt à un homme, n'ayant pas encore vraiment l’expérience des femmes travailleuses. Il pensait toujours qu'elles s'occupaient des enfants, du moins pour celles qui en avait et que les autres devaient faire le tapin, comme la lycanne qu'il avait rencontré.

Message par Invité Lun 15 Sep - 2:08

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Séréna jeta un coup d’œil au dernier message reçu de son client sur son téléphone avant de le glisser soigneusement contre son sein bien serrer dans le corset noir au fini blanc. Jupe serrée noir et blanc fait sur mesure pour le haut en corset. Elle entra lentement dans le bar où, selon le message, attendait son client. Facile de le reconnaître étant donné qu’il avait dû fournir une photo ou portrait, peu importe, selon son apparence. Dans le bruit de la foule, le son de ses talons hauts en métal était parfaitement camouflé, tandis que soigneusement ranger dans son sac d’ordinateurs le document tant voulu était en parfaite sécurité. Bien à l’abri des mains curieuses d’inconnus. Bien sûr, son arme était tout près juste au cas.

Elle fréquentait surement l’endroit, car elle semblait connaître le lieu. Tout était bruyant, grouillant et presque puant. L’ambiance actuelle était loin des endroits calmes que fréquentaient la plupart des clients. Ici, tout pouvait se produire sans que personne en ait conscience et rien ne pouvait se passer sans que quelqu’un s’en aperçoive. Seuls les vrais pouvaient travailler, dans un environnement si attentif et si perdu.

Le regard azur de l’humaine filtra la salle d’un regard. Un petit air supérieur au fond du regard et de sa démarche. Elle était une femme d’affaires, bien plus qu’elle était humaine et son regard insensible en faisait parfois l’éloge. Son regard se porta alors sur l’homme qui lui avait demandé les documents, bien au fond de la salle. Ses manières de repousser le serveur ne fit qu’afficher un sourire amusé sur les lèvres de la femme. Repoussant ses cheveux légèrement ver l’arrière, elle s’approcha pour s’asseoir sans demander l’avis de l’homme ou même le saluer.

Alors que l’homme s’adressa à elle, ce fut une petite étincelle qui naquit dans le regard de la femme. Bien assis dans la chaise, elle intercepta un serveur sans même s’adresser à l’homme qui lui avait poliment demandé de dégager.


- Un cocktail de ton choix, coloré, peu importe lequel.

Dit-elle en donnant au serveur l’argent d’avance dans la poche de l’homme avant de finalement porter son regard droit dans les yeux de l’homme quand le serveur c’était éloigné.

- La gamine, comme tu dis, pourrait partir, à moins que tu veuilles tes documents. Bien sûr, si j’appelle les flics pour qu’il débarque après mon départ, tu risques de ne pas apprécier quand ils demanderont tes papiers… Alors, la gamine reste ou elle s’en va ? Car je n’ai rien à faire des vieux cons, j’ai mieux à faire de mes soirées…

Siffla, tel un serpent, avec amusement la femme sans gêne posant un bras sur la table pour jeter son regard sur son interlocuteur avant de descendre et monter son regard sur lui. Un sourire simple, un petit rire, prenait-elle l’homme pour un idiot ou avait-elle le culot si grand qu’elle courrait la chance de se voir tuer sur le champ.

Doucement elle se redressa pour s’étirer et regarder l’homme de haut en croisant les jambes. Vu son regard, l’homme ne l’impressionnait pas, bien au contraire, quelque chose dans son regard et son attitude laissait sous-entendre que l’homme pourrait être la dernière des larves de l’univers et qu’elle l’écraserait sans le moindre remord. Elle croisa les jambes sans vraiment être gênée par sa tenue moulante portant son précieux sac sur ses cuisses.

Message par Invité Lun 15 Sep - 2:46

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C'était cette gamine qui apportait les papiers tant attendus de Faust. Elle semblait humaine ce qui ne faisait rien pour arranger son agacement. Il lui fallait absolument ces papiers sans quoi il devrait encore chercher, voir vivre isolé dans la grotte. Il ne pouvait se contraindre à cela. Il avait l'habitude de côtoyer les nobles et il ne pouvait pas se terrer comme le dernier des fugitifs. Il devait donc modérer ses propos, surtout en ce lieu surpeuplé. Il n'avait cependant aucune peur des menaces de la jeune femme. Il savait qu'en combat, il la tuerait facilement mais il savait aussi que Jilan n'apprécierait surement pas cela. C'était une atteinte à un organe utile des rebelles. Il ne pouvait pas non plus laisser passer ce comportement de la jeune femme, c'était tout simplement intolérable. C'était juste une humaine, un membre du bétail. Faust ne pouvait pas laisser cela impuni. Il trouva alors un moyen pour renverser la situation. Faust voulait ses papiers mais après tout, il pourrait se renseigner ailleurs. De plus, que pouvais faire une simple humaine face à un vampire. Il esquissa alors un sourire très particulier. Il était presque amusé de la situation. il se pencha et parla à voix plus basse.  

"Vieux con ? vieux, c'est certains, je suis même bien plus vieux que tu ne peux te l'imaginer." Le sourire de Faust retomba."Pour ce qui est du con, sache qu'il faut mesurer ses mots en face de quelqu'un qui pourrait te tuer sans même se fatiguer et je ne pense pas que ce soit quelqu'un ici qui tentera quoi que ce soit pour sauver une inconnue d'une créature de l'ombre. Je vais laisser passer pour cette fois mais sache que si nous étions hors de ce groupe, je t'aurais fait écarteler puis empaler au seuil de ta mort par simple plaisir. je ne suis pas du petit peuple vois tu ?"

Faust se redressa alors et reprit un visage sans émotion, froid. Cette jeune humaine incarnait cet énorme défaut qu'était l’orgueil et qui coûta des siècles de sa vie à Faust. Il posa sa main sur la table calmement et se mit à faire taper le bout de ses griffes plusieurs fois, comme pour montrer à la jeune femme qu'il pouvait être dangereux. Il savait qu'elle pouvait partir à tout moment mais elle voulait aussi avoir sa paye. Tous les deux étaient dans la même situation à ce moment. le serveur apporta le verre à ce moment. Faust ne détourna même ps le regard et continua de fixer Séréna droit dans les yeux. Il voulait lui montrer sa détermination à agir malgré tout ce qu'il pouvait se passer. Une fois le serveur reparti, Faust reprit la parole.

"je crois que nous devions conclure une affaire, entre gens du même coté, ceux en dehors du cercle. "

Il avait dit cette phrase à voix haute, n'ayant aucune peur d'être surprit. Elle en revanche, Faust pensait bien qu'elle se passerait de la situation. Lui n'avait pas peur de perdre son anonymat. C'était juste un avantage sur le moment. il avait même tenu a garder son vrai nom sur sa nouvelle identité. Il essayait de lui faire comprendre discrètement que si lui tombait, elle aussi et qu'il n'aurait aucun remords à faire cela. Faust commençait à s'agacer bien plus que de raison mais il tentait de rester calme. Il savait que ses actions auraient bien plus de conséquences qu'auparavant.

Message par Invité Mar 16 Sep - 0:56

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Le sourire amusée de la femme ne se décrocha pas de celui de son client. Qui avait le plus gros culot entre les deux ? Probablement, que la réponse mènerait à un chaos.

Pendant un moment, il était difficile de croire que ces deux personnes étaient nettement entourés de dizaines de personnes bruyantes, de serveurs et de gens louches. Leur conversation d’affaire ne regarderait que eux, peu importe et gare à celui qui oserait si inclure.

Après avoir laissé parler l’homme, elle prit son verre pour commencer à boire. Si les paroles de l’homme était dans le but d’impressionner la femme, il avait fait fausse route. Ce fut un regard qui aurait pu le traiter de pathétique qu’il eu en retour de son regard insistant. Il voulait jouer au plus malin, malheureusement cette femme cachait bien plus sombre dans sa vie d’humaine que beaucoup pourrait l’imaginer.


- De un, vieux con, j’en ai tellement rien à foutre de ton âge, ta provenance ou que tu peux me tuer par plaisir. De deux, si tu veux tes foutus papiers, je te conseille de fermer ta gueule, j’ai mieux à faire que t’écouter proclamer combien tu es méchant. De trois, je ne suis pas de ton côté, je ne suis du côté de personne, tu as demandé mes services. Tu veux tes papiers, je veux mon fric.

Son regard froid et sombre de femme d’affaire imperturbable avait pris la place de celui du regard amusée de la jeune et innocente humaine que les gens pourraient croire. Bien avant d’être humaine sans pouvoir, Séréna était une femme d’affaire. Elle fréquentait mécréant, tueur et violeur. Ce regard prêt à affronter mer et monde pour obtenir ce qu’elle voulait, ne laissait pas la place à discussion.

La voix de Séréna était dure et sèche. Cette femme n’avait de respect pour personne, elle avait un culot monstre, pourtant son corps, sa voix et son regard n’exprimait aucune agressivité.

La femme d’affaire prit une nouvelle gorgée, en reprenant où elle en était.


- Je conclus des affaires, alors au lieu de me faire chier et perdre mon temps avec tes menaces de vieux con, montre-moi l’argent et je te montrerais les papiers. Tu peux peut-être tuer, mais la moitié de la ville peut tuer, tu n’es rien de nouveau. Moi, par contre, je suis unique et tu ne trouveras personne d’aussi douée que moi.

Lentement Séréna prit le parapluie de son cocktail pour transpercer la cerise pour la porter à ses lèvres pour la manger. De toute évidence, son cocktail l’intéressait bien plus que la présence de l’homme qu’elle avait gentiment surnommé « vieux con ». Du haut de ses grands airs la femme devaient se sentir invulnérable. Peut-être que quelque chose lui permettait de se sentir ainsi.

La soirée qui venait de débuté pourrait se finir tard ou dans un bain de sang. L’ambiance froide et meurtrière entre le client et le professionnel ne semblait qu’entourer leur table sans même atteindre le reste de la populace. Les gens du lieu n’avait-il donc pas la moindre idée qu’ils pouvaient atteindre la fin de leur vie sans même avoir chercher à la finir ? Seul leur présence pourrait mettre fin à leur lamentable vie.

Autant Séréna que Faust craignaient-ils autrui ?

Message par Invité Mar 16 Sep - 1:33

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La jeune femme était bien sure d'elle lorsqu'elle lui parlait, comme si elle avait un gros avantage. Cela intriguait beaucoup Faust mais l'amusait aussi. Elle surenchérissait à chaque fois à ses provocations et il se demandait lequel craquerait en premier. Il avait bien envie de continuer, sachant que lui pourrait fuir ce lieux très rapidement au cas ou. Lorsqu'elle prononça les mots "je ne suis du coté de personne", Faust eu un petit sourire en coin. Si elle pensait vraiment ce qu'elle disait, alors elle n'était pas aussi maligne qu'elle en avait l'air. Qui voudrais de faux documents dans le cas d'un ordre bien établi et où personne ne sort du rang ? Elle avait avantage à ce que le cercle tombe si elle voulait continuer de travailler ainsi. Elle demanda ensuite de l'argent pour ce service. Faust n'en avait pas encore mais ça, elle ne le savait pas. Il était prêt à jouer cartes sur table à ce sujet. Il avait bien mieux à offrir que des morceaux de papiers. Il était un tueur sans âme. Il pouvait tuer qui il voulait sans douter une seconde de la nature bonne ou mauvaise de son geste. La chose qui marqua le plus Faust fuit cependant ce que cette femme avait dit a propos de la mort. Elle n'en aurait pas peur. C'était la quelque chose de très intéressant pour lui. Il pourrait monter le jeu à un autre niveau. Faust commença à retrouver un léger sourire.

"Tu es la première à faire partie du bétail que je considère ... potentiellement intéressante. Tous ceux avant toi gardaient la tête basse, craignant que je ne laisse allez sur eux mon courroux mais toi, tu me tient tête. Serais tu réellement insensible à l'idée de mourir ? Qu'en est il de la souffrance ou de voir ceux auxquels tu tiens disparaître ?"

Faust regarda autour de lui quelques secondes d'un air calme. Personne ici ne semblait se soucier de leur conversation. Il cherchait aussi quelque chose de précis. Il savait que s'il voulait ses papiers, il devrait lui offrir autre chose que l'argent. Il voulait lui montrer de quoi il était capable. Plusieurs personnes se tenaient autour d'eux. Ce serait à elle de choisir qui devra mourir. S'il devait lui fournir des preuves, il tuerait ici, sans aucun état d'âme et sans se cacher. Il reprit ensuite la parole calmement.

"A propos, tu dis ne vouloir faire partie d'aucun camp mais je ne suis pas sur que tu sois bête à ce point. Si tu n'aide pas ceux qui s'opposent à l'ordre établi, tout cela finira par un petit monde bien ordonné, où chaque chose aurait sa place. Plus de meurtres, plus de vols, plus de raison de changer d'identité ou d'avoir de faux documents. Cela serait plutôt gênant pour tes affaires non ? Sache une chose, je n'ai pas d'argent actuellement mais je peux t'offrir bien plus que ça. je ne pense pas que tu sois le genre à régler les problèmes par la force. Moi, si et de manière éternelle. Alors qu'en est il de notre petit marché ?"

Faust se remit plus en arrière, presque en équilibre sur la chaise. Cette position pouvait paraître totalement dangereuse mais c'était une chose qu'il avait l'habitude de faire , notamment le jour où il tua son père. Il laissait la voir une marque de faiblesse mais qui s'avérait être un piège redoutable. Faust pouvait très vite se rattraper et bondir sur la personne l'ayant provoqué. Il gardait un léger sourire, presque amical lorsqu'il regardait la jeune femme. Ces dernières phrases lui avait presque fait oublier qu'elle était humaine. Elle ne se comportait vraiment pas comme tel. Elle avait un orgueil, certes, mais aussi ce regard qui ne craignait pas la mort. On ne la voyait jamais chez les humains normaux et sain d'esprit. Il voulait en savoir plus.

Message par Invité Ven 19 Sep - 2:44

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Séréna décroisa et recroisa les jambes en s’appuyant sur le dossier de sa chaise, levant légèrement le menton jetant son regard sans pitié sur son client. Le sourire ne faisant que pâle figure dans le tableau. Quand l’homme parla de souffrance et d’une façon pas trop subtile de menacer ses proches. La réaction de Séréna fut simple, un sourire et un fin rire presqu’inaperçu dans le bruit ambiant. Doucement, le parapluie de son cocktail toujours en main, elle se pointa avec le petit objet de couleur.

- J’ai vraiment la tête de quelqu’un qui a des proches ? Ou à être d’une façon ou non sensible à quelque chose qui touche le sentiment humain envers un autre ou même envers moi-même ? Maintenant que ta posé des questions sur ma vie, vieux con, tu comptes parler affaire ou me faire perdre encore mon temps en menace de merde et de question stupide ?

Légèrement irrité, il était clair, que les rencontres dans les bars n’entrainaient que des idiots et des gens trop surs d’eux. La femme, ne semblant pas trop apprécié la présence de vieux con, ferma brièvement les yeux en soupirant. Il n’avait donc pas finit avec les questions sur elle et de sa vie.

- Je m’impose devant ceux qui se mettent sur mon chemin. Je ne sais pas pour toi, vieux con, mais je pense que jamais l’ordre et l’harmonie régnera un jour partout sur sa planète. Alors pourquoi je me fermerais des portes ? Après tout, mon métier est de contourner l’ordre établi, si un des deux camps disparait, mon marché lucratif s’écroule. Mais bon, vu ma tête, faut pas se leurrer, je serai jamais du côté politiquement correct.

Dit-elle à moitié sur un ton amusé et sur l’autre le ton agacé. Cet homme se jouait d’elle, et elle jeta alors un regard plus sombre et pensif. Jetant sur la table son petit parapluie après l’avoir cassé entre ses doigts.

- T’as pas de quoi me payer c’est ca ? Ya que deux raisons pour un vieux con comme toi de rester à papoter comme une écolière avec ce que tu considères du bétail, la première couchée avec, la deuxième tu n’as pas quoi payer ses services. Étrangement, vu nos échanges de message, cette fois, je penche vers la deuxième raison.

Lentement mettant son sac sur son épaule, elle se leva.

- Donne-moi une bonne raison de rester encore ici à perdre mon temps.

Il avait peut-être quoi le payer, mais il avait trop longtemps évité le sujet. Il s’intéressait plus à lui faire peur qu’à la raison de sa venue. Malheureusement pour l’homme, Séréna en mode femme d’affaire, n’avait aucune générosité, valait-il mieux préciser, qu’en réalité, elle n’avait jamais de générosité. C’était pour les perdants et les idiots sans doute.

Debout devant la table, elle finit son verre d’une gorgée et le laissa tomber sur la table comme un vulgaire déchet. Le pied se détacha du haut du verre qui roula légèrement sur lui-même. Malgré le bruit du verre cassé, seul le serveur désabusé vit la scène et préféra pas se mêler de cette histoire.

Message par Invité Sam 20 Sep - 23:19

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La jeune femme semblait vouloir faire tourner la discussion plus court que ce que Faust avait pensé. Cela le fit retomber de son petit plaisir et il retrouva cet endroit empli d'humains qu'il haïssait tant. Il renouait avec ses vieux instinct et le fait que la jeune femme le pousse encore plus dans ses limites changea radicalement son comportement. Cette fois, le jeu était fini. papier ou pas, il s'en moquait. Tout ce qu'il voulait, c’était sortir d’ici et saigner quelqu'un. Il se leva alors peu après la jeune femme et la fixait droit dans les yeux. Il pourrait très bien la tuer sur le champ pour avoir ce qu'il voulait mais il savait aussi que Jilan ne voulait pas trop que les membres des rebelles se fassent remarquer. De plus, si ces forces de l'ordre étaient si puissantes, il pourrait se faire arrêter et enfermer à nouveau. Il se mit a marcher en fixant la sortie et passa à coté de la jeune femme sans détourner son regard de son objectif. Il s'arrêta à son niveau un moment et dit calmement.

"Tu peux garder ses papiers. Je n'ai pas de quoi les payer. Visiblement, tu n'as pas conscience de la chance que tu viens de laisser passer. J'aurais pu avoir une dette envers toi. Nous nous reverrons peut être plus tard mais prends bien garde à ce qu'il peut arriver. Il y a pire que la mort."

Faust se dirigea alors vers la sortie bien décidé à ne pas attendre longtemps avant de se nourrir. Il avait de plus en plus de mal a retenir cette pulsions qui lui disait de tuer dès que possible, peu importe ce qu'il se passait. IL rejoins une petite ruelle proche du bar et attendis qu'un client sorte et passe dans cet endroit. Faust ne tenait plus. Un homme arriva dans la ruelle et le vampire lui bondit dessus, lui plantant les griffes dans la gorge. Il le traîna plus loin dans la ruelle, laissant sur son passage quelques traces de sang frais. Il retira alors ses griffes qui furent suivies par un jet de sang. Les crocs de Faust traversèrent la chair de l'homme et comme à son habitude, il ne se contenta pas de boire à même la plaie. Il arracha un large morceau de viande et se délecta des giclées de sang. Son être se calmait doucement tandis que son visage prit une teinte écarlate. Faust lâcha le corps quelques minutes après et se laissa glisser contre le mur. Il venait d’assouvir cette pulsions sauvage qui le torturait. Ce lieu était maintenant une scène de crime sans aucun doute mais peu de personnes penseraient à un vampire. Du sang était largement répandu sur le sol et la victime avait la gorge arrachée. Faust avait la un moyen de cacher au monde ses méfaits. Un petit sourire apparu au coin de ses lèvres. Il resta la un moment, assis, savourant son oeuvre. Certes, il n'avait pas ce qu'il était venu chercher mais au moins, il avait pu passer ses nerfs.

Message par Invité Dim 28 Sep - 3:47

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Sur son visage de porcelaine, Séréna afficha un air peu ravie de la situation. Un fin grognement se fit à peine entendre et fut étouffer au final par le bruit ambiant. Elle avait donc touché dans le mile, il n’avait aucun moyen de payer par les moyens modernes. Quand celui-ci se leva avec agressivité, elle ne fit que fermer les yeux. Sur le visage de la femme il aurait été possible de lire clairement « tu ris de ma gueule connard », mais l’homme c’était déjà éloigné. Elle finit par rouvrir les yeux lentement pour voir la porte se refermer.

- Qu’est-ce qu’on peut bien entendre, il est si formidable qu’il ne prend même pas la peine d’en dire plus. Les gens cons parfois…

Soupira-t-elle en se levant lentement, poussant ses cheveux vers l’arrière. Son regard se jeta directement vers la porte pour s’y diriger peu de temps après un homme. Sorti de l’établissement, Séréna scruta l’horizon sombre autour d’elle, son regard se jeta rapidement sur des marques plus sombre au sol. Un fin rictus s’afficha et s’y dirigea sans vraiment faire attention au bruit de ses chaussures, sur le sol, de toute façon le coin était désert et la femme s’en foutait royalement de toute façon.

Dans l’ombre de la ruelle, elle remarqua une scène que beaucoup d’humain redoutait. Un massacre en règle d’humain par un vampire. Le vampire qui était partit de sa table quelques minutes plus tôt. Apparemment, il avait décidé de passer ses nerfs de vieux grincheux sur une pauvre personne. Elle entra un peu dans la ruelle, alors qu’il arracha un morceau de l’homme et sans vraiment y porter attention s’assied sur des vielles caisses de bois pour attendre un peu que le vieux con est finit de jouer tel un chat avec une sourie.

Alors que l’homme s’écrasa finalement contre le mur plus loin dans la ruelle. Enfin calme et abreuvé, Séréna ouvrit son téléphone pour regarder l’heure, dévoilant sa venue à l’homme. Dans l’énervement de la situation qui aurait porté attention à du bruit venant de pas léger comme si de rien n’était ? Le haut du corps et le visage de Séréna éclairé par la lumière du portable un fin sourire sombre s’afficha sur les lèvres de la femme.


- Alors ? La petite fille capricieuse s’est calmée ? Je déteste qu’on parte au milieu d’une conversation, car la personne n’a pas ce qu’elle veut sur un plateau… d’argent. Tu n’es qu’un vampire débile qui se croit meilleur que les autres, je ne vois pourquoi aurais-je du pour tes beaux yeux t’accorder une dette. Les dettes ca tient rarement la route et ne me prend pas pour une conne. Si tu es plus intelligent que tu sembles l’être tu vas prendre trois secondes et négocier avec moi.

Séréna referma le téléphone, se rendant ainsi vulnérable ainsi dans l’obscurité de la ruelle mal éclairé, mais en avait-elle vraiment conscience ou quelque chose à faire ? Elle porta son téléphone au coin de ses lèvres en fermant les yeux. La femme lui accordait, sans même qu’il le sache une deuxième chance, même si Séréna n’était pas du genre à accorder grâce, néanmoins les distractions étaient souvent le bienvenue dans la vie de la femme.

- Les dettes très peu pour moi, ça ne me rapporte que peu souvent quelque chose… Surtout venant d’une personne qui me prend pour du simple bétail et qui me menace vaguement.

Siffla-t-elle comme un vilain serpent en croisant les jambes et posant sa main derrière elle pour s’appuyer. La femme d’affaire avait un cran et un culot monstrueux. Certains diraient qu’une partie de son charme vient de là, d’autre diraient que c’est de là que vient le fait qu’elle est reconnue et qu’elle a fait son entreprise. Après tout, ce regard bleu de jeune femme devait être beaucoup plus sombre que sa carrure ne voulait bien le laisser voir.

Message par Invité Ven 3 Oct - 13:15

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Faust restait assis dans la ruelle quand il entendit des pas. Une nouvelle victime, il n'en avait pas besoin mais elle pourrait parler. Ce pouvait aussi être l'un de ces forces de l'ordre qui faisait régner la loi. A ce moment, Faust savourait juste ce moment d'apaisement. Il tourna la tête et revit la jeune femme orgueilleuse de l'intérieur du bar. Décidément, elle tenait peut être plus que ça à cet argent. Elle s'adossa au mur et reprit la parole. Faust n'écoutait qu'à moitié. Le fait de voir son insistance commençait sérieusement à l'agacer plus que de raison. Faust se releva lentement puis se rua sur elle le plus vite qu'il pu. Il mit sa main sur sa gorge sans serrer, juste pour lui faire comprendre qu'elle jouait à un jeu dangereux à force de l'agacer. Il la regardait maintenant droit dans les yeux mais pas en colère.

"Tu sais gamine, je n'aurais aucun mal a te tuer comme j'ai fait avec ce morceau de viande. Pour moi, vous, les humains, vous n'êtes la que pour permettre aux autres créatures de survivre. Vos petites vies pathétiques basées sur la vanité et l’orgueil, je n'en ai rien à faire. Jamais vous ne vaudrez le statut que vous vous êtes octroyé avec ce cercle et je compte bien rétablir les chose comme elles se doivent d'être. Vous finirez tous par vivre dans la peur."

Faust relâcha alors Séréna et s'éloigna de quelques pas. Son action pouvait avoir deux échappatoire. Soit elle paniquait et s'enfuyait, soit elle allait répliquer et essayer d’éliminer Faust. Vu ses précédentes réactions, Faust s'attendait plutôt à cette dernière option c'est pourquoi, n'en ayant pas l'air, il s'apprêtait à esquiver n’importe quelle attaque. Il reprit alors la parole calmement.

"Tu n'as vraiment pas idée de qui je suis. Tu me vois peut être comme un vampire standard, n'ayant que mes crocs et mes griffes pour me battre mais je suis bien plus que ça. Je vais finir par retrouver mes vrais pouvoirs et la, ce cercle tombera en quelques jours dans un chaos qui envahira la ville. Tu n'as vraiment aucune idée de ce qu'il va se passer ici."

Faust marcha alors dans la ruelle, s'éloignant lentement de Séréna mais toujours sur ses gardes. Sa soif de sang était calmée mais sa haine envers les humains était toujours aussi grande et cette jeune femme l'avait encore exacerbée. Faust savait que lorsqu'il retrouverait le pouvoir sur cette ville, il n'allait pas du tout être l'ancien Faust, qui vivait avec les humains et leur laissait des libertés. Cette fois, il les enfermerait, ne leur laisserait aucune occasion d'agir. Il n'allait plus leur laisser une occasion de se rebeller.

Message par Invité Sam 11 Oct - 1:25

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La jeune femme toujours assise ne broncha pas en sentant les doigts se refermer solidement, mais pas pour l’étrangler, autour de son cou. Il n’eut aucune réaction de sa part. Un clignement lent des paupières et petit soupir. Ses mains servant s’appuyer ne broncha pas et aucun réflexe de survie ne c’était enclencher alors qu’elle était sérieusement dans une position peu enviable. Son regard se posa sur le vampire bipolaire. Un temps était-il amusé un autre temps totalement furieux. Il n’y avait pas que la femme qui était du genre instable dans cette ruelle.

Quand il relâcha la prise pour s’éloigner, Séréna l’observa sans bouger. Un pied se mit lentement à se balancer. Puis elle pencha lentement sa tête sur le côté pour se mettre à parler lentement et pas très fort pour l’oblige sans doute à porter attention.


- Tu sais, si tu étais si certain de récupéré tes dons d’ici un court lapse de temps… Tu n’aurais jamais, mais jamais fait appel aux services d’un morceau de viande…

Elle finit par se gratter le cou doucement avant de reposer sa main sans chercher à poser son regard sur l’homme. L’obscurité du lieu devait sans doute l’empêcher d’utiliser le sens.

- Je ne suis pas conne, tout le monde dans cette ville peut me tuer. Je suis faible bla bla bla… Tu ne m’apprends rien, personne ici ne peut m’apprendre que je suis que du bétail ou encore un buffet. Les humains sont inutiles en général. Je suis utile, car je sais utiliser mes doigts et ma bouche à autre chose que sucer des queues… et que ça fait bien plus chier être vivante que morte.

Lentement, la jeune femme d’affaire envoya sa tête vers l’arrière.

- Et non, je n’ai aucune idée de qui tu es et qu’est-ce qui va se passer ici. Puis honnêtement…

L’humaine glissa lentement pour reposer ses pieds sur le sol tournant lentement les talons dans la direction opposé du vampire, évitant de se mettre les pieds dans les flaques de sang.

- …j’en ai rien à foutre. Tu peux tuer tout le monde dans cette foutu ville si ça chante. Si ça t’amuse.

Elle haussa les bras. Il était vrai que Séréna n’en avait rien à faire de lui, du gars mort ou du monde entier. Le monde entier semblait la faire chier et sa haine était sans doute réciproque. Pour une raison obscur, elle avait voulu marchander. Était-il trop con pour saisir sa chance de négocier ? Apparemment oui.

Doucement, la jeune femme tourna la tête sur le côté. Lâchant un petit rire et secouant la tête. Elle riait peut-être de lui, d’elle où du moment. Peut-être le trouvait-elle intéressant ou avait envie de faire chier quelqu’un pour se venger qu’elle est travaillé pour que dalle… Ou rien de tout cela. Ou peut-être tout.


- T’es qu’un vieux con.

Dit-elle en haussant les épaules. Il avait eu l’occasion de négocier ou de troquer avec la belle. Mais son statut d’humain chieuse devait primer sur tout le reste…

Message par Invité Lun 13 Oct - 22:24

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Malgré le calme que lui avait offert ce repas, le jeune femme commençait vraiment à agacer Faust. Il avait déjà laissé passer plusieurs fois son arrogance car il trouvait cela assez amusant ou peut être simplement car c'était la première fois depuis des siècles qu'on lui tenait tête. Cependant cette dernière fois fut la fois de trop pour Faust. Il savait qu'il ne devait pas la tuer mais rien ne lui interdisait de la maltraiter un peu. Il se retourna face à la jeune femme.  Elle n'avait peut être pas peur de mourir mais que savait elle de la mort même ? Faust était passé par la un bref instant et il avait vécu un emprisonnement loin de tout. Il pouvait peut être lui faire voir ce dont il s'agissait. Il se rua sur elle aussi rapidement qu'il pu et passa dans son dos. Il se colla à elle et la saisi par les bras. Il la maintenait fermement contre lui.

"Tu crois que la mort te libérera de ce monde ? Tu te trompe largement. La mort n'est qu'un passage pour un monde bien pire que celui ci où tout ce que tu crains devient réel sous tes yeux. Si tu savait un once de ce qui t'attends, tu serais terrifiée à l'idée de mourir. Tu n'as aucune idée de ce que peut être la réelle souffrance"

Faust se pencha alors et lui planta les crocs dans le cou mais sans boire. Il se contenta de percer la peau. Peut être que voyant la mort arriver droit devant elle, cette femme allait réagir. Il relâcha sa proie aussi rapidement, la repoussa violemment au sol. Quelques gouttes coulaient des marques de dents mais rien de grave. Il voulait juste voir si elle allait vraiment réagir ou pas. Si ce n'était pas le cas, alors cette humaine n'avait aucun intérêt à ses yeux. Il s'agirait juste la d'un de ces humains qui croyait que la mort résolvait tout. Le résultat ne l’intéressait même pas tant que ça. Il était juste curieux. Il s'attendait aussi à une potentielle réaction agressive de la part de la jeune humaine. Dans tous les cas, Elle pouvait encore servir à Jilan donc il ne la tuerait pas. Il se contenterait de partir si la situation devenait dangereuse. Il s'éloignerait d'elle sans aucun soucis. Il sauta alors , plantant ses griffes dans le mur pour monter sur les toits. Son allure à ce moment se rapprochait plutôt de celle d'un lycan. Son geste était celui d'un animal. Arrivé en haut, il resta au bord du toit, observant son sujet d'expérience.  

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